Au cours des vingt dernières années, L’industrie pharmaceutique marocaine a connu un développement
sans conteste satisfaisant. Son niveau de performance et de savoir faire est reconnue aujourd’hui par
l’OMS (organisation mondiale de la santé) qui la classe dans la zone Europe. Avec 35 unités
pharmaceutiques dont la production est conforme aux normes internationales de qualité, notamment les
BPF (Bonnes Pratiques de Fabrication), l’industrie pharmaceutique marocaine contribue de manière
significative aux exportations marocaines.
ZENITH Pharma, est un jeune laboratoire d’industrie pharmaceutique marocain, créé en 2005, au sud du
Maroc, à Agadir et n’est opérationnel que depuis 2009, avec un effectif de près d’une centaine de
personnes. Ainsi cette industrie pharmaceutique constitue la seule du genre dans la région.
Etant convaincue du rôle qu’a ZENITH PHARMA dans la scène économique régional et national, et que
dans un monde en perpétuelle évolution, caractérisé par la rapidité et la mobilité, les entreprises qui
gagnent sont celles qui sont capables d’anticiper l’évolution de leur environnement et de s’organiser en
conséquence,
A cet effet ZENITH PHARMA a récemment lancé un projet de mise en place d’un système de contrôle
de gestion afin de doter l’entreprise d’outils nécessaire pour évaluer sa gestion et mesurer sa performance.
Pour ce faire, le contrôle de gestion à besoin d’informations comptables rapides, pertinentes,
permanentes, mais aussi détaillées que possible. La comptabilité générale reste une obligation légale qui
ne peut pas satisfaire la totalité des besoins en informations les dirigeants des organisations ; D’où
l’intérêt accordé à la conception et la mise en place de la comptabilité analytique, qui considère
l’entreprise comme un ensemble d’unités indépendantes (fonctions, centres, activités, processus…),
contribuant chacune pour sa part à la réalisation des résultats et objectifs
Vu l’importance que requière ce projet et vu la valeur ajoutée qui peut être dégagée d’une telle
opportunité, nous avons décidé de consacrer mon stage de fin d’étude à cette mission.
Dans le cadre de ce projet « contrôle de gestion », nous avons fixé l’objectif de ma mission de stage dans
la conception et la mise en place de la comptabilité analytique adéquate à la structure d’une entreprise qui
figure dans le domaine de l’industrie pharmaceutique.
ZENITH PHARMA a besoin de suivi analytique détaillé des coûts des opérations.il ne suffit plus
d’évaluer simplement le coût de revient des produits et services, mais il faut d’abord que ce coût de
revient soit évalué avec précision, il faut de plus connaitre les coûts associés aux clients , afin d’orienter
la politique commerciale de l’entreprise et enfin cerner les coûts induits par le fonctionnement de
l’entreprise , afin d’orienter les choix d’organisation et de gestion vers une efficacité accrue
Pour cela, le contrôle de gestion utilise des outils essentiellement comptables et budgétaires tels la
comptabilité analytique, le contrôle budgétaire, l’analyse des écarts, les tableaux de bord, etc. Parmi ces
outils, la comptabilité analytique ou de gestion, occupe une place centrale comme une source
d’informations pertinentes et adaptés aux besoins des décideurs. En plus à quelques rares exceptions, il
n’est pas possible de faire fonctionner de façon efficace le contrôle de gestion sans mettre en place un
système de comptabilité analytique
Ainsi, ce rapport présente le déroulement de la mission au sein de la société ZENITH PHARMA, dans
laquelle nous nous sommes engagée pendant une période allant du 04 février au 04 avril 2013, dans la
perspective de mener une mission d’essaie de mise en place un système de comptabilité analytique. Le
plan de travail que nous avons adopté pour ce rapport est se composé de deux partie
Deuxième partie
Un premier chapitre où nous allons présenter l’entreprise d’accueil, de son secteur
d’activité.la localisation du domaine de définition nous emmène à voir la
documentation propre à l’entreprise (organigramme, les processus d’activités, le
système d’information...) afin de présenter les différentes tâches et le rôle de
chaque service
De fournir à l'entreprise les bases d'évaluation de certains éléments de son active immobilisation,
travaux faits par l'entreprise pour elle-même, stocks, encours, etc.
de faire apparaître les éléments pouvant contribuer à la détermination du prix de vente des
produits ou au contrôle de leur rentabilité et de fournir en cas de besoin des éléments justificatifs
de facturation d'objets, de produits ou de services;
Introduction :
Le contrôle de gestion est une discipline très ancienne qui a vu son apparition avec le commencement de
l’activité humaine de gestion de calcul et après de comptabilité.
Historiquement 1 on peut dégager trois grandes phases d’évolution du contrôle de gestion :
3300 ans avant J.C, avec l’apparition de la gestion des terres et des troupeaux
XV siècle, l’apparition de la comptabilité des coûts en Italie avec l’industrie du textile.
La révolution industrielle avec l’instauration des unités industrielles et la formalisation des
techniques comptables.
Donc on peut conclure que cette discipline s’est développée pour deux raisons :
Un besoin de mesure et d’analyse des coûts.
Un besoin de contrôle de l’activité économique.
Anthony a définit le contrôle de gestion comme étant : « le processus par lequel les dirigeants s’assurent
que les ressources sont obtenues et utilisées avec efficacité (par rapport aux objectifs) et efficience (par
rapport aux moyens employés) pour réaliser les objectifs de l’organisation ».
Les dirigeants : Le contrôle de gestion nécessite l’intervention de deux catégories de dirigeants au rôle
différents. Les dirigeants opérationnels : incorporent leur jugement dans le système, adoptent les plans
d’action permettant d’atteindre . Les dirigeants fonctionnels : collectent, résument et présentent
l’information utile au processus. Ils font les calculs, les écarts, les analyses et soumettent leur
conclusion aux jugements des dirigeants opérationnels.
Les ressources : Les matières premières, l’information, les biens matériels, les équipements, les
ressources financière.
Efficience : Utilisée ici dans son sens technique, une Entreprise est efficiente lorsqu’elle maximise ses
résultats en utilisant le minimum de moyens.
Efficacité : Elle s’apprécie par rapport aux objectifs de l’organisation. Un système est efficace
lorsqu’il permet d’atteindre les résultats les plus proches des objectifs tracés.
Le schéma suivant présente le niveau d’intervention du contrôle de gestion dans le processus décisionnel :
Contrôle de gestion :
Contrôle de gestion Assure la cohérence du contrôle organisationnel :
En concrétisant les objectifs stratégiques au niveau de la gestion quotidienne
En formalisant les aptitudes et le savoir-faire du quotidien au niveau stratégique
1.2. Objectifs
D’après la définition on peut tirer un ensemble d’objectifs qu’on peut résumer dans les points suivants :
Contribuer à la définition de la stratégie.
Suivre la mise en œuvre de la stratégie.
Préparer l’allocation maximum des ressources en conformité avec les objectifs courts
termes et les objectifs stratégiques.
Mesurer les performances.
Piloter l’activité et prendre les actions correctrices
Le contrôle doit s’exercer avant d’agir, pendant l’action et après l’action. D’où les 3 étapes du processus
de contrôle :
Avant l’action : finaliser
Pendant l’action : piloter
Après l’action : post-évaluer
Piloter
Observer le déroulement en cours, faire le point sur la situation Présente, anticiper l’avenir pour évaluer
ce qu’il reste à parcourir
Objectif : prendre les décisions correctives qui peuvent être nécessaires si dérive :
soit ajustement des moyens aux situations nouvelles
soit remise en cause des objectifs initialement définis.
L’entreprise est amenée à mettre en place un système d’information lui permettant de connaître ses
performances réelles.
Post –évaluer :
Mesurer les performances atteintes et faire progresser l’ensemble du système par apprentissage (ne pas
répéter les erreurs et capitaliser les points forts). Prendre les décisions stratégiques et agir selon les
constats par rapport aux objectifs tracés.
A côté de cet aspect technique de la démarche du contrôle de gestion, on peut aussi parler d’un aspect
psychologique :
Pour que cette démarche soit comprise, accepter et appliquer, il est indispensable de
développer et d’animer une culture de gestion qui incite chaque unité de gestion à agir dans
le sens de ses objectifs et dans l’intérêt globale de l’Entreprise.
L’attitude de la direction générale et le comportement du contrôleur de gestion sont des
Facteurs décisifs pour la réussite d’un contrôle de gestion.
Prévision à court terme : Dans cette étape les dirigeants doivent mettre en œuvre des outils d’étude
qui leurs permettant de fixer les objectifs, qui peuvent être d’ordre mathématique, macro ou micro
économique qui permet de mettre en place un plan d’action stratégique.
Analyse des écarts : Cette phase demande des outils d’analyses des données qui permettent de détecter
les écarts et de réagir selon les situations qui se posent
Assistance et conseil aux managers : c’est la phase de formulation des actions pour remédier aux
écarts constatés, elle demande des moyens de correction et de simulation et d’analyse de la valeur.
Le système d’informations :
Le contrôleur de gestion a pour rôle de concevoir et de garantir l’utilisation et l’évolution possibles du
système d’informations de gestion, compte tenu de la décentralisation. Ce système doit pouvoir restituer
aux différents niveaux de la hiérarchie, des informations qui leur permettent d’assurer pleinement leurs
responsabilités dans le cadre des délégations reçues ; et privilégier toutefois les données sur lesquelles les
responsables peuvent agir rapidement.
Comptabilité analytique :
Le contrôleur de gestion arrête les centres de coûts et les centres de profits, le système de calcul des coûts
des cessions internes, la répartition des charges et les possibilités d’analyse qui en découlent, en les
harmonisant avec la structure de l’entreprise.
Système budgétaire :
Il conçoit et propose à la direction générale, le système et les procédures budgétaires intégrant les centres
de responsabilité du siège et des départements. Les met en place. Il sensibilise les responsables d’unités, à
la part des travaux leur revenant dans ce même domaine, et les assiste pour ces travaux. Il détermine ainsi
les normes générales en matière de statistiques, à appliquer à tous les services et unités de l’entreprise
(type, fréquence, production, contenu). Il évalue aussi les normes en matière de coûts et d’activités,
ainsi que les standards qui permettent la mesure des performances. Le système budgétaire permet :
Affectations prévisionnelles quantifiées, aux centres de responsabilités, d’objectifs et, ou
de moyens, pour une période limitée au court terme.
Traduction financière de l’adaptation au court terme des objectifs à moyen terme du plan
opérationnel.
Instruments de cohésion et de coordination entre les différents centres de responsabilité.
Permettent de maitriser le processus de décentralisation en introduisant la notion
d’engagement
liées à l’organisation :
Contribue à la conception de la structure de l’entreprise, sur la base d’une décentralisation de l’autorité,
propose la simplification des procédures administratives, fournit aux services de l’audit, toutes les
informations susceptibles d’orienter leurs activités et participe au développement d’outils informatiques
de simulation des coûts, des produits et des budgets.
La prise des décisions se base sur les tableaux de bord qui constituent :
Instruments de pilotage à court terme dirigés vers l’action. Comportent un nombre limité d
Comportent un nombre limité d indicateurs ’indicateurs clairs pertinents obtenus clairs,
pertinents, obtenus rapidement traduisant les facteurs de compétitivité de l’entreprise.
Aspect synthétique, améliorent la prise de décision. Aspect synthétique, améliorent la prise
de décision.
+
Réaction
Analyse des écarts
+
Assistance et conseil aux managères
C. Dumoulin :
« Le système d’information est un ensemble des informations circulant dans l’entreprise, ainsi que les
procédures de traitement et les moyens octroyés à ces traitements. »
Décision : le système d’information traite les données prévisionnelles pour aider à préparer le futur
Ces trois qualificatifs s’appliquent tout à fait au contrôle de gestion, qui doit être un système
d’information représentant le fonctionnement de l’entreprise pour contrôler, pour coordonner et pour
aider à la prise de décision.
Decision information
gique
ue
onnelle quantitativ es
diaries
peu nombreuses
qualitatives
incertaineses,
quantitativ
tactiq
straté
ope rati intérmi
nombreuses
peucompl exes
nombreuses,
Les traitements du contrôle de gestion avec ses imputs, ses outputs et la transformation effectuée
permettent d’obtenir :
En entrée :
Les charges et les produits de la comptabilité générale ainsi que les autres données de la comptabilité
analytique ; les flux financiers externes et les flux internes constituent les entrées du système
d’information.
Traitement :
Les procédures comptables, l’établissement des budgets, le calcul des coûts et des écarts, sont le
traitement de ce système d’information.
En sortie :
Sont produits :
les budgets
les plans
les coûts
les écarts entre les prévisions et les réalisations.
Les interactions entre le système d’information et le système de décision sont très liées. Le contrôle de
gestion comme le système d’information, influence donc les décisions tactiques et stratégiques de
l’entreprise
-donnés financiers
-Procédures budgétaires -Budgets
-Données
économiques
-Démarches spécifiques -Indicateurs
-Données
qualitatives et
quantitatives
L’objectif de contrôle de gestion est de fournir des informations pour aider à la prise des décisions,
sur ce registre ; la survie de chaque entreprise est liée à la disposition d’informations suffisantes
pour pouvoir être efficace et prendre les bonnes décisions au bon moment. La décision prise ne sera
pertinente que si elle repose sur un ensemble d’informations disponibles, pertinentes, fiables,
précises et récentes
Même si les grands principes n'ont pas changé, la comptabilité a du s'adapter aux exigences économiques
modernes. Le développement des méthodes de gestion et l'apparition d'un nouveau service dans
Du fait de sa complexité et des coûts de mise en œuvre ; la comptabilité analytique s’est généralisée avec
l’apparition de l’informatique et des progiciels de gestion qui ont fortement abaissé le coût de la collecte
et du traitement d’une information détaillée. Elle concerne désormais toutes les formes et toutes les tailles
d’entreprises, dont elle est un des éléments clefs du système d'information.
La comptabilité analytique est un outil d’information indispensable au contrôle de gestion c'est-à-dire il
n’est pas possible de faire fonctionner de façon efficace le contrôle de gestion dans une organisation si
elle ne dispose pas d’une comptabilité analytique
Le choix d’une méthode d’analyse est dépend de la situation et les besoins de l’entreprise ; en effet
chaque analyse à ses avantages et ses inconvénients et aucune méthode ne peut donner pleinement
satisfaction c’est pourquoi, la comptabilité analytique combine souvent deux ou plusieurs analyses avec
un tableau de répartition des frais donc ses différentes analyses sont complémentaires et ont chacune son
utilité
Les principes de fonctionnement de la comptabilité analytique sont dictés par la loi, et qui reste tournée
vers l’extérieur avec des préoccupations essentiellement fiscales, alors la comptabilité analytique est
généralement conçue librement et mise en place volontairement pour répondre aux besoins des
gestionnaire donc la comptabilité analytique reste une référence en matière de calcul et d’analyse des
coûts pertinents pour la gestion et qu’elle est indispensable au contrôle de gestion. Soit pour le contrôle
des coûts ( calcul et analyse des écarts sur les coûts) les calculs des seuil de rentabilité et de l’optimum ou
la préparation des décisions et la gestion par les coûts ( devis, normes, décisions
d’investissements ,d’exploitation ou d’activité et de marché )
Le coût complet : Correspond à l’affectation de l’ensemble des charges d’exploitation sur les unités
d’œuvres qui caractérisent les produits définitifs de l’activité étudiée.
Les coûts partiels : Résultent de l’affectation d’une partie des charges sur des activités intermédiaires
ou définitives. Les principaux coûts partiels sont, d’une part les coûts fixes et les coûts variables et,
d’autre part, les coûts directs et indirects.
Il s’agit là de deux méthodes de calcul différentes. La méthode des coûts complets se rattache à la
méthode des sections homogènes ; celle des coûts partiels aux méthodes de comptabilité analytique en
coûts variables simples ou évolués. Dans le premier cas, on ne prend en compte pour l’établissement des
coûts de revient que les coûts variables. Dans le second cas, on rapporte à chaque produit, non seulement
les coûts variables, mais aussi la part des charges fixes qui le concernent directement.
Le coût direct : est constitué des charges qui, étant propres à un produit ou à une activité, peuvent lui
être affectées directement sans discussion ni arbitraire, ou qui peuvent lui être rattachées sans
ambiguïté même si elles transitent par des sections auxiliaires, dès lors qu’un instrument de mesure
permet d’en opérer le décompte.
Le coût indirect : est constitué des charges qui sont communes à plusieurs produits et qui restent
indivises au niveau de la saisie.
Le coût variable : est constitué de toutes les charges qui varient avec le volume d’activité de
l’entreprise sans qu’il y ait exacte proportionnalité entre la variation des charges obtenues et la
variation des produits obtenus (nouveau plan comptable).
Les coûts fixes : sont des charges liées à l’existence de l’entreprise et correspondent pour chaque
période de calcul à une capacité de production déterminée (nouveau plan comptable).
Cette distinction coût variable – coût fixe - a un caractère relatif. Les coûts fixes ne sont pas immuables.
Dans le long terme, tous les coûts peuvent être considérés comme variables.
Le coût constaté correspond au prix auquel "on paie les choses" ex post
Ces coûts sont calculés a priori en vue de faire apparaître distinctement les écarts entre les charges réelles
et les charges prévues. Les coûts standards et les coûts rationnels sont des coûts préétablis.
Coûts standards : coûts qui utilisent des normes de volume d’activité, des normes de consommation
propres à des tâches précises et exprimant, par conséquent, des rendements "normaux" ou des
productivités normales (Cibert, p. 232).
Coûts rationnels : coûts calculés sur la base d’un niveau ou d’un volume d’activité de l’entreprise
considéré comme normale (Cibert, p. 232). Issus de la technique de l’imputation rationnelle des coûts
fixes, ils permettent de calculer un coût de revient standard qui correspond à ce que serait le prix si tout
se déroulait conformément aux prévisions. L’écart observé entre prévisions et réalisation permet
d’adopter les mesures correctrices nécessaires. C’est le domaine du contrôle budgétaire.
Il s’agit des écarts sur les coûts directement affectables aux produits ; ces coûts concernent souvent les
matières premières, les charges de main d’œuvre
Étant donné que ces coûts sont directs, il est pertinent que les écarts correspondants soient calculés pour
chacun des produits auxquels ils se rapportent et analysés en écarts sur prix écarts sur quantités. Ces sous
écarts pouvant à leur tour être analysés chacun, en deux composantes :
Quand les coûts directs sont constitués par une matière importée, donc payée en devises,
les écarts sur prix peuvent à leur tour être analysés en écarts d’inflation et écarts de taux de
change
La détermination du seuil de rentabilité est importante en contrôle de gestion, car elle permet d’apprécier
le poids de la structure par rapport au niveau d’activité. L’entreprise ne peut être rentable que si sa
structure est correctement dimensionnée par rapport à l’activité qu’elle réalise. C’est la raison pour
laquelle l’étude du seuil de rentabilité est important en contrôle de gestion
La méthode de calcul de seuil de rentabilité se diffère d’une entreprise à une autre car une étude est facile
à faire dans les cas des entreprises ayant un produit unique, il n’en est pas de même dans le cas des
entreprises ayant des activités diversifiées comme le cas de notre entreprise ZENITH PHARMA, quand
l’entreprise est multi-produits et que l’on désire déterminer le seuil de rentabilité, globalement les calculs
deviennent plus complexe, il s’agit dans ce cas de trouver la meilleure combinaison possible de vente des
produits procurant un bénéfice global nul, soit celle qui présente le moins d’inconvénient pour l’entreprise
A cet effet, cela suppose que l’on utilise la méthode approprié à savoir une méthode de coût complet que
sa soit des sections homogènes ou de l’imputation rationnelle sont les mieux utilisée pour fixer et ajuster
le prix de vente d’un produit ou d’un service sur long et moyen terme
Le nombre de sections doit être limité pour ne pas complexifier la comptabilité analytique, le choix des
sections doit obéir à des règles simples :
Les sections principales appelées parfois sections opérationnelles sont à leur tour classées en deux
types :
Les sections de coûts ou centre de coûts directs
Les sections de profits ou centre de profits
Charges
Incorporable coûts de revient
Directes P1
Sections
P2
Imputation
Principale
……..
s
Pi
………
Sections
Indirectes auxiliaires Pn
Rapport de fin d’étude : La conception et la mise en place de la comptabilité analytique Page 39
prestations prestations
Réciproques
Pour les besoins du contrôle de gestion, il importe que les sections retenues correspondent à des centres
de responsabilités réels. A cette fin, il est crucial que l’organisation du système budgétaire, qui est
souvent basée sur la notion de centre de responsabilité, soit compatible, sinon identique à celle de la
comptabilité pour permettre le contrôle effectif des coûts par le calcul et l’analyse des écarts. Pour que le
système ne soit pas coûteux, il n’est pas nécessaire d’avoir un responsable différent pour chaque section ;
on peut mettre plusieurs sections sous la coupe d’un même responsable.
Les apports de la méthode peuvent être résumés dans les points suivants :
Elle permet de calculer le coût complet, c'est-à-dire le coût de revient, ce qui est
indispensable pour calculer les résultats analytiques, mais aussi très utile pour préparer les
devis ou arrêter les prix de vente
Elle permet d’analyser les coûts par centre de responsabilité, analyse indispensable au
contrôle de gestion
Elle s’adapte très bien aux structures divisionnaires, qui sont encore courantes dans les
organisations, ce qui permet souvent de mettre en place une comptabilité analytique sans
réorganiser profondément l’entreprise
A cet effet, il faut définir pour chaque activité une unité de mesure permettant d’appréhender
correctement le niveau d’activité. En d’autres termes, il est nécessaire de trouver une « unité d’œuvre »
permettant de caractériser l’activité et ce afin de pouvoir valoriser le coût de l’activité en valeur standard,
ainsi il sera possible d’affecter les charges de la comptabilité générale en fonction des consommations
d’input faites par chacune des activités.
Le processus de calcul des coûts par la méthode ABC se précise davantage comme le montre le schéma
suivant :
Produits Coû t de
services soutien
client
Affectation
arges incorporables de la comptabilité
Chargesgénérale
directes
Imputation
Charges indirectes
Traitement et répartition
L’unité d’œuvre (U.O) c’est l’unité de mesure dans une section de la C.A.E servant notamment à
imputer le coût de ce centre aux coûts des produits.
La définition de l’unité d’œuvre est préalable à la création des sections. C’est cette unité qui confère à la
section son caractère homogène, c’est à dire mesurable par une même unité. Par ailleurs La nature de
l’U.O dépend de la section. C’est à dire l’activité effectuée par ce dernier.
Elle met donc en place une organisation comptable qui enregistre les mouvements de stock (entrées et
sorties) en quantités et valeurs et permet ainsi de déterminer à tout moment le stock final théorique : c’est
l’inventaire comptable permanent
Total Total
Compte de Stock Matière B
Date Elément Q CU M date élément Q CU M
Total Total
Conclusion :
La comptabilité analytique est un système d’information permettant à chaque responsable d’une
entreprise, grande ou petite, de connaitre la valeur des flux et des faits, et de pouvoir analyser les
conséquences de ses décisions. Ce système est fondé sur la rapidité d’information plus que sur sa
précision. La comptabilité analytique apporte des informations économiques sur le passé et sur le
présent. Elle est intégrée au système de gestion globale et elle est très liée au contrôle budgétaire
A travers ce chapitre sur la comptabilité analytique, nous pouvons conclure, que la bonne gestion et
la préparation de l’entreprise économique à affronter l’avenir, particulièrement dans un système
d’économie de marché basé principalement sur la concurrence, ne peuvent être assurées que par la
mise en place d’un système de comptabilité analytique.son rôle d’outil de gestion permettra aux
gestionnaires de prendre des décisions rationnelles et de se prémunir ainsi d’un moyen de
prévention contre toute forme de menace pouvant affecter la pérennité de l’entreprise
Introduction :
C’est dans cette dynamique qu’est alors créée en 2005 la société d’industrie pharmaceutique (ZENITH
PHARMA) installée à Tassila dans la zone industrielle d’Agadir. Depuis sa création, la société a connu
d’énormes mutations ; ce qui lui permet d’affirmer et de maintenir sa position de leader dans le secteur de
l’industrie pharmaceutique.
Nous obtenons ainsi une validation de « process », c’est-à-dire ; que nous sommes aptes à donner des
résultats « identiques», répétitifs et reproductibles.
Ce service assure donc que les produits finis fabriqués ou conditionnés sont conformes aux
caractéristiques posés au préalable par ministère de la santé (aspect, poids, dureté, dosage, substance
apparente, impureté, dissolution, conditionnement, contrôle microbiologique…).
Le responsable prépare un PDP (Plan Directeur de Production) qui représente l’ensemble des opérations
calculées et définis de l’approvisionnement du besoin en matières premières et articles de
conditionnements pour exécuter la fonction fabrication.
Depuis sa création cette firme a conclu plusieurs partenariats avec des laboratoires multinationaux
leaders dans le domaine. Les partenaires en question sont : BAUSCH & LOMB BIOPHA
CEPHALON OLIVITAL
ZENITH PHARMA est une société industrielle qui fabrique et importe des spécialités
Pharmaceutique, elle dispose d’un site de production sur Agadir. Elle est implantée dans plusieurs
régions du royaume à travers des filiales grossistes Notamment sur : Casablanca, Agadir, Fés. Pour
ces filiales grossistes, elles sont environ 50 grossisteries, distribuent les produits ZENITH
PHARMA ainsi que les produits des autres Laboratoires.
En effet, la comptabilité générale satisfait à des besoins d’ordre économique, financier juridique et fiscal.
Elle est entièrement orientée vers la saisie de données d’après leur nature et vers la détermination des
résultats globaux de l’entreprise. De ce fait, la comptabilité générale ne se prête qu’à un nombre limité
d’analyses, d’où la nécessité de la mise en œuvre d’une comptabilité analytique permettant de combler ce
déficit informationnel pour une prise de décision plus réfléchie. La comptabilité analytique constitue un
outil de gestion indéniable permettant :
De contrôler les opérations techniques d’achat, de fabrication et de vente de l’entreprise en
décelant par les coûts, les variations de rendement et de productivité et en situant les
responsabilités ;
De contrôler les résultats d’exploitation élémentaires et ainsi d’orienter la politique de
vente conformément aux impératifs économiques et sociaux de l’entreprise ;
De déterminer les bases d’évaluation de certains éléments du bilan de l’entreprise ;
D’établir des prévisions rationnelles (programmes et budgets), d’en constater la réalisation
et d’expliquer les écarts qui en résultent.
On peut ainsi résumer les objectifs de comptabilité analytique dans les points suivants :
Identification des coûts de chaque fonction assumée par la société ;
Utilisation de ces coûts pour l’évaluation de certains éléments du bilan de la société
notamment le stock ;
Explication des résultats en faisant ressortir les écarts entre coût d’achat,
Coût de production des produits et leur prix de vente.
La comptabilité analytique sera le premier chantier à mettre en place du fait, d’abord, de l’importance des
éléments de décision qu’elle sera en mesure de fournir à la Direction et en suite elle constituera une base à
l’établissement des budgets.
Le domaine de la comptabilité analytique consiste donc en l'analyse des conditions de l'exploitation; d'où
l'appellation comptabilité analytique d'exploitation. Son rôle est donc de contribuer à mettre en relief les
éléments constitutifs des coûts et des résultats qui présentent le plus d'intérêt pour les gestionnaires et
décideurs de l'entreprise.
Dans la pratique, la comptabilité analytique permet essentiellement de :
mesurer les coûts engagés et la rentabilité dégagée
au niveau des produits vendus par l’entreprise
Par ailleurs, l'aspect calcul et analyse des écarts est souvent du ressort du contrôle de gestion, auquel la
comptabilité analytique fournit les éléments de base.
Enfin, signalons qu’il n'est pas nécessaire que la comptabilité analytique couvre tous les aspects cités
précédemment : on peut calculer le coût de revient (coût au stade final, c'est à dire au stade de la vente ; Il
était appelé aussi prix de revient), sans analyser de façon très poussée les coûts. Mais surtout on peut
analyser les coûts sans calculer systématiquement le coût de revient qui n'est plus alors qu'un "sous-
produit" de la comptabilité analytique conçue dans ce cas surtout pour le suivi des consommations et des
frais.
Après une analyse approfondie des spécificités de gestion de la société et des différents entretiens avec les
responsables de la société, il s’est avéré que la comptabilité analytique présente un atout majeur pour la
société, et un outil d’information préalable, mais aussi indispensable pour la mise en place d’un système
de contrôle de gestion qui va permettre une meilleure gestion de la société.
Cette vision s’impose surtout après l’augmentation de la concurrence sur la fabrication des produits
pharmaceutique
Mais, le besoin grandissant de la société en matière d'information a contribué à l'accroissement de
l’intérêt pour l’instauration de la comptabilité analytique. En effet, les renseignements fournis par la
comptabilité générale et par les états mensuels de contrôle de gestion s’avèrent insuffisants et incapables
de dispenser la société de données indispensables à la bonne gestion.
Aujourd’hui ZENITH PHARMA est en cours d’élaborer une comptabilité analytique, adapté à leur métier
de l’industrie pharmaceutique
Les responsables ont pris la décision de faire face aux effets non calculés de ce système et de formaliser
un système de comptabilité analytique ; adaptée a l’activité et leur servira davantage vis-à-vis de
l’évaluation des stocks qui leur exige les lois
Théoriquement, il existe plusieurs méthodes d'analyse des coûts (coût complet, coût partiel, direct
costing, ABC...), et chacune d'elles à ses avantages et ses inconvénients. A priori, aucune d'elles n'est à
exclure, toutefois, il est inenvisageable de les utiliser toutes à la fois. Le choix de l'une des méthodes sera
défini en fonction des objectifs et des conditions de la société.
La mise en place de la comptabilité analytique selon le système informatique ADONIX X3 consiste a découpé
l’activité de l’entreprise en deux partie ou bien axes analytique qui correspond au découpage fictif de l'entreprise,
ceci à des fins d'analyse.
Le module se charge de faire imputé les charges des différents centres de coûts aux produits afin de déterminer les
résultats analytiques de chaque type de produits
Avant de parler de répartition des charges, nous abordons dans le détail le schéma d’imputation dans
l’ERP X3 et le passage de la comptabilité générale à la comptabilité analytique.
Pièce
comptable Comptes de
charges
Pièce
comptable
Nature Sections
analytiques analytiques
Fonctionnalité Explication
Définition des nomenclatures Le logiciel intègre un modèle de définition des
nomenclatures des produits qu’il gère pour que
l’utilisateur aie la possibilité de les mettre à
jours en ajutant ou en supprimant un quelconque
composant
Définition du découpage analytique Constituant la base de répartition des charges
indirectes, l’application intégra un
fonctionnalité permettant à l’utilisateur de
définir les différentes sections analytiques avec
leur unités d’œuvre qui seront prise en compte
par l’application lors de la répartition des
La direction des opérations communique les prévisions de vente au pôle de planification de la direction
commercial & marketing, une fois les prévisions de vente reçues, le pôle de planification prépare les
demandes d’achat et les communique au service d’achat qui prépare les bons de commandes
A cet effet un approvisionnement chez des fournisseurs locaux ou étrangers est constaté en :
Matières premières (MP) : qui peuvent être des agents actifs, des excipients ou tout autre élément
qui entre dans la composition du produit final brut
Articles de conditionnement (AC) : emballage, prospectus, notice, étiquettes
Une fois les matières premières ou les articles de conditionnement reçu, ils sont stockés dans un magasin
à part « en quarantaine » en attente d’une analyse réalisée au laboratoire de contrôle. Si les MP/ AC sont
contrôlés conformes, ils passent au magasin de stockage « final » où ils sont référencés
Ils intègrent ensuite le processus de fabrication en fonction du planning de production journalier réalisé
par le responsable planification en fonction des prévisions de ventes et des stocks
A ce moment , le prélèvement fait sur les matières premières nécessaires passe d’abord par le centrale de
pesée qui est dotée de système de traitement d’air spécifique et de pesées très poussés sous cabines
autonomes et sous haute protection
Le produits semi-fini déclare conforme par le contrôle qualité, peut passer aux ateliers de
conditionnement
Le conditionnement consiste à intégrer au produit semi-fini, toutes les composantes qui ne sont pas des
matières premières mais des articles de conditionnement : emballage, prospectus, cuillère
Au cours de la phase de conditionnement, le produit subit une nouvelle batterie de tests de conformité «
contrôl in process »
En tenant compte des résultats des analyses effectuées, le contrôle qualité décide ou non de libérer le
produit semi-fini
Le stockage en quarantaine implique l’étiquette rouge de tous les entrants afin d’assurer de l’inutilisation
des différents composants avant le résultat des contrôles. L’étiquette rouge comporte des données du
produit et la mention « ne pas utiliser ».
Toutes les marchandises doit subir des analyses a fin d’en contrôler la qualité. Deux types d’analyses sont
possibles :
Les analyses physico-chimique où un large panel de contrôles est effectué et noté sur «
les cahiers de paillasse » annexés à tous les dossiers. les résultats sont ensuite analysés par
les laborantins avant de décider de la conformité ou pas des produit
Les analyses microbiologiques : qui contrôlent principalement 3 indicateurs : l’identité, la
teneur et la pureté
En fonction des prévisions journalières de production, les magasiniers préparent les besoins en MP/AC
Après la détermination des besoins soit en MP ou AC, ils passent a la centrale de pesée afin d’isoler les
quantités exactes qui rentreront en production. Concrètement, les agents de pesée préparent sur une
palette les quantités précises nécessaires à la production d’un lot produit donnée. Les composantes sont
alors enfermées avec un plombage sous scellé, inviolable avant sa récupération par les préparateurs de la
production.
Les matières ainsi pesés passent ensuite à travers plusieurs étapes pour subir les différentes
transformations. En fonction de la forme galénique à produire, elles passent dans l’un des ateliers
suivant :
Un prélèvement peut se faire sur des produits en vrac pour les formes sèches ou sur des flacons pour les
formes liquides
Le contrôl in process correspond à une série de contrôles réalises au fur et à mesure de la production, à
des étapes bien précises spécifiées par le « contrôle qualité »
A ce moment , le prélèvement fait sur les matières premières nécessaires passe d’abord par le centrale de
pesée qui est dotée de système de traitement d’air spécifique et de pesées très poussés sous cabines
autonomes et sous haute protection
Pour Les produits en vrac se composent de deux phases à savoir le triage et le conditionnement
Première classification
section Deuxième classification
61 charges d’exploitation
611 Achats revendus de marchandises
6111 achats marchandises locale
6112 achats marchandise importée
6114 variations de stock de marchandises
6119 RRR sur achats revendus de marchandises
612 Achats consommation matériel & fournitures
6121 achats MP
6122 achat matériel & fournitures consommables
6123 achats d’emballage
6124 variations de stock
6125 achats non stockés matériel & fournitures
6126 achats travaux études prestations services
6129 RRR obtenus sur achat consommation matériel & fournitures
613 Services extérieurs
6131 location & charges locatives
6132 redevances de crédit bail
6133 entretiens & réparation
6134 primes d’assurances
6135 rémunérations personnelles externes
6136 rémunérations intérimaires & honoraires
6137 redevances laboratoires
614 Autres charges externes
Les charges indirectes identifiables, se sont des charges qui sont affectées en totalité directement dans le
centre d’analyse approprié tel que :
Eau et Electricité : Matières non stockables utilisées dans le siège administratif, les centres analytique,
ainsi que dans les ateliers de conditionnement, et de traitement des matières premières et dans la
fabrication des produits pharmaceutique. Il est à signaler que chaque centre analytique dispose d’un
compteur individuel, et c’est prévu d’installer un compteur pour chaque machine de conditionnement ou
Fournitures de bureau : II s'agit du papier, stylos, consommable informatique et toutes les fournitures
utilisées par le personnel du bureau.
Entretien et réparation : Ce compte regroupe les charges d’entretien et de réparation des véhicules de
services utilisés par les délégués médicale, et le transport du personnel. De ce fait, le montant des factures
correspondant aux véhicules de transport du personnel est affecté intégralement à la section bénéficiaire.
Par ailleurs, pour les réparations faites au niveau de ZENITH PHARMA, la ventilation est faite
automatiquement au moment de la facturation
carburants : pour une bonne affectation des cette charges il est nécessaire de consulter la fiche de stock,
cette fiche peut nous renseigner sur l’agent consommateur et la quantité consommée. Vu le manque d’une
telle information nous faisons recours aux estimations des responsables des centres : approvisionnement,
distribution, support de production et administration qui sont les consommateurs de cette ressource
Produit d’entretien : Ils concernent les achats des produits d'entretien pour le siège de la société et les
usine
Assurance incendie : C'est une dépense engagée pour la protection des stocks en matières premières,
produits en cours, et produits finis.
Assurances risques d'exploitation : c’est une assurance qui couvre tout l’entreprise, sont
affectation se fera à parts égales entre tout les centres d’analyses.
Assurances marchandises transportées : cette assurance porte sur les marchandises
livrées aux clients, elle sera imputée dans le centre distribution
Assurances matériel de transport : l’entreprise dispose des véhicules de transport pour
l’approvisionnement et pour la distribution, en outre il existe un véhicule pour le transport
de personnel. Concernant l’assurance incendie, il st affecter par le périmètre couvrit par le
centre de regroupent.
Frais postaux et de télécommunication : Ils englobent l'ensemble des dépenses engagées par la société
afin de régler des frais téléphoniques de l'administration (téléphone et Internet). Elles sont donc affectées
directement à la section Administration Générale. Au niveau ZENITH PHARMA, il existe plusieurs
Impôts et Taxes : II comprend l'ensemble des Taxes et impôts directs (Patente, Taxes locale et
parafiscales) et impôts indirects. Ils relèvent du centre d'analyse Administration Générale.
Charges de personnel: C'est l'ensemble des dépenses comprenant les rémunérations du personnel et les
Charges sociales y afférentes. Nous pouvons les affecter directement aux centres concernés, puisque
l’affectation de chaque salarié est bien connue compte tenu de sa position hiérarchique et des fonctions
assumées au sein de la société, une répartition par famille de produits est aussi prévu. Pour le personnel
du siège il sera considéré comme des charges indirectes, et sera analysé dans la section administration
générale.
Honoraires: Ce sont des dépenses relatives aux prestations fournies par les avocats de la société, le
conseil, le commissaire aux comptes. Elles sont donc affectées directement à la section Administration
Générale.
Articles publicitaires : Ces charges seront affectées directement à la section Administration Générale
Location matériel et outil : il concerne les matériels et outillages qui sont destinés à l’usage dans
l’usine, dons il sera rattacher au centre de production.
Redevances crédit bail : des loyers de matériels utilisés au sein des différents compartiments de l’usine,
ainsi que les voitures de service, pour leurs affectations nous nous referons au centre bénéficiaire
OUTILLAGE
OUTI_PROD 6125510 Achat petit outillage de production
OUTI_LABO 6125520 Achat petit outillage de laboratoire
OUTI_DIV 6125530 Achat outillage divers
CARBURANT CARB_CC 6125608 Carburant charges communes
FRN_BUREAU
FRN_BUR 6125720 Fournitures de bureau
FRN_INFO 6125730 Fournitures de bureau informatiques
LOCATION
LOC_MAT 6131300 Location matériel et outillage
LOC_TRS_M 6131600 Location matériel de transport
LOC_TRS_P 6131607 Location matériel de transport du personnel
LOC_DIV 6131800 Location et charges locatives
TRVX_PREST
FOIREXPO
FOIREXPO 6144300 Foires et expositions
CADEAUX CAD_DIV 6144720 Cadeaux clientèle DAV
6144700 Cadeaux clientèle
6144790 Cadeaux clientèle divers
FRAISPOST FRAISPOST
61451 Frais Postaux
TELEPHONE
TEL_CC 6145510 Redevance téléphone charges communes
TEL_VENTES 6145520 Redevance téléphone ventes
TEL_USINE 6145530 Redevance téléphone usine
TEL_GSM 6145540 Redevance téléphone GSM
TEL_VMRP 6145560 Redevance téléphone VM/RP
TEL_AUTRES 6145580 Redevance frais de téléphone
FRAISTELEX FRAISTELEX
61456 Frais téléx & télégrammes
COTISDONS COTISDONS
6146 Cotisations et Dons
SERV BANC SERVBANC
6147 Services bancaires
IMPOTAXES TXURBEDL_U 6161110 Taxe urbaine et d’édilité usine
PATENTE_U 6161210 Patente usine
TAXLOCALES 6161500 Taxes locales
DRTENR 6161100 Droits d’enregistrement & de timbres
VIGNETTES 61673 Vignettes et taxes sur véhicules
IMP_AUTRES 6167800 Autre impôts & taxes
CHARGPERS
CHARGPERS 617 Charges du personnel
JETONSPR
JETONSPR 6181000 Jetons de présence
PERTCREANC
PERTCREANC 6182000 Pertes sur créances irrécouvrables
Mainte Métrol Stocka Qualité Fabricat° approvis Lab.contrô Condition. Distrub Administ
nance ge le Général ution ration
AUTRE ENTRE
ASSUR MULTI
ASSUR RISQU
INCENDI/PER
HONORAIRE
COMMISION
TRANS PERS
FRAIS POST
DROI /ENREGI
VOYAGE DEP
TELEPHONE
RSTAURATI
FOURNI BUR
CHARG/PERS
ARTICL PUB
LOCAT MAT
LOCAT OUT
REDEVANC
DEPL/RECEP
TAXES
TRANS/ACH
ENTR/REPA
FOUR/INFOR
FRAIS A L’EXP
La méthode choisie pour cette répartition secondaire est la méthode matricielle. Elle a été utilisée dans le
but de résoudre un système d’équations linéaires, du fait que les différents centres entretiennent entre eux
des flux c’est à dire s’échangent des prestations réciproques.
On représente l’ensemble des prestations réelles sous forme d’un tableau à double entrée où figurent
En lignes : les montants des différentes charges et produits
En colonnes : les départements auxiliaire
Mainte Métrol Stocka Qualité Fabricati approvis Lab.contrô Condition. Distrib Administ
nance ogie ge on le Général ution ration
MONTANT APRES
REPARTITION
PRIMAIRE
C. MAINTENANCE
C. QUALITE
C. STOCKAGE
C. METROLOGIE
TOTAL
REPARTITION
SECONDAIRE
NATURE D’UNITE Nombre 1000 DH Nombre de Nombre de 1000 1000 DH
de d’achat quantité produits DH du de coût de
D’ŒUVRE
quantités de MP contrôlées conditionn chiffre produ des
produites és d’affair quantités
e vendues
NOMBRE D’UNITE
D’ŒUVRE
s Centre approvisionnement
directe
s
Charge
s Centres principaux de productions
indirec
tes Coû t de
Centre auxiliaires production
Centre distribution
Après avoir affecter chaque charge indirecte à la section auxiliaire qui la concerne (stockage,
administration générale), la répartition des différentes charges s’effectue de telle sorte que les charges
indirectes soient partagées entre les centres consommateurs (sections principales) selon une certaine base
plus ou moins conventionnelle appelée clé de répartition.
Les critères de répartition se basent sur les supports d’information disponibles qui précisent le destinataire
ou l'utilisateur final (factures, Bons, livres de paie. Etc) ;
Rapport de fin d’étude : La conception et la mise en place de la comptabilité analytique Page 100
II convient de signaler que la détermination des clés de répartition doit se faire étroite concertation avec
les différents responsables de la société, vu leurs expériences et connaissance pratique du processus de
fabrication en ce qui concerne les informations à caractère techniques.
Après avoir obtenu le coût total de chaque centre suite à la répartition primaire des charges indirectes,
nous devons procéder à l’écoulement des centres auxiliaires (stockage, financement, transport,
administration générale) dans les centres principaux (Approvisionnement, conditionnement, traitement,
administration générale).
Après réflexion, il a été décidé d’affecter directement aux centres précités au prorata des quantités traitées
par le centre durant l’exercice en cours. Ces clés de répartition seront corrigées finalisées au fur et à
mesure de la constitution d’un historique fiable.
Pour répartir les charges indirectes sur les différentes sections, il faut définir des clés de répartition. Une
clé de répartition est un procédé de partage, une proportion ou un pourcentage fixe s'appliquant en
fonction de la nature de la charge indirecte pour déterminer la part qui en revient à un centre déterminé de
l'activité.
La création des clés de répartition repose sur l'hypothèse qu'il existe une proportionnalité entre le coût et
le service fourni.
Répartition eau: l’eau de production est l’eau consommée à l’usine. Elle comprend l’eau utilisée pour
les besoins de la production, l’eau utilisée par le personnel de l’usine et l’eau utilisée pour le
nettoyage .D’après l’analyse des factures, la consommation de l’eau pour les besoins purs de la
production à 60% et pour les besoins du laboratoire de contrôle de qualité à 20% de la consommation
totale de l’usine. Les 20% restants seront imputés sur les différentes sections communes à savoir les
directions et les autres services au prorata des effectifs
Répartition électricité : l’électricité production est l’électricité utilisée à l’usine. Elle est utilisée pour la
production (consommation des machines), la consommation générale des locaux (ordinateurs, bureaux,
éclairage) après l’analyse des factures, nous pouvons estimer la consommation des sections
opérationnelles (les départements de production de la DT) à 80% de la consommation totale d’énergie.
Les 20% restants seront imputés sur les sections auxiliaires au prorata des effectifs.
Répartition des fournitures de bureau : sont essentiellement les consommables bureautiques et les
imprimés et aussi les matières premières consommables informatiques, ils sont répartis selon le besoin
et la consommation par centre de coût
Rapport de fin d’étude : La conception et la mise en place de la comptabilité analytique Page 101
Répartition des redevances de crédit bail : en comptabilité analytique, on les regroupera dans la
même nature analytique pour les répartir sur les sections qui en bénéficient, Ils sont affecté directement au
calcul des coûts
Répartition de l’entretien & réparation : ce poste regroupe tous les travaux d’entretien et de
réparation des véhicules de l’usine, de transport du personnel, de machine, il est affecté directement au
service concerné
Frais postaux et de télécommunications : répartis selon les lignes téléphoniques (chaque centre
dispose des lignes téléphonique fixes et aussi des lignes téléphonique portable)
L’heure de main d’œuvre : en principe lorsque dans le centre de travail considéré, il est possible de
pointer les temps de travail par opérateur ou par équipe, et que les temps de travail des opérations et des
machines qu’ils servent sont étroitement liés
L’heure machine : lorsque dans le centre de travail considéré, la production est réalisée par une
machine ou par un groupe de machines dont le temps de fonctionnement n’est pas directement lié au
temps de travail des opérateurs qui la servent, et que l’amortissement de cette machine ainsi que ses frais
de fonctionnement comme les entretiens, les frais d’outillage, consommation de produits sont importants
par rapports aux frais de main d’œuvre correspondants.
L’unité de fourniture travaillée : comme le nombre, poids, volume, surface, longueur c'est-à-dire que
lorsque les consommations correspondantes sont d’un coût prépondérant et/ou lorsque les temps de main
Rapport de fin d’étude : La conception et la mise en place de la comptabilité analytique Page 102
d’œuvre et les temps de machine par produit sont impossibles ou difficiles à pointer alors que les
fournitures travaillées par les centres font l’objet d’un pointage
Le tableau suivant illustre les unités d’œuvre choisies pour le futur système analytiques et les raisons qui
justifient ce choix ainsi les voies possibles d’obtention :
Centre d’analyse Nature de Unité d’œuvre Justifications Voies d’obtention
l’activité
Approvisionnement Commerciale 1000 DH Aucune unité d’œuvre C’est une unité
d’achat de physique ne peut être définie d’œuvre monétaire qui
matières à ce niveau ne nécessite aucun
premières et la quantité achetée n’est pas traitement spécifique
d’emballages retenu vu que l’unité de pour en obtenir le
mesure est différente ; donc nombre.
on définit une clé monétaire Il faut demander le
montant des achats
auprès su services
achats
Distribution Administrative 1000DH du Ce centre intervient le C’est une unité
chiffre d’affaire processus pour plusieurs d’œuvre qui ne
produits, on ne peut pas nécessite aucun
définir une unité physique traitement spécifique
telle que le nombre de pour obtenir le
produits vendus nombre, il faut tout
simplement connaitre
le chiffre d’affaires du
mois.
Maintenance Technique Nombre de C’est un centre technique dont l’unité d’œuvre peut
machines être déterminée selon le nombre des machines préparés
réparées donc
Conditionnement Essentiellement Nombre de Permet de mesurer la quantité Ce centre mesure la
mécanique : produits produit exactement et les production en volume
arrivage ; triage conditionnés classer par type de produits donc l’unité d’œuvre
physique ne nécessite
aucun traitement
Rapport de fin d’étude : La conception et la mise en place de la comptabilité analytique Page 103
physique pour obtenir
le nombre il faut
consulter le nombre
définitif des produits
conditionnés et traités
Stockage Service Nombre de Permet classer les produits La gestion des stocks
quantités soit produits fini ou semi- est tenue par le service
stockés finis selon un ordre bien de magasin donc le
précis nombre de produits
stockés est facile à
déterminer
Fabrication Technique Nombre de Variation du niveau On peut déterminer la
quantités d’activité en fonction du quantité fabriqués
produites nombre produits selon la nature des
pharmaceutiques produits produits « pâteuses,
liquide ; solide »
Administration Administrative 1000 DH de Aucune unité d’œuvre C’est une unité
général cout de physique ne peut être définie d’œuvre physique qui
production des a ce niveau. On définit soit ne nécessite aucun
quantités une clé semblable aux clés de traitement spécifique
vendues répartition des charges pour en obtenir le
indirectes sur les centres nombre
d’analyse, soit un taux de
frais
Tableau 11 : Les unités d’œuvre de ZENITH PHARMA
Rapport de fin d’étude : La conception et la mise en place de la comptabilité analytique Page 104
Au niveau de l’entreprise ZENITH PHARMA, les entrées en stock ; et comme le stipule la
réglementation, sont valorisées pour les marchandises, les matières et fournitures au coût d’achat
(montant des factures d’achat majoré des frais d’achat), pour les produits au coût de production de la
période considérée. Les sorties de stock constatées au cours d’une période sont quant à elle valorisées par
la méthode du coût moyen pondéré.
Ce coût sert à chiffrer toutes les sorties qui se produiront jusqu’à la nouvelle entrée ou ce que nous
appelons arrivage, et le stock final est obtenu par différence (stock initial+entrés-sorties).
Conformément au code général de normalisation comptable, les stocks sont enregistrés :
A leur coût d’acquisition pour les biens acquis à titre onéreux (matières premières, articles de
conditionnement, produits finis importés)
A leur coût de production pour les biens produits par l’entreprise (produits finis fabriqués et produits
façonnés)
Ces coûts sont déterminés :
Lorsque leur composition est élémentaire, directement à partir des documents de base (factures) pour
les coûts d’acquisition notamment ;
Lorsque leur composition est complexe, à l’aide de la comptabilité analytique pour les coûts de
production notamment, ou à défaut, à partir de méthodes, et de calculs permettant une approximation
satisfaisante
Ils sont calculés :
Article par article, objet par objet, unité par unité en ce qui concerne les biens identifiables et
individualisés
Par catégorie homogène en ce qui concerne les biens interchangeables et non individualisés dans le
système comptable.
Rapport de fin d’étude : La conception et la mise en place de la comptabilité analytique Page 105
Diminue des taxes légalement récupérables telles que la TVA déductibles ainsi que les
réductions commerciales obtenues (rabais, remises, ristournes)
Des charges accessoires engagés : qui sont essentiellement les charges directes sur achats et
approvisionnement telles que :
Frais de transport
Frais de transit
Commissions et courtages
Frais de réceptions
Assurances transport
Ce calcul est opéré à chaque nouvelle entrée ; le coût unitaire ainsi déterminé étant utilisé pour valoriser
les sorties jusqu’à l’entrée suivante
La pratique de l'inventaire permanent, en comptabilité analytique, consiste à enregistrer chaque
mouvement de stock, entrée ou sortie. Dans une même période, les entrées peuvent être enregistrées à des
coûts différents :
L’état d’inventaire permanent, calculé par la méthode du coût moyen pondéré, est présenté sous la forme
suivante :
CMUP = achat en valeur + Stock initial en valeur / achat en Quantité + stock initial en
Quantité
Rapport de fin d’étude : La conception et la mise en place de la comptabilité analytique Page 106
Le tableau de calcul de cout moyen pondéré des stocks :
Matière ou emballage
Elément Quantité Prix unitaire Montant Elément Quantité P.U Montant
Stock initial Sortie
Entrée Stock
final
Différence
d’inventaire
Total
CMUP . . . . .
Tableau 12: état relatif à l’inventaire permanent
L’inventaire permanent portera sur les achats en matières et emballages sur des états distincts: les
matières premières comme Excipients ; principe actif ; produits en vrac
Les articles conditionnés : comme flacon de sirop, plaquettes de comprimés ; prospectus, boite en carton
Rapport de fin d’étude : La conception et la mise en place de la comptabilité analytique Page 107
Des charges indirectes de production : dans la mesure où il est possible de les rattacher
raisonnablement pour amener les produits à l’endroit et dans l’état où ils se trouvent
Toutefois, sont nous éliminerons du coût de production :
Les frais d’administration générale de l’entreprise
Les frais de stockage des produits
Les frais de recherche et de développement
Les charges financières
Les pertes et gaspillages accidentels ou exceptionnels
Les charges de distribution
Rapport de fin d’étude : La conception et la mise en place de la comptabilité analytique Page 108
Centrale de pesée
FABRICATION
Atelier de fabrication solide
Machine : BOHLE
Machine : Colette IMH 450
Machine : Colette MP20
Machine : Colette MP90
Machine : Colette MP150
Machine : Colette ULTIMA
MISE EN FORME GALENIQUE
Atelier de mise en forme galénique solide
Machine : ACCELACOTA 150
Machine : KILLIAN RTS 20
Machine : KILLIAN T200
Machine : ZANASI PLUS 85 E
Machine : MACOPHAR CD 40
Machine : PHARMA PRESS
CONDITIONNEMENT
Atelier de conditionnement solide
Atelier d’inspection visuelle
Machine : NOAK (1 à 3)
Machine : VOLPACK (1 à 2)
Machine : JET PACK
Machine : KING
Machine : UHLMAN
Machine : WINPACK
Machine : CAM
Machine : BLISTER CHECKER ERWEKA
ADMINISTARTION USINE
COÜT DE PRODUCTION
Tableau 14 : fiche de produit finis fabriqués solide
Rapport de fin d’étude : La conception et la mise en place de la comptabilité analytique Page 109
2.2.2. fiche de coût Produit Finis Fabriqué LIQIDE :
Rapport de fin d’étude : La conception et la mise en place de la comptabilité analytique Page 110
CONDITIONNEMENT
Atelier de conditionnement liquide
Machine : Ancienne MOM
Machine : Ligne IMA
Machine : Ligne MOM
Machine : ANREP
ADMINISTARTION USINE
COÜT DE PRODUCTION
Tableau 15: fiche de produit finis fabriqués liquide
Rapport de fin d’étude : La conception et la mise en place de la comptabilité analytique Page 111
Machine : BROGLI
Machine : Cuve OLSA 90
Machine : Cuve OLSA 216
Machine : TERLET
CONDITIONNEMENT
Atelier de conditionnement pâteux
Machine : COMADIS
Machine : SARONG 1
Machine : SARONG 2
ADMINISTARTION USINE
COÜT DE PRODUCTION
Tableau 15: fiche de produit finis fabriqués pâteux
Rapport de fin d’étude : La conception et la mise en place de la comptabilité analytique Page 112
Produit PFF
quantité Prix montant
Figure 20 : module unitaire
d’alimentation des fiches MATIERES PREMIERES
Coût MP
Gestion de Coût AC
production
4. l’obtention CONTROLE/ASSURANCE
des résultats QUALITE
analytique : CONTROLE QUALITE
Les éléments de détermination laboratoire physico-chimique
du résultat analytique sont Section 1
obtenus par intégration de Laboratoire microbiologique
l’ensemble des comptes de la Section 1
comptabilité générale. Cette ASSURANCE QUALITE
procédure conduit à effectuer
Section PROCESSUS
l’analyse des charges et des
Comptabilité DE PRODUCTIO
produits de la comptabilité
analytique
analytique dans le même cadre
N
que celui de la comptabilité
GESTION MATIERES
générale et avec les mêmes
Centrale de pesée
matériels.
FABRICATION
Section 1
4.1.
CONDITIONNEMENT
Coût de revient : Section 1
C’est coût de l'ensemble des ADMINISTARTION USINE
activités de suivi des TOTAL
commandes, de gestion des
Rapport de fin d’étude : La conception et la mise en place de la comptabilité analytique Page 113
stocks et de transport qui assurent l'acheminement des produits finis aux acheteurs, c'est-à-dire il
représente la somme des coûts supportés pour la production et la distribution
En adition avec les charges du centre administration, constitué par les différentes activités de structure à
savoir le service comptable, le service ressources humaines, le service système d’information et la
direction générale.
C’est coûts seront rapprocher au coût de production à la sortie de l’inventaire permanent des produit
finis.
Produit
Elément Quantité coût unitaire Montant
coût de production
Coût du centre distribution
Coûts du centre administration
Coût de revient
Tableau 17 : état relatif au coût de revient
Rapport de fin d’étude : La conception et la mise en place de la comptabilité analytique Page 114
Chiffre d’affaire
Coût de revient
Résultat analytique
Tableau 18 : état relatif au résultat analytique
Schéma récapitulatif représente les éléments nécessaires pour le calcul du résultat analytique :
ZENITH PHARMA
Schèma Résultat Analytique
+
RESULTATS RESULTAT ANALYTIQUE PSCI
ANALYTIQUES
RESULTAT ANALYTIQUE PF
--
CHARGES NON INCORPORABLES
RESULTAT COMPTABLE
Rapport de fin d’étude : La conception et la mise en place de la comptabilité analytique Page 115
Conclusion :
Pour conclure l’étude fonctionnelle est l’étape la plus importante dans le processus de mise en
place. En effet, c’est à ce niveau là qu’on trouve le plus de difficulté notamment lors de la
répartition des charges indirectes effectuée parfois de façon plus au moins arbitraire, chose qui
constitue le plus grand inconvénient de la méthode des coûts complets, son principe est découper
l’entreprise en centres d’analyse, chacun d’eux étant constitué par un groupement de moyens
concourant au même but et dont l’activité peut se mesurer en unités dites « unités d’œuvre ». Les
charges sont alors réparties par centre, celles des centres dits auxiliaires sont réparties dans un
deuxième lieu sur les centres principaux pour le calcul de l’unité d’œuvre
Pour pallier à ce point , nous avons essayé de faire sortir les charges directes de production ainsi
que les charges directes par centre pour se trouver enfin avec un nombre limité de charges
indirectes dont les clés de répartition sont généralement définies par les contrôleurs de gestion.il
s’agit à titre de l’amortissement des constructions , de la facture du carburant , d’eau et d’électric
Rapport de fin d’étude : La conception et la mise en place de la comptabilité analytique Page 116
Conclusion générale
A l’issue de ce travail nous terminons une phase majeure pour la mise en place
effective de la comptabilité analytique à ZENITH PHARMA et nous avons pu
pointer de doigt, l’importance de la comptabilité analytique en tant qu’outil de
pilotage de l’entreprise, en effet grâce au traitement des informations de différentes
natures qu’elle centralise ( informations comptables , informations relatives à la
gestion de production , à la gestion des stocks , à la gestion du personnel..), elle
fournit aux décideurs les données nécessaires à la prise des décisions. Les attentes de
la mise en place d’une comptabilité analytique sont énormes. Ainsi, la société
souhaite disposer d’informations précises sur les coûts des produits, sur la
productivité du personnel, sur la rentabilité des équipements et sur les sources de
défaillances, qui pourraient exister, dans le processus de production.
La profonde réflexion menée autour de ce projet est une expérience riche en leçons,
nous avons pu repenser le découpage de l’entreprise pour en mesurer les
performances et la profitabilité qui peut être analysée selon plusieurs optiques. Par
Rapport de fin d’étude : La conception et la mise en place de la comptabilité analytique Page 117
ailleurs, cette mise en place de la comptabilité analytique nécessite que celle-ci se dote
de moyens humains et matériels.
Rapport de fin d’étude : La conception et la mise en place de la comptabilité analytique Page 118
LES ANNEXES
Rapport de fin d’étude : La conception et la mise en place de la comptabilité analytique Page 119
On présente en annexe certaines documentations de travail élaboré et liés à
l’élaboration de système de comptabilité analytique
Responsable
Année/ mois
centre Code Total heures de l’intervention
Qualité
Laboratoire de contrôle
Stockage
Distribution
Conditionnement général
Métrologie
Fabrication
Maintenance
Rapport de fin d’étude : La conception et la mise en place de la comptabilité analytique Page 120
Annexe 2 : Etat de consommation des pièces de rechange
Responsable
Année/ mois
Centre Code Consommation en DH
Qualité
Laboratoire de contrôle
Stockage
Distribution
Conditionnement général
Métrologie
Fabrication
Maintenance
Rapport de fin d’étude : La conception et la mise en place de la comptabilité analytique Page 121
Annexe 3 : Fiche de pointage des heures machines
……….
………..
………..
………..
……….
……….
……….
………
Rapport de fin d’étude : La conception et la mise en place de la comptabilité analytique Page 122
Annexes 4 : le plan comptable analytique
Avant toute chose, il est à préciser que la comptabilité analytique sera intégrée avec la comptabilité
générale, ce qui signifie que les comptes réfléchis de la classe 9 du plan comptable général ne seront pas
utilisés
Le plan de compte analytique représente la base de fonctionnement de la comptabilité analytique
Cette étape consiste à définir la liste codifiée de sections analytiques qui sera utilisée pour l’ensemble des
imputations
Nous allons donc décliner pour chacune des directions qu’elle contient :
Les services ou les ateliers
Les centres analytiques qui donneront ensuite lieu à la codification des sections
Rapport de fin d’étude : La conception et la mise en place de la comptabilité analytique Page 123
Maintenance Z1450
Hygiène sécurité d’environnement Z1460
Direction affaires responsables réglementaires Z1500
Responsables affaires réglementaires Z1510
Business développement Z1520
Rapport de fin d’étude : La conception et la mise en place de la comptabilité analytique Page 124
Groupe de nature Natures analytique Contenu Imputation Clé
EMBALLAGES EMB_PERDUS Sachets, chiffons et Commun Direction technique 50%
rouleaux Commun logistique 50%
EMB_PROD Emballage utilisé Commun Direction technique 100%
dans la production
EMB_GROSS Emballage utilisés en Commun logistique 100%
grossisterie
EAU EAU_PROD Eau utilisé sur le site Commun DT 70%
production Commun Direction qualité 27%
Commun DU 3%
ELECTRICITE ELEC_PROD Electricité utilisé sur Commun DT 90%
le site de production Commun DQ 7%
Commun DU 3%
ELEC_CC Electricité pour les Même répartition qu’EAU_CC
charges communes -
de l’entreprise
Rapport de fin d’étude : La conception et la mise en place de la comptabilité analytique Page 125
CARB_GROSS Carburant ventes Livraison ZINETH 100%
logistique DAV
CARB_PROD Carburant consommé Commun DT 68.5%
pour la production Commun Direction usine 10.9%
(transport et
coursiers) Commun Qualité 20.6%
Rapport de fin d’étude : La conception et la mise en place de la comptabilité analytique Page 126
MAINT MAINT_U Contrats de Commun DT 1/3
maintenance
Commun DU 1/3
photocopieurs,
imprimantes…. Commun DQ 1/3
Rapport de fin d’étude : La conception et la mise en place de la comptabilité analytique Page 127
Exploitation Janvier Février
Produits d’exploitation
Vente des produits fabriqués
Vente des produits de négoce
Vente des produits semi conditionnés
Charges d’exploitation
Achat Matières
Achat de consommables
Achat non stockable de matières et fournitures
Achat Matières et fournitures
Achat de combustibles
Achat de fournitures d'usine et du laboratoire
Achat de fournitures de magasin
Achat de fournitures de bureau
R.R.R.obtenues sur achats consommés de matières et fournitures
Autres charges externes
Catalogues et imprimés publicitaires
Frais de communication
Location de construction
Location des camions
Charges locatives diverses
Redevances de leasing
Redevances de leasing
Entretien et réparation
Entretien et réparation des machines
Entretien et réparation des biens mobiliers
Maintenance
Primes d'assurances
Assurance multirisques
Assurances risques d'exploitation
Assurances matériel de transport
Autres assurances
Bibliographie
Rapport de fin d’étude : La conception et la mise en place de la comptabilité analytique Page 128
1) Ouvrages de références :
2) Articles et mémoires :
3) Webographie :
Table de matière
Rapport de fin d’étude : La conception et la mise en place de la comptabilité analytique Page 129
Remerciement
Avant propos
Listes des figures
Liste des tableaux
Sommaire
Introduction générale ………………………………………………………… ………....… 9
Partie 1 : Le cadre conceptuel de la comptabilité
analytique…………………………….……………………………………….. 13
Chapitre I : Le contrôle de gestion et son utilité dans une organisation ……………………. 14
Section I : Généralités sur le contrôle de gestion…………………………...................... 15
1- Définition et objectifs...............................................................................…......... 15
1-1 Définition ………………...…………………………….…………………... 15
1-2 Objectifs……………...…………………………………………………….. 17
2- La démarche du contrôle de gestion………...………………………………….. 17
3- Les outils de contrôle de gestion………...………………...……………………. 18
4- La fonction de contrôle de gestion………………………...………...…………. 19
Rapport de fin d’étude : La conception et la mise en place de la comptabilité analytique Page 130
1-2 L’analyse des coûts.…………………………………………..……………. 27
2-2 Le calcul des coûts analytiques.... …………………..……………………... 29
3- La relation entre la comptabilité analytique et la comptabilité générale………. 30
Rapport de fin d’étude : La conception et la mise en place de la comptabilité analytique Page 131
3-1 Les principaux apports de la méthode de direct costing pour le contrôle de
gestion……………………………………………………………………… 43
3-2 Les insuffisances de la méthode du direct costing……………………….... 43
4- La comptabilité à base d’activité ou activities based costing ‘ABC’………….. 43
4.1. Les principaux apports de la méthode ABC pour le contrôle de gestion……45
4-2 Les insuffisances de la méthode ABC…………………………………….. 45
Rapport de fin d’étude : La conception et la mise en place de la comptabilité analytique Page 132
2.1 Activité de ZENITH PHARM…………………………………………….. 57
2.2 L’organigramme de l’entreprise…………………………………………..... 58
2.3 Le fonctionnement général de ZENITH PHARMA: ……………………… 59
2.4 La description des services de ZENITH PHARMA : ……………………… 60
2-4-1 Service Achats……………………………………………………… 60
2-4-2 Service Production ………………………………………………… 61
2-4-3 Service Assurance Qualité ………………………………………… 61
2-4-4 Service métrologie ………………………………………………… 62
2-4-5 Service maintenance : …………………………………………….. 62
2-4-6 Service maintenance : …………………………………………….. 62
2-4-7 Service comptabilité : …………………………………………….. 62
2-4-8 Service Ressources humaines :……………………………………. 63
2-4-9 Services Ordonnancement et Logistique : ……………………… 63
2-4-10 Service magasin de réception, stockage, distribution. ………….. 63
2-4-11 Service laboratoire de contrôle : ………………………………… 64
2-4-12 Service Contrôle de Gestion : …………………………………… 64
Rapport de fin d’étude : La conception et la mise en place de la comptabilité analytique Page 133
1-3 Le processus de réception des produits finis……………………………….. 78
1-4 Le processus de fabrication………………………………………………… 79
2- Le découpage analytique de l’entreprise ZENITH PHARMA…………………. 80
2-1 Centres d’administration générale………………………………………….. 81
2-2 Centre de maintenance……………………………………………………… 82
2-3 Centre stockage…………………………………………………………….. 82
2-4 Centre conditionnement…………………………………………………… 83
2-5 Centre de distribution………………………………………………………. 83
2-6 Centre de métrologie…………………………………………………......... 84
2-7 Centres laboratoire de contrôle……………………………………………... 84
2-8 Centre de qualité…………………………………………………………. 85
2-9 Centre de fabrication……………………………………………………… 85
Section III : étude de processus de calcul de coût de revient et définition des sections… 86
1- classification des centres d’analyses…………………………………………….. 86
2- traitement des charges en charges incorporables et non incorporables et les charges
étalées………………………………………………………………...... 89
1-1 Les charges non incorporables……………………………………………… 90
1-2 Les charges incorporables…………………………………………………... 91
3- La distinction entre les charges directes et indirectes………………………….. 93
3-1 Les charges directes………………………………………………………. 93
3-2 La répartition primaire des charges indirectes………………………………. 93
3-3 La répartition secondaire…………………………………………………... 102
4- Le groupement et le traitement des charges indirectes dans les centres………. 104
4-1 Les clés de répartition des charges indirectes……………………………… 104
4-2 Le choix des unités d’œuvre……………………………………………… 106
Rapport de fin d’étude : La conception et la mise en place de la comptabilité analytique Page 134
2- Coût de production des biens produits par l’entreprise et l’inventaire
permanents……………………………………………………………….......... 111
2-1 Le coût de production………………………………………………………. 111
2-2 L’inventaire permanent des produits finis fabriqués………………………...112
2-2-1 fiche de coût PFF SOLIDE………………………………………… 112
2-2-2 fiche de coût PFF LIQIDE………………………………………… 114
2-2-3 fiche de coût PFF PATEUX………………………………………. 115
3 -Alimentation des fiches de coût………………………………………………… 116
4- L’obtention des résultats analytique…………………………………………….. 118
4-1 Coût de revient……………………………………………………………… 118
4-2 L’obtention de résultat analytique………………………………………….. 118
Annexe…………………………………………………………………………....................... 120
Bibliographie………………………………………………………………………………… 130
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