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La comptabilité coopérative
Réalisé par :
SOUFIANE CHERAI
Encadré par :
Mr ABDELMAJID KCHIRI
1
SOMMAIRE
INTRODUCTION……………………………………………………………… 3
Chapitre 1 : Généralité sur la notion de Coopérative……………………………4
1. Définition de la coopérative……………………………………….4
2. L’historique des Coopératives au Maroc………………………….5
3. Les objets et les buts de la Coopérative…………………………...7
4. Différents intérêts liés à la création d’une coopérative……………8
5. Différents types des coopératives………………………………….9
Chapitre 2 : les spécificités comptables de la coopérative……………………..11
1. La théorie du mandat et les obligations comptables……………..11
a. La théorie du mandat………………………………………11
b. Les obligations comptables………………………………..11
2. Le plan comptable……………………………………………….11
a. Le capital…………………………………………………..12
b. Les réserves………………………………………………..12
c. Les reports à nouveau……………………………………..14
d. L’affectation du résultat………………………………...…14
e. Les comptes des coopérateurs et des tiers…………………15
f. Les provisions……………………………………………..16
g. Les comptes de produits et charges……………………….16
3. Opérations réalisées avec les associés coopérateurs……………..17
a. Les comptes des coopérateurs adhérents………………….17
b. Les comptes de non adhérents…………………………….18
c. Etats de synthèse…………………………………………. 18
4. Les opérations courantes de coopérative………………………...19
CONCLUSION…………………………………………………………...……21
BIBLIOGRAPHIE………………………………………………………….…22
2
INTRODUCTION
3
Chapitre1 : Généralité sur la notion de Coopérative
1. Définition de la coopérative
Les coopératives sont des entreprises dont l’objectif premier n’est pas
la recherche du profit, mais la satisfaction des besoins et aspirations des
membres. Les membres des coopératives détiennent leur entreprise au travers
des actions de la coopérative, ils la contrôlent par l’intermédiaire de
mécanismes démocratiques et, enfin, ils sont les principaux usagers des
services fournis par la coopérative. Les coopératives peuvent facilement se
retrouver tiraillées entre les intérêts de leurs membres, les possibilités
commerciales et les considérations sociales (extrait de la loi 12.112/2016 sur
les coopératives au Maroc).
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La coopérative bénéficie d’une personnalité morale et fonctionne
comme une entreprise. Autonome, elle est responsable
financièrement dans la limite de son capital statutaire, de son capital
cumulé et d’autres sources de financement en conformité avec les
réglementations légales.
La coopérative est une organisation à caractère social qui est ouverte
à la participation volontaire. Elle fonctionne et se développe sur le
principe de coopération et de volontariat des membres dans l’esprit
de créer une synergie en vue de résoudre les questions qui sont
difficiles ou impossibles à régler individuellement par chaque
membre.
Le fonctionnement et le développement de la coopérative se basent
sur les principes de démocratie, d’égalité, de transparence et de
coopération où chaque membre dispose d’une voix. La coopérative
a pour objectif d’apporter des bénéfices matériels et moraux aux
coopérateurs et à l’ensemble de la coopérative ainsi qu’à la
communauté.
Les coopérateurs ont la responsabilité et l’obligation d’observer les
statuts avec une spirit de collaboration en vue de contribuer au
développement de la coopérative (extrait de la loi 12.112/2016 sur les
coopératives au Maroc).
5
un certain nombre de mesures ont été prises par l’Etat pour encourager le
développement des coopératives dont :
6
24.83, portant statut général des coopératives et missions de l’Office de
Développement des Coopératives prône en faveur de l’autonomie des
coopératives, de la formation de l’élément humain des coopératives, de la
création des unions de coopératives. Cette loi, mise à l’épreuve, s’est
avérée en décalage avec son environnement avec les lacunes et des
défauts, d’où la nécessité d’une réforme qui a poussé les ministres de
tutelle de l’Office de Développement des Coopératives à proposer des
amendements dont le dernier a été approuvée par le Conseil du
Gouvernement du 7 Septembre 2011.
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3. réduire, au bénéfice de leurs membres et par l'effort commun de ceux-ci, le
prix de revient et, le cas échéant, le prix de vente de certains produits ou de
certains services.
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coopérative de négocier des prix plus faibles que les agriculteurs ne paieraient
individuellement.
Les membres peuvent profiter de nouveaux services qui ne sont pas encore
disponibles localement ou qui donnent accès à des moyens et services extérieurs.
9
• Quand les membres sont des détaillants indépendants, ils bénéficient des
ristournes dues à une économie d’échelle lors de l’achat des produits auprès des
fournisseurs grossistes, ainsi que d’un accroissement de leur pouvoir d’achat
commun.
• Quand les membres sont des producteurs directs, ils bénéficient d’un plus
grand accès aux marchés pour leurs produits et d’une meilleure maîtrise de la
valeur ajoutée.
• Quand les membres sont des épargnants ou des emprunteurs, ils bénéficient
d’une rémunération juste (équitable) de l’épargne et d’accès au crédit à un taux
d’intérêt le plus bas possible (Source : Commission des Communautés
Européenne (Bruxelles, 2001)).
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Chapitre 2 : les spécificités comptables de la coopérative
2. Le plan comptable
Il s’agit d’un plan comptable unique commun à toutes les coopératives de
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différentes activités dans tous les secteurs.
a- Le capital
Le compte capital de la coopérative est mouvementé lors d’une admission de
nouveaux coopérateurs par l’assemblée générale ou une démission ou exclusion
d’un adhérent.
On débite les enregistrements de la démission ou le retrait d’un
coopérateur, en contre partie on inscrit au compte « 4461 : coopérateurs
capital à rembourser » la dette de la coopérative vis-à-vis de l’adhérent
b- Les réserves
Seuls les associés coopérateurs peuvent partager les réserves, on distingue alors :
La réserve légale qui ne doit pas dépasser 10% du capital, selon l’article 69 de
la loi 112.12, on crédite le compte « 1140 réserve légale » ce montant est débité
du montant des déficits total ou partiel.
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La réserve « Fonds d’éducation et de formation coopérative des membres »,
2% des excédents doit être affectée obligatoirement au fonds de réserve pour
financer la formation des membres. On crédite le compte « 1153 fonds
d’éducation et de formation coopérative des membres ».
Il est débité à la fin d’exercice par le crédit du compte « 7592 Reprises sur fonds
d’éducation et de formation coopérative des membres » soit au montant des
dépenses de formation coopérative des membres, ou des dotations aux
amortissements comptabilisées à des immobilisation acquises pour ce genre de
formation.
La réserve « le compte 1154 Provisions spéciales pour absorption des déficits
éventuels », on enregistre à son crédit la fraction des excédents décidée par
l’assemblée générale. Afin de constituer une provision spécialement pour
absorber les déficits éventuels. Il est débité au cours de l’exercice qui vient après
le déficitaire après la décision de l’assemblée générale, on crédite « 1189 déficits
nets en instance d’affectation ».
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Bénéfice :
Déficit :
d- L’affectation du résultat
A l'ouverture des comptes au début de l'exercice comptable suivant, le résultat
de l'exercice précédent est inscrit dans le solde du compte : « 119 - résultat net
de l'exercice (N) » et doit faire l’objet d’une affectation.
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C’est l’AGO des coopérateurs, réunissent dans les 6 mois qui suivent la
clôture de l’exercice, qui décide de l’affectation du résultat de l’exercice
comptable N.
Le choix entre ces deux affectations est soumis à des règles légales et
statutaires.
f- Les provisions
Les provisions dans les coopératives agricoles sont comme les autre forme de
société sauf que deux comptes sont créés :
Compte n°1353 : « provisions spéciales pour absorption de déficits éventuels »
Compte n°1357 : « fonds d’éducation et de formation coopérative des
membres »
Ils ont le caractère de provision réglementées parce qu’ils sont comptabilisés par
l’application des dispositions légales.
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« 6184 frais de déplacement et de missions des administrateurs (courant)» dans
le cas où son caractère est courant, ou bien dans le compte « 6584 Frais de
déplacement et de mission des administrateurs (non courants) » dans le cas
contraire.
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faciliter le contrôle.
c- Etats de synthèse
Les états de synthèse de la coopérative sont issues de CGNC avec des
modifications comme l’état « détail de CPC » est plus exhaustif que celui de
CGNC, l’inclusion des états B6 et B7 du modèle normal « tableau des
créances » et « tableau des dettes ». Les états de synthèses se font selon deux
modèles normal et simplifié. Le modèle simplifié pour les petites coopératives
qui ont soit un seuil fixé par la loi ou le nombre d’adhérents, chiffre d’affaire,
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total d’actif… Ils ont le droit de choisir entre les deux modèles.
34211
Client x
4011 Fournisseur X
FACT N°
6082
Achat d’emballage perdus x
40102
Fournisseur d’emballage x
FACT N°
Le journal de banque
19
401(02 Fournisseur d’emballage x
) 5541 Banque x
Cheque N°
5541 Banque x
34211 Client x
Chèque N°
La balance
La balance constitue un instrument indispensable du contrôle comptable.
Mouvement soldes
5 Banque
6 Achat de
matière
première
6 Achats
d’emballage
7 Vente
20
Totaux x x x x
CONCLUSION
21
BIBLIOGRAPHIE
https://psaembio.files.wordpress.com/
https://www.academia.edu/31024548/Rapport
https://www.occe13.fr/files/comptabilite-cooperatives/dossier-l-argent-et-la-
comptabilite-de-la-cooperative.pdf
https://revues.imist.ma/index.php/REK/article/download/23612/12579
https://fr.wikipedia.org/
22