A) Fondation continue exerçant une charge verticale
centrée sur un sol homogène infiniment épais
Le principe de superposition des effets, que la pression verticale limite ql (ou capacité portante) est donnée approximativement pa ql = 0.52BN + 1DNq + CNc 1 est le poids volumique du sol au dessus de la base et 2 en dessous. Les coefficients Nq , Nc et N sont appelés Facteurs de portance et ne dépendent que de l'angle de frottement interne du sol. il peut être calculé avec une bonne approximation par l'expression de Vesic (1973) : N 2(Nq + 1)tg B) Fondation continue exerçant une charge inclinée centrée sur un sol homogène infiniment épais -En cas d’une charge centrée et inclinée de par rapport à l'axe vertical de la fondation, Meyerhof (1973) a recommandé de corriger l'équation (2.18) de ql comme suit : ql = 0.52BN i + 1DNq iq + CNc ic i = (1- /)2 iq = ic = (1- /90)2 , étant en degré -La condition de capacité portante doit faire intervenir la composante verticale de l’effort appliqué, comme suit : q cos ≤ qcal (ou qadm C) Fondation continue exerçant une charge verticale excentrée sur un sol homogène infiniment épais -Dans le cas général d’une pression verticale excentrée de e par rapport à l’axe central de la fondation, on admet selon Meyerhof que la pression est centrée sur une fondation continue fictive ayant une largeur réduite B’, telle que : B'= B-2e Ainsi on aura : ql = 0.52B'N + 1DNq + CNc La condition de capacité portante doit être vérifiée sous une pression transmise à la surface réduite B’xL et non pas à la surface totale BxL D)Fondation continue exerçant une charge verticale centrée sur un sol homogène de faible épaisseur Mandel et Salençon (1972) ont montré qu’il existe une distance limite Hlim=B() au delà de laquelle le sol se comporte comme un massif infiniment épais. Ainsi si : H/B >() : le sol se comporte comme un massif semi-infini et le substratum n'a aucune influence sur la capacité portante, H/B < () : la capacité portante se calcule comme suit : ql = 0.52BN + 1DNq q + CNc c Les facteurs d'influence du substratum sont donnés au tableau 2 et la fonction est tabulée au tableau 3 E)Fondation isolée exerçant une charge verticale centrée sur un sol homogène infiniment épais -Sous une fondation isolée, le comportement est plutôt tridimensionnel et dépend ainsi de la longueur. La capacité portante est ainsi entachée d’un effet de forme de la base de la fondation qu’il importe d’en tenir compte notamment De-Beer (1967) et Vesic (1970) qui ont introduit des facteurs empiriques de correction de la capacité portante d’une semelle continue, comme suit : ql = 0.52BN f + 1DNq fq + CNc fc Les expressions des facteurs f de forme sont données, selon Vesic, par le tableau 4.
F)Fondation continue exerçant une charge verticale centrée
sur un sol homogène en pente Des recherches récentes ont montré qu’il existe une distance limite dlim entre la fondation et la tête du talus Le tableau 5 donne les valeurs de cette distance en fonction de l'angle de frottement du sol Calcule la portance d’une semelle continue en bord d’une pente : ql 0 = 0.5 2BN + 1DNqcos + CNc Les facteurs de portance Nq et Nc sont formulés analytiquement par les équations ci-après, tandis que N est donné par le tableau6 -Cette méthode est définie pour les problèmes vérifiant les deux conditions suivantes : 1) ' (stabilité de la pente sous son propre poids). En cas d’un sol pulvérulent (C=0) la condition devient , et en cas d’un sol purement cohérent (=0) on doit avoir : 0.5Dsin2 C. 2) +'--2 0 (condition mathématique d'existence de la solution). En cas d’un sol pulvérulent, la condition devient - -2 , et en cas d’un sol purement cohérent, on aura ' = =0, et la condition devient : -2 0. G) Effet de la nappe phréatique sur la capacité portante nappe. -En passant d’un sol sec à un sol saturé, la capacité portante s’écrit respectivement : ql d = 0.5dBN + dDNq ql s = 0.5’BN + ’DNq Avec une diminution relative (ql s -ql d )/ql d =– w/γs , soit de -38% en considérant γs égal à 26.5 kN/m3 . -Selon Das (1987), une nappe à une profondeur zw supérieure à D+B, n’a pas d’effet sur ql. A une profondeur comprise entre D et D+B, on suppose que le poids volumique γ2 varie linéairement avec zw, ce qui permet de définir un poids volumique équivalent γm tel que :
La capacité portante se calcule alors comme suit:
ql = 0.5mBN + 1DNq Selon Giroud (1973), si la nappe phréatique est distante à plus que B () de la base de la fondation, elle n’a pas d’effet sur la capacité portante. La fonction () est donnée par le tableau3 H) Superposition des différents cas de chargemen La solution du problème est approchée par superposition des solutions précédentes, comme suit : ql=0.52BN( .f .i…)+1DNq (q .fq.iq…)+C.Nc (c .fc.ic…) I. Poids volumique intervenant dans les calculs 1) Dans un sol sec, on fait intervenir le poids volumique sec γd . au dessus et en dessous la base de la fondation. 2) Dans un sol pulvérulent, si Hw (distance de la nappe de la base de la fondation) Hlim, pas d’effet de nappe, et on considère que le sol est sec. On utilise alors le poids volumique sec γd . 3) Dans un sol fin saturé, si HwHlim, il n’y a pas d’effet de nappe, et on considère que le sol est plutôt humide au dessus de la nappe (remontée de l’eau par effet capillaire). On utilise alors le poids volumique humide γh