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Rpport GB Et CB
Rpport GB Et CB
Introduction.................................................................................4
Partie 1 : La gestion budgétaire et contrôle budgétaire..........................5
Chapitre 1 : Le budget.....................................................................................5
Chapitre 2 : Le processus budgétaire.............................................................7
Chapitre 3 : La gestion budgétaire...............................................................10
Chapitre 4 : Le contrôle budgétaire.............................................................11
Partie 2 : Etude comparative (Contrôle budgétaire vs gestion budgétaire)
................................................................................................13
1. Les objectifs :.............................................................................................13
2. Caractéristique :........................................................................................14
3. Processus :.................................................................................................16
4. Loi :.............................................................................................................16
5. Avantages :................................................................................................16
6. Limites :......................................................................................................17
Partie 3 : La Contribution de la gestion budgétaire dans la performance du
secteur public..............................................................................18
Chapitre 1 : Généralité sur le secteur public...............................................18
Chapitre 2 : La gestion budgétaire dans le secteur public.........................19
Chapitre 3 : Contribution de La gestion budgétaire dans la performance
du secteur public............................................................................................21
Conclusion.................................................................................24
Bibliographié..............................................................................25
Dédicaces :
Nous adressons, notre plus profonde gratitude à nos chers parents qui
nous ont soutenus tout au long de notre cursus, et c’est avec émotion
que nous leurs exprimons toute notre affection, notre admiration et nos
profonds respects.
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Partie 1 : La gestion budgétaire et contrôle budgétaire
Chapitre 1 : Le budget
a) Les notions de Budget :
1-Definition :
Un budget est un document préparé annuellement par les entreprises, la direction et les
organisations. Il montre les revenus prévus et les dépenses projetées pour l'année à venir. Les
budgets sont un outil essentiel pour les gestionnaires qui utilisent des budgets pour orienter,
prévoir et contrôler leurs activités. Il peut se focaliser sur les recettes et dépenses liées à
l'exploitation ou à l'investissement et peut recouvrir un caractère indicatif ou impératif.
Les types de budgets :
Le budget des ventes
Le budget de la production
Le budget des approvisionnements
Le budget des investissements
Le budget des frais généraux
Le budget de trésorerie
Le budget est d'abord apparu comme l'une des composantes essentielles du système de gestion
d'une entreprise, du moins dans la perspective classique du contrôle de gestion. Les
responsables prennent des décisions en fonction des objectifs de l'entreprise et des
informations disponibles sur la situation. Ensuite, exécutez ces décisions et obtenez certains
résultats. Si l'information est parfaite, la décision est susceptible d'être optimale et le résultat
sera exactement sur la cible.
Le budget comme instrument de simulation et l’aide à la décision
Indépendamment de l'enjeu de contrôle, l'établissement d'un budget est un exercice qui permet
de préciser certaines options grâce à l'utilisation de modèles comptables analytiques comme
outil de simulation.
En fait, le budget peut être vu comme un outil d'aide à la décision car il quantifie l'efficacité
de la mise en œuvre du projet.
Le budget comme instrument de motivation et gestion de conflits
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c) Les services de l’état :
Le budget de l'Etat :
Définition :
Le budget de l'Etat est l'acte par lequel sont prévues et autorisées les recettes ( sont constituées
essentiellement des impôts directs par ex: impôts sur le revenu, sur les sociétés,.. et indirects
comme TVA, taxe sur les carburants), et les dépenses de l'Etat pour une année civile comme
( des dépenses de fonctionnement des services publics, des dépenses d’équipement ou
d'investissement ) . Il est constitué d'un ensemble des comptes qui décrivent toutes les
ressources et toutes les charges de l'Etat et des ministères.
Le budget de l’État est composé de trois parties :
Le budget général
Budgets annexes
Comptes spéciaux
La loi de finances
1-Définition :
La loi de finances est une loi présentant les dépenses et les recettes de l'Etat pour l'année
budgétaire. Elle est obligatoirement votée par le parlement avant le début de l’année budgétaire .
Elle détermine le montant et l’affectation des ressources et des dépenses de l’état, elle compte tenu
d'un équilibre économique et financier qu'elle définit, et auquel elle aspire
2-types de lois de finances :
La loi de finances de l’année ou initiale :
Autoriser l’État à percevoir ses ressources ou à emprunter pour se financer
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Chapitre 2 : Le processus budgétaire
A. Définition :
Le processus budgétaire est une phase essentielle du pilotage des performances de l'entreprise.
Pourtant, il est souvent ressenti comme éprouvant et consommateur de ressources. Il permet
de fixer le chemin à suivre, d'allouer les moyens et de déterminer les objectifs. Il est au cœur
des activités de contrôle de gestion. Il doit donc être flexible et réactif, pourtant il est souvent
complexe à mener.
A quoi sert le processus budgétaire dans une entreprise ?
La grande majorité des entreprises, et particulièrement celles d’une certaine taille, élabore un
budget annuel. On a parfois l’impression que le processus budgétaire est une habitude que
l’on suit sans plus vraiment savoir pourquoi.
C’est oublier que le processus budgétaire produit des résultats qui concernent tout le monde
dans l’entreprise. Dès lors, il est essentiel de comprendre à quoi il sert, pour se donner plus de
chances de le réaliser correctement et efficacement.
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Anticiper le futur pour plus d’impact
L’une des vertus du processus budgétaire est de pouvoir se projeter dans le futur.
L’avenir est incertain et ne peut être prédit avec certitude, surtout dans le monde actuel), se
poser la question de savoir ce qui pourrait arriver dans les mois qui viennent présente 3
avantages :
Sécurité :
Evaluer les risques, réfléchir à différents scénarios d’évolution permet de se préparer et de se
rassurer sur sa capacité de réaction.
Volonté et responsabilité :
Définir ce que l’on veut pour les mois à venir nous place dans un état d’esprit volontaire,
déterminé et positif.
Enthousiasme et motivation :
Anticiper le futur permet d’avoir des discussions sur les améliorations, les changements
désirés, les innovations. Le processus budgétaire est une opportunité de générer un sentiment
de « vivement l’année prochaine ! » qui mobilise les énergies et suscite l’engagement
Travailler ensemble à la détermination d’objectifs collectifs renforce les liens entre équipiers
et participe à la création d’une identité collective. Pour « énergisé » la dynamique de groupe.
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2. Fixer des objectifs :
Permet de définir clairement des objectifs et de s’assurer qu’ils sont compris et
acceptés par les gestionnaires
Permet de motiver les gestionnaires à atteindre ces objectifs
Fournit un cadre de référence cohérent pour mesurer l’atteinte des objectifs
3. Mesurer et contrôler le rendement :
Permet de mesurer et de contrôler des revenus et des dépenses au fur et à mesure
Permet de se comparer à l’industrie et à tendre vers les ratios de l’industrie
Permet de réagi à tout problème grâce aux scénarios testés en phase de planification
4. Analyser, comprendre et corriger les prévisions :
Permet d’identifier les variables les plus sensibles des modèles d’affaires
Aide à optimiser le modèle d’affaires grâce à des nouvelles connaissances
Permet de vérifier les tendances
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Le comité du budget : Véritable comité de sages pour les arbitrages budgétaires entre les
divers responsables d’unités administratives, il a pour avantage d’élargir le nombre
d’intervenants qui partageront les choix de l’organisation, et de protéger le contrôleur.
La gestion stratégique est définie comme « un moyen pour définir une mission, fixer des
objectifs à long terme, arrêter des stratégies, établir un budget et veiller à leur mise en œuvre.
Elle doit assurer la pérennité de l’organisation tout en respectant un niveau de performance
satisfaisant pour ses différents partenaires (dirigeants, actionnaires, personnel…)
B. La gestion opérationnelle :
La gestion opérationnelle consiste à élaborer des plans à court terme, à préparer des budgets
d’exploitation, à planifier le travail quotidien et à veiller à ce qu’il soit bien fait, et si possible,
de mieux en mieux ».
Et donc, la gestion budgétaire désigne le fait de planifier, à plus ou moins long terme, les
recettes et les dépenses prévues sur une période. La gestion budgétaire repose sur trois
concepts : la prévision, la budgétisation et le contrôle budgétaire.
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La prévision :
L'élaboration du budget est une opération fondamentale du processus budgétaire, car elle
permet de définir la politique économique, financière et sociale de l’Etat pour une année.
Cette élaboration soulève des problèmes complexes d'ordre administratif et technique.
Sur le plan administratif, il s'agit de déterminer les différents acteurs qui participent au travail
d’élaboration.
Sur le plan technique, il convient d’analyser les méthodes d’évaluation prévisionnelle des
opérations de recettes et de dépenses.
En effet, La prévision budgétaire est une opération complexe, car tout en se référant au passé
elle doit prévoir l’avenir.
Les Aspects économique de la prévision
La prévision doit permettre de concevoir des scénarios en mesure de faire face à
diverses situations, en mettant au point des modèles plus ou moins complexes permettant de
maîtriser l’avenir et d’évaluer l’impact de tout changement.
Deux catégories de méthodes peuvent être conçues en matière de prévision :
- Des méthodes quantitatives, basées sur des données historiques (série de valeurs des
données passées) permettant d’aider à prévoir l’avenir,
- Des méthodes qualitatives, qui tend à prévoir les modifications de comportements
historiques, c’est-à-dire, les changements qui peuvent constituer une rupture avec le passé.
Pour cela il est nécessaire d’identifier les liens de causalité se rapportant à ces changements et
de ménager une place importante à l’intuition.
Les Aspects financiers de la prévision
Les aspects financiers sont mis en œuvre à travers l’évaluation prévisionnelle des dépenses et
des recettes.
A- Evaluation prévisionnelle des dépenses :
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• Dépenses de fonctionnement L’évaluation se fait à partir de la situation des postes
budgétaires pourvus et des paiements effectués.
• Dépenses d’investissement L’évaluation se traduit en assurant une adéquation des
besoins aux possibilités de financement du trésor.
• Dépenses de la dette se fait par l’excès de ressources destinées à couvrir l’emprunt
mais le Maroc souffre du déficit budgétaire ce qui explique plus la dette publique
augmente, entraînant une hausse de la charge de la dette.
B – Evaluation prévisionnelle des recettes :
Plusieurs méthodes d’évaluation ont été conçues, elles sont fondées soit sur une
évaluation indirecte, soit sur une évaluation directe.
L’évaluation consiste à évaluer directement le rendement probable de chaque type
recette en se fondant sur des données d'ordre économique, administratif, juridique. Cette
méthode d'évaluation est, en fait, une combinaison de tous les facteurs susceptibles de
déterminer un volume de recettes.
Chapitre 4 : Le contrôle budgétaire
Définition :
Etant donné le contrôle budgétaire est l’un des composantes de la gestion budgétaire, il est
nécessaire de l’aborder. On commence tout d’abord par définir le contrôle : D'une manière
générale un "contrôle" est une opération par laquelle, selon le cas, une autorité, une juridiction
ou un expert judiciaire vérifie l'existence d'un fait, apprécie l'opportunité d'une décision prise
ou d'un acte accompli par la personne contrôlée, ou encore, s'assure de la conformité d'une
situation à une règle juridique.
Et donc c’est une technique qui consiste à rapprocher périodiquement les prévisions
budgétaires et les réalisations ceci permet de constater, d’analyser et de rechercher les motifs
des écarts et si nécessaire de mettre en œuvre des actions correctrices portant sur les moyens
attribués ou les objectifs fixés.
En effet, le contrôle budgétaire permet aux responsables d’agir plus vite et mieux sur les
variables contrôlables.
Ce contrôle est exercé en vertu de deux lois :
La loi de finance rectificative : Cette loi modifie, en cours d’année, les dispositions
de la loi de Finances annuelle. Elle permet ainsi de rectifier les prévisions du budget
en les actualisant et de réviser certaines opérations.
La loi de règlement constate les résultats financiers de chaque année civile et
approuve les différences entre les résultats et les prévisions de la loi de finances de
l’année complétée, le cas échéant, par des lois de finances rectificatives.
L’objectif de ce contrôle est d’assurer le respect des règles applicables à l’élaboration,
l’adoption et l’exécution des budgets des collectivités territoriales et de leurs établissements
publics.
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Le contrôle des opérations budgétaires :
Le système du contrôle budgétaire au Maroc consiste à la fois en un contrôle de régularité et
un contrôle de gestion.
a. Contrôle de régularité :
Le contrôle de régularité consiste à vérifier la conformité des actes ou des décisions aux règles
budgétaires et comptables. C’est un contrôle de nature juridique.
Modalité de contrôle de régularité :
Le contrôle administratif :
Il s’agit d’un contrôle exercé au sein de l’administration par des corps administratifs. A
travers ce contrôle, l’administration cherche à rectifier ses propres erreurs.
Le contrôle juridictionnel : la cour des comptes
Le contrôle juridictionnel est un contrôle externe, exercé par un organe indépendant de
l’administration. Il permet de mettre en jeu la responsabilité des agents chargés de la gestion
du budget.
Ce contrôle est exercé par la Cour des Comptes qui s’est substituée à la Commission
Nationale des Comptes en vertu du Dahir du 14 septembre 1979.
Le contrôle politique :
Le contrôle politique, qui est exercé par le parlement, accompagne le processus budgétaire :
- d’une manière permanente en cours d’exercice : Ce type de contrôle peut s’exercer à tout
moment dès lors qu’il s’agira pour le gouvernement de rendre compte au parlement.
- lors du vote de la Loi de finances rectificative : est l’occasion pour les parlementaires de
contrôler l’exécution du budget et d’évaluer les réalisations par rapport aux prévisions tout en
prenant en considérations les nouvelles données économiques et financières qui justifieraient
les propositions présentées par le gouvernement pour rectifier la loi de finances initiale.
- lors du vote de la Loi de règlement : La loi de règlement constate le montant définitif des
encaissements de recettes et des ordonnancements de dépenses se rapportant à une même
année budgétaire et arrête le compte de résultat de l’année.
b. Contrôle de gestion :
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1612-20 du Code Général des Collectivités Territoriales (CGCT), ce contrôle est exercé par le
préfet, en liaison avec les chambres régionales des comptes (CRC).
• Les budgets sont des plans d’action à court terme exprimés en terme financier.
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Le plan opérationnel s’appuie sur le plan stratégique tandis que le
budget s’inspire du plan opérationnel
Il y a ainsi une coordination des plans d’action dans le temps qui permettent de
décliner la stratégie à tout le niveau de l’organisation.
2. Caractéristique :
a) Contrôle budgétaire :
1. Le contrôle budgétaire suppose l'existence de prévisions et de plans de l'entreprise.
2. Le contrôle budgétaire suppose que la direction a établi des budgets pour tous les
départements / unités de l'entreprise et ces budgets sont résumés dans un budget principal.
3. Le contrôle budgétaire nécessite l'enregistrement de la performance réelle, sa comparaison
continue avec la performance budgétisée et l'analyse des variations en termes de causes et de
responsabilités.
4. Le contrôle budgétaire est un système suggérant des actions correctives appropriées pour
éviter les déviations à l'avenir.
b) Gestion budgétaire :
A. FLEXIBILITÉ DE PRÉSENTATION
Gestion Budgétaire peut être adapté pour répondre aux besoins de chaque type d'entreprise :
les entreprises de produits et les entreprises de service.
Une entreprise de produits est une entreprise qui achète, fabrique et vend des produits. Une
entreprise de service est une entreprise qui vend des services.
B. MENUS
Un menu principal a été conçu pour permettre d'accéder plus rapidement à certains modules
(ventes, dépenses, etc.) et d'exécuter plus rapidement certaines fonctions (imprimer, transférer
les soldes, etc.).
De plus, un menu des détails permet d’accéder aux détails des modules financiers et de les
imprimer.
C. MODULES D'ENTRÉES ET MODULES DE PRODUCTION DES ÉTATS
FINANCIERS
Gestion Budgétaire contient un ensemble de modules dont des modules pour entrer les
données et des modules pour produire les états financiers prévisionnels.
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Tous les modules sont contenus dans un seul fichier EXCEL.
D. STRUCTURE MODULAIRE INTEGRÉ, EXTENSIBLE ET COMPRESSIBLE
Tous les modules sont liés et forment un tout intégré. Toute modification des données dans un
module se répercute automatiquement dans les autres modules. Tous les calculs se font
automatiquement.
Chaque module d'entrée contient cinq lignes pour écrire les données. On peut ajouter d'autres
lignes au besoin.
E. CYCLE ANNUEL CONTINU
Les prévisions budgétaires sont préparées sur une base périodique (13 périodes égales) ou
mensuelle pour la première année. Après la production des prévisions de la première année,
les soldes sont transférés au début de l'année suivante et les données périodiques ou
mensuelles sont mises à zéros pour produire les prévisions de l'année suivante.
F. PRÉVISIONS BUDGÉTAIRES SUR 3 ANS OU 5 ANS
A la fin de chaque année des prévisions périodiques ou mensuelles, il est possible d’effectuer
des projections annuelles pour les deux ou quatre années suivantes et d’effectuer des scénarios
financiers.
G. ETATS FINANCIERS PROFESSIONNELS ET COMPLETS
Les états financiers prévisionnels comprennent des états prévisionnels des résultats, des états
prévisionnels des variations de l'encaisse ainsi que des bilans prévisionnels. De plus, Gestion
Budgétaire répond aux normes comptables de calcul de l’impôt et de présentation des états
financiers prévisionnels.
3. Processus :
a) Contrôle budgétaire :
Le contrôle budgétaire classique consiste à calculer les écarts budgétaires, à repérer les écarts
significatifs et à les analyser afin d’entreprendre une action correctrice, s’il y a lieu, et
d’instituer par la suite un processus de planification en tenant compte de ces résultats.
b) Gestion budgétaire :
La démarche budgétaire suppose Des conditions préalables à l’élaboration des budgets, elle
comporte trois étapes clefs :
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1. Première étape : la prévision
2. Deuxième étape : la budgétisation
Cadrage
Construction et examens des budgets
Détermination du budget définitif
4. Loi :
a) Contrôle budgétaire :
La loi de règlement constate les résultats financiers de chaque année civile et approuve les
différences entre les résultats et les prévisions de la loi de finances de l’année complétée, le
cas échéant, par des lois de finances rectificatives.
b) Gestion budgétaire :
La loi de finance rectificative : Cette loi modifie, en cours d’année, les dispositions de la loi
de Finances annuelle. Elle permet ainsi de rectifier les prévisions du budget en les actualisant
et de réviser certaines opérations.
5. Avantages :
a) Contrôle budgétaire :
Mesurer la performance de l’entreprise.
Analyser et améliorer la performance de l’entreprise.
Rechercher à optimiser les moyens mis en œuvre.
Analyser régulièrement les écarts entre les réalisations et les prévisions.
Vérifier la performance des différents centres de responsabilité.
b) Gestion budgétaire :
La démarche de la prévision budgétaire permet une meilleure connaissance des atouts
et faiblesses de l’entreprise et, par l’anticipation sur les réalisations, d’améliorer la
réactivité de l’entreprise ;
Elle responsabilise et engage les personnels opérationnels ;
Elle force à la coordination de l’action.
6. Limites :
a) Contrôle budgétaire :
Même si nous pouvons nous poser la question de la capacité du contrôle budgétaire à intégrer
toutes les dimensions d’une organisation, il faut bien modéliser son fonctionnement et définir
ses orientations en termes de ressources et d’objectifs. Le contrôle budgétaire va identifier des
écarts, c’est son rôle premier. Cependant, il ne va pas donner aux dirigeants et aux agents
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opérationnels les clés du pilotage de leur activité et/ou les processus de dysfonctionnement
par rapport à la norme prévue au budget. En effet, le budget n’évalue ni la compétence des
agents, ni l’évolution des attentes des citoyens, ni l’attractivité d’un territoire. En termes de
décisions, le contrôle budgétaire incite à mettre en œuvre des réductions de coûts plutôt que
des plans d’investissements car c’est une démarche plus sûre et facilement mesurable à court
terme.
b) Gestion budgétaire :
La construction budgétaire se fonde, en grande partie, sur les modèles passés. Elle
risque de pérenniser des postes budgétaires non efficients. C’est en particulier vrai
pour l’ensemble des budgets fonctionnels ;
La désignation des responsabilités, le contrôle peut être mal vécu. Une formation
faisant ressortir l’intérêt de la gestion budgétaire doit motiver le personnel ;
Le budget risque, dans le cadre d’une décentralisation non sincère, de se transformer
en un ensemble de règles rigides qui s’imposent aux responsables, la gestion
budgétaire devient alors source d’inertie et non proactive ;
A l’inverse, la liberté donnée au responsable peut induire des « féodalités », lieux de
pouvoirs, au détriment de la stratégie de l’entreprise et de son intérêt global ;
Les évolutions de l’environnement peuvent rendre la construction budgétaire obsolète.
Définitions
« Une définition purement juridique de la notion du secteur public n'est valable que dans les
limites des frontières nationales car le secteur public est lui-même conditionné par la situation
générale de l'économie dans laquelle il s'insère par les objectifs que celle-ci poursuit, par les
moyens dont les pouvoirs disposent pour l’encadrer »
Cependant les seuls critères plus largement acceptables sont ceux de la propriété et ou du
financement. Le secteur public groupe deux catégories très différentes à la fois par leur aspect
juridique et par leur caractère économique
Alors on peut dire qu’il n’existe pas de définition juridique précise de la notion de secteur
public. On peut néanmoins le définir comme le secteur regroupant toutes les activités
économiques et sociales prises en charge par les administrations, les entreprises publiques et
les organismes publics de Sécurité sociale (les caisses nationales).
Selon la loi n° 69-00, relative au contrôle financier de l'Etat sur les Entreprises Publiques et
autres organismes, et plus précisément dans l’article n°1 de ce dernier, un secteur public
comprend :
- L’Etat : l'Etat désigne la personne morale de droit public qui, sur le plan juridique,
représente une collectivité, un peuple ou une nation, à l'intérieur ou à l'extérieur d'un
territoire déterminé sur lequel elle exerce le pouvoir suprême, la souveraineté. L'Etat
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est la forme la plus élaborée de la vie commune d'une société humaine. Il exerce son
pouvoir par le biais du gouvernement. L'Etat dispose d'un certain nombre de
monopoles comme l'utilisation légitimée de la contrainte physique (pour faire
respecter la loi), la collecte des impôts...
- Les établissements publics : Un établissement public est une personne morale qui
relève du droit public et qui dispose d'une autonomie administrative et financière pour
accomplir une mission d'intérêt général. Cette mission qui est définie de manière
précise s'exerce sous le contrôle de la collectivité publique dont dépend l'établissement
public : l'Etat pour un établissement public national ou une collectivité territoriale pour
un établissement public local. L'entité de rattachement de l'établissement public ne
détermine pas sa zone d'action. Ainsi, un établissement public local peut avoir un
champ d'action au niveau national.
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Le rôle de l'Etat ainsi redéfini autour des responsabilités majeures doit s'accompagner d'une
mission générale de préservation de la cohésion sociale. Le maintien d'équilibres sociaux et
territoriaux fondamentaux, le fonctionnement continu et égalitaire de services collectifs
essentiels, la lutte contre l'exclusion, la protection des ressources naturelles relèvent, dans
cette optique, de la responsabilité de l'Etat. Recentrer la puissance publique sur ses fonctions
essentielles, relève aujourd'hui d'un pragmatisme prudent. Cela peut arrêter la tendance
naturelle à l'expansion des services publics. Cette mesure s'impose également pour réduire les
déficits publics.
Les recettes fiscales : c’est-à-dire les impôts (TVA, IS, IR…), qui forment plus de
90% des recettes totales.
Les recettes non fiscales : Ils sont principalement les revenus de la propriété
(Loyers, redevances intérêts et dividendes), les revenus de l’activité industrielle et
commerciale de l’État (Cartes d’identités, passeports…), les rémunérations des
services rendus, Les revenus par produit des amendes, sanctions et pénalités et
enfin les emprunts contractés par l’État.
Les dépenses : sont les dépenses effectuées par l'État, les administrations de Sécurité
sociale, les collectivités territoriales et les administrations. Parmi les types de dépenses
il y a :
Les dépenses de fonctionnement sont celles qui servent d’une manière
régulière à la bonne marche des services publics (rémunération du personnel,
fournitures et consommation courante, petit entretien, etc.)
Les dépenses d’investissement sont pour objectif de renouveler ou accroitre
le capital productif public, les opérations d’investissement sont généralement
non répétitives (achats de matériels durables, constructions ou aménagements
de bâtiments, travaux d'infrastructure, etc.)
En effet, Les dépenses de l’État représentent tout simplement la manière dont l’état utilise ses
recettes fiscales et non-fiscales.
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b) Les principes budgétaires :
Principe de l’annualité
Le principe d'annualité budgétaire consiste à fixer à une année la durée de l'exercice
budgétaire. En d'autres termes, l'autorisation budgétaire donnée par la loi de finances n'est
valable que pour une année. (Année civile)
Alors le budget doit être voté chaque année, pour une année et s’exécute en une année.
Principe d’unité
Le principe de l’unité exige de regrouper l’ensemble des recettes et des dépenses dans un
document unique.
Principe d’universalité
Le principe de l’universalité exige que le budget représente la totalité des dépenses et des
recettes ainsi il a pour conséquence que l’ensemble des recettes doit servir à couvrir
l’ensemble des dépenses (non contraction et non affectation).
Principe de spécialité
Ce principe procède du souci du Parlement de ne pas conférer à l’autorisation de dépenses
consentie au Gouvernement un caractère absolu, permettant à ce dernier de disposer des
crédits ouverts en toute liberté.
Principe de la sincérité
C’est un principe fondamental qui régit le fonctionnement du budget de l’Etat. Il renvoie
principalement à la sincérité budgétaire et la sincérité comptable.
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Après que la loi de finance soit préparée et adopter par le conseil de gouvernement et le
conseil de ministre, ce projet final sera mis en œuvre par le Gouvernement.
La phase d’exécution comprend, d'une part, le recouvrement des impôts et autres types de
recettes, qui sont déterminés dans le Budget, et, d'autre part, l'exécution des dépenses
autorisées par le Parlement à travers le Budget général des dépenses.
Au cours de l’année budgétaire Toute modification sera prise en compte.
Phase de suivi et de contrôle
En effet la phase du contrôle ce n’est pas la phase finale. Le contrôle effectue au fur et à
mesure de l’élaboration et l’exécution du budget de l'état, donc le contrôle est une phase qui
accompagne le processus budgétaire.
1. Démarche de performance
Une approche axée sur la performance est un système de gestion administrative dont le but est
d'accroître l'efficacité des dépenses publiques en orientant la gestion pour atteindre les
résultats prévus dans le cadre d'une approche prédéterminée. Les budgets des États structurés
autour de programmes reflètent désormais les grandes politiques publiques sectorielles. Afin
d'orienter, de mesurer et d'améliorer l'efficacité de sa mise en œuvre, une méthodologie de
performance est définie pour chaque projet, incluant la stratégie du projet, les objectifs de
performance.
Définition de la stratégie associée à un programme :
En l'absence de réflexion stratégique, il est difficile de fixer des priorités, et donc de proposer
des objectifs pertinents et hiérarchisés. La stratégie de planification assure la cohérence
globale des objectifs retenus et justifie leur choix. Elle doit:
Être élaboré au terme d’une réflexion approfondie, ce qui se traduit par une évaluation
de l’environnement, des ressources, une définition précise de l’action entamée, une
compréhension des priorités, etc.
S’inscrire dans une perspective budgétaire triennale et être relativement stable sur le
moyen terme.
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Fixation des objectifs de performance :
Les objectifs peuvent être définis comme des buts qu'une organisation se fixe pour atteindre
dans un laps de temps spécifique. Il exprime les priorités qui permettront le mieux d'atteindre
les objectifs du programme. La sélection des objectifs assignés à un programme doit répondre
à certaines qualités :
En nombre limité ;
Représentatifs des aspects essentiels du programme ;
Enoncés en termes clairs, simples, précis, concrets et bien expliqués ;
Attestant de l’amélioration de l’efficacité de la dépense publique ;
Mesurables par des indicateurs de performance.
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- Améliorer le mécanisme de décentralisation automatique du crédit, notamment en
définissant les tâches et la répartition des affaires entre les administrations centrales et
décentralisées dans des textes réglementaires.
- Renforcer et favoriser la concertation et la coordination interministérielle au niveau
déconcentré pour assurer la réalisation des projets intégrés.
- Intégrer l’effort de déconcentration dans la réflexion menée sur la mise en place d’un futur
cadre de dépenses budgétaires à moyen terme afin d’améliorer la visibilité de la
programmation.
La contractualisation impliquant un nombre croissant d'agents habilités est un corollaire
indissociable de la mondialisation du crédit, en tant qu'outil pour moderniser la planification
et l'exécution des dépenses publiques, et en introduisant un nouveau modèle de gestion entre
l'État central et ses homologues extérieurs entre réalisation. Des services, sur la base d'une
meilleure performance et d'une autonomie et d'une décentralisation budgétaire renforcées ; il
ne s'agit plus de confiner les services déconcentrés à des fonctions exécutives, mais d'adapter
les approches de gestion budgétaire aux nouvelles exigences de performance, d'efficacité et de
transparence.
Conclusion
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L'expertise nécessaire, dans un tel domaine, est exigeante : connaissance des
systèmes d'information, notamment comptables, mais plus largement capacité
d'ingénierie des modèles de guidage des organisations vers la performance.
La maîtrise des aspects techniques, on l'a constaté, doit s'allier toujours, dans
une telle discipline, à de nécessaires qualités de compréhension du
fonctionnement des organisations.
Bibliographié
https://www.lecfomasque.com/4-avantages-delaborer-des-budgets-en-
entreprise-1-de-2/
https://www.openchoice.be/a-quoi-sert-processus-budgetaire-entreprise/
http://www.alsight.fr/fr/page/budget-mal-necessaire-instrument-pilotage.html
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