PLAN DU COURS
CHAP 0: INTRODUCTION
CHAP 0: INTRODUCTION
Le fer et l'acier dans la construction sont longtemps utilisés de manière marginale, avant les
développements et progrès de la métallurgie, liés à la révolution industrielle. La construction
fait alors un usage intensif des produits présentés dans les catalogues des fonderies.
L'acier ne trouvera pas immédiatement ses lettres de noblesse et servira dans la construction
des charpentes, caché derrière une façade qui demeurera en pierre.
Fin XIXe siècle, quelques ingénieurs, architectes font toutefois l'effort de regarder plus loin
les possibilités offertes par le matériau
S'ils sont parfois confondus, le fer, la fonte et l'acier sont bien trois matériaux distincts. Le
premier entre en fait dans la composition des deux autres.
Le fer constitue une grande part du noyau terrestre et, de fait, de la masse de notre planète.
Dans la croûte terrestre, on le trouve essentiellement sous forme d'oxydes comme l'hématite
(Fe2O3) ou encore la magnétite (Fe3O4).
Les Hommes ont appris à le travailler autour du XIIe siècle av. J.-C., marquant justement le
début de l’âge du fer.
Dans l'industrie, le fer est rarement utilisé à l'état pur. Il entre dans la composition de plusieurs
alliages, l'un des principaux étant la fonte. Cet alliage est composé de fer et de carbone à
hauteur de 2 % à 6,67 %.
Lorsque, dans la fonte, le carbone se présente sous forme de lamelles de graphite, on parle de
fonte grise.
Contrairement aux idées reçues, la fonte n'est pas plus lourde que le fer. Elle présente
une masse volumique comprise entre 6.800 et 7.400 kilogrammes par mètre cube alors que le
fer se situe à 7.860 kilogrammes par mètre cube. La fonte n'est pas plus lourde que l'acier non
plus -- dont elle peut être un précurseur -- à la masse volumique très proche de celle du fer.
EX : marmite en fonte et couteau de cuisine
L'acier est l'autre alliage principal du fer. Il intègre lui aussi une part de carbone : entre 0,02 %
et 2 % de la masse totale du morceau d'acier. Une fois trempé, l'acier devient encore plus dur
que le fer. Il tient l'essentiel de ses propriétés de sa teneur en carbone. Lorsque celle-ci
augmente, la dureté de l'alliage s'améliore et son allongement à la rupture diminue. L'ajout
d'autres éléments, tels le chrome ou le nickel, permet aussi de modifier les propriétés
physiques de l'acier
Un matériau profilé est un matériau auquel on a donné un profil, une forme déterminée. D'un
point de vue de la géométrie, ce sont des cylindres au sens large : des volumes « droits »
(générés par des droites) s'appuyant sur une courbe appelée, ici, « profil » (ou section)
Utilisations
Les profilés sont des éléments de base en construction métallique, mécanique, en génie civil,
en menuiserie, … Il s'agit de barres ou de poutres que l'on débite à la longueur voulue pour
former des assemblages complexes. Par exemple :
on utilise principalement des profilés carrés ou rectangulaires (plats) pour les pièces
prismatiques et les profilés cylindriques (ronds) pour les pièces de révolution tournées.
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Propriétés
Les propriétés que l'on recherche chez un profilé dépendent des fonctions que doivent remplir
les pièces.
Une des raisons d'être des profilés est de disposer d'éléments standards.
Cette normalisation simplifie :
la conception :
Ce phénomène, instable, se localise dans une section qui diminue alors fortement et où
survient la rupture (figure 2).
La limite entre la phase élastique et la phase plastique est appelée limité d'élasticité f. Pour les
aciers présentant un palier (comme à la figure 1) cette limite est facile à déterminer. Pour les
aciers ne présentant pas ce palier, on définit une limite conventionnelle correspondant à un
allongement permanent égal à 0,2%. La figure 3 présente les courbes types des armatures de
béton armé pour les aciers laminés à chaud
Figure 2 : vue de deux éprouvettes : une juste avant rupture et l'autre après rupture. On
remarque dans les deux cas l'effet de la striction.
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Contrainte de rupture
La déformation à la rupture
Avec et
BC=La rupture
En effet le ( ) ( )
7) Soudabilité : Elle est variable selon le type d’acier. Elle est mesurée par la résilience
(Essai de résilience).Elle augmente quand la teneur en Carbone diminue donc plus il y
a de carbone dans l’acier, moins il est soudable : les aciers doux sont soudable que les
aciers dur
8) Le poids volumique
Remarque : il arrive qu’on calcule des charpentes en aluminium. Ces caractéristiques
sont :
E=6700Mpa
Les aciers marchands : Ce sont des aciers doux c’est-à-dire à faible teneur en carbone
donc ce sont des aciers qui sont soudable.
Ils sont utilisés en construction métallique. On a deux types parmi cela :
1er type :
AE 235 C’est-à-dire que
AE 255
AE 295
2e type :
AE 355 C’est-à-dire que
AE 410
AE 700
N.B :
1) AE= Acier européen
2) Dans le doute, on suppose qu’on a l’AE 235
Les aciers de constructions mécaniques
Les aciers à outils
1) Effet d’entaille : On suppose deux éprouvettes de même forme sur lequel on fait des
entailles de forme différentes. Si ces éprouvettes sont tirées avec une même force,
l’éprouvette à entaille pointue est moins résistante car au bord de l’entaille les
contraintes sont très grandes que la contrainte moyenne. Ce qui cause la rupture du
bord et donc l’agrandissement de l’entaille.
2) Les variations brusques de section sont à éviter car elles provoquent la rupture
localisée.
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f) les fers en U ou en C
g) les ronds ou tubes
h) les fers en T
On a les profilés rectangulaires ou carrés. Ils sont utilisés en général pour les poteaux
et les pannes
Les profilés en U ou en C
Les profilés en Te
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Profilés oméga
Profilés bouteille
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II.1.1.Définition
Une construction et ses éléments doivent être construits de façons à résister avec une sécurité
appropriée à toutes les combinaisons d’action se présentant au cours de leur existence. Cette
sécurité résulte de la limitation des contraintes et des déformations engendrées par ses actions
dans les constructions et dans ces éléments.
Dans le calcul par la méthode des contraintes admissibles, les contraintes maximales sous
l’effet de la combinaison la plus défavorables des actions sont comparées à des fractions de la
limite d’élasticité du matériau considéré.
Les actions désignent les influences exercées par les milieux intérieur et extérieur à la
construction entrainant des sollicitations et des déformations des éléments ou de l’ensemble
de la construction.
a) Les sollicitations qui s’exercent à toute section des éléments de la structure : l’effort
normale de traction, effort tranchant, le moment fléchissant et le moment de torsion ;
b) Les déformations des éléments ou de l’ensemble de la construction sous l’effet des
actions ;
c) Les réactions qui résultent des liaisons extérieures d’un élément.
Au point de vue analyse de la structure, les réactions peuvent être assimilé à des
actions puisque elle engendre des sollicitations et des déformations.
Les actions (charges à prendre en compte dans les calculs de cette charpente sont :
C’est le cas normal où on tient compte d’un coefficient de sécurité s=1,5 pour les aciers et
1,7 pour l’aluminium.
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Le calcul se fait au vent normal qui se fait avec un coefficient de sécurité s=1,33.
Remarque :
3 La prise en compte des actions accidentelle et du séisme ne doit se faire qu’à la demande du
chef de l’ouvrage qui dans ce cas en définit l’importance.
La charge permanente relative à élément est constituée par toutes les forces extérieures
sollicitant cet élément de façon permanente et invariable.
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Les charges permanentes y compris celles résultant du poids propre sont déterminées sur la
base de dimensions et le poids volumique réels ainsi que des conditions des charges
effectives.
Les valeurs des charges d’exploitation autre que les charges climatique sont :
A. Introduction
Supposons que le vent soufre sur un élément cylindrique et interrogeons-nous sur les efforts
sur cet élément surtout en analysant la pression dynamique.
Paroi 1 : Surpression
2 : dépression cinétique
3 : dépression
Les effets statiques : Ils se traduisent par des efforts de surpression ou de dépression
agissant sur les surfaces des éléments constituant la construction. Ils sont en générale
considéré comme s’exerçant perpendiculairement ou normalement à ses surfaces.
Les effets dynamiques : ils se traduisent par des phénomènes de vibration.
b) La direction du vent
Quoi qu’il y soit manifestement à un endroit déterminé des directions dominantes des vents
très forts, on admet pour le calcul de construction sauf cas exceptionnelle à définir que le vent
vient de toutes les directions horizontales.
Dans le domaine des études relatives aux constructions l’expression qui lie la pression
dynamique et la vitesse est ou q= cette pression dynamique exprime en kg/m2.
La valeur des pressions dynamiques pour différentes hauteurs sont donné à l’annexe II 1
q : la pression dynamique
En générale, en chaque point d’une surface s’exerce en temps une surpression ou une
dépression agissant sur la surface extérieure de la paroi, la surpression ou dépression
agissant sur une face intérieure de la paroi. Donc l’action résultante
Néanmoins toutes ces actions sont dans les limites intéressant l’action de bâtir proportionnelle
à la pression dynamique q au point considéré affectée d’un coefficient réducteur
et
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( ) En kg/m2.
et sont à prendre avec leur signe + s’il correspond à une surpression,- s’il correspond à
une dépression.
Si le coefficient résultante est égale est positif la paroi tend à cette endroit à être
enfoncé vers l’intérieur du bâtiment .si le coefficient résultant est négatif, la paroi tend à
être chasser ou aspirer vers l’intérieur.
a) Valeur de
est fonction de la forme du bâtiment :
Bâtiment étanche
Bâtiment non étanche
Exemple salle ouverte sur deux cotés
Bâtiment perméable d’un coté
La valeur des coefficients et pour les différentes formes sont donne aux annexes
Force totale du vent sur un treillis isolé (par exemple élément de charpente)
Avec :
= le coefficient de traine global. Il est donne par ce diagramme en fonction de
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q : la pression dynamique
: coefficient réducteur de la pression dynamique
Cas ou 2 pièces identique sont présenté exactement l’une devant l’autre
Deux treillis disposé l’un devant l’autre. Ils sont distant de e et ayant chacun une hauteur h
qui est la plus petite hauteur.
( )
=Coefficient d’interaction
=c’est la force du vent sur une pièce isolée
Cas ou plus de deux paroi identique sont places l’un devant l’autre
( )
Principe de calcul
Si une déformation thermique est entravée (empêchée) la contrainte qui en découle est celle
qui aurait été nécessaire pour causer une déformation égalé ou opposé.
Exemple :
Cornière
( )
Force exercée=F=
=14300N=14,3KN=143O kg
Les boulons qui doivent être calculé chacun à un effort de traction de 14,3kN/4. (Car
il y a 4 boulons.
Exemple 2 : il aura l’effort : appuis fixe (donc hyperstatique)
Exemple 4 : calculer ou positionner l’effort maximale résultat du vent normale sur une
paroi verticale de 5m de hauteur et de 20m de longueur
( )
IV.1.Le rivetage
IV.1.1.Fablication de l’assemblage
a. Fabrication du trou
La fabrication du tous comprend 2 méthodes :
1) Poinçonnage
Dans cette méthode le trou est réalisé par choc brutale au moyen d’un emporte-pièce qui
arrache la matière de la pièce à percer comme une perforatrice a papier.
Cette technique donne un trou déforme d’où la nécessite d’aléser le trou sur quelque mm et il
faut que le trou soit supérieur à l’épaisseur de la pièce à percer
b. Fabrication du rivet
La fabrication du rivet se fait en 5 étapes
La longueur qui dépasse doit être telle qu’il y ait juste assez d’acier pour former la nouvelle
tête.
N.B : Le rivet est définit par son diamètre ou le diamètre de la tête et sa longueur
( ) ( ) C’est-à-dire
( ,L=111.5mm)
IV.1.2. Transmission des efforts dans des rivets
Soit un assemblage riveté mise en charge à l’aide d’une force progressive. Trois phases sont
remarquables :
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Première phase : le frottement entre les deux pièces et le serrage naturel s’oppose au
glissement des pièces. Le corps du rivet travaille uniquement en traction à cause du
refroidissement.
Deuxième phase : lorsque les frottements sont vaincus les pièces se mettent en mouvement.
Remarque : le rivet travaille d’abord par serrage puis seulement en cisaillement et à la traction
Le type d’aciers des rivets est fonction des types d’acier qui constitue la charpente. On utilise
pour l’acier :
: Contrainte de rupture
L’acier à rivet ne doit pas avoir une limite élastique très enlevé, il doit être élastique car il est
soumis souvent à la forge.
Faisons une hypothèse dite équirépartition des efforts c’est-à-dire que chaque rivet reprend le
même effort que l’autre. Cette hypothèse permet de dimensionner les rivets à partir des efforts
suivant :
Avec :
: Nombre de rivet
: Nombre de cisaillement
Ce phénomène d’adaptation plastique est celui qui tend a réalisé la répartition uniforme de
cisaillement au sein de l’assemblage. En pratique on calcule les déformations à la première
mise en charge avec E=50.000Mpa et avec E=100.000 pour les mises en charges
ultérieur.
Un serrage optimal des plats doit être réalisé par des rivets pour obtenir une bonne tenue de
l’assemblage :
*pression diamétrale
Lorsque les forces de flottement sont dépassées l’effort se transmet directement du rivet à la
tôle par l’intermédiaire de la pression diamétrale. Il convient de la limite.
Pour éviter le déchirement des plats ou les déformations du métal, surtout s’ils sont de faible
épaisseur. La pression diamétrale et conventionnellement limitée en fonction de la limite
élastique du rivet en réalité c’est une pression fictive.
Avec :
e : épaisseur de la tôle (épaisseur minimale parmi les épaisseurs des éléments à assembler)
: Diamètre du rivet
Rivets Boulons
Cis simple 2,4 1,6
Cis double 3 2
Sauf dans les cas bien spécifiés par l’ingénieur un assemblage est toujours dimensionne pour
l’effort auquel il peut être soumis et pour l’effort de calcul.
Pour dimensionner les éléments soumis à la foi à la contrainte normal ( ) et une contrainte de
cisaillement ( ), on utilise le critère énergétique
√
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Cependant pour tenir compte de la fraction reprise par le serrage, il faut majorer ce coefficient
de 0,58 jusqu’à une valeur de 0,85
=R1
N.B : pour les assemblages boulonnés où le serrage ne peut pas être garantit, on utilisera
III.2.Boulons ordinaire
Si l’assemblage est bien conçus les pièces a assembler ne peuvent être contact que par la
partie lisse c’est-à-dire que la partie fileté ne peut pas être en contact avec les pièces a
assembler.
Type
nuance
3.6 200
4.6 240
4.8 320
5.6 300
5.8 400
Ø a H
10 17 8
12 19 10
14 22 11
16 24 13
18 27 15
20 30 16
22 32 18
24 36 19
26 41 22
30 46 24
L’acier du boulon doit être de plus proche possible du type d’acier des pièces à assembler.
Le calcul se fait de la même manière que celui des rivets. Cependant, le calcul au cisaillement
devra se faire en respectant l’équation : sauf si l’ingénieur en est sûr qu’une
procédure de contrôle de serrage rigoureusement établit et qu’en aucune circonstance les
boulons ne peuvent se déceler et dans ce cas : mais pour les rivets on utilise :
parce que on est sûr qu’ils ne peuvent pas se déceler.
Comme les rivets, les boulons travaillent en cisaillement ou en traction ou les deux cas
combinés, ils ont l’avantage d’être mise en œuvre facilement à l’aide d’une clé et d’être
démontable facilement. Par rapport aux rivets, les boulons ont l’inconvénient de ne pas
remplir exactement le trou et de grand descellement sont possibles lorsque les forces de
flottement sont vaincues.
Le serrage des boulons est moins énergétique que celui des rivets d’où l’obligation de peindre
les pièces en contact avant leur assemblage pour question de durabilité.
III.3 Soudage
Pour toute opération de soudure, les aciers doivent être soudables. On n’a pas de problème
pour tous les profiles laminés, ils sont soudable.
Le type de soudure doit être adapté aux types d’acier (résistance de l’acier égale résistance de
la soudure).
: Chanfrein
Au-delà de 40mm il ne faut plus soudé, il faut utiliser d’autres méthodes d’assemblage.
2.soudure d’angle
a : profondeur de gorge
Lc=Lphys-2a
La longueur de calcul est égale à la longueur physique qu’on retranche 2 foi la gorge
parce que le cordon est imprécise.
Conclusion
Il est préférable d’utilise le cordon frontal parce que pour la même long de calcul Lc, le
cordon supporte une grande force. 0,85>0,75
1. Technologie
La longueur de tige doit être telle que la longueur de la partie filetée comprise à l’intérieur de
l’assemblage n’excède pas 5mm si L et 10mm si L
Conclusion : Les éléments essentiels qui conditionnent un assemblage par les boulons HR
sont la force de précontrainte (exercer par les boulons) et le coefficient de flottement.
1) Effort tangentielle
On constate empiriquement qu’avant la section nette, 40% de l’effort a déjà été transmis par
frottement donc il faut calculer la section nette en tenant compte qu’elle doit supporter 60%
de l’effort
( ) avec :
: Force réduite
: Nombre de section
: Nombre total des boulons
Le boulon est soumis à un effort de traction essentiellement et a effort tangentielle générer par
la torsion du faite de son serrage.
: Pour le boulon
Notons que le boulon HR peut travailler comme un boulon ordinaire dans certaines conditions
Le calcul consiste à vérifier que : reste inférieur à la valeur admissible de cette réduction
et