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POPULAIRE
Présenté par :
Benzeguir Roudaina
Besseghier Bakhta
Sommaire :
Introduction ................................................................................................ 1
Généralité .................................................................................................. 2
Structure électronique ............................................................................... 2
Stabilité des ions ........................................................................................ 3
Propriétés physique et chimique ................................................................ 4
Réactivité et combinaisons ......................................................................... 6
L’utilisation des halogènes dans différents domaines ................................ 8
Intérêt biologique et thérapeutique .......................................................... 9
En organique ............................................................................................ 10
Les dérivés halogénés .............................................................................. 11
Utilisation industrielle ……………………………………………………………………………..11
Usage pratique……………………………………......................................................12
Conclusion ……………………………………………………………………………………………….13
Les références…………………………………………………………….……………………………14
Introduction :
Dans cet exposé on parle sur la famille des halogènes qu’sont un groupe dans le tableau
périodique composé de cinq éléments chimique : fluor (F), chlore (Cl), brome (Br), iode
(I) et astatine (At). Ce groupe est connu sous le nom « groupe 17 ».
Le nom «halogène» signifie «production de sel». Lorsque les halogènes réactivent avec
les métaux, ils produisent une large quantité de sels, qui inclue le fluorure de calcium, le
chlorure de sodium (sel de table), le bromure d'argent et l'iodure de potassium.
Le groupe des halogènes est le seul groupe de tableau périodique qui contient des
éléments dans trois des principaux états de la matière à température et pression
standard. Tous les halogènes forment des acides lorsqu'ils sont liés à l'hydrogène. La
plupart des halogènes sont généralement produits à partir de minéraux ou de sels. Les
halogènes moyens – chlore, brome et iode - sont souvent utilisés comme désinfectants.
Les organobromures sont la classe la plus importante de retardateurs de flamme, tandis
que les halogènes élémentaires sont dangereux et peuvent être mortellement toxiques.
1
Généralité :
Les halogènes sont les éléments chimiques du 17e groupe du tableau périodique,
anciennement appelé groupe VIIA : ce sont le fluor 9F, le chlore 17Cl, le brome 35Br,
l’iode 53I, l’astate 85At et le tennesse 117Ts. Ces deux derniers éléments étant
très radioactifs, le tennesse étant même synthétique, seuls les quatre premiers sont bien
caractérisés, et forment une famille d'éléments chimiques homonyme aux propriétés
très homogènes : particulièrement électronégatifs, ils sont chimiquement très réactifs,
leur réactivité décroissant lorsque leur numéro atomique augmente ; le fluor est ainsi le
plus réactif d'entre eux, formant des composés avec tous les autres éléments chimiques
connus hormis l'hélium et le néon. L'astate appartient au groupe des halogènes mais non
à la famille des halogènes, étant plutôt classé parmi les métalloïdes compte tenu de ses
propriétés physiques davantage métalliques que celles de l'iode ; l'astate peut être vu
comme appartenant à la fois à la famille des halogènes et à celle des métalloïdes. Quant
au tennesse , il n'a été produit qu'à raison de quelques atomes à la durée de vie très
brève — la période radioactive des isotopes 293Ts et 294Ts est de l'ordre
de 22 ms et 51 ms respectivement — de sorte que ses propriétés physiques et chimiques
macroscopiques sont inconnues : il n'est donc rangé dans aucune famille d'éléments.
À 0 °C et à pression atmosphérique, les corps simples de cette famille sont formés
de molécules diatomiques. Leur état standard est gazeux pour le di fluor F2 et le di
Chlore Cl2, liquide pour le di brome Br2, et solide pour la diode I2. Ils ne se trouvent
généralement pas dans la nature sous cette forme, bien que le di fluor ait été identifié
dans l'antozonite1. Dans la mesure où leur couche de valence contient sept électrons, ils
forment facilement des anions, appelés halogénures : fluorure F–, chlorure Cl–
, bromure Br– et iodure I–. À l'exception du fluorure d'hydrogène (acide fluorhydrique)
HF, leurs composés avec l'hydrogène sont tous des acides forts : l'acide
chlorhydrique (solution aqueuse du chlorure d'hydrogène HCl), notamment.
Le mot « halogène » est issu du grec ἅλς (hals) signifiant « sel », et γεννάν signifiant
« engendrer ». Il a été introduit par Schweigger en 1811 pour désigner le dichlore Cl2,
qui était connu pour attaquer les métaux et donner des sels, et Berzelius en a étendu
l'usage à l'ensemble de la famille en 1848. Compte tenu de leur très grande réactivité, les
halogènes se présentent naturellement essentiellement sous forme de sels comprenant
un anion halogénure, comme le fluorure de calcium CaF2, le chlorure de sodium NaCl (sel
de table), le bromure d'argent AgBr et l'iodure de potassium KI. On peut cependant
également les rencontrer dans des composés non ioniques, voire dans des molécules
biologiques, comme l'iode dans les hormones
thyroïdiennes, thyroxine et triiodothyronine.
Structure électronique :
2
Fluor
[He] 2s22p5
Chlore
[Ne] 3s23p5
Brome [Ar] 3d10 4s24p5
Iode
[Kr] 4d105s25p5
Les heptahalogénures
Seuls trois composés sont connus dans cet état, il s'agit de l'état d'oxydation le plus élevé
des halogénures et il n'existe que pour les fluorures. Les trois composés connus sont
formés avec des éléments lourds : IF7, AuF7, ReF7. Ils ont une structure de monomère
bipyramide à base pentagonale.
Les hexahalogénures
On connaît un plus grand nombre de ces composés, principalement à base de chlorures
tels que TcCl6, ReCl6... et de fluorures tels que TcF6, RuF6, OsF6... Un seul hexabromure est
connu WBr6. Les hexahalogénures possèdent en général une structure de
monomères octaédriques.
Les pentahalogénures
Tous les éléments de la colonne de l'azote (excepté l'azote lui-même) forment des
pentafluorures. Par contre, les seuls chlorures stables sont PCl5 et SbCl5. Seul le
phosphore peut former des pentaiodures et pentabromures. Il existe pour ce groupe une
variété beaucoup plus grande de structures : cinq pour les fluorures et deux pour les
autres halogénures. De plus, à partir des pentahalogénures, peuvent apparaître
des structures polymériques.
Les tétrahalogénures
Il a été découvert plus de 70 tétrahalogénures à ce jour. Ils existent avec tous les
éléments de la colonne et possèdent une très grande variété de structures possibles. Il
apparaît alors des structures polymériques bi- et tri-dimensionnelles. Voici l'exemple de
cinq structures pour des éléments du bloc p :
3
pour un petit élément avec de plus gros halogénures, on a une
structure tétraédrique ;
pour un plus gros élément avec de plus petit halogénure, on a une structure
bidimensionnelle avec la moitié des halogénures pontants ;
pour S et Se, on forme des tétrachlorures de géométrie bipyramide à base trigonale ;
pour des atomes plus gros, on ne peut avoir qu'un nombre de coordination égal à 4,
on a alors une structure polymère de type « cubane » ;
XeF4 a une géométrie plane carrée.
Les trihalogénures
Les trihalogénures monomères sont plutôt rares : BF3 a un géométrietrigonale plan,
NFBF3 une pyramidale à base triangulaire et ClFBF3 une forme T. Lorsqu'ils sont
composés de plus gros halogènes et d'atome du blop p, les trihalogénures forment des
dimères de structure pentavalente. Les trifluorures de la plupart des métaux adoptent
une structure tridimensionnelle de coordinence variable (6 à 9 pour les métaux et 2 à 3
pour le fluor). La plupart des trichlorures, tribromures et triiodures cristallisent
en structure en feuillet.
Les dihalogénures et monohalogénures
Les dihalogénures sont plutôt rares car ils ne suffisent pas à satisfaire la coordinence de
l'atome central. Il existe quelques dihalogénures stables monomères : OF2, OCl2, OBr2 car
O possèdent deux doublets non liants qui viennent compléter sa coordinence de 4. La
plupart des dihalogénures et monohalogénures sont ioniques ou polymères.
les propriétés physiques des groupe 17 (varient progressivement du haut vers le bas du
groupe : pour les halogènes, leur température de fusion et leur température
d'ébullition croît en même temps que la polarisabilité de leur cortège électronique : plus
cette polarisabilité est grande, plus grande est l'énergie requise pour rompre les liaisons
intermoléculaires permettant les changements d'états du plus condensé au moins
condensé.
Chlore 35,4515 u −101,5 °C −34,04 °C 3,2 g·L-1 102 ± 4 pm 1 251,2 kJ·mol-1 3,16
Brome 79,904(3) u −7,2 °C 58,8 °C 3,1028 g·cm- 120 ± 3 pm 1 139,9 kJ·mol-1 2,96
3
Iode 126,90447 u 113,7 °C 184,3 °C 4,933 g·cm-3 139 ± 3 pm 1 008,4 kJ·mol-1 2,66
4
Propriétés chimique :
L'énergie de liaison des halogènes décroît de haut en bas de la 17e colonne du tableau
périodique, avec une exception pour la molécule de difluor F2, ce qui signifie que la
réactivité chimique de ces éléments décroît lorsque leur numéro atomique croît, car la
taille de leurs atomes croît également. Le fluor suit cette tendance dans ses liaisons avec
d'autres éléments, tandis que la molécule F2 présente au contraire une énergie de liaison
relativement faible.
Énergies de liaison (kJ/mol)
X X2 HX BX3 AlX3 CX4
La réactivité chimique des halogènes les rend dangereux voire létaux pour les êtres
vivants lorsqu'ils sont présents en quantité importante. Cette réactivité élevée est une
conséquence de leur électronégativité élevée, qui provient de leur charge nucléaire
effective (en) élevée. Le fluor est l'un des éléments chimiques les plus réactifs,
susceptible de former des composés avec un grand nombre de substances généralement
inertes, ainsi qu'avec tous les autres éléments chimiques connus, y compris les gaz
nobles, à l'exception de l'hélium et du néon. Il se présente sous la forme d'un gaz corrosif
et très toxique. Sa réactivité est telle qu'il attaque le verre en présence de la moindre
trace d'humidité pour former du tétrafluorure de silicium SiF4. C'est la raison pour
laquelle le fluor doit être manipulé à l'aide d'instruments en verre en l'absence totale
d'humidité, en polytétrafluoroéthylène (PTFE) ou en métaux tels que le cuivre et l'acier,
lesquels forment une couche de passivation en fluorure à leur surface.
La forte réactivité du fluor conduit paradoxalement aux plus fortes liaisons chimiques,
particulièrement avec le carbone. Le PTFE est ainsi un polymère à haut point de fusion
particulièrement stable chimiquement et thermiquement.
Molécules d'halogènes
5
Chlore Cl2 199 pm 198 pm
Réactivité et combinaisons :
Avec les métaux :
Les halogénures de métal (ou halogénures métalliques) sont des composés chimiques
constitués de métaux et d'halogènes. Certains sont ioniques, comme le chlorure de
calcium, alors que d'autres présentent des liaisons covalentes comme l'hexafluorure de
platine. Les halogénures de métal peuvent être des molécules discrètes, comme
l'hexafluorure d'uranium, ou peuvent former des structures polymériques, comme
le chlorure de palladium (en)1.
Tous les halogènes peuvent réagir avec des métaux, selon l'équation suivante :
2 M + n X2 → 2 MXn
Où M est le métal, X l'halogène et MXn l'halogénure de métal.
Les halogénures de métal « ioniques » (principalement des alcalins et alcalino-terreux)
ont tendance à avoir de hautes températures de fusion et d'ébullition. Ils se dissolvent
facilement dans l'eau, et certains sont déliquescents. Généralement, ils se dissolvent peu
dans les solvants organiques.
Certains métaux de transition dans un état d'oxydation faible ont des halogénures qui se
dissolvent bien dans l'eau, comme le chlorure ferreux, le chlorure de nickel (II) et
le chlorure de cuivre (II). Les cations métalliques ayant un degré d'oxydation élevé
Subissent plutôt une hydrolyse, comme le chlorure ferrique, le chlorure d'aluminium ou
le tétrachlorure de titane1.
Les halogénures de métal discrets ont des températures de fusion et d'ébullition plus
faibles. Par exemple, le tétrachlorure de titane fond à −25 °C et bout à 135 °C. Il est donc
liquide à température ambiante. Ils sont généralement insolubles dans l'eau, mais
solubles dans les solvants organiques1.
Les halogénures de métal polymériques ont généralement des températures de fusion et
d'ébullition plus élevées que leurs monomères, mais plus faibles que les halogénures
6
ioniques. Ils sont seulement solubles en présence de ligands, qui libèrent les unités
discrètes. Par exemple, le chlorure de palladium(II) est presque insoluble dans l'eau,
mais se dissout bien dans une solution concentrée de chlorure de sodium3:
PdCl2 (s) + 2 Cl−(aq) → PdCl42−(aq)
Le chlorure de palladium est insoluble dans la plupart des solvants organiques, mais il
forme des monomères solubles dans l'acétonitrile et le benzonitrile4 :
[PdCl2]n + 2n CH3CN → n PdCl2(CH3CN)2
De la même manière, les tétrahalogénures tétraédriques de la première ligne des métaux
de transition sont préparés par addition d'un chlorure d'ammonium quaternaire à
l'halogénure de métal5,6 :
MCl2 + 2 Et4NCl → (Et4N)2MCl4 avec M = Mn, Fe, Co, Ni, Cu
Le pentafluorure d'antimoine est un acide de Lewis fort. En réagissant avec le fluorure
d'hydrogène, il forme l'acide fluoroantimonique, l'un des plus forts connus. Le
pentafluorure d'antimoine est l'acide de Lewis prototypique ; il est utilisé pour
comparer la basicité d'autres composés de Lewis. Cette mesure de la basicité est connue
comme le nombre donneur de Gutmann
Avec les non métaux :
Avec l’hydrogène :
Le fluorure d'hydrogène est synthétisé à partir de fluorure de calcium mélangé à de
l'acide sulfurique.
CaF2 + H2SO4 → CaSO4 + 2 HF
Les vapeurs obtenues par cette réaction sont un mélange de fluorure d'hydrogène,
d'acide sulfurique et d'autres produits en faible quantité. Le fluorure d'hydrogène peut
être isolé par distillation.
Il peut aussi être synthétisé par oxydation de l'eau par le difluor, avec comme
intermédiaire l'acide hypofluoreux. Ce dernier, très instable, se décompose
spontanément de façon explosive en fluorure d'hydrogène et dioxygène.
La majeure partie du chlorure d’hydrogène produit dans l’industrie est utilisée pour la
production d’acide chlorhydrique.
Une méthode courante de production de chlorure d’hydrogène dans l’industrie est le
« four HCl », dans lequel du dihydrogène et du dichlore gazeux réagissent au cours
d'une réaction exothermique pour former du chlorure d’hydrogène :
Cl2 + H2 → 2 HCl
La molécule de bromure d’hydrogène HBr est une molécule diatomique constituée d’un
atome d’hydrogène H et d'un atome de brome Br, liés par une liaison covalente simple.
Le brome étant plus électronégatif que l’hydrogène, la liaison est polarisé. En
conséquence, la molécule porte un moment dipolaire, avec une charge partielle négative
7
δ- portée par l’atome de brome et une charge partielle positive δ+ portée par l’atome
d’hydrogène. Le bromure d’hydrogène est donc une molécule polaire et est très soluble
dans l’eau et dans les solvants polaires.
Br2 + H2 → 2HBr
Utilisation du chlore
Le chlore a notamment une triste réputation pour son utilisation comme gaz de combat
au début du XXe siècle. Cependant, il est aussi présent dans nombre d'objets et
d'applications courants. C'est l'un des composants de l'eau de Javel, où il sert de biocide
et est employé plus largement pour le traitement des eaux de piscine.
Étant un produit décolorant, le chlore joue un grand rôle dans le blanchissement
industriel du papier. Antiseptiques, peintures, insecticides, médicaments ou encore
textiles en contiennent aussi. Le dérivé le plus important du chlore est le sel de table, le
chlorure de sodium NaCl, qui représente un peu moins de 2 % de la masse des océans.
En chimie organique, le chlore est polyvalent et massivement utilisé : il est présent dans
la formule du PVC (polychlorure de vinyle, ou PCV en français) et donne diverses
8
propriétés aux composés organiques par substitution. L'isotope 36Cl, radioactif, est
employé dans la datation par isotopes cosmogéniques.
Utilisation du brome
On emploie le brome dans la désinfection de l'eau de piscine. Le bromure d'argent était
un composant essentiel de la photographie argentique. Le bromure de potassium est
employé comme sédatif depuis le XIXe siècle. Il est incorporé comme retardateur de
flamme dans des matières plastiques et des textiles. En chimie fine, le brome est présent
dans de nombreux intermédiaires de synthèse.
Utilisation de l’iode
La catalyse de la production d'acide acétique est une des applications principales de
l'iode. On le trouve aussi dans les lampes à halogène, pour prolonger la durée de vie des
filaments en tungstène. Certaines lampes à halogénures métalliques emploient aussi de
l'iode. En médecine, l'iode est important comme agent de contraste aux rayons X. Il sert
également en scintigraphie ou pour traiter certains cancers. Enfin, l'iodure
d'argent permet aussi l'ensemencement des nuages, de façon à créer une pluie
artificielle et ainsi modifier la météo.
- sur le métabolisme osseux : les tissus osseux sont très riches en fluor car il s'incorpore
facilement aux cristaux d'hydroxy-apatite. De plus, le fluor stimule la synthèse du
collagène, permettant la réparation des fractures. Pour soigner l'ostéoporose, la
thérapeutique à base de fluor a été abandonnée car dangereuse et mal tolérée, et surtout
supplantée par d'autres médicaments.
- sur les dents : l'émail dentaire contient environ 0,001 % de fluor sous forme de fuoro-
apatite. Différents travaux ont montré l'action bénéfique du fluor sur la carie dentaire.
Cette action bénéfique sur la carie dentaire s'effectue par contact et ne nécessite pas le
passage du fluor dans le sang, ce qui explique l'intérêt des dentifrices fluorés. Il est très
important que cet apport ne soit pas surdosé, car il y a risque de fluorose locale ou
générale. Chez l'enfant, tout supplément fluoré doit se faire sous contrôle médical. La
plupart du temps, l'apport fluoré alimentaire étant suffisant, l'utilisation de dentifrices
fluorés suffit amplement.
Utilisation thérapeutique
Le fluor est peu utilisé en oligothérapie. Comme modificateur de terrain, à doses très
faibles (ampoules dosées à 200 μg de fluor), il peut être utilisé au cours d'atteintes
ligamentaires mineures, comme dans les entorses à répétition. Il est également prescrit
en rhumatologie.
Le chlore se trouve dans les liquides extracellulaires de notre organisme. Très souvent
associé au sodium et au potassium, il permet de répartir l'eau dans notre organisme et
de contrôler la pression osmotique (équilibre entre les liquides extracellulaires et
9
intracellulaires). Impliqué dans la régulation du pH, il est essentiel au bon maintient de
l'équilibre acido-basique. Enfin, le chlore participe à la fabrication des sucs gastriques ce
qui le rend utile pour la digestion. "Le dosage du chlore sanguin est intimement lié à celui
du sodium dont il dépend" explique le Dr Véronique Labbe, médecin généraliste à Paris.
Utilisation thérapeutique
Les plus grands utilisateurs de chlore sont les entreprises qui fabriquent du dichlorure
d'éthylène et autres solvants chlorés, des résines de chlorure de polyvinyle (PVC), des
chlorofluorocarbones, et des oxydes de propylène. Les usines de papier utilisent le
chlore pour blanchir le papier. Les usines de traitement d'eaux et d'eaux usées utilisent
le chlore pour réduire la quantité de micro-organismes
Utilisation thérapeutique
Utilisation thérapeutique
En organique :
Le fluor forme une grande variété de molécules organiques appelées composé
organofluoré. La liaison carbone-fluor est la plus forte connue en chimie
organique.
La chimie organique emploie le chlore comme oxydant et en substitution de
l'hydrogène, parce que cette substitution confère souvent des propriétés
intéressantes aux composés organiques, par exemple au néoprène (un
caoutchouc synthétique résistant aux hydrocarbures).
De très nombreux composés organiques contiennent du brome. Ils sont
structurellement identiques à leurs homologues chlorés. Par exemple le bromure
d'acétyle CH3COBr dérive de l'acide éthanoïque par remplacement du groupe
10
d'atomes OH par l'atome Br. Il est structurellement identique au chlorure
d'acétyle CH3COCl.
Les organismes marins, les micro-organismes des rizières et
la combustion de matière organique libèrent dans l'atmosphère
terrestre environ 214 000 t par an25 d'iodométhane CH3I (appelé communément
iodure de méthyle), rapidement oxydé dans le cadre d'un « cycle de l'iode » global
Utilisation industrielle :
a- Fluor: Le fluorure d'hydrogène est employé lors du raffinage du pétrole et lors de
la fabrication de polymères fluorocarbonés, tels que le teflon et les freons,
lesquels sont utilisés comme agents frigorifiques. On l'emploi également pour
graver ou "givrer" le verre de certaines ampoules lumineuses ou de verres
décoratifs.
b- Chlore: La majeure partie du chlore est employé en tant qu'agent de blanchiment
de la pate à papier. Il sert également de germicide lors de la purification de l'eau
et il intervient au cours des synthèses qui aboutissent à la production des
insecticides et des herbicides. sert aussi à la fabrication de PVC qui utilise pour
11
l'élaboration de : tuyaux, tubes isolants et de revêtements protecteurs de
réservoirs métalliques.
c- Brome: Le brome sert à préparer une grande diversité de bromures métalliques
et de composés organobromés. Ses principales applications sont la production du
dibromoethane BrCH2CH2Br, que l'on additionne aux essences qui contiennent
du plomb pour balayer ledit plomb ainsi que la production d'émulsions de
bromure d'argent pour les films photographiques noir et blanc. - Br2 est utilisé
dans la désinfection de l'eau de piscine.
d- Iode: - Dans la purification de métaux tels que Ti, Zr et HF.
- Catalyseur pour la production de caoutchouc synthétique.
- Dans la fabrication de colorants, teintures et pigments.
Usage pratique :
Éclairage
Les lampes dites halogène tiennent leur nom de la présence d'une petite quantité des
éléments chimiques brome ou iode introduits pour permettre un survoltage du filament
de tungstène, donc pour que celui-ci puisse atteindre une température plus élevée, donc
une couleur plus blanche. L'intérêt de la présence d'halogène s'interprète
chimiquement. Il est basé sur le fait que les halogénures de tungstène se forment, à
température intermédiaire par action directe entre le dihalogène et le tungstène, et se
décomposent à haute température en redonnant du tungstène et le dihalogène. Or le
filament de tungstène a une température intermédiaire là où il possède son plus gros
diamètre (résistance électrique plus faible) et une température élevée là où il possède
son plus faible diamètre (forte résistance, donc fort effet Joule).
En réagissant avec le tungstène, le dihalogène oxyde le filament en formant les produits
gazeux WBrn, (n = 5 ou 6). Ce bromure de tungstène est gazeux. Cela revient donc à
évaporer une partie du filament de la lampe, là où son diamètre est le plus gros.
Cet halogénure gazeux se décompose là où la température de la lampe est la plus élevée.
Cela revient à déposer du tungstène sur les parties du filament les plus fines. L'ensemble
du processus (évaporation / redéposition) consiste donc à transférer du tungstène des
parties épaisses aux parties fines du filament et donc à homogénéiser son diamètre.
Ainsi auto-entretenu, le filament supporte d'être chauffé plus qu'une lampe à
incandescence ordinaire.
Photographie
Selon le type de film photographique, des cristaux de chlorures, bromures et/ou
d'iodures d'argent absorbent la lumière de diverses couleurs. Ces cristaux exposés
deviennent capables de réagir avec les révélateurs pour former les grains de l'image.
Hygiène
L'élément chimique chlore, sous forme d'ion hypochlorite ClO −, présent dans l'eau de
Javel est un agent oxydant et bactéricide efficace. Il sert également pour le blanchiment.
Sur le plan industriel, certains oxydes de chlore sont également utilisés.
L'élément chimique brome, sous forme de dibrome, est utilisé pour la stérilisation de
piscine. Le dibrome, liquide est plus facile à stocker que le dichlore, gazeux, et est moins
12
agressif pour les cellules. Il est intéressant pour les piscines d'eau chaude comme
les spas. Mais il reste un réactif coûteux.
L'élément chimique iode est également utilisé pour la désinfection, par exemple
avec teinture d'iode ou la bétadine.
L'élément chimique fluor n'est pas utilisé pour l'hygiène. Sous forme de difluor gazeux, il
serait bien trop dangereux car trop réactif.
Alimentaire
Les halogènes, surtout l'élément chimique chlore, étant omniprésent dans la nature, ils
font partie de l'alimentation. L'ion chlorure est présent en particulier dans le sel de table
qui est essentiellement constitué de chlorure de sodium. Cet élément chimique se
retrouve aussi sous forme moléculaire dans l'alimentation par exemple avec un
édulcorant artificiel, le sucralose
L'élément chimique iode est nécessaire à la santé humaine: une glande, la thyroïde est
chargée de fixer cet élément chimique et de synthétiser des hormones iodées.
Pharmaceutique
De très nombreux médicaments contiennent des halogènes.
Exemples :
Conclusion :
On conclue que les halogènes sont des éléments très importants dans notre vie et notre
environnement, on les utilise dans différents domaines tel que médecine, pharmacie et
autre. Le fluor c’est le plus réactif des éléments chimiques, il entre dans la composition
des matières plastique et agit sur l’email des dents. Le chlore est très répandu dans la
nature, c’est un biocide puissant, il est utilisé dans la fabrication de l’eau de javel c’est
aussi un élément du corps humain. Le brome est peu abondant, il est utilisé en médecine
et a longtemps été utilisé pour la photographe argentique. L’iode est un élément rare
mais indispensable au bon fonctionnement de l’organisme humain, on l’utilise dans les
lampes halogènes et en médecine.
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Les références :
Les halogènes – Editions Editions Al-Djazair Octobre 2013
https://www.elementschimiques.fr/
Petrucci R.H., Harwood W.S. et Herring F.G., General Chemistry, 8e édition, Prentice-Hall,
2002
https://www.universalis.fr/
https://www.notretemps.com/
Base de données Chemical Abstracts interrogée via SciFinder Web le 15 décembre 2009
Henri Moissan, Le fluor et ses composés, A.-G. Lemale, 1900, « Spectre du fluor »
https://www.techno-science.net/
https://national.udppc.asso.fr/
Jörn Schmedt auf der Günne, Martin Mangst et Florian Kraus, « Occurrence of Difluorine
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Chemie International Edition, vol. 51, no 31, 27 juillet 2012, p. 7847-7849
https://fmedecine.univ-setif.dz/
Paul Arnaud, Brigitte Jamart, Jacques Bodiguel, Nicolas Brosse, Chimie
organique 1er cycle/Licence, PCEM, Pharmacie, Cours, QCM et applications, Dunod, 8 juillet
2004
Kent R. Olson, Poisoning & drug overdose, Appleton & Lange, 1er novembre 2003
http://univ.ency-education.com/
https://www.futura-sciences.com/
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