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1.1 Pôles
Une singularité isolée z = a de la fonction f est appelée un pôle d’ordre n de f , si
f (z) peut être écrite dans un voisinage de a sous la forme
1
f (z) = g(z) , (1)
(z − a)n
où n est un entier positif et g une fonction analytique dans un voisinage de a telle que
g(a) 6= 0. Dans ce cas, on peut considérer le développement de g(z) en série de Taylor au
point z = a i.e.
1
g(z) = g(a) + g 0 (a)(z − a) + g 00 (a) (z − a)2 + · · ·
2!
et (1) devient
Le membre droit dans (2) est appelé une série de Laurent et la partie des puissances
négatives d’une série de Laurent est dite partie principale.
Remarque. Si la partie principale d’une série de Laurent s’annule, alors elle est dite
série de Taylor.
Le coefficient α−1 de la première puissance négative du développement (2) de f (z) en série
de Laurent s’appelle le Résidu de f (z) en z = a. Il est donné par
Dans ce cas, la fonction f (z) est analytique en z = a et peut être développée en série de
Taylor dans le même point.
Ainsi le résidu pour une singularité apparente est nul.
lim f (z) = 1.
z→0
z3 z5 z2 z4
sin z 1
= z− + − ··· = 1 − + − ···
z z 3! 5! 3! 5!
et
2π
2πi2
Z
1 dθ 1 1 1
I= = − − = .
2π 0 25 − 16 cos2 θ 2π 30 30 15
où R est une fonction rationnelle sans pôles réels. Avant de calculer il faut s’assurer de
deux points
• La convergence de I.
• Choix du compact C.
Pour que l’intégrale I soit convergente il faut et il suffit que la partie principale de R(x)
à l’infini soit de la forme x1n , n ≥ 2.
2.2.1 Rappel
1er point Une condition suffisante est lim xR(x) = 0.
|x|→∞
2me point C = {z ∈ C; |z| ≤ R et Im(z) ≥ 0}, R est choisi de sorte que les pôles
situés sur le demi-plan y ≥ 0 soient contenu dans l’intérieur de C
Z X
I= R(z)dz = 2πi Res(R, zk ).
C zk ∈C
Ainsi Z +∞
π
R(x)dx = 2πi(Res(R(z), z1 ) + Res(R(z), z2 )) = √ .
−∞ 2
R +∞
2.3 Application3 : Intégrales du type −∞ f (x)eiαx dx
On considère dans ce cas deux situations
Situation 1
Les singularités d f n’appartiennent pas à l’axe des réels, alors on suppose que f (x) ∈ R,
lim f (z) = 0 et l’intégrale considérée converge. On applique le théorème des résidus
|z|→+∞
à f (z)eiαz pour le choix du compact C = {z ∈ C; Im(z) ≥ 0 et |z| ≤ r}, et r
suffisamment grand. On a
Z +∞ p
X
iαx
f (x)e dx = 2πi Res(f (z)eiαz , zk ).
−∞ k=1
Alors p
Z +∞ X
iαx
f (x)e dx = iπa−1 + 2πi Res(f (z), zk ),
−∞ k=1
Donc I converge.
1
=⇒ f (z)eiαz = f (z)eiz
f (z) =
z
f (z) admet un pôle simple z = 0 et lim f (z) = 0
|z|→+∞
C = {z ∈ C; Im(z) ≥ 0 ε ≤ |z| ≤ r}
et
p
!
Z +∞
1 X 1 1
f (z)eiαz dz = iπa−1 + 2πi Res(f (z), zk ) = iπa−1 = iπ.
0 2 k=1
2 2
D’où Z +∞
sin x 1
dx = π.
0 x 2
R +∞ R(x)
2.4 Application4 : Intégrales du type 0 xα dx, 0 < α < 1
Z +∞
R(x) 2πi X
dx = Res(f (z), zk ),
0 xα 1 − e−i2πα
Exemple 2.5. Calculer
Z +∞
1
I= dx; 0 < α < 1.
0 xα (1 + x2 )