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ANNEE SCOLAIRE

2020-2021

MASSAR SECK 20140680


MASTER 2 SGM
DJIBY COULIBALY
DEPARTEMENT
PHYSIQUE
PLAN:
INTRODUCTION
I PRINCIPES GENERAUX DE LA RMN
1 Qu’est-ce que la résonnance magnétique nuclaire
2 Quels sont les noyaux capables de produire une
telle résonnance ?
3 La quantification des niveaux d’énergies
II APPLICATIONS
CONCLUSION
INTRODUCTION
La Résonance Magnétique Nucléaire communément appelée R.M.N. a subi un
essor considérable depuis les années 1990. Elle étudie l’absorption moléculaire
dans le domaine des fréquences radio, de l’ordre du mégahertz (MHz) c’est-à-
dire à des longueurs d’onde d’une dizaine de mètres. L’énergie utilisée
concerne les noyaux en présence d’un champ magnétique extérieur.

I. LES PRINCIPES GENERAUX DE LA RMN


1) Qu’est-ce que la résonnance magnétique nucléaire
La résonance magnétique nucléaire (RMN) est une technique spectroscopique qui
nous permet de détecter les noyaux atomiques, et qui nous dit dans quel type
d'environnement ces noyaux se trouvent à l'intérieur d’une molécule.
Certains noyaux atomiques se comportent en effet comme de minuscules aimants et ils
possèdent des niveaux d'énergie différents quand on les place dans un champ
magnétique.
Le proton est un noyau atomique est plus limité qu’un aimant : ses niveaux d'énergie
sont quantifiés, exactement comme les niveaux d'énergie de l'électron dans l’atome.
Quand il passe d’un niveau d’énergie favorable à un niveau d’énergie défavorable, on dit qu’il y a
résonance.

Pour provoquer ces transitions on utilise un champ magnétique oscillant B associe à une
onde électromagnétique de fréquence 𝜗 . Elle sera observé lors qu’il y aura absorption
𝛾𝐵0
d’une radiation de fréquence 𝜗 telque : h 𝜗 =∆𝐸 = 𝛾𝐵0h soit 𝜗 = 2𝜋

2) Quels sont les noyaux capables de produire une telle résonnance ?


Tous les noyaux qui interagissent avec les champs magnétiques possèdent un moment
de spin nucléaire. Ce moment de spin nucléaire est noté I et est plus simplement
appelé « spin nucléaire ».
Par suite, ces noyaux possèdent ainsi un moment magnétique nucléaire µ. Les deux

grandeurs sont liées entre elles par l'équation : µ=γ. h .I


est appelé rapport gyromagnétique du noyau.
Pour le proton : = 2,675221.108 rad.s-1.T-1
Un noyau atomique possède un spin nucléaire, caractérisé par le nombre I, dès que A,
son nombre de masse, et Z, son numéro atomique, ne sont pas pairs tous les deux.
Les noyaux dont le spin est nul n'ont aucune propriété magnétique et ne sont pas
détectables. Tous les noyaux dont le spin n'est pas nul se comportent alors comme de
petits aimants lorsqu'ils sont placés dans un champ magnétique.
Dans le tableau suivant, on rapporte les noyaux possédant des propriétés magnétiques,
ainsi que la valeur de leur spin nucléaire :

3) Quantification des niveaux d’énergie


D'après la théorie quantique, le moment cinétique I et le moment magnétique µ sont
quantifiés : la projection de I selon la direction du champ B0 , notée Iz ne peut prendre
que 2I+1 valeurs discrètes. Ces valeurs sont les suivantes :
Iz = mi avec mi = I, I-1, I-2, ... , -I
I est le nombre quantique de spin nucléaire.
Illustration :

CAS DU PROTON : Le proton n'a que deux niveaux d'énergie : placé dans un champ
magnétique, il peut soit s'aligner sur le champ, ce qui correspond au niveau d'énergie
le plus bas, soit s'aligner dans la direction opposée, ce qui correspond au niveau
d'énergie le plus élevé Ce qui signifie qu’il n’y a que deux orientations possibles pour
µ µ sera parallèle ou antiparallèle au champ magnétique B0. Les deux seules valeurs
:

de Iz sont : -1/2 et +1/2.


Or, à chacune de ces valeurs, correspond une valeur de l’énergie magnétique, notée Um ;
ce qui, dans le cas du proton, conduit aux deux valeurs possibles de l’énergie :

Um = - µ B0 2 niveau d’énergie
Um (+1/2)= -1/2𝛾||B0|| ħ et Um (-1/2)= +1/2𝛾||B0|| ħ
Tout ceci peut être résumé sur le diagramme suivant :
II APPLICATION
Les domaines d'application sont très variés et concernent l'analyse structurale des
substances organiques en solution, la caractérisation des matériaux organiques et inorganiques à
l'état solide et l'imagerie par résonance magnétique (IRM).

Par exemple : La RMN des solides permet d'étudier des substances amorphes ou faiblement
cristallines telles que les verres et les polymères naturels ou synthétiques insolubles ; c'est une
technique très complémentaire de cristallographie par rayons X. Une technique similaire est destinée
à l'étude d'échantillons hétérogènes très variés tels que les supports solides pour la synthèse
organiques ou les sols pour une caractérisation environnementale.

CONCLUSION
Ce rapide panorama de la RMN a permis de montrer le puissant outil de travail

qu’elle constitue, pour l’étude physicochimique des molécules complexes comme les

biomolécules (polysaccharides, protéines, acides nucléiques, ...) et pour connaître une de

leurs propriétés fondamentales : la flexibilité. L’évolution de cette technique reste

fortement liée à la puissance des champs fournis par les aimants. De ce point de vue, la

technologie des cryoaimants a apporté de profonds changements. Ce domaine reste donc

un axe de recherche privilégié pour les physiciens et montre ainsi la symbiose qui existe

entre physiciens, chimistes et biologistes,

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