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Invention [modifier]
Les principes du transformateur ont été établis en 1831 par Michael Faraday, mais
celui-ci ne s'en servit que pour démontrer le principe de l'induction électromagnétique
et n'en prévit les applications pratiques.
Ainsi, en 1885, les Hongrois Károly Zipernowsky, Miksa Déry et Otto Titus Bláthy
mettent au point un transformateur avec un noyau annulaire commercialisé dans le
monde entier par la firme Ganz à Budapest. Aux États-Unis, W. Stanley développe
des transformateurs.
Constitution [modifier]
Les enroulements
Le conducteur électrique utilisé dépend des applications, mais le cuivre est le
matériau de choix pour toutes les applications à fortes puissances. Les fils électriques
de chaque tour doivent être isolés les uns des autres afin que le courant circule dans
chaque tour. Pour des petites puissances, il suffit d'utiliser des conducteurs
magnétiques émaillés pour assurer cette isolation ; dans les applications à plus fortes
puissances on entoure les conducteurs de papier diélectrique imprégné d'huile
minérale. Pour les plus fortes puissances on utilise des conducteurs multibrins pour
limiter l'effet de peau ainsi que les pertes par courants de Foucault.
Le système de refroidissement
Dans le cadre des circuits électriques à haute tension et de forte puissance, les
transformateurs peuvent être équipés de divers dispositifs de refroidissement :
L'huile contenue dans la cuve joue un double rôle : caloporteur et diélectrique. Les
PCB ont été longtemps utilisés, mais depuis leur interdiction en 1987 (décret 87-59 du
2 février 1987, référence NOR ENVP8700002D), on utilise essentiellement de l'huile
minérale, ou parfois aussi l'air ambiant pour des puissances inférieures à 1000kVA
(transformateurs "secs").
C'est un transformateur virtuel sans aucune perte. Il est utilisé pour modéliser les
transformateurs réels. Ces derniers sont considérés comme une association d'un
transformateur parfait et de diverses impédances.
Dans le cas où toutes les pertes et les fuites de flux sont négligées, le rapport du
nombre de spires primaires sur le nombre de spires secondaires détermine totalement
le rapport de transformation du transformateur.
Exemple : Un transformateur dont le primaire comporte 230 spires alimenté par une
tension sinusoïdale de 230 V de tension efficace, le secondaire qui comporte 12
spires présentera à ses bornes une tension sinusoïdale dont la valeur efficace sera
égale à 12 V. (Attention, en général 1 spire n'est pas égale à 1 V)
Comme on néglige les pertes, la puissance est transmise intégralement, c'est pourquoi
l'intensité du courant dans le secondaire sera dans le rapport inverse soit près de 19
fois plus importante que celle circulant dans le primaire.
Les pertes par effet Joule dans les enroulements sont appelées également « pertes
cuivre», elles dépendent de la résistance de ces enroulements et de l'intensité du
courant qui les traverse : avec une bonne approximation elles sont proportionnelles au
carré de l'intensité.
Ces pertes dans le circuit magnétique, également appelées « pertes fer », dépendent de
la fréquence et de la tension d'alimentation. À fréquence constante on peut les
considérer comme proportionnelles au carré de la tension d'alimentation. Ces pertes
ont deux origines physiques :
Les pertes par courants de Foucault. Elles sont minimisées par l'utilisation de tôles
magnétiques vernies, donc isolées électriquement les unes des autres pour
constituer le circuit magnétique, ce en opposition à un circuit massif.
Les pertes par hystérésis, minimisées par l'utilisation d'un matériau ferromagnétique
doux.
La méthode des pertes séparées consiste à placer le transformateur dans deux états :
Un état pour lequel les pertes Joule sont élevées (fort courant) et les pertes
magnétiques très faibles (faible tension). La mise en court-circuit du transformateur
(essai en court-circuit) avec une alimentation en tension réduite permet de réaliser
ces deux conditions. Les pertes du transformateur sont alors quasiment égales aux
pertes Joule.
Un état pour lequel les pertes magnétiques sont élevées (forte tension) et ou les
pertes Joule sont très faibles (faible courant). Le fonctionnement à vide (essai à
vide), c’est-à-dire sans récepteur relié au secondaire, correspond à ce cas. La
puissance consommée au primaire du transformateur est alors quasiment égale aux
pertes magnétiques.
On dit que l'on a deux états qui permettent « une séparation » des pertes d'où
l'expression « méthode des pertes séparées ». Elles ont également l'avantage de
permettre la mesure du rendement avec une consommation de puissance réduite, sans
faire l'essai en fonctionnement réel. Ceci est intéressant lorsqu'on réalise les tests d'un
transformateur de forte puissance et que l'on ne dispose pas dans l'atelier de la
puissance nécessaire pour l'alimenter à son régime nominal. Mis à part pour les
plates-formes d'essai chez les constructeurs, cette méthode n'a donc pas grand intérêt
pour uniquement connaître le rendement car, dans ce contexte, une mesure directe à
puissance nominale (normale) est bien souvent suffisante.
En revanche, dans le cadre de l'électrotechnique théorique, elle est importante car elle
permet de déterminer les éléments permettant de modéliser le transformateur.
1- Autotransformateur
Dans cette structure, le secondaire est une partie de l'enroulement primaire. Le courant
alimentant le transformateur parcourt le primaire en totalité et une dérivation à un
point donné de celui-ci détermine la sortie du secondaire. Le rapport entre la tension
d'entrée et la tension de sortie est identique à celui du type isolé.
3- Transformateur d'isolement
Ils sont, par exemple, largement utilisés dans les blocs opératoires : chaque salle du
bloc est équipée de son propre transformateur d'isolement, pour éviter qu'un défaut
qui y apparaîtrait n'engendre des dysfonctionnements dans une autre salle.
4- Transformateur d'impédance
5- Transformateur de mesure
6- Transformateur d'intensité
Un tel transformateur autorise la mesure des courants alternatifs élevés. Il possède une
spire au primaire, et plusieurs spires secondaires : le rapport de transformation permet
l'usage d'un ampèremètre classique pour mesurer l'intensité au secondaire, image de
l'intensité au primaire pouvant atteindre plusieurs kiloampères (kA).
7- Transformateur de tension
Ce transformateur est l'un des moyens pour mesurer des tensions alternatives élevées.
Il s'agit d'un transformateur qui a la particularité d'avoir un rapport de transformation
étalonné avec précision, mais prévu pour ne délivrer qu'une très faible charge au
secondaire, correspondant à un voltmètre. Le rapport de transformation permet de
mesurer des tensions primaires s'exprimant en kilovolts (kV). On le rencontre en HTA
et HTB. D'autres technologies existent, comme celle du diviseur capacitif.
8- Transformateur haute fréquence
Circuit magnétique des transformateurs HF
Les pertes par courants de Foucault au sein du circuit magnétique sont directement
proportionnelles au carré de la fréquence mais inversement proportionnelles à la
résistivité du matériau qui le constitue. Afin de limiter ces pertes, le circuit
magnétique des transformateurs HF est réalisé à l'aide de matériaux ferromagnétiques
isolants :
9- Transformateur d'impulsions
Ce type de transformateur est utilisé pour la commande des thyristors, triacs et des
transistors. Il présente, par rapport à l’opto-coupleur, les avantages suivants :
fonctionnement possible à fréquence élevée, simplification du montage, possibilité de
fournir un courant important, bonne tenue en tension.
Couplages existants
Liste des couplages possibles : Yy0, Dd0, Dz0, Yd1, Dy1, Yz1, Yd5, Dy5, Yz5, Yd6,
Dd6, dz6
La majuscule est toujours pour la tension la plus forte.
Indice de couplage
Les couplages les plus utilisés sont : Yyn0, Yyn6, Yzn5, Yzn11, Dyn5, Dyn11.
Un couplage étoile permet d'avoir accès à deux tensions différentes : la tension ligne à
ligne (400 Volts en Europe) et la tension ligne à neutre (230 Volts en Europe) . Il est
très utilisé dans le transport de l'électricité. Il est souvent monté au secondaire des
transformateurs de distribution. Permettant ainsi de raccorder le neutre à la terre au
niveau du transformateur et de fournir des abonnements monophasés aux riverains.
Les transformateurs avec un couplage zig-zag étaient autrefois utilisés pour équilibrer
le courant entre les trois phases au primaire d'un transformateur de distribution quand
toute la consommation électrique d'un quartier était consentrée sur une ou deux
phases.
Transformateur diphasé-triphasé
Transformateurs de Scott
égal à 1 alors que pour le second il sera égal à ce qui équivaut à 0,866 environ. Le
secondaire des deux transformateurs sera de tension égale en norme et avec un
déphasage de 90 degrés.