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MINISTERE DES ENSEIGNEMENTS BURKINA

FASO
SUPERIEURS DE LA RECHERCHE ……
SCIENTIQUE ET DE L’INNOVATION Unité-Progrès-
Justice

THEME :
SANTE ET SECURITE AU TRAVAIL

Présenté par Professeur :


Jonathan Francesca NARE Madame NANEMA
Jean Olivier Kotoalama DO
Kesia Alida SANHAMA

Année Scolaire : 2021-2022


Plan

Thème : la santé et la sécurité au travail

Introduction
I. Définition

II. Le système de management de la santé et sécurité au travail

III. Etendue du problème à travers le monde


A. Accidents
B. Maladies

IV. Identification des causes


A. Accidents
B. Maladies professionnelles
C. Le stress

V. Les acteurs de la santé et de la sécurité au travail


A. Dans l’entreprise
1. L’employeur
2. Le salarié
3. Le délégué à la santé et à la sécurité au travail
4. Le préventeur
B. Hors l’entreprise
1. L’inspecteur ou contrôleur du travail
2. Les régimes de sécurité social
a) CNSS
b) CARFO

VI. Importance de la santé et de la sécurité au travail


VII. Comment réduire les accidents et les maladies professionnelles
Conclusion
Thème : La santé et la sécurité au travail

INTRODUCTION
Santé et sécurité au travail désigne diverses disciplines visant à supprimer ou à
limiter certains effets nuisibles du travail sur l'être humain (santé physique ou
mentale centré sur la santé au travail). Ces notions, apparues relativement
récemment dans le champ du droit du travail  au XIXe siècle avec
le développement industriel autour duquel s'est progressivement construit le
droit du travail, ont été mises en œuvre avec des premières mesures de
protection au bénéfice des travailleurs les plus vulnérables. L'étude de la santé
et la sécurité des travailleurs est une discipline très large qui recouvre de
nombreux domaines spécialisés. Dans son sens le plus général, elle doit viser à
promouvoir et maintenir le plus haut degré possible de bien-être physique,
mental et social des travailleurs dans tous les métiers. Dans notre travail nous
allons nous allons définir le concept « santé et sécurité au travail », ensuite le
système de management de la santé, l’étude du problème à travers le monde,
l’identification des causes, le stress, l’importance de la santé et la sécurité au
travail, les acteurs, comment réduire les maladies professionnelles et afin la
conclusion.

I.DEFINITION
Intimement liée à la santé au travail, la sécurité au travail est une démarche
pluridisciplinaire qui vise à supprimer ou à réduire les risques d'accidents
susceptibles de se produire lors de l'exercice d'une activité professionnelle. En
d'autres termes, la santé et la sécurité des travailleurs visent tous les aspects
du bien-être social, psychique et physique des travailleurs.

II. SYSTEME DE MANAGEMENT DE LA SANTE ET DE LA SECURITE AU TRAVAIL


Un système de management de la santé et de la sécurité (SMS) est un dispositif
de gestion combinant personnes, politiques, moyens et visant à améliorer les
performances d’une entreprise, en matière de santé et sécurité au travail. C’est
un outil qui permet de mieux maitriser l’organisation de l’entreprise et de
progresser en contenu en intégrant la santé et la sécurité au travail à toutes les
fonctions.
L’adoption d’un tel système est l’expression d’une approche globale et
gestionnaire de la prévention des risques professionnels. C’est une démarche
volontaire qui vise à :
-anticiper les changements,
-augmenter la réactivité et la performance de l’entreprise dans la prévention
des risques en santé et sécurité au travail,
-limiter les dysfonctionnements en santé et sécurité au travail,
-assurer une cohérence globale avec les autres démarches de management.
Elle participe à l’amélioration de l’image de l’entreprise.
Les SMS constituent un cadre de gestion globale et structurée des risques,
notamment pour les petites et moyennes entreprises (PME). Ils permettent
souvent un positionnement stratégique de la santé et de la sécurité au travail,
conférant autorité et légitimité à la fonction sécurité, et sont une source
potentielle d’apprentissage pour l’entreprise dans tous les domaines. De ce
point de vue, leur mise en œuvre doit être encouragée pour autant que
certaines conditions soient remplies. Ils peuvent à contrario entrainer des
effets indésirables si leur mise en œuvre n’est pas faite dans le respect de
certaines valeurs essentielles ni dans de bonnes conditions : standardisation
excessive des notes de gestion, rupture du dialogue social, conformité à un
système sans réel progrès, contrôle excessif des comportements.
Un SMS peut faire partie d’une démarche de développement durable, qui doit
prendre en compte la santé et la sécurité des travailleurs.

III. ETENDUE DU PROBLEME A TRAVERS LE MONDE

A. Accidents

De façon générale, l'hygiène et la sécurité sur le lieu de travail se sont


améliorées dans la plupart des pays industriels au cours des 20 à 30 dernières
années. Par contre, dans les pays en développement, la situation est mal
connue, notamment parce que les accidents et les maladies du travail ne sont
pas toujours reconnus, les archives sont mal tenues et les cas ne sont pas
toujours signalés.

On estime qu'il se produit au moins 120 millions d'accidents du travail chaque


année dans le monde, dont 200 000 sont mortels. (Comme beaucoup de pays
ne conservent pas d'archives précises et ne signalent pas tous les cas, on peut
supposer que les chiffres réels sont beaucoup plus élevés.) Le nombre
d'accidents mortels est beaucoup plus élevé dans les pays en développement
que dans les pays industriels. La différence est principalement due à la
meilleure qualité des programmes de santé et de sécurité et à l'amélioration
des premiers secours et des équipements médicaux dans les pays industrialisés,
ainsi qu'à la participation active des travailleurs aux processus de décision pour
ce qui concerne la santé et la sécurité. Le risque d'accident est particulièrement
élevé, partout dans le monde, dans les industries extractives, dans l'agriculture,
dans la foresterie et dans la construction.

B- Maladies

Certaines maladies professionnelles sont reconnues depuis de nombreuses


années et ont divers effets sur les travailleurs selon la nature du risque, le
mode d'exposition, la dose, etc. Parmi les maladies bien connues, on peut
mentionner :

 L’asbestose (causée par l'amiante qui est fréquemment employé comme


matériau d'isolation ou pour les garnitures de freins) ;
 La silicose (causée par la silice, qu'on rencontre fréquemment chez les
mineurs et chez les sableurs par exemple) ;
 L’empoisonnement par le plomb (fréquent dans les usines
d'accumulateurs, de peinture, etc.) ;
 La perte d'acuité auditive due au bruit (se rencontre fréquemment sur
les aéroports et dans de nombreux ateliers où des machines bruyantes
telles que presses ou perceuses sont employées).

Il existe aussi un certain nombre de problèmes de santé qui peuvent être


débilitants et qui sont associés à de mauvaises conditions de travail, par
exemple :

 Maladies cardiaques ;
 Troubles de la musculature ou du squelette tels que lésions dorsales
permanentes ou lésions musculaires ;
 Allergies ;
 Problèmes de reproduction ;
 Troubles liés au stress.

De nombreux pays en développement ne signalent qu'une petite proportion


des cas de travailleurs affectés par des maladies liées au travail. Les nombres
signalés sont peu élevés pour plusieurs raisons :

 Insuffisance ou inexistence des mécanismes de notification ;


 Insuffisance de la médecine du travail ;
 Manque de personnel médical formé pour reconnaître les maladies liées
au travail.

Pour ces diverses raisons entre autres, il est raisonnable de penser qu'en réalité
le nombre de travailleurs atteints par des maladies professionnelles est
beaucoup plus élevé que le nombre signalé. En fait, le nombre de cas et la
diversité des maladies professionnelles sont en augmentation et non en
diminution tant dans les pays en développement que dans les pays
industriels.

IV. IDENTIFITION DES CAUSES

A- Accident

Dans certains cas, la cause d'un accident du travail est facile à identifier.
Toutefois, il est très fréquent qu'il y ait toute une chaîne d'événements non
évidents qui ont précédé l'accident lui-même. Par exemple, un accident peut
avoir été indirectement causé par la négligence de l'employeur qui n'a pas
assuré convenablement la formation du travailleur, ou d'un fournisseur qui a
donné des renseignements erronés sur un produit, etc. Le fait que le taux
d'accidents mortels soit élevé dans tous les pays en développement souligne la
nécessité de programmes de santé et de sécurité qui mettent l'accent sur la
prévention. Il importe tout autant de promouvoir le développement de la
médecine du travail, notamment en formant les médecins pour leur apprendre
à reconnaître les maladies liées au travail à un stade précoce

B-Maladie professionnelle

Il est très souvent difficile de déterminer la cause d'une maladie liée au travail.
Cela est dû notamment à la période de latence, c'est-à-dire au fait qu'il faut
parfois plusieurs années avant que la maladie produise un effet évident sur la
santé du travailleur. Lorsque la maladie est diagnostiquée, il peut être trop tard
pour faire quelque chose ou pour trouver à quelles substances le travailleur a
été exposé par le passé. D'autres facteurs comme le fait de changer d'emploi
ou des comportements tels que le tabagisme ou la consommation d'alcool font
qu'il est encore plus difficile d'établir un lien entre l'exposition à un risque sur le
lieu de travail et une maladie.

On connaît mieux aujourd'hui certains risques professionnels que par le passé,


mais chaque année apparaissent de nouveaux produits chimiques et de
nouvelles technologies qui présentent un risque nouveau et parfois inconnu
pour les travailleurs et la communauté. Ces risques nouveaux et inconnus
présentent de grandes difficultés pour les travailleurs, les employeurs, les
éducateurs et les chercheurs, c'est-à-dire pour tous ceux qui se préoccupent de
la santé des travailleurs et des effets que les agents pathogènes ont sur
l'environnement.

V. Le stress

Le stress est un facteur qui peut influencer la santé psychologique ou mentale


du travailleur. En clair, le stress au travail correspond au manque de ressources
dont disposent les salariés pour répondre aux demandes auxquelles ils sont
soumis. Les difficultés qu’ils rencontrent sont étroitement liées à l’organisation
de l’entreprise, à la nature de leur travail et aux pressions qu’ils subissent. 

Certaines personnes peuvent avoir une quantité de travail


incommensurable et ne jamais se plaindre de stress, quand d’autres se
sentiront très vite submergées et anéanties. En clair, ce n’est pas tant
l’avalanche de travail qui importe, mais la façon de l’appréhender. Aux facteurs
de stress en milieu professionnel peuvent aussi s’ajouter des facteurs de stress
personnels qui ne font qu’aggraver les souffrances et rendre le travail plus
pénible encore. 
Le stress au travail provoque chez les salariés une série de symptômes, tous
révélateurs d’un mal-être persistant, qui ne font que nourrir des pathologies
qu’ils entraînent : démotivation, tristesse, mésestime de soi, irritabilité,
troubles de la concentration, épuisement… Les répercussions sur la santé
physique et psychique sont difficiles à enrayer, d’autant plus quand la personne
qui en souffre s’enferme dans malaise, de peur d’être mal comprise ou rejetée. 

VI. IMPORTANCE DE LA SANTE ET DE LA SECURITE AU TRAVAIL


Le travail joue un rôle central dans la vie des gens, puisque la plupart des
travailleurs passent au moins huit heures par jour sur leur lieu de travail, que ce
soit une plantation, un bureau, une usine, etc. Par conséquent, le milieu de
travail devrait être sain et sûr. Malheureusement, ce n'est pas le cas pour de
nombreux travailleurs. Tous les jours des travailleurs partout dans le monde
sont exposés à diverses menaces pour leur santé :

 Poussières ;
 Gaz ;
 Bruit ;
 Vibrations ;
 Températures extrêmes.

Malheureusement, certains employeurs n'assument guère leurs responsabilités


s'agissant de protéger la santé et la sécurité des travailleurs. En fait, certains
employeurs ne savent même pas qu'ils ont une responsabilité morale et
souvent légale à cet égard. En raison des nombreux risques qui existent et du
fait que les problèmes de santé et de sécurité sont souvent négligés, les
accidents et maladies du travail sont fréquents dans toutes les régions du
monde.

VI. LES ACTEURS DE LA SANTE ET LA SECURITE AU TRAVAIL

A .Dans l’entreprise

Les acteurs dans l'entreprise de la santé et de la sécurité au travail sont :

1) L’employeur

En premier lieu l'employeur (porteur du mandat social de l'entreprise, ou


son délégataire avéré au niveau d'un établissement le cas échéant) qui doit
assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale de son
personnel. Pour cela, il met en place une organisation et
une planification de la prévention des risques professionnels et de
la pénibilité au travail dans toutes les activités de son entreprise à tous les
niveaux de la hiérarchie (voir les principes généraux de prévention dans les
art L4121-1 et quelques suivants du code du travail). En cas d'accident du
travail ou de maladie professionnelle, la responsabilité civile de l'employeur
envers son salarié est automatique mais forfaitaire. Toutefois, une
réparation complémentaire peut être recherchée selon la procédure dite de
la faute inexcusable de l'employeur. La responsabilité pénale de
l'employeur peut être aussi recherchée, par exemple, en cas de non-respect
des textes réglementaires en santé et sécurité au travail du Code du travail,
ou bien en cas d'accident grave ou mortel, mais aussi celle des membres de
l'encadrement ou même celle de simple salariés impliqués dans
la genèse de l'évènement.

2) Le salarié

Les salariés sont responsables de leur propre sécurité ainsi que celle de


leurs collègues pouvant être affectés par leurs actions, dans la mesure de
leurs connaissances (formations, informations) et des moyens mis à leur
disposition. Ils sont responsables de l'application des consignes de sécurité
édictées par l'employeur qui s'appliquent à eux. Le Code du travail précise
que cette responsabilité ne diminue pas celle de l'employeur. Ils participent
à la politique de prévention de l'entreprise.

3) Le délégué à la santé et à la sécurité au travail

Le délégué à la santé et à la sécurité doit prévenir les problèmes, c'est-à-dire


prendre des initiatives avant que les dangers se concrétisent pour éviter que les
travailleurs soient exposés à des risques professionnels. Pour cela, il faut faire
en sorte que la direction élimine les risques ou les maîtrise lorsqu'ils ne
peuvent pas être éliminés.

4) Le préventeur

Son rôle est globalement de conseiller son employeur, l'encadrement et


les salariés et de conduire les activités de protection et de prévention
des risques professionnels dans son entreprise. De nombreuses
appellations existent : ingénieur sécurité, responsable sécurité,
animateur sécurité… Il agit en lien avec les divers acteurs internes et
externes concernés.
dans les entreprises d'une certaine taille il porte et gère le système de
management de la sécurité & santé au travail de son entreprise à
commencer par la définition de la politique sécurité & santé au travail et
la conduite d'un programme de prévention annuel, en passant
notamment par le processus d'évaluation des risques professionnels et
celui de la conformité aux exigences du droit du travail, jusqu'au
bouclage du système avec la revue de direction . Cette mission de
prévention des risques professionnels se combine souvent avec d'autres
missions telles que la protection de l'environnement, la qualité, la sûreté,
et/ou les services généraux-maintenance.

B) HORS DE L’ENTREPRISE

1) L’inspecteur ou le contrôleur du travail 

Leur mission est de veiller à l'application de la réglementation du travail,


notamment en matière de santé et de sécurité au travail. Ils sont, depuis
2010, répartis en unités territoriales de chaque région. Ils sont assistés
d'ingénieurs en prévention et de médecins inspecteurs régionaux du travail
(MIRT).

2) Les régimes de sécurité sociale

Au Burkina Faso, la sécurité sociale en faveur des travailleurs de la fonction


publique et du secteur formel trouve ses racines dans les mesures adoptées par
l’administration coloniale française afin de protéger ses employés. Ce système
s’est vu renforcé, de même que la couverture et l’étendue des prestations,
suite à l’indépendance du pays en 1960. Aujourd’hui, il offre une sécurité
sociale aux travailleurs formels ainsi qu’aux fonctionnaires. Cette sécurité
sociale cpte une part importante de l’investissement social dans le pays : à elles
seules, les retraites représentaient 15% du budget social total de 2008.

Il existe deux régimes de sécurité sociale au Burkina Faso. D’une part, la caisse
nationale de sécurité sociale (CNSS), qui couvre les travailleurs du secteur
privé, et, d’autre part, la caisse autonome de retraite des fonctionnaires
(CARFO), en faveur des fonctionnaires. Toutes deux dépendent du ministère de
la fonction publique, du travail et de la sécurité sociale.

a) La CNSS
La caisse nationale de sécurité sociale (CNSS)a été créée en 1955. Il s’agit
d’une caisse publique d’assurance sociale chargée de la gestion des
prestations de sécurité sociale des travailleurs formels couverts par le
code du travail et par des conventions collectives. Celle-ci offre trois
types de prestations différentes : des prestations familiales et de
maternité, une assurance contre les risques professionnels (accidents et
maladies) et des pensions de vieillesse, d’invalidité et de survivants.
Toutes ces prestations sont financées à partir des cotisations réservées
par les travailleurs et leurs employeurs. En 2009, ce régime comptait un
peu moins de 200 000 cotisants actifs, soit une faible proportion de la
main d’œuvre totale que compte le pays.

b) La CARFO

La caisse autonome de retraite des fonctionnaires (CARFO) est le système de


sécurité sociale des fonctionnaires. Elle offre des pensions de vieillesse,
d’invalidité et de survivants, des soins médicaux pour les personnes souffrant
de handicap temporaire ou permanent, et des compensations en cas de décès
pour des causes liées au travail. En outre, les fonctionnaires peuvent bénéficier
de prestations familiales financées sur le budget national de l’Etat.

VII. COMMENT REDUIRE LES ACCIDENTS ET LES MALADIES


PROFESSIONNELLES

Pour réduire les accidents et les maladies professionnelles il faut :

-Connaître les dangers dans votre milieu de travail (p. ex. vous renseigner sur
les produits qui sont utilisés, comprendre de quelle manière des actions,
comme soulever de lourdes charges, agissent sur le corps, etc.).

-Élaborer (pour les employeurs) et adopter (pour les employés) des systèmes,
des procédures, des pratiques et des programmes qui sont conçus
pour protéger les personnes contre les dangers dans le milieu de travail.

-Transmettre toute l'information concernant les dangers pour la santé et


l'exposition aux employés. Fournir la formation et les renseignements
appropriés concernant les dangers qui sont présents.

-Travailler avec des professionnels de la santé pour évaluer les blessures ou les
maladies qui présentent des caractéristiques indiquant qu'elles sont peut-être
liées au travail (p. ex. dire au professionnel de la santé où vous travaillez, ce
que vous faites et avec quels produits vous travaillez

-être bien informé des divers risques présents sur le lieu de travail et des
solutions envisageables pour les maîtriser ;

-collaborer avec le syndicat et l'employeur pour identifier et maîtriser les


risques;

-bien que les présents modules aient été élaborés pour la protection des
travailleurs, il faut à l'occasion partager certaines informations avec les cadres
et l'employeur pour collaborer en vue d'assurer la sécurité et la santé des
travailleurs.

- Encouragez une attitude de travail saine et sûre

-Tirez des leçons des accidents.

CONCLUSION

La culture de la sécurité sociale et de la santé au travail s’avère alors


nécessaire pour tous les acteurs du monde du travail. Elle constitue un
élément essentiel favorisant le dialogue social au sein des entreprises. Le
bon rendement et la compétitivité de l’entreprise et, par conséquent, le
développement économique et social de toute nation en dépend.

La promotion de la culture de santé et de sécurité au travail passe par


l’identification des divers facteurs de risques liés au travail, la
connaissance des dispositions législatives et règlementaires, ainsi que
l’application rigoureuse de ces dispositions. Elle permet donc de réduire
les charges liées aux réparations des conséquences des risques
professionnels tant au niveau des travailleurs victimes, des membres de
leurs familles, des employeurs qu’au niveau de l’économie nationale.

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