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Cours de construction métallique


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PLAN DU COURS

CHAP 0: INTRODUCTION

CHAP 1: ELEMENTS DE CONSTRUCTION METALLIQUE

CHAP 2: EVALUATION DE LA CHARGE SUR LES CONSTRUCTIONS


METALLIQUE

CHAP 3 : LES ASSEMBLAGES

CHAP 0: INTRODUCTION

La construction métallique est un domaine de la construction, mais aussi de la mécanique ou


du génie civil qui s'intéresse à la construction d'ouvrages en métal et plus particulièrement en
acier.

Le fer et l'acier dans la construction sont longtemps utilisés de manière marginale, avant les
développements et progrès de la métallurgie, liés à la révolution industrielle. La construction
fait alors un usage intensif des produits présentés dans les catalogues des fonderies.

L'acier ne trouvera pas immédiatement ses lettres de noblesse et servira dans la construction
des charpentes, caché derrière une façade qui demeurera en pierre.

Fin XIXe siècle, quelques ingénieurs, architectes font toutefois l'effort de regarder plus loin
les possibilités offertes par le matériau

CHA I : Les éléments de construction métallique

S'ils sont parfois confondus, le fer, la fonte et l'acier sont bien trois matériaux distincts. Le
premier entre en fait dans la composition des deux autres.

 Le fer, élément chimique abondant


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Le fer constitue une grande part du noyau terrestre et, de fait, de la masse de notre planète.
Dans la croûte terrestre, on le trouve essentiellement sous forme d'oxydes comme l'hématite
(Fe2O3) ou encore la magnétite (Fe3O4).
Les Hommes ont appris à le travailler autour du XIIe siècle av. J.-C., marquant justement le
début de l’âge du fer.

 La fonte, un alliage du fer riche en carbone

Dans l'industrie, le fer est rarement utilisé à l'état pur. Il entre dans la composition de plusieurs
alliages, l'un des principaux étant la fonte. Cet alliage est composé de fer et de carbone à
hauteur de 2 % à 6,67 %.
Lorsque, dans la fonte, le carbone se présente sous forme de lamelles de graphite, on parle de
fonte grise.
Contrairement aux idées reçues, la fonte n'est pas plus lourde que le fer. Elle présente
une masse volumique comprise entre 6.800 et 7.400 kilogrammes par mètre cube alors que le
fer se situe à 7.860 kilogrammes par mètre cube. La fonte n'est pas plus lourde que l'acier non
plus -- dont elle peut être un précurseur -- à la masse volumique très proche de celle du fer.
EX : marmite en fonte et couteau de cuisine

 L’acier, un alliage fer-carbone

L'acier est l'autre alliage principal du fer. Il intègre lui aussi une part de carbone : entre 0,02 %
et 2 % de la masse totale du morceau d'acier. Une fois trempé, l'acier devient encore plus dur
que le fer. Il tient l'essentiel de ses propriétés de sa teneur en carbone. Lorsque celle-ci
augmente, la dureté de l'alliage s'améliore et son allongement à la rupture diminue. L'ajout
d'autres éléments, tels le chrome ou le nickel, permet aussi de modifier les propriétés
physiques de l'acier
Un matériau profilé est un matériau auquel on a donné un profil, une forme déterminée. D'un
point de vue de la géométrie, ce sont des cylindres au sens large : des volumes « droits »
(générés par des droites) s'appuyant sur une courbe appelée, ici, « profil » (ou section)

Utilisations
Les profilés sont des éléments de base en construction métallique, mécanique, en génie civil,
en menuiserie, … Il s'agit de barres ou de poutres que l'on débite à la longueur voulue pour
former des assemblages complexes. Par exemple :

 la structure poteau-poutre consiste à mettre en place un « squelette » fait de profilés qui


assure la tenue mécanique, puis à remplir cette structure pour lui donner sa fonction
(habitation, hangar, entrepôt, atelier, commerce…) ;
 en menuiserie, c'est aussi la structure de nombreux meubles et vérandas ; les cadres
de fenêtres, de tableaux ,sont également obtenue par assemblages de profilés
 en construction mécanique, les profilés sont souvent des produits semi-finis débités pour
être usinés ;

on utilise principalement des profilés carrés ou rectangulaires (plats) pour les pièces
prismatiques et les profilés cylindriques (ronds) pour les pièces de révolution tournées.
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Propriétés

Les propriétés que l'on recherche chez un profilé dépendent des fonctions que doivent remplir
les pièces.

Simplicité, disponibilité et coût

Une des raisons d'être des profilés est de disposer d'éléments standards.
Cette normalisation simplifie :

 la conception :

le concepteur (architecte, dessinateur industriel, …) dispose d'une bibliothèque de


profilés qui pourront servir à la fabrication du système qu'il conçoit et dessine ;

 l'approvisionnement : le responsable de la fabrication peut mettre en stock des profilés


sachant qu'ils serviront à diverses fabrications et seront donc écoulés rapidement,
 par ailleurs, de nombreux atelier et chantiers utilisant le même type de profilés, le marché
est immense (demande) et cette situation est propice à la présence de nombreux
fabricants ; cela assure une sécurité de l'approvisionnement et une possibilité d'avoir des
prix bas
 On utilise aussi les profilés en aluminium pour des plus petites structures comme bordure
de fenêtre, etc. Ils sont très convoités pour leur légèreté et leur simplicité de fabrication.

I.1 COMPORTEMENT DE L’ACIER

1 Comportement de l'acier en traction

La figure 1 présente la courbe contrainte–allongement d'une éprouvette en acier. On peut


distinguer plusieurs phases dans ce comportement :
- une première phase, élastique, où les déformations sont réversibles et proportionnelles à la
sollicitation (loi de Hooke). Le module d'Young E est alors =210GPa;
- une phase plastique où des déformations irréversibles apparaissent. Ces déformations sont
très importantes (plusieurs %). Si l'on procède à une décharge puis que l'on sollicite à nouveau
le matériau, celui-ci se comporte comme si sa limite élastique était égale au niveau maximal
de contrainte atteint avant décharge. C'est ce phénomène que l'on appelle écrouissage.

Il peut être utilisé pour augmenter la limite élastique des aciers ;


- une phase de striction qui précède la rupture de l'éprouvette et qui apparaît lorsque
l'écrouissage ne compense plus l'augmentation de contrainte causée par la diminution de
section.
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Ce phénomène, instable, se localise dans une section qui diminue alors fortement et où
survient la rupture (figure 2).

La limite entre la phase élastique et la phase plastique est appelée limité d'élasticité f. Pour les
aciers présentant un palier (comme à la figure 1) cette limite est facile à déterminer. Pour les
aciers ne présentant pas ce palier, on définit une limite conventionnelle correspondant à un
allongement permanent égal à 0,2%. La figure 3 présente les courbes types des armatures de
béton armé pour les aciers laminés à chaud

Figure 1 : comportement type de l'acier en traction

Figure 2 : vue de deux éprouvettes : une juste avant rupture et l'autre après rupture. On
remarque dans les deux cas l'effet de la striction.
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a) acier laminé à chaud b) acier profilé à froid

Figure 3 : diagrammes contraintes - déformations

2 Comportement de l'acier en compression

Le comportement en compression de l'acier est symétrique du comportement en traction.

Selon les normes, les numérotations changent

Supposons une éprouvette que nous allons mettre en traction


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Contrainte de rupture

La déformation à la rupture

La contrainte limite élastique ou contrainte limite d’écoulement

E=Le module d’élasticité ou module de Young

Avec et

OA=L’allongement est proportionnelle à la force

AB=Ecrouissage du matériau (la force est constante mais l’allongement augmente)

BC=La rupture

I.2.caracteristiques de l’acier à prendre en compte dans les calculs

1) Contraintes limites d’écoulement, il est variable selon le type d’acier


2) coefficient de poisson =0,3 pour tous les aciers
3) E=Le module d’élasticité ou module de Young=210000N/mm2
4) G=module d’élasticité transversale ou module de cisaillement=81000N/mm2

En effet le ( ) ( )

5) La déformation à la rupture ou allongement à la rupture. Il est variable selon le


type d’acier. Il permet de mesurer la ductilité (la capacité d’un matériau de se rompre
sans se casser)
6) coefficient de dilatation
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7) Soudabilité : Elle est variable selon le type d’acier. Elle est mesurée par la résilience
(Essai de résilience).Elle augmente quand la teneur en Carbone diminue donc plus il y
a de carbone dans l’acier, moins il est soudable : les aciers doux sont soudable que les
aciers dur
8) Le poids volumique
Remarque : il arrive qu’on calcule des charpentes en aluminium. Ces caractéristiques
sont :

 E=6700Mpa

I.3. Nuances d’aciers

 Les aciers marchands : Ce sont des aciers doux c’est-à-dire à faible teneur en carbone
donc ce sont des aciers qui sont soudable.
Ils sont utilisés en construction métallique. On a deux types parmi cela :
 1er type :
 AE 235 C’est-à-dire que
 AE 255
 AE 295
 2e type :
 AE 355 C’est-à-dire que
 AE 410
 AE 700
N.B :
1) AE= Acier européen
2) Dans le doute, on suppose qu’on a l’AE 235
 Les aciers de constructions mécaniques
 Les aciers à outils

I.4. Rupture de l’acier

On a deux types de rupture :

 Rupture fragile : brusque. Exemple : Le verre qui se casse


 Rupture ductile : il y a déformation d’abord puis cassure
NB :

1) Effet d’entaille : On suppose deux éprouvettes de même forme sur lequel on fait des
entailles de forme différentes. Si ces éprouvettes sont tirées avec une même force,
l’éprouvette à entaille pointue est moins résistante car au bord de l’entaille les
contraintes sont très grandes que la contrainte moyenne. Ce qui cause la rupture du
bord et donc l’agrandissement de l’entaille.
2) Les variations brusques de section sont à éviter car elles provoquent la rupture
localisée.
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I.5 Classification des aciers


Les aciers de construction sont livres en feuilles pour les tôles et en barres pour les
profilés
a) les tôles
b) les fers plats
c) les larges plats
d) les cornières
e) les poutrelles
EX : IPN, IPE, HEA, HEB

f) les fers en U ou en C
g) les ronds ou tubes
h) les fers en T

I.6. Formes des profilés (doux)

On a les profilés rectangulaires ou carrés. Ils sont utilisés en général pour les poteaux
et les pannes

 Les profilés en U ou en C

 Les profilés plats

 Les profilés en Te
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 Les profilés en L(Cornière)

 Les profilés circulaires en o qui résiste mieux à la flexion

 En I ou H qui sont utilisés pour élément en flexion composé

 Profilés oméga

 Profilés bouteille
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Chap. II : EVALUATION DE LA CHARGE SUR LES CONSTRUCTIONS


METALLIQUE

II.1.Action sur les constructions

II.1.1.Définition

Une construction et ses éléments doivent être construits de façons à résister avec une sécurité
appropriée à toutes les combinaisons d’action se présentant au cours de leur existence. Cette
sécurité résulte de la limitation des contraintes et des déformations engendrées par ses actions
dans les constructions et dans ces éléments.

Dans le calcul par la méthode des contraintes admissibles, les contraintes maximales sous
l’effet de la combinaison la plus défavorables des actions sont comparées à des fractions de la
limite d’élasticité du matériau considéré.

Les actions désignent les influences exercées par les milieux intérieur et extérieur à la
construction entrainant des sollicitations et des déformations des éléments ou de l’ensemble
de la construction.

Les effets des actions sont :

a) Les sollicitations qui s’exercent à toute section des éléments de la structure : l’effort
normale de traction, effort tranchant, le moment fléchissant et le moment de torsion ;
b) Les déformations des éléments ou de l’ensemble de la construction sous l’effet des
actions ;
c) Les réactions qui résultent des liaisons extérieures d’un élément.
Au point de vue analyse de la structure, les réactions peuvent être assimilé à des
actions puisque elle engendre des sollicitations et des déformations.

II.1.2. Classification des actions

a) Classification suivant leurs natures:


1) Les actions directes comprenant les actions permanentes et les actions variables ;
2) Les actions indirectes, déformations ou déplacements imposés comprenant les
effets thermiques et hygroscopiques ainsi que les déplacements d’appui (naturel et
imposé).
b) Classifications suivants leur fréquences
1) Les actions permanentes comprenant le poids propre, le poids des équipements
fixes, déformations permanentes par contraintes, par déplacement permanentes
d’appuis, par fluage. Ces actions évoluent, en cours d’un montage et représentent
les valeurs pratiquement pendant toute l’existence de la construction.
2) Les actions variables :
 Usuelles : charge d’exploitation, le vent normal, la neige, déformation thermique, effet
hygroscopique (humidité) ;
 exceptionnel: le vent exceptionnel, séismes ;
 Accidentelles : explosion, impacte de vehicules, feu, etc.
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II.1.3. combinaison des actions

Si nous prenons l’exemple quelconque d’une charpente métallique ci-dessous.

Les actions (charges à prendre en compte dans les calculs de cette charpente sont :

1) Les actions permanentes.


On distingue :

 Le poids propre, poids des équipements fixe noté :


 Les déformations permanentes par les contraintes, déplacement permanentes d’appuis
notés :
2) Les charges (actions) variables
On distingue les charges variables :
1. Usuelles :
 Charges statique et dynamique d’exploitation notée : Q
 Variation de température ou déformation thermique noté :
 Les fluages : retrait, gonflement et effet hygroscopique noté :
 La neige notée S (pour les pays tropicaux)
 Le vent normal noté :
 Charge appliquée lors essais des engins de levage ou de manutention notée :
 Charge de réglages temporels des opérations de chargement, transport et montage
noté :
2. Exceptionnelle :
 Le vent exceptionnel :
 Le séisme :
3. Accidentelles : explosion, impact, feu, etc noté :
On considère trois cas de combinaison des actions :

 Cas I : contraintes ou effets le plus défavorable résultants de la superposition de la totalité


ou d’une partie des actions suivantes :
et la combinaison la plus fréquente, la plus adaptée est la
suivante :

C’est le cas normal où on tient compte d’un coefficient de sécurité s=1,5 pour les aciers et
1,7 pour l’aluminium.
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 Cas II : contraintes ou effets le plus défavorable résultants de la superposition de la totalité


ou d’une partie des actions.
Il y a lieu de prendre la combinaison la plus défavorable parmi les suivantes

La combinaison la plus adapté au Burundi est :

Le calcul se fait au vent normal qui se fait avec un coefficient de sécurité s=1,33.

 Cas III : On prendra la combinaison la plus défavorable parmi les combinaisons


suivantes :

La combinaison la plus adaptée au Burundi est la suivante :

Avec un coefficient de sécurité qui est égal à 1.

Remarque :

1. L’addition des combinaisons est vectorielle

2. Dans le cas II et III, les effets résultats de la simultanéité des actions

( ; S et ) ne doivent pas être combinée que dans des cas spéciaux.

3 La prise en compte des actions accidentelle et du séisme ne doit se faire qu’à la demande du
chef de l’ouvrage qui dans ce cas en définit l’importance.

La vérification uniquement au cas III de la combinaison des actions.

II.1.4. Valeurs des actions

II.1.4.1.Les actions permanents (Charges permanentes)

La charge permanente relative à élément est constituée par toutes les forces extérieures
sollicitant cet élément de façon permanente et invariable.
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Les charges permanentes y compris celles résultant du poids propre sont déterminées sur la
base de dimensions et le poids volumique réels ainsi que des conditions des charges
effectives.

II.1.4.2. Les charges variables

II.1.4.2.1. Les charges statique et dynamique d’exploitation Q

Les valeurs des charges d’exploitation autre que les charges climatique sont :

a. Surchargés des planchers et toiture (confer annexe I.1)


b. Effort sur les mains courantes des escaliers et des balcons (confer annexe I.1)
c. Les surcharges des tôles de couverture

II.1.4.2.2.Actions (charges) du vent

A. Introduction
Supposons que le vent soufre sur un élément cylindrique et interrogeons-nous sur les efforts
sur cet élément surtout en analysant la pression dynamique.

Pour cela isolons 3 endroits.

Paroi 1 : Surpression

2 : dépression cinétique

3 : dépression

Il est dépression quand la pression intérieure est supérieure à la pression extérieure

a) Les effets du vent sur les constructions


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On distingue les effets dit statique du vent et les effets dynamiques

 Les effets statiques : Ils se traduisent par des efforts de surpression ou de dépression
agissant sur les surfaces des éléments constituant la construction. Ils sont en générale
considéré comme s’exerçant perpendiculairement ou normalement à ses surfaces.
 Les effets dynamiques : ils se traduisent par des phénomènes de vibration.
b) La direction du vent
Quoi qu’il y soit manifestement à un endroit déterminé des directions dominantes des vents
très forts, on admet pour le calcul de construction sauf cas exceptionnelle à définir que le vent
vient de toutes les directions horizontales.

c) La pression dynamique du vent


La valeur des suppressions et des dépressions sont proportionnels à une grandeur de référence
ou de comparaison dénommé « pression dynamique du vent ».

Dans le domaine des études relatives aux constructions l’expression qui lie la pression
dynamique et la vitesse est ou q= cette pression dynamique exprime en kg/m2.

La valeur des pressions dynamiques pour différentes hauteurs sont donné à l’annexe II 1

d) La surpression ou la dépression agissant en telle point de la surface d’un élément et de


la construction d’un élément répond à l’expression suivante : [ ]
Ou coefficient de pression locale en ce point. Ce coefficient est positif ou négatif suivant
qu’il s’agit d’une surpression ou d’une dépression

q : la pression dynamique

B. Action du vent sur un bâtiment


Supposons un bâtiment exposé au vent

En générale, en chaque point d’une surface s’exerce en temps une surpression ou une
dépression agissant sur la surface extérieure de la paroi, la surpression ou dépression
agissant sur une face intérieure de la paroi. Donc l’action résultante

Néanmoins toutes ces actions sont dans les limites intéressant l’action de bâtir proportionnelle
à la pression dynamique q au point considéré affectée d’un coefficient réducteur

et
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( ) En kg/m2.

et sont appelé respectivement coefficient de pression extérieur et intérieur au point


considéré.

Est appelé coefficient de pression total en ce point

q : en kg/m2 c’est la pression dynamique maximal

est le coefficient réducteur de la pression dynamique pour le cas considéré

et sont à prendre avec leur signe + s’il correspond à une surpression,- s’il correspond à
une dépression.

Si le coefficient résultante est égale est positif la paroi tend à cette endroit à être
enfoncé vers l’intérieur du bâtiment .si le coefficient résultant est négatif, la paroi tend à
être chasser ou aspirer vers l’intérieur.

a) Valeur de
est fonction de la forme du bâtiment :

 Pour les parois latérales :


 Pour les éléments de forme suivante :
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 Pour les éléments circulaires


b) Valeur de
Voici quelque valeur de pour quelque configuration du bâtiment

 Bâtiment étanche
 Bâtiment non étanche
Exemple salle ouverte sur deux cotés
 Bâtiment perméable d’un coté

Les valeurs du coefficient réducteur sont donne à l’annexe I3

La valeur des coefficients et pour les différentes formes sont donne aux annexes

C. Actions du vent sur des structures composées de membrures


Selon la procédure de calcul, le calcul se fait de la manière suivante :

 Force totale du vent sur un treillis isolé (par exemple élément de charpente)

Avec :
 = le coefficient de traine global. Il est donne par ce diagramme en fonction de
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 = le rapport des pleins de la pièce à l’aire total.


Ou : l’aire des pleins

L’aire totale compris dans le périmètre du treillis

 q : la pression dynamique
 : coefficient réducteur de la pression dynamique
 Cas ou 2 pièces identique sont présenté exactement l’une devant l’autre
Deux treillis disposé l’un devant l’autre. Ils sont distant de e et ayant chacun une hauteur h
qui est la plus petite hauteur.

( )
=Coefficient d’interaction
=c’est la force du vent sur une pièce isolée
 Cas ou plus de deux paroi identique sont places l’un devant l’autre

( )

II.1.4.4. Charges de neiges (confer annexe 1.4)

II.1.4.5.Les sollicitations thermique

 Dans l’imbo la température varie de 15-450


 Sur les plateaux la température varie de 0-400
Le coefficient de dilatation est
La déformation
=variation de température

Principe de calcul

Si une déformation thermique est entravée (empêchée) la contrainte qui en découle est celle
qui aurait été nécessaire pour causer une déformation égalé ou opposé.

Il y a sollicitation thermique seulement dans les structures hyperstatique


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Exemple :

Cornière

 Montage à température de 300c


 Refroidissement jusqu’à 150c
 Section de la cornière A=3,77cm2
 Mode de fixation : plaque boulonnée sur un support

a) Quel est la force exercée sur le support ?


b) A quel effort doit être calculé chaque élément de l’assemblage
Solution

a) On est dans une déformation en travée par ce qu’on a un encastrement


Dans l’encastrement la déformation est raccourcissement donc la contrainte qui en
découle est celle qui est cause par un allongement égale et opposée à son
raccourcissement.
Or =150c-300c=-150c

( )

Force exercée=F=

=14300N=14,3KN=143O kg

b) Les éléments de l’assemblage sont :


 La soudure qui doit être calculé à l’effort de traction de 14,3KN
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 Les boulons qui doivent être calculé chacun à un effort de traction de 14,3kN/4. (Car
il y a 4 boulons.
Exemple 2 : il aura l’effort : appuis fixe (donc hyperstatique)

Exemple 3 : il n’aura pas d’effort, appuis non fixe

Exemple 4 : calculer ou positionner l’effort maximale résultat du vent normale sur une
paroi verticale de 5m de hauteur et de 20m de longueur

( )

Exemple 5 : soit un garage de dimensions suivantes

1. Numérotez les parois du garage par ordre de grandeur croissant


2. Calculer la pression maximale du vent à utiliser pour le calcul des éléments de
chaque paroi
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III. Les assemblages

IV.1.Le rivetage

IV.1.1.Fablication de l’assemblage

a. Fabrication du trou
La fabrication du tous comprend 2 méthodes :
1) Poinçonnage
Dans cette méthode le trou est réalisé par choc brutale au moyen d’un emporte-pièce qui
arrache la matière de la pièce à percer comme une perforatrice a papier.

Cette technique donne un trou déforme d’où la nécessite d’aléser le trou sur quelque mm et il
faut que le trou soit supérieur à l’épaisseur de la pièce à percer

2) Perçage à l’aide d’une mèche


Ça prend plus de temps que le poinçonnage mais il nécessite qu’une seule opération .La
différence de diamètre du trou est celui du rivet ne doit pas excéder 1 mm

b. Fabrication du rivet
La fabrication du rivet se fait en 5 étapes

1) Chauffage du rivet jusqu’à 10000c


2) Introduction dans le tous
3) Pressage du rivet et on a deux méthodes pour cet étape :
 A la main c’est-à-dire à l’aide d’un marteau automatique, plusieurs coups sont
nécessaires,
 A la machine c’est-à-dire à l’aide d’une presse hydraulique, on obtient un meilleur
serrage et un meilleur centrage du rivet
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4) Refroidissement : lorsque la température diminue, le rivet se rétracte et assure le serrage


de pièces. Notons que le serrage doit être terminé lorsque le rivet est encore chaux
5) Le contrôle : on a deux méthodes :
 Examen visuelle : la tête pas grande ni petite
 Sondage au marteau : il ne faut pas qu’il y ait un son de cloche
c. Conséquence de la troisième étape
 Le corps cylindrique gonfle et remplis le trou
 Une deuxième tête est formée
 Le serrage des deux pièces entre les deux têtes du rivet
d. Caractéristique du rivet
Les rivets les plus utilisés sont :
D H
31 12
34 14
38 16

La longueur du rivet L est fonction de l’épaisseur totale des pièces à assembler

Ou : la somme des épaisseurs des pièces à assembler

La longueur qui dépasse doit être telle qu’il y ait juste assez d’acier pour former la nouvelle
tête.

N.B : Le rivet est définit par son diamètre ou le diamètre de la tête et sa longueur

Exemple : soit un rivet pour assembler trois pièces unede 15 mm et autres de 30 mm

( ) ( ) C’est-à-dire

( ,L=111.5mm)
IV.1.2. Transmission des efforts dans des rivets

Soit un assemblage riveté mise en charge à l’aide d’une force progressive. Trois phases sont
remarquables :
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Première phase : le frottement entre les deux pièces et le serrage naturel s’oppose au
glissement des pièces. Le corps du rivet travaille uniquement en traction à cause du
refroidissement.

Deuxième phase : lorsque les frottements sont vaincus les pièces se mettent en mouvement.

Le corps du rivet commence à travailler en cisaillement ayant un coup de canaux qu’on


entend quand il y a choc du aux glissements des pièces.

Remarque : le rivet travaille d’abord par serrage puis seulement en cisaillement et à la traction

IV.1.3. l’acier à rivet (nuances)

Le type d’aciers des rivets est fonction des types d’acier qui constitue la charpente. On utilise
pour l’acier :

AE 235, l’acier à rivet ACR 34 ( )

AE 355, l’acier à rivet ACR 45 ( )

: Contrainte de rupture

: Contrainte limite élastique

L’acier à rivet ne doit pas avoir une limite élastique très enlevé, il doit être élastique car il est
soumis souvent à la forge.

III.1.4. répartition des efforts dans un assemblage a plusieurs rivets

Supposons qu’on tire avec une force F sur l’assemblage ci-dessous :

Faisons une hypothèse dite équirépartition des efforts c’est-à-dire que chaque rivet reprend le
même effort que l’autre. Cette hypothèse permet de dimensionner les rivets à partir des efforts
suivant :

Avec :

: Effort sur rivet

F : La charge transmise à l’assemblage


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: Nombre de rivet

: Nombre de cisaillement

IV.1.5. Rigidité de l’assemblage riveté

Expérimentalement on observe toujours les déformations supérieures dans les assemblages


rivet par rapport au solide élastique équivalent. En outre les déformations des assemblages
rivet sont plus grandes de la première mise en charge à cause du phénomène d’adaptation
plastique.

Ce phénomène d’adaptation plastique est celui qui tend a réalisé la répartition uniforme de
cisaillement au sein de l’assemblage. En pratique on calcule les déformations à la première
mise en charge avec E=50.000Mpa et avec E=100.000 pour les mises en charges
ultérieur.

IV.1.6. Réglage de disposition des rivets

Un serrage optimal des plats doit être réalisé par des rivets pour obtenir une bonne tenue de
l’assemblage :

 Pas trop faible : pour éviter l’infiltration de l’eau au long de l’assemblage


 Pas trop fort pour éviter de trop grande concentration de contrainte dans les tôles.

Valeur minimale Valeur maximale


D 3Ø 7Ø
10 Ø
s 1,5 Ø 2,5 Ø
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*pression diamétrale

Lorsque les forces de flottement sont dépassées l’effort se transmet directement du rivet à la
tôle par l’intermédiaire de la pression diamétrale. Il convient de la limite.

Pour éviter le déchirement des plats ou les déformations du métal, surtout s’ils sont de faible
épaisseur. La pression diamétrale et conventionnellement limitée en fonction de la limite
élastique du rivet en réalité c’est une pression fictive.

Avec :

T : Effort exercé par le rivet à la tôle

e : épaisseur de la tôle (épaisseur minimale parmi les épaisseurs des éléments à assembler)

: Diamètre du rivet

La pression diamétrale est limite à la valeur suivante

: Contrainte limite élastique

: Coefficient de sécurité du cas considère

: Coefficient dépendant du nombre de sections cisaillées et du type d’assemblage.

Rivets Boulons
Cis simple 2,4 1,6
Cis double 3 2

III.1.8. Dimensionnement des rivets

Sauf dans les cas bien spécifiés par l’ingénieur un assemblage est toujours dimensionne pour
l’effort auquel il peut être soumis et pour l’effort de calcul.

Ou A=La section du rivet

FR et NR=effort tangentiel et normal par rivet

Pour dimensionner les éléments soumis à la foi à la contrainte normal ( ) et une contrainte de
cisaillement ( ), on utilise le critère énergétique


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a) Cas de cisaillement simple


Cependant pour tenir compte de la fraction reprise par le serrage, il faut majorer ce coefficient
de 0,58 jusqu’à une valeur de 0,85

=R1

Si le serrage n’est pas contrôler, on utilisera

N.B : pour les assemblages boulonnés où le serrage ne peut pas être garantit, on utilisera

b) Cas de traction simple


or :
 La compression dans un assemblage rivet est stabilisante
 La traction dans un assemblage rivet est déstabilisante
Ou :

K= 0,5 pour les rivets posé à la machine

K= 0,25 pour les rivets posé à la main

c) Cas combines : traction +cisaillement


√( ) ( )

III.2.Boulons ordinaire

III.2.1. Mode d’exécution et caractéristique


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Si l’assemblage est bien conçus les pièces a assembler ne peuvent être contact que par la
partie lisse c’est-à-dire que la partie fileté ne peut pas être en contact avec les pièces a
assembler.

Les rondelles permettent une meilleure répartition de l’effort de serrage.

Type
nuance
3.6 200
4.6 240
4.8 320
5.6 300
5.8 400

Les dimensions des boulons

Type d’acier pour les boulons

les plus courants sont les suivantes :

Ø a H
10 17 8
12 19 10
14 22 11
16 24 13
18 27 15
20 30 16
22 32 18
24 36 19
26 41 22
30 46 24
L’acier du boulon doit être de plus proche possible du type d’acier des pièces à assembler.

III.2.2. Calcul des boulons

Le calcul se fait de la même manière que celui des rivets. Cependant, le calcul au cisaillement
devra se faire en respectant l’équation : sauf si l’ingénieur en est sûr qu’une
procédure de contrôle de serrage rigoureusement établit et qu’en aucune circonstance les
boulons ne peuvent se déceler et dans ce cas : mais pour les rivets on utilise :
parce que on est sûr qu’ils ne peuvent pas se déceler.

III.2.3.Mode de travail des boulons


30

Comme les rivets, les boulons travaillent en cisaillement ou en traction ou les deux cas
combinés, ils ont l’avantage d’être mise en œuvre facilement à l’aide d’une clé et d’être
démontable facilement. Par rapport aux rivets, les boulons ont l’inconvénient de ne pas
remplir exactement le trou et de grand descellement sont possibles lorsque les forces de
flottement sont vaincues.

Le serrage des boulons est moins énergétique que celui des rivets d’où l’obligation de peindre
les pièces en contact avant leur assemblage pour question de durabilité.

III.3 Soudage

a) Critère de choix : soudage et boulonnage


Lorsque la structure est soumission à des actions cyclique, on préfère le boulonnage car les
actions cyclique peuvent conduire à une rupture par fatigue.

Pour toute opération de soudure, les aciers doivent être soudables. On n’a pas de problème
pour tous les profiles laminés, ils sont soudable.

Le type de soudure doit être adapté aux types d’acier (résistance de l’acier égale résistance de
la soudure).

b) Méthode principale de soudure


 Soudage à l’arc : c’est la plus utilisé en structure métallique à cause de sa souplesse
d’usage et sa bonne pénétration.
 Soudage oxyacétylénique : il nécessite des bombonnes sous pression, équipement
permettant de pratiquer le soudage et la coupage.
c) Les types de soudages
I. Soudage bout à bout :

: Chanfrein

Pour : chanfrein double

Au-delà de 40mm il ne faut plus soudé, il faut utiliser d’autres méthodes d’assemblage.

II. Soudage d’angle : 3 types


31

 A cordon frontale : sollicitation frontalement par rapport à son axe

 A cordon latéral : sollicitation latéralement par rapport à son axe

 A cordon oblique: sollicitation obliquement par rapport à son axe

d) Dimensionnement des soudures


1. Soudure bout a bout
Aucun calcul de dimensionnement doit etre fait si la section d’acier est gardée au
droit de l’assemblage

2.soudure d’angle

a : profondeur de gorge

Lc=Lphys-2a
La longueur de calcul est égale à la longueur physique qu’on retranche 2 foi la gorge
parce que le cordon est imprécise.

Formule pratique de calcul


 Cordon frontal
Avec ( ( )
)
 Cordon latéral
32

Conclusion
Il est préférable d’utilise le cordon frontal parce que pour la même long de calcul Lc, le
cordon supporte une grande force. 0,85>0,75

III.4.Boulons à haute adhérence (boulon HR)

1. Technologie

La longueur de tige doit être telle que la longueur de la partie filetée comprise à l’intérieur de
l’assemblage n’excède pas 5mm si L et 10mm si L

A l’inverse du boulon ordinaire ou la tige du boulon travail en cisaillement, le boulon à haute


adhérence assure une précontrainte de serrage qui permet à l’assemblage de travailler:

 En friction si l’assemblage est soumis au cisaillement c’est à dire si la sollicitation


extérieure tend à faire glisser les pièces entre elle.
 Comme une précontrainte, si l’assemblage est solliciter en traction c’est à dire si la
sollicitation tend à écarter les pièces l’une de l’autres.
En cisaillement la rupture apparait finalement dans les sections des pièces affaiblit par la
présence des trous, par la rupture, par cisaillement des tiges des boulons.

Conclusion : Les éléments essentiels qui conditionnent un assemblage par les boulons HR
sont la force de précontrainte (exercer par les boulons) et le coefficient de flottement.

2. Caractéristiques des boulons HR


Diamètre Section résistant mm Ø extérieur
nominal en Celle de la partie filetée en mm
mm
18 192 34
20 245 36
22 303 40
24 353 44
27 459 50
30 561 56
33

3. Type d’acier des corps de boulon HR(Nuance)


; et

4. Règles de disposition des boulons HR

Valeur max Valeur Min


d : inter distance 3Ø Min entre 6Ø et 12
pince longitudinale 2Ø 3Ø
pince transversale 1,5Ø 3Ø

5. calcul des boulons HR


Le type de sollicitation qu’on a sur les boulons HR est généralement l’effort tangentiel,
l’effort normal et le cas combiné.

1) Effort tangentielle

a) Vérification de la stabilité des tôles au droit de l’assemblage


 Cas d’un seul boulon
Transmission par frottement

On constate empiriquement qu’avant la section nette, 40% de l’effort a déjà été transmis par
frottement donc il faut calculer la section nette en tenant compte qu’elle doit supporter 60%
de l’effort

 Cas de n boulons (cas générale)


34

An= section nette (section nette)


Il faut vérifier que la section nette est capable de reprendre la force réduite

( ) avec :

: Force réduite
: Nombre de section
: Nombre total des boulons

b) Vérification de la force admissible passant par le plan de friction


Cas d’un seul boulon et d’un plan de friction

: L’effort tangentiel maximal transmissible par l’assemblage

: Le coefficient de frottement entre les pièces assemble

: Effort de pression exercé par le boulon du faite de son serrage

: Coefficient de sécurité au glissement. Ce coefficient dépend du type de l’ouvrage et du


cas considéré.

 Cas général (n boulon et m plan de friction)

c) Valeurs à introduire dans les calculs


: Une précontrainte élevé que possible.
35

Cependant ce précontraint est limité par la résistance mécanique du boulon

Le boulon est soumis à un effort de traction essentiellement et a effort tangentielle générer par
la torsion du faite de son serrage.

Le dimensionnement devrait donc se faire en utilisant la contrainte équivalente.

√ Mais l’expérience montre qu’on se place du côté de la sécurité en limitant


uniquement les contraintes normales à 80% de la limite élastique.

: Pour le boulon

: Résistance par boulon

 Valeur du coefficient de frottement


Le coefficient de frottement dépend :
 De l’état de surface des pièces à assembler
 De la nuance des aciers en contact
 La surface des pièces à assembler devra faire l’objet d’une préparation dans le but
d’obtenir une surface rugueuse qui permet d’avoir un coefficient élevé.
 Cette préparation devra être faite par une des méthodes suivantes.
Sablage, grenouillage, décapage au chalumeau, brosse métal.
Juste avant l’assemblage, il faut faire un brossage léger pour éliminer les poussières, la
peinture est très interdite, s’il en a il faut l’enlever.
Préparation simple Préparation de qualité
(brossage) (sablage, grenouillage)
AE 240 OU 235 0,3 0,45
AE 260 0,3 0,52
AE 360 OU 355 0,3 0,60
 Valeurs du coefficient de sécurité.
Charpente Pont-route Engins de levage et
pont rails
Cas I 1,35 1,35 1,40
Cas II 1,10 1,20 1,25
36

Cas III 0,83* 1,00 1,05

* : pour c’est-à-dire que 17% sont reprise par la résistance du boulon.

Notons que le boulon HR peut travailler comme un boulon ordinaire dans certaines conditions

 Compression : stabilisation, donc pas de calcul


 Traction : il faut faire le calcul car elle induit une augmentation de contrainte a la tige du
boulon et un allongement infini de celle-ci.
Par contre cette traction réduit fortement l’effort de serrage des pièces ce qui déstabilise
l’assemblage et cette réduction est limite à un effort de serrage résiduelle donner par les
expressions suivantes :

: Effort de serrage résiduel


: Précontraintes par boulons
: Effort de traction par boulon

On a : =la fraction restante de la force de précontrainte

et =fraction de la diminution de la force de la précontrainte

Le calcul consiste à vérifier que : reste inférieur à la valeur admissible de cette réduction

C’est-à-dire ( ) et les valeurs de ( ) sont les suivant :

Charpentes Pont route Engin de levage et


pont rails
Cas I 70% 65% 60%
Cas II 80% 75% 70%
Cas III 100%(*) 95% 90%
(*) : Force de traction =force de précontrainte

 Cas combiné (traction +effort tangentiel)

Le calcul se fait comme suit :

a) Calculer l’assemblage en traction, vérifier admissible ( )


37

b) Calculer l’assemblage à l’effort tangentiel en considérant que la force de précontrainte


a été réduite par l’effort de traction.

L’effort de précontrainte à introduire dans le calcul est au lieu c’est-à-dire

et

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