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Mohamed Siala
Ecole Supérieure des Communications de Tunis
Janvier 2022
Contenu du Cours
2
Volume Horaire
Chapitre/TP VH Cours VH TD
3
Chapitre I : Systèmes Linaires
Invariants (SLI)
Plan du Chapitre I
• I.1. Transformée en Z
• I.2. SLI
5
I.1. Transformée en Z
6
Transformée en Z 1/4
7
Transformée en Z 2/4
8
Transformée en Z 3/4
9
Transformée en Z 4/4
• On a :
X ( z) = X − ( z) + X + ( z)
10
Exemples de Transformées en Z 1/8
z
11
Exemples de Transformées en Z 2/8
n =0
=
1 − z −1 z − 1
• La RC est l’ensemble des 𝑧 tels que |𝑧| > 1 (𝑧 = 1 est un pole de 𝑋(𝑧)).
z
Cercle unité
: Zéro de la TZ z
1
: Pole de la TZ
Région de
convergence 12
Exemples de Transformées en Z 3/8
z
1
13
Exemples de Transformées en Z 4/8
a
z (cas où |𝑎| > 1)
14
Exemples de Transformées en Z 5/8
15
Exemples de Transformées en Z 6/8
b a
z (cas où |𝑎| > |𝑏|)
b a
z (cas où |𝑎| > |𝑏|)
b a
z (cas où |𝑎| > |𝑏|)
• Si (𝑢𝑛 )𝑛≥0 est une suite bornée de réels, les suites définies par
𝑣𝑛 = sup 𝑢𝑘 𝑘 ≥ 𝑛} et 𝑤𝑛 = inf 𝑢𝑘 𝑘 ≥ 𝑛}
sont respectivement décroissante et croissante.
• De plus, pour tout 𝑛, on a :
𝑤𝑛 ≤ 𝑢𝑛 ≤ 𝑣𝑛 .
• Ce sont des suites convergentes, d’après le théorème de la limite monotone.
• On pose :
lim sup 𝑢𝑛 = lim 𝑣𝑛 et lim inf 𝑢𝑛 = lim 𝑤𝑛 .
𝑛→∞ 𝑛→∞ 𝑛→∞ 𝑛→∞
19
Rappel sur les Séries 1/2
𝑛
• Théorème (Règle de CAUCHY) : Soient σ𝑛 𝑢𝑛 une série et 𝑙 = lim sup 𝑢𝑛 .
• Si 𝑙 < 1, la série σ𝑛 𝑢𝑛 est absolument convergente.
• Si 𝑙 > 1, la série σ𝑛 𝑢𝑛 est divergente.
𝑛
• Corollaire : On suppose que la suite ( 𝑢𝑛 )𝑛 a une limite 𝑙.
• Si 𝑙 < 1, la série σ𝑛 𝑢𝑛 est absolument convergente.
• Si 𝑙 > 1, la série σ𝑛 𝑢𝑛 est divergente.
20
Rappel sur les Séries 2/2
21
Région (ou Domaine) de Convergence
22
Région (ou Domaine) de Convergence 1/2
23
Région (ou Domaine) de Convergence 2/2
• Si 𝑥[𝑛] est de durée finie, c’est-à-dire s’il est nul sauf pour un intervalle fini −∞ <
𝑁1 ≤ 𝑛 ≤ 𝑁2 < +∞, alors la RC est le plan ℂ entier, à l’exception possible de 𝑧 =
0 ou 𝑧 = ∞.
• La RC peut être de la forme 0 ≤ 𝑅+ < 𝑧 , ou 𝑧 < 𝑅− ≤ +∞, ou, de manière
générale un anneau, c’est-à-dire 0 ≤ 𝑅+ < 𝑧 < 𝑅− ≤ +∞.
z z z
z z z
Causal
Plan ℂ entier et ∞,
excepté 𝑧 = 0
0 𝑛
Anticausal
Plan ℂ entier,
excepté 𝑧 = ∞
0 𝑛
25
Familles de Signaux Caractéristiques avec leurs Région de
Convergence 2/3
Signal Région de Convergence (RC)
Signaux à Durée Finie
0 𝑛 26
Familles de Signaux Caractéristiques avec leurs Région de
Convergence 3/3
Signal Région de Convergence (RC)
Signaux à Durée Infinie
Anticausal
R−
z R−
0 𝑛
Bilatéral
R+
R+ z R−
R−
0 𝑛 27
Transformée en Z Inverse (TZI) 1/3
28
Méthode par Inspection 1/2
• On a évalué plus haut la transformée en Z de 𝑥[𝑛] = −𝑎𝑛 𝜀[−𝑛 − 1], avec 𝑎 réel
ou complexe :
1
x[n] = −a [−n − 1]
n
X ( z) = −1
, z a
1 − az
• Si on désire trouver la TZI de
1
X ( z) = −1
, z 1
1 − 12 z 2
32
Transformée en Z Inverse par Développement en Fractions
Rationnelles 3/5
• Si
N (z)
X ( z) =
D( z )
possède 𝐾 pôles distincts 𝑝𝑘 , 𝑘 = 1,2, ⋯ , 𝐾, chacun avec une multiplicité 𝑚𝑘 ,
alors le développement en fractions rationnelles de 𝑋(𝑧) est
M −L K mk
cki
X ( z) =
l =0
gl z +
l
k =1 i =1 ( z − p ) i
k
33
Transformée en Z Inverse par Développement en Fractions
Rationnelles 4/5
• Les coefficients 𝑔𝑙 , 𝑙 = 0,1, ⋯ , 𝑀 − 𝐿, peuvent être obtenus à partir du quotient
des polynômes 𝑁(𝑧) et 𝐷(𝑧) comme suit :
N (z) M − L l C ( z )
X ( z) = = gl z +
D( z ) l =0 D( z )
où le degré de 𝐶(𝑧) est inférieur au degré de 𝐷(𝑧).
• Si 𝑀 < 𝐿, alors 𝑔𝑙 = 0 pour tout 𝑙.
• Les coefficients 𝑐𝑘𝑖 sont
1 d ( mk −i ) ( z − pk ) mk X ( z )
cki =
(mk − i )! dz ( mk −i )
z = pk
où 𝑀 et 𝐿 sont respectivement les degrés du numérateur et du dénominateur de
𝑋(𝑧).
34
Transformée en Z Inverse par Développement en Fractions
Rationnelles 5/5
ck1 = ( z − pk ) X ( z ) z = p
k
35
Transformée en Z Inverse par Développement en Série Entière
1/2
36
Transformée en Z Inverse par Développement en Série Entière
2/2
• Le développement en série de Taylor de 𝐹(𝑥) autour de 𝑥 = 0 est donnée par
+
dF x2 d 2 F x3 d 3 F xn d n F
F ( x) = F (0) + x + 2
+ 3
+ = n
dx x =0 2! dx x =0
3! dx x =0 n =0 n ! dx x =0
37
Propriétés de la TZ 1/7
• Linéarité :
• Si 𝑥[𝑛] et 𝑦[𝑛] admettent des TZ 𝑋(𝑧) et 𝑌(𝑧), alors 𝑤[𝑛] = 𝑎𝑥[𝑛] + 𝑏𝑦[𝑛]
admet 𝑊(𝑧) = 𝑎𝑋(𝑧) + 𝑏𝑌(𝑧) avec une RC contenant l’intersection des RC
de 𝑥[𝑛] et de 𝑦[𝑛] :
38
Propriétés de la TZ 2/7
• Inversion en temps :
y[n] = x[−n] Y ( z ) = X ( z −1 ), RC ( y ) = 1/ RC ( x)
• Conjugaison :
y[n] = x*[n] Y ( z ) = X * ( z * ), RC ( y ) = RC ( x)
39
Propriétés de la TZ 3/7
• Partie réelle :
1
y[n] = {x[n]} Y ( z ) = X ( z ) + X * ( z * ) , RC ( y ) RC ( x)
2
• Partie imaginaire :
1
y[n] = {x[n]} Y ( z ) = X ( z ) − X * ( z * ) , RC ( y ) RC ( x)
2j
40
Propriétés de la TZ 4/7
y[n] = a n x[n] Y ( z ) = X ( z / a ), RC ( y ) = a RC ( x)
41
Propriétés de la TZ 5/7
• Convolution :
• Théorème de la valeur finale (la RC de 𝑥[𝑛] contient les points 𝑧 > 1 et les pôles
de (𝑧 − 1)𝑋(𝑧) sont à l’intérieur du cercle unité) :
lim x[n] = lim ( z − 1) X ( z ) = lim (1 − z −1 ) X ( z )
n →+ z →1 z →1
42
Propriétés de la TZ
Séquence Transformation RC
𝑥[𝑛] 𝑋(𝑧) 𝑅𝐶(𝑥)
𝑎𝑥[𝑛] + 𝑏𝑦[𝑛] 𝑎𝑋 𝑧 + 𝑏𝑌(𝑧) Contient 𝑅𝐶(𝑥) ∩ 𝑅𝐶(𝑦)
𝑥[𝑛 − 𝑘] 𝑧 −𝑘 𝑋(𝑧) 𝑅𝐶(𝑥), excepté l’addition
ou la suppression de
l’origine ou de ∞
𝑎𝑛 𝑥[𝑛] 𝑋(𝑧/𝑎) 𝑎 𝑅𝐶(𝑥)
𝑛𝑥[𝑛] 𝑑𝑋(𝑧) 𝑅𝐶(𝑥)
−𝑧
𝑑𝑧
𝑥 ∗ [𝑛] 𝑋 ∗ (𝑧 ∗ ) 𝑅𝐶(𝑥)
ℜ 𝑥[𝑛] 1 Contient 𝑅𝐶(𝑥)
𝑋 𝑧 + 𝑋 ∗ (𝑧 ∗ )
2
ℑ 𝑥[𝑛] 1 Contient 𝑅𝐶(𝑥)
𝑋 𝑧 − 𝑋 ∗ (𝑧 ∗ )
2𝑗 43
Propriétés de la TZ
Séquence Transformation RC
𝑥[−𝑛] 𝑋(𝑧 −1 ) 1/𝑅𝐶(𝑥)
𝑥 ∗ [−𝑛] 𝑋 ∗ 1/𝑧 ∗ 1/𝑅𝐶(𝑥)
𝑥[𝑛] ∗ 𝑦[𝑛] 𝑋 𝑧 𝑌(𝑧) Contient 𝑅𝐶(𝑥) ∩ 𝑅𝐶(𝑦)
𝑋(𝑧 𝑘 ) 𝑅𝐶 𝑤 = 𝑅𝐶(𝑥)1/𝑘
𝑥[𝑟], 𝑛 = 𝑘𝑟
𝑤[𝑛] = ቊ
0, 𝑛 ≠ 𝑘𝑟
pour un certain 𝑟
𝑛 1 Au moins l’intersection de
𝑋(𝑧)
𝑥[𝑘] 1 − 𝑧 −1 𝑅𝐶(𝑥) et de 𝑧 > 1
𝑘=−∞
44
Transformée en Z sur le Cercle Unité
• La Transformée de FOURIER à Temps Discret (TFTD) du signal 𝑥[𝑛] est définie par
la fonction périodique de période 1
+
X(f ) =
n =−
x[n]e − j 2 fn
• Cette TFTD peut être vue comme l’évaluation de la transformée en Z de 𝒙[𝒏] sur
le cercle unité, c’est-à-dire au points
z = e j 2 f
• En effet :
+ +
X ( z ) z =e j 2 f =
n =−
x[n] z − n
z =e j 2 f
=
n =−
x[n]e − j 2 fn = X ( f )
45
Transformées en Z Usuelles 1/4
𝑎𝑛 𝑒 𝑎/𝑧 ℂ
𝜀[𝑛]
𝑛!
𝑎𝑛 𝜀[𝑛] 1 𝑧 𝑧 > 𝑎
=
1 − 𝑎𝑧 −1 𝑧 − 𝑎
𝑛𝑎𝑛 𝜀[𝑛] 𝑎𝑧 −1 𝑧 > 𝑎
(1 − 𝑎𝑧 −1 )2
𝑛2 𝑎𝑛 𝜀[𝑛] 𝑎𝑧(𝑧 + 𝑎) 𝑧 > 𝑎
(𝑧 − 𝑎)3
𝑛3 𝑎𝑛 𝜀[𝑛] 𝑎𝑧(𝑧 2 + 4𝑎𝑧 + 𝑎2 ) 𝑧 > 𝑎
(𝑧 − 𝑎)4
(𝑛 + 1)𝑎𝑛 𝜀[𝑛] 𝑧2 𝑧 > 𝑎
47
(𝑧 − 𝑎)2
Transformées en Z Usuelles 3/4
Séquence Transformée en Z (TZ) Région de Convergence (RC)
𝑛+1 𝑛+2 𝑛 𝑧4 𝑧 > 𝑎
𝑎 𝜀[𝑛]
2 (𝑧 − 𝑎)4
(𝑛 + 1)(𝑛 + 2)(𝑛 + 3) 𝑛 𝑧3 𝑧 > 𝑎
𝑎 𝜀[𝑛]
3 (𝑧 − 𝑎)3
−𝑎𝑛 𝜀[−𝑛 − 1] 1 𝑧 𝑧 < 𝑎
=
1 − 𝑎𝑧 −1 𝑧 − 𝑎
−𝑛𝑎𝑛 𝜀[−𝑛 − 1] 𝑎𝑧 −1 𝑧 < 𝑎
(1 − 𝑎𝑧 −1 )2
𝑎𝑛 (𝜀[𝑛] − 𝜀[𝑛 − 𝑁]) 1 − 𝑎𝑁 𝑧 −𝑁 𝑧 >0
1 − 𝑎𝑧 −1
𝑟 𝑛 cos(2𝜋𝜈𝑛) 𝜀[𝑛] 1 − 𝑟 cos(2𝜋𝜈) 𝑧 −1 𝑧 >𝑟
1 − 2𝑟 cos 2𝜋𝜈 𝑧 −1 + 𝑟 2 𝑧 −2
𝑟 𝑛 sin 2𝜋𝜈𝑛 𝜀[𝑛] 𝑟 sin(2𝜋𝜈)𝑧 −1 𝑧 >𝑟
1 − 2𝑟 cos 2𝜋𝜈 𝑧 −1 + 𝑟 2 𝑧 −2 48
Transformées en Z Usuelles 4/4
Séquence Transformée en Z (TZ) Région de Convergence (RC)
sin(2𝜋𝜈𝑛 + 𝜃) 𝜀[𝑛] sin(2𝜋𝜈 − 𝜃)𝑧 −1 + sin(𝜃)𝑧 −2 𝑧 >1
1 − 2 cos 2𝜋𝜈 𝑧 −1 + 𝑧 −2
1 𝑧 𝑧 >1
𝜀[𝑛 − 1] ln
𝑛 1−𝑧
(−𝑎)𝑛 𝜀[𝑛] 𝑧 𝑧 > 𝑎
𝑧+𝑎
𝑘−1 𝑛−𝑘 1 𝑧 > 𝑎
𝐶𝑛−1 𝑎 𝜀[𝑛 − 𝑘]
(𝑧 − 𝑎)𝑘
𝑘−1
(−1)𝑘 𝐶−𝑛+𝑘−1 𝑎𝑛−𝑘 𝜀[−𝑛] 1 𝑧 < 𝑎
(𝑧 − 𝑎)𝑘
49
I.2. SLI
50
Systèmes LIT Discrets en Temps
51
LIT introduction et définitions
52
Systèmes Discrets en Temps 1/3
x ( n) y[n] = {x[n]}
Signal Signal
en entrée en sortie
53
Systèmes Discrets en Temps 2/3
• Un système discret en temps est décrit par une formule mathématique ou une
règle qui permet de déterminer sans ambiguïté la sortie en fonction de l’entrée.
• Exemple 1 : Filtre à moyenne glissante (moving average filter) permettant de
lisser un signal corrompu par un bruit additif :
1
y[n] = ( x[n] + x[n − 1] + x[n − 2])
3
• Exemple 2 : Filtre médian utilisé pour éliminer les pics dans des données
expérimentales :
y[n] = mediane ( x[n − 2], x[n − 1], x[n], x[n + 1], x[n + 2])
54
Systèmes Discrets en Temps 3/3
Filtre à moyenne x[n] Filtre médian
glissante
y1[n] y2 [ n ]
1
y1[n] = ( x[n] + x[n − 1] + x[n − 2]) y2 [n] = mediane ( x[n − 2], x[n − 1], x[n], x[n + 1], x[n + 2])
3
55
Causalité et Stabilité 1/2
• Le filtre médian de l’exemple 2 est non causal. y2 (n) = mediane ( x(n − 2), x(n − 1), x(n), x(n + 1), x(n + 2) )
56
Causalité et Stabilité 2/2
57
Linéarité et Invariance en Temps 1/6
58
Linéarité et Invariance en Temps 2/6
xk [n] → yk [ n ] = {xk [n]} ne dépend pas du temps
{}
a x [ n]
k
k k → a y [ n]
k
k k
x1[n], x2 [n]
{x1[n] + x2 [n]} = {x1[n]} + {x2 [n]} {x1[n] + x2 [n]} {x1[n]} + {x2 [n]}
60
Linéarité et Invariance en Temps 4/6
x[n] = 0 ⎯⎯
→ y[n] = 0 {a1 x1 (n) + a2 x2 (n)} = a1 {x1 (n)} + a2 {x2 (n)}
61
Linéarité et Invariance en Temps 5/6
62
Linéarité et Invariance en Temps 6/6
y[n] = ( x[n]) k , y[ n − k ] = [ x( n − k )]
63
Résumé des Propriétés des Systèmes à Temps Discret
64
Convolution & réponse
impusionnelle
65
Description des Systèmes Linéaires Invariants en Temps (LIT)
1/5
• La réponse d’un système LIT à une entrée quelconque peut être déterminée à
partir de sa réponse, ℎ[𝑛], à une impulsion de Dirac, 𝛿[𝑛].
• La séquence ℎ[𝑛], appelée « réponse impulsionnelle », peut aussi être utilisée
pour déduire toutes les propriétés d’un système LIT.
Impulsion unité
Impulsion unité Réponse
Réponseimpulsionnelle
impulsionnelle
[(nn]) hh([nn)]
Système
Système
LIT
LIT
66
Description des Systèmes Linéaires Invariants en Temps (LIT)
2/5
• Si on exprime l’entrée 𝑥[𝑛] comme la somme de séquences plus simples
x[n] = ak xk [n] = a1 x1[n] + a2 x2 [n] + a3 x3[ n] +
k
alors la réponse est donnée par
y[n] = ak yk [n] = a1 y1[n] + a2 y2 [n] + a3 y3[n] +
k
• Si on définit la séquence 𝑥𝑘 [𝑛] par
x[k ], si n = k ,
xk [n] = x[k ] [n − k ] =
0, si n k ,
alors, d’après la propriété de superposition, la séquence 𝑥[𝑛] est exprimée
comme + +
x[n] = xk [n] = x[k ] [n − k ], − n +.
67
k =− k =−
Description des Systèmes Linéaires Invariants en Temps (LIT)
3/5
x[n] x[0] [n] x[2] [n − 2]
x[0] x[0]
x[2] x[2]
68
Description des Systèmes Linéaires Invariants en Temps (LIT)
4/5
• Si on impose la contrainte additionnelle d’un système invariant en temps, on a :
[n] ⎯⎯
→ h[n] [n − k ] ⎯⎯
→ hk [ n] = h[ n − k ]
+ +
y[n] = x[k ]h[n − k ] = x[n]* h[n] = h[k ]x[n − k ] = h[n]* x[n]
k =− k =−
La réponse d’un système LIT à n’importe quel signal en entrée 𝑥[𝑛] peut être
déterminé à partir de sa réponse impulsionnelle ℎ[𝑛].
69
Description des Systèmes Linéaires Invariants en Temps (LIT)
5/5
• Une dérivation alternative de la somme de convolution est :
[n] ⎯⎯
→ h[n] (Réponse impulsionnelle)
[n − k ] ⎯⎯
→ h[n − k ] (Invariance en temps)
x[k ] [n − k ] ⎯⎯
→ x[k ]h[n − k ] (Homogénéité)
(Linéarité)
+ +
x[n] y[n] 70
Propriétés des Systèmes LIT 1/6
• Propriétés de la convolution :
x[n] y[n] h[n] y[n]
h[n] x[n]
• Propriétés de la convolution :
h1[n]
h2 [n]
72
Propriétés des Systèmes LIT 3/6
Propriété Formule
73
Propriétés des Systèmes LIT 4/6
• Causalité et stabilité :
• Un système LIT de réponse impulsionnelle ℎ[𝑛] est causal SSI :
h[n] = 0 pour n 0
• Démonstration : En écrivant
y[n] = h[n]* x[n] = k =− h[k ]x[n − k ]
+
74
Propriétés des Systèmes LIT 5/6
• Causalité et stabilité:
• Un système LIT de réponse impulsionnelle ℎ[𝑛] est stable au sens BIBO SSI la
réponse impulsionnelle est absolument sommable :
+
n =−
h[n] +
• Démonstration :
• Condition suffisante : Si on suppose que 𝑥[𝑛] est bornée, c’est-à-dire
𝑥[𝑛] ≤ 𝑀𝑥 < +∞ pour tout 𝑛, alors :
+ + +
y[n] = h[k ]x[n − k ]
k =− k =−
h[k ] x[n − k ] M x
k =−
h[k ]
Comme 𝑀ℎ = σ+∞
𝑘=−∞ ℎ[𝑘] < +∞, on a 𝑦[𝑛] ≤ 𝑀ℎ 𝑀𝑥 = 𝑀𝑦 < +∞.
75
Propriétés des Systèmes LIT 6/6
• Causalité et stabilité :
• Démonstration (suite et fin) :
• Condition nécessaire : On doit montrer qu’il existe une séquence bornée
qui crée une réponse non bornée lorsque σ+∞ 𝑛=−∞ ℎ[𝑛] = +∞.
On considère la séquence en entrée
h* [ − n ]
x[n] =
h[−n]
Clairement, 𝑥[𝑛] est bornée puisque 𝑥[𝑛] = 1.
La sortie du système à 𝑛 = 0 est
+ +
y[0] = h[k ]x[−k ] =
k =− k =−
h[k ] = +
76
Causalité
• Un système LIT causal possède une réponse impulsionnelle ℎ[𝑛] nulle pour 𝑛 <
0.
La série entière d’un système causal
+
H ( z ) = h[n]z − n
n =0
• Pour qu’un système LIT soit stable, il faut que la réponse impulsionnelle soit
absolument sommable :
+
k =−
h[k ] +
−k
H ( z) h[k ]z − k = h[k ] z = h[k ] +
k =− k =− k =−
pour 𝑧 = 1.
La RC de 𝑯(𝒛) doit inclure le cercle unité.
78
Causalité et Stabilité
• La RC est à l’extérieur d’un cercle de rayon 𝒓 < 𝟏 et s’étend vers l’infini (les
zéros peuvent être n’importe où), ou, de manière équivalente,
• Remarque : La stabilité et la causalité ne sont pas des propriétés liées entre elles :
Un système causal peut ou pas être stable et vice versa.
79
Systèmes LIT Continus en Temps
80
Description des Systèmes LTI Continus en Temps 1/3
81
Description des Systèmes LTI Continus en Temps 2/3
• La relation
+
x(t ) = x( ) (t − )d
−
82
Description des Systèmes LTI Continus en Temps 3/3
(t ) ⎯⎯
→ h(t ) (Réponse impulsionnelle)
(t − ) ⎯⎯
→ h(t − ) (Invariance en temps)
x( ) (t − ) ⎯⎯
→ x( )h(t − ) (Homogénéité)
(Linéarité)
+ +
x(t ) y (t )
83
Propriétés des Systèmes LIT Continus en Temps
h(t ) = 0, t 0
−
h(t ) dt +
84