Présenté par :
Aissata Tall
Mariama Wade
Conclusion
Introduction
Les contribuables visés dans l’article 31 du code général des impots doivent
produire un relevé de leurs amortissements et provisions constitués par
prélèvement sur les bénéfices avec l’indication précise de l’objet de ces
amortissements et provisions ainsi qu’un relevé détaillé des frais généraux.
On ne peut inscrire parmi les frais généraux déductibles des résultats de son
entreprise ni les éléments de son train de vie personnel ni les diverses
contributions que l’on verse à des membres de sa famille, voire à ses amis.
Même dans une entreprise individuelle, on ne mélange pas les affaires privées et
la vie de l’entreprise. Le trésor n’a pas vocation à prendre en charge, par le biais
d’une diminution de l’impôt sur le revenu, les dépenses personnelles incombant
à tout citoyen, quel que soit son statut fiscal.
Dans l’entreprise individuelle, un vérificateur s’attache essentiellement à
vérifier si le commerçant n’a pas comptabilisé parmi ses frais généraux des
dépenses dont le caractère personnel saute aux yeux. Dans certains cas, la
qualification est moins évidente. En effet, la frontière avec les dépenses
professionnelles est parfois floue. Un voyage touristique est-il un voyage
professionnel « contacts pris sur place avec des partenaires de l’entreprise » ou
un voyage d’agrément.
Quand un vérificateur détecte un acte anormal de gestion en vérifiant la
comptabilité d’une entreprise individuelle, il réintègre dans les résultats
imposables le montant des dépenses dont la déductibilité est ainsi rejetée. Le
bénéfice est augmenté d’autant, ce qui entraîne une rectification de l’impôt sur le
revenu .Le rehaussement d’impôt est majoré en outre de l’intérêt de retard et
parfois dans les cas les plus graves, d’une pénalité pour mauvaise foi. Là où les
abus peuvent être fréquent et le contrôle de l’administration difficile, la loi
interdit purement et simplement la déduction des charges, limitativement
énumérées, présentant un caractère somptuaire. C’est le fisc vertueux
pourchassant le luxe dispendieux. Il s’agit d’actes anormaux par détermination
de la loi, dispensant l’administration de tout souci de preuve. C’est l’incitation à
la chasse au gaspillage.
La listes des dépenses frappées d’un interdit fiscal et doivent êtres
réintégrées dans les résultats imposables :
Les dépenses de chasse et de pêche ;
les dépenses de l’utilisation de yachts et de bateaux de plaisance ;
les dépenses se rapportant aux résidences de plaisance ; à l’exception
des charges des dépenses relatives aux immeubles affectés aux
œuvres sociales de l’entreprise et celles concernant les demeures
historiques classées ;
les annuités d’amortissement des voitures de tourisme, par contre les
avions de tourisme ne sont pas considérés comme des biens
somptuaires par détermination de la loi à condition si l’utilisation de
l’avion est conforme à l’intérêt de l’entreprise.
Conclusion