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On cherche les applications f : IR → IR, ayant en 0 une dérivée f 0 (0) = a > 0, et telles que :
x+y
∀ x, y ∈ IR (avec xy + 1 6= 0) : f (x)f (y) = f (1)
1 + xy
Indications ou résultats
Corrigé du problème
Ainsi f (sin θ) ≥ 0 pour tout θ de ] − π, π[. Donc f (t) ≥ 0 pour tout t de [−1, 1].
Or f ne s’annule qu’en ±1. Il en découle : ∀ t ∈] − 1, 1[, f (t) > 0. [ Q ]
x1 + y x1 + y = α(1 + x1 y) y(1 − αx1 ) = α − x1
4. (a) On a : =α⇔ 1 ⇔ 1
1 + x1 y y 6= − y 6= −
x1 x1
1 1 − x21
Si α = , alors α − x1 = 6= 0 et il n’y a pas de solution y.
x1 x1
α − x1
Sinon la première équation du système donne y = .
1 − αx1
1 1 1 − x21
Cette solution est bien différente de − car elle vérifie y + = 6= 0.
x1 x1 x1 (1 − αx1 )
x1 + y 1
L’équation = x1 + h admet donc une solution y à condition que x1 + h 6=
1 + x1 y x1
1
c’est-à-dire à la condition que h 6= − x1 , qui est réalisée si |h| < M (x1 ).
x1
x1 + y (x1 + h) − x1 h
Dans ce cas = x1 + h ⇔ y = yh = = . [Q]
1 + x1 y 1 − (x1 + h)x1 1 − x21 − x1 h
(b) Avec les notations précédentes, soient h tel que |h| < M (x1 ) et le réel yh .
x1 +yh
f (x1 + h) − f (x1 ) f 1+x1 yh − f (x1 ) f (x1 )f (yh ) − f (x1 )
On a les égalités = = .
h h h
f (x1 + h) − f (x1 ) f (yh ) − 1 yh
On en déduit = f (x1 )
h yh h
yh 1 1
Or = 2
tend vers quand h tend vers 0.
h 1 − x1 − x1 h 1 − x21
f (yh ) − 1
D’autre part, lim yh = 0 ⇒ lim = f 0 (0) = a.
h→0 h→0 yh
f (x1 + h) − f (x1 ) af (x1 )
Il en découle lim = .
h→0 h 1 − x21
af (x1 )
On a ainsi montré que f est dérivable en x1 et que f 0 (x1 ) = .
1 − x21
Remarque : cette expression est encore valable si x1 = 0 car elle redonne f 0 (0) = a.
[Q]
f 0 (x) a
5. f ne s’annule pas sur ] − 1, 1[, donc : ∀ x ∈] − 1, 1[, = .
f (x) 1 − x2
On sait que f > 0 sur ] − 1, 1[. En intégrant membre à membre, il existe λ > 0 tel que :
a 1+x 1 + x a/2
∀ x ∈] − 1, 1[, ln f (x) =
ln + ln λ, donc f (x) = λ
2 1−x 1−x
1 + x a/2
Compte tenu de f (0) = 1, il vient λ = 1. Conclusion : ∀ x ∈] − 1, 1[, f (x) = .
1−x
[Q]
6. On sait que f est dérivable donc continue en tout point x ∈
/ {−1, 1}.
D’autre part f ne s’annule qu’en ±1. Elle garde donc un signe constant sur chacun des
intervalles ] − ∞, −1[, ] − 1, 1[ (sur cet intervalle on sait que f (x) > 0) et sur ]1, +∞[. [ Q ]
7. Dans l’égalité (1), on choisit y = −x, avec x > 1. On obtient f (x)f (−x) = f (0) = 1 > 0.
Il en découle que f (x) et f (−x) ont le même signe.
Ainsi le signe de f sur ] − ∞, −1 [ est le même que le signe de f sur ] 1, +∞[.
On notera désormais ε le signe de f sur ] − ∞, −1 [ ∪ ] 1, +∞[ (avec ε = ±1.) [ Q ]
x+y 1 − x − y + xy (1 − x)(1 − y)
8. Pour tous x, y tels que xy 6= −1, on a : 1 − = =
1 + xy 1 + xy 1 + xy
x+y (1 + x)(1 + y)
De même 1 + = (changer x, y en −x, −y par exemple.)
1 + xy 1 + xy
Si |x| < 1 et |y| < 1, alors : 1 ± x > 0, 1 ± y > 0 et 1 + xy > 0.
x+y x+y x+y
Il en découle les deux inégalités 1 − > 0 et 1 + > 0. Ainsi < 1.
1 + xy 1 + xy 1 + xy
1+1
|x| > 1
x y x+y
Si le cas précédent donne : 1 > 11
=
1 + xy .
|y| > 1 1 + x y
x+ 1
|x| < 1
y 1 + xy x+y
Si le premier cas donne : 1 > =
1 x + y . Donc 1 + xy > 1.
|y| > 1 1 + x
y
|x| > 1
Si c’est la même chose que précédemment (x, y jouent un rôle symétrique.)
|y| < 1
On a donc montré les deux implications demandées par l’énoncé. [ Q ]
9. Du fait que f et g sont égales sur [−1, 1], on a g 0 (0) = a. Il resteà vérifier que pour tous
x+y
x, y tels que xy + 1 6= 0 on a l’égalité (2) : g(x)g(y) = g .
x+y
1 + xy
Si |x| < 1 et |y| < 1, alors < 1.
1 + xy
Or f, g sont égales sur ] − 1, 1[. (1) et (2) ne sont alors qu’une seule et même égalité.
x+y
Si |x| > 1 et |y| > 1, alors < 1.
1 + xy
x+y
Dans ces conditions, (1) s’écrit (−g(x))(−g(y)) = f et elle donne l’égalité (2).
1 + xy
x+y
Si |x| < 1 et |y| > 1, on a > 1.
1 + xy
x+y
Dans ce cas l’égalité (1) s’écrit g(x)(−g(y)) = −g et elle donne l’égalité (2).
1 + xy
Si |x| > 1 et |y| < 1, on termine comme dans le cas précédent.
Conclusion : l’application g est bien une solution du problème. [ Q ]
af (x)
10. Dans la quesion 4b) on a montré que f est dérivable pour x 6= ±1, avec f 0 (x) = 2
.
1 + x a/2 1 − x
1 + x a/2
On sait déjà que ∀ x ∈] − 1, 1[, f (x) = = (cf question 5).
1−x 1−x
Notons J l’un des intervalles ] − ∞, −1[ ou ]1, +∞[. Par hypothèse, f (x) > 0 sur J.
f 0 (x) a
On intègre l’égalité = sur J.
f (x) 1 − x2
a 1 + x 1 + x a/2
On en déduit : ∃ λ > 0 tel que ln f (x) = ln + ln λ donc f (x) = λ .
2x 2 1−x 1−x
Dans f (x)2 = f , on fait tendre x vers ±∞, en utilisant la continuité en 0.
1 + x2
On en déduit lim f 2 (x) = f (0) = 1 donc lim f (x) = 1 donc λ = 1.
x→∞ x→∞
1 + x a/2
On a donc obtenu : ∀ x 6= ±1, f (x) = . [Q]
1−x
Voici une vue plus rapprochée des trois courbes, au voisinage du point (−1, 0) :
[Q]