Texte argumentatif La philosophie morale et ses approches
Dans la philosophie morale contemporaine, on distingue 3 types d’approches de cette
philosophie morale qui sont : le Déontologisme, le conséquentialisme et l’éthique des vertus. Selon le déontologisme, on jugera la moralité d’un acte selon des critères moraux définis et précis. En revanche, selon le conséquentialisme, c’est selon les conséquences qu’on acte va voir qu’on va le juger moral ou pas. Enfin, l’éthique des vertus va se concentrer sur la personne et non pas sur ses actes, l’idée est de devenir une meilleure personne. Or, selon moi, l’éthique des vertus n’est pas toujours la manière la plus pertinente de juger moralement un acte. D’abord, cette approche se base sur des vertus, qu’on devra acquérir, maintenir et entretenir tout le long de notre vie. Les vertus sont donc des qualités morales prédéfinies qu’on devra exercer pour devenir une meilleure personne. Mais si les vertus sont prédéfinies, on les réduira à des principes moraux donc l'éthique des vertus va se baser sur des idées déontologiques. Ensuite, la personne qui veut devenir meilleure va faire des actes qu’il va considérer comme essentiellement bons selon les conséquences que cet acte aura. On peut donc juger nous-mêmes les actes selon les conséquences de ces derniers pour acquérir des vertus. Ainsi, l’éthique des vertus se base aussi sur des idées conséquentialistes. Enfin, chaque individu peut juger ses actes selon ses principes moraux. Par exemple, une personne pourra juger un acte moral selon ses principes, mais il ne sera pas forcément vu comme moral par tout le monde. Ce qui veut dire que l’éthique des vertus va se baser sur un jugement arbitraire et égoïste que l’individu va définir comme bon ou mauvais pour lui, au détriment d’un moral collectif. En conclusion, bien qu’on considère l’éthique des vertus comme la troisième option pour aborder la philosophie morale contemporaine, je trouve que cette dernière est moins pertinente que les autres, car c’est un mélange d’idées conséquentialistes et déontologiques. Elle repose aussi souvent sur un jugement arbitraire, car c’est l’individu qui juge ses actes, il y a donc une façon égoïste de juger ses actes comme moraux ou pas.