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L’étude des microphones est très complexe car plusieurs aspects peuvent être pris en
considération. Le choix d’un microphone dépendant d’un nombre de facteurs assez
important, comme la source sonore (instrument, voix d’un soliste, choeur, etc.), le local
de prise de son (studio, salle polyvalente, extérieur, etc.), ou encore l’emplacement du
microphone par rapport à la source, et il y en a d’autres. Nous allons nous contenter ici
d’un résumé succinct permettant une connaissance minimale de ces appareils pour
pouvoir en lire les principales caractéristiques.
A L’élément transducteur :
Principe physique mis en jeux pour la transformation d’énergie. Trois grands principes
sont utilisés Principe piézo-électrique, électromagnétique (ou électrodynamique) et
électrostatique.
B Le boîtier du microphone :
La forme ainsi que les ouvertures du boîtier vont avoir une grande importance sur une
des qualités du microphone, la directivité. Nous parlerons de types acoustiques.
Ce microphone offre une haute qualité ce qui lui a valu une grande utilisation en studio.
Ils étaient surtout sensibles aux chocs et aux vents. Ils avaient impérativement besoin
d’un transformateur.
AP2.4.1.2 Transducteur électromagnétique: Microphone à
bobine mobile
La membrane est solidaire d’une bobine mobile qui se déplace dans l’entrefer d’un
aimant permanent puissant. La loi de Faraday stipule que tout déplacement d’une
bobine dans un champ magnétique engendre une force électromotrice à ces bornes
proportionnelles à son déplacement. C’est le fonctionnement inverse d’un haut-parleur.
Ces microphones assez peu fragile et d’excellente qualité pour un prix abordable en ont
fait les microphones les plus répandus, autant pour un usage extérieur qu’intérieur.
Pour fonctionner, le condensateur doit être polarisé par une tension électrique de l’ordre
de 50V à 60V. Les déplacements de la membrane entraîne une variation de capacité, qui
est traduite par une variation de tension aux bornes de la résistance de charge.
D’une qualité exceptionnelle, ces microphones se sont très vite imposés en studio malgré
un coût relativement élevé , malgré une alimentation élevée nécessaire et malgré une
relative fragilité aux chocs et à l’humidité. A cause de l’alimentation nécessaire, ce sont
des microphones essentiellement de studio.
Actuellement, les microphones à électret les ont remplacés, car les téléphones de nos
jours remplissent encore bien d’autres fonctions, ce qui implique presque
obligatoirement des circuits électroniques, dont l’amplificateur nécessaire au
fonctionnement de l’électret.
Les microphones super-cardioïdes sont très utiles pour leur atténuation à 90 degrés et à
270 degrés autour d'eux. Cela permet de réduire l’effet Larsen, l’effet de réverbération
du local ou encore le bruit ambiant de la salle de prise de son.
Nous pouvons encore rencontrer des microphones dits " canons " dont la réalisation est
effectuée par un long tube devant la capsule transductrice. Ce qui a pour effet
d’augmenter encore la directivité du microphone, nécessaire en studio lorsque les
microphones doivent sortir du champ d’une caméra, par exemple.
Par contre, il est possible de fortement atténuer les sons en provenance de l'arrière par
rapport aux sons en provenance de l'avant, c'est le cas d'un microphone unidirectionnel.
AP2.6.2 Sensibilité
La sensibilité d'un microphone représente sa tension de sortie en fonction de l'a pression
acoustique ambiante. Autrement dit, la force électromotrice E [V] dépend
essentiellement de l’intensité acoustique présente autour du microphone J [W/m2], et du
système de transduction. Plus un son est fort, plus la tension que délivre le microphone
est élevée.
Mais comme les énergies à l'entrée et à la sortie ne sont pas les mêmes, les fabricants
nous donnent le rapport de la tension de sortie (énergie électrique) avec une pression
acoustique donnée (énergie acoustique).
Ce qui amènent les fabricants à nous donner la sensibilité en dBV / mbar ou dBmV /
mbar ou dBV / Pa ou encore dBmV / Pa.
L'idée est de produire une pression acoustique définie et constante, mesurée à l'aide
d'un sonomètre, puis de mesurer la tension alternative de sortie du microphone non
chargé par un amplificateur (tension de sortie à vide).
Comme il s’agit de la tension de sortie à vide pour une certaine pression acoustique, les
français parlent souvent de l’efficacité caractéristique en champ libre. Mais comme cette
valeur est mesurée en chambre anéchoïde (ou chambre sourde), elle ne donne pas une
valeur exacte de ce que délivre le microphone en utilisation normale, mais permet de
comparer les microphones entre eux.
Les américains donnent plus facilement la quantité de signal disponible sur l’impédance
de charge qui est admise de même valeur que la résistance interne du microphone. Ce
qui donne la sensibilité en mW / Pa ou en dBm / Pa ou dBm / mbar.
En effet, les sons graves ne se propagent pas de la même manière que les sons aigus. Par
exemple pour la parole, la tonalité n’est pas du tout la même si vous captez à 5cm de la
bouche ou à 1m, et varie également si vous posez le micro à l’avant de la tête ou accroché
au veston (le graphique ci-dessus représente la courbe d'un micro lavallière).
D'autre part, l'impédance du microphone est importante pour la longueur des câbles.
Un branchement haute impédance est plus sensible aux rayonnements extérieurs et aux
capacités parasites des câbles (150 pF usuel).