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Introduction générale

Au cours des vingt dernières années, L’industrie pharmaceutique marocaine a connu un développement
sans conteste satisfaisant. Son niveau de performance et de savoir faire est reconnue aujourd’hui par
l’OMS (organisation mondiale de la santé) qui la classe dans la zone Europe. Avec 35 unités
pharmaceutiques dont la production est conforme aux normes internationales de qualité, notamment les
BPF (Bonnes Pratiques de Fabrication), l’industrie pharmaceutique marocaine contribue de manière
significative aux exportations marocaines.

ZENITH Pharma, est un jeune laboratoire d’industrie pharmaceutique marocain, créé en 2005, au sud du
Maroc, à Agadir et n’est opérationnel que depuis 2009, avec un effectif de près d’une centaine de
personnes. Ainsi cette industrie pharmaceutique constitue la seule du genre dans la région.
Etant convaincue du rôle qu’a ZENITH PHARMA dans la scène économique régional et national, et que
dans un monde en perpétuelle évolution, caractérisé par la rapidité et la mobilité, les entreprises qui
gagnent sont celles qui sont capables d’anticiper l’évolution de leur environnement et de s’organiser en
conséquence,

PROBLEMATIQUE : POURQUOI MENER UNE MISSION DE LA MISE EN PLACE DE LA


COMPTABILITE ANALYTIQUE AU SEIN DE ZENITH PHARMA ?
Le monde économique est caractérisé actuellement par sa complexité, et son instabilité, seules les
entreprises compétitives peuvent survivre. Ceci s’explique par plusieurs facteurs dont essentiellement:
 La modification structurelle affectant les courants d’échange ;
 La concurrence de plus en plus acharnée sous l’effet de la mondialisation, et l’ouverture des
marchés aux entreprises étrangères.
 La réduction de la durée moyenne de vie des produits ;
 L’évolution rapide des besoins et des goûts des consommateurs.
Ceci a engendré une crise d’incertitudes qui semble affecter les managements des entreprises dans
presque le monde entier. Cette réalité pousse ces entreprises à chercher à s’adapter à un milieu de plus en
plus instable et en mutation continue
Aussi, ce sont les dirigeants de ces entreprises qui supportent la lourde obligation d’assurer la pérennité et
la croissance de leur organisation.
D’où l’intérêt de plus en plus croissant accordé au contrôle de gestion comme un système indispensable
au pilotage et gestion des entreprises. Ainsi, le contrôle de gestion a pour objectif de fournir des

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informations pour aider à la prise de décision. Il joue ainsi le rôle de conseil auprès de toutes les autres
fonctions. Toutefois, l’application du contrôle de gestion au sein de l’entreprise diffère selon le type de
société. Il existe des différences selon la structure des coûts de l’entreprise et les objectifs assignés à ce
contrôle.

A cet effet ZENITH PHARMA a récemment lancé un projet de mise en place d’un système de contrôle
de gestion afin de doter l’entreprise d’outils nécessaire pour évaluer sa gestion et mesurer sa performance.
Pour ce faire, le contrôle de gestion à besoin d’informations comptables rapides, pertinentes,
permanentes, mais aussi détaillées que possible. La comptabilité générale reste une obligation légale qui
ne peut pas satisfaire la totalité des besoins en informations les dirigeants des organisations ; D’où
l’intérêt accordé à la conception et la mise en place de la comptabilité analytique, qui considère
l’entreprise comme un ensemble d’unités indépendantes (fonctions, centres, activités, processus…),
contribuant chacune pour sa part à la réalisation des résultats et objectifs
Vu l’importance que requière ce projet et vu la valeur ajoutée qui peut être dégagée d’une telle
opportunité, nous avons décidé de consacrer mon stage de fin d’étude à cette mission.
Dans le cadre de ce projet « contrôle de gestion », nous avons fixé l’objectif de ma mission de stage dans
la conception et la mise en place de la comptabilité analytique adéquate à la structure d’une entreprise qui
figure dans le domaine de l’industrie pharmaceutique.
ZENITH PHARMA a besoin de suivi analytique détaillé des coûts des opérations.il ne suffit plus
d’évaluer simplement le coût de revient des produits et services, mais il faut d’abord que ce coût de
revient soit évalué avec précision, il faut de plus connaitre les coûts associés aux clients , afin d’orienter
la politique commerciale de l’entreprise et enfin cerner les coûts induits par le fonctionnement de
l’entreprise , afin d’orienter les choix d’organisation et de gestion vers une efficacité accrue
Pour cela, le contrôle de gestion utilise des outils essentiellement comptables et budgétaires tels la
comptabilité analytique, le contrôle budgétaire, l’analyse des écarts, les tableaux de bord, etc. Parmi ces
outils, la comptabilité analytique ou de gestion, occupe une place centrale comme une source
d’informations pertinentes et adaptés aux besoins des décideurs. En plus à quelques rares exceptions, il
n’est pas possible de faire fonctionner de façon efficace le contrôle de gestion sans mettre en place un
système de comptabilité analytique
Ainsi, ce rapport présente le déroulement de la mission au sein de la société ZENITH PHARMA, dans
laquelle nous nous sommes engagée pendant une période allant du 04 février au 04 avril 2013, dans la
perspective de mener une mission d’essaie de mise en place un système de comptabilité analytique. Le
plan de travail que nous avons adopté pour ce rapport est se composé de deux partie

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Première partie:
 Un premier chapitre est dédié à la présentation de l’utilité du contrôle de gestion et
ses objectifs afin de définir sa relation avec le système d’information
 Un deuxième chapitre est consacré à la présentation du cadre conceptuel de la
comptabilité analytique pour mieux cerner les fondements et les astuces qui vont
aider à comprendre le concept et d’essuyer de le modéliser dans la phase de
conception du dispositif .on exposera lors de ce chapitre l’origine et les objectif de la
comptabilité, les méthodes de calcul de cout et bien évidemment la relation qui
existe entre la comptabilité dite financière et celle de gestion. les ressources à ce
niveau sont les ouvrages, les revus et le web.

Deuxième partie
 Un premier chapitre où nous allons présenter l’entreprise d’accueil, de son secteur
d’activité.la localisation du domaine de définition nous emmène à voir la
documentation propre à l’entreprise (organigramme, les processus d’activités, le
système d’information...) afin de présenter les différentes tâches et le rôle de
chaque service

 Un deuxième chapitre consacré de faire une confrontation entre les aspects


théorique du première partie et la réalité propre à l’entreprise, une confrontation qui
consiste à élaborer un système adéquate et efficace à l’entreprise. Nous allons fixer
les objectifs assignées à ce système qui vont nous conduire à l’adoption d’une
méthode de calcul des coûts qui répond au besoin de l’entreprise sur le plan
organisationnel et financière. Constituant l’axe de travaille, ce chapitre contiendra les
différentes phases d’implantation de système de la comptabilité analytique.

 Un dernier chapitre présentant l’importance de l’évaluation des stocks et le système


informatique adopté par l’entreprise pour mieux gérer et automatiser le système

L’intérêt du projet se situe à trois niveaux :

Pour ZENITH PHARMA : le projet a pour objectif de fournir à l’entreprise :

 De fournir à l'entreprise les bases d'évaluation de certains éléments de son active immobilisation,
travaux faits par l'entreprise pour elle-même, stocks, encours, etc.
 de faire apparaître les éléments pouvant contribuer à la détermination du prix de vente des
produits ou au contrôle de leur rentabilité et de fournir en cas de besoin des éléments justificatifs
de facturation d'objets, de produits ou de services;

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Pour le lecteur : Cette étude permettra de comprendre la mise en pratique du processus
d’élaboration de comptabilité analytique
Pour moi même : Dans la pratique, ce travail me permettra d’approfondir mes connaissances
théoriques sur le terrain et enrichir mon expérience professionnelle en contribuant dans
l’élaboration de la comptabilité
analytique d’une entreprise.

Pour ne pas dévier l’objectif qu’on a fixé, à


travers la formation de la problématique, il a fallu définir les étapes à suivre pour accomplir ma mission
dans les meilleures conditions, en effet Toute recherche réussie, doit expliquer obligatoirement deux types
de données : Les données primaires et les données secondaires :
Les données primaires sont des données existantes dans leur état « originel », en d’autres termes,
ce sont des données que nous collectons à l’aide d’observations, d’entretien, d’enquêtes…
Les données secondaires, quant à elles sont des données « prêtes à être utilisées ». autrement dit,
des données déjà traitées et publiées, qui peuvent être recueillies grâce à la consultation des
ouvrages, des fichiers de l’entreprise, ainsi qu’au centre de documentation sur place
.
L’approche méthodologique se définit comme suit :
L’étude documentaire : Pour se familiariser avec le thème choisi, j’ai entrepris une recherche
documentaire qui consistait à consulter quelques ouvrages sur la thématique de la
comptabilité analytique ainsi que la documentation relative à l’entreprise ZENITH PHARMA.
Le stage au sein du laboratoire pharmaceutique du groupe de ZENITH PHARMA :
La recherche de l’information se faisait via les entretiens formels avec les cadres, et les différents
responsables des services en relation avec notre thématique.
La réalisation de l’étude :
Adaptation des données recueillies au cas de la société, va amener à la mise en place d’une démarche de
comptabilité analytique au besoin de l’entreprise

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Le cadre conceptuel de la comptabilité
analytique

Ce chapitre comprendra une présentation de la


définition, rôle, objectifs, ainsi que les éléments de base
et les dispositifs de la comptabilité analytique comme
un outil important du contrôle de gestion.

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Chapitre I : le contrôle de gestion et son utilité dans une
Organisation

Introduction :
Le contrôle de gestion est une discipline très ancienne qui a vu son apparition avec le commencement de
l’activité humaine de gestion de calcul et après de comptabilité.
Historiquement 1 on peut dégager trois grandes phases d’évolution du contrôle de gestion :
3300 ans avant J.C, avec l’apparition de la gestion des terres et des troupeaux
XV siècle, l’apparition de la comptabilité des coûts en Italie avec l’industrie du textile.
La révolution industrielle avec l’instauration des unités industrielles et la formalisation des
techniques comptables.
Donc on peut conclure que cette discipline s’est développée pour deux raisons :
Un besoin de mesure et d’analyse des coûts.
Un besoin de contrôle de l’activité économique.

Le Plan comptable général définit le contrôle de gestion comme un « ensemble de dispositions


Prises pour fournir aux dirigeants et aux divers responsables des données chiffrées périodiques
caractérisant la marche de l’entreprise. Leur comparaison avec des données passées ou prévues peut, le
cas échéant, inciter les dirigeants à déclencher rapidement les mesures correctives appropriées ». Henri
Bouquin1 situe le contrôle de gestion comme interface entre le contrôle stratégique et le contrôle
d’exécution (ou opérationnel), « garant de la cohérence entre la stratégie et le quotidien ». Selon lui, « la
position clé du contrôle de gestion ne réduit pas son rôle à une dimension technique de coordination, de
planification et de suivi : elle l’amène, et ce sont les conditions posées à son succès, à viser des fonctions
de motivation-évaluation et d’éducation des acteurs concernés »
Ainsi, dans ce chapitre, on va mettre en claire le contrôle de gestion comme étant le berceau du système
budgétaire. Dans un premier temps, on traitera la notion du contrôle de gestion, sa démarche, ses objectifs
ainsi que sa relation étroite avec le système d’information de gestion. Et pour conclure on va mettre en
relief le contrôle de gestion avec le système budgétaire, ainsi initier le champ de notre travail.

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Section I : Généralités sur le contrôle de gestion
1. Définition et objectifs :
1.1. Définition :
Le contrôle de gestion est l'activité visant la maîtrise de la conduite d'une organisation en prévoyant les
évènements et en s'adaptant à l'évolution, en définissant les objectifs, en mettant en place les moyens, en
comparant les performances et les objectifs, en corrigeant les objectifs et les moyens1.
Le contrôle de gestion propose et élabore des outils de gestion au service du management de
l'organisation. Il permet de procéder à des évaluations de la performance, c'est-à-dire de l'efficience, de
l'efficacité, des synergies et de la flexibilité. Si l'appréciation de la rentabilité reste généralement du
ressort de l'analyse financière, certaines approches telles que le tableau de bord prospectif (balanced
scorecard) permettent d'anticiper son évolution.

Anthony a définit le contrôle de gestion comme étant : « le processus par lequel les dirigeants s’assurent
que les ressources sont obtenues et utilisées avec efficacité (par rapport aux objectifs) et efficience (par
rapport aux moyens employés) pour réaliser les objectifs de l’organisation ».

Processus : Le système de contrôle de gestion englobe à la fois un processus et une structure. Le


processus et l’ensemble des actions mises en œuvre. La structure concerne les adaptations
organisationnelles et les constructions d’information qui facilitent le processus.

Les dirigeants : Le contrôle de gestion nécessite l’intervention de deux catégories de dirigeants au rôle
différents. Les dirigeants opérationnels : incorporent leur jugement dans le système, adoptent les plans
d’action permettant d’atteindre . Les dirigeants fonctionnels : collectent, résument et présentent
l’information utile au processus. Ils font les calculs, les écarts, les analyses et soumettent leur
conclusion aux jugements des dirigeants opérationnels.

Les ressources : Les matières premières, l’information, les biens matériels, les équipements, les
ressources financière.

Efficience : Utilisée ici dans son sens technique, une Entreprise est efficiente lorsqu’elle maximise ses
résultats en utilisant le minimum de moyens.

Efficacité : Elle s’apprécie par rapport aux objectifs de l’organisation. Un système est efficace
lorsqu’il permet d’atteindre les résultats les plus proches des objectifs tracés.

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Le contrôle de gestion est l'activité visant la maîtrise de la conduite d'une organisation en prévoyant les
événements et en s'adaptant à l'évolution, en définissant les objectifs, en mettant en place les moyens, en
comparant les performances et les objectifs, en corrigeant les objectifs et les moyens.3
C’est un processus d’aide à la décision dans une organisation, qui met en œuvre un ensemble de
disposition permettant aux dirigeants une intervention avant, pendant et après l’action sur la base des
données chiffrées passés et prévues

Enfin, selon Philippe Lorino2, le contrôle de gestion:


Gère non seulement les coûts mais aussi la valeur par la construction d’indicateurs de performance.
gère le changement dans une dynamique de progrès continu, par une pratique permanente d’analyse et
de diagnostic.
construit les moyens du pilotage, assurant la convergence des comportements.

Le contrôle de gestion peut être étudié en deux composantes :


le système d’analyse, base de la connaissance de l’organisation et du diagnostic. Il s’agit de la
connaissance des coûts, par la comptabilité analytique (quelle que soit la méthode retenue), et du
processus de création de valeur que permet la comptabilité à base d’activités;
le système de pilotage qui à pour vocation d’orienter les comportements afin de traduire la stratégie en
actions. La gestion budgétaire, les tableaux de bord, la mise en place d’un système d’animation,
participent au pilotage.

Le schéma suivant présente le niveau d’intervention du contrôle de gestion dans le processus décisionnel :

Long terme : stratégie planification contrôle stratégique

Moyen terme : interface contrôle de gestion

Court terme : gestion quotidienne contrôle opérationnel

Figure 1: le processus décisionnel

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Contrôle stratégique (ou planification stratégique) :
Détermine les buts de l’organisation et formule la stratégie permettant d’atteindre ces buts (en fonction
des forces et faiblesses, de l’environnement)

Contrôle opérationnel (ou contrôle d’exécution) :


Focalisé sur les tâches répétitives, permet aux responsables de Focalisé sur les tâches répétitives, permet
aux responsables de garantir que les règles d’exécution de ces tâches sont observées.

Contrôle de gestion :
Contrôle de gestion Assure la cohérence du contrôle organisationnel :
 En concrétisant les objectifs stratégiques au niveau de la gestion quotidienne
 En formalisant les aptitudes et le savoir-faire du quotidien au niveau stratégique

1.2. Objectifs

D’après la définition on peut tirer un ensemble d’objectifs qu’on peut résumer dans les points suivants :
Contribuer à la définition de la stratégie.
Suivre la mise en œuvre de la stratégie.
Préparer l’allocation maximum des ressources en conformité avec les objectifs courts
termes et les objectifs stratégiques.
Mesurer les performances.
Piloter l’activité et prendre les actions correctrices

2. La démarche du contrôle de gestion :


Le contrôle de gestion est une démarche qui se propose d’aider les gestionnaires dans le pilotage de leur
organisation, en contribuant à l’optimisation des ressources qu’ils utilisent pour atteindre les objectifs de
performance qu’ils se sont fixés.

Le contrôle doit s’exercer avant d’agir, pendant l’action et après l’action. D’où les 3 étapes du processus
de contrôle :
 Avant l’action : finaliser
 Pendant l’action : piloter
 Après l’action : post-évaluer

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Finaliser :
Définir les buts, les chiffrer et prévoir les moyens nécessaires pour atteindre les objectifs fixés par la
stratégie. Clarifier les responsabilités et définir les critères de performance Clarifier les responsabilités et
définir les critères de performance.
L’efficacité d’un contrôle de gestion demande la vérification de plusieurs conditions :

Piloter
Observer le déroulement en cours, faire le point sur la situation Présente, anticiper l’avenir pour évaluer
ce qu’il reste à parcourir
Objectif : prendre les décisions correctives qui peuvent être nécessaires si dérive :
 soit ajustement des moyens aux situations nouvelles
 soit remise en cause des objectifs initialement définis.
L’entreprise est amenée à mettre en place un système d’information lui permettant de connaître ses
performances réelles.

Post –évaluer :
Mesurer les performances atteintes et faire progresser l’ensemble du système par apprentissage (ne pas
répéter les erreurs et capitaliser les points forts). Prendre les décisions stratégiques et agir selon les
constats par rapport aux objectifs tracés.
A côté de cet aspect technique de la démarche du contrôle de gestion, on peut aussi parler d’un aspect
psychologique :
 Pour que cette démarche soit comprise, accepter et appliquer, il est indispensable de
développer et d’animer une culture de gestion qui incite chaque unité de gestion à agir dans
le sens de ses objectifs et dans l’intérêt globale de l’Entreprise.
 L’attitude de la direction générale et le comportement du contrôleur de gestion sont des
Facteurs décisifs pour la réussite d’un contrôle de gestion.

3. Les outils du contrôle de gestion :


Dans le domaine de gestion des entreprises, les dirigeants sont amenés à élaborer et utiliser des outils qui
leurs permettant de prendre des décisions de court et de long terme. Ainsi dans cette perception s’incarne
le rôle des outils de contrôle de gestion qui aide les décideurs à bien piloter leurs entreprises.

Prévision à court terme : Dans cette étape les dirigeants doivent mettre en œuvre des outils d’étude
qui leurs permettant de fixer les objectifs, qui peuvent être d’ordre mathématique, macro ou micro
économique qui permet de mettre en place un plan d’action stratégique.

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Suivi des performances : C’est la phase de mise en pratique et du suivi des actions préétablies. Elle
nécessite des moyens d’analyse et de contrôle tel que :
 Système d’information
 Comptabilité analytique
 Tableau de bord
 Contrôle budgétaire

Analyse des écarts : Cette phase demande des outils d’analyses des données qui permettent de détecter
les écarts et de réagir selon les situations qui se posent

Assistance et conseil aux managers : c’est la phase de formulation des actions pour remédier aux
écarts constatés, elle demande des moyens de correction et de simulation et d’analyse de la valeur.

4. La fonction de contrôle de gestion :


L’ensemble des missions que le contrôleur de gestion peut être amené à effectuer, nécessite qu’il ait une
connaissance de la marche générale de l’entreprise, et du fonctionnement des différents services
Et directions. Pour cela, il doit posséder l’ensemble des informations nécessaires au bon accomplissement
des travaux qui lui sont confiés. En outre, le contrôleur de gestion doit donner à tous les responsables, les
moyens de piloter et de prendre des décisions propres à assurer le devenir de l’entreprise, tout en ayant à
leur disposition la connaissance la plus exacte et la plus rapide de leur situation actuelle.
Les missions qui lui sont confiées peuvent être résumées ainsi :

Le système d’informations :
Le contrôleur de gestion a pour rôle de concevoir et de garantir l’utilisation et l’évolution possibles du
système d’informations de gestion, compte tenu de la décentralisation. Ce système doit pouvoir restituer
aux différents niveaux de la hiérarchie, des informations qui leur permettent d’assurer pleinement leurs
responsabilités dans le cadre des délégations reçues ; et privilégier toutefois les données sur lesquelles les
responsables peuvent agir rapidement.

Comptabilité analytique :
Le contrôleur de gestion arrête les centres de coûts et les centres de profits, le système de calcul des coûts
des cessions internes, la répartition des charges et les possibilités d’analyse qui en découlent, en les
harmonisant avec la structure de l’entreprise.

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Il conçoit et met en œuvre le système et les procédures de calcul des coûts de revient de l’entreprise,
globalement et par centre de profits, de contrôler leurs affectations et d’en mesurer la rentabilité. La
comptabilité analytique a pour rôle :
 Réalise le calcul et l’analyse des coûts qui sont nécessaires à la prévision à la mesure et
au contrôle des résultats prévision, à la mesure et au contrôle des résultats.
 Apporte aux dirigeants des informations utiles à leurs décisions et Contribue à améliorer la
performance de l contribue à améliorer la performance de l’organisation.

Système budgétaire :
Il conçoit et propose à la direction générale, le système et les procédures budgétaires intégrant les centres
de responsabilité du siège et des départements. Les met en place. Il sensibilise les responsables d’unités, à
la part des travaux leur revenant dans ce même domaine, et les assiste pour ces travaux. Il détermine ainsi
les normes générales en matière de statistiques, à appliquer à tous les services et unités de l’entreprise
(type, fréquence, production, contenu). Il évalue aussi les normes en matière de coûts et d’activités,
ainsi que les standards qui permettent la mesure des performances. Le système budgétaire permet :
 Affectations prévisionnelles quantifiées, aux centres de responsabilités, d’objectifs et, ou
de moyens, pour une période limitée au court terme.
 Traduction financière de l’adaptation au court terme des objectifs à moyen terme du plan
opérationnel.
 Instruments de cohésion et de coordination entre les différents centres de responsabilité.
 Permettent de maitriser le processus de décentralisation en introduisant la notion
d’engagement

liées à l’organisation :
Contribue à la conception de la structure de l’entreprise, sur la base d’une décentralisation de l’autorité,
propose la simplification des procédures administratives, fournit aux services de l’audit, toutes les
informations susceptibles d’orienter leurs activités et participe au développement d’outils informatiques
de simulation des coûts, des produits et des budgets.
La prise des décisions se base sur les tableaux de bord qui constituent :
 Instruments de pilotage à court terme dirigés vers l’action. Comportent un nombre limité d
Comportent un nombre limité d indicateurs ’indicateurs clairs pertinents obtenus clairs,
pertinents, obtenus rapidement traduisant les facteurs de compétitivité de l’entreprise.
 Aspect synthétique, améliorent la prise de décision. Aspect synthétique, améliorent la prise
de décision.

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Le schéma suivant présente le processus de contrôle de gestion 

Fixation des objectifs


Prévision à court terme (budget)
+
Suivi des performances

Comptabilité analytique tableau de bord contrôle budgétaire

+
Réaction
Analyse des écarts
+
Assistance et conseil aux managères

Action de correction simulation


=
Contrôle de gestion

Figure 2 : processus de contrôle de gestion

Section II : Le Contrôle De Gestion Un Système D’information


Pour Le Système De Décision :
1. Définition et finalités du système d’information de gestion :
1.1. Définition :
H.C Lucas :
« Le système d’information constitue l’ensemble des procédures organisées, qui permettent de fournir
l’information nécessaire à la prise de décision et / ou au contrôle de l’organisation ».

C. Dumoulin :
« Le système d’information est un ensemble des informations circulant dans l’entreprise, ainsi que les
procédures de traitement et les moyens octroyés à ces traitements. »

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1.2. Finalités :
Face aux besoins d’information inhérente au fonctionnement de l’entreprise J.L Peaucelle identifie trois
finalités essentielles d’un système d’information :

Coordination : le système d’information qui produit l’information aux différentes unités de


l’entreprise doit permettre la coordination de leurs actions.

Contrôle : le système d’information doit permettre de suivre les actions présentées.

Décision : le système d’information traite les données prévisionnelles pour aider à préparer le futur
Ces trois qualificatifs s’appliquent tout à fait au contrôle de gestion, qui doit être un système
d’information représentant le fonctionnement de l’entreprise pour contrôler, pour coordonner et pour
aider à la prise de décision.

2. Relations Entre Le Système Décisionnel Et Le Système


Informationnel :
L’analyse du processus décisionnel met en évidence l’omniprésence et l’importance des tous les systèmes
d’information qui sont des outils d’aide à la décision.
Les interactions entre le système décisionnel et le système informationnel peuvent être représentées en
tenant compte des spécificités des trois niveaux de décision

Decision information

gique
ue
onnelle quantitativ es
diaries
peu nombreuses
qualitatives
incertaineses,
quantitativ
tactiq
straté
ope rati intérmi
nombreuses
peucompl exes
nombreuses,

Figure 3 : La relation entre le système décisionnel et informationnel

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3. La place du Contrôle De Gestion, Système D’information Dans Le
Système De Décision :

Les traitements du contrôle de gestion avec ses imputs, ses outputs et la transformation effectuée
permettent d’obtenir :
En entrée :
Les charges et les produits de la comptabilité générale ainsi que les autres données de la comptabilité
analytique ; les flux financiers externes et les flux internes constituent les entrées du système
d’information.
Traitement :
Les procédures comptables, l’établissement des budgets, le calcul des coûts et des écarts, sont le
traitement de ce système d’information.
En sortie :
Sont produits :
 les budgets
 les plans
 les coûts
 les écarts entre les prévisions et les réalisations.
Les interactions entre le système d’information et le système de décision sont très liées. Le contrôle de
gestion comme le système d’information, influence donc les décisions tactiques et stratégiques de
l’entreprise

inputs traitement outputs


-É léments de coû ts - Règles comptables -Coûts

-donnés financiers
-Procédures budgétaires -Budgets
-Données
économiques
-Démarches spécifiques -Indicateurs
-Données
qualitatives et
quantitatives

Figure 4 : Le système d’information « contrôle de gestion »

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Le contrôle de gestion est le processus par lequel les dirigeants s’assurent que les ressources sont
obtenues et utilisées avec efficacité et efficience pour réaliser les objectifs de l’organisation , cette
définition du contrôle de gestion souligne la place d’envergure qu’il occupe au sein des
organisations évoluant dans un environnement toujours plus hostile : ouverture des marchés,
concurrence, transformation des modes de contrôle et le rôle croissant de l’information

L’objectif de contrôle de gestion est de fournir des informations pour aider à la prise des décisions,
sur ce registre ; la survie de chaque entreprise est liée à la disposition d’informations suffisantes
pour pouvoir être efficace et prendre les bonnes décisions au bon moment. La décision prise ne sera
pertinente que si elle repose sur un ensemble d’informations disponibles, pertinentes, fiables,
précises et récentes

Chapitre II : La comptabilité analytique en tant qu’outil de


pilotage de la performance de l’entreprise :

Rapport de fin d’étude : La conception et la mise en place de la comptabilité analytique Page 24


Introduction :
Le consommateur est devenu capricieux et exigeant sur la qualité et le prix avec des besoins sans cesse
variés. Le sens du pouvoir a été inversé, l’entreprise ne peut plus vendre n’importe quoi au prix qu’elle
veut ? Elle doit produire ce que le client demande, avec les attributs, la qualité et les prix que lui imposent
le marché et la concurrence.
Pour être compétitive, l’entreprise doit s’adapter aux conditions du marché en offrant des produits et des
services qui a qualité comparables doivent être cesse moins chers que ceux de la concurrence a l’échelle
internationale et pas seulement nationale. pour cela, elle doit mettre à niveau sa gestion, en mettant en
place un contrôle de gestion moderne et efficace, lui permettant entre autres , de maitriser ses coûts .
Pour mettre la maitrise des coûts, le contrôle de gestion a besoin d’informations comptables rapides,
pertinentes et permanentes. La comptabilité générale et la comptabilité analytique, quand elle existe,
constituent une source d’informations permanentes, mais pas nécessairement disponibles à temps,
pertinentes adaptés aux besoins des gestionnaires et des décideurs .un diagnostic du système
d’informations comptables s’impose donc pour savoir dans quelle mesure il permet de satisfaire les
besoins du contrôle de gestion

Section I : Généralités sur la comptabilité analytique


1. Définition et historique de la comptabilité analytique :
1.1. Historique :
La connaissance des coûts est, depuis le début de la révolution industrielle, un impératif de base de toute
prise de décision. La notion de comptabilité industrielle manifesta très tôt cette nécessité et se traduisit par
la mise en place par les comptables, mais aussi par les ingénieurs et les techniciens, de systèmes de calcul
aptes à les aider dans leur gestion. Les historiens recensent ainsi des systèmes précurseurs de comptabilité
industrielle dès la fin du XVIIe siècle en Grande Bretagne (notamment dans les forges et fonderies de la
région de Sheffield). En France une doctrine apparaît à partir des années 1860 et on situe en 1885
l’apparition du premier manuel.
Appelée d’abord comptabilité industrielle puis comptabilité analytique d’exploitation, la comptabilité de
gestion désigne l’ensemble des éléments du système comptable considérés du point de vue de l’intérêt
qu’ils présentent pour la gestion interne.

Même si les grands principes n'ont pas changé, la comptabilité a du s'adapter aux exigences économiques
modernes. Le développement des méthodes de gestion et l'apparition d'un nouveau service dans

Rapport de fin d’étude : La conception et la mise en place de la comptabilité analytique Page 25


l'organisation des entreprises appelé « contrôle de gestion » ont contribué au développement de
la comptabilité analytique. La comptabilité analytique s'articule non plus autour des comptes comptables
classiques, ceux du PCG (Plan Comptable Général), mais autour de « codes affaires » différents dans
chaque entreprise traduisant leurs spécificités organisationnelles. Néanmoins, la tenue d'une comptabilité
classique reste nécessaire pour répondre aux questions fiscales.

1.2. Définition de la comptabilité analytique :


La comptabilité analytique est un système de comptes, ajustés à la comptabilité générale, permettant
d’identifier et de valoriser les éléments constitutifs du résultat de l’exercice et d’en permettre
l’interprétation et l’exploitation par les directions des entreprises. Elle rapproche chaque produit de
ses coûts, qu’ils aient été encourus dans l’exercice ou dans des périodes précédentes. Elle divise les
résultats par centre de décision permettant un meilleur pilotage, ou les consolide par ligne d’activité, afin
de mieux en apprécier la situation. Elle est parfois associée à d’autres techniques de management comme
la gestion budgétaire ou la gestion par les objectifs, à qui elle fournit les éléments de comparaison
comme comptabilité de gestion.

Du fait de sa complexité et des coûts de mise en œuvre ; la comptabilité analytique s’est généralisée avec
l’apparition de l’informatique et des progiciels de gestion qui ont fortement abaissé le coût de la collecte
et du traitement d’une information détaillée. Elle concerne désormais toutes les formes et toutes les tailles
d’entreprises, dont elle est un des éléments clefs du système d'information.
La comptabilité analytique est un outil d’information indispensable au contrôle de gestion c'est-à-dire il
n’est pas possible de faire fonctionner de façon efficace le contrôle de gestion dans une organisation si
elle ne dispose pas d’une comptabilité analytique

2. objet de la comptabilité analytique : l’analyse et le calcul des coûts


analytiques :
La comptabilité analytique a pour objet de faire connaitre les éléments pouvant contribuer à la
détermination du prix de vente des produits ou au contrôle de leur rentabilité et de fournir en cas des
besoins des éléments justificatifs de facturation d’objets , de produits ou de services et elle permet aussi
l’examen des conditions internes de l’exploitation par l’analyse des charges d’exploitation et
l’observation de leur évolution
Dans la pratique, la comptabilité analytique est utilisée souvent pour :
 l’analyse des coûts
 le calcul des coûts analytique

Rapport de fin d’étude : La conception et la mise en place de la comptabilité analytique Page 26


2.1. L’analyse des coûts :
L’analyse des coûts constitue l’une des principales fonctions de toute comptabilité, mais contrairement à
la comptabilité générale qui opère une seule analyse des charges, la comptabilité analytique opère
plusieurs types d’analyse et à plusieurs niveaux ; ce qui est en fait un outil d’information sur les coûts très
riche et irremplaçable
Cette analyse peut être faite de plusieurs façons selon le besoin des gestionnaires. Les analyses possibles
sur les coûts sont :

L’analyse par nature


Cette analyse est adopté par la comptabilité générale pour analyser les charges et produits et rarement
utilisé par la comptabilité analytique sauf cette dernière l’utilise à titre secondaire ou complémentaire
c'est-à-dire que la comptabilité analytique se contente de récupérer sous forme réfléchie les charges de la
comptabilité générale qui sont classées par nature, sur lesquelles elle opère un tri pour déterminer celles
qui sont incorporables et celles qui ne le sont pas.

L’analyse par groupe de frais :


Il s’agit de regroupement des charges par nature, reprises de la nomenclature de la comptabilité générale,
en groupes de frais significatifs pour la gestion, ayant un caractère homogène et présentant un intérêt
particulier pour le suivi et le contrôle des coûts. La liste de ces frais est en générale limitée pour en
faciliter le suivi.
Chaque entreprise détermine les groupes de frais qui présente un intérêt à être suivis on peut trouver par
exemple les coûts variables et les coûts fixes, coût des matières premières, coût de l’énergie…

L’analyse en coûts directs et coût indirects :


Cette analyse est le plus important en comptabilité analytique, notamment pour le calcul des coûts
complets par produit, marchandise, commande ou service.
Charges directe sont des éléments de coût d’un seul produit ou marchandises, d’un seul service ou d’une
seule commande et que l’on affecte directement au produit, marchandise, service ou commande qu’il
concerne alors que les charges indirectes sont des éléments de coût qui est commun à plusieurs produits ,
marchandises, services ou commande de ce fait doit faire l’objet d’une répartition avant imputation aux
coûts concernés. Une charge indirecte transite donc par une section, fonction ou centre d’activité avant
d’être imputée aux coûts des biens, aux services

Rapport de fin d’étude : La conception et la mise en place de la comptabilité analytique Page 27


L’analyse par variabilité :
Les charges sont analysés puis regroupés en deux catégories à savoir les charges variables par rapport à
l’activité c'est-à-dire par rapport à la production, aux ventes ou autre activités alors que les charges fixes
sont indépendantes de l’activité dont l’essentiel est constitue par les frais généraux et les charges de
structure, l’analyse par variabilité est utile pour mieux connaitre le comportement des charges et en
faciliter la budgétisation

L’analyse par fonction :


Les charges sont analysées et puis regroupés selon l’activité de gestion qu’elles concernent. En
comptabilité analytique on part généralement des grandes fonctions qui sont celle d’approvisionnement,
de la production, et de l’administration, fonction que l’on peut détailler selon le besoin. Au niveau de
chacune de ces grandes fonctions de la gestion on peut également faire apparaitre des stades ou des
centres dont on veut contrôler les coûts

Analyse par centre de responsabilité :


On peut distinguer 3 types de centres :
 Les centres des coûts : se sont des centres générateurs des coûts, sans recettes propres. le
centre de coût est défini par le bilan comptable général des entreprises comme étant un
groupement des charges correspondant à un critère particulier comme une période, un
atelier, un chantier, un produit ; ce regroupement facilite le rapprochement des prévisions
avec les réalisations.
 Les centres de profit : ce sont des centres qui génèrent à la fois des recettes et des
charges.
 Les centres de travail : ce sont des centres correspondant à une division de
l’organigramme de l’entreprise. Selon le plan comptable général le centre de travail peut
correspondre à un bureau, service, un atelier, un magasin, on peut décomposer les centres
de travail en deux catégories : les centres opérationnels et les centres de structures.

Le choix d’une méthode d’analyse est dépend de la situation et les besoins de l’entreprise ; en effet
chaque analyse à ses avantages et ses inconvénients et aucune méthode ne peut donner pleinement
satisfaction c’est pourquoi, la comptabilité analytique combine souvent deux ou plusieurs analyses avec
un tableau de répartition des frais donc ses différentes analyses sont complémentaires et ont chacune son
utilité

2.2. Le calcul des coûts analytique :

Rapport de fin d’étude : La conception et la mise en place de la comptabilité analytique Page 28


Le calcul des coûts constitue l’un des premiers objectifs de toute la comptabilité analytique, le coût de
revient est calculé au stade final c'est-à-dire au stade de la vente en incluant toutes les charges y compris
celles de distribution.
Le calcul des coûts de revient s’accompagne toujours d’une analyse et d’un calcul plus ou moins
financières des coûts intermédiaires selon le besoin des responsables ; c’est l’aptitude de la comptabilité
analytique à analyser la structure des coûts et à faire ressortir des coûts pertinents pour la prise des
décisions.
On peut calculer les coûts selon plusieurs critères à savoir :
 Par section, centre d’activité, atelier
 Par stade de fabrication
 Par commande
 Par groupe de frais : coût de matières, du transport, du téléphone
 Par produit, groupe de produits, marchandises ou services

On peut également calculer les coûts selon d’autres critères notamment


 Le coût variable et le coût fixe
 Le coût direct et le coût indirect
 Le coût spécifique

Les coûts généralement calculé sont présentés dans un ordre chronologique :


 Le coût d’achat : c’est la somme des charges externes représentant le prix d’achat
(comme prix d’achat au fournisseur, frais d’approche, frais de transport) et des charges
interne d’approvisionnement qui sont intégrés dans le coût d’achat
 Coût de fabrication : il est égal à la somme des charges relatives au personnel, à
l’amortissement des machines, aux consommables et autres charges des ateliers, a
l’exclusion des matières dont il a été tenu compte dans le coût d’achat. Ces charges
peuvent être directes ou indirectes. Le coût de fabrication est représenté par les coûts des
sections, centres, ateliers
 Le coût de production : il est égal à la somme du coût d’achat de matières premières
consommées, du coût de fabrication et des charges communes de la fonction production
 Le coût des déchets, sous-produits et produits joints : la fabrication des produits donne
lieu à des déchets et rebuts qui peuvent se produire à tous les stades de fabrication, depuis
la consommation des matières jusqu’aux produits finis

Rapport de fin d’étude : La conception et la mise en place de la comptabilité analytique Page 29


 Le coût des travaux, ouvrages, ou immobilisations réalises à soi-même : certaines
entreprises réalisent pour leur propre compte des travaux ou immobilisations quand elles
disposent des moyens et compétences pour le faire dans ce cas, les coûts de ces ouvrages
ou travaux doivent être isolés pour faire l’objet d’un suivi et d’une évaluation
individualisés et ils sont évalués à leur coût de production et inscrits comme
immobilisations
 Le coût de distribution : il est égal à la somme des charges relatives au personnel, à
l’amortissement du matériel, aux consommables et autres charges notamment les charges
de transport, liées à la commercialisation et à la distribution
 Le coût d’administration : il est égal à la somme des charges relatives au personnel, à
l’amortissement du matériel, aux consommables et autres charges des sections auxiliaires
n’ayant pas de lien direct avec l’approvisionnement, la production ou la distribution des
produits , ce coût généralement constitue par les charges relatives aux fonctions de
direction générale, financière, comptable, informatique
 Le coût de revient : il est constitue par l’ensemble des coûts qui sont relatifs à un produit,
une marchandise, une commande ou une prestation de services / il s’agit donc d’un coût
complet comprenant tous les coûts qu’ils soient d’achat, de production, de distribution ou
d’administration. Il est calculé pour les produits, les services ou les marchandises vendues

3. La relation entre la comptabilité analytique et la comptabilité


générale
La comptabilité générale et la comptabilité analytique sont les deux types de comptabilité les plus
utilisées par les entreprises; la première est un outil d’information et joue un rôle juridique, et la seconde
se présente comme un outil d’analyse qui permet aux gestionnaires de prendre les bonnes décisions. Alors
que la comptabilité générale considère l’entreprise comme une boite noire en ne s’intéressant qu’aux
intrants, ce qui ne lui permet pas de se renseigner sur la façon dont les résultats ont été réalisés, la
comptabilité analytique elle, considère l’organisation comme un ensemble de fonctions interdépendantes
contribuant chacune pour sa part à la réalisation des produits et des résultats.

La comptabilité générale sert à présenter le plus fidèlement possible la situation du patrimoine de


l’entreprise à une date donnée (établissement du bilan) et au même temps calculer le résultat (bénéfice ou
perte) des activités de l’entreprise, réalisé pendant une période déterminée (établissement du compte de
résultat).alors que la comptabilité analytique sert à décrire les flux internes à l'entreprise en mettant
l'accent sur la connaissance de la réalité économique.

Rapport de fin d’étude : La conception et la mise en place de la comptabilité analytique Page 30


En conséquence, les charges de comptabilité générale seront reprises en comptabilité analytique, en
éliminant les déformations (fiscales notamment), ou les éléments exceptionnels, et en ajoutant certaines
charge non reconnues en comptabilité générale. Elle est adaptée aux besoins d'analyse propres de
l'entreprise. Alors que les charges de la comptabilité générale sont classées par nature, en comptabilité
analytique la classification des charges obéit à d'autres critères d'analyse
l'analyse par fonctions (approvisionnement, production, distribution) l'analyse par produit , l'analyse par
centre d'activité, qui conduit à répartir les charges entre les différents services de l'entreprise (services
techniques, commerciaux, administratifs...).Elle donne des résultats par produit et par activité alors qu'en
comptabilité générale on mesure un résultat global de l'exercice.
Elle fournit des informations de manière fréquente pour favoriser le contrôle interne périodique.
Elle n'est pas exclusivement tournée vers le passé car elle fournit des informations pour établir des
prévisions de nature à guider les décisions. Elle s'attaque aux problèmes et performances spécifiques aux
produits. C'est un outil d'aide à la décision dont les principales informations proviennent de la
comptabilité générale. De plus la générale est obligatoire alors que l'analytique est facultative mais
fortement conseillée.

Section II: l’utilisation de la comptabilité analytique dans le


contrôle de gestion

Les principes de fonctionnement de la comptabilité analytique sont dictés par la loi, et qui reste tournée
vers l’extérieur avec des préoccupations essentiellement fiscales, alors la comptabilité analytique est
généralement conçue librement et mise en place volontairement pour répondre aux besoins des
gestionnaire donc la comptabilité analytique reste une référence en matière de calcul et d’analyse des
coûts pertinents pour la gestion et qu’elle est indispensable au contrôle de gestion. Soit pour le contrôle
des coûts ( calcul et analyse des écarts sur les coûts) les calculs des seuil de rentabilité et de l’optimum ou
la préparation des décisions et la gestion par les coûts ( devis, normes, décisions
d’investissements ,d’exploitation ou d’activité et de marché )

Le principal client de la comptabilité analytique dans l’entreprise est incontestablement le contrôleur de


gestion. C’est d’ailleurs à lui qu’incombe généralement la lourde tâche de sa mise en place, de son
animation et de son adaptation aux besoins de contrôle des coûts.

1. Le contrôle et la typologie des coûts : calcul et analyse des coûts :


1.1. La typologie des coûts

Rapport de fin d’étude : La conception et la mise en place de la comptabilité analytique Page 31


1.1.1 Les coûts selon leur contenu

Le coût complet : Correspond à l’affectation de l’ensemble des charges d’exploitation sur les unités
d’œuvres qui caractérisent les produits définitifs de l’activité étudiée.

Les coûts partiels : Résultent de l’affectation d’une partie des charges sur des activités intermédiaires
ou définitives. Les principaux coûts partiels sont, d’une part les coûts fixes et les coûts variables et,
d’autre part, les coûts directs et indirects.

Il s’agit là de deux méthodes de calcul différentes. La méthode des coûts complets se rattache à la
méthode des sections homogènes ; celle des coûts partiels aux méthodes de comptabilité analytique en
coûts variables simples ou évolués. Dans le premier cas, on ne prend en compte pour l’établissement des
coûts de revient que les coûts variables. Dans le second cas, on rapporte à chaque produit, non seulement
les coûts variables, mais aussi la part des charges fixes qui le concernent directement.

Le coût direct : est constitué des charges qui, étant propres à un produit ou à une activité, peuvent lui
être affectées directement sans discussion ni arbitraire, ou qui peuvent lui être rattachées sans
ambiguïté même si elles transitent par des sections auxiliaires, dès lors qu’un instrument de mesure
permet d’en opérer le décompte.

Le coût indirect : est constitué des charges qui sont communes à plusieurs produits et qui restent
indivises au niveau de la saisie.

Le coût variable : est constitué de toutes les charges qui varient avec le volume d’activité de
l’entreprise sans qu’il y ait exacte proportionnalité entre la variation des charges obtenues et la
variation des produits obtenus (nouveau plan comptable).

Les coûts fixes : sont des charges liées à l’existence de l’entreprise et correspondent pour chaque
période de calcul à une capacité de production déterminée (nouveau plan comptable).
Cette distinction coût variable – coût fixe - a un caractère relatif. Les coûts fixes ne sont pas immuables.
Dans le long terme, tous les coûts peuvent être considérés comme variables.

1-1-2 les coûts en fonction de leur mode de calcul dans le temps

Le coût constaté correspond au prix auquel "on paie les choses" ex post

Rapport de fin d’étude : La conception et la mise en place de la comptabilité analytique Page 32


le coût préétabli : correspond à un coût calculé ex ante » (Viens-Bitker, 1989).

Ces coûts sont calculés a priori en vue de faire apparaître distinctement les écarts entre les charges réelles
et les charges prévues. Les coûts standards et les coûts rationnels sont des coûts préétablis.

Coûts standards : coûts qui utilisent des normes de volume d’activité, des normes de consommation
propres à des tâches précises et exprimant, par conséquent, des rendements "normaux" ou des
productivités normales (Cibert, p. 232).

Coûts rationnels : coûts calculés sur la base d’un niveau ou d’un volume d’activité de l’entreprise
considéré comme normale (Cibert, p. 232). Issus de la technique de l’imputation rationnelle des coûts
fixes, ils permettent de calculer un coût de revient standard qui correspond à ce que serait le prix si tout
se déroulait conformément aux prévisions. L’écart observé entre prévisions et réalisation permet
d’adopter les mesures correctrices nécessaires. C’est le domaine du contrôle budgétaire.

1.2. Le contrôle des coûts :


L’analyse des écarts constitue un outil important pour le contrôle de gestion. Une grandeur est le produit
d’une quantité par un prix unitaire. Elle peut représenter soit un produit, soit un coût, soit une marge. En
contrôle de gestion on calcule surtout les écarts sur les coûts pour les besoins de leur maitrise. A cette fin,
derniers font l’objet de tris ou classements préalables et donnent lieu à deux catégories d’écarts,
généralement calculés et analysés pour le contrôle de des coûts :
 Les écarts sur coûts directs
 Les écarts sur les couts indirects ou des sections

1.2.1. Les écarts sur les coûts directs :

Il s’agit des écarts sur les coûts directement affectables aux produits ; ces coûts concernent souvent les
matières premières, les charges de main d’œuvre
Étant donné que ces coûts sont directs, il est pertinent que les écarts correspondants soient calculés pour
chacun des produits auxquels ils se rapportent et analysés en écarts sur prix écarts sur quantités. Ces sous
écarts pouvant à leur tour être analysés chacun, en deux composantes :
 Quand les coûts directs sont constitués par une matière importée, donc payée en devises,
les écarts sur prix peuvent à leur tour être analysés en écarts d’inflation et écarts de taux de
change

Rapport de fin d’étude : La conception et la mise en place de la comptabilité analytique Page 33


 Quand les coûts directs sont constitués par plusieurs matières substituables, les écarts sur
quantités peuvent à leur tour être analysés en écarts de structure et écarts de rendement.
Ainsi, un écart sur coût direct peut-il être analysé au maximum en quatre composants :
 L’écart d’inflation
 L’écart de taux de change
 L’écart de structure
 L’écart de rendement
Les écarts peuvent être selon le besoin, soit unitaires ; calculé par unité de produit, soit totaux pour mieux
en apprécier l’incidence au niveau globale de l’entreprise

1.2.2. Les écarts sur coût indirects :


L’analyse sur charges directes ne pose pas de problèmes particuliers, il n’en va pas de même de l’analyse
des écarts sur coûts des sections qui peut donner lieu a plusieurs interprétations.
En effet pour le calcul des prix de revient des produits, on est amené a calculé les coûts d’unités d’œuvre
des sections à partir :
 De l’élaboration d’un budget de la section
 D’une prévision d’activité pour la section mesurée en unités d’œuvre
Les différents écarts sur coût indirects :
 L’écart sur le rendement
 L’écart sur frais
 L’écart d’absorption de frais fixes

2. la détermination des marges et le seuil de rentabilité 


2.1 La détermination des marges :
Une marge est lé résultat obtenu en faisant la différence entre le prix de vente et un coût. On peut calculer
plusieurs types de marges suivant le coût retenu :
 La marge brute : elle est égale au résultat de la différence entre le prix de vente et le
 coût d’achat des marchandises vendues
 La marge sur coût d’achat des matières, la marge sur coût de production, la marge sur
coût de distribution. Ces marges sont obtenues à partir d’un compte d’exploitation
fonctionnel
 La marge sur coût variable : calculée pour déterminer le seuil de rentabilité. Quand elle
est calculée par produit, cette marge appelée parfois marge de contribution sous entendu à
l’absorption des frais fixes

Rapport de fin d’étude : La conception et la mise en place de la comptabilité analytique Page 34


 Marge sur coût spécifique : calculée dans la méthode du direct costing évolué, cette
marge est aussi appelée marge de contribution sous-entendu à l’absorption des frais
communs de structure de l’entreprise
 La marge nette avant impôts : c’est une marge obtenue après avoir déduit toutes les
charges. Au niveau global de l’entreprise, la marge nette correspond au résultat net, que
l’on doit ailleurs rapprocher de celui obtenu en comptabilité général

2.2. le seuil de rentabilité


Les calculs de seuil de rentabilité sont utiles pour savoir à partir de quel niveau d’activité
(production, quantité vendues, chiffre d’affaires) l’entreprise commencera à gagner de l’argent. Il
correspond au chiffre d’affaires critiques ou au volume des ventes critique que l’entreprise doit réaliser
pendant la période analysée, pour ne dégager ni bénéfice ni perte. Quand on raisonne par rapport au
temps, c'est-à-dire que l’on exprime le chiffre d’affaire ou le volume de ventes en unités de temps, cela
permet de déterminer le point mort c'est-à-dire la date éventuelle à partir de laquelle on entre en période
de bénéfice

La détermination du seuil de rentabilité est importante en contrôle de gestion, car elle permet d’apprécier
le poids de la structure par rapport au niveau d’activité. L’entreprise ne peut être rentable que si sa
structure est correctement dimensionnée par rapport à l’activité qu’elle réalise. C’est la raison pour
laquelle l’étude du seuil de rentabilité est important en contrôle de gestion

La méthode de calcul de seuil de rentabilité se diffère d’une entreprise à une autre car une étude est facile
à faire dans les cas des entreprises ayant un produit unique, il n’en est pas de même dans le cas des
entreprises ayant des activités diversifiées comme le cas de notre entreprise ZENITH PHARMA, quand
l’entreprise est multi-produits et que l’on désire déterminer le seuil de rentabilité, globalement les calculs
deviennent plus complexe, il s’agit dans ce cas de trouver la meilleure combinaison possible de vente des
produits procurant un bénéfice global nul, soit celle qui présente le moins d’inconvénient pour l’entreprise

3. la préparation des décisions et la gestion par les coûts :

Rapport de fin d’étude : La conception et la mise en place de la comptabilité analytique Page 35


La pertinence des décisions de gestion dépendent des bonnes connaissances des coûts, la raison d’être de
la comptabilité analytique est de fournir aux gestionnaires et décideurs des informations précieuses sur les
coûts de nature à améliorer la compétitive de l’entreprise.
A cet égard, les domaines d’utilisation de la comptabilité analytique dans la gestion et la prise de décision
sont nombreux :

3.1. Politique des prix et tarification :


La plupart des entreprises faute de connaitre leur coût de revient, continuent de fixer leur prix de vente sur
les bases externes (prix du marché, coûts de la concurrence, normes du secteur) ou en partant
d’estimations approximatives. Dans la plupart des cas, les prix de vente ainsi utilisée mènent à plus ou
moins brève échéance à la faillite à moins que l’entreprise ne pratique la méthode des coûts cibles comme
font les japonais, ce qui p suppose une bonne connaissance non seulement de la structure des coûts mais
aussi de la concurrence et des préférences du consommateur donc le prix de vente doit toujours être
supérieur au coût de revient. En effet l’entreprise ne peut survivre à long terme que si les prix pratiqués
sont supérieurs à ses coûts de revient donc la comptabilité analytique est indispensable car elle constitue
une base permanente de calcul du coût de revient

A cet effet, cela suppose que l’on utilise la méthode approprié à savoir une méthode de coût complet que
sa soit des sections homogènes ou de l’imputation rationnelle sont les mieux utilisée pour fixer et ajuster
le prix de vente d’un produit ou d’un service sur long et moyen terme

3.2. Fixation du prix de vente :


L’entreprise peut être confrontée à la problématique de la fixation du prix de vente, soit à l’occasion du
lancement d’un nouveau produit, soit quand elle désire revoir le prix d’un produit existant, pour des
raisons diverses, liées à la concurrence ou au consommateur ; dans les deux cas, une comptabilité
analytique donnant le coût de revient est inéluctable pour décider du prix qui est profitable à l’entreprise.
Les méthodes les plus utilisés pour fixer le prix de vente celles du coût complet pour les produits
courants, et celle du Target costing pour les nouveaux produits

3.3. Décider de l’opportunité d’accroitre l’activité :


L’entreprise est souvent appelé a augmenter son activité pour satisfaire la demande du marché.
Indépendamment des aspects stratégiques de telles décisions. Accroitre l’activité et au même temps
améliorer la rentabilité de l’entreprise reste les principaux objectifs de la société

Rapport de fin d’étude : La conception et la mise en place de la comptabilité analytique Page 36


La méthode du coût marginal reste la meilleure pour savoir si l’acceptation de commandes
supplémentaires ou la réalisation d’un investissement dans le cadre d’un projet d’extension, seront
profitables ou non pour l’entreprise

A cet effet, deux situations peuvent être existé :


 Celle de décider si l’on devrait accepter une commande pouvant être réalisée sans
changement de capacité : quand l’entreprise est en sous activité, l’accroissement de
l’activité pour travailler à pleine capacité, la seule difficulté est savoir à quel prix on doit
facturer les produits ou services supplémentaires à réaliser. L’utilisation de l’analyse du
coût marginal a court terme peut aider à résoudre facilement ce problème
 Celle de décider d’accepter une commande impliquant une augmentation de capacité,
surtout quand cela doit s’accompagner d’investissements nouveaux importants pour
accroitre la capacité productive.

3.4. Décider d’arrêter un produit, une activité ou d’abandonner un


marché :
La comptabilité analytique a un rôle important dans le contrôle de gestion car elle permet de déterminer
distinguer entre les produits les plus rentables et celles les plus déficitaires, dans la logique d’une gestion
saine, un produit, une activité, ou un marché qui ne dégage pas de façon durable une marge sur coût
spécifique, devrait être abandonné. Une telle décision suppose une bonne connaissance des coûts
analytiques par produit, activité ou marché.

Section III : les principales méthodes de la comptabilité


analytique :
La comptabilité analytique a pu se développer et s’enrichir pour s’adapter de façon continue aux besoins
des gestionnaires et s’enrichir, en adoptant différentes analyses de charges selon les préoccupations. Un
certain nombre de méthode de la comptabilité analytique ont pu être mises au point et développées grâce
en partie a la contribution de l’informatique, qui a permis de s’affranchir des nombreux calculs qui
atteignent parfois une complexité effarante.
Les méthodes de la comptabilité analytique reposent implicitement sur une ou plusieurs analyses des
coûts, a chaque type d’analyse des coûts, correspond une méthode de comptabilité alors quand plusieurs
types d’analyses sont combinés, ce qui est le cas de la comptabilité analytique, c’est le type d’analyse
choisi comme critère principal qui dictera la méthode à utiliser :

Rapport de fin d’étude : La conception et la mise en place de la comptabilité analytique Page 37


 La méthode de la comptabilité générale correspond à une analyse exclusive des charges et
des produits par nature.
 Les méthodes de comptabilité analytique correspondent chacune à un type d’analyse, ou à
une combinaison de deux ou plusieurs parmi les différents types d’analyses utilisées
Parmi la panoplie des méthodes de la comptabilité analytique sont :
 La méthode des coûts complets : sections homogènes
 La méthode de l’imputation rationnelle
 La méthode du direct costing ou variable costing
 La méthode « ABC » ou comptabilité a base d’activité

1. la méthode des sections homogènes :


La méthode des sections homogènes remonte aux travaux de la commission générale d’organisation
scientifique du travail dont laquelle les experts devaient à l’époque trouver une méthode de calcul de prix
de revient, en remplaçant de celle en vigueur sous l’appellation de méthode des coefficients de frais
généraux qui correspond a une analyse des charges limitée à celles qui sont directement affectables aux
produits pour lesquelles on calcule des pourcentages . Toutes les autres charges, notamment les frais
généraux sont analysées par nature seulement et imputées aux produits selon des clés de répartition très
diverses.

1.1. Les principes de la méthode :


La méthode des sections homogènes est basée sur le découpage de l’entreprise par sections et l’analyse
des charges en charges directes et charges indirectes, ces dernières étant dites des charges de sections. Les
sections sont qualifiés d’homogènes selon la définition du plan comptable général français qui les définit
comme étant des compartiments d’ordre comptable dans lesquels sont groupés, préalablement à leur
imputation aux coûts et prix de revient intéressés les éléments de charges qui ne peuvent leur être
directement affectés
Sa conception pour les besoins du contrôle de gestion implique :
Un découpage en sections satisfaisant aux conditions suivantes :
 Homogénéité technique
 Responsabilité unique
 Possibilité de mesurer les frais et l’activité

Le nombre de sections doit être limité pour ne pas complexifier la comptabilité analytique, le choix des
sections doit obéir à des règles simples :

Rapport de fin d’étude : La conception et la mise en place de la comptabilité analytique Page 38


 Représenter une activité dont on veut suivre le coût
 Représenter un enjeu économique
 Correspondre à un centre de responsabilité réel
 Etre compatible avec l’organisation hiérarchique

Les sections sont généralement classées en deux catégories :


 Les sections principales : travaillant directement sur les produits ou services ;
 Les sections auxiliaires : fonctionnelles ou administratives, travaillant au bénéfice d’autres
sections principales ou auxiliaires

Les sections principales appelées parfois sections opérationnelles sont à leur tour classées en deux
types :
 Les sections de coûts ou centre de coûts directs
 Les sections de profits ou centre de profits

1.2. Le schéma général de fonctionnement de la méthode :


La comptabilité par sections homogènes se matérialise par un tableau de répartition qui permet de
récapituler les résultats des calculs permettant :
 De répartir les charges par nature entre les différentes sections : répartition primaire des
charges incorporables
 D’opérer les prestations réciproque éventuelles entres sections
 De ventiler les frais des sections auxiliaires sur les autres sections : répartition secondaire
 De calculer le coût des unités d’œuvre ; ces dernières doivent être définies suivant le
système de répartition retenu

Son schéma de fonctionnement est le suivant :

Charges
Incorporable coûts de revient

Directes P1
Sections
P2
Imputation
Principale
……..
s
Pi

………
Sections
Indirectes auxiliaires Pn
Rapport de fin d’étude : La conception et la mise en place de la comptabilité analytique Page 39
prestations prestations
Réciproques

Figure 5 : schéma de la méthode des sections homogènes

Pour les besoins du contrôle de gestion, il importe que les sections retenues correspondent à des centres
de responsabilités réels. A cette fin, il est crucial que l’organisation du système budgétaire, qui est
souvent basée sur la notion de centre de responsabilité, soit compatible, sinon identique à celle de la
comptabilité pour permettre le contrôle effectif des coûts par le calcul et l’analyse des écarts. Pour que le
système ne soit pas coûteux, il n’est pas nécessaire d’avoir un responsable différent pour chaque section ;
on peut mettre plusieurs sections sous la coupe d’un même responsable.

1.3. Les principaux apports de la méthode des sections homogènes pour le


contrôle de gestion :
La méthode des sections homogènes est une méthode de calcul du prix de revient complet. Elle a
longtemps été considérée comme la mieux adaptée aux besoins du contrôle de gestion dans les structures
divisionnaires En raison de la place qu’elle accorde à l’analyse des charges par section

Les apports de la méthode peuvent être résumés dans les points suivants :
 Elle permet de calculer le coût complet, c'est-à-dire le coût de revient, ce qui est
indispensable pour calculer les résultats analytiques, mais aussi très utile pour préparer les
devis ou arrêter les prix de vente
 Elle permet d’analyser les coûts par centre de responsabilité, analyse indispensable au
contrôle de gestion
 Elle s’adapte très bien aux structures divisionnaires, qui sont encore courantes dans les
organisations, ce qui permet souvent de mettre en place une comptabilité analytique sans
réorganiser profondément l’entreprise

1.4. Les insuffisances de la méthode des sections homogènes :


La méthode des sections homogènes soit considérée comme la mieux adaptée aux besoins du contrôle de
gestion, en raison de la place qu’elle accorde à l’analyse des charges par centre de responsabilité , elle ne
manque pas d’adversaires et fait l’objet de plusieurs critiques. Ces critiques qui ne concernent pas
seulement la méthode des sections homogènes mais toutes les méthodes de calculs des coûts complets.

Rapport de fin d’étude : La conception et la mise en place de la comptabilité analytique Page 40


 La méthode des sections homogènes ne tient pas compte des variations d’activité, ce qui
peut se traduire par une variation du prix de revient due à la différence d’absorption des
frais de structure. Ces derniers étant en effet fixes alors que l’activité est par définition,
variable d’une période à l’autre , par conséquent, la comparaison des coûts complets
calculés par cette méthode, ainsi que certaines décisions de gestion prise sur la base des
résultats fournis par cette méthode peuvent se révéler non pertinents.
 C’est une méthode relativement complexe dans sa mise en œuvre puisqu’il s’agit d’adapter
le réseau de calcules coûts à l’organisation de l’entreprise. Elle s’avère souvent lourde pour
assurer un suivi périodique et aussi les travaux prévisionnels sont difficiles, en particulier
les simulations concernant différents niveaux d’activité

2. La méthode de l’imputation rationnelle :


L’une des principales critiques adressées aux méthodes du « full costing » et notamment à la méthode des
sections homogènes, est le fait qu’elles ne tiennent pas compte des variations d’activité, ce qui peut se
traduire par de fortes variations de coût de revient dues à la différence d’absorption des frais fixes
En effet, quand le volume d’activité augmente, toutes choses étant égales par ailleurs, le coût fixe
unitaire, et par voie de conséquence le coût de revient, diminuent. A l’inverse, une baisse d’activité se
traduit par une augmentation du coût fixe unitaire, et par conséquent du coût de revient.

2.1. Les principaux apports de la méthode de l’imputation rationnelle au


contrôle de gestion :
La méthode de l’imputation rationnelle des charges fixes a plusieurs avantages pour le contrôle de
gestion, avantage que l’on peut résumer dans les points suivants :
 Elle stabilise les coûts complets unitaires à conditions de gestion inchangés ;
 Elle rend la valeur du stock indépendance du niveau d’activité. A cet effet, l’imputation
rationnelle est recommandée par le plan comptable, notamment en période de sous activité,
car l’utilisation du coût rationnel contreviendrait au principe de prudence puisqu’il aurait
pour conséquence de valoriser les stocks à un coût réel en leur intégrant le coût du
chômage
 Elle supprime le risque d’erreur des responsables commerciaux pour l’établissement des
devis, notamment en cas de sous-activité due à la mévente.
 Elle permet de faire ressortir le coût de la sous-activité ou le boni de sur-activité

2.2. Les insuffisances de la méthode de l’imputation rationnelle :

Rapport de fin d’étude : La conception et la mise en place de la comptabilité analytique Page 41


La méthode de l’imputation rationnelle n’est pas à proprement parler une méthode de comptabilité
analytique à part entière. Il s’agit d’un traitement particulier réservé aux charges fixes pour réhabiliter les
méthodes du « full cost ». A ce titre, toute les critiques adressées aux méthodes du coût complet,
notamment à la méthode des sections homogènes, peuvent également être retenues ici, à l’exception de
celle relative à la variabilité du coût de revient à cause de l’activité.
Par ailleurs, la méthode est lourde et souffre de la difficulté de déterminer de façon objective une activité
dite normale, notamment pour les centres prestataires de services.

3. la méthode du variable costing ou direct costing :


La méthode du variable costing ne retenait que les charges variables relativement à la production pour
déterminer le coût des produits. Les charges fixes, notamment les charges de structure, sont qualifiées de
charge de période et ne sont prises en compte qu’au stade final du calcul du résultat global de l’entreprise.
La méthode est basée sur la structure de l’entreprise par produits ou ligne de produits et non pas sur la
structure divisionnaire donc il faut distinguer autant de compartiments de coûts que de ligne de produits
ou produits pour lesquels on désire calculer les coûts puis analyser les charges par Variabilité selon cette
structure. La méthode de fonctionnement de la méthode de direct costing dépend de la structure de
l’entreprise c'est-à-dire soit l’entreprise est mono-produit ou multi-produits

3.1. Les principaux apports de la méthode de direct costing pour le


contrôle de gestion :
La méthode du direct costing est une méthode plus objective et mieux adaptées aux besoins de contrôle de
gestion dans les entreprises ayant une structure par produits ou lignes de produits. Elle est indiquée dans
l’appréciation de performance des chefs de produits et de la rentabilité des produits. Ses apports pour le
contrôle de gestion peuvent être résumés dans les points suivants :
 Prévision plus facile et plus fiable du résultat : dans le mesure où l’on peut faire une
prévision de l’activité, les charges variables en découlent, et partant les marges et les
résultats. Les calculs de simulations sont également plus faciles à réaliser
 Calcul de seuil de rentabilité actuel et prévisionnel : on peut déterminer le point mort de
l’entreprise grâce aux marges sur le coût variable globale et aussi sur la base de coûts
spécifiques on peut déterminer le point mort spécifique pour chaque produit
 La méthode permet de maximiser le résultat de l’entreprise en poussant les produits qui ont
les plus fortes marges de contribution en en abondant les produits qui ont des marges sur
coûts variables négatives, elle reste aussi un instrument de gestion à court terme tés

Rapport de fin d’étude : La conception et la mise en place de la comptabilité analytique Page 42


efficace permettant de jouer sur le prix de vente suivant les opportunités et contraintes du
marché

3.2. Les insuffisances de la méthode du direct costing :


La méthode du direct costing est une méthode de calcul de coût partiel et qui ne permet pas de déterminer
le coût de revient. L’utilisation de cette méthode aboutit généralement à une sous évaluation des stocks ;
elle est non reconnue par le législateur pour l’évaluation des stocks dans la déclaration fiscale de
l’entreprise

4. La comptabilité à base d’activité ou activities based costing


‘ABC’ :
La méthode ABC s’appuie sur un élément de base que tout le monde connait, la notion d’activité prise au
sens large du terme. On pourrait définir une activité comme étant un ensemble de taches liées et exécutés
de façon répétitive. Cette définition permet notamment de ne pas faire la confusion avec la notion de
fonction, qui est un concept de l’organisation et que l’on pourrait définir comme étant un compartiment
de l’entreprise ayant une mission et un savoir faire commun
Une autre notion utilisée par la méthode ABC est celle d’indicateur. Un indicateur est un facteur causal
qui doit être défini pour chaque activité identifié dans l’entreprise pour ce faire il faut d’abord rechercher
les liens de causalité entre les activités et les objets de coûts donc il faut lister tous les objets de coûts et à
identifier les activités nécessaire pour les réaliser
Le schéma suivant représente le processus de fonctionnement de la méthode ABC :

Rapport de fin d’étude : La conception et la mise en place de la comptabilité analytique Page 43


Schéma de la comptabilité par

- l’entreprise est analysée par Inputs :


activités : toutes les activités : Ressources engagées
opérationnelles ou de soutiens,
visibles ou invisibles

-les activités consomment les


ressources, mais certaines L’entreprise :
ressources ne sont pas consommes Un ensemble d’activités
par les activités

-Les objets des coû ts (produits, Outputs :


services, commandes, clients…) Les objets de coûts
consomment des activités

Figure 6 : le fonctionnement de la méthode ABC


Après la détermination des différents activités de l’entreprise, un classement des activités selon les liens
qu’elles ont avec les processus de l’entreprise est apparait nécessaire,
Les activités de l’entreprise se divisent en 3 parties :
 les activités induites par les produits, services, clients
 les activités internes de support : comme l’entretien des locaux et des machines
 les activités de soutien sans liens avec les produits, services, clients : comme par exemple
relative aux services rendus par les comptables, contrôle de gestion

A cet effet, il faut définir pour chaque activité une unité de mesure permettant d’appréhender
correctement le niveau d’activité. En d’autres termes, il est nécessaire de trouver une « unité d’œuvre »
permettant de caractériser l’activité et ce afin de pouvoir valoriser le coût de l’activité en valeur standard,
ainsi il sera possible d’affecter les charges de la comptabilité générale en fonction des consommations
d’input faites par chacune des activités.
Le processus de calcul des coûts par la méthode ABC se précise davantage comme le montre le schéma
suivant :

Rapport de fin d’étude : La conception et la mise en place de la comptabilité analytique Page 44


Charges des activités

méthode Analyse par activités méthode


d’allocation d’allocation
méthode
d’allocation

Activités induites par Activités Activités de


les produits, services, internes de soutien sans
clients support liens

Produits Coû t de
services soutien
client

Figure 7: le processus de calcul des coûts

4.1. Les principaux apports de la méthode ABC pour le contrôle de


gestion :
La méthode ABC est considérée comme un raffinement de la méthode des sections homogènes, et aussi
une nouvelle approche dont les apports dépassent largement les seuls aspects de calcul des coûts, elle
permet de concevoir l’organisation productive de l’entreprise
Ses apports pour le contrôle de gestion peuvent être résumés dans les points suivants :
 La méthode ABC est une méthode transversale de calcul des coûts basée sur une
représentation plus proche de la réalité du fonctionnement de l’entreprise, que celles des
méthodes classiques basées sur des approches plutôt verticales. Donc les coûts calculés par
la méthode ABC sont plus pertinents pour les décisions de gestion que ceux calculés par
les méthodes classiques
 Elle permet de repenser le modèle de gestion de l’entreprise en l’adaptant aux nouveaux
besoins des décideurs
 La méthode permet aussi d’améliorer la capacité d’action des gestionnaires, en concentrant
l’attention sur les activités et non sur les produits. La notion d’activité sert en effet de
cellule de base à la fois pour le calcul des coûts, en passant de la consommation des
ressources aux coûts des objets

Rapport de fin d’étude : La conception et la mise en place de la comptabilité analytique Page 45


 La méthode permet de réorienter les efforts du contrôle de gestion sur les activités amont et
aval de la production qui constituent les véritables nouveaux leviers de compétitivité dans
les entreprises

4.2. Les insuffisances de la méthode ABC :


La méthode ABC est encore à l’état exploratoire dans la plupart des entreprises dans lesquelles elle a été
introduite donc il est tôt de parler d’insuffisances cependant on peut dès à présent avancer les points
suivants à inscrire au passif de la méthode :
 Son degré de complexité relativement élevé la rend pour l’instant hors d’usage dans la
plupart des entreprises qui n’ont pas une structure de gestion rodée, elle reste une méthode
exigeante à laquelle seules les entreprises maitrisant leurs process et leur structure sont
éligibles
 La mise en place de cette méthode requiert des frais importants comme la réorganisation de
la gestion, logiciels spéciaux, équipement de collecte et de traitement de données,
formation de personnel donc la mise en place de cette méthode consiste a procéder a une
étude de faisabilité et à une évaluation systématique des avantages et des inconvénients de
cette approche
 L’utilisation de la méthode pour les besoins de contrôle de prise de décision stratégique
n’est pas évidente, car on peut plus retracer le point mort ni la contribution marginale des
produits
 Si l’entreprise constate que le coût d’un produit est trop élevé, il devient compliqué de
savoir quoi couper lorsque les frais fixes et variables sont tous mélangés. Un bon nombre
de frais fixes sont des frais de périodes ou de structure et peuvent rarement être comprimés

Section IV : traitement analytique des charges :


En comptabilité analytique, les couts doivent :
 Avoir une signification économique
 Etre le reflet de l’exploitation normale et courante
 Permettre des comparaisons dans le temps et dans l’espace
Par ailleurs les charges enregistrées en comptabilité générale constituent les données de base pour le
calcul des couts. Elles résultent de la mise en œuvre des principes comptables ( et parfois de règles
fiscales ) qui dans certains cas ne peuvent satisfaire les besoins de la comptabilité analytique
Une analyse de charges préalablement a tout traitement, permet :
 D’isoler celles à incorporer aux couts de celles qui ne sont pas a retenir

Rapport de fin d’étude : La conception et la mise en place de la comptabilité analytique Page 46


 De créer des charges afin d’éliminer l’influence sur les couts des différences liées à la
structure financière et la nature juridique de ZENITH

1. traitement des charges en charges incorporable et charges non


incorporables

1.1. Les charges incorporables :


Toutes les charges de la comptabilité générale qui sont reprises par la comptabilité analytique sont
qualifiés de charges incorporables, sous –entendu au cout de revient .bien entendu, la quotité retenue de
la charge peut différer de celle de la comptabilité générale si des considérations d’ordre économique le
dictent. A cet effet certaines charges nécessitent des retraitements comme la modification de montants a
cause des raisons économique, juridique ou fiscales ce qui peut conduire a l’utilisation des charges de
substituions différentes des charges réelles d’où l’expression « différences d’incorporation »
Les charges incorporables sont les charges pour lesquelles l’incorporation aux couts est jugée
« raisonnable »  donc se sont des charges qui ne dépendent que de l’exploitation elle peut comprendre
aussi bien les charges enregistrées en comptabilité générale que les charges fictives comme la
rémunération du travail de l’exploitant et les amortissements
1.2. Les charges non incorporables :
Les charges de la comptabilité générale qui ne sont pas reprises par la comptabilité analytique sont
qualifiés de charges non incorporables ce sont des charges exclues par le contrôleur de gestion car
ils ne sont pas en lien direct avec l’activité de l’entreprise .Et de façon générale toute charge n’ayant pas
un caractère normal dans l’exploitation ou habituel dans la profession

1.3. Les charges supplétives et les charges étalées :


Cette notion propre à la comptabilité analytique d’exploitation, désigne les charges supplémentaires que
cette dernière retient en plus de celles, dites incorporables, récupérés de la comptabilité générale cette
incorporation de charge supplétives au coût de revient calculé par la comptabilité analytique.
Les charges supplétives correspondent à des charges créées en comptabilité analytique pour éliminer
l’influence des couts de différences liées à la structure financière et à la nature juridique de l’entité :
 La rémunération des capitaux propres n’est pas enregistrée dans les charges de la
comptabilité générale. Pourtant, d’un point de vue économique, c’est un élément de coût.
 Il faudrait donc l’intégrer en tant que charge supplétive dans les charges de la comptabilité
analytique afin d’élimer l’influence des couts des couts de différences liées a la structure
financière de ZENITH PHARMA

Rapport de fin d’étude : La conception et la mise en place de la comptabilité analytique Page 47


 La rémunération des capitaux propres pourrait être valorisée au taux moyen des capitaux
empruntés
Charges d’usages et charges étalées Ce sont des charges retenues en comptabilité analytique pour un
montant différente de celui figurant en comptabilité générale, on fera ainsi une substitution à la dotation
aux amortissements de la comptabilité générale, de l’annuité pour charges d’usage de l’immobilisation,
qui restera incorporable aux couts tant que l’équipement restera en service ;
En définitif, les charges incorporables aux couts sont déterminés de la façon suivante :
Les charges comptables par nature
(-) charges non incorporables
(+) charges supplétives
(+) charges d’usage
(-) dotations aux amortissements
(+) charges étalés
(-) dotations aux provisions
= charges incorporables aux coûts

2. classification des centres d’analyse :


On peut distinguer entre des centres opérationnels et des centres de Structure :

2.1. Les centres opérationnels :


Ils correspondent à des centres d’analyse dont l’activité peut être mesurée par une unité physique appelée
unité d’œuvre :
Le coût de l’unité d’œuvre = Coût total d’un centre d’analyse / nombre d’unité d’œuvre réalisées
Les charges relatives à ces centres sont essentiellement des charges opérationnelles dont l'existence est
liée au niveau d'activité
A l'intérieur des centres opérationnels, est introduite une distinction Supplémentaire entre centres
principaux (ou sections principales) et centres auxiliaires (sections auxiliaires)
 Les centres principaux : ils correspondent à des centres D’analyse dont l'essentiel de
leurs œuvres est transféré aux coûts des produits ;
 Les centres auxiliaires : ils correspondent à des centres D’analyse offrant l'essentiel de
leurs prestations aux centres Principal

2.2. Les centres de structure :

Rapport de fin d’étude : La conception et la mise en place de la comptabilité analytique Page 48


Ils correspondent à des centres d'analyse dont L’activité ne peut être mesurée par une unité physique. On
utilise, donc, une assiette de calcul monétaire appelée assiette de frais (exemples: la centaine de Dhs de
charges, le millier de Dhs d'approvisionnement...) pour mesurer le niveau d'activité.
A l'intérieur du centre de structure, une distinction supplémentaire entre centres principaux et centres
auxiliaires peut, également, être introduite Nous proposons la classification des différents centres
d'analyse de la façon suivante :

3. traitements des charges directs et indirects


Les charges sont toutes les dépenses immédiates ou à venir liée à l’exploitation, enregistrée en
comptabilité et qui à pour effet de minorer le résultat de l’entreprise pour une période donnée appelée
exercice. Quand la charge n’est pas liée à l’exploitation, elle est souvent « qualifiée » pour en préciser la
nature.
Les charges ainsi définies de la comptabilité analytique sont destinées à être ventilés entre les coûts des
différents objets définis au sein du réseau d’analyse comptable
La nature de ces charges ne permet pas toujours leur affectation directe aux objets de coûts, un traitement
est nécessaire.
Ce traitement consiste à distinguer les charges directes des charges indirectes qui, vont-elles, transiter par
les centres et les sections analytique avant de s’imputer sur les objets de coûts

3.1. Les charge directes « affectation »


Une charge est dite directe s’il est possible de l’affecter simplement à un coût, sa destination étant unique
dans le réseau d’analyse comptable créé. Cette caractéristique résulte du lien étroit existant entre la charge
concernée et l’objet identifié pour lequel un coût est calculé. C’est donc la destination de la charge qui
détermine ce caractère.
Sont celles qui peuvent être incluses ou incorporées dans l’un des quatre coûts sans calcul préalable, car
elles le concernent directement. C’est le cas des prix d’achat des matières premières qui concernent
directement le coût d’achat des ces matières. C’est aussi du personnel de production qui travaille dans les
ateliers. Leurs rémunérations et leurs charges sociales concernent directement le coût de production.

3.2. Charges indirectes «  la répartition » :


Une charge indirecte est un élément de coût qui est commun à plusieurs produits, services ou commandes
et qui de ce fait doit faire l’objet d’une répartition avant imputation aux coûts des produits, services ou
commandes concernés. Une charge indirecte transite donc par une section, fonction ou centre d’activité
avant d’être imputée aux coûts des biens , services ou commandes concernées , donc la charge indirecte

Rapport de fin d’étude : La conception et la mise en place de la comptabilité analytique Page 49


concerne en fait plusieurs objets de coûts dans le réseau d’analyse comptable , son incorporation aux
différents coûts nécessite un traitement spécifique ( calcul intermédiaire ) qu’il s’agit de déterminer.
L’imputation des charges indirectes aux coûts des objets est réalisée par l’intermédiaire soit :
 d’unité d’œuvre
 des clés de répartition
Ces charges concernent toutes les activités de l’entreprise. De ce fait elles ne peuvent être directement
incorporées aux différents coûts. Elles doivent alors faire l’objet d’une estimation et d’un calcul
intermédiaire avant d’être incorporées aux coûts. Par ailleurs, leur contenu est souvent hétérogène. C’est
le cas, par exemple, des autres charges externes qui comprennent l’entretien, les locations, les primes
d’assurance… ce qui oblige les comptables à prendre élément par élément et calculer le montant qui doit
revenir verticalement à chaque coût et horizontalement à chaque fonction, à chaque service ou à chaque
produit

Affectation
arges incorporables de la comptabilité
Chargesgénérale
directes

Charges supplétives Coûts

Imputation
Charges indirectes
Traitement et répartition

Figure 8 : relatif au calcul des coûts

4. choix des unités d’œuvre :

L’unité d’œuvre (U.O) c’est l’unité de mesure dans une section de la C.A.E servant notamment à
imputer le coût de ce centre aux coûts des produits.

La définition de l’unité d’œuvre est préalable à la création des sections. C’est cette unité qui confère à la
section son caractère homogène, c’est à dire mesurable par une même unité. Par ailleurs La nature de
l’U.O dépend de la section. C’est à dire l’activité effectuée par ce dernier.

Total des charges indirectes de la section


Cout d’unité d œuvre =
Nombre d’UO de la section

Rapport de fin d’étude : La conception et la mise en place de la comptabilité analytique Page 50


5. l’inventaire permanent :
C’est une organisation comptable qui permet, par la tenue de comptes de stocks, le suivi et la valorisation
des mouvements des éléments stockés.
Nous étudierons :
 Les principes de cette organisation
 Les méthodes de valorisation des sorties
 Les liens avec l’inventaire physique de la comptabilité financière

5.1. Les principes de l’inventaire permanent


Ces principes sont valables pour tous les éléments stockés au cours du processus de fabrication
 Les matières premières
 Les produits intermédiaires
 Les produits finis
La comptabilité de gestion se doit de calculer les coûts selon une périodicité rapprochée (souvent le
mois). Elle ne peut se contenter de connaître les stocks et donc les consommations une fois l’an comme le
fait la comptabilité financière à l’aide de l’inventaire physique.

Elle met donc en place une organisation comptable qui enregistre les mouvements de stock (entrées et
sorties) en quantités et valeurs et permet ainsi de déterminer à tout moment le stock final théorique : c’est
l’inventaire comptable permanent

Compte de Stock Matière A


Date Elément Q CU M date élément Q CU M

Total Total
Compte de Stock Matière B
Date Elément Q CU M date élément Q CU M

Total Total

Tableau 1 : comptes des stocks

Rapport de fin d’étude : La conception et la mise en place de la comptabilité analytique Page 51


5.2. Les méthodes d’évaluation des stocks
First In First Out (FIFO) :
Les stocks sont valorisés en fonction du prix d’achat du lot d’appartenance des articles. Le principe est
que ce sont toujours les articles entrés les premiers qui sont sortis en priorité.

Coût Moyen Unitaire Pondéré (CMUP)


La valeur de l’article en stock est recalculée après chaque nouvelle entrée.

Last in, First Out (LIFO) :


Les stocks sont valorisés en fonction du prix d’achat du lot d’appartenance des articles. Le principe est
que le dernier produit rentré est le premier à sortir.

Conclusion :
La comptabilité analytique est un système d’information permettant à chaque responsable d’une
entreprise, grande ou petite, de connaitre la valeur des flux et des faits, et de pouvoir analyser les
conséquences de ses décisions. Ce système est fondé sur la rapidité d’information plus que sur sa
précision. La comptabilité analytique apporte des informations économiques sur le passé et sur le
présent. Elle est intégrée au système de gestion globale et elle est très liée au contrôle budgétaire

A travers ce chapitre sur la comptabilité analytique, nous pouvons conclure, que la bonne gestion et
la préparation de l’entreprise économique à affronter l’avenir, particulièrement dans un système
d’économie de marché basé principalement sur la concurrence, ne peuvent être assurées que par la
mise en place d’un système de comptabilité analytique.son rôle d’outil de gestion permettra aux
gestionnaires de prendre des décisions rationnelles et de se prémunir ainsi d’un moyen de
prévention contre toute forme de menace pouvant affecter la pérennité de l’entreprise

Rapport de fin d’étude : La conception et la mise en place de la comptabilité analytique Page 52


Mise en place d’un modéle de
comptabilité analytique de ZENITH
PHARMA

Ce chapitre mettra en valeur la mise en oeuvre et l’application des acquis


théoriques et de la revue de littérature concernant et la mise en place de la
comptabilité analytique

Rapport de fin d’étude : La conception et la mise en place de la comptabilité analytique Page 53


Chapitre I : Présentation de l’entreprise d’accueil :

Introduction :

L’industrie du médicament subit aujourd’hui de profondes mutations qui transforment durablement sa


physionomie
Le médicament est partout une préoccupation majeure, mais les problématiques sont très différentes d’un
marché à l’autre, et chaque pays met en œuvre sa stratégie pour tenter d’équilibrer son système de santé.
Pour l’industrie pharmaceutique, les nouvelles approches et nouveaux outils du contrôle de gestion
privilégient désormais l’anticipation (planification plus flexible, méthodes de scénarios, informations en
amont des résultats….) la compréhension des causes à travers le pouvoir explicatif de l’information, ainsi
que l’orientation vers l’action.
C’est dans ce contexte que s’inscrit la comptabilité analytique, venant en complément du contrôle
budgétaire et du reporting purement financier, qui reste un réceptacle informations permettant in fine aux
managers d’analyser la création de valeurs au cours du processus de production en offrant une vision
claire et complète sur la méthode de calcul des coûts.

Section I : Présentation du secteur de l’industrie pharmaceutique


1. Historique de l’industrie pharmaceutique marocaine :
L’industrie pharmaceutique marocaine est née dans les années soixante et ce par la volonté politique des
plus hautes instances de l’Etat. Au lendemain de l’indépendance, le Maroc importait encore le quasi
totalité des médicaments nécessaires à la population et cela par l’intermédiaire de simples comptoirs

Rapport de fin d’étude : La conception et la mise en place de la comptabilité analytique Page 54


commerciaux qui se chargeaient de leur répartition auprès des grossisteries et des pharmacies. Cette
dépendance à l’égard des importations ne pouvant satisfaire les Pouvoirs publics à l’heure où la majorité
des pays recherchaient la maîtrise et l’autosuffisance en matière d’approvisionnement en médicaments,
l’Etat décide d’abord d’encadrer de manière rigoureuse l’exercice de la pharmacie sur le territoire par la
mise en place du Dahir de février 1960 qui définit les conditions d’exploitation d’un médicament (qu’il
s’agisse de son importation, de sa fabrication ou encore de sa distribution en gros et de sa délivrance au
détail). Aussi ; afin de réduire sa dépendance vis-à-vis des importations, le Ministère de la Santé impose
dès 1965 via un circulaire,
la fabrication locale progressive des différentes formes pharmaceutiques. Il n’autorise à l’importation que
les produits ne représentant que de faibles quantités consommées ou nécessitant une technologie
sophistiquée et trop coûteuse. Cette politique gouvernementale à permis de tripler en 15 années (1965-
1980) le nombre d’unités industrielles passant de 8 à 25 unités. De même, alors que la fabrication locale
des médicaments ne couvrait en 1960 que 15 % des besoins, elle atteint dans les années 80 près de 80 %
de la consommation locale.
La croissance du secteur a été régulière et relativement élevée. Sur la période 1980-1995, son
développement est resté vif, avec un taux de croissance de plus de 10 % par an en moyenne. Le marché
doublait presque tous les cinq ans. L’investissement a suivi cette courbe ascendante. Après un rythme
annuel de 25 millions de dirhams à partir de 1985, celui-ci atteint 100 millions en 1990, 250 millions en
1995 et 259 millions en 2009.

C’est dans cette dynamique qu’est alors créée en 2005 la société d’industrie pharmaceutique (ZENITH
PHARMA) installée à Tassila dans la zone industrielle d’Agadir. Depuis sa création, la société a connu
d’énormes mutations ; ce qui lui permet d’affirmer et de maintenir sa position de leader dans le secteur de
l’industrie pharmaceutique.

2. Le marché pharmaceutique marocain :


Dans le domaine pharmaceutique, le secteur privé domine totalement la production, l’importation et la
distribution de gros ou de détail des médicaments; le Maroc a la particularité d’avoir une production
pharmaceutique locale très développée qui satisfait 80% environ de la demande solvable.
Le marché pharmaceutique marocain est animé autant par les principaux acteurs du marché du
médicament dans le monde que par des sociétés nationales. Cette diversité,
Matérialisée par la présence de 35 sites de production, permet d’offrir toutes les gammes thérapeutiques.
Par ailleurs, le secteur a produit plus de 259 millions d’unités en 2008, permettant de couvrir, dans la
régularité et la continuité, près de 70 % des besoins locaux en médicaments.

Rapport de fin d’étude : La conception et la mise en place de la comptabilité analytique Page 55


Actuellement, le secteur pharmaceutique exporte en moyenne 8 à 10 % de sa production vers des pays
européens, arabes, asiatiques ou encore africains. Ces exportations pourraient enregistrer une progression
plus forte. Il est certain que l’export demeure un axe stratégique à consolider, d’autant plus que notre pays
jouit d’une situation privilégiée, à la croisée de plusieurs continents.
De l’avis de tous les observateurs, aussi bien nationaux qu’internationaux, l’industrie pharmaceutique
marocaine est un pôle de croissance en raison des technologies acquises, de son savoir-faire désormais
reconnu par les instances internationales et des performances qu’elle réalise tant au niveau des quantités
produites que de la qualité des médicaments.
Ainsi, les termes performance, qualité, technicité, savoir-faire, compétence, investissement, éthique
reviennent toujours pour qualifier notre industrie.

Raison sociale Entourage électricité


Nombre de laboratoires au Maroc 32
CA global (en milliards de Dhs) 8,3
Emplois directs et indirects dans l’industrie 40 000
pharmaceutique
Nombre de pharmacies au Maroc 11 000 environ
Nombre de grossisteries 50%
Taux d’encadrement 20%
Investissements depuis 1998 300 millions de Dhs/an
Fabrication locale 65% de la demande
Importations 35% de la demande
Exportations 8 % de la production
Nombre d’unités produites 293 millions d’unités

Tableau 2 : La fiche signalétique du marché de l’industrie pharmaceutique.

Section II : Présentation de la société ZENITH PHARMA :

1. Présentation du Groupe SOREMED :


Groupe
SOREMED

Laboratoire Zenith Grossissteries


(SOREMED, GPM )

Rapport de fin d’étude : La conception et la mise en place de la comptabilité analytique Page 56


Stockage Distribution
Fabrication Importation Commercialisation

Figure 9 : Organisation du groupe ZENITH

2. Présentation du laboratoire ZENITH PHARMA :


ZENITH Pharma, est un jeune laboratoire pharmaceutique marocain, créé en 2005, au sud du Maroc, à
Agadir et n’est opérationnel que depuis 2009, avec un effectif de près d’une centaine de personnes. Ainsi
cette industrie pharmaceutique constitue la seule du genre dans la région.
Depuis sa création cette firme a conclu plusieurs partenariats avec des laboratoires multinationaux leaders
dans le domaine. Les partenaires en question sont :
 Biopha ;
 Cephalon ;
 Merck MF ;
 Olivital ;
 OmegaPharma ;
 Technimed.
Les objectifs du laboratoire ZENITH PHARMA s'articule autour de 3 axes :
 Répondre aux attentes des médecins prescripteurs, des pharmaciens dispensateurs et des
patients bénéficiaires ;
 Permettre l'accès aux médicaments aux citoyens
 Favorise l'épanouissement, la créativité et l'expression des hommes et des femmes qui
composent l'entreprise
Nom de la société ZENITH PHARMA

Forme juridique Société anonyme

Secteur d’activité Fabrication et importation des produits pharmaceutiques

Spécialité Produits pharmaceutiques, dermcosmétiques, diététiques


et parapharmaceutiques

Année de création 2005

Date de démarrage des opérations 2008

Date de démarrage de production 2009

Siège social Usine 96, Zone industrielle Tassila, Inezgane, Agadir

Rapport de fin d’étude : La conception et la mise en place de la comptabilité analytique Page 57


Direction générale et Marketing Les Alizés, la colline 2 n°33, sidi Maarouf, Casablanca

Nombres employés 180 personnes

Destination Marché national

Tableau 3 : Fiche signalétique de ZENITH PHARMA

2.1. Activité de ZENITH PHARMA :


ZENITH Pharma fabrique et distribue des produits pharmaceutiques importés. Cette jeune firme s’adonne
à quatre domaines d’activité différents :
 La pharmacie ;
 La parapharmacie ;
 La cosmétique ;
 La diététique.
ZENITH PHARMA est une société industrielle qui fabrique et importe des spécialités Pharmaceutique,
elle dispose d’un site de production sur Agadir.
Elle est implantée dans plusieurs régions du royaume à travers des filiales grossistes Notamment sur :
Casablanca, Agadir, Fès. Pour ces filiales grossistes, elles sont environ 50 grossisteries, distribuent les
produits ZENITH PHARMA ainsi que les produits des autres Laboratoires. Parmi ces grossissteries :
 SOREMED ;
 COOPER PHARMA ;
 SOFACENTRE
 UGP
 GPM
Dans son site de production, ZENITH PHARMA fabrique 20% de produits sous licence des spécialités de
sociétés pharmaceutiques internationales et des spécialités de gamme propre ZENITH PHARMA et 80%
de produits importés sous licence. La production se fait selon le strict respect des Bonnes Pratiques de
Fabrication (BPF).
Dans son site de distribution, ZENITH PHARMA propose près de 2000 références entre matière première
et produits finis (Médicaments, Produits Cosmétiques, Produits Chimiques, outils de chirurgie, etc). Elle
répond aux besoins de près de 150 officines et traite quelque 120 commandes par jour

2.2 L’organigramme de l’entreprise

Rapport de fin d’étude : La conception et la mise en place de la comptabilité analytique Page 58


Figure 10 : Organigramme de l’entreprise ZENITH PHAR

2.3. Le fonctionnement général de ZENITH PHARMA:

ASSURANCE LABORATOIRE DU ACHAT


QUALITE CONTOLE
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C
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L
U
I
R
E
N
N
I
MAGASIN PRODUCTION MAGASIN T
S
S
S
O
U
R
S
LOGISTIQUE FINANCE & MAINTENANCE
COMPTABILITE

Figure 11 : le fonctionnement de l’activité de ZENITH PHARMA

Rapport de fin d’étude : La conception et la mise en place de la comptabilité analytique Page 59


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e 2.4. La description des services de ZENITH PHARMA:
2.4.1. Service Achats :
La fonction achat est l’intermédiaire en amont entre les services internes et les fournisseurs Afin de
répondre aux attentes spécifiques de chaque département de l’entreprise (production, logistique,
développement…), l’acheteur doit connaître les caractéristiques des fournisseurs ainsi que des produits et
services demandés.
Pour être le plus efficace possible, l’acheteur doit, aussi et surtout, opérer une veille du marché pour
connaître ses tendances et les différents fournisseurs présents
On peut schématiser le service achats de ZENITH PHARMA comme suit :

Figure 12 : La fonction achat au sein de ZENITH PHARMA

Le processus achat est détaillé comme suit :

 Le marketing Achats : Répondre à une expression de besoin et maintenir un état de veille


sur les fournisseurs.

Rapport de fin d’étude : La conception et la mise en place de la comptabilité analytique Page 60


 Formalisation du besoin : rédaction du cahier des charges permettant aux fournisseurs de
proposer des offres optimisant la qualité, le cout global, et les délais.
 Consultation des fournisseurs : Appels d’offres et analyse des offres
 Négociation et contractualisation : Ultime phase de sélection ; premiers éléments de
contractualisation.
 Suivi et gestion des fournisseurs : suivi du contrat ; suivi des réclamations internes.

Le packaging est constitué de l’emballage et du conditionnement d’un produit industriel. Il a pour


principal fonction de protéger et conserver le produit et sert de support pour afficher certains mentions
réglementaires comme la composition du produit, son prix, son mode s’emploi, les limites de
consommation, les dangers.
Les articles de conditionnement primaire (film de sellage, film de formage, tube alvéoles, flacons,
ampoules…) sont les articles en contact direct avec le produit semi finis. Ils assurent sa mis en forme et
une protection directe.
Les articles de conditionnement secondaires sont les articles qui ne sont pas en contact direct avec le
produit semi finis. Ils assurent une fonction de présentation du produit. Nous pouvons en citer les étuis et
les prospectus

2.4.2. Service Production :


La fonction production est l’opération de transformation de matières premières ou de composants en
produits qui ont une valeur sur le marché, conformément au processus de fabrication.
Les activités de production peuvent être comprises comme des réseaux de processus élémentaires et
d’opérations ayant pour finalité la réalisation des produits. Le processus global de production consiste
donc en un flux continu dans le quel des matières premières sont transformées progressivement produits
finis.

2.4.3 Service Assurance Qualité :


L’assurance qualité assure les BPF c’est-à-dire : la bonne pratique de fabrication. Ce service concerne ce
que nous appelons les 5 M, à savoir la matière, le matériel, le milieu de travail d’œuvre et la méthode.
Ainsi :
 La matière première doit être spécifiée.
 Le matériel quant à lui doit être qualifié que se soit au niveau de la conception, du design,
de l’installation ou de la performance…
 La propreté est le critère essentiel du milieu de travail que se soit le bâtiment ou l’air. Par
exemple, les sols de l’usine de fabrication sont couverts de résine, les angles sots arrondis

Rapport de fin d’étude : La conception et la mise en place de la comptabilité analytique Page 61


 pour faciliter le nettoyage et avoir une efficacité maximale, l’air est filtré, la température,
la pression et l’humidité sont toujours contrôlés…
 La main s’œuvre doit être qualifiée, utilisant une méthode qui s’appuie et suit à la lettre les
procédures, les fiches de fabrication et la documentation qui est contrôlée par le rédacteur
des documents, un vérificateur et un approbateur.

Nous obtenons ainsi une validation de « process », c’est-à-dire ; que nous sommes aptes à donner des
résultats « identiques», répétitifs et reproductibles.
Ce service assure donc que les produits finis fabriqués ou conditionnés sont conformes aux
caractéristiques posés au préalable par ministère de la santé (aspect, poids, dureté, dosage, substance
apparente, impureté, dissolution, conditionnement, contrôle microbiologique…).

2.4.4 Service métrologie :


Le service métrologie assure le suivi des instruments et des chaines de mesure, la réalisation des
opérations d’étalonnage par rapport à des données préétablies et la mise à jour des documents tels que les
fiches de vie du matériel, le rapport d’étalonnage et de vérification,
le planning d’étalonnage et l’inventaire. Ce service concerne aussi la gestion de traitement d’air et des
enceintes climatique et thermostatiques.

2.4.5 Service maintenance :


Il a pour rôle de faire face à tous les problèmes techniques. Il définit les besoins techniques et assure la
maintenance préventive et curative de différentes machines. Ce service assiste tout les services de
ZENITH PHARMA dans leur mission.
La maintenance curative a lieu en cas de panne tandis que la maintenance préventive se fait en s’appuyant
sur des vérifications, des contrôles, et des tests. Elle concerne, par exemple, les groupes électrogènes, les
pompes, les bâtiments, les stations d’eau purifié, les collecteurs d’eau potable et d’incendie, la bâche à
eau, l’adoucisseur, la chaudière, les extracteurs, le centrale de traitement d’air
Son rôle est important dans le processus de fabrication : contrôle des unités de traitement de l’air et de
purification de l’eau .en effet, les locaux de la production doivent respectés toutes les procédures et
mesures (température, humidité, degré de filtration …).

2.4.6 Service comptabilité :


Ce service effectue la saisie des charges, des traites, des encaissements, des opérations bancaires, des
règlements des fournisseurs selon les différentes échéances. Il s’occupe également de la préparation des

Rapport de fin d’étude : La conception et la mise en place de la comptabilité analytique Page 62


remises de chèques, de l’analyse des comptes clients et fournisseurs, des déclarations fiscales mensuelles,
trimestrielles et annuelles comme la TVA, la cotisation CNSS, les taxes nationales et de la gestion de la
caisse pour toute dépense payée en espèces. Enfin, chaque fin de mois, des états de rapprochements
bancaires sont crées.

2.4.7. Service Ressources humaines :


Le responsable ressources humaine s’occupe de l’administration et du développement des ressources
humaines. Ceci permet d’améliorer la communication transversale au sein de l’entreprise tout en
respectant son organigramme. Ainsi, le responsable ressources humaines gère le recrutement, la gestion
des carrières, la formation, la paie, la rémunération, l’évaluation des performances, les conflits, les
relations sociales et syndicats, la motivation, l’implication, la communication, les conditions de travail…

2.4.8. Service Ordonnancement et Logistique :


Ce service s’occupe de la planification, de l’ordonnancement et de la méthode.
 Planification : planifier les approvisionnements des commandes ainsi que pour les
fabrications
 Ordonnancements : c’est le suivi de fabrication, le contrôle quotidien des
approvisionnements
 Méthodes : l’ensemble des étapes de fabrication avec leurs temps

Le responsable prépare un PDP (Plan Directeur de Production) qui représente l’ensemble des opérations
calculées et définis de l’approvisionnement du besoin en matières premières et articles de
conditionnements pour exécuter la fonction fabrication.

2.4.9. Service magasin de réception, stockage, distribution :


Il existe deux types de réceptions :
 Les réceptions extérieures : ce sont les matières premières, les articles de
conditionnements, les produits semi-finis, ou semi-conditionnés, les produits finis importés
chez des tiers.
 Les réceptions intérieures : ce sont le retour des matières premières non épuisées et les
produits finis fabriqués et/ou conditionnés au sein de l’usine.
Les réceptions extérieures et intérieures contiennent une codification simple.

Rapport de fin d’étude : La conception et la mise en place de la comptabilité analytique Page 63


L’objectif étant d’attribuer à tous les produits une codification permettant de distinguer leur catégorie, et
de disposer d’un système fiable évitant les confusions entre les produits et d’un système évolutif
permettant des recherches historiques.
Après la production, les produits finis sont transportés au magasin ou ils sont stockés. Le tirage des
produits finis se fait suivant la méthode FIFO (First In First Out). Une partie des produits finis est
envoyée au service contrôle sous forme d’échantillonnage pour déterminer leur conformité.

2-4-10 Service laboratoire de contrôle :


Le laboratoire de contrôle est conçu et équipé pour pouvoir réaliser deux types d’analyse : les analyse
chimiques et physiques et les analyses microbiologique.
 Les analyses chimiques et physiques : concernant les analyses d’identification du principe
actif par infrarouge, les essais pour la détermination du PH ou excipients et les analyses
permettant de vérifier l’aspect, les impuretés, le principe actif…
 Les analyses microbiologiques : concernent les matières premières, les produits finis et
semi-finis, l’eau, l’air, la surface, les machines et le matériel. Elles se font dans des milieux
stériles et fertiles.

2.4.11. Service Contrôle de Gestion :


Afin de doter la direction générale et le comité de direction d’un outil de pilotage de performance, la
société a crée le service contrôle de gestion.
La principale mission de ce service est d’assister la direction générale et le comité de direction dans le
pilotage et la gestion de la société ZENITH PHARMA en instaurant un système d’aide de décision.
Ses principales tâches sont :
 Conception d’un tableau de bord et sa reconduite mensuelle, en choisissant les indicateurs
pertinents aux différentes postes ;
 Préparation du comité de direction et élaboration du plan d’action ;
 Contrôle interne via entre autre l’élaboration des procédures et instruction ;
 Contrôle budgétaire via l’élaboration du budget, son suivi et l’analyse des écarts ;
 Calcul des coûts de revient des produits finis.

Rapport de fin d’étude : La conception et la mise en place de la comptabilité analytique Page 64


ZENITH PHARMA est un jeune laboratoire pharmaceutique marocain, créé en 2005, au sud du
Maroc, à Agadir et n’est opérationnel que depuis 2009, avec un effectif de 180 personnes. Ainsi
cette industrie pharmaceutique constitue la seule du genre dans la région. Cette jeune firme se
spécialise dans la fabrication et l’importation des produits pharmaceutiques, dermo-cosmétiques,
diététiques et parapharmaceutiques.

Depuis sa création cette firme a conclu plusieurs partenariats avec des laboratoires multinationaux
leaders dans le domaine. Les partenaires en question sont : BAUSCH & LOMB BIOPHA
CEPHALON OLIVITAL

ZENITH PHARMA est une société industrielle qui fabrique et importe des spécialités
Pharmaceutique, elle dispose d’un site de production sur Agadir. Elle est implantée dans plusieurs
régions du royaume à travers des filiales grossistes Notamment sur : Casablanca, Agadir, Fés. Pour
ces filiales grossistes, elles sont environ 50 grossisteries, distribuent les produits ZENITH
PHARMA ainsi que les produits des autres Laboratoires.

Rapport de fin d’étude : La conception et la mise en place de la comptabilité analytique Page 65


Chapitre : la mise en place de la comptabilité analytique au
sein de ZENITH PHARMA «  la méthode des coûts
complets »
Introduction :
L’économie marocaine est passée d’une économie de production dans laquelle il fallait approvisionner le
marché demandeur de volume, à une économie de marché dans laquelle les entreprises doivent s’adapter
en permanence à la demande tant quantitative que qualitative d’un marché en pleine mutation. Cette
évolution de l’environnement génère de nouveaux besoins d’information analytiques autres que ceux
fournis par la comptabilité générale.

En effet, la comptabilité générale satisfait à des besoins d’ordre économique, financier juridique et fiscal.
Elle est entièrement orientée vers la saisie de données d’après leur nature et vers la détermination des
résultats globaux de l’entreprise. De ce fait, la comptabilité générale ne se prête qu’à un nombre limité
d’analyses, d’où la nécessité de la mise en œuvre d’une comptabilité analytique permettant de combler ce
déficit informationnel pour une prise de décision plus réfléchie. La comptabilité analytique constitue un
outil de gestion indéniable permettant :
 De contrôler les opérations techniques d’achat, de fabrication et de vente de l’entreprise en
décelant par les coûts, les variations de rendement et de productivité et en situant les
responsabilités ;
 De contrôler les résultats d’exploitation élémentaires et ainsi d’orienter la politique de
vente conformément aux impératifs économiques et sociaux de l’entreprise ;
 De déterminer les bases d’évaluation de certains éléments du bilan de l’entreprise ;
 D’établir des prévisions rationnelles (programmes et budgets), d’en constater la réalisation
et d’expliquer les écarts qui en résultent.

On peut ainsi résumer les objectifs de comptabilité analytique dans les points suivants :
 Identification des coûts de chaque fonction assumée par la société ;
 Utilisation de ces coûts pour l’évaluation de certains éléments du bilan de la société
notamment le stock ;
 Explication des résultats en faisant ressortir les écarts entre coût d’achat,
 Coût de production des produits et leur prix de vente.

Rapport de fin d’étude : La conception et la mise en place de la comptabilité analytique Page 66


Suite à la réunion du 1iere juin, la Direction a articulé les objectifs assignés au Contrôle de Gestion sur
les points suivants :

1- Mise en place d’une Comptabilité Analytique

2- Mise en place des Budgets

3- Production de situations ponctuelles

La comptabilité analytique sera le premier chantier à mettre en place du fait, d’abord, de l’importance des
éléments de décision qu’elle sera en mesure de fournir à la Direction et en suite elle constituera une base à
l’établissement des budgets.

Section I : Définition des objectifs assignés à la future comptabilité


analytique :
1. Pourquoi une comptabilité analytique à ZENITH PHARMA
Le rôle de la comptabilité analytique est en croissance continue. Tous les travaux de recherches et les
écrits en matière de gestion s’accordent pour dire que la comptabilité analytique est indispensable pour la
gestion et le pilotage de l’entreprise. Elle permet de faire ressortir le coût d’une activité, d’une fonction,
d’un produit,…et d’agir sur ce coût au travers de l’influence des comportements en maîtrisant leur
dynamique et en définissant un modèle statistique explicatif (méthode des moindres carrés ou de
régression par exemple).
Ainsi, la comptabilité analytique procède au classement des charges de l’entreprise par destination. Elle
repose sur des systèmes d’information unifiés et intégrés en mesure de répondre simultanément aux
besoins différenciés d’utilisateurs internes par la production d’une information utile à la gestion et aux
utilisateurs externes par la reproduction d’informations nécessaires à la communication financière.

Le domaine de la comptabilité analytique consiste donc en l'analyse des conditions de l'exploitation; d'où
l'appellation comptabilité analytique d'exploitation. Son rôle est donc de contribuer à mettre en relief les
éléments constitutifs des coûts et des résultats qui présentent le plus d'intérêt pour les gestionnaires et
décideurs de l'entreprise.
Dans la pratique, la comptabilité analytique permet essentiellement de :
 mesurer les coûts engagés et la rentabilité dégagée
 au niveau des produits vendus par l’entreprise

Rapport de fin d’étude : La conception et la mise en place de la comptabilité analytique Page 67


 au niveau des types de clientèle et segments de marché auxquels l’entreprise s’adresse et
des zones géographiques sur lesquelles elle vend ses produits.
 mesurer la performance des différents centres de responsabilité de la Société et ceci en
terme :
 D’efficacité : atteinte des objectifs ;
 d’efficience : optimisation des moyens mis en œuvre pour atteindre l’objectif.
 Utiliser des coûts pour l’évaluation de certains éléments du bilan de la Société, notamment
les stocks déterminer et expliquer les résultats analytiques,

Par ailleurs, l'aspect calcul et analyse des écarts est souvent du ressort du contrôle de gestion, auquel la
comptabilité analytique fournit les éléments de base.
Enfin, signalons qu’il n'est pas nécessaire que la comptabilité analytique couvre tous les aspects cités
précédemment : on peut calculer le coût de revient (coût au stade final, c'est à dire au stade de la vente ; Il
était appelé aussi prix de revient), sans analyser de façon très poussée les coûts. Mais surtout on peut
analyser les coûts sans calculer systématiquement le coût de revient qui n'est plus alors qu'un "sous-
produit" de la comptabilité analytique conçue dans ce cas surtout pour le suivi des consommations et des
frais.

Après une analyse approfondie des spécificités de gestion de la société et des différents entretiens avec les
responsables de la société, il s’est avéré que la comptabilité analytique présente un atout majeur pour la
société, et un outil d’information préalable, mais aussi indispensable pour la mise en place d’un système
de contrôle de gestion qui va permettre une meilleure gestion de la société.
Cette vision s’impose surtout après l’augmentation de la concurrence sur la fabrication des produits
pharmaceutique
Mais, le besoin grandissant de la société en matière d'information a contribué à l'accroissement de
l’intérêt pour l’instauration de la comptabilité analytique. En effet, les renseignements fournis par la
comptabilité générale et par les états mensuels de contrôle de gestion s’avèrent insuffisants et incapables
de dispenser la société de données indispensables à la bonne gestion.

Aujourd’hui ZENITH PHARMA est en cours d’élaborer une comptabilité analytique, adapté à leur métier
de l’industrie pharmaceutique
Les responsables ont pris la décision de faire face aux effets non calculés de ce système et de formaliser
un système de comptabilité analytique ; adaptée a l’activité et leur servira davantage vis-à-vis de
l’évaluation des stocks qui leur exige les lois

Rapport de fin d’étude : La conception et la mise en place de la comptabilité analytique Page 68


Le contrôle de gestion est ainsi amené à concevoir et à mettre en place les outils nécessaires susceptibles
d’apporter des réponses claires ; pertinentes et logiques aux soucis de la direction générale

2. choix de la méthode des coûts complets :


Toutefois, le fait de décider de l'adoption d'une comptabilité analytique pose le problème du choix de la
méthode. Ce choix doit tenir compte des moyens et des caractéristiques de l'entreprise. D'autant plus que
l'organisation de la comptabilité analytique à mettre en place dépend énormément de la méthode choisie
en vue de calculer des coûts et des résultats.
Ce choix ne s’exerce pas dans l’absolu, il doit tenir compte des caractéristiques de l’entreprise et de l’état
dans lequel elle se trouve. Ainsi plusieurs points doivent être pris en considération :
 la nature de l'activité : Une entreprise de transformation n'a pas les mêmes besoins
d'analyse qu'une entreprise de services ou qu'une entreprise de distribution. il arrive
souvent qu'une entreprise ait besoin d'utiliser plusieurs types de coûts; en conséquence, la
méthode de calcul employée par la comptabilité analytique devra être assez souple pour les
fournir
 Le type de marché (influençant la relation coût-prix et donc le prix à calculer) et la taille de
l’entreprise fixent l’ampleur des besoins en matière de contrôle de l’activité et des coûts.
 le mode de gestion de l'entreprise : La question est alors de savoir s'il y a centralisation des
décisions ou bien, au contraire, décentralisation pouvant même
 prendre la forme de direction en participation par objectif. Il est souvent possible de diviser
l'entreprise en centres de coûts et sections homogènes. on peut analyser les charges en
groupant celles qui obéissent à une même règle d'imputation qui se traduisant par le
recours à des unités d'œuvre.
 Les contraintes contractuelles : Selon l'objet du contrat conclu par l'entreprise avec des
partenaires, la comptabilité des méthodes d'analyse doit être assurée par des dispositions
adaptées au contrat et permettant d'en suivre les effets (sous-traitances, marchés exclusifs,
activités communes, mandataires communs ...).
 La Contrainte budgétaire : le choix la méthode de calcule ne doit pas engendrer des coûts
surestimés.

Théoriquement, il existe plusieurs méthodes d'analyse des coûts (coût complet, coût partiel, direct
costing, ABC...), et chacune d'elles à ses avantages et ses inconvénients. A priori, aucune d'elles n'est à
exclure, toutefois, il est inenvisageable de les utiliser toutes à la fois. Le choix de l'une des méthodes sera
défini en fonction des objectifs et des conditions de la société.

Rapport de fin d’étude : La conception et la mise en place de la comptabilité analytique Page 69


En tenant compte des attentes de la société de la future comptabilité analytique, de son organisation, et
après discussions avec les différents responsables, La méthode choisie est celle de Full Costing (sections
homogènes) qui nous paraît à même de remplir les objectifs assignés pour la comptabilité analytique à
mettre en place à savoir l’analyse des coûts et des résultats permettant l’amélioration des décisions de
gestions.
Elle permet, entre autre, l’imputation des charges indirectes. Elle peut servir de base à l’implantation d’un
système de contrôle de gestion. Car, liée étroitement à l’organisation de l’entreprise, cette méthode
permet un contrôle des différents centres d’analyse.
Plusieurs raisons sont à l'origine du choix de cette méthode. II s'agit essentiellement :
 De l'ambition de la société pour connaître le coût de revient de chaque produit ou famille
de produits pour mieux justifier les prix de vente pratiqués.
 De la nécessité de connaître les coûts par centre de responsabilité et pouvoir prendre les
décisions qui résultent de ces analyses ;
Elle s’adapte très bien à la structure divisionnaire de ZENITH PHARMA ce qui permet de mettre en
place une comptabilité analytique sans réorganiser profondément l’entreprise.
Cette méthode est axée sur une analyse par produit. Elle propose, à partir d’un découpage des charges
directes et indirectes, une affectation et une imputation de tous les coûts sur les produits, selon des unités
d’œuvre. La création des sections est donc nécessaire pour le calcul des coûts y afférents.

3. Présentation de l’application ERP X3 :


L’utilisation de l’informatique dans le domaine de la gestion est un atout important au regard de ses
apports quant à l’optimisation des méthodes de travail et l’amélioration du rendement du gestionnaire
Ainsi, dans le cadre de ce projet de mise en place de la comptabilité analytique il était utile voire
bénéfique d’utiliser une application informatique ERP X3 (Entreprise Resource Planning). Cette
application a un objectif purement
L’instauration d’un nouveau système d’information ERB X3 a permet d’avoir des informations en temps
réel, et facilite sans doute la mise en place de la comptabilité analytique, et de créer un nouveau système
de pilotage et de gestion.

L’informatisation de la comptabilité analytique à pour objet de puiser les informations directement du


système d’information générale et les affecter directement aux produits.
Cette étape est cruciale pour fournir aux dirigeants les informations en temps réel afin de prendre les
décisions adéquates dans la gestion de la société.

Rapport de fin d’étude : La conception et la mise en place de la comptabilité analytique Page 70


3.1. Calcul du coût de revient actuel :
Les modules de production PDP et CBN d’ADONIX ne sont pas encore complètements paramétrés
Le module PDP « plan directeur de production » sera alimenté par les plannings de production et alimentera lui-
même avec les stocks de matières premières et de produits finis le module CBN « calcul du besoin net »

La mise en place de la comptabilité analytique selon le système informatique ADONIX X3 consiste a découpé
l’activité de l’entreprise en deux partie ou bien axes analytique qui correspond au découpage fictif de l'entreprise,
ceci à des fins d'analyse.

 Axe centre des coûts comme le centre de fabrication ; de conditionnement …


 Axes produits se compose de trois types : produits fabriqués ; produits semi conditionné ; produits
importés

Le module se charge de faire imputé les charges des différents centres de coûts aux produits afin de déterminer les
résultats analytiques de chaque type de produits

3.2. Le processus de choix des unités d’œuvre et la répartition des


charges :

Avant de parler de répartition des charges, nous abordons dans le détail le schéma d’imputation dans
l’ERP X3 et le passage de la comptabilité générale à la comptabilité analytique.

Pièce
comptable Comptes de
charges

Pièce
comptable

Nature Sections
analytiques analytiques

Figure 14 : Schéma d’imputation général dans ERP X3


Une fois les pièces comptables saisies, elles impactent le compte de charge correspondant. A chaque
compte de charge correspond un code comptable (également appelé nature analytique). Les natures
assurent le lien entre la comptabilité générale et la comptabilité dans X3

Rapport de fin d’étude : La conception et la mise en place de la comptabilité analytique Page 71


Nous retenons alors que les natures analytiques peuvent être assimilés à des « compte de gestion »
destinés à associer à la classification comptable des informations financières une classification à vocation
et budgétaire
Par ailleurs, les natures peuvent être imputées alors sur les différentes sections analytiques de deux
manières possibles :
 La répartition à priori qui permet de ventiler directement en saisie de pièce la nature sur
plusieurs sections pouvant appartenir à un axe en particulier ou à un croissement d’axes.
Cette ventilation peut être se faire au moyen :
- d’une répartition à priori pré définie
- d’une répartition directement saisie
 La répartition a postériori qui permet d’affecter des charges et des produits dont les
critères définies d’imputation ne sont pas connus au moment de la transaction
Une fois les charges indirectes de la comptabilité générale identifiée, elles devront transiter via des codes
comptables pour s’imputer sur les différentes sections analytiques.
Les codes comptables permettront ensuite d’uniformiser les données en termes de postes de charges et
faciliteront la construction de tableaux de bord uniformes

3-3 Description du fonctionnement de l’application:


Le module cible du projet est celui de la comptabilité analytique. Il sera développé sous ADONIX et
réagira aussi bien avec le reste des modules de l’ERP qu’avec les modules hors ERP tels que la paie via
des interfaces

Fonctionnalité Explication
Définition des nomenclatures Le logiciel intègre un modèle de définition des
nomenclatures des produits qu’il gère pour que
l’utilisateur aie la possibilité de les mettre à
jours en ajutant ou en supprimant un quelconque
composant
Définition du découpage analytique Constituant la base de répartition des charges
indirectes, l’application intégra un
fonctionnalité permettant à l’utilisateur de
définir les différentes sections analytiques avec
leur unités d’œuvre qui seront prise en compte
par l’application lors de la répartition des

Rapport de fin d’étude : La conception et la mise en place de la comptabilité analytique Page 72


charges indirectes. L’utilisateur pourra modifier
seulement l’unité d’œuvre et ne peut en aucun
cas modifier le découpage analytique initial à
moins de faire appel à l’éditeur
Intégration des mouvements comptables Le logiciel doit permettre à l’utilisateur de saisir
un certains nombre de mouvements liée aux
matières premières utilisées, et les produits
fabriqués notamment :
- production mensuelle des produits semi-finis
et des produits finis
- les achats mensuels de différentes matières
premières à transformer
- les ventes mensuelles enregistrées pour chaque
produit géré par le système mis en place
Le logiciel permettra à l’utilisateur de saisir ces
informations à plusieurs reprises puisqu’il va
assurer leur synthèse mensuel
Synthèse par centre L’application va générer automatiquement le
tableau de répartition primaire et secondaire des
charges indirectes
Les inventaires permanents L’application intègre un module de suivi des
stocks des matières premières et des produits
finis qu’elle gère. Il facilite le suivi de
l’évolution mensuelle des stocks

Tableau 4 : la description du fonctionnement de Système d’information

Section II : élaboration du schéma de gestion cible


La méthode des sections homogènes est basée sur l'analyse des charges en charges directes et charges
indirectes, ces dernières étant dites des charges de sections. Les sections sont qualifiées d'homogènes
selon la définition du plan comptable général français qui les définit comme étant des compartiments
d'ordre comptable dans lesquels sont groupés, préalablement à leur imputation aux coûts et prix de revient
intéressés les éléments de charges qui ne peuvent leur être directement affectés.

Rapport de fin d’étude : La conception et la mise en place de la comptabilité analytique Page 73


La méthode consiste alors à calculer pour un segment d’activité donné un coût de revient qui intègre une
quote-part de l’ensemble des charges de l’entreprise, qu’il s’agisse de charges fixes ou variables, ou
charges directes ou indirects.
La première étape de cette méthode consiste en la répartition des charges indirectes entre les sections et la
deuxième consiste en l’imputation des charges des sections aux coûts des produits. La création des
sections est donc nécessaire pour le calcul des coûts mais dans la mesure où ce découpage est également
la base d’une méthode de gestion,
On essaie de faire correspondre chaque section à une division réelle de l’entreprise ou centre de
responsabilité. Dans chaque section on définit une unité de mesure de l’activité appelée unité d’œuvre par
l’intermédiaire de laquelle on va imputer les charges de la section considérée aux coûts et prix de revient.

1. La description de l’ordinogramme des activités de l’entreprise


Avant de présenter le découpage analytique du ZENITH PHARMA, il serait judicieux de procéder à une étude
technico-économique de l’organisation. Pour ce faire, deux étapes seront nécessaire pour établir un
tableau récapitule les différents centre analytique de la dite société
Grâce aux efforts des différents responsables de la société à savoir ; les responsables fabrication,
technique, des magasins et du laboratoire, un ordinogramme des activités a été mise en place.
L’objectif de cette étude technique est de fixer les schémas relatifs aux trois axes principaux constituant
l’activité de ZENITH PHARMA. Ces trois axes sont :
 Le négoce,
 Le conditionnement des produits importés en semi conditionnés
 la fabrication de médicaments.
Le but est de savoir comment se constituent les coûts d’achats des marchandises vendus, les coûts
d’achats des produits importés en semi conditionnés et les éléments intervenants dans la composition de
leur coût de revient, les coûts d’achats des matières et fournitures et comment ces matières, fournitures et
services se transforment et concourent progressivement à la formation des produits finis.
A ce titre les principaux stades de fabrication sont décelés ainsi que les déchets et les différents points
cruciaux du processus de transformation. Cette phase a abouti à la conception des schémas suivants
retraçant de façon précise les processus d’activités de ZENITH PHARMA

Rapport de fin d’étude : La conception et la mise en place de la comptabilité analytique Page 74


1.1. Le processus de réception des matières premières :

Figure 15 : le processus de la réception des matières premières

La direction des opérations communique les prévisions de vente au pôle de planification de la direction
commercial & marketing, une fois les prévisions de vente reçues, le pôle de planification prépare les
demandes d’achat et les communique au service d’achat qui prépare les bons de commandes

A cet effet un approvisionnement chez des fournisseurs locaux ou étrangers est constaté en :

 Matières premières (MP) : qui peuvent être des agents actifs, des excipients ou tout autre élément
qui entre dans la composition du produit final brut
 Articles de conditionnement (AC) : emballage, prospectus, notice, étiquettes

Une fois les matières premières ou les articles de conditionnement reçu, ils sont stockés dans un magasin
à part «  en quarantaine » en attente d’une analyse réalisée au laboratoire de contrôle. Si les MP/ AC sont
contrôlés conformes, ils passent au magasin de stockage «  final » où ils sont référencés

Ils intègrent ensuite le processus de fabrication en fonction du planning de production journalier réalisé
par le responsable planification en fonction des prévisions de ventes et des stocks

A ce moment , le prélèvement fait sur les matières premières nécessaires passe d’abord par le centrale de
pesée qui est dotée de système de traitement d’air spécifique et de pesées très poussés sous cabines
autonomes et sous haute protection

1.2. L e processus de réception des produits semi-finis

Rapport de fin d’étude : La conception et la mise en place de la comptabilité analytique Page 75


Figure 16 : le processus de réception des produits semi-finis

Le produits semi-fini déclare conforme par le contrôle qualité, peut passer aux ateliers de
conditionnement

Le conditionnement consiste à intégrer au produit semi-fini, toutes les composantes qui ne sont pas des
matières premières mais des articles de conditionnement : emballage, prospectus, cuillère

Il existe deux types de conditionnement :

 Conditionnement primaire : correspond à l’emballage se trouvant en contact physique avec le


produit chimique comme le flacon de sirop, plaquette de comprimés
 Conditionnement secondaire : correspond à l’emballage qui n’a pas de contact direct avec le
produit comme le prospectus, boite en carton

Au cours de la phase de conditionnement, le produit subit une nouvelle batterie de tests de conformité  « 
contrôl in process »

En tenant compte des résultats des analyses effectuées, le contrôle qualité décide ou non de libérer le
produit semi-fini

1.3. L e processus de réception des produits finis

Rapport de fin d’étude : La conception et la mise en place de la comptabilité analytique Page 76


Figure 17: schéma représente le processus de réception des produits finis

ZENITH PHARMA dispose du plusieurs accords de partenariats avec de prestigieux laboratoires


étrangers et représente donc leurs produits au Maroc. En fonction des prévisions de vente, les laboratoires
fournissent ZENITH en produits qui sont également stockés en quarantaine en attente d’analyse avant
d’être disponibles à la vente.

Le stockage en quarantaine implique l’étiquette rouge de tous les entrants afin d’assurer de l’inutilisation
des différents composants avant le résultat des contrôles. L’étiquette rouge comporte des données du
produit et la mention «  ne pas utiliser ».

Toutes les marchandises doit subir des analyses a fin d’en contrôler la qualité. Deux types d’analyses sont
possibles :

 Les analyses physico-chimique où un large panel de contrôles est effectué et noté sur  « 
les cahiers de paillasse » annexés à tous les dossiers. les résultats sont ensuite analysés par
les laborantins avant de décider de la conformité ou pas des produit
 Les analyses microbiologiques : qui contrôlent principalement 3 indicateurs : l’identité, la
teneur et la pureté

1.4. Le processus de fabrication :

Rapport de fin d’étude : La conception et la mise en place de la comptabilité analytique Page 77


Figure 18 : le processus de traitement des produits fabriqués

En fonction des prévisions journalières de production, les magasiniers préparent les besoins en MP/AC

Après la détermination des besoins soit en MP ou AC, ils passent a la centrale de pesée afin d’isoler les
quantités exactes qui rentreront en production. Concrètement, les agents de pesée préparent sur une
palette les quantités précises nécessaires à la production d’un lot produit donnée. Les composantes sont
alors enfermées avec un plombage sous scellé, inviolable avant sa récupération par les préparateurs de la
production.

Les matières ainsi pesés passent ensuite à travers plusieurs étapes pour subir les différentes
transformations. En fonction de la forme galénique à produire, elles passent dans l’un des ateliers
suivant :

 Atelier forme solides


 Atelier forme liquides
 Atelier forme pâteuse

Un prélèvement peut se faire sur des produits en vrac pour les formes sèches ou sur des flacons pour les
formes liquides

Le contrôl in process correspond à une série de contrôles réalises au fur et à mesure de la production, à
des étapes bien précises spécifiées par le « contrôle qualité »

Rapport de fin d’étude : La conception et la mise en place de la comptabilité analytique Page 78


Après le conditionnement du produit fini, il est stocké ans le magasin produits finis en attendant sa
libération finale après certains contrôles supplémentaires

2. Le découpage analytique de l’entreprise ZENITH PHARMA


Le découpage de l'entreprise en subdivisions fonctionnelles doit refléter au maximum la réalité de la
société. Celui pour lequel nous avons opté est largement inspiré du vécu quotidien.
La conception de la comptabilité analytique selon la méthode des sections homogènes, pour les besoins
du contrôle de gestion implique :
Un découpage en sections satisfaisant aux conditions suivantes:
 Présenter un caractère d’homogénéité des moyens d’activité pour disposer d’un coût unitaire
Significatif ou applicable directement à la valorisation des prix de revient,
 Présenter une unité de responsabilité pour que l’on sache qui féliciter ou blâmer en cas d’écarts
Importants entre coûts réels et coûts prévisionnels,
 Permettre la saisie aisée des coûts occasionnés par le département en question, c'est-à-dire
Imputable à ce département,
 Etre ni trop petit (car ceci multiplierait les départements et accroîtrait le coût du contrôle), ni trop
Grand (car, dans ce cas, il est difficile de la contrôler avec efficacité).

Ces sections sont généralement classées en deux catégories :


 Les sections principales: travaillant directement sur le produit,
 les sections auxiliaires: fonctionnelles ou administratives travaillant au bénéfice d'autres
sections principales ou auxiliaires.
Le choix, pour chaque section, d'une unité œuvre qui reflète, aussi bien que possible, la variation des frais
de la section, permet l'imputation de ces frais aux différents produits.
La comptabilité par sections homogènes se matérialise dans un tableau de répartition qui permet de
récapituler les résultats des calculs permettant de :
 Répartir les charges par nature entre les différentes sections (répartition primaire des
charges incorporables),
 opérer les prestations réciproques éventuelles entres sections,
 ventiler les frais des sections auxiliaires sur les autres sections (répartition secondaire),
 calculer le coût des unités œuvre qui doivent être préalablement définies.
Après la discussion avec les différents responsables de la société et selon le processus de réception et de
fabrication des différents types des produits pharmaceutique , nous avons préconisé le découpage de la
société en centre d’analyses : centres opérationnels à savoir , centre laboratoire de contrôle , centre de
qualité ,centre maintenances, centre stockage centre d’approvisionnement, centre de fabrication ,centre de

Rapport de fin d’étude : La conception et la mise en place de la comptabilité analytique Page 79


distribution, centre métrologie , centre de conditionnement général et 1 centre de structure : centres
d’administration général,

2.1. Centre d’administration générale :


C’est une section de structure qui rend des services à toutes les autres sections, sans que son niveau
dépende du niveau de l’activité de la société.
C’est une fonction qui regroupe l’ensemble des activités qui permettent la réalisation des activités de la
société de l’approvisionnement jusqu’à la fabrication c’est à dire qu’elles assurent la disponibilité
effective des moyens nécessaires à la réalisation de ces activités.
Parmi les principales tâches assurées dans le cadre de cette fonction on peut citer les suivantes selon sa
direction :
La direction commerciale et marketing : elle concerne l’administration des ventes, le service
marketing, la gestion des services des délégués
La direction financière : La gestion financière et qui consiste à surveiller les structures financières et
maintenir l’équilibre financier permettant à la société d’assurer en permanence sa solvabilité et son
autonomie. De même, cette activité contribue à la définition des conditions de vente et d’achat. Elle suit
de près la capacité financière des clients et des fournisseurs, la gestion de la trésorerie et le suivi des
opérations comptables réalisées par la société et le contrôle de gestion s’occupe aussi de La gestion des
ressources humaines, qui consiste en la mise en valeur des compétences du facteur humain qui est à
l’origine de la création de richesses. Les principales attributions relatives à la gestion financière humaines
sont les suivants :
 Le recouvrement
 La définition des politiques financières et commerciales de la société ;
 La mise en place des structures correspondantes, leur orientation et leur coordination, ainsi
 que le contrôle de l’évolution des résultats ;
 Le contrôle et révision des comptabilités ;
 La fonction juridique (propriété industrielle, contentieux, etc.) ;
 Le courrier, standard téléphonique, télex ;
 La comptabilité générale, analytique, et contrôle interne ;
 L’organisation, documentation et archivage;
 Les fonctions à caractère technique: recrutement, sélection, administration du personnel,
paie, formation ;
 Les fonctions à caractère social: hygiène, transport, santé, sécurité, conditions de travail,
aide social.
 Les frais d’entretien du matériel et locaux

Rapport de fin d’étude : La conception et la mise en place de la comptabilité analytique Page 80


2.2. Centre de maintenance :
Ce centre assure l’entretien courant et préventif, la préparation, le réglage, et l’aménagement permettent
d’assurer des bonnes conditions de travail (confort, éclairage, chauffage, équipement de sécurité. il assure
en outre le maintien des bâtiments et des installations techniques en bon état de fonctionnement (camions,
voitures de services) .en effet l’importance du centre de maintenance chez ZINETH PHARMA se traduit
par ses deux fonctions :
La maintenance corrective : correspond à une attitude passive d’attente de la panne ou de l’incident ;
la réaction consiste alors à éliminer le défaut ; grâce à un dépannage ou une réparation
La maintenance préventive : correspond à la volonté de prévenir la dégradation de l’équipement a fin
d’éviter d’être pris au dépourvu par la panne

2.3. Centre stockage :


C’est une section auxiliaire qui rend ses services à toutes les sections principales, parce que chaque phase
du processus de production nécessite le stockage des produits fabriqués (Cf. schéma de fabrication et de
réception). L’évolution des coûts de cette fonction ne dépend pas du niveau d’activité; car une fois les
magasins préparés et les gardiens mis en place, une activité supplémentaire ne génère pas de frais
supplémentaires.
Le coût de stockage sera composé des charges suivantes :
 Loyer des magasins, dépôts…
 Amortissement des aménagements et réparation de magasins
 Main d’ouvre occasionnelle de gardiennage
 Electricité
 Produits de préservation.
2.4. Centre conditionnement :
Les produits conditionnées sont emballés et stockés dans la zone de quarantaine avec des étiquettes
vertes en attendant leur utilisation et leur distribution par la société.
Après la réception, la matière première ou les articles de conditionnement reçu sont stockés dans un
magasin à part «  en quarantaine » en attente d’une analyse réalisée au laboratoire de contrôle. Si les MP/
AC sont contrôlés conformes, ils passent au magasin de stockage «  final » où ils sont référencés

A ce moment , le prélèvement fait sur les matières premières nécessaires passe d’abord par le centrale de
pesée qui est dotée de système de traitement d’air spécifique et de pesées très poussés sous cabines
autonomes et sous haute protection

Rapport de fin d’étude : La conception et la mise en place de la comptabilité analytique Page 81


Le conditionnement consiste à intégrer au produit semi-fini, toutes les composantes qui sont des articles
de conditionnement : emballage, prospectus, cuillère

Il existe deux types de conditionnement à soir le Conditionnement primaire qui correspond à l’emballage


se trouvant en contact physique avec le produit chimique et le Conditionnement secondaire qui
correspond à l’emballage qui n’a pas de contact direct avec le produit .Au cours de la phase de
conditionnement, le produit subit une nouvelle batterie de tests de conformité  «  contrôl in process »

Les coûts directes de cette fonction seront composés de :


 Coût d’approvisionnement
 Main d’ouvre directe de conditionnement
 Les articles de conditionnement
 étiquettes
 Electricité : il est envisageable l’installation d’un compteur dans chaque machine de
conditionnement.
 Amortissement de la machine de conditionnement

2.5. Centre de distribution :


A l'aval du processus du calcul du coût, elle est considérée comme la fonction principale de la société
dont dépendent sa survie et sa pérennité. Son importance est aussi équivalente aux recettes qu'elle
engendre.
C'est un centre dont les tâches essentielles sont :
 L'analyse du marché ;
 L'exécution et la promotion des ventes à travers les centres régionaux et les points de
vente;
 La livraison et l'acheminement des marchandises destinées à la vente ;
 Le maintien du contact avec le client.
 La surveillance à long terme des besoins du marché et le comportement de la concurrence.
Les principaux documents utilisés à ce niveau, sont le Bon de commande client, le Bon de livraison et la
facture client.
Le coût de distribution sera constitué de :
 Amortissement du matériel de transport ;
 Carburant ;
 Entretien ;
 Main d’œuvre

Rapport de fin d’étude : La conception et la mise en place de la comptabilité analytique Page 82


2.6. Centre de métrologie :
Le centre de métrologie concerne la gestion et le traitement d’air et des enceintes climatique et
thermostatiques elle assure aussi le suivi des instruments et des chaines de mesure, la réalisation des
opérations d’étalonnage par rapport à des données préétablies ,donc La métrologie  traite de la précision
des mesures susceptibles d'affecter la santé, la sécurité ou les transactions économiques Afin d’assurer le
fonctionnement correct des instruments de mesure utilisés dans l'industrie tels que process de conception,
de test ou de production. A cet effet la métrologie a pour mission d'organiser, développer et maintenir les
étalons de mesure nationaux et internationaux

2.7. Centres laboratoire de contrôle :


Le laboratoire de contrôle est conçu et équipé pour pouvoir réaliser deux types d’analyse : les analyse
chimiques et physiques et les analyses microbiologique. C’est-à-dire que toutes marchandises reçue doit
subir de deux types d’analyses afin d’en contrôler la qualité :
 Les analyses chimiques et physiques : concernant les analyses d’identification du principe
actif par infrarouge, les essais pour la détermination du PH ou excipients et les analyses
permettant de vérifier l’aspect, les impuretés, le principe actif…
 Les analyses microbiologiques : concernent les matières premières, les produits finis et
semi-finis, l’eau, l’air, la surface, les machines et le matériel. Elles se font dans des milieux
stériles et fertiles, cette analyses contrôle 3 indicateurs a savoir : l’identité, la teneur et la
pureté.

2.8. Centre de qualité :


Ce centre assure que les produits finis fabriqués ou conditionnés sont conformes aux caractéristiques
posés au préalable par ministère de la santé (aspect, poids, dureté, dosage, substance apparente, impureté,
dissolution, conditionnement, contrôle microbiologique…).
L’assurance qualité contrôle les BPF c’est-à-dire : la bonne pratique de fabrication. Il concerne ce que
nous appelons les 5 M, à savoir la matière, le matériel, le milieu de travail d’œuvre et la méthode. Ainsi :
 La matière première doit être spécifiée.
 Le matériel quant à lui doit être qualifié que se soit au niveau de la conception, du design,
de l’installation ou de la performance…

Rapport de fin d’étude : La conception et la mise en place de la comptabilité analytique Page 83


 La propreté est le critère essentiel du milieu de travail que se soit le bâtiment ou l’air. Par
exemple, les sols de l’usine de fabrication sont couverts de résine, les angles sots arrondis
 pour faciliter le nettoyage et avoir une efficacité maximale, l’air est filtré, la température,
la pression et l’humidité sont toujours contrôlés…
 La main d’œuvre doit être qualifiée, utilisant une méthode qui s’appuie et suit à la lettre les
procédures, les fiches de fabrication et la documentation qui est contrôlée par le rédacteur
des documents, un vérificateur et un approbateur.
Nous obtenons ainsi une validation de « process », c’est-à-dire ; que nous sommes aptes à donner des
résultats « identiques», répétitifs et reproductibles.

2.9. Centre de fabrication :


Le processus de fabrication des médicaments consiste à déterminer premièrement les matières premières
utilisés et aussi les articles de conditionnements qui doivent être stockés dans les zones de quarantaine en
attendant une analyse réalisée au laboratoire de contrôle
Après une analyse microbiologiques des matières premières ; les prélèvement de ces derniers doivent
passé par la centrale de pesée pour identifier les quantités et les volumes exactes nécessaires à la
production a fin d’entrer dans une succession d’ateliers en fonction de la forme galénique à produire « 
formes solides , formes liquides et pâteuses » , chaque types de ces formes ce divises en deux processus a
savoir : la préparation ; le conditionnement

Formes galénique Préparation Conditionnement


Formes solides Section mélange séchage Mise en étuis
Section mélange lubrification
Section compression
Section mise sous blisters
Formes liquides Section préparation liquide Etiquette
Section préparation liquide CP Mise en étuis
Formes pâteux Section Préparation pâteux Mise en étuis
Section répartition

Pour Les produits en vrac se composent de deux phases à savoir le triage et le conditionnement

Section III : étude de processus de calcul de coût de revient et


définition des sections
Rapport de fin d’étude : La conception et la mise en place de la comptabilité analytique Page 84
A ce niveau d’analyse, nous serons amenés à suivre la démarche générale qui consiste à reprendre toutes
les charges de la comptabilité générale et de les analyser pour les préparer à être intégrés en comptabilité
analytique
En premier lieu, nous allons classer les centres d’analyses en centres opérationnels et centre de structure.
Ensuite répartir les charges en charges incorporables et charges non incorporables. Enfin nous serons
amenés à faire la distinction, au sein des charges incorporables retenues, entre charges directes et
indirectes

1. classification des centres d’analyses :


La distinction faite de la nature des centres d’analyses, on traitera les centres opérationnels et les centres
de structures
A l'intérieur des centres opérationnels, est introduite une distinction supplémentaire entre centres
principaux (ou sections principales) et centres auxiliaires (sections auxiliaires) :

Première classification
section Deuxième classification

Rapport de fin d’étude : La conception et la mise en place de la comptabilité analytique Page 85


Opérationnel justification Principale ou justification
ou structure auxiliaire

Administration Structure Aucune unité d'œuvre auxiliaire Le coût de cette


générale physique ne peut être fonction auxiliaire
définie à ce niveau. Les est réparti sur les
charges liées à ce centre autres fonctions
sont essentiellement des Principales par
charges de structure l’intermédiaire des
liées à l'existence de clefs de répartition
l'appareil plus ou moins
productif. En effet, le arbitraires.
centre continuera à
supporter la
quasi-totalité des
mêmes charges, même
à un niveau de
production zéro

Stockage OpérationnelLes charges liées sont Section La section stockage


essentiellement des auxiliaire offre l'essentiel de
charges opérationnelles ses prestations aux
dont l'existence est liée sections principales:
au niveau d'activité: en conditionnement,
production zéro, il n traitement, et surtout
y'aura pas d’entretien la distribution
des locaux, loyer,
électricité
Approvisionnement opérationnelle Les charges relatives à Principale En principe, tous les
cette frais
section varient en d'approvisionnement
fonction du niveau peuvent être
d'activité. En effet, la imputés directement
fréquence d’achat des aux coûts d'achat
matières premières et des produits.
des fournitures dépend
principalement du
niveau de leur
consommation qui
dépend lui de
l’importance de la
demande sur le marché.
Laboratoire de Opérationnelle Une baisse de l’activité Principale Le centre de
contrôle entraînera laboratoire de
automatiquement contrôle offre
une baisse des charges l'essentiel de ses
liées à la main d'œuvre prestations à
et à la matière première l’ensemble des

Rapport de fin d’étude : La conception et la mise en place de la comptabilité analytique Page 86


affectée à cette section, centres principaux
ainsi que la diminution dont il intervient
de la consommation durant le processus
d'énergie de production
des machines de
traitement.

Qualité Opérationnelle Une baisse de l’activité auxiliaire Les frais de


entraînera Contrôle de qualité
automatiquement une de Des produits
baisse des charges liées pharmaceutiques
à la main d'œuvre et aux peuvent être
inputs affectés à cette imputés
section Directement au coût
de revient du
produit fini

Conditionnement Opérationnelle Une baisse de l’activité Principale Les frais de


entraînera conditionnement
automatiquement peuvent être
une baisse des charges imputés
liées directement au coût
à la main d'œuvre de production des
occasionne, à produits finis
la matière première et
une
diminution de la
consommation d'énergie
des
machines de
conditionnement
Maintenance Opérationnelle Une baisse de l’activité Auxiliaire Centre auxiliaire
entraine une baisse de puisqu’il offre des
certaines charges à prestations aux
savoir la main d’œuvre, restes des centre
les frais de réparation et principaux
d’aménagement,

Distribution Opérationnelle Une baisse d’activité Principale les frais de ce centre


entraine nécessairement seront imputés
une baisse des charges
directement sur le
liées aux frais de
distribution à savoir la coût de revient des
main d’œuvre, les produits vendus.
carburants

Rapport de fin d’étude : La conception et la mise en place de la comptabilité analytique Page 87


Fabrication Opérationnelle baisse d’activité Principal Les frais de centre
entraine nécessairement fabrication peuvent
une baisse des charges être
comme la main
d’œuvre, les matières imputés directement
premières et les articles au coût
de conditionnement de production des
produits finals

Métrologie Opérationnelle Une baisse d’activité Auxiliaire Centre auxiliaire


entraine une diminution puisqu’il offre des
de chargés liées a la prestations aux
main d’œuvre restes des centre
principaux

Tableau 5 : classification des centres d’analyse de ZENITH PHARMA

2. traitement des charges en charges incorporables et non


incorporables et les charges étalées :
A ce niveau d’analyse, nous serons amenés a suivre la démarche générale qui consiste a reprendre tous
les charges de la comptabilité générale et de les traiter pour les préparer à être intégrer dans la
comptabilité analytique
Ceci découle du fait que les charges ne concourent pas toutes dans le calcul des couts ; il faut exclure
certaines qui n’ont pas lien avec l’exploitation et en rajouter d’autres pour déterminer les charges qui sont
incorporable de la comptabilité analytique

1.1. Les charges non incorporables :


Les charges non incorporables correspondent à des charges saisies en comptabilité générale mais non
retenues dans le calcul des coûts en comptabilité analytique
Nous ne retiendrons donc pas :
Toutes les charges sur exercice antérieur :
 Achats revendus de marchandises sur exercice antérieur (6118)
 Achat matériel et fournitures sur l’exercice antérieur (6128)
 Autres charges externes sur exercices antérieur (6148)
 Charges de personnel sur exercice antérieur (6178)
Les charges d’exploitation qui ne relèvent pas l’activité normale ou qui ne sont pas suffisamment
pérennes :

Rapport de fin d’étude : La conception et la mise en place de la comptabilité analytique Page 88


 Les dotations d’exploitation aux amortissements des immobilisations en non valeur
(6191)

Les charges financières :


 Les charges d’intérêt (631)
 Les pertes de change (633)
 Les autres charges financière (638)
 Les dotations financières (639) (dont les DEP pour risques et charges : 6393)

Les charges non courantes


 La valeur nette actuelle des immobilisations cédées (651)
 Autres charges non courantes (658) (dont les pénalités sur marché 6581, les créances
irrécouvrables 6585 et les autres charges non courantes 6587)
 Les dotations non courantes (659)

61 charges d’exploitation Justification


611 Achats revendus de marchandises Ces charges ne concernent pas
6118 achats revendus de marchandises exercice antérieur l’exercice en cours et donc ne
612 Achats consommation matériel & fourniture doivent pas faire partie des charges à
6128 achat matériel & fournitures sur exercice antérieur répartir sur les différents produits
614 Autres charges externes
6148 autres charges externes sur exercice antérieur
617 Charges de personnel
6178 charges de personnel exercice antérieur
619 Dotations d’exploitation aux amortissements et aux provisions
6191 DEA immobilisations en non valeur
63 charges financières
631 Charges d’intérêt Se sont des charges qui sont réelles
6311 intérêts des emprunts
6318 autres charges sur exercice antérieur
633 Pertes de change
638 Autres charges financières
639 Dotations financières

Rapport de fin d’étude : La conception et la mise en place de la comptabilité analytique Page 89


65 Charges non courantes
651 Valeur nette d’amortissement des immobilisations cédées Se sont des charges non courantes
658 Autre charges non courantes qui n’entrent pas dans le cadre du
659 Dotations non courantes cycle d’exploitation de la société
Tableau 6 : les charges non incorporables de ZENITH PHARMA

1.2. Les charges incorporables :


Les charges incorporables sont les charges pour lesquelles l’incorporation aux coûts est jugée « 
raisonnable » ce sont les charges qui ne dépendent que de l’exploitation.

61 charges d’exploitation
611 Achats revendus de marchandises
6111 achats marchandises locale
6112 achats marchandise importée
6114 variations de stock de marchandises
6119 RRR sur achats revendus de marchandises
612 Achats consommation matériel & fournitures
6121 achats MP
6122 achat matériel & fournitures consommables
6123 achats d’emballage
6124 variations de stock
6125 achats non stockés matériel & fournitures
6126 achats travaux études prestations services
6129 RRR obtenus sur achat consommation matériel & fournitures
613 Services extérieurs
6131 location & charges locatives
6132 redevances de crédit bail
6133 entretiens & réparation
6134 primes d’assurances
6135 rémunérations personnelles externes
6136 rémunérations intérimaires & honoraires
6137 redevances laboratoires
614 Autres charges externes

Rapport de fin d’étude : La conception et la mise en place de la comptabilité analytique Page 90


6141 études, recherches et documentations
6142 transports
6143 déplacements, missions réceptions
6144 Publicité & publications
6145 frais postaux & télécommunication
6146 cotisations & dons
6147 services bancaires
6149 RRR sur autres charges externes
616 Impôts & taxes

617 Charges de personnel


6171 rémunération personnelle
6174 charges sociales
6176 charges sociales diverses
618 Autres charges d’exploitation

619 Dotation aux amortissements et aux provisions


6192 DEA immobilisations incorporelles
6193 DEA immobilisations corporelles
6196 dotations aux provisions
67 impôts sur les résultats
Tableau 7 : les charges incorporables de ZENITH PHARMA

3. la distinction entre les charges directes et indirectes


L’ensemble des charges incorporables corrigées que nous avons déterminé (incorporables + charges
supplétives) en identifiant tout d’abord :

3.1. Les charges directes :


Pour le cas de ZENITH PHARMA, l’affectation des charges directes se fait au moment de la saisie de la
charge ou du produit. En effet, le responsable exige que chaque pièce justificative visée et approuvée par
la cellule de gestion, comporte le code analytique du département qui a réellement supporté la charge.
Ainsi l’affectation constitue l’inscription directe dans la comptabilité générale dans les champs prévus à
cet effet au niveau de la fenêtre analytique qui s’affiche.

Rapport de fin d’étude : La conception et la mise en place de la comptabilité analytique Page 91


Les charges directes peuvent être scindées en deux catégories :
 Les matières premières et consommables à savoir :
 Excipients : principe actif ; produits en vrac
 Les articles de conditionnement  : les articles de 1er conditionnement : il
s’agit d’emballage qui se trouve en contact direct avec le produit chimique
comme flacon de sirop, plaquettes de comprimés
Les articles de conditionnement secondaire : correspond à l’emballage qui
n’a pas de contact direct avec le produit comme prospectus, boite en carton
 La main d’œuvre direct MOD : Il s’agit des ouvriers travaillant directement pour la
production de chaîne de montage et qui sont rémunérés mensuellement en fonction du
nombre d’heures travaillées. Cette charge se compose des salaires et des charges sociales

3.2. La répartition primaire des charges indirectes :


La charge indirecte désigne les frais qui concernent tous les produits; elles obligent pour connaître leur
destination des calculs préalables de répartition. Cette répartition consiste à imputer les charges indirectes,
selon leur destination, aux différentes sections. Ainsi, certaines charges sont affectées à une seule section
et sont dites spécifiques alors que d’autres charges concernent plusieurs sections à la fois et dites charges
communes.
Cette phase consiste en le déversement des charges indirectes dans les centres d’analyse. La répartition
des différentes charges s’effectue de sorte que les charges indirectes soient partagées entre les centres
consommateurs selon une certaine base plus ou mois conventionnelle et cohérente appelée clé de
répartition. Les critères de répartition se basent sur les supports d’information disponibles qui précisent le
destinataire ou l'utilisateur final (factures, bons, livres de paie. etc.)
La répartition de ces charges indirecte se fait par le biais des clés de répartition, cette dernière doit
traduire au mieux la consommation du centre. Pour l’estimation de ces clés nous avons fait recours aux
agents concernés dans chaque centre d’analyse.

Les charges indirectes identifiables, se sont des charges qui sont affectées en totalité directement dans le
centre d’analyse approprié tel que :

Eau et Electricité : Matières non stockables utilisées dans le siège administratif, les centres analytique,
ainsi que dans les ateliers de conditionnement, et de traitement des matières premières et dans la
fabrication des produits pharmaceutique. Il est à signaler que chaque centre analytique dispose d’un
compteur individuel, et c’est prévu d’installer un compteur pour chaque machine de conditionnement ou

Rapport de fin d’étude : La conception et la mise en place de la comptabilité analytique Page 92


de traitement au niveau de chaque centre, et ce, afin de suivre avec exactitude la consommation en eau et
en électricité.

Fournitures de bureau : II s'agit du papier, stylos, consommable informatique et toutes les fournitures
utilisées par le personnel du bureau.

Entretien et réparation : Ce compte regroupe les charges d’entretien et de réparation des véhicules de
services utilisés par les délégués médicale, et le transport du personnel. De ce fait, le montant des factures
correspondant aux véhicules de transport du personnel est affecté intégralement à la section bénéficiaire.
Par ailleurs, pour les réparations faites au niveau de ZENITH PHARMA, la ventilation est faite
automatiquement au moment de la facturation

carburants : pour une bonne affectation des cette charges il est nécessaire de consulter la fiche de stock,
cette fiche peut nous renseigner sur l’agent consommateur et la quantité consommée. Vu le manque d’une
telle information nous faisons recours aux estimations des responsables des centres : approvisionnement,
distribution, support de production et administration qui sont les consommateurs de cette ressource

Produit d’entretien : Ils concernent les achats des produits d'entretien pour le siège de la société et les
usine

Assurance incendie : C'est une dépense engagée pour la protection des stocks en matières premières,
produits en cours, et produits finis.
 Assurances risques d'exploitation : c’est une assurance qui couvre tout l’entreprise, sont
affectation se fera à parts égales entre tout les centres d’analyses.
 Assurances marchandises transportées : cette assurance porte sur les marchandises
livrées aux clients, elle sera imputée dans le centre distribution
 Assurances matériel de transport : l’entreprise dispose des véhicules de transport pour
l’approvisionnement et pour la distribution, en outre il existe un véhicule pour le transport
de personnel. Concernant l’assurance incendie, il st affecter par le périmètre couvrit par le
centre de regroupent.

Frais postaux et de télécommunication : Ils englobent l'ensemble des dépenses engagées par la société
afin de régler des frais téléphoniques de l'administration (téléphone et Internet). Elles sont donc affectées
directement à la section Administration Générale. Au niveau ZENITH PHARMA, il existe plusieurs

Rapport de fin d’étude : La conception et la mise en place de la comptabilité analytique Page 93


lignes téléphoniques l’affectation des montants des factures mensuelles se fait soit en fonction du
département bénéficiaire quand il s’agit d’une ligne directe soit en fonction du modèle de répartition
élaboré pour les lignes communes. Les clés de répartition des lignes communes ont été établies en
fonction du nombre de postes dont dispose chaque section en tenant compte de la pondération de
l’activité commerciale.

Impôts et Taxes : II comprend l'ensemble des Taxes et impôts directs (Patente, Taxes locale et
parafiscales) et impôts indirects. Ils relèvent du centre d'analyse Administration Générale.

Charges de personnel: C'est l'ensemble des dépenses comprenant les rémunérations du personnel et les
Charges sociales y afférentes. Nous pouvons les affecter directement aux centres concernés, puisque
l’affectation de chaque salarié est bien connue compte tenu de sa position hiérarchique et des fonctions
assumées au sein de la société, une répartition par famille de produits est aussi prévu. Pour le personnel
du siège il sera considéré comme des charges indirectes, et sera analysé dans la section administration
générale.

Honoraires: Ce sont des dépenses relatives aux prestations fournies par les avocats de la société, le
conseil, le commissaire aux comptes. Elles sont donc affectées directement à la section Administration
Générale.

Déplacements, missions, réceptions : résultat de recensement du besoin, d’un changement du local du


travail en bureau sur le territoire interne ou externe

Les charges financières : les crédits et les cautions

Articles publicitaires : Ces charges seront affectées directement à la section Administration Générale

Location matériel et outil : il concerne les matériels et outillages qui sont destinés à l’usage dans
l’usine, dons il sera rattacher au centre de production.

Redevances crédit bail : des loyers de matériels utilisés au sein des différents compartiments de l’usine,
ainsi que les voitures de service, pour leurs affectations nous nous referons au centre bénéficiaire

Rapport de fin d’étude : La conception et la mise en place de la comptabilité analytique Page 94


Dotations aux amortissements : l’amortissement des immobilisations est la constatation comptables de la
dépréciation de la valeur de certains éléments de l’actif immobilisé, cette dépréciation de la valeur est causée par
des facteurs physiques (comme par exemple l’usage d’une machine dans le processus de production) Techniques
(le développement technologiques qui cause la diminution de la valeur des anciens matériels) Ou économiques
(changement et évolutions des besoins des clients). Il s’agit :
 D.E.A des constructions
 D.E.A des installations techniques
 D.E.A immobilisation & matériel de bureau
 D.E.A des autres immobilisations corporelles

Groupe de natures Natures Comptes Libellé compte


EMBALLAGES EMB_PERDUS 6123100 Achats Emballages perdus
EMB_PROD 6123120 Achats Emballages grossisterie

EAU EAU_PROD 6125110 Achat Eau de production

GAZ GAZ_PROD 6125307 Achat Gaz usine

ELEC ELEC_PROD 6125130 Achat Electricité de production

FUEL Fuel 6125407 Fuel usine

OUTILLAGE
OUTI_PROD 6125510 Achat petit outillage de production
OUTI_LABO 6125520 Achat petit outillage de laboratoire
OUTI_DIV 6125530 Achat outillage divers
CARBURANT CARB_CC 6125608 Carburant charges communes
FRN_BUREAU
FRN_BUR 6125720 Fournitures de bureau
FRN_INFO 6125730 Fournitures de bureau informatiques
LOCATION
LOC_MAT 6131300 Location matériel et outillage
LOC_TRS_M 6131600 Location matériel de transport
LOC_TRS_P 6131607 Location matériel de transport du personnel
LOC_DIV 6131800 Location et charges locatives
TRVX_PREST

TRVX_PREST 6126 Achat travaux, études & prestations de service

Rapport de fin d’étude : La conception et la mise en place de la comptabilité analytique Page 95


REDEV_CB

REDEV_CB 6132* Redevances de crédit bail


ER_BAT

ER_BAT_DIV 6133100 Entretien & réparation biens immobiliers


ER_BAT_U 6133110 Entretien & réparation bâtiment usine
ER_BAT_V 6133120 Entretien & réparation bâtiment ville
ER_BAT_CC 6133130 Entretien & réparation charges communes
ER_AUTO ER_AUTO_U 6133210 Entretien & réparation parc auto usine
ER_AUTO_V 6133220 Entretien & réparation parc auto ville

ER_MAT ER_MATER 6133230 Entretien & réparation matériel


ER_PIECES 6133240 Entretien & réparation matériel (pièces)

MAINT MAINT_U 6133510 Maintenance usine


MAINT_ETAL 6131560 Maintenance étalonnage
ACTE_CONTX
ACTE_CONTX 6136700 Frais d’acte et de contentieux
ETUDE_RECH RECHERCHES 6141300 Recherches
DOC_GENE 6141500 Documentation générale

TRANSPORT TRPST_PERS 61421 Transport du personnel


TRSPT_ACHT 6142610 Transport sur ventes

VOYA GESDEP VOY_CC 6143110 Voyage et Depla com


VOY_DG 6143115 Voyage et deplt dir gl
VOY_DA 6143120 Voyage et Dep Dir administratif
VOY_DIV 6143180 Voyage et Depl Diver
MISSIONS MISS_DG 6143515 Missions Direct General
MISS_DAV 6143562 Missions D. Admi Des V
MISS_DO 6143564 Missions Dir Des Oper
MISS_DT 6143570 Missions Production
MISS_DQ 6143573 Missions Labo De Cont
MISS_FIL 6143577 Missions Dev Des Fili

RECEPTIONS RCP_DG 6143615 Réception Direction Gen


RCP_DA 6143620 Reception Administ/R
RCP_DT 6143670 Reception Production
RCP_DQ 6143673 Reception Labo contr

Rapport de fin d’étude : La conception et la mise en place de la comptabilité analytique Page 96


PUBLICATS INSERTIONS 6144100 Annonces & Insertions
6144600 Publications

FOIREXPO
FOIREXPO 6144300 Foires et expositions
CADEAUX CAD_DIV 6144720 Cadeaux clientèle DAV
6144700 Cadeaux clientèle
6144790 Cadeaux clientèle divers
FRAISPOST FRAISPOST
61451 Frais Postaux
TELEPHONE
TEL_CC 6145510 Redevance téléphone charges communes
TEL_VENTES 6145520 Redevance téléphone ventes
TEL_USINE 6145530 Redevance téléphone usine
TEL_GSM 6145540 Redevance téléphone GSM
TEL_VMRP 6145560 Redevance téléphone VM/RP
TEL_AUTRES 6145580 Redevance frais de téléphone
FRAISTELEX FRAISTELEX
61456 Frais téléx & télégrammes
COTISDONS COTISDONS
6146 Cotisations et Dons
SERV BANC SERVBANC
6147 Services bancaires
IMPOTAXES TXURBEDL_U 6161110 Taxe urbaine et d’édilité usine
PATENTE_U 6161210 Patente usine
TAXLOCALES 6161500 Taxes locales
DRTENR 6161100 Droits d’enregistrement & de timbres
VIGNETTES 61673 Vignettes et taxes sur véhicules
IMP_AUTRES 6167800 Autre impôts & taxes

CHARGPERS
CHARGPERS 617 Charges du personnel
JETONSPR
JETONSPR 6181000 Jetons de présence
PERTCREANC
PERTCREANC 6182000 Pertes sur créances irrécouvrables

Rapport de fin d’étude : La conception et la mise en place de la comptabilité analytique Page 97


DEA
DEA _IM_INC 61928
DEA immobilisations incorporelles
DEA_IM_FIN 61922
DEA immobilisations financiers
DEA_IM_COR 6193
DEA immobilisations corporelles
DEA_PRV_ST 61961
Dotations aux provisions dépréciation des stocks
DEA_PRV_CR 61964
Dotations aux provisions pour dépréciation des créances
Tableau 8: les différents types des charges indirectes de ZENITH PHARMA

Tableau présente la répartition primaire des charges indirectes :

Libellé Sections auxiliaire Sections principale Section


montant structure

Mainte Métrol Stocka Qualité Fabricat° approvis Lab.contrô Condition. Distrub Administ
nance ge le Général ution ration
AUTRE ENTRE
ASSUR MULTI
ASSUR RISQU
INCENDI/PER
HONORAIRE
COMMISION
TRANS PERS
FRAIS POST
DROI /ENREGI
VOYAGE DEP
TELEPHONE
RSTAURATI
FOURNI BUR
CHARG/PERS
ARTICL PUB
LOCAT MAT
LOCAT OUT
REDEVANC
DEPL/RECEP
TAXES
TRANS/ACH
ENTR/REPA
FOUR/INFOR
FRAIS A L’EXP

Tableau 9 : affectation des charges dans les centres d’analyse

3.3. La répartition secondaire :

Rapport de fin d’étude : La conception et la mise en place de la comptabilité analytique Page 98


Au cours de cette seconde opération concernant le tableau de répartition appelée : répartition Secondaire,
le coût des centres auxiliaires d’analyse doit être viré dans les centres principaux ou les autres centres
auxiliaires bénéficiaires de leurs prestations.
On perçoit donc que les centres auxiliaires consomment réciproquement des prestations les uns des autres.
On parle alors de transfert croisé. Dans notre cas, il existe plusieurs prestations réciproques entre les
centres auxiliaires.
Une des façons de résoudre cette situation est la méthode algébrique qui consiste à résoudre un système
d’équations de plusieurs inconnus. Ces inconnus constituent les montants réels des sections qu’il faut
répartir sur les centres principaux.

La méthode choisie pour cette répartition secondaire est la méthode matricielle. Elle a été utilisée dans le
but de résoudre un système d’équations linéaires, du fait que les différents centres entretiennent entre eux
des flux c’est à dire s’échangent des prestations réciproques.
On représente l’ensemble des prestations réelles sous forme d’un tableau à double entrée où figurent
En lignes : les montants des différentes charges et produits
En colonnes : les départements auxiliaire

Libellé montant Sections auxiliaire Sections principale Section


structure

Mainte Métrol Stocka Qualité Fabricati approvis Lab.contrô Condition. Distrib Administ
nance ogie ge on le Général ution ration
MONTANT APRES
REPARTITION
PRIMAIRE

C. MAINTENANCE
C. QUALITE
C. STOCKAGE
C. METROLOGIE
TOTAL
REPARTITION
SECONDAIRE
NATURE D’UNITE Nombre 1000 DH Nombre de Nombre de 1000 1000 DH
de d’achat quantité produits DH du de coût de
D’ŒUVRE
quantités de MP contrôlées conditionn chiffre produ des
produites és d’affair quantités
e vendues
NOMBRE D’UNITE
D’ŒUVRE

Rapport de fin d’étude : La conception et la mise en place de la comptabilité analytique Page 99


COUT D’UNITE
D’ŒUVRE
Tableau 10 : relatif à la répartition secondaire

Schéma représente la façon de traitement des charges indirectes :

Charge Coû t d’achat


Charges de la classe 6

s Centre approvisionnement
directe
s

Charge
s Centres principaux de productions
indirec
tes Coû t de
Centre auxiliaires production

Centre distribution

Centre administration Coû t de


revient

En bleu : la répartition primaire des charges indirect


En rouge la répartition secondaire
En vert la répartition des charges directe : MP & emballage, personnel

Figure 19 : la méthode de répartition des charges indirecte

4.Le groupement et le traitement des charges indirectes dans les centres

4.1 Les clés de répartition des charges indirectes :

Après avoir affecter chaque charge indirecte à la section auxiliaire qui la concerne (stockage,
administration générale), la répartition des différentes charges s’effectue de telle sorte que les charges
indirectes soient partagées entre les centres consommateurs (sections principales) selon une certaine base
plus ou moins conventionnelle appelée clé de répartition.

Les critères de répartition se basent sur les supports d’information disponibles qui précisent le destinataire
ou l'utilisateur final (factures, Bons, livres de paie. Etc) ;

Rapport de fin d’étude : La conception et la mise en place de la comptabilité analytique Page 100
II convient de signaler que la détermination des clés de répartition doit se faire étroite concertation avec
les différents responsables de la société, vu leurs expériences et connaissance pratique du processus de
fabrication en ce qui concerne les informations à caractère techniques.
Après avoir obtenu le coût total de chaque centre suite à la répartition primaire des charges indirectes,
nous devons procéder à l’écoulement des centres auxiliaires (stockage, financement, transport,
administration générale) dans les centres principaux (Approvisionnement, conditionnement, traitement,
administration générale).
Après réflexion, il a été décidé d’affecter directement aux centres précités au prorata des quantités traitées
par le centre durant l’exercice en cours. Ces clés de répartition seront corrigées finalisées au fur et à
mesure de la constitution d’un historique fiable.

Pour répartir les charges indirectes sur les différentes sections, il faut définir des clés de répartition. Une
clé de répartition est un procédé de partage, une proportion ou un pourcentage fixe s'appliquant en
fonction de la nature de la charge indirecte pour déterminer la part qui en revient à un centre déterminé de
l'activité.
La création des clés de répartition repose sur l'hypothèse qu'il existe une proportionnalité entre le coût et
le service fourni.

Répartition eau: l’eau de production est l’eau consommée à l’usine. Elle comprend l’eau utilisée pour
les besoins de la production, l’eau utilisée par le personnel de l’usine et l’eau utilisée pour le
nettoyage .D’après l’analyse des factures, la consommation de l’eau pour les besoins purs de la
production à 60% et pour les besoins du laboratoire de contrôle de qualité à 20% de la consommation
totale de l’usine. Les 20% restants seront imputés sur les différentes sections communes à savoir les
directions et les autres services au prorata des effectifs

Répartition électricité : l’électricité production est l’électricité utilisée à l’usine. Elle est utilisée pour la
production (consommation des machines), la consommation générale des locaux (ordinateurs, bureaux,
éclairage) après l’analyse des factures, nous pouvons estimer la consommation des sections
opérationnelles (les départements de production de la DT) à 80% de la consommation totale d’énergie.
Les 20% restants seront imputés sur les sections auxiliaires au prorata des effectifs.

Répartition des fournitures de bureau : sont essentiellement les consommables bureautiques et les
imprimés et aussi les matières premières consommables informatiques, ils sont répartis selon le besoin
et la consommation par centre de coût

Rapport de fin d’étude : La conception et la mise en place de la comptabilité analytique Page 101
Répartition des redevances de crédit bail : en comptabilité analytique, on les regroupera dans la
même nature analytique pour les répartir sur les sections qui en bénéficient, Ils sont affecté directement au
calcul des coûts

Répartition de l’entretien & réparation : ce poste regroupe tous les travaux d’entretien et de
réparation des véhicules de l’usine, de transport du personnel, de machine, il est affecté directement au
service concerné

Honoraires : affecté directement à la section d’administration générale

Frais postaux et de télécommunications : répartis selon les lignes téléphoniques (chaque centre
dispose des lignes téléphonique fixes et aussi des lignes téléphonique portable)

4.2 Le choix des unités d’œuvre :


Les unités d’œuvre de chaque centre doit être choisie de façon a ce qu’elle soit représentative le mieux
possible de son activité. C’est-à-dire que l’évolution du nombre d’unité doit suivre l’évolution des coûts
du dit centre avec les meilleures corrélations possibles
La meilleure unité d’œuvre est celle dont la quantité varie, au cours de plusieurs périodes successives, en
corrélation la plus étroite avec le total des frais du centre, ce qui en principe suggère des études
statistiques. Mais très souvent, dans la pratique, c’est l’une des quatre unités d’ouvre suivantes qui est
utilisée :

L’heure de main d’œuvre : en principe lorsque dans le centre de travail considéré, il est possible de
pointer les temps de travail par opérateur ou par équipe, et que les temps de travail des opérations et des
machines qu’ils servent sont étroitement liés

L’heure machine : lorsque dans le centre de travail considéré, la production est réalisée par une
machine ou par un groupe de machines dont le temps de fonctionnement n’est pas directement lié au
temps de travail des opérateurs qui la servent, et que l’amortissement de cette machine ainsi que ses frais
de fonctionnement comme les entretiens, les frais d’outillage, consommation de produits sont importants
par rapports aux frais de main d’œuvre correspondants.

L’unité de fourniture travaillée : comme le nombre, poids, volume, surface, longueur c'est-à-dire que
lorsque les consommations correspondantes sont d’un coût prépondérant et/ou lorsque les temps de main

Rapport de fin d’étude : La conception et la mise en place de la comptabilité analytique Page 102
d’œuvre et les temps de machine par produit sont impossibles ou difficiles à pointer alors que les
fournitures travaillées par les centres font l’objet d’un pointage 

Le tableau suivant illustre les unités d’œuvre choisies pour le futur système analytiques et les raisons qui
justifient ce choix ainsi les voies possibles d’obtention :
Centre d’analyse Nature de Unité d’œuvre Justifications Voies d’obtention
l’activité
Approvisionnement Commerciale 1000 DH Aucune unité d’œuvre C’est une unité
d’achat de physique ne peut être définie d’œuvre monétaire qui
matières à ce niveau ne nécessite aucun
premières et la quantité achetée n’est pas traitement spécifique
d’emballages retenu vu que l’unité de pour en obtenir le
mesure est différente ; donc nombre.
on définit une clé monétaire Il faut demander le
montant des achats
auprès su services
achats
Distribution Administrative 1000DH du Ce centre intervient le C’est une unité
chiffre d’affaire processus pour plusieurs d’œuvre qui ne
produits, on ne peut pas nécessite aucun
définir une unité physique traitement spécifique
telle que le nombre de pour obtenir le
produits vendus nombre, il faut tout
simplement connaitre
le chiffre d’affaires du
mois.
Maintenance Technique Nombre de C’est un centre technique dont l’unité d’œuvre peut
machines être déterminée selon le nombre des machines préparés
réparées donc
Conditionnement Essentiellement Nombre de Permet de mesurer la quantité Ce centre mesure la
mécanique : produits produit exactement et les production en volume
arrivage ; triage conditionnés classer par type de produits donc l’unité d’œuvre
physique ne nécessite
aucun traitement

Rapport de fin d’étude : La conception et la mise en place de la comptabilité analytique Page 103
physique pour obtenir
le nombre il faut
consulter le nombre
définitif des produits
conditionnés et traités

Stockage Service Nombre de Permet classer les produits La gestion des stocks
quantités soit produits fini ou semi- est tenue par le service
stockés finis selon un ordre bien de magasin donc le
précis nombre de produits
stockés est facile à
déterminer
Fabrication Technique Nombre de Variation du niveau On peut déterminer la
quantités d’activité en fonction du quantité fabriqués
produites nombre produits selon la nature des
pharmaceutiques produits produits « pâteuses,
liquide ; solide »
Administration Administrative 1000 DH de Aucune unité d’œuvre C’est une unité
général cout de physique ne peut être définie d’œuvre physique qui
production des a ce niveau. On définit soit ne nécessite aucun
quantités une clé semblable aux clés de traitement spécifique
vendues répartition des charges pour en obtenir le
indirectes sur les centres nombre
d’analyse, soit un taux de
frais
Tableau 11 : Les unités d’œuvre de ZENITH PHARMA

Section IV: l’évaluation des stocks et l’obtention des résultats :


Le fonctionnement d’une comptabilité analytique est souvent compliqué par le fait qu’en général
l’entreprise ne vend pas immédiatement les produits qu’elle fabrique, ni ne consomme immédiatement les
matières et fournitures qu’elle achète . En effet, au lieu que certains achats et certaines charges s’imputent
directement aux coûts d’achat ou de production et que ces derniers soient virés sans intermédiaires aux
coûts de revient des ventes, le décalage entre l’achat ou la production et la livraison du produit nous
oblige à tenir des comptes de stocks de marchandises, matières premières, fournitures, produits en cours
et produits finis permettant de stocker les coûts.

Rapport de fin d’étude : La conception et la mise en place de la comptabilité analytique Page 104
Au niveau de l’entreprise ZENITH PHARMA, les entrées en stock ; et comme le stipule la
réglementation, sont valorisées pour les marchandises, les matières et fournitures au coût d’achat
(montant des factures d’achat majoré des frais d’achat), pour les produits au coût de production de la
période considérée. Les sorties de stock constatées au cours d’une période sont quant à elle valorisées par
la méthode du coût moyen pondéré.
Ce coût sert à chiffrer toutes les sorties qui se produiront jusqu’à la nouvelle entrée ou ce que nous
appelons arrivage, et le stock final est obtenu par différence (stock initial+entrés-sorties).
Conformément au code général de normalisation comptable, les stocks sont enregistrés :
A leur coût d’acquisition pour les biens acquis à titre onéreux (matières premières, articles de
conditionnement, produits finis importés)
A leur coût de production pour les biens produits par l’entreprise (produits finis fabriqués et produits
façonnés)
Ces coûts sont déterminés :
Lorsque leur composition est élémentaire, directement à partir des documents de base (factures) pour
les coûts d’acquisition notamment ;
Lorsque leur composition est complexe, à l’aide de la comptabilité analytique pour les coûts de
production notamment, ou à défaut, à partir de méthodes, et de calculs permettant une approximation
satisfaisante
Ils sont calculés :
Article par article, objet par objet, unité par unité en ce qui concerne les biens identifiables et
individualisés
Par catégorie homogène en ce qui concerne les biens interchangeables et non individualisés dans le
système comptable.

1. Coût d’achat et inventaire permanents des approvisionnements :


1.1 Les éléments entrant dans le coût :
Relatif aux coûts de la fonction approvisionnement de l'entreprise : marchandises, matières premières,
emballages, matières et fournitures consommables. On le calcule pour chaque élément ou matière acheté.
Le coût d’achat des matières premières et des produits finis importés est composé :

Du prix d’achat facturé :


 Augmente des droits de douane et autres impôts et taxes non récupérables

Rapport de fin d’étude : La conception et la mise en place de la comptabilité analytique Page 105
 Diminue des taxes légalement récupérables telles que la TVA déductibles ainsi que les
réductions commerciales obtenues (rabais, remises, ristournes)

Des charges accessoires engagés : qui sont essentiellement les charges directes sur achats et
approvisionnement telles que :
 Frais de transport
 Frais de transit
 Commissions et courtages
 Frais de réceptions
 Assurances transport

Nous exclusions du coût d’achat :


 Les taxes légalement récupérables
 Les frais généraux d’approvisionnement et les frais de stockage
 Les pertes et gaspillage accidentels ainsi que les charges financières
 Les coûts liés à une sous activité notable observée au niveau charges fixes unitaires

1.2 Evaluation des stocks :


Les stocks de matières premières et de produits finis importés seront valorisés au coût moyen pondéré
après chaque entrée.
Le coût d’entrée du stock à une date considérée est égal au coût du stock au début de l’exercice, assimilé
à une entrée :
 Majoré du coût d’entrée des achats depuis le début de l’exercice
 Diminué du coût des sorties «  consommation » depuis le début de l’exercice

Ce calcul est opéré à chaque nouvelle entrée ; le coût unitaire ainsi déterminé étant utilisé pour valoriser
les sorties jusqu’à l’entrée suivante
La pratique de l'inventaire permanent, en comptabilité analytique, consiste à enregistrer chaque
mouvement de stock, entrée ou sortie. Dans une même période, les entrées peuvent être enregistrées à des
coûts différents :
L’état d’inventaire permanent, calculé par la méthode du coût moyen pondéré, est présenté sous la forme
suivante :
CMUP = achat en valeur + Stock initial en valeur / achat en Quantité + stock initial en
Quantité

Rapport de fin d’étude : La conception et la mise en place de la comptabilité analytique Page 106
Le tableau de calcul de cout moyen pondéré des stocks :

Matière ou emballage
Elément Quantité Prix unitaire Montant Elément Quantité P.U Montant
Stock initial Sortie
Entrée Stock
final
Différence
d’inventaire
Total
CMUP . . . . .
Tableau 12: état relatif à l’inventaire permanent

L’inventaire permanent portera sur les achats en matières et emballages sur des états distincts: les
matières premières comme Excipients ; principe actif ; produits en vrac
Les articles conditionnés : comme flacon de sirop, plaquettes de comprimés ; prospectus, boite en carton

1.3 Coût d’achat :


L’état suivant combine élément de calcul du cout d’achat des matières premières et emballages détenu dans
les stocks est destinées à l’affectation au cycle de production :

Matière & PFI/emballage


Elément quantité cout unitaire Montant
Prix d’achat HT
Droits de douane
Frais de transit
Frais de transport
Coût d’achat des MP /PF
Tableau 13: état relatif à l’inventaire permanent

2. coût de production des biens produits par l’entreprise et


l’inventaire permanents :
2.1. Le coût de production :
Le coût d’acquisition des matières premières et des produits finis importés est composé de :
 Du coût d’acquisition des matières et fournitures utilisés pour la production de l’élément
 Des charges directes de production telles les charges de personnel, les services extérieurs,
les amortissements

Rapport de fin d’étude : La conception et la mise en place de la comptabilité analytique Page 107
 Des charges indirectes de production : dans la mesure où il est possible de les rattacher
raisonnablement pour amener les produits à l’endroit et dans l’état où ils se trouvent
Toutefois, sont nous éliminerons du coût de production :
 Les frais d’administration générale de l’entreprise
 Les frais de stockage des produits
 Les frais de recherche et de développement
 Les charges financières
 Les pertes et gaspillages accidentels ou exceptionnels
 Les charges de distribution

2.2. L’inventaire permanent des produits finis fabriqués :


Les stocks de produits finis fabriquées seront valorisés au coût moyen pondéré de l’exercice. C'est-à-dire
que la valorisation se fera à chaque fin d’année et pas à chaque d’entrée.

2.2.1. fiche de coût Produit Finis Fabriqué SOLIDE

PRODUIT FFP SOLIDE


Quantité Prix unitaire montant
MATIERES PREMIERES
Coût matières premières
Coût articles de conditionnement
CONTROLE/ASSURANCE QUALITE
CONTROLE QUALITE
laboratoire physico-chimique
Analyse MP / AC
Analyse PFF
Analyse de stabilité
Laboratoire microbiologique
Analyse microbiologique
ASSURANCE QUALITE
Prélèvement
Surveillance produits
PROCESSUS DE PRODUCTION
GESTION MATIERES

Rapport de fin d’étude : La conception et la mise en place de la comptabilité analytique Page 108
Centrale de pesée
FABRICATION
Atelier de fabrication solide
Machine : BOHLE
Machine : Colette IMH 450
Machine : Colette MP20
Machine : Colette MP90
Machine : Colette MP150
Machine : Colette ULTIMA
MISE EN FORME GALENIQUE
Atelier de mise en forme galénique solide
Machine : ACCELACOTA 150
Machine : KILLIAN RTS 20
Machine : KILLIAN T200
Machine : ZANASI PLUS 85 E
Machine : MACOPHAR CD 40
Machine : PHARMA PRESS
CONDITIONNEMENT
Atelier de conditionnement solide
Atelier d’inspection visuelle
Machine : NOAK (1 à 3)
Machine : VOLPACK (1 à 2)
Machine : JET PACK
Machine : KING
Machine : UHLMAN
Machine : WINPACK
Machine : CAM
Machine : BLISTER CHECKER ERWEKA
ADMINISTARTION USINE
COÜT DE PRODUCTION
Tableau 14 : fiche de produit finis fabriqués solide

Rapport de fin d’étude : La conception et la mise en place de la comptabilité analytique Page 109
2.2.2. fiche de coût Produit Finis Fabriqué LIQIDE :

Produits PFF LIQUIDE


Quantité Prix unitaire Montant
MATIERES PREMIERES
Coût matières premières
Coût articles de conditionnement
CONTROLE/ASSURANCE QUALITE
CONTROLE QUALITE
laboratoire physico-chimique
Analyse matières premières
Analyse PFF
Analyse de stabilité
Laboratoire microbiologique
Analyse microbiologique
ASSURANCE QUALITE
Prélèvement
Surveillance produits
PROCESSUS DE PRODUCTION
GESTION MATIERES
Centrale de pesée
FABRICATION
Atelier de fabrication liquide
Machine : Cuve de stockage 3000 A
Machine : Cuve de stockage 3000 B
Machine : Cuve mobile 500
Machine : Mélangeur FRIGINOX 3000
Machine : Mélangeur ALM 500
Machine : Mélangeur OLSA 1000
Machine : Mélangeur OLSA 2000

Rapport de fin d’étude : La conception et la mise en place de la comptabilité analytique Page 110
CONDITIONNEMENT
Atelier de conditionnement liquide
Machine : Ancienne MOM
Machine : Ligne IMA
Machine : Ligne MOM
Machine : ANREP
ADMINISTARTION USINE
COÜT DE PRODUCTION
Tableau 15: fiche de produit finis fabriqués liquide

2.2.3. fiche de coût Produit finis fabriqué PATEUX :

PRODUIT FFP PATEUX


quantité Prix unitaire montant
MATIERES PREMIERES
Coût matières premières
Coût articles de conditionnement
CONTROLE/ASSURANCE QUALITE
CONTROLE QUALITE
laboratoire physico-chimique
Analyse MP / AC
Analyse PFF
Analyse de stabilité
Laboratoire microbiologique
Analyse microbiologique
ASSURANCE QUALITE
Prélèvement
Surveillance produits
PROCESSUS DE PRODUCTION
GESTION MATIERES
Centrale de pesée
FABRICATION
Atelier de fabrication pâteux
Machine : ATEPIG

Rapport de fin d’étude : La conception et la mise en place de la comptabilité analytique Page 111
Machine : BROGLI
Machine : Cuve OLSA 90
Machine : Cuve OLSA 216
Machine : TERLET
CONDITIONNEMENT
Atelier de conditionnement pâteux
Machine : COMADIS
Machine : SARONG 1
Machine : SARONG 2
ADMINISTARTION USINE
COÜT DE PRODUCTION
Tableau 15: fiche de produit finis fabriqués pâteux

3. Alimentation des fiches de coût :


Toutes ces fiches seront alimentées automatiquement par les différents modules de l’ERP
essentiellement :
 le module de gestion de production
 le module de comptabilité analytique
Bien entendu, en environnement ERP, tous les modules interagissent automatiquement. Par exemple, une
production de l’usine donne lieu à une écriture de stock et transfère les données nécessaires à
l’approvisionnement, aux achats, et au module vente.

Rapport de fin d’étude : La conception et la mise en place de la comptabilité analytique Page 112
Produit PFF
quantité Prix montant
Figure 20 : module unitaire
d’alimentation des fiches MATIERES PREMIERES

Coût MP

Gestion de Coût AC
production

4. l’obtention CONTROLE/ASSURANCE
des résultats QUALITE
analytique : CONTROLE QUALITE
Les éléments de détermination laboratoire physico-chimique
du résultat analytique sont Section 1
obtenus par intégration de Laboratoire microbiologique
l’ensemble des comptes de la Section 1
comptabilité générale. Cette ASSURANCE QUALITE
procédure conduit à effectuer
Section PROCESSUS
l’analyse des charges et des
Comptabilité DE PRODUCTIO
produits de la comptabilité
analytique
analytique dans le même cadre
N
que celui de la comptabilité
GESTION MATIERES
générale et avec les mêmes
Centrale de pesée
matériels.
FABRICATION
Section 1
4.1.
CONDITIONNEMENT
Coût de revient : Section 1
C’est coût de l'ensemble des ADMINISTARTION USINE
activités de suivi des TOTAL
commandes, de gestion des

Rapport de fin d’étude : La conception et la mise en place de la comptabilité analytique Page 113
stocks et de transport qui assurent l'acheminement des produits finis aux acheteurs, c'est-à-dire  il
représente la somme des coûts supportés pour la production et la distribution 
En adition avec les charges du centre administration, constitué par les différentes activités de structure à
savoir le service comptable, le service ressources humaines, le service système d’information et la
direction générale.
C’est coûts seront rapprocher au coût de production à la sortie de l’inventaire permanent des produit
finis. 

Produit
Elément Quantité coût unitaire Montant
coût de production
Coût du centre distribution
Coûts du centre administration
Coût de revient
Tableau 17 : état relatif au coût de revient

4.2. L’obtention de résultat analytique :


Le résultat analytique est la différence entre les ventes et le coût de revient. Par conséquent, on ne parle
pas d'un seul et unique résultat analytique mais de plusieurs puisqu'on peut calculer différents coûts de
revient, pour différents produits ou activités « marchandises, produits finis, PSCI »
En fait, le résultat analytique global est identique au résultat de la comptabilité générale. La diversité des
résultats analytiques est à l'image des différents focus que permet la comptabilité analytique.
 Le résultat analytique est un indicateur de performance : les dirigeants pourront
s’appuyer sur les résultats analytiques par produit ou par activité afin de savoir quels
produits ou quelle activité est plus rentable que l’autre, cet outil de gestion aide à la prise
de décision
 Le résultat analytique par la méthode des coûts complets : La méthode des coûts
complets a pour objectif d'imputer la totalité des charges de l'entreprise à ses produits : à
chaque produit correspond ses charges directes et sa quote-part de charges indirectes. Le
coût complet d'un produit permet de répondre à la question : combien ce produit me
coûte ? Le résultat analytique répond à la question : combien ce produit me fait-il gagner

Tableau concernant le calcul de résultat analytique


Produit
Elément quantité coût unitaire Montant

Rapport de fin d’étude : La conception et la mise en place de la comptabilité analytique Page 114
Chiffre d’affaire
Coût de revient
Résultat analytique
Tableau 18 : état relatif au résultat analytique

Schéma récapitulatif représente les éléments nécessaires pour le calcul du résultat analytique :
ZENITH PHARMA
Schèma Résultat Analytique

RESULTAT ANALYTIQUE MARCHANDISES

+
RESULTATS RESULTAT ANALYTIQUE PSCI
ANALYTIQUES

RESULTAT ANALYTIQUE PF

PRODUITS NON INCORPORABLES

--
CHARGES NON INCORPORABLES

RESULTAT COMPTABLE

Figure 21: relatif au calcul des résultats analytiques

Rapport de fin d’étude : La conception et la mise en place de la comptabilité analytique Page 115
Conclusion :
Pour conclure l’étude fonctionnelle est l’étape la plus importante dans le processus de mise en
place. En effet, c’est à ce niveau là qu’on trouve le plus de difficulté notamment lors de la
répartition des charges indirectes effectuée parfois de façon plus au moins arbitraire, chose qui
constitue le plus grand inconvénient de la méthode des coûts complets, son principe est découper
l’entreprise en centres d’analyse, chacun d’eux étant constitué par un groupement de moyens
concourant au même but et dont l’activité peut se mesurer en unités dites «  unités d’œuvre ». Les
charges sont alors réparties par centre, celles des centres dits auxiliaires sont réparties dans un
deuxième lieu sur les centres principaux pour le calcul de l’unité d’œuvre

L’indicateur d’activité est un indicateur permettant de mesurer correctement le niveau d’activité.


Pour les besoins de gestion, il est nécessaire de trouver une unité de mesure permettant de
caractériser l’activité et valoriser le coût de l’activité standard

Pour pallier à ce point , nous avons essayé de faire sortir les charges directes de production ainsi
que les charges directes par centre pour se trouver enfin avec un nombre limité de charges
indirectes dont les clés de répartition sont généralement définies par les contrôleurs de gestion.il
s’agit à titre de l’amortissement des constructions , de la facture du carburant , d’eau et d’électric

Rapport de fin d’étude : La conception et la mise en place de la comptabilité analytique Page 116
Conclusion générale

La mise en place de la comptabilité analytique, à l’instar de toute autre implantation


du système de gestion, doit découler des besoins qui la rendent nécessaire.
L’importance de cette nécessité est un facteur qui favorise la réussite du projet en
justifiant la mobilisation des ressources humaines et financières et l’acceptation des
changements induits au niveau des structures et des procédures de l’entité concerné

A l’issue de ce travail nous terminons une phase majeure pour la mise en place
effective de la comptabilité analytique à ZENITH PHARMA et nous avons pu
pointer de doigt, l’importance de la comptabilité analytique en tant qu’outil de
pilotage de l’entreprise, en effet grâce au traitement des informations de différentes
natures qu’elle centralise ( informations comptables , informations relatives à la
gestion de production , à la gestion des stocks , à la gestion du personnel..), elle
fournit aux décideurs les données nécessaires à la prise des décisions. Les attentes de
la mise en place d’une comptabilité analytique sont énormes. Ainsi, la société
souhaite disposer d’informations précises sur les coûts des produits, sur la
productivité du personnel, sur la rentabilité des équipements et sur les sources de
défaillances, qui pourraient exister, dans le processus de production.

La profonde réflexion menée autour de ce projet est une expérience riche en leçons,
nous avons pu repenser le découpage de l’entreprise pour en mesurer les
performances et la profitabilité qui peut être analysée selon plusieurs optiques. Par

Rapport de fin d’étude : La conception et la mise en place de la comptabilité analytique Page 117
ailleurs, cette mise en place de la comptabilité analytique nécessite que celle-ci se dote
de moyens humains et matériels.

La prochaine étape pour la mise en place de la comptabilité analytique consiste à


paramétrer le système d’information, et à préparer les interfaces avec les modules
extra ERP afin que la comptabilité analytique puisse puiser ses données à la source et
sans retraitements supplémentaires

A ZENITH PHARMA, la mise en place de la comptabilité analytique est considérée


comme la première pierre servant à bâtir un solide système de contrôle de gestion qui
sera parallèlement complété par un module de comptabilité budgétaire donc la
comptabilité analytique ne constitue pas une finalité en soi , elle n’est qu’une étape
parmi d’autres dans un long processus d’instauration d’un système de contrôle de
gestion global, car une fois cette comptabilité analytique mise en place, il faudra par
la suite entamer la réflexion sur l’instauration d’un système budgétaire, des tableaux
de bord de gestion et d’un système de calcul et d’analyse des écarts

Rapport de fin d’étude : La conception et la mise en place de la comptabilité analytique Page 118
LES ANNEXES

Rapport de fin d’étude : La conception et la mise en place de la comptabilité analytique Page 119
On présente en annexe certaines documentations de travail élaboré et liés à
l’élaboration de système de comptabilité analytique

Annexe 1 : Etat des heures de travail du centre de maintenance

Etat des heures de travail


Service / atelier Maintenance

Responsable
Année/ mois
centre Code Total heures de l’intervention

Qualité

Laboratoire de contrôle

Stockage
Distribution

Conditionnement général

Métrologie

Fabrication

Maintenance

Rapport de fin d’étude : La conception et la mise en place de la comptabilité analytique Page 120
Annexe 2 : Etat de consommation des pièces de rechange

Etat de consommation des pièces de rechange


Service / atelier Magasinier

Responsable
Année/ mois
Centre Code Consommation en DH

Qualité

Laboratoire de contrôle

Stockage
Distribution

Conditionnement général

Métrologie

Fabrication

Maintenance

Rapport de fin d’étude : La conception et la mise en place de la comptabilité analytique Page 121
Annexe 3 : Fiche de pointage des heures machines

Etat des heures de machines


Service / atelier
Responsable
Année/ mois
Code machine Heures machines début Heures machines fin

……….

………..

………..
………..

……….

……….

……….

………

Rapport de fin d’étude : La conception et la mise en place de la comptabilité analytique Page 122
Annexes 4 : le plan comptable analytique
Avant toute chose, il est à préciser que la comptabilité analytique sera intégrée avec la comptabilité
générale, ce qui signifie que les comptes réfléchis de la classe 9 du plan comptable général ne seront pas
utilisés
Le plan de compte analytique représente la base de fonctionnement de la comptabilité analytique
Cette étape consiste à définir la liste codifiée de sections analytiques qui sera utilisée pour l’ensemble des
imputations

Nous allons donc décliner pour chacune des directions qu’elle contient :
 Les services ou les ateliers
 Les centres analytiques qui donneront ensuite lieu à la codification des sections

Les sections seront codifiées de la manière suivante :

La nature de sections Codes analytiques


Centre d’administration générale Z1100
Direction commerciale & marketing Z1200
Administration des ventes Z1210
Distribution Z1220
Promotion (déléguées) Z1230
Marketing Z1240
Logistique marché Z1250
Relation clientèle Z1260
Direction financière Z1300
Comptabilité /ressources humaines Z1310
Contrôle de gestion Z1320
Achat Z1330
Direction technique Z1400
Laboratoire de contrôle Z1410
Qualité Z1420
Métrologie Z1430
Magasin/ Stockage Z1440

Rapport de fin d’étude : La conception et la mise en place de la comptabilité analytique Page 123
Maintenance Z1450
Hygiène sécurité d’environnement Z1460
Direction affaires responsables réglementaires Z1500
Responsables affaires réglementaires Z1510
Business développement Z1520

Production formes solides Z2100


Préparation mélange séchage Z2110
Préparation mélange lubrification Z2120
Atelier gellule, pelleculage Z2130
Mise sous blisters Z2140
Production formes liquides Z3100
Préparation liquide Z3110
Préparation liquide CP Z3120
La répartition Z3130
Production pâteux Z4100
Préparation pâteux Z4110
Préparation pâteux CP Z4120
Centre de conditionnement général Z5100
Produits vrac tri Z5110
Produits vrac conditionnement Z5120
Services généraux (sécurité, ménage) Z1700

Annexe 5 : le tableau de répartition des charges indirectes

Rapport de fin d’étude : La conception et la mise en place de la comptabilité analytique Page 124
Groupe de nature Natures analytique Contenu Imputation Clé
EMBALLAGES EMB_PERDUS Sachets, chiffons et Commun Direction technique 50%
rouleaux Commun logistique 50%
EMB_PROD Emballage utilisé Commun Direction technique 100%
dans la production
EMB_GROSS Emballage utilisés en Commun logistique 100%
grossisterie
EAU EAU_PROD Eau utilisé sur le site Commun DT 70%
production Commun Direction qualité 27%
Commun DU 3%
ELECTRICITE ELEC_PROD Electricité utilisé sur Commun DT 90%
le site de production Commun DQ 7%
Commun DU 3%
ELEC_CC Electricité pour les Même répartition qu’EAU_CC
charges communes -
de l’entreprise

GAZ GAZ_PROD Gaz utilisé sur le site Commun DT 50%


de production Commun laboratoire du 50%
contrôle

FUEL FUEL Fuel pour la Commun DT 100%


chaudière usine ,
utilisé pour la
stérilisation et le
chauffage
OUTILLAGE OUTIL_PROD Outillage de Commun DT 100%
production
OUTIL_LABO Outillage de Commun laboratoire du 100%
laboratoire contrôle
OUTIL_DIV Outillage divers Commun DAV 100%
utilisés en
grossisterie
CARBURANT CARB_LOG Carburant achats Approvisionnement ZINETH 100%
logistique DAV PHARM

Rapport de fin d’étude : La conception et la mise en place de la comptabilité analytique Page 125
CARB_GROSS Carburant ventes Livraison ZINETH 100%
logistique DAV
CARB_PROD Carburant consommé Commun DT 68.5%
pour la production Commun Direction usine 10.9%
(transport et
coursiers) Commun Qualité 20.6%

CARB_CC Carburant- charges Commun Direction générale 100%


communes

TRVX_PREST TRVX_PREST Achat de travaux, Commun DG 100%


d’études et de
prestations de
services
LOCATION LOC_MAT Location matériel & Commun DT 100%
outillage

LOC_TRS_M Véhicules de Livraison ZINETH 100%


transport de
marchandises

LOC_TRS_P Location matériel de Même répartition que 100%


transport du
CARB_PROD
personnel
ER_BAT ER_BAT_DIV Entretien et Commun DG 100%
réparation bâtiments
divers
ER_BAT_U Entretien et Commun DT 65.3%
réparation bâtiments
Commun DU 19.6%
usine
Commun DQ 15.1%

ER_BAT_V Entretien et Même répartition que


réparation bâtiments
EAU_CC
ville
ER_BAT_CC Entretien et Même répartition que
réparation Bâtiments
FRN_BUR
charges communes

ER_AUTO ER_AUTO_U Entretien et Commun DT 33%


réparation parc
Commun DU 26%
automobile usine
Commun DQ 41%

Rapport de fin d’étude : La conception et la mise en place de la comptabilité analytique Page 126
MAINT MAINT_U Contrats de Commun DT 1/3
maintenance
Commun DU 1/3
photocopieurs,
imprimantes…. Commun DQ 1/3

MAINT_ETAL Certifications Commun controle qualité 100%


balances, étalonnage

ASSURANCE ASS_VIE L’assurance vie Meme répartition que


regroupe :
FRN_BUR
- la retraite
- l’individuel
accident
-le groupe
prévoyance
-l’accident de travail
ASS_NINVIE L’assurance non vie Même répartition que
regroupe :
FRN_BUR
- les pertes
d’exploitation
- la responsabilité
civile
-la multirisques
industrielle
-l’assurance vol
ASS_AUTO Assurance Même répartition que
automobile
REDEV_CB
ASS_INFO Assurance tous Même répartition que
risques informatiques
FRN_BUR
HONORAIRES HON_INTER Honoraires Commun DAV 31.7%
personnels
Commun DT 23.1%
intérimaires
Commun Q 37.2%
Commun DU 6.5%
Commun DC&M 1.5%
ETUDE_RECH DOC_GEN Documentation Commun DC&M 50%
générale
Commun DAV 50%

Annexe 6 : compte des produits et des charges

Rapport de fin d’étude : La conception et la mise en place de la comptabilité analytique Page 127
Exploitation Janvier Février
Produits d’exploitation
Vente des produits fabriqués
Vente des produits de négoce
Vente des produits semi conditionnés
Charges d’exploitation

Achat Matières premières


Achats du principe actif
Achat des excipients
Achat des produits finis
Achat des produits semi conditionnés
Achat des articles de conditionnement

Achat Matières
Achat de consommables
Achat non stockable de matières et fournitures
Achat Matières et fournitures
Achat de combustibles
Achat de fournitures d'usine et du laboratoire
Achat de fournitures de magasin
Achat de fournitures de bureau
R.R.R.obtenues sur achats consommés de matières et fournitures
Autres charges externes
Catalogues et imprimés publicitaires
Frais de communication
Location de construction
Location des camions
Charges locatives diverses

Redevances de leasing
Redevances de leasing
Entretien et réparation
Entretien et réparation des machines
Entretien et réparation des biens mobiliers
Maintenance
Primes d'assurances
Assurance multirisques
Assurances risques d'exploitation
Assurances matériel de transport
Autres assurances

Bibliographie
Rapport de fin d’étude : La conception et la mise en place de la comptabilité analytique Page 128
1) Ouvrages de références :

Comptabilité analytique pour le contrôle de gestion, A.Bendriouch- Editions COGEFOS (2005)


Code général de normalisation comptable (CGNC)
Contrôle de gestion, G.Dumas & D.Larue – Editions LITEC 2002
La comptabilité de gestion, B.Doriath- Edition DUNOD
Contrôle de gestion DECF, C. ALAZARD & S. SEPARI- Editions DUNOD
Comptabilité analytique décisionnelle, R.BOUTI –Editions Collection expertise
Comptabilité analytique : principes, techniques et évolutions. Gérard Melyon, Farouk Hemici ,
Valérie Fernandez . collection gestion .Editions ESKA

2) Articles et mémoires :

Derahmoune H. et Amoura D. (2005) , « la place de la comptabilité analytique de gestion au sein


du système d’information de l’entreprise économique »
Cours master spécialisé en contrôle de gestion – ISCAE 2006-2007
Fahmi M. 2006 , conception d’une comptabilité analytique au sein de la société AMOUD
Boukhani H. 2007 , Mise en place d’une comptabilité analytique adaptée aux établissements
publics : cas des ORMVA
Benzakour H.2005 , la refonte du systéme de comptabilité analytique au sein d’EADS MAROC
AVIATION

3) Webographie :

Www .contrôle –de-gestion.com


www.contrôledegestion.org
fr.wekipedia.org
www.zenithpharma.ma
www.crefige.dauphine.fr
www.amip.ma

Table de matière

Rapport de fin d’étude : La conception et la mise en place de la comptabilité analytique Page 129
Remerciement
Avant propos
Listes des figures
Liste des tableaux
Sommaire 
Introduction générale ………………………………………………………… ………....… 9
Partie 1 : Le cadre conceptuel de la comptabilité
analytique…………………………….……………………………………….. 13
Chapitre I : Le contrôle de gestion et son utilité dans une organisation ……………………. 14
Section I : Généralités sur le contrôle de gestion…………………………...................... 15
1- Définition et objectifs...............................................................................…......... 15
1-1 Définition ………………...…………………………….…………………... 15
1-2 Objectifs……………...…………………………………………………….. 17
2- La démarche du contrôle de gestion………...………………………………….. 17
3- Les outils de contrôle de gestion………...………………...……………………. 18
4- La fonction de contrôle de gestion………………………...………...…………. 19

Section II : Le contrôle de gestion un système d’information pour le système de décision :


………………………………………………………………………………... 21
1- Définition et finalités du système d’information de gestion …………………... 21
1-1 Définition …………………………………………………………………... 21
1-2 Finalités ……………………………………...……………………………... 22
2- Relation entre le système décisionnel et système informationnel………………. 22
3- La place du contrôle de gestion, système d’information dans le système de
décision………………………………………………………………………… 23

Chapitre II : La comptabilité analytique en tant qu’outil de pilotage de la performance de


l’entreprise...……………………………………………………………………………………. 25
Section I : Généralités sur la comptabilité analytique………………………………….... 25
1- Définition et historique de la comptabilité analytique...…...….…………...…... 25
1-1 Historique. …………………………..……………………………………... 25
1-2 Définition de la comptabilité analytique.………………………………….. 26
2- Objet de la comptabilité analytique dans les entreprises ……………………… 26

Rapport de fin d’étude : La conception et la mise en place de la comptabilité analytique Page 130
1-2 L’analyse des coûts.…………………………………………..……………. 27
2-2 Le calcul des coûts analytiques.... …………………..……………………... 29
3- La relation entre la comptabilité analytique et la comptabilité générale………. 30

Section II : L’utilisation de la comptabilité analytique dans le contrôle de gestion………31


1- Le contrôle et la typologie des coûts ………..…………………………………. 32
2-1 La typologie des coûts……………………………………………………… 32
2-1-1 Les coûts selon leur contenu…………………………………………. 32
2-1-2 les coûts en fonction de leur mode de calcul dans le temps.………… 32
2-2 Le contrôle des coûts….…………………. ………………………………… 33
2-2-1 Les écarts sur les coûts directs ……………………………………… 33
2-2-2 Les écarts sur les coûts indirects……………………...…………….. 34
2- La Détermination des marges et le seuil de rentabilité……... ………………… 34
2-1 La détermination des marges ...………………………...………………….. 34
2-2 Le seuil de rentabilité ……………………………………………………… 35
3-La préparation des décisions et la gestion par les coûts…..…………………….. 35
3-1 Politique des prix et tarification.… ………………..………………………. 36
3-2 Fixation du prix de vente………………………………………………….. 36
3-3 Décider de l’opportunité d’accroitre l’activité.…………….…………..…… 36
3-4 Décider d’arrêter un produit, une activité ou d’abandonner un marché......... 37

Section III : Les principales méthodes de la comptabilité analytique…………………… 37


1- La méthode des coûts complets : sections homogènes…………………………. 38
1-1 Les principes de la méthode ……………………………………………….. 38
1-2 Le schéma général de fonctionnement de la méthode ……………………... 39
1-3 Les principaux apports de la méthode des sections homogènes pour le contrôle
de gestion ……………………………………………………….. 40
1-4 Les insuffisances de la méthode des sections homogènes ………………… 40
2-La méthode de l’imputation rationnelle…………………………………………. 41

2-1 Les principaux apports de la méthode de l’imputation rationnelle au contrôle de


gestion………………………………………………………….. 41
2-2 Les insuffisances de la méthode de l’imputation rationnelle……………...... 41
3- La méthode du variable costing ou direct costing…………………………....... 42

Rapport de fin d’étude : La conception et la mise en place de la comptabilité analytique Page 131
3-1 Les principaux apports de la méthode de direct costing pour le contrôle de
gestion……………………………………………………………………… 43
3-2 Les insuffisances de la méthode du direct costing……………………….... 43
4- La comptabilité à base d’activité ou activities based costing ‘ABC’………….. 43
4.1. Les principaux apports de la méthode ABC pour le contrôle de gestion……45
4-2 Les insuffisances de la méthode ABC…………………………………….. 45

Section IV : Traitement analytique des charges……………………………………….... 46


1- Traitement des charges en charges incorporelles, non incorporelles et les charges
supplétive…………………………………………………………. 46
1-1 Les charges incorporables………………………………………………...... 46
1-2 Les charges non incorporables……………………………........................... 47
1-3 Les charges supplétives et les charges étalées ……………………………. 47
2- Classification des centres d’analyse…………………………………………… 48
2-1 Les centres opérationnels…………………………………………………. 48
2-2 Les centres de structure…………………………………………………… 48
3- Traitement des charges directes et indirectes………………………………….. 48
3-1 Les charges directes « affectation »……………………………………… 49
3-2 Charges indirectes «  la répartition »…………………………… ……….. 49
4- Le choix des unités d’œuvre ………………………………………………….. 50
5- L’inventaire permanent…………… ………………………………………….. 50
5-1 Les principes de l’inventaire permanent………………………................... 51
5-2 Les méthodes d’évaluation des stocks…………………………………….. 51

Partie II : la mise en place de la comptabilité analytique au sein de ZINETH


PHARMA……………………………………………………………………… 53
Chapitre I : Présentation de l’entreprise d’accueil……..……….…………………………… 54
Section I : Présentation du secteur de l’industrie pharmaceutique :…………………….. 54
1- Historique de l’industrie pharmaceutique marocaine : ………………………… 54
2- Le marché pharmaceutique marocain :………………………………………… 55
Section II : Présentation de la société ZENITH PHARMA : ………………………….. 56
1- Présentation du Groupe ZENITH ……………………………………………. 56
2-Présentation du laboratoire ZENITH PHARMA : …………………………….. 56

Rapport de fin d’étude : La conception et la mise en place de la comptabilité analytique Page 132
2.1 Activité de ZENITH PHARM…………………………………………….. 57
2.2 L’organigramme de l’entreprise…………………………………………..... 58
2.3 Le fonctionnement général de ZENITH PHARMA: ……………………… 59
2.4 La description des services de ZENITH PHARMA : ……………………… 60
2-4-1 Service Achats……………………………………………………… 60
2-4-2 Service Production ………………………………………………… 61
2-4-3 Service Assurance Qualité ………………………………………… 61
2-4-4 Service métrologie ………………………………………………… 62
2-4-5 Service maintenance : …………………………………………….. 62
2-4-6 Service maintenance : …………………………………………….. 62
2-4-7 Service comptabilité : …………………………………………….. 62
2-4-8 Service Ressources humaines :……………………………………. 63
2-4-9 Services Ordonnancement et Logistique : ……………………… 63
2-4-10 Service magasin de réception, stockage, distribution. ………….. 63
2-4-11 Service laboratoire de contrôle : ………………………………… 64
2-4-12 Service Contrôle de Gestion : …………………………………… 64

Chapitre : la mise en place de la comptabilité analytique au sein de ZINETH PHARMA «   la


méthode des coûts complets »…………………………………………………………………. 66
Section I : Définition des objectifs assignés à la future comptabilité
analytique………............................................................................................................... 67
1-Pourquoi une comptabilité analytique à ZENITH PHARMA………………….. 67
2- choix de la méthode des coûts complets……………………………………….. 69
3-Présentation de l’application ERP X3………………………………………….. 70
3-1 Calcul du coût de revient actuel…………………………………………...... 72
3-2 Le processus de choix des unités d’œuvre et la répartition des charges……. 73 
3-3 Description du fonctionnement de l’application…………………………….. 74

Section II : élaboration du schéma de gestion cible…………………………………........ 75


1- La description de l’ordinogramme des activités de l’entreprise………………... 75
1-1 Le processus de réception des matières premières…………………………. 76
1-2 Le processus de réception des produits semi-finis…………………………. 77

Rapport de fin d’étude : La conception et la mise en place de la comptabilité analytique Page 133
1-3 Le processus de réception des produits finis……………………………….. 78
1-4 Le processus de fabrication………………………………………………… 79
2- Le découpage analytique de l’entreprise ZENITH PHARMA…………………. 80
2-1 Centres d’administration générale………………………………………….. 81
2-2 Centre de maintenance……………………………………………………… 82
2-3 Centre stockage…………………………………………………………….. 82
2-4 Centre conditionnement…………………………………………………… 83
2-5 Centre de distribution………………………………………………………. 83
2-6 Centre de métrologie…………………………………………………......... 84
2-7 Centres laboratoire de contrôle……………………………………………... 84
2-8 Centre de qualité…………………………………………………………. 85
2-9 Centre de fabrication……………………………………………………… 85

Section III : étude de processus de calcul de coût de revient et définition des sections… 86
1- classification des centres d’analyses…………………………………………….. 86
2- traitement des charges en charges incorporables et non incorporables et les charges
étalées………………………………………………………………...... 89
1-1 Les charges non incorporables……………………………………………… 90
1-2 Les charges incorporables…………………………………………………... 91
3- La distinction entre les charges directes et indirectes………………………….. 93
3-1 Les charges directes………………………………………………………. 93
3-2 La répartition primaire des charges indirectes………………………………. 93
3-3 La répartition secondaire…………………………………………………... 102
4- Le groupement et le traitement des charges indirectes dans les centres………. 104
4-1 Les clés de répartition des charges indirectes……………………………… 104
4-2 Le choix des unités d’œuvre……………………………………………… 106

Section VI: L’évaluation des stocks et la détermination de résultats analytique………… 108


1- Coût d’achat et inventaire permanents des approvisionnements………………... 109
1-1 Les éléments entrant dans le coût …………………………………………... 109
1-2 Evaluation des stocks……………………………………………………….. 110
1-3 Coût d’achat …………………………………………………………………111

Rapport de fin d’étude : La conception et la mise en place de la comptabilité analytique Page 134
2- Coût de production des biens produits par l’entreprise et l’inventaire
permanents……………………………………………………………….......... 111
2-1 Le coût de production………………………………………………………. 111
2-2 L’inventaire permanent des produits finis fabriqués………………………...112 
2-2-1 fiche de coût PFF SOLIDE………………………………………… 112
2-2-2 fiche de coût PFF LIQIDE………………………………………… 114
2-2-3 fiche de coût PFF PATEUX………………………………………. 115 
3 -Alimentation des fiches de coût………………………………………………… 116
4- L’obtention des résultats analytique…………………………………………….. 118
4-1 Coût de revient……………………………………………………………… 118
4-2 L’obtention de résultat analytique………………………………………….. 118

Conclusion générale………………………………………………………………………….. 121

Annexe…………………………………………………………………………....................... 120

Bibliographie………………………………………………………………………………… 130

Table de matières……………………………………………………………………………. 131

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