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AIDE AU TRAVAIL PERSONNEL - SPÉCIALITÉ MATHÉMATIQUES 1 - GÉOMÉTRIE VECTORIELLE - Fiche 3 page 1

Savoir DÉMONTRER AVEC LES COORDONNÉES


EN GÉOMÉTRIE PLANE REPÉRÉE

Ce que je dois savoir faire


● Calculer les coordonnées d'un vecteur défini par deux points
Voir fiche VEC 02 .

● Traduire une propriété de de coordonnées en propriété de vecteurs


 Deux vecteurs ont leurs coordonnées égales  ils sont égaux.
On l'a vu dans la fiche VEC 02 , mais dans cette fiche de démonstrations, on utilisera ce sens, lorsqu'on
cherchera une égalité de vecteurs de parallélogramme ou de milieu.
 Deux vecteurs ont leurs coordonnées proportionnelles  ils sont colinéaires.
Là aussi, on utilisera ce sens, lorsqu'on cherchera une colinéarité de vecteurs pour obtenir un parallélisme
ou un alignement.

● Calculer une longueur

 Si A ( xA ; yA ) et B ( xB ; yB ) , alors AB = ( xB – xA ) 2 + ( yB – yA ) 2 .

 Mais si on a calculé avant les coordonnées de AB , alors on a une formule plus légère (et moins d'erreurs) :

Si AB  b  , alors AB = || AB || =
 a 
a2 + b2

Remarques sur les exercices


● Les exercices a à g sont les exercices de base. À maîtriser absolument.
● Les exercices i à k traitent de vecteurs toujours, parfois ou jamais colinéaires. Ils sont à faire ensemble et doivent être
compris ensemble.
● Les exercices l et m sont de grands problèmes récapitulatifs.

Tous les exercices se passent dans un repère ( O, I, J ) orthonormé, dans lequel les calculs de longueurs sont autorisés.

a On considère les points A ( 4 ; 6 ) , B ( 15 ; 10 ) , C ( 22 ; 1 ) et D ( 11 ; ‒3 ) .


Démontrer que ABCD est un parallélogramme.

b Soit les points R ( ‒10 ; 10 ) , S ( 10 ; 2 ) et T ( 30 ; ‒6 ) .


Démontrer que S est milieu de [RT] .

c On donne E ( 2 ; 2 3 ) , F ( 2 ; ‒2 3 ) et G ( ‒4 ; 0 ) .
Démontrer que EFG est équilatéral.

d On considère le quadrilatère KLMN tel que K ( 1 ; ‒3 ) , L ( 13 ; 1 ) , M ( 9 ; 13 ) et N ( ‒3 ; 9 ) .


Démontrer que KLMN est un carré.
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e On donne A ( 1 ; 3 ) , B ( 7 ; 6 ) et C ( 4 ; 12 ) .
a. Démontrer que ABC est un triangle rectangle isocèle.
b. Déterminer quel pourcentage de son demi-disque circonscrit ABC occupe-t-il ?
On donnera la valeur exacte du rapport des aires, puis le pourcentage arrondi à 0,1 %.

f Soit les points R ( 3 ; 8 ) , S ( 13 ; 4 ) , T ( ‒2 ; 5 ) et U ( 18 ; ‒3 ) .


Démontrer que (RS) est parallèle à (TU) .

g Soit C ( ‒3 ; ‒3 ) , G ( 4 ; 2 ) et W ( 39 ; 27 ) .
Démontrer que les points C , G et W sont alignés.

w  0,8  .
0,6
h On donne les points M ( ‒5 ; ‒3 ) et N ( 4 ; 9 ) et le vecteur 

Démontrer que le vecteur w est un vecteur directeur unitaire de la droite (MN) .
On rappelle qu'un vecteur est directeur d'une droite s'il a la même direction que la droite.
Et qu'un vecteur est unitaire si sa norme vaut 1.

k2 + k + 1  3
 k ‒ 1  sont colinéaires.
i Démontrer que, pour tout réel k , les vecteurs u 
 

1  et v  k‒1 

‒2
 j On donne u  1  et v  m  .
 m+2 

 
Démontrer que, quelque soit la valeur de m , les vecteurs u et v ne sont pas colinéaires.
 
Raisonner par l'absurde en supposant que u et v sont colinéaires pour une valeur de m .

 k On donne u  n  et v  1  , où n est un entier naturel.


 2n + 1  n+1

 
Existe-t-il des valeurs de n telles que les vecteurs u et v sont colinéaires ?
On ne peut appliquer ni le raisonnement direct du i ni le raisonnement par l'absurde du j.
 
Dans ce cas exceptionnel, on autorise à partir de « u et v colinéaires » , sans savoir si c'est vrai ou faux, et on
progresse par équivalences.
On arrive à une phrase finale équivalente qui est vraie ou fausse, ce qui permet de dire si la colinéarité est vraie ou
fausse.

l Soit les points A ( 5 ; 7 ) , B ( 0 ; 2 ) , C ( 1 ; 1 ) et D ( 8 ; 8 ) .



a. Démontrer que AB est un vecteur directeur de la droite (CD) .
b. Calculer les coordonnées de K milieu de [AC] .
On nomme (C) le cercle de centre K passant par A .
c. Montrer que B est sur (C) .
d. Prouver que (AB) et (BC) sont perpendiculaires.
 5 
e. On pose le point E tel que CE = CD .
7
Démontrer que ABCE est un parallélogramme.
f. Quelle est la nature de ABCE ?
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m On donne A ( ‒3 ; 2 ) , B ( ‒1 ; 6 ) et C ( 8 ; 5 ) .
a. Déterminer le point D tel que ABCD soit un parallélogramme.
b. Déterminer le point  centre de ABCD .
c. Déterminer les points R , S , T et U tels que :
     3   
AD = 3 RD ; AS = 2 SB ; DT = DC ; UB = ‒3 UC .
4
d. Démontrer que les droites (SR) et (TU) sont parallèles.
 
On définit les points K milieu de [AS] et M tel que BM = m BC .
e. Déterminer les coordonnées de K et celles de M en fonction de m .
f. Déterminer m pour que (KR) et (MT) soient parallèles.
g. Déterminer m pour que  soit sur (MR) .

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