Kenitra
La finance islamique : un
nouveau pas vers une finance totalement
étique
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Remerciement
Je tiens tout d’abord à remercier chaleureusement le Professeur Ez-zarzari pour son aide, ses
conseils et sa disponibilité tout au long de la rédaction de ce mémoire.
Je tiens également à remercier ma famille notamment ma mère et tous mes proches qui
m’ont aidée et soutenue pendant la période de rédaction de ce travail.
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I. Partie : introduction à la finance islamique
Chapitre I. Historique, évolutions et sources de la finance
islamique
Section 1. Historique et évolution :
La finance islamique est un finance considérer comme une réelle alternative à la finance
conventionnelle puisque c’est un secteur dont le principe de toutes ses activités est le
suivie des règles de la Charia islamique
C’est un système que se base sur l’élimination de tous ce qui est interdit dans la Charia, et
applique tous ce qui est bon à savoir l’équité, la transparence, la sincérité et la solidarité…
Ces valeurs sont d’une importance capitale et doivent se refléter obligatoirement dans les
actes et les transactions de caractère islamique.
En tant que pendant environ 800 ans la finance islamique et ses outils n’ont pas ou peu été
utilisés, nous concentrerons d’avantage notre effort sur son histoire contemporaine, qui
est composée de trois grandes périodes : une période de fondation, une période de
formation et une période de développement (Nedal Alchaar & Sandra, 2009).
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1. La période de fondation :
Avant le réel attaque , le théoricien et théologicien pakistanais Sayyid Abul Ala Maududi à
publié son ouvrage sous intitulé «The economique problems of man and it’s islamique
solotion » après ça deux projets de création de banques islamiques ont apparus dans le
territoire indien et en Malaisie «Tabung Haji », malheureusement ces deux projets se sont
connus respectivement par un échec et par la création d’une institution financière d’une
importance minime par rapport à ce qui sera réalisé plus tard (Al-Zumai & AlWas. C’est
dans les années 1960 que la finance islamique moderne à réellement commencé à
s’accroitre avec la naissance du Mit Ghamr Saving Project en Egypt.
Le 25 juillet 1963 la Mit Ghamr Local Savings Bank est créée sous l’impulsion de
l’économiste Ahmad El-Naggar. Cette banque est considérée comme étant la première
banque islamique et, même si ce projet fut abandonné 3 années plus tard pour des raisons
politiques (autres articles disent que la raison principale est l’endettement des
agriculteurs qui devient insolvables de réglés son situation), Cette banque islamique fut
créée dans le but de permettre aux habitants notamment les agriculteurs de la région de
financer leurs petites projets a travers des micro crédits répondant aux principes de la
Charia, principes que nous expliquons plus tard dans ce travail. Surfant sur ce succès, de
nombreuses banques ont vu le jour dans la région, les pays du Golf, l’Asie du sud-est,
avant que cette période de fondation soit rapidement suivie par la période de formation à
partir de 1975.
Après l’apparition du cette organe de nombreuses autres institutions ont été créés
comme que la Dubai Islamic Bank, la Kuwait Finance House ainsi que la Faisal Islamic
Bank of Sudan pour n’en citer que quelques une.
Créée en 1991 et basée aujourd’hui au Bahreïn, Depuis 1991, l’AAOIFI a établi environ 100
normes qui sont aujourd’hui d’application dans un grand nombre de pays dans le monde.
Pour résumer, la mission ultime de l’AAOIFI est « lastandardisation et l’harmonisation des
pratiques de la finance islamique internationale et les rapports financiers pour les
institutions financiers conformément aux disposition de la Charia.»
L’IFSB est une organisation internationale de normalisation qui a été crée en 2002 qui
promeut et améliore la solidarité et la stabilité du secteur des services financiers islamique
en publiant des normes prudentielles mondiales et des principes directeurs pour le
secteur, définis au sens large pour inclure les banques, les marchées des capitaux et les
secteurs d’assurance. L’IFSB mèneégalement des recherches et cordonne des initiatives
sur des questions liées à l’industrie et organise des tables rondes, des séminaires et des
conférences pour les régulateurs et les parties prenantes de l’industrie.
selon l’Islamic Financial Services Industry Stability Report de L’IFSB (2016) l’industrie de la
finance islamique a connu une croissance stagnante était presque 1890milliards de dollars
constitue une croissance minime par rapport à celle qu’a pu connaitre en 2015cela
s’expliquera en grand partie par l’ajustement de la valeur des actifs bancaires islamique
mondiaux en USD a cause des différentes dépréciations des taux de change.
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Aujourd’hui les actifs bancaires représentent 78,9% des produits de finance islamique, ils
sont suivis directement par les Sukuk avec 16,8%. Ensuite les fonds islamiques (3,0%) et
enfin l’assurance islamique (Takaful) avec 1,3% (étude d’Ernst & Young).
Le Coran est le texte le plus sacré de l’Islam, il est la parole de Dieu qui a été dictée au
prophète Mahomet par l’ange Gabriel et selon ce livre, le Prophète est considérer
l’intermédiaire chargé de faire connaitre la parole de Dieu aux musulmans (Nedal Alchaar
& Sandra, 2009). Le Coran est donc la source première et principale de la loi islamique et il
a l’avantage sur toutes les autres sources de la Charia islamique.
b) La sunna :
La sunna signifie la vie du prophète Mohammed c'est-à-dire ses paroles, ses actes, ses
réactions vis-à-vis les situations tout au long de sa vie, transmis par ses amis et ses
partenaires, même les clarifications des certains passages issus du Coran qu’il à donnée
dans le but de vivre en conformité avec le modèle que Dieu leurs avait enseigné.
C’est un effort donné par les juristes islamique dans le but de chercher des interprétations
pour des questions non envisagées anciennement.
Toutes participation à la prendre d’un accord sur une question signifie un consensus d’un
autre terme il signifie touts accord donné par les juristes islamique pour une situation
particulière.
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Dans le cas du Qiyas les juristes essayent d’interpréter un nouveau cas en utilisant des
règles déjà existé au Coran ou au Sunna dont la situation est presque pareille.
La raison pour laquelle la finance islamique insiste sur le partage des pertes et de profits
est une raison purement logique car par exemple on ne peut pas donnée notre argent a
quelle qu’un et prendre du risque au cas où son projet ne génère pas des bénéfices sans
avoir une partie des gains, également on ne peut pas aussi prendre toutes la marge
bénéficière du projet dont lequel on n’est rien fait appart du financement. Il n’y a donc
aucune garantie par rapport au montant apporté mais plutôt un pourcentage déterminé
l’ors de la signature du contrat.
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Section 2. Les interdictions en finance islamique :
1. L’interdiction du Riba (l’usure):
Le mot « Riba » provient du verbe arabe « Raba » qui signifie littéralement « […]
augmenter et faire accroître une chose à partir d’elle-même «El-Gamal, M.A. (2010».On
peut la définir a travers plusieurs manières a savoir l’avantage ou le surplus reçu sans
contrepartie acceptable par la Charia, la somme que le débiteur paie au créancier en
rémunération de l’usage de l’argent prêté. Deux catégories de Riba on été définies par les
juristes musulmans :Riba Al Nasiah et Riba Al Fadl.
2. L’interdiction du Gharar :
On peut considérer Le Gharar par le deuxième interdiction islamique après le Riba qu’on
n’a pas la possibilité de le dépasser l’or de la signature du contrat. Il signifie l’incertitude
ou la vente d’élément dans la nature est risquée et incertaine. El-Gamal (2010) considère
que « le Gharar regroupe les situations où l’information est incomplète ainsi que le
caractère intrinsèquement est risqué et incertain de l’objet d’un contrat».
Les juristes islamique ont était d’accord sur certaine élément cousant la nullité du contrat
à savoir : cette incertitude inhérente au contrat doit être significative pour invalider le
contra. En plus, le contrat doit forcément être un contrat entre deux personnes et non un
seul comme c’est le cas dans une donation ou un service gratuit. En outre, le Gharar est
accepté dans les cas où l’objectif même du contrat ne pouvait être réalisé sauf avec cette
incertitude.
Comme prouvé, le Gharar est donc une interdiction centrale et essentielle au sein de la loi
des contrats en Islam dont l’identification n’est pas aussi aisée que celle du Riba.
Ces deux notions sonstrictement liées à celle du Gharar. Elles sont même parfois
confondues au sein de la littérature mais une distinction existe cependant entre ces deux
concepts. Le Qimar et le Maysir sont deux éléments signifiant quelque chose obtenus sans
fournir d’effort, la différance entre eux c’est que le Maysir vas au-delà des jeux de hasard
car il est correspond à tout enrichissements non justifiée.
Il faut bien noter que tout élément de Qimar est un élément marqué par le Gharar, mais
ce n’est pas le cas pour le Gharar.
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4. L’Interdiction d’investir dans des domaines dit « Haram » :
Egalement l’interdiction de tous ce qui est illicite, l’alcool, les drogues, le Tabac,
armements, prostitution… ce sont que des activités qui affront la règle du moral. Ainsi que
les produits liés a la consommation interdit par la Charia (viande du porc et dérivées).
Même La propriété constituera principale justification du profit généré alors on a pas le
droit de vendre ce que l’on ne possède pas. . C’est ainsi que les activités d’intermédiation
sont strictement réglementées.
En résumé la Morabaha est un contra de revente d’un bien avec un marge bénéficiaire.
D’un autre terme, c’est uncontrat entre deux personnes dont lequel le premier achète le
bien et le revendre au deuxième avec une transparence d’avance soit en matière du cout
de revient soit en matière du marge bénéficiaire. Pour éviter de tombé dans les interdits il
faut bien que ces conditions soient respectés :
Premièrement, l’objet du contrat doit être propriété du vendeur on ne vend pas ce que
l’on ne possède pas. Deuxièmement, le prix doit être constant, on ne peut pas le modifié
soit en cas de retard soit en cas d’anticipation de règlement. Dernièrement, le sujet de la
vente doit exister au moment du contrat, c'est-à-dire on ne peut pas signer un contrat
dont l’objet est encore inachevé.
2. LeMouajal :
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C’est un contrat Morabaha avec une livraison immédiate et un paiement différé. Dans ce
contrat la date de paiement, livraison et la marge bénéficière doivent être bien connus le
jour de la signature du contrat.
L’or de la signature du contrat l’acheteur doit versée un somme d’argent (de 5-10%) du
prix du bien c’est une somme assure a la banque le sérieux de l’acheteur qui s’appelle
Hamiche al jidiya.
Supposant que la banque a déjà achetée le bien mais l’acheteur a désisté la banque va
directement vendre le bien dans ce cas làdeux possibilités se résulte : d’une part, si la
banque a vendu le bien a un prix supérieur au prix d’achat, l’acheteur va avoir le
remboursement du Hamich al jidia( également appelée Tawlia) . D’une autre part, si le prix
de vente est inférieur au prix d’achat, dans ce cas là les deux contractants vont subir la
perte au prorata (également appelée Hatita).
3. L’Ijara :
En bref c’est de la location, c'est-à-dire que la banque a mis a la disposition d’un client un
bien mais à titre locatif dans un usage autorisé par la loi. Les conditions du Ijara son
nombreux à savoir : d’abord, le bien doit forcément être la propriété de la banque on ne
peut pas ni vendre ni loue un bien que l’on ne possède pas (la sous location est interdit en
finance islamique). En suite, S’il est convenu que le loyer augmente au gré d’une décision
du bailleur, le contrat est nul, toutes les décisions doivent se prendre en consensus entre
le locataire et le loueur. En outre, En cas des dommages causés par une mauvaise
utilisation ou la négligence du locataire et qui remettraient en cause l’utilisation normale
du bien, le locataire doit rembourser le loueur. Dans tout autre cas, les dommages causés
sont à la charge du loueur. L’Ijara peut prendre deux formes : ijara simple qui signifie la
location simple, Ijara montahia bitamlik qui désigne la LOA ou la location avec option
d’achat.
4. Le Salam :
C’est un accord entre deux personnes, l’objet est la vente d’un produit dont le paiement
est au comptant alors que la livraison est différée. Egalement, cette contrat est spécifique
pour les agriculteurs puisqu’ils ont besoin du financement immédiate avec une livraison
l’or du récolte des produits, la quantité et la qualité doivent être déterminées à l’
avancemême en incertitude relative sur la récolte.
5. L’Istisna:
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On parle au Istisna lorsqu’il s’agit d’achat d’un bien et le revendre après une
transformation. Les matières doivent forcément subir une transformation pour qu’on
puisse parler du contrat Salam. Alors le paiement doit être majoré des frais de
transformation soit de lamatièrepremièresoit de la main d’œuvre jusqu’à produit fini
commandé.
En ce qui concerne la modaraba le contrat doit être entre deux personnes au moins, le
premier appeler Rab al Mal (généralement c’est la banque participative) c'est-à-dire le
porteur du capital, en suite du Modarib ou le porteur de l’idée. D’abord, la
Modaraba simple dans ce cas là Rab al Mal finance seulement il n’a pas le droit de
participer aux décisions il a seulement son part dans les bénéfices ou les pertes. En outre,
la modraba avec participation dont laquelle Rab al mal a le droit de participer aux
décisions. La modaraba peut se présenter par deux formes : la modaraba mokayada qui
signifie que le contrat doit porter sur un projet bien précis et circonscrit à l’avance et le
financeur, rab-el-mal n'investira que son argent. Puis la Modaraba motlaka dans laquelle
Rab Al Mal pas forcément a le droit d’avoir toutes les informations du projet à savoir le
teneur du projet et l’idée du projet, néanmoins, le porteur de projet doit respecter les
principes de prudence et agir en bonne foi sinon il assume toutes la responsabilité des
pertes en cas du négligence.
2. La Mocharaka :
La mocharaka est un prêt à intérêt mais d’une manière conforme aux règles de la Charia,
également c’est un contrat active contrairement aux autres contrats dont lequel la banque
peut intervient au projet, c’est une alternative islamique pour les gens qui veulent se
financer conformément a la Charia. C’est un mode de financement fondé sur la répartition
équitable des risques entre les associés. La mochraka peut se présent sous deux formes à
savoir : la mocharaka tabita (simple) à travers lequel la chaque associé fait un apport en
numéraire, en nature ou en gestion, évalué a la juste valeur au jour de la signature du
contrat, dans ce contrat le financeur et l’entrepreneur se misent d’accord sur le partage
des pertes et des profits générés par le projet en pourcentage. Contrairement al la
mocharaka motanakissa (dégressive), qui est dont l’objet d’acheter les parts de financeur
par les autres associées petite à petite jusqu'au remboursement de la totalité de l’apport.
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Chapitre II. Les banques participatives au
Maroc :
Après avoir obtenu un agrément de BANK AL MAGHRIB (BAM) le législateur marocain a
décidé de modifier ou d’amender la loi bancaire en ajoutant un chapitre sur la finance
islamique. Le Maroc avait des appréhensions à propos de ce sujet là. En effet il a établi
des fenêtres concernant les produits participatifs au sein des banques conventionnelles
pour une simple raison d’échantillonnage.
Après seulement 18 mois du lancement des produits alternatifs(les fenêtres des banques
participatives), Bank Al Maghrib autorise La création de «Dar Assafaa»; société de
financement spécialisée dans les produits alternatifs au Maroc, avec 9 agences séparées
au territoire marocaine plus précisément (Casablanca, Agadir, Rabat, Oujda, Meknès, Fès,
Marrakech, Tanger et Kenitra. Crée par Attijariwafa Bank le juillet 2010, chaque filiale
dispose de 50 millions de dh pour se financer bien évidement que ses fonds son d’origine
propres institutionnels.
Dans son démarrage, dar Assafa élaborée d’un savoir-faire spécifique dans les services
financières alternatifs, cible les particulières et les professionnelles qui on envie de se
financer à travers les produits alternatives.
En suite, l’ouverture d’Umnia Bank a vu le jour le 23 novembre 2017 à Casablanca à
travers le partenariat entre la banque conventionnelle CIH bank, la caisse de dépôt et de
gestion et le Qatar international islamique bank.
« Pas moins de 100 millions de Dh c’est le montant des crédits distribués par Dar Assafaa
en seulement trois mois d’activité (de juin à août 2010), affirme d’emblée »,Nour Eddine
Cherkani El Hassani.
D’après lui les crédits de consommation sont la catégorie la moins faible demandée,
contrairement aux crédits de financement d’habitation, de commerce, et même de
terrains, qu’ils sont les plus distribuées.
En outre, d’autres banques islamiques sont viennent installées au Maroc, à savoir Umnia
bank , bank al youssr, al akhdar bank et Bank Al Tamwil wal Inmaa.
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1. La loi numéro 103.12 :
2. Dahir 1.15.02 :
Cette commission des finances participatives devra statuer sur la conformité avec les
préceptes de l’islam des produits des finances participatives proposés par les
établissements d’assurance à leurs clients, la commission des finances participatives aura
également pour donner son avis sur les notes émises par le Wali de la BAM, concernant les
produits de la finance islamique, les certificats d’investissement, les opérateurs des caisses
d’assurance et les dépôts des banques participatives.
L’objectif de la loi est favorisé l’évolution de la finance islamique au Maroc, a fin d’attirer
les capitaux étrangers en provenance des pays du Golfe et de répondre a une forte
demande marocaine des financements en permettant d’accroître le taux de bancarisation
de la population. En développant le hub financière régional Casablanca finance city, le
gouvernement souhaite rendre ce centre financier incontournable dans la zone nord-ouest
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africaine. Il pourra ainsi contribuer à hauteur de 2% de CV la croissance marocaine et créer
30000 nouveaux emplois.
Pareillement aux beaucoup de pays du tiers-monde le Maroc connaît une grande crise
d’habitat, que ce les crédits traditionnels n’ont pas pu résoudre et encore plus , les
banques sont même soupçonnés de l’accentuer notamment par les spéculateurs, et par
des crédits qui ne satisfait pas les besoins d’une grande partie du population, qui on des
convictions religieuses contraires aux principes sur laquelle ces crédits sont basées, ( 42%
de ceux qui refuse les crédits bancaires au Maroc c’est pour des motifs religieux). Donc
l’introduction de ces produits va certainement encourager cette catégorie des clients pour
acheter leurs propres maisons par des produits bancaire totalement conforme à leurs
principes et aux préceptes de la Charia islamique. De cette façon on va remédier au moins
partiellement à ce fléau qui peut engendrer des problèmes sociaux, qui menace la stabilité
sociale du pays, notamment les bidonvilles quel e Maroc combatte avec voracité.
Selon l’expert économique marocaine OMAR KETTANI, les produits alternatifs auront un
impact positif sur l’économie marocaine, et cela va apparaître dans plusieurs domaines :
tous d’abord et selon une étude faite par l’association de M. Kattani 6% des entreprises
marocaine refuse de nouer des cela avec les banques pour les raisons religieuses, et 20%
veulent changer leurs modes de financement par un autre islamique. Donc c’est une
grande partie d’entreprises qui ont maintenant ce qu’elles cherchaient depuis longtemps
pour leurs épanouissements.
Il y a aussi l’intérêt financier du fait que ces produits vont certainement contribuer dans le
processus de bancarisation que le Maroc poursuit ces derniers années, car d’une part les
banques auront plus de produits à présenter, d’autre part elles cibleront une nouvelle
catégorie clients, qui ont été négligés auparavant.
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Il faut aussi signaler que les produits islamiques vont aider beaucoup ceux qui pratiquent
des métiers libéraux, comme les médecins, les avocats les notaires pour équipiers leurs
bureaux, par ijara ou morabaha, notamment ceux qui ont des convictions religieuses.
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Conclusion :
La crise des années 2012/2013 a mis le pointsur l’une des questions les plus
fondamentales, à savoir l’efficacité du système financier conventionnel.
L’aspect non éthique de ce finance a été percé à jour est a mis en évidence les
conséquences des actions motivées uniquement par la recherche excessive du profit. Face
à cette catastrophe, plusieurs chercheurs et économistes ont commencé à voir dans le
système de la finance islamique un possible alternatif à la finance conventionnelle. Car
l’aspect éthique et social de cette finance démontre des capacités et des possibilités
qu’elle peut offrir pour permettre de rétablir l’équilibre économique mondial.
L’adoption des principes de cette finance demeure néanmoins indispensable pour assurer
la stabilité du système financier global.
La finance islamique, malgré son potentiel est un système qui doit relever encore des
défis afin de faire développer sa position et pouvoir un jour aspirer à remplacer le
système financier dominant actuellement.
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