Vous êtes sur la page 1sur 68

Vrai ou faux ?

1. En France, 10 millions de personnes sont porteuses du virus de l'herpès.

2. L'herpès génital n'est pas une maladie sexuellement transmissible.

3. L'herpès labial est couramment appelé bouton de fièvre.

4. Pendant la grossesse et lors de l'accouchement, une mère porteuse du virus peut le


transmettre à son bébé.

5. Le virus de l'herpès peut être définitivement supprimé.

Réponses :

1. Vrai

2. Faux

3. Vrai

4. Vrai

5. Faux
Cours d’épidémiologie pour les fellows de
l’urgence
Ce cours d’épidémiologie se veut une introduction à l’épidémiologie et à la biostatistique. Il
s’agit d’un cours destiné aux résidents, fellows et médecins. Il est formé de 10 modules
pouvant se faire en auto-apprentissage. La charge de travail est d’environ 4 à 6 heures par
module.

Chaque cours est construit sur le même canevas : Il y a initialement, un résumé et des articles
scientifiques à lire puis des exercices pratiques. Les articles sont choisis en fonction du
programme de fellowship en urgence pédiatrique. Il s’agit d’articles récents importants ou
intéressants ou des classiques à connaître pour l’urgence pédiatrique.

Plan du cours

1. Mesures de la fréquence des maladies et associations


a. Incidence, prévalence, taux
b. Risque relatifs, Risque attribuable, différence de risque, odds ratios

2. Évaluation des tests diagnostics et règles de décision


a. Sensibilité, spécificité, VPP, VPN, likelihood ratio, courbes ROC
b. Les étapes de l’élaboration d’une règle de décision ou d’un arbre décisionnel
c. Calculer une corrélation inter-observateur
d. Méthode de Bland-Altman

3. Les études descriptives (cross-sectionnal, cas-témoin, cohorte, etc)


a. Sensibilité, spécificité, VPP, VPN, likelihood ratio, courbes ROC
a. Avantages et désavantages des études de cohorte
b. Avantages et désavantages des études cas-témoin
c. Avantages et désavantages des études écologiques et série de cas

4. Biais et facteurs confondants


a. Savoir définir et reconnaître un biais
b. Savoir définir et reconnaître un facteur confondant
c. Savoir définir une modification d’effet
d. Connaître les stratégies visant à minimiser les biais et facteurs confondants

5. Essai clinique randomisé


a. Randomisation, blinding
b. Analyse, taille d’échantillon
c. Donnée manquantes
d. éthique

6. Les sondages
a. Comment effectuer un sondage sur les variations de pratique
b. Comment élaborer un questionnaire

7. Les méta-analyses
a. Savoir effectuer une revue de littérature standardisée
b. Comment faire l'analyse pour les méta-analyses
c. Les biais de publication et l’hétérogénéité

8. Protocole
a. Définir une question de recherche
b. Les étapes essentielles pour une introduction
c. Quoi mettre dans la section méthode
d. Préparer un budget et un échéancier

9. Probabilité partie 1 (Distribution des données)


a. graphique, boxplot, courbe
b. moyenne, médiane, écart-type
c. distribution normale
d. Notion de base pour le calcul de probabilité

10. Probabilité 2 (Inférence)


a. intervalle de confiance
b. p-value
c. tests statistiques
Epidémiologie
 

Fréquence des Herpes Viridae

En France, 10 millions de personnes sont atteintes d’infections


herpétiques (Herpes, 2004). Dans le monde, un milliard d’individus
serait infecté (Herpes 2002). Les femmes s’avèrent plus touchées que
les hommes (ANAES, 2001 ; Herpes, 2004).
Aujourd’hui, au moins 80 % de la population adulte est porteuse de
l’Herpes simplex virus à l’état latent. (2002).

Dans les pays développés, 40 % à 60 % des 20-40 ans sont touchés par
le HSV-1. A peine 20 % le sont à l’âge de 5 ans (ANAES, 2001). Dans
certains pays d’Afrique, on recense jusqu’à 95 % d’individus
contaminés (2003).
  En France et comme dans la plupart des pays européens, les infections
à HSV-2 concernent, quant à elles, près de 17 % de la population
adulte (ANAES, 2001 ; Association herpès, 2001). Là encore, ce
chiffre peut atteindre 90 % dans certains pays d’Afrique. (2003)

Parmi les infections herpétiques les moins fréquentes : l’herpès


oculaire et les méningo-encéphalites (CHU Besançon, 2003).
Néanmoins, chaque année, on dénombre 60 000 personnes atteintes
d'herpès oculaire. Une infection le plus souvent imputée à HSV-1
(Syndicat National des Ophtalmologistes de France, 2002) et qui
représente la première cause de cécité d'origine infectieuse dans les
pays industrialisés. (Association herpès, 2003)
En France, on recense chaque année environ 200 cas de méningites
herpétiques, la plus commune des méningo-encéphalites virales,
(Université Lyon 1, 2001-2002). Dans le monde, on recense 1 cas pour
250 à 500 000 habitants. (Université Lyon 1, 2001-2002 ; Université
Paris 5) HSV-1 est en cause dans 95 % des cas. (Université Paris 5)

L'infection par le virus varicelle-zona (VZV) touche 90 % de la


population qui contracte la varicelle entre 1 et 14 ans. L’incidence du
zona augmente après 50 ans et atteint son maximum après 75 ans. 20 %
de la population est touchée. (2002).
Les infections à cytomégalovirus (CMV) et à virus Epstein-Barr sont
très largement répandues dans le monde et sont d'autant plus fréquentes
que les conditions socio-économiques sont difficiles. (CHU Besançon,
2003)
Les infections à CMV sont la principale cause d’infection virale
congénitale. (CHU Besançon, 2003, Université St Etienne, 2003) Dans
les pays industrialisés, la fréquence croît avec l’âge : elle est d’environ
20 % avant l’âge de 20 ans et atteint 70 % chez les personnes âgées.
(CHU Besançon, 2003).
Dans les pays en voie de développement, en Afrique et en Asie, elles
touchent de 90 à 100 % de la population et cela dès le plus jeune âge
(CHU Besançon, 2003). La transmission mère-enfant (in utero) est très
fréquente.

Le virus Epstein-Barr affecte près de 90 % des individus (CHU


Besançon, 2003). Les enfants dont les conditions de vie sont difficiles
sont atteints à un jeune âge.

Les Herpès virus HHV-6 et 7 sont mondialement répandus. (CHU


Besançon, 2003) La transmission se fait par voie salivaire d'origine
maternelle ou entre enfants. Quatre-vingt-dix pour cent des enfants sont
séropositifs HHV-6 avant la fin de leur 2ème année. Puis, ce taux
diminue au cours de l’enfance et de l’adolescence pour remonter au
cours de la vie adulte jusqu’à 90 %. (CHU Besançon, 2003) Le HHV-7
touche plus de 90 % de la population générale.

La fréquence de l'Herpès virus humain HHV-8 - associé à la maladie


de Kaposi - augmente avec l’âge chez l’adulte. HHV-8 est rare chez les
hétérosexuels et touche surtout les homosexuels masculins souffrant du
virus du SIDA (Institut Pasteur, 2004) : 60 % de la population
homosexuelle infectée par le VIH (virus de l’immunodéficience
humaine) l’est aussi par HHV-8. (2003).

Accueil | Définition | Herpès labial | Herpès génital | Sy
| Home > III. Transmission & épidémiologie >
UCLOUVAIN
4. Quiz & tests
FDP Virologie
Taille de la police : 11 ou 12

Chapitres >

I. Généralités sur les virus

II. Interaction virus-cellule

III. Transm. et épidémiol.

> 1. Transmission des virus

> 2. Comp. du v. dans l'hôte

> 3. Comp. du v. dans la pop.

> 4. Quiz et tests

> 5. Bibliographie

IV. Diagnostic viral


V. Exemples choisis

Outils >

A. Plan du site

B. Glossaire

C. Table des illustrations

D. Recherche

E. Contact

F. Guide pédagogique

G. Aide à la navigation

H. Carte de navigation

 
4. Quiz & tests      
     
Aller vers :

- Tableau d'évaluation des connaissances

- Questions fermées et questions ouvertes à réponse brève et unique

- Jeux
     
 
- Questions ouvertes    
     
1. Donnez une brève définition de « >> Réponse
l’incidence d’une infection ».

C' est le nombre d’individus atteints (c ou


  cases en anglais) au cours d’une période
donnée, rapporté à la population totale (p
ou population).

     
2. Donnez une brève définition de « >> Réponse
prévalence d’une infection ». C’est la mesure du nombre total
d’individus atteints au sein d’une
population à l’instant T, souvent
  exprimée en pourcent.

     
3. Donnez une brève définition de « taux de >> Réponse
morbidité ». C’est le rapport entre le nombre
d’individus atteints d’une maladie
donnée et la population, au cours d’une
  période donnée (généralement un an).

     
4. Donnez une brève définition de « taux de   >> Réponse
mortalité ». C’est le rapport entre le nombre
d’individus décédés suite à une maladie
donnée par rapport à la population totale.
     
5. Donnez une brève définition de « létalité >> Réponse
». C’est le nombre de décès dans une
population d’individus ayant été infectés.

     
6. Citez les trois types majeurs de >> Réponse
transmission de virus connus. Les virus qui infectent une seule espèce,
les virus capables de croiser la barrière
d’espèce, et finalement les virus qui sont
  transmis par l’entremise d’un vecteur.

     
7. Citez les différents modes de >> Réponse
transmission de virus végétaux. La transmission mécanique, la
transmission via arthropodes, la
transmission via nématodes, la
  transmission via protozoaires, la
transmission via la semence, le pollen et
par voie végétative.

     
     
    III. 5. Bibliographie >>
     
- Jeux

- Questions ouvertes             - Questions fermées et questions ouvertes à réponse brève et unique    


La question est : La prévalence est
Votre réponse est : le nombre d’individus atteints (c ou cases en anglais) au cours d’une période
donnée, rapporté à la population totale (p ou population) >>> (La bonne bonne réponse est : Vrai)
La question est : Les transmissions iatrogènes sont des transmissions qui surviennent
Votre réponse est : en milieu médical

La question est : L'incidence est


Votre réponse est : le nombre d’individus atteints (c ou cases en anglais) au cours d’une période
donnée, rapporté à la population totale (p ou population).

La question est : Les virus des végétaux sont transmis par aérosols ?
Votre réponse est : Vrai >>> (La bonne bonne réponse est : segmentation du noyau de la cellule)

Total : 5 /10

Questions fermées et questions ouvertes à réponse brève et unique       La question est : Les virus
des végétaux sont transmis par aérosols ?
Votre réponse est : Vrai >>> (La bonne bonne réponse est : segmentation du noyau de la cellule)

La question est : La létalité est


Votre réponse est : le rapport entre le nombre d’individus décédés suite à une maladie donnée par
rapport à la population totale >>> (La bonne bonne réponse est : la présence de virus dans le sang)

La question est : Le taux de mortalité est


Votre réponse est : le nombre de décès dans une population d’individus ayant été infectés >>> (La
bonne bonne réponse est : un moyen de défense cellulaire permettant d'inhiber la réplication des
virus enveloppés)

La question est : Se laver les mains permet d'éviter les virus à :


Votre réponse est : transmission féco-orale

Total : 2,5 /10

Questions fermées et questions ouvertes à réponse brève et unique       La question est : Le taux de
mortalité est
Votre réponse est : le rapport entre le nombre d’individus décédés suite à une maladie donnée par
rapport à la population totale
La question est : La létalité est
Votre réponse est : le rapport entre le nombre d’individus décédés suite à une maladie donnée par
rapport à la population totale >>> (La bonne bonne réponse est : la présence de virus dans le sang)

La question est : L'incidence est


Votre réponse est : le nombre d’individus atteints (c ou cases en anglais) au cours d’une période
donnée, rapporté à la population totale (p ou population).

La question est : Les virus des végétaux sont transmis par aérosols ?
Votre réponse est : Vrai >>> (La bonne bonne réponse est : segmentation du noyau de la cellule)
Questions fermées et questions ouvertes à réponse brève et unique       La question est : L'incidence
est
Votre réponse est : le nombre d’individus atteints (c ou cases en anglais) au cours d’une période
donnée, rapporté à la population totale (p ou population).

La question est : Une transmission par voie sexuelle implique un contact de muqueuses à muqueuses

Votre réponse est : Vrai

La question est : Les virus des végétaux sont transmis par aérosols ?
Votre réponse est : Vrai >>> (La bonne bonne réponse est : segmentation du noyau de la cellule)

La question est : La prévalence est


Votre réponse est : le nombre d’individus atteints (c ou cases en anglais) au cours d’une période
donnée, rapporté à la population totale (p ou population) >>> (La bonne bonne réponse est : Vrai)

Total : 5 /10

| Home > III. Transmission & épidémiologie >


UCLOUVAIN
4. Quiz & tests
FDP Virologie
Taille de la police : 11 ou 12

Chapitres >

I. Généralités sur les virus

II. Interaction virus-cellule

III. Transm. et épidémiol.

> 1. Transmission des virus


> 2. Comp. du v. dans l'hôte

> 3. Comp. du v. dans la pop.

> 4. Quiz et tests

> 5. Bibliographie

IV. Diagnostic viral

V. Exemples choisis

Outils >

A. Plan du site

B. Glossaire

C. Table des illustrations

D. Recherche

E. Contact
F. Guide pédagogique

G. Aide à la navigation

H. Carte de navigation

 
4. Quiz & tests      
     
Aller vers :

- Tableau d'évaluation des connaissances

- Jeux

- Questions ouvertes
     
     
- Questions fermées et questions ouvertes à réponse brève et unique
     
La question est : Le taux de mortalité est
La question est : La prévalence est
Votre réponse est : le rapport entre le nombre d’individus décédés suite à une maladie
donnée par rapport à la population totale >>> (La bonne bonne réponse est : Vrai)

La question est : Les transmissions parentérales sont


Votre réponse est : des transmissions qui s’opèrent via des injections

La question est : Se laver les mains permet d'éviter les virus à :


Votre réponse est : transmission féco-orale

Total : 5 /10

> Relancer un autre quiz


Questions fermées et questions ouvertes à réponse brève et unique       La question est : La
prévalence est
Votre réponse est : le nombre d’individus atteints (c ou cases en anglais) au cours d’une période
donnée, rapporté à la population totale (p ou population). >>> (La bonne bonne réponse est :
processus de respiration cellulaire)

La question est : La létalité est


Votre réponse est : la mesure du nombre total d’individus atteints au sein d’une population à
l’instant T, souvent exprimée en pourcent >>> (La bonne bonne réponse est : la présence de virus
dans le sang)

La question est : Une maladie iatrogéne est une maladie :


La question est : Un animal contaminé par le virus de la rage peut-il être infectieux pour l’homme
sans nécessairement présenter les symptômes de la maladie ?
Votre réponse est : Oui

Total : 2.5 /10

> Relancer un autre quiz  


La lithiase biliaire QCM
QCM Créé par zieb le 17 Déc. 2012
Validé par MWAPOLENI
Grosse comme une balle de golf !
Santé   
Niveau 53% de réussite sur 12
difficile joueurs

Quizz QCM : une ou plusieurs bonnes réponses par question

Q1. La lithiase biliaire, c'est la formation de calculs à :


   L'intérieur de la vésicule biliaire
   L'intérieur du foie
   L'intérieur du pancréas mais obstruant l'écoulement de la bile produite par le foie
Q2. Les calculs biliaires sont de petits cailloux formés principalement par du cholestérol
cristallisé.
   Vrai
   Faux
Q3. Dans 80% des cas, les calculs sont asymptomatiques et il n'y a pas besoin de les traiter.
   Vrai
   Faux
Q4. Dans la majorité des cas, les calculs biliaires bouchent le canal cystique et le canal
cholédoque.
   Vrai, ces canaux mènent la bile jusqu'au duodénum
   Faux, les calculs biliaires ne peuvent pas atteindre le canal cholédoque
Q5. Lorsqu'un calcul obstrue les conduits qui mènent la bile vers le duodénum, on appelle
cela une colique hépatique.
   Vrai
   Faux
Q6. Une crise de colique hépatique dure en moyenne de 30 minutes à 4 heures
   Vrai
   Faux
Q7. Les douleurs s'estompent lorsque le calcul se déloge spontanément, permettant alors à la
bile de s'écouler de nouveau normalement.
   Vrai
   Faux
Q8. Une personne qui a souffert d'une crise de colique hépatique risque, dans 70 % des cas,
d'en subir d'autres.
   Vrai
   Faux
Q9. Les complications principales des calculs biliaires sont :
   La cholécystite aiguë (inflammation de la vésicule biliaire)
   L'angiocholite (inflammation des canaux biliaires)
   La pancréatite aiguë (inflammation du pancréas)
   La cystite
Q10. Les symptômes d'une colique hépatique incluent :
   Une douleur intense et soutenue ressentie au milieu ou dans la partie supérieure droite
de l'abdomen
   Méléna (selles noires)
   Une douleur qui irradie parfois vers l'épaule et l'omoplate droites
   Des nausées et des vomissements
Q11. Les symptômes donnant suite à une consultation d'urgence sont :
   Fièvre
   Ictère (signe avant-coureur d'une jaunisse)
   Méléna (selles noires)
   Douleur très intense et subite du côté droit de l'abdomen et qui persiste au-delà de 6
heures
   Vomissements persistants
Q12. Les personnes à risque sont :
   Les femmes. Elles sont 2 à 3 fois plus sujettes à la lithiase biliaire que les hommes (en
cause l'œstrogène)
   Les femmes n'ayant pas donné de naissance. Plus les grossesses sont nombreuses, plus
le risque diminue.
   Les personnes atteintes d'une maladie gastro-intestinale, comme la maladie de Crohn et
la colite ulcéreuse
   Le risque de calculs biliaires augmente aussi avec l'âge
Q13. Les facteurs de risques sont :
   L'obésité. Il s'agit d'un des principaux facteurs de risque.
   L'inactivité physique. Une étude épidémiologique a prouvé qu'il s'agit d'un grave facteur
de risque.
   Le diabète. L'hypertriglycéridémie souvent associée au diabète faciliterait la formation
des calculs.
   La perte de poids rapide
Q14. La prévention préconise de :
   Conserver un poids normal
   S'adonner régulièrement à des exercices physiques
   Consommer des bons gras
   Manger des fibres alimentaires
   Limiter l'apport en sucres
Q15. Le diagnostic se fait par l'échographie de l'abdomen.
   Vrai
   Faux
Q16. Le traitement se fait par :
   On calme d'abord la douleur (antispasmodiques, antalgiques non opiacés, AINS)
   L'ursodiol (Urso®) est un médicament (acide biliaire naturel) qui dissout les calculs
composés de cholestérol (de six mois à deux ans de traitement)
   La chirurgie contre les calculs biliaires problématiques, on recommande le plus souvent
l'ablation de la vésicule biliaire (cholécystectomie)
   L'extraction des calculs lorsque ceux–ci bouchent le canal cholédoque
Q17. La vésicule biliaire est un organe indispensable. La cholécystectomie doit être faite
seulement lorsque la vie du patient est en jeu.
   Vrai
   Faux, l'ablation de la vésicule est de loin le traitement le plus efficace et avec des
complications rares
Q18. Les calculs biliaires de cholestérol se forment lorsque :
   La bile contient trop peu de cholestérol
   La bile ne contient pas suffisamment de sels biliaires
   La vésicule biliaire ne se contracte pas régulièrement (la vésicule est alors dite «
paresseuse »)
Q19. Les surveillances post-opératoires de la cholécystectomie peuvent être :
   Surveillance de la conscience, de la vigilance
   Surveillance de la couleur des téguments
   Surveillance du pouls, tension artérielle, diurèse
   Surveillance du drain de redon : contenu, quantité, aspect, absence de bile
   Surveillance du pansement
Q20. Les surveillances post-opératoires de la cholécystectomie peuvent être :
   Surveillance du risque thromboembolique
   Si pas de problème : ablation de la perfusion
   Refaire le pansement tous les 7 jours
   Surveillance d'une apparition de douleurs à l'épaule
Quizz.biz ne certifie pas l'exactitude des réponses, contactez Zieb !

Voir les résultats du quizz

Quiz
Quiz

Voici un petit quiz pour les étudiants infirmier :

1) Que veut dire respiration Cheyne-Stokes?


Dilatation excessive
Période d´apnée
Respiration laborieuse
2) Comment appelle-t-on le mouvement de l´air qui entre dans les poumons et en sort?
Expiration
Respiration diaphragmatique
Ventilation
3) Qu esce qui fait augmenter la vitesse du métabolisme?
Thermogenèse chimique
Convection
Métabolisme basal
4) Comment appelle-t-on une fièvre qui connait des flutuations importantes sur une certaine
période?
Fièvre hectique
Fièvre rémittente
Fièvre intermittente
5) Quel est le signe qui ne fait pas partie des signes cliniques de l´hypothermie?
Ralentissement du pouls et de la respiration
Sensation de froid
Yeux vitreux
6) quel est la ration journaliére du lait qu'on doit donner à un enfant de 4 kg ?
420 ml / jour
300 ml / jour
240 ml / jour
7) une parmi ces pathologies est une contre indication de vessie de glace :
cholécystite
typhoide
occlusion intestinale
8) indication du ponction limbaire ?
Déformation de la colonne vertébrale
Poliomyélite
hypertension intra crànien
Initiation à la virologie
Chapitre III : Transmission et épidémiologie [www.virologie-uclouvain.be]
Objectifs du module
Pour bien comprendre le développement des maladies virales, il est d’abord essentiel de
comprendre (1) les modes de transmission des virus, ensuite (2) le comportement du
virus
dans son hôte et finalement (3) son comportement au niveau des populations humaines,
animales et végétales.
Table des matières
1. Transmission des virus
2. Comportement du virus dans l’hôte
3. Comportement du virus dans la population
4. Quiz et tests
5. Bibliographie
A la fin de ce module « Transmission et épidémiologie », vous serez capable de
 Expliquer brièvement les différents modes de transmission des virus entre hôtes
 Expliquer l’importance du mode de transmission d’un virus dans l’hôte
 Expliquer les différentes notions utilisées en épidémiologie des infections virales
Prérequis
Avoir lu et compris le chapitre I : Généralités sur les virus
Questions et réflexions
Réfléchissez à la façon dont les modes de transmission seront importants pour la prévention
Soyez capable d’évaluer l’importance d’une maladie dans une population : lorsqu’on dit qu’une
maladie
est fréquente ou grave, où se situent les notions de prévalence, incidence, morbidité, mortalité
et létalité ?
Réalisation : www.afd.be
III. Transmission et épidémiologie
III. Transmission et epidemiologie
1. Transmission des virus
Dans ce chapitre, nous allons nous attacher à comprendre
comment les virus sont transmis, et comment ils sont capables
de persister dans notre environnement ou de développer
des épidémies.
Trois types majeurs de transmission sont connus : les virus qui se
maintiennent dans une seule espèce, avec transmission directe,
ceux qui peuvent croiser la barrière d’espèce et ceux qui infectent
par l’entremise d’un vecteur (Tableau III.1.1.).
1. Chez l’homme
Chez l’homme, plusieurs moyens de transmission ont clairement
été identifiés :
a) La transmission d’affections respiratoires, via les goutelettes
de sécrétions respiratoires, ou sous forme d’aérosols formés
lors d’éternuements, qui peuvent projeter des micro-goutelettes
capable de persister dans l’atmosphère et de pénétrer
profondément dans les voies respiratoires. Heureusement, ces virus
ne persistent souvent pas longtemps dans l’environnement…
b) La transmission féco-orale, c’est-à-dire la contamination
buccale par un virus excrété via les selles. soit directement via
les mains, soit indirectement via certains aliments ou l’eau. Les
rotavirus sont un exemple de virus transmis de cette manière.
Il s’agit souvent de virus nus, capables de persister longuement
dans l’environnement. Ces virus peuvent contaminer des objets
usuels, comme un clinche de porte, un verre, une bouteille.
Ces objets contaminés et porteurs de virus sont appelés « fomites
». Dans certains cas les virus sont transportés par l’eau
et causent des infections à grande distance (des centaines de
kilomètres). Les vomissures peuvent s’associer à la contamination
fécale. Quand une personne avec une gastro-entérite vomit
(par exemple en cas d’infection par Norovirus), ses vomissures
s’accompagnent d’aérosols qui peuvent largement contaminer les
objets environnants et donner lieu à des infections.
1
1. Transmission des virus
III.1.1. Types de transmission virale
III.1.2. Transmission via aérosols
Rougeole, hépatite A
Rage, grippe (certains cas)
Dengue, èvre jaune,
chikungunya
Type de transmission Maladie
Humain à humain
Animal à humain
Arthropode à humain
III.1.3. Transmission féco-orale
III. Transmission et épidémiologie > 1. Transmission des virus
III. Transmission et epidemiologie
1. Transmission des virus
c) Les transmissions parentérales concernent les transmissions
de virus par des voies autres que la voie entérale. En fait,
il s’agit essentiellement de transmissions via des injections (aiguilles
ou scalpels contaminés) et par extension, via du sang
contaminé). Les drogués par voie intraveineuse qui partagent des
seringues, sont souvent infectés par des virus présents dans le
sang tels que le VIH, le virus de l’hépatite B ou de l’hépatite C.
d) La transmission sexuelle, qui implique un contact prolongé
de muqueuse à muqueuse, avec la capacité de transmission de
virus souvent considérés comme fragiles.
e) La transmission mère-enfant peut survenir avant la naissance
(prénatale) au cours de la grossesse et on parle dans ce
cas d’une infection congénitale ; elle peut survenir autour de la
naissance (périnatale) et être due à la présence de sang, urine et
selles de la mère lors du passage de l’enfant ; finalement elle peut
survenir plus tard (postnatale) et être dans ce cas généralement
liée à l’allaitement maternel.
f) La transmission par arthropodes (arthropod-borne virus –
arbovirus) : moustiques, mouches piqueuses, tiques. Les virus
transmis par des arthropodes ne le sont généralement pas de
façon passive, comme par des « seringues volantes », mais après
un cycle de réplication (et donc d’amplification) dans le vecteur
concerné.
2
III.1.4. Transmission parentérale
III.1.5. Transmission sexuelle
III.1.6. Transmission mère-enfant
III.1.7. Transmission par arthropode
III. Transmission et épidémiologie > 1. Transmission des virus
III. Transmission et epidemiologie
1. Transmission des virus
g) On parle de zoonoses dans le cas de virus qui touchent principalement
les animaux, mais qui, dans certains cas, peuvent affecter
l’homme. Ces viroses constituent principalement une menace
pour les hommes qui sont fréquemment en contact avec
les animaux, comme des agriculteurs, les aviculteurs, les vétérinaires…
h) On qualifie de maladies iatrogènes les maladies transmises
par les médecins et le personnel du corps médical. Si l’on ne peut
pas à proprement parler d’un mode de transmission spécifique, il
convient néanmoins d’attirer l’attention sur les risques spécifiques
liés à l’exercice de l’art de guérir. Le terme « infection nosocomiale
» implique qu’elle est transmise à l’hôpital, pas nécessairement
dans le cadre d’actes médicaux.
Chez les plantes
Contrairement aux virus qui touchent les animaux et l’homme, les
virus phytopathogènes doivent traverser un obstacle supplémentaire
: la paroi végétale. C’est sans doute la raison pour laquelle la
plupart des virus phytopathogènes sont des virus nus ; Pour ces
virus, on distingue aussi plusieurs modes de transmission :
a) La transmission mécanique, qui se déroule via de micro-blessures
en surface des plantes. Ainsi, on sait que certains virus peuvent
être transmis de manière très efficace par simple contact de
doigts infectés avec les plantes (c’est le cas de virus de la tomate
comme le virus de la mosaïque du Pepino ou de la mosaïque de
la tomate, par exemple), voire à l’aide de matériel agricole contaminé
(sécateurs, engins agricoles, …).On a ainsi pu montrer qu’un
tracteur était capable de transmettre le virus X de la pomme de
terre sur plus de 14 mètres…
III.1.8. Transmission par les animaux
(zoonose)
III.1.9. Transmission iatrogène
III.1.10. Virus de la mosaïque de la tomate
3
III.1.11. Transmission mécanique
III. Transmission et épidémiologie > 1. Transmission des virus
III. Transmission et epidemiologie
1. Transmission des virus
4
III.1.13. La transmission via arthropodes
b) La transmission par arthropodes, essentiellement par insecte
et dans une moindre mesure par acarien, est un moyen très efficace
de dispersion des virus dans l’environnement. Les insectes,
et parmi eux notamment les pucerons (aphides), sont des vecteurs
très efficace de certains virus. On distingue essentiellement
deux types de transmission par arthropodes :
a. D’une part, la transmission sur le mode non persistant,
qui comporte une phase acquisition rapide du virus, suivie d’une
phase de transmission tout aussi fulgurante. Ce mode de transmission
est bien connu maintenant : le virus, comme le virus Y
de la pomme de terre, interagit via une protéine-pont, avec des
récepteurs au niveau du stylet de l’insecte, et s’en détache, vraisemblablement
sous l’effet de la salive secrétée afin de faciliter la
pénétration du stylet dans la plante. Ce mode de transmission est
très efficace, car il utilise le comportement du puceron qui réalise
plusieurs piqûres d’essais avant de s’installer sur une plante, favorisant
ainsi la dissémination du virus d’une plante à l’autre. Il est
malheureusement difficile de contrôler le virus transmis de cette
manière vu la mobilité de l’insecte, et ici les stratégies de contrôle
à l’aide d’insecticides sont de peu d’utilité.
b. D’autre part, la transmission sur le mode persistant, passe
elle par une circulation du virus dans le corps de l’insecte. Le virus
est ingéré lors de l’alimentation et suit le parcours de la sève
jusqu’au tractus intestinal, où il va franchir la barrière épithéliale
de l’intestin pour rejoindre, via l’hémolymphe, la glande salivaire
et la glande salivaire annexe, d’où il sera injecté lors d’une piqûre
d’alimentation de l’insecte. Ce mode de transmission implique une
interaction moléculaire très précise entre le virus et son vecteur
insecte, de manière à permettre au virus de franchir plusieurs
barrières épithéliales, via des mécanismes d’endocytose. On a
aussi montré que la présence d’endosymbiontes était nécessaire
pour permettre le processus, probablement via un mécanisme de
« protection » du virus. Parfois, le virus est même capable de se
répliquer au sein de l’insecte (on parle alors de transmission sur
le mode « propagatif »), ce qui pourrait amener à penser que les
virus en question sont peut-être plus des virus d’insectes capables
d’infecter les plantes que l’inverse !
III.1.15. Transmission via arthropodes
(Jean-Louis Rolot)
III.1.16. Transmission via arthropodes
(Claude Bragard)
III.1.12. Mouches blanches vectrices du
virus de la mosaïque du manioc
III.1.13. Virus Y de la pomme de terre
III.1.14. Champs affecté par le virus de la
jaunisse de l’orge, transmis par puceron
(mode persistant). Ce virus reste localisé
dans le phloème des plantes
III. Transmission et épidémiologie > 1. Transmission des virus
III. Transmission et epidemiologie
1. Transmission des virus
c) Les virus peuvent aussi être transmis par nématodes. De nouveau,
il s’agit d’une association qui requiert une grande spécificité
d’interaction avec le vecteur, et seules quelques espèces de nématodes
sont capables d’opérer ces transmissions caractérisées
par des distributions en tâches au sein des parcelles infectées,
souvent associées avec une plus forte humidité favorable aux nématodes.
d) Plusieurs viroses très dommageables sur le plan économique
sont transmises via des protozoaires du sol. Ici aussi, le mécanisme
d’interaction est probablement très précis même si il reste
encore parfois mystérieux. On distingue les transmissions « externes
» associées aux flagelles de différentes espèces d’Olpidium
de transmission de transmissions « internes » provoquées par
des microorganismes comme Polymyxa ou Spongospora. Ces protistes
sont capables de transmettre plusieurs virus très important
sur le riz, le blé, la betterave ou la pomme de terre. Un des principaux
problème associé à ces virus est leur persistance dans les
sols infestés en association avec le vecteur, capable de survivre
plusieurs dizaine d’année grâce à des spores de survies très résistantes
appelées sporospores.
5
III.1.18. Transmission via nématodes
III.1.19. Symptômes provoqués par le virus
des nervures jaunes et nécrotiques de
la betterave, transmis par Polymyxa betae
Nématode protozoaïre
III. Transmission et épidémiologie > 1. Transmission des virus
III. Transmission et epidemiologie
1. Transmission des virus
e) Les virus de plantes sont aussi transmis de manière très efficace
par voie végétative, ce qui implique la mise en place de programmes
de détection sur plantes multipliées de cette manière, en
pomme de terre par exemple. Certains virus sont aussi transmis de
manière efficace par la semence et même par le pollen dans certains
cas. Les virus qui affectent les arbres sont souvent transmis
par cette voie, qui assure une dispersion efficace du virus sur de
longues distances.
6
III.1.20. Transmission via protozoaires
Pour accéder au détail des étapes:
[http://www.virologie-uclouvain.be]
III.1.21. Symptôme de balle de tennis
sur semences de pois infectées par le Pea
seedborne mosaic virus
ARN-1
ARN-2
Méthyl-transférase Hélicase Polymérase MP
CP RT CRP
Polymérase

3. TRADUCTION PRÉCOCE
ARN-1
+
-
-
-
-
-
-
+
5'
5'
5'
5'
3'
3'
3'
3'
ARN-1
ARN-2
1
polymérase
polymérase

-
-
+
+
+
+
+
+
+
+
5' 5'
5'
3'
3'
5'
3'
3'
-
-
+
5' 5'
5'
3'
3'
5'
3'
3'
+
ARN-2
ARN-1 ARN-2
2
polymérase
polymérase
polymérase polymérase

5. TRADUCTION TARDIVE 4. RÉPLICATION


+
+
+
+
+
CP
CP
RT
MP
CRP
CRP
MP
CP RT CRP
Méthyl-transférase Hélicase Polymérase
CP RT
ARN-2
ARN-1
ARN-1
ARN-1
ARN-2
ARN-2
Encapsidation
Mouvement
5'
5'
3'
3'
ARN-2
5'
5'
3'
3'
?
?
Inactivation
post-transcriptionnelle
du gène
Plasmode
Cytoplasme cellulaire
Acquisition ?
Transmission par Polymyxa graminis ?
ARN-1 ARN-2

1. INFECTION
Transmission du virus ?
ARN-1
ARN-2 CP RT CRP
Methyl-transferase Helicase Polymerase MP

2. DÉCAPSIDATION DU VIRUS
ARN-1 ARN-2
Protéine riche en
cystéine
Protéine de
mouvement
Protéine de
translecture
Protéine
de capside

III. Transmission et épidémiologie > 1. Transmission des virus


III. Transmission et epidemiologie
1. Transmission des virus
III.1.16. Différents modes de transmission
de virus de plantes
Par le pollen Par la semence Par contact
7
Transmission et épidémiologie
III. Transmission et epidemiologie
2. Comportement du virus dans l’hôte
Il ne suffit pas de connaître les modes de transmission des
virus pour comprendre comment ils sont capables de développer
des épidémies ! Il faut aussi bien comprendre le
cycle viral au sein de l’hôte.
Prenons l’exemple du virus de la rage. Une série d’animaux
(chien, chat, renard, raton-laveur, mouffette, chacal, ou encore
chauve-souris) sont capables de jouer le rôle de réservoir du virus.
La transmission s’effectue essentiellement par morsure. Une
fois contaminé, par exemple suite à une morsure à la patte (acquisition
de l’infection), le virus va se propager au sein de l’hôte,
d’une manière d’abord centripète puis centrifuge. La durée d’incubation
(latence) moyenne de la maladie est d’environ trois
semaines avant le déclenchement de la maladie. A ce moment,
on aperçoit les signes cliniques de la maladie et l’animal meurt en
environ 4 jours. Toutefois, à partir de la morsure initiale, le temps
de génération du virus (c’est-à-dire le temps nécessaire au virus
pour pouvoir être retransmis par son hôte via la salive) est de
seulement 8 jours. Cela signifie qu’au cours d’une période d’environ
25 jours, le virus peut être transmis par l’animal infecté, et
qu’au cours de cette période, les signes visibles de la maladie ne
sont pas toujours présents.
8
2. Comportement du virus dans l’hôte
III.2.1. Comportement du virus de la rage
dans l’hôte
Morsure
Incubation
Temps nécessaire au virus pour
pouvoir être transmis par morsure
(minimum 11 jours)
Mort
+/- 3 semaines 4 jours
Présence du virus dans la salive
Symptômes cliniques
Transmission et épidémiologie
III. Transmission et epidemiologie
3. Comportement du virus dans la population
L’épidémiologie est l’étude des facteurs qui influencent
l’apparition, la distribution, la prévention et le contrôle de
maladies, au sein d’une population (Dictionary of Science
and Technology). Cette discipline joue un rôle majeur dans
le cadre de la santé publique. Elle permet entre autres de
bien évaluer l’impact de politique de vaccination, de développer
et d’éprouver des méthodes de contrôle ou encore
elle contribue à l’identification des agents étiologiques
inconnus…
Par exemple, dans le cas d’une maladie qui ne survient qu’occasionnellement,
et de manière très irrégulière, on parle de maladie
sporadique. Quand une maladie se maintient à un niveau
régulier, mais avec une incidence faible au sein de la population
envisagée, on parle alors de maladie endémique. Par contre,
une épidémie est le développement soudain d’une maladie au
sein d’une population. L’épidémie est souvent cyclique, avec un
cycle annuel ou saisonnier.
Les figures III.3.1 et III.3.2 illustrent des cycles viraux.
9
3. Comportement du virus dans la population
III.3.1. Le virus de la fièvre jaune, endémique
dans certaines régions forestières,
peut être transmis à l’homme de manière
sporadique et engendrer des épidémies en
milieu urbain.
Contamination sporadique de l'homme Cycle épidémique éventuel
Aedes zoophiles
Aedes aegypti
Aedes anthropo-zoophiles
Jungle ou brousse Cultures (plantes à feuilles engainantes) Milieu urbain
Cycle selvatique
endémique
Transmission et épidémiologie > 2. Comportement du virus dans la population
III. Transmission et epidemiologie
3. Comportement du virus dans la population
Transmission par le sol
Polymyxa graminis
Augmentation du potentiel infectieux
Sol sableux ; t° 25 - 30°C ;
irrigation, humidité importante
Arachis
hypogaea
Saccharum
officinale
Sorghum
bicolor
Triticum
aestivum
Pennisetum
glaucum
Jachère
Cultures infectées par Polymyxa graminis et le PCV,
utilisés en rotation et/ou association
Transmission Transmission végétative
par la semence
Transmission par le sol
Cynodon
dactylon
Si cette épidémie touche une très large population sur un territoire
très important (à l’échelle mondiale généralement), on la
qualifie de pandémie (Figure III.3.3). La maladie du SIDA en est
un bon exemple. En ce qui concerne la grippe on parlera d’épidémie
tant qu’il s’agit des vagues de transmission saisonnières ou
ponctuelles habituelles. Lorsque le virus se modifie complètement
et qu’un nouveau virus de la grippe apparaît, on parle de pandémie,
parce qu’une vaste part de la population mondiale est touchée
par ce virus contre lequel il n’existe pas encore de réaction
immunitaire appropriée.
10
III.3.2. Cycle du virus du rabougrissement
de l’arachide
Ce virus peut être transmis par voie végétative
(canne à sucre) ou par la semence
(arachide, céréales) ou au niveau du sol
par un petit protozoaire (Polymyxa). Les
jachères sont propices au développement
de Polymyxa et du virus.
Transmission et épidémiologie > 2. Comportement du virus dans la population
III. Transmission et epidemiologie
3. Comportement du virus dans la population
L’épidémiologie s’intéresse à la dispersion spatio-temporelle des
maladies, qu’elle étudie à l’aide d’outils statistiques pour déterminer
des fréquences. Les fréquences sont généralement exprimées
sous forme de fraction, avec au numérateur, le nombre d’individus
qui expriment un caractère ou évènement donné (le fait d’être
malade, par exemple) et au dénominateur, le nombre d’individus
pour lesquels l’événement aurait pu se produire, c’est-à-dire en
virologie, essentiellement une population.
En statistique des populations, les taux sont souvent exprimés par
millier d’individus, même si dans certains cas, il s’avère plus utile
de les exprimer par 10.000 ou 100.000 individus pour des maladies
peu communes, et à l’inverse, par centaine d’individus pour
les maladies les plus fréquentes.
En épidémiologie, on va ainsi définir l’incidence (I), qui est le
nombre d’individus atteints (c ou cases en anglais) au cours d’une
période donnée, rapporté à la population totale (p ou population).
La prévalence (P) est la mesure du nombre total d’individus atteints
au sein d’une population à l’instant T, souvent exprimée en
pourcent.
Le taux de morbidité est le rapport entre le nombre d’individus
atteints d’une maladie donnée et la population, au cours d’une période
donnée (généralement un an). Le taux de mortalité est le
rapport entre le nombre d’individus décédés suite à une maladie
donnée par rapport à la population totale. La létalité est le nombre
de décès dans une population d’individus ayant été infectés.
11
* Parfois provoqués par d’autres agents
pathogènes
III.3.4. Mortalité mondiale liée aux maladies
virales en 2002
Maladie virale
Infections respiratoires
aigües
SIDA
Diarrhée
Rougeole
Hépatites
Rage
Dengue
Mortalité
3.963.000*
2.777.000
1.798.000*
611.000
157.000
55.000
13.000
endémie
pandémie
épidémie
III.3.3. Endémie, épidémie, pandémie
Transmission et épidémiologie > 2. Comportement du virus dans la population
III. Transmission et epidemiologie
3. Comportement du virus dans la population
Les données relatives à l’incidence des virus d’intérêt sont collectées
et rassemblées pour être analysées et valorisées dans le
cadre des politiques de santé publique. Ces données sont souvent
accessibles directement via le web.
Ainsi, l’organisation mondiale de la santé (World Health Organization
– WHO) dispose d’un système d’alerte.
Voici quelques exemples d’alertes répertoriées ce 6 octobre 2008 :
http://www.who.int/csr/don/2008_07_10/en/index.html (cas de
fièvre de Marburg importée aux Pays-Bas d’Ouganda)
http://www.who.int/features/2007/ebola_cod/en/index.html
http://www.who.int/csr/disease/yellowfev/en/index.html
Certains virus sont d’ailleurs suivis de manière systématique.
C’est le cas pour le virus de la grippe, dont on peut suivre les
variations saisonnières européennes en direct, via European Influenza
Surveillance Scheme, ou plus directement pour la Belgique,
via l’Institut de Santé publique.
Vous pouvez examiner dans la figure suivante trois graphiques qui
illustrent, pour les saisons 2001-2002, 2002-2003 et 2003-2004,
d’une part le nombre de consultations pour des « Influenza-like illnesses
» (ILI, affections de type grippal) et d’autre part le nombre
de spécimens analysés et positifs pour l’influenza de type A et/ou
B. Notez la variation dans le temps pour l’apparition du pic épidé-
12
On peut représenter l’incidence de la manière suivante :
Plusieurs paramètres vont influencer l’incidence. Tout d’abord, la
proportion de la population qui est sensible à l’infection virale, qui
va influencer la dispersion du virus. Cette proportion peut être influencée
par le passé de la population et notamment ses expositions
antérieures. La proportion d’individus infectés va varier grandement
suivant la dynamique de transmission du virus, qui est influencée par
des facteurs comme la densité d’individus susceptibles, la saison de
l’année et la pression infectieuse du virus donnée par le « basic reproduction
number » (R0). Enfin, le nombre de cas détectés rapportés
au nombre d’infections est aussi intéressant – il apparaît maintenant
d’une manière très claire que bon nombre d’infections virales sont
inapparentes. La rougeole montre un taux cas/infection très élevé
(95%) mais par contre un taux de mortalité faible dans les pays industrialisés
(inférieur à 1%). Au contraire, la polyomyélite a un taux
cas/infection faible (environ 1%), mais une létalité élevée (50%).
pp
s
i
p = population
s = sensibles
i = infections
c = cas détectés
c/p s/p i/s c/i
s
i
cc
III.3.5. Facteurs déterminants l’incidence
(I= c/p). c : cas détectés, p : population, s :
sensibles, i : infections (d’après Fields et al.)
Transmission et épidémiologie > 2. Comportement du virus dans la population
III. Transmission et epidemiologie
3. Comportement du virus dans la population
III.3.6. Evolution des diagnostics VIH des
patients belges par mode probable de
transmission (1997-2009)
Source : l’ISP en novembre 2010.
[ Pour en savoir plus : voir le site d’actualité sur la grippe
http://www.influenza.be]
13
mique, les différences de type viraux et la différence en nombre
d’affections répertoriées, d’année en année.
Le virus de la grippe a attiré une attention considérable au cours
des dernières années, à cause du risque d’émergence d’une
pandémie dévastatrice.
III. Transmission et épidémiologie
III. Transmission et épidémiologie
4. Quiz et tests 5. Bibliographie
Plusieurs possibilités s’offrent à vous :
- Tableau d’évaluation des connaissances
- Questions fermées et questions ouvertes à réponse brève et
unique
- Jeux
- Questions ouvertes
Référence générale
Fields Virology, Fifth edition (2 volumes), David M. Knipe,
Peter M. Howley, Wolters Kluwer - Lippincott Williams & Wilkins,
2007.
Références “ Transmission & épidémiologie “
Microbiology, Fifth edition. Lansing M Prescott, Hrley John
P., Klein Donald A., 2002.
Biology of micro-organisms. 11th edition. Michael Madigan
and Martinko, John. 2006.
Plant Virology, 4th edition. Roger Hull, 2002.
The study of Plant Disease Epidemics. Laurence V. Madden,
Hughes Gareth, van den Bosch Frank. APS , 2007.
14
4. Quiz et tests
5. Bibliographie
s Pour accéder aux quiz et tests : [http://www.virologie-uclouvain.be] __
Légionellose : Epidémiologie, transmission
Institut Pasteur

Share on joliprintPDF Partager

La légionellose a touché plus de 1000 personnes en France en 2003 et provoqué près de


130 décès. Retour détaillé sur une maladie longtemps restée inconnue.

La légionellose doit son nom à une épidémie survenue en 1976 chez 200 participants du 58è
congrès de la Légion Américaine à Philadelphie, dont 30 sont décédés: la bactérie Legionella
pneumophila, qui affectionne particulièrement les eaux tièdes (de 30 à 60°), s'était propagée
par le système de climatisation de leur hôtel. L'émergence récente de cette maladie s'explique
par son affinité pour les systèmes modernes d'alimentation en eau comme les tours de
refroidissement, les climatiseurs, les bains à jet, les bains à remous (jacuzzi), les canalisations
d'eau chaudes , etc....

Epidémiologie :

Depuis 1976, de nombreuses épidémies de légionellose ont été décrites en Amérique du Nord
et en Europe : on estime d'ailleurs que 8000 à 18000 personnes meurent de légionellose
chaque année aux Etats-Unis. En France, un peu plus de 1000 cas par an sont recensés depuis
deux ans. L'amélioration de la surveillance permet désormais de détecter plus efficacement les
foyers d'apparition de cas groupés et depuis 1998, huit épidémies ayant pour origine des tours
aéro-réfrigérantes (Tar) ont été identifiées. L'épidémie intervenue dans le courant de l'hiver
2003 dans le Pas-de-Calais est la plus importante observée jusqu'alors tant en nombre de cas
(près de 90 cas constatés et 17 morts) que pour l'étendue du territoire concerné : des personnes
ont été contaminées à une dizaine de kilomètres du foyer identifié de propagation, une "Tar"
située dans la ville de Harnes. Cette épidémie a mis particulièrement en lumière les difficultés
de maîtrise des foyers de prolifération de Legionella pneumophila puisque, pour la première
fois, deux arrêts de la source industrielle pour décontamination totale ont été nécessaires à un
mois d'intervalle pour parvenir à stopper l'épidémie.
legionella pneumophilia © Dennis Kunkel Microscopy Inc

La bactérie :

Le genre Legionella comprend une cinquantaine d'espèces, elles mêmes recouvrant plusieurs
dizaines de sérogroupes. Cependant, plus de 90 % des cas cliniques sont dus à la seule
Legionella pneumophila et plus de 84 % des cas sont même occasionnés par des isolats du
sérogroupe 1.
Les Legionella font partie de la flore aquatique et sont trouvées dans de nombreuses sources
d'eaux douces chaudes. La présence de dépôts organiques et d'autres micro-organismes, ainsi
que de fer, zinc et aluminium dans les installations favorisent leur croissance. Elles sont
résistantes à la chaleur et peuvent de ce fait être retrouvées au fond de cuves d'eau chaude. Ce
sont des bactéries intracellulaires mais qui peuvent survivre à l'extérieur des cellules. En
milieu hydrique, elles se multiplient au sein des amibes présentes, puis, lorsque ces dernières
meurent, elles se répandent dans l'eau et elles sont alors ingérées par un nouvel hôte (une
cellule) qui va permettre de nouveaux cycles de multiplication

Transmission :

Si certains doutes subsistent sur les différentes voies de dissémination des Legionella depuis
leurs sources hydriques vers l'homme, l'hypothèse qui prévaut est celle d'une propagation par
le biais d'aérosols émis par les Tar. Les huit épidémies décrites ayant pour origine des Tar ne
représentent pour autant que la moitié du total des cas identifiés mais une étude récente
suggère toutefois que les vaporisations issues des Tar industrielles pourraient également être à
la source des cas sporadiques. En milieu hospitalier, la contamination semble provenir
majoritairement de l'alimentation en eau, plus que des systèmes d'aérations, et le renforcement
des contrôles de la contamination et de la prolifération a permis une diminution notable du
nombre de cas qui y sont observés. Chez l'homme, après inhalation des aérosols, les bactéries
présentes sont absorbées au niveau des alvéoles pulmonaires puis elles envahissent les
macrophages, cellules du système immunitaire, qu'elles finissent par détruire. Il n'existe à ce
jour pas de cas de contamination inter-humaine de légionellose reporté.
Symptômes et traitement :

Après une incubation de 2 à 10 jours après contamination, la légionellose se manifeste par des
infections pulmonaires aiguës de type pneumopathies. Les premiers symptômes ressemblent à
une grippe (fièvre, toux sèche) suivis par une augmentation de la fièvre qui peut atteindre 39.5
°C. Le malade ressent alors des sensations de malaise, ainsi que des douleurs abdominales
(nausées, vomissements, diarrhées), accompagnées de troubles psychiques (confusion,
désorientation, hallucinations pouvant aller jusqu'au delirium et au coma). La maladie peut
évoluer avec deux types de complications: une insuffisance respiratoire irréversible et une
insuffisance rénale aiguë, qui sont alors souvent fatales. Les Legionella prolifèrent toutefois
essentiellement chez les individus les plus fragiles tels que les personnes immunodéprimées
ou les personnes fragilisées (opérés, personnes âgées, nourrissons). La bactérie, naturellement
résistante aux pénicillines habituellement utilisées dans le traitement des pneumopathies, peut
être efficacement combattue par d'autres antibiotiques, s'ils sont prescrits à temps, comme
l'erythromycine, la rifampicine et la ciprofloxacine.
PRESENTATION DU
MODULE
SOINS INFIRMIERS ET
PATHOLOGIES
DE L’APPAREIL
RESPIRATOIRE
INTRODUCTION AU
MODULE
SOINS INFIRMIERS ET
PATHOLOGIES
DE L’APPAREIL
RESPIRATOIRE
PLAN
INTRODUCTION A LA SANTE
PUBLIQUE
- définitions
- facteurs de risque
- conséquences de la pollution
- prévention: primaire,
secondaire et tertiaire
INTRODUCTION
A LA SANTE PUBLIQUE
Définitions:
Épidémiologieétude des
facteurs
intervenant dans l’apparition et
l’évolution
d’une maladie
Incidence nbre de cas
de maladies
survenues dans une période
donnée dans
une population. S’exprime /
nbre
d’individus – exemple: taux
d’incidence de la
tuberculose depuis quelques
années en France,
10 cas pour 100 000 habitants –

Morbidité somme des


maladies qui
frappe un individu ou un
groupe à un
moment donné. Correspond à
l’analyse
de la différence entre l’état de
santé de la
population et un état de santé
idéal
Maladies respiratoires = 4ème
cause de
mortalité en France après
cancers,
maladies cardio-vasculaires, et
accidents
de la route
Par ordre d’importance:
- cancer du poumon
- tuberculose
- asthme
- allergies respiratoir
Facteurs de risque:
- le tabagisme: 1er polluant, 1
décès / 9,
contribue au cancer du
poumons mais
aussi cancers ORL, voies
digestives, rein,
vessie, affections respiratoires
(bronchite
chronique, emphysème…) et
maladies
cardio-vasculaires
Évaluation tabagique: 1 paquet
année = (nbre de
cigarettes / jour x le nombre
d’années) / 20
pollution domestique:
au domicile, pollution
domestique
(chimique) et pollution
biologique
(allergénique)
Pollution chimique:
produits ménagers,
produits de combustion
(monoxyde de
carbone, dioxyde d’azote,
tabagisme
passif)
pollution allergénique:
+ importante si habitation bien
isolée,
bien chauffée, avec animaux
domestiques, des tapis et … un
manque
d’aération
acariens: leurs allergènes
présents dans
leurs corps morts leurs
déjections, leurs
secrétions. Nichent dans les
moquettes,
les tapis, les tissus et la literie.
animaux domestiques: chat
(puissant
sensibilisateur), chien et les
rongeurs
les blattes
les moisissures

pollution atmosphérique:
polluants acido-particulaires:
fumées
noires, poussières, dioxyde de
souffre
d’origine industriel –
prédominance en
hiver
polluants photochimiques:
oxyde
d’azote, ozone – prédominance
en été
Conséquences:
Effet de la pollution sur:
Morbidité = ferait
augmenter les
affections respiratoires, ORL,
asthmatiques et cardiaques
Pics de pollution = +
d’hospitalisations en
pneumologie
Mortalité = pollution
automobile +/-
1000 décès / an mais le tabac
=+/-160
000 décès / an (2005
LA PREVENTION
Primaire: elle a pour but de
diminuer
l’incidence des maladies.
Intervient avant
toute maladie pour tenter de
diminuer les
facteurs de risque et augmenter
les facteurs
protecteurs et s’adresse à toute
la
population
du tabagisme: cf. cours
prévention de la
tuberculose:
vaccination BCG + test
tuberculinique
prévention de l’asthme:
éviter les allergènes habitat
aéré et ventilé,
bonne hygiène de vie (sport adapté

prévention de la pollution:
lois sur l’air, information à la
population / pics
d’ozone, limitation vitesse en
agglomérations
prévention des maladies
respiratoires:
- incitation à la vaccination anti-
grippale et
autres pneumocoques pour les
personnes
fragiles ou âgées de + de 60 ans
(vaccin gratuit)
- protéger l’enfant contre les
facteurs
environnementaux : froid, pollution,
humidité
- éviter les contaminations virales
aériennes
(éternuements, toux) ou
manuportées
(mouchoir sale, écoulement nasal)
Secondaire: elle a pour objectif
le
dépistage précoce afin de
prendre en charge
rapidement la personne.
Cherche à diminuer
la prévalence, intervient sur la
maladie pour
tenter d’en réduire la gravité et
est centrée
sur le patient

radiographie thoracique:
diagnostic
ou suivi des principales
affections
respiratoires
les tests tuberculiniques
l’information / éducation au
patient:
asthme, mucoviscidose,
bronchite
chronique
la rapidité de l’intervention:
prise en
charge rapide de la phase aigüe
limite la
mortalité (asthme)
Tertiaire: centrée sur le patient,
cherche à
limiter les répercussions de la
maladie et
éviter les rechutes
- hygiène de vie
- séances de kinésithérapie
- oxygénation à domicile
- surveillance médicale régulière
- traitement de fond et traitement
précoce des
surinfections et crises aigües
EPIDEMIOLOGIE
L’épidémiologie des principales
maladies
de l’appareil respiratoire sera
décrite lors de
chaque cours magistral:
- le cancer du poumon
- l’asthme
- la tuberculose
- la broncho-pneumopathie
chronique obstructive
- la bronchite chronique
D’autres pathologies telles que:
- la bronchiolite,
- la coqueluche,
- la mucoviscidose
seront abordées dans le module
de pédiatrie
MERCI DE VOTRE
ATTENTION
Liste des Quiz
ANNÉE 2005
Quiz du 20 oct 2005: Champignons toxiques
Quiz du 27 oct 2005: Trauma cheville
Quiz du 3 nov 2005: Laryngite
Quiz du 10 nov 2005: Rash fébrile
Quiz du 17 nov 2005: Ostéochondroses
Quiz du 24 nov 2005: Cardiomégalie
Quiz du 1er déc 2005: ALTE
Quiz du 8 déc 2005: Morsures
Quiz du 15 déc 2005: Pharyngite

ANNÉE 2006
Quiz no. 1 (5 janvier 2006) Maxime - Bras droit
Quiz no. 2 (12 janvier 2006) SCID
Quiz no. 3 (19 janvier 2006) Fille 4 ans - Rash
Quiz no. 4 (26 janvier 2006) Urines vertes
Quiz no. 5 (2 février 2006) Enfant 2 ans - Toxicol.
Quiz no. 6 (9 février 2006) Fille 15 ans - Coeur
Quiz no. 7 (16 février 2006) Enfant 3 ans - Toxicol.
Quiz no. 8 (23 février 2006) Sinusite
Quiz no. 9 (2 mars 2006) Torsion testicule
Quiz no. 10 (9 mars 2006) Oreille
Quiz no. 11 (16 mars 2006) Lavage gastrique
Quiz no. 12 (23 mars 2006) Hypothermie
Quiz no. 13 (30 mars 2006) Douleur épaule
Quiz no. 14 Fracture - Membre inf. droit
Quiz no. 15 Sédation procédurale
Quiz no. 16 Médicaments re sédation procéd.
Quiz no. 17 Trauma dentaire
Quiz no. 18 Ecchymoses & Pétéchies
Quiz no. 19 Syncope garçon 14 ans
Quiz no. 20 Fièvre et rash- patient 8 ans
Quiz no. 21 Rotavirus
Quiz no. 22 Gastro et Probiotiques
Quiz no. 23 Pleurs - Garrot de cheveux
Quiz no. 24 PTI
Quiz no. 25 SHU
Quiz no. 26 Plantes toxiques de Noël

ANNÉE 2007-2008
Quiz no. 27 Bosse sur une cuisse
Quiz no. 28 Epipen - injection accidentelle
Quiz no. 29 Guillain-Barré
Quiz no. 30 Urgences Métaboliques

Représentation graphique des données


Dr Arezki Tibiche, Maître-assistant en Epidémiologie,
Service d’Epidémiologie et de Médecine Préventive, CHU de Tizi Ouzou.
Faculté de Médecine, Université Mouloud Plan
Mammeri de Tizi Ouzou Objectifs • Introduction
• Connaître l’intérêt de la représentation • Intérêt de la représentation graphique
graphique des données • Les différents types de graphiques
• Connaître les différents types de graphes • La légende d’une représentation graphique
• Savoir choisir le graphe en fonction du type • Choix des graphes selon le type de variable
de données • Evaluation
• Connaître la légende d’une représentation
graphique

Précautions standard
Rappel, mise en oeuvre,
efficacité
Docteur Joseph HAJJAR
Service d’hygiène et d’épidémiologie
Centre hospitalier de Valence
Historique
• USA / France
– 1982 « Précautions VIH »
– 1985 « Précautions sang et
autres liquides
biologiques »
– 1987 « Précautions Universelles
» / 1989
– 1996 « Précautions Standard » /
1998
Objectifs
• Réduire le risque de
transmission de
micro-organismes
– A partir de sources d'infection
connues ou
non
– Lors de soins, quels que soient
le lieu du
soin, le diagnostic ou le statut
infectieux
présumé des patients
• Protéger les patients et les
personnels

Vous aimerez peut-être aussi