Explorer les Livres électroniques
Catégories
Explorer les Livres audio
Catégories
Explorer les Magazines
Catégories
Explorer les Documents
Catégories
Principes fondamentaux
de la dynamique
structurelle
3
4
Chapitre 1
5
6
Introduction
Quelle est la différence entre le chargement dynamique et le chargement statique?
Maintenant, imaginez que vous êtes debout dans un train au repos. Le train commence
alors à augmenter sa vitesse de 0 à 100 kilomètres à l’heure (km/h). Dans le train, vous
inclinez probablement votre corps vers l’avant afin de ne pas tomber au sol. D’autre part,
lorsque le train réduit sa vitesse en atteignant une gare, vous vous incliner dans le sens
opposé. Vous le savez par expérience. Comment expliquer ce phénomène en termes
physiques ? En outre, vous avez besoin d’un plus grand angle d’inclinaison lorsque la
vitesse est changée plus rapidement. Pourquoi cette inclination supplémentaire est-elle
nécessaire?
Vous trouverez facilement de nombreux bons exemples tels que ce problème associé
à des problèmes de dynamique dans la vie quotidienne. Toutefois, vous aurez
probablement de la difficulté à expliquer le contexte théorique de ces problèmes.
La plupart d’entre vous sont familiers avec la statique, dans laquelle le concept de
temps n’est pas impliqué. La loi de Hooke nous dit que la déformation est proportionnelle
à la force appliquée. Ça, c’est vrai. Dans le monde réel, cependant, l’application d’une
charge sans interruption de temps qui l’accompagne est impossible. Par conséquent, nous
rencontrons fréquemment des cas dans lesquels nous devons tenir compte de la
fréquence à laquelle l’action (chargement) est appliquée. Ici, nous devons considérer une
force autre que la force statique. C’est la force associée au temps, c’est-à-dire la force
dynamique.
Revenons à l’exemple du « train ». Lorsque le phénomène mentionné ci-dessus
above
7
8
Chapitre 2
m mm
2.1Equation du mouvement
L’équation du mouvement est d’autant plus importante que la réponse structurelle est
calculée comme la solution à l’équation. L’équation du mouvement d’un système SDOF
peut être donnée en utilisant le principe de d’Alembert tout en considérant l’équilibre
dynamique (voir fig.2.1.1).
−mẍ (t) − cẋ(t) − k x(t)+ p(t) =0
où les premier, deuxième et troisième termes du côté gauche sont appelés la force d’inertie,
la force d’amortissement et la force élastique, respectivement.
où D est une constante arbitraire. En substituant ces équations à eq.(2.2.1), nous obtenons
(ms2 + cs + k) D est = 0
L’équation ci-dessus doit être toujours satisfaite. D est change avec le temps, de sorte que la
valeur à l’intérieur des parenthèses doit être égale à zéro.
10 CHAPITRE 2. SYSTÈMES À UN SEUL DEGRÉ DE LIBERTÉ (SDOF)
ms2 + cs + k = 0 (2.2.3)
Ensuite, les racines de cette équation sont
(2.2.4)
Par conséquent, la solution pour Eq.(2.2.1) est de la forme
(2.2.6)
Nous comprendons que ωn est la fréquence circulaire naturelle non amortie [voir
Eq.(2.2.10)], et Eq.(2.2.4) devient
s1,2 = ±iωn (2.2.7)
Puis Eq.(2.2.5a) sera
x(t)= D1 eiωnt + D2 e−iωnt En (2.2.8)
introduisant la formule d’Euler, c’est-à-dire
D1 = un + ib
D2 = c + id
Puis
A = (a + c) + i(b + d)
B = (d − b) + i(a − c)
2.2. VIBRATION LIBRE 11
c= ad
= −b
nous obtenons
x(0) = A
ẋ(0) = ωnB
et se référant au triangle droit dans fig.2.2.1, Eq.(2.2.12) peut être écrit sous la forme
)(2.2.13)
Où
(2.2.14a)
(2.2.14b)
Eq.(2.2.13) représente un mouvement harmonique simple (SHM) et est montré dans
fig.2.2.2. Il est évident que ωn est la fréquence circulaire ou la vitesse angulaire du
mouvement pour les systèmes non amortis. La fréquence cyclique fn, qui est souvent
appelée simplement la fréquencedu mouvement, est donnée par
12 CHAPITRE 2. SYSTÈMES À UN SEUL DEGRÉ DE LIBERTÉ (SDOF)
ωn
fn = (2,2,15a)
2π
12π
Tn = =(2.2.15b) f ωn
Eq.(2.2.13) est également montré dans le diagramme d’Argand de fig.2.2.3. La réponse
x(t) est donnée par la partie réelle du vecteurrotatif et ̇x(t)/ωn par la partie imaginaire.
b)
K
w = 9,800 kN,k = 250 kN/cm x(0) = 5
m = 20 k = 180 kN/cm
tonnes,
x(0) = 1 cm, ẋ(0) = −3 cm/s Fig.E2.1
Fig.E2.1
Fig.E2.1
Fig.
cm,ẋ(π) =5 cm/s
[Solution]
a) L’équation du mouvement est
20ẍ (t) + 180x(t)= 0
R R
K 180
ΩÂ = = =3( Rad/
¡ M 20 s) Puis,
x(t)= Acosωnt + B sinωnt = Acos3t + B sin3tẋ(t)=
−−3Asin3t + 3B cos3t
Remplacement des conditions ci-dessus x(0) = 1, ̇x(0) = −3
1 = Acos0 + B sin0 = A
−3 = −3Unpéché0 + 3B cos0 = 3B
Donc
A = 1, B = −1
C’est-à-dire, x(t) =cos3t − sin3t
14 CHAPITRE 2. SYSTÈMES À UN SEUL DEGRÉ DE LIBERTÉ (SDOF)
b) Dans un premier temps, la masse est calculée comme w/ g,où g est l’accélération due à la
gravité, c’est-à-dire, 980 cm/s2. Puis m = 10 L’équation equation du mouvement est,
10ẍ (t) +250x(t) =0
Ensuite,
5 = Acos0 + B sin0 = A
5 = −5Unpéché5π + 5B cos5π = −5B
Donc
A = 5, B = −1
C’est-à-dire, x(t)= 5cos5t − sin5t
i) Amortissement critique
Dans le cas particulier où le radical dans Eq.(2.2.4) disparaît, nous avons
(2.2.16a)
Cette dernière égalité est donnée par Eq.(2.2.6). C’est l’état de l’amortissement critique et le
coefficient d’amortissement critique ccr est
La solution d’Eq.(2.2.3) dans ce cas est comme cela a déjà été donné par Eq.(2.2.5b)
where,
ccr
s=−=−− ωn
2m
Puis
2.2. VIBRATION LIBRE 15
X(0)
Ceci est indiqué dans fig.2.2.4. Nous pouvons voir que la réponse de vibration libre d’un
système gravement amorti n’oscille pas, mais revient plutôt à zéro déplacement, en raison
du facteur exponentiel dans Eq.(2.2.18).
c < 2mωn
et le radical dans Eq.(2.2.4) devient négatif. Dans ce cas, il est commode d’exprimer
l’amortissement comme un rapport de la valeur d’amortissement critique ccr. Ainsi,
Cc
ζ = = < 1 (2.2.19) ccr 2mωn
où,
P
ωd = ωn 1 − ζ2 (2.2.21)
16 CHAPITRE 2. SYSTÈMES À UN SEUL DEGRÉ DE LIBERTÉ (SDOF)
0 0.2 1
Fig.2.2.5 Relation entre le ratio ωd/ωn et ζ
(2.2.22b)
Cette expression ci-dessus peut être écrite sous forme de vecteur rotatif.
où,
(2.2.24)
{ẋ(0) + ζω
tanθ =
(2.2.25)
nx(0)}/ωd
x(0)
2.2. VIBRATION LIBRE 17
La réponse de vibration libre d’un système sous-amorti est illustrée fig.2.2.6. Il est à noter
que le système oscille autour d’une position neutre (la ligne de base zéro) avec une
fréquence circulaire constante ωd ou avec une période amortie Td = 2π/ωd. La
représentation vectorielle rotative est la même que celle indiquée dans fig.2.2.3, sauf que
la longueur du vecteur diminue de façon exponentielle.
Considérons deux pics positifs successifs indiqués dans fig.2.2.6, c’est-à-dire xi et xi+1.
Si nous assumons à partir d’Eq.(2.2.23)
xi = ρe−ζωnti
.
Fig.2.2.6 Réponse de vibration libre d’un système sous-amorti
puis, π
= eζωnω2πd (2.2.26a)
Donc
(2.2.26b)
Pour un faible amortissement, l’équation ci-dessus devient
(2.2.27)
Si nous considérons l’expansion de la série Taylor, ∗
(2.2.28)
Pour les systèmes légèrement amortis, une estimation fiable du rapport d’amortissement
peut être obtenue en tenant compte des pics qui sont à plusieurs cycles l’un de l’autre. Puis
ln xi = 2πnζω n (2,2,29)
xi+n ω
Pour un amortissement très faible,
(2.2.30)
(2.2.31)
Où
1(2.2.32)
En remplaçant Eq.(2.2.31) en Eq.(2.2.5), nous avons
Eq.(2.2.33a) devient
)(2.2.33b)
Ceci est très similaire au cas d’amortissement critique et n’a aucun intérêt physique, mais ce
système oscillera si des forces externes sont appliquées.
2.2. VIBRATION LIBRE 19
[Exemple 2.2]
Déterminer la réponse des sys-m tem suivants dans les conditions
initiales données.
k = 320,c = 4,m = 5
[Solution]
L’équation du mouvement du système est
Fig.E2.2
5ẍ (t)+ 4ẋ(t)+ 320x(t) =0
5s2 + 4s + 320 = 0
Puis
s = −0. 4 ± 7. 99i ≈ −0. 4 ± 8i
Par conséquent, x(t) = e−0. 4t(Acos8t + B sin8t)
A = 1, B = 1
Ou
On peut supposer que la réponse à la charge harmonique est harmonique. Ainsi, l’intégrale
particulière est
xp(t) = G1 cosωt + G2 sinωt (2.3.5)
2.3. RESPONSE À LA CHARGE HARMONIQUE 21
G1 = 0 (2,3,6)
(2.3.7)
où rn est le rapport de fréquence donné par
Ω
rn =(2.3.8) ωn
Par conséquent, la solution générale d’Eq.(2.3.3) est
(2.3.9)
G1 = 0 indique que la réponse à l’état stable est en phase pour appliquer harmoniquement
la charge.
C’est parce que l’amortissement est nul.
Si le système est initialement au repos, c’est-à-dire x(0) = 0,x,ẋ(0) = 0, l’équation ci-
dessus devient
)(2.3.10)
où p0/k est appelé le déplacement statique, parce que c’est la valeur qui serait produite
par la charge p0 appliquée statiquement, et 1/(1 − rn2) est appelé le facteur
degrossissementdynamique (Rdy ), qui représentel’effet d’amplificationdynamiqued’une charge
harmoniquement appliquée.
Lorsque nous avons dérivé Eq.(2.3.9), nous avions supposé que rn = 16 . Mais si rn =
1 ou ω = ωn,l’intégrale particulière devrait avoir la forme de
xp(t)= G1 tcosωnt + G2 tsinωnt (2.3.11)
En substituant ceci et son dérivé à Eq.(2.3.3), nous avons p
G1 = − 0
2mωn
G2 = 0
Ensuite,
p xp(t)= − 0
tcosωnt (2.3.12)
2mωn
Parconséquent, la general solution générale est
p0 x(t)= Acosωnt + B sinωnt − tcosωnt (2.3.13)
2mωn
En substituant la condition que le système est initialement au repos (cela signifie que la
vitesse et le déplacement à t = 0 sont tous deux nuls), nous avons
22 CHAPITRE 2. SYSTÈMES À UN SEUL DEGRÉ DE LIBERTÉ (SDOF)
) (2.3.14)
Depuis
Quelques exemples d’Eqs. (2.3.10) et (2.3.14) sont montrés fig.2.3.1 comme paramètre
de rn = ω/ωn.
05
= 0(2.3.17a)
(2.3.17b)
Ω
où rn est le rapport de fréquence (=) tel que déjà donné par Eq.(2.3.8). Par
conséquent,
ωn
G1 =−2 ζrn
p0
(2,3,18a)
(2.3.18b) Ensuite, la solution générale x(t) peut
êtredonnée par
(2.3.19)
)(2.3.20)
(2.3.21)
0 1 2 3
180•‹
90•‹
0•‹ 1 2 3
m = 3, k = 51, c = 6
3(−4C cos2t − 4D sin2t) +6 (−2C sin2t + 2D cos2t) +51 (C cos2t + D sin2t) =3sin2t
39C + 12D = 0
−12C + 39D = 3
Puis
Ensuite,
Parconséquent, pour 0
Àt = π
2.3. RESPONSE À LA CHARGE HARMONIQUE 27
Parconséquent, pour t ≥ π
La solution pour la réponse à l’état stable de cette équation est, comme déjà donné par
Eq.(2.3.20)
mpa
x(t) = − Rdy sin (ωt − θ)
)(2.3.25)
Le facteur de grossissement dynamique Rdy est déjà affiché dans Fig.2.3.2. De ce chiffre,
on peut voir que le facteur de grossissement dynamique est presque l’unité pour ζ = 0. 7
et 0 < rn < 0. 6. Par conséquent, si le système dispose d’un dispositif pour enregistrer le
déplacement relatif du système, l’enregistrement sera proportionnel à l’amplitude
d’accélération des mouvements du sol et il peut être utilisé comme accéléromètre. La
fréquence des excitations devrait être de l’âge de 0 et rn < 0. 6. Par conséquent, en
augmentant la rigidité et/ou en diminuant la masse, la plage de fréquences applicable sera
augmentée. Si le mouvement au sol est donné par
mω2pd
x(t) = R péché (ωt − θ)
Dy
)
(2.3.28)
Il est évident que rn2Rdy est presque constante pour ζ = 0. 5 et rn > 1. Ainsi, l’amplitude
relative de déplacement du système est proportionnelle au déplacement d’excitation et le
système peut être utilisé comme compteur de déplacement. La fréquence du système doit
être diminuée en réduisant la rigidité et/ou en augmentant la masse.
)(2.3.30)
Ainsi, la force ps du ressort au sol est
)(2.3.32)
30 CHAPITRE 2. SYSTÈMES À UN SEUL DEGRÉ DE LIBERTÉ (SDOF)
)(2.3.33)
¡n
)(2.4.3)
Cela peut être écrit sous la forme
)(2.4.4)
)(2.4.5)
32 CHAPITRE 2. SYSTÈMES À UN SEUL DEGRÉ DE LIBERTÉ (SDOF)
(2,4,6a)
(2.4.7a) Si l’accélération
(2.4.6b)
(2.4.7b)
Parconséquent,
(2.4.9)
où,
Et
et ceux-ci sont indépendants du temps. Par conséquent, nous n’avons pas à les calculer à
chaque étape, tant que le système reste dans la gamme élastique. Dans le cas où le système
est initialement au repos, x(0) = ẋ(0) = 0, puis à t = ∆t
En substituant cela en Eqs. (2.4.6b) et (2.4.7b), nous savons x(∆t)et ̇x(∆t). Ensuite, nous
pouvons calculer ̈x(2∆t) puiṡ x(2∆t) et x(2∆t), et ainsi desuite. Par conséquent, nous
2.4. RÉPONSE AU CHARGEMENT ARBITRAIRE 33
[Exemple 2.4]
Dans le cas où vous calculez la réponse d’un système SDOF aux mouvements
sismiques, vous aurez probablement besoin de l’aide d’un ordinateur numérique parce
qu’il ya des dizaines de milliers de calculs. Ici, nous allons vous montrer un exemple d’un
programme informatique en langage FORTRAN pour le calcul de réponse d’un système
SDOF.
C
CProgram pour calculer la réponse au tremblement de terre
Cmotion (cmotion)
C
CDescription des paramètres
CA (I) - Accélérogramme chez les filles
CDAMP - Fraction de l’amortissement critique
CPER- Période naturelle en deuxième du système SDOF
CDT- Intervalle de temps en deuxième de l’accélérogramme
CNN- Nombre de données en accélérogramme
C
REAL*4 A (3000),RA (3000),RV (3000),RD (3000)
LIRE (5 500) HUMIDITÉ, PER
500 FORMAT(2F10.5) LIRE (5,501)
DT,NN
501 FORMAT (F10.0,I5) LIRE (5
502) (A(M),M=1,NN)
502 FORMAT(10F8.0)
C
C Calcul de la réponse
C
RESP D’APPEL (PER,DAMP,NN,DT,A,RA,RV,RD)
CComputing le maximum des réponses
C SA=0.
SV=0.
SD=0.
DO 100 M=1,NN
IF (SA. Gt. ABS (RA)) ALLER À 100
34 CHAPITRE 2. SYSTÈMES À UN SEUL DEGRÉ DE LIBERTÉ (SDOF)
SA=ABS(RA) TA=DT*(M-
1) 100 IF (SV. Gt. ABS
(RV)) ALLER À 200
SV=ABS (RV)
TV=DT*(M-1)
200 IF (SD. Gt. ABS (RD)) ALLER À 300
SD=ABS (RD)
TD=DT*(M-1)
300 CONTINUER
ÉCRIRE (6 600) SA,SV,SD
FORMAT 600 (1H1/1H0/1H,10X,'MAX. ACC. RESPONSE(GAL) =',
1F10.3/1H ,10X,'MAX. VEL. RESPONSE(KINE) =',
2 F10.4/1H ,10X,'MAX. DIS. RESPONSE(CM) =',
3 F10.5)
Arrêter
Fin
C
C
Programme CSubroutine pour calculer le temps de réponse
Chistory du rapport d’amortissement donné et compte tenu de la nature
Cperiod pour l’historique du temps d’accélération donné
CINPUT (CINPUT)
CPER - PÉRIODE NATURELLE DU SYSTÈME SDOF
CDAMP - FRACTION DE L’AMORTISSEMENT CRITIQUE
C NN - NOMBRE DE DONNÉES
C DT- INTERVALLE DE TEMPS DES DONNÉES
C A- ACCÉLÉROGRAMME POUR LEQUEL LA RÉPONSE EST
CALCULÉE
C Sortie
C RA - RÉPONSE ABSOLUE DE L’ACC. (TABLEAU)
C RV - RÉPONSE RELATIVE VEL. (TABLEAU)
C RD - RÉPONSE RELATIVE DIS. (TABLEAU)
C
SUBROUTINE RESP(PER,DAMP,NN,DT,A,RA,RV,RD)
C
REAL*4 A (1),RA (1),RV (1),RD(1)
DONNÉES PI2/6.2831853/
W=6.283185/PER
R=1.0+DAMP*W*DT+(W*DT)**2/6.0
DDX=(2.0*DAMP*W*DT-1.0)*A(1)
DX=-A(1)*DT
X=0,0
RA(1)=DDX+A(1)
2.4. RÉPONSE AU CHARGEMENT ARBITRAIRE 35
RV(1)=DX
RD(1)=0,0
C
CALCULS CRESPONSE
C
DO 110 M=2,NN
E=DX+DDX*DT/2,0
F=X+DX*DT+DDX*DT**2/3.0
DDX=-(A(M)+2.0*DAMP*W*E+W**2*F)/R
DX=E+DDX*DT/2,0
X=F+DDX*DT**2/6.0
RA(M)=DDX+A(M)
RV(M)=DXVELMAX
RD(M)=X
110 CONTINUER
Retour
Fin
(2.4.12)
36 CHAPITRE 2. SYSTÈMES À UN SEUL DEGRÉ DE LIBERTÉ (SDOF)
p(t)
C’est ce qu’on appelle l’intégrale Duhamel qui s’exprime également sous la forme
(2.4.15)
Le chiffre qui présente la relation entre la réponse maximale et la période est appelé
le spectre de réponse. Par conséquent, Sd(ζ,T),Sv(ζ,T)et Sa(ζ,T) sont appelés le spectre de
réponse de déplacementrelatif, spectre de vitesse relative et spectre d’accélération
absolue, respectivement.
Dans le cas de la conception structurale, plusieurs enregistrements de mouvement fort
sont couramment utilisés. Le record à El Centro lors du tremblement de terre de la vallée
impériale, en Californie en 1940 est le plus populaire dans le monde. Les spectres de
réponse pour cet enregistrement sont affichés dans fig.2.4.3. En analysant de nombreux
enregistrements historiques de temps des tremblements de terre, il a été constaté que la
vitesse de réponse des structures devient presque constante pendant de plus longues
38 CHAPITRE 2. SYSTÈMES À UN SEUL DEGRÉ DE LIBERTÉ (SDOF)
(2.4.17a)
(2.4.17b)
(2.4.17c)
Introduisons un nouveau symbole
(2.4.18b)
Il a été prouvé que Spv(ζ,T) diffère très peude Sv(ζ,T). Introduction de deux autres
nouveaux symboles Spd(ζ,T),et Spa(ζ,T) et en utilisantEq.(2.4.18b), Eqs.( 2.4.17a) et
(2.4.17c) devient comme suit.
1
Spd(ζ,T) = Spv(ζ,T) ≈ Sd(ζ,T) ωn (2.4.18a)
Spa(ζ,T) = ωnSpv(ζ,T) ≈ Sa(ζ,T) (2.4.18c)
2000
1500 Ratios
0, 2, 5, 10 et 20%
d’amortissement de
1000
500
0 1 2 3 4 5
Périodes)
Ratios
200 0, 2, 5, 10 et 20%
d’amortissement de
100
0 1 2 3 4 5
Périodes)
Ratios
0, 2, 5, 10 et 20%
d’amortissement de
50
25
0 1 2 3 4 5
Périodes)
p1 · δ + p2 · δ + p3 · δ + p4 · δ = 0 (2,5,1)
42 CHAPITRE 2. SYSTÈMES À UN SEUL DEGRÉ DE LIBERTÉ (SDOF)
(2) Si nous appliquons ce principe à un système SDOF commun, l’équation suivante peut
être donnée. (Voir Fig.2.5.2)
= 0 (2,5,4)
Enfin, nous pouvons avoir l’équation suivante du mouvement
2.6. MÉTHODE DE RAYLEIGH - VIBRATION DES MEMBRES CONTINUS 43
)(2.5.5)
x t( )
Fig.2.6.1 Vibration libre d’un système de masse printanière non amorti
Cela a la même forme que l’équation pour un système SDOF simple. m∗, c∗, k∗ et p∗(t)
sont appelés la massegénéralisée, coefficient d’amortissement généralisée, rigidité
généralisée et la charge généralisée, respectivement.
Il convient de noter que le signe de chaque terme d’Eqs. (2.5.2) et (2.5.4) est positif
lorsque le déplacement virtuel et la force ont la même direction, et est négatif lorsque les
directions du déplacement virtuel et de la force sont opposées.
et la vitesse par
ẋ (t) = x0 ωn cosωnt (2.6.2)
44 CHAPITRE 2. SYSTÈMES À UN SEUL DEGRÉ DE LIBERTÉ (SDOF)
L’énergie potentielle de ce système est représentée par l’énergie de contrainte du
ressort :
(2,6,3a)
(2,6,4a)
Au moment où t = T/4 = π/(2ωn),l’énergie cinétique est nulle et l’énergie potentielle
atteint sa valeur maximale :
(2.6.3b)
De même, au moment où t = T/2 = π/ωn,l’énergie potentielle disparaît et l’énergie
cinétique devient maximale.
(2.6.4b)
Par conséquent, si l’énergie totale dans le système vibrant reste constante (comme il
doit en vibration libre non amortie), il est alors évident que l’énergie potentielle maximale
doit être égale à l’énergie cinétique maximale, EPmax = EKmax. Nous avons ensuite
(2.6.5)
Il s’agit, bien sûr, de la même expression de fréquence qui a été donnée précédemment;
dans ce cas, il a été dérivé par le concept Rayleigh d’assimiler les expressions de l’énergie
maximale de la souche et l’énergie cinétique maximale.
(2,6,7a)
Remplacer eq.(2.6.6) et laisser l’amplitude de déplacement prendre sa valeur maximale
conduit à
(2,6,7 b)
L’énergie cinétique de la masse distribuée de façon non uniforme est
(2,6,8a)
En différeciant eq.(2.6.6) et en le substituant à Eq.(2.6.8a), l’énergie cinétique maximale
peut être donnée par
(2,6,8 b)
Assimilant l’énergie potentielle maximale à l’énergie cinétique maximale, la fréquence
s’est
(2.6.9)
On peut noter que le numérateur n’est que la rigidité généralisée k∗ pour cette forme de
déplacement supposée, tandis que le dénominateur est son m de masse généralisé∗. Z (en)
k∗ = IE(x){ψ00(x)}2dx (2.6.10)
Z
m∗ = m(x){ψ(x)}2dx (2,6,11)
Ainsi, la méthode de Rayleigh peut être appliquée directement à n’importe quel système
SDOF de la forme généralisée et la fréquence peut être donnée par
(2.6.12)
46 CHAPITRE 2. SYSTÈMES À UN SEUL DEGRÉ DE LIBERTÉ (SDOF)
[Exemple 2.5] m, IE
Dérivez la fréquence naturelle d’un faisceau
uniforme simplement soutenu, en utilisant rayleigh
Méthode. Fig.E2.5 Fig.E2.5 Fig.E2.5 Fig.
[Solution]
Dans un premier temps, supposons que la fonction de forme (1) comme parabolique.
Fonction de forme (1)
Nous pouvons imaginer que ce n’est peut-être pas une bonne estimation de la fréquence
naturelle. Parce que le deuxième dérivé de la fonction de forme (1) est constant (= 2), ce
qui signifie que la courbure du faisceau est uniforme le long de la longueur du faisceau.
Puisque la courbure devrait être nulle aux extrémités simplement soutenues de
faisceau, supposons la fonction de forme (2) de sorte que son deuxième dérivé devienne
parabolique.
Fonction de forme (2) y(x)= x4 − 2Lx3 + L3xy0(x) =4x3 − 6Lx2 + L3 y00(x) =12 (x2
− Lx)
Ensuite,
2.6. MÉTHODE DE RAYLEIGH - VIBRATION DES MEMBRES CONTINUS 47
C’est la meilleure estimation de la fréquence naturelle, parce que la fonction de forme (3)
est la vraie fonction de forme. On peut voir que la fonction de forme (2) donne la fréquence
naturelle qui est presque identique à celle qui est dérivée en utilisant la fonction de forme
(3). Cela indique qu’il est préférable de sélectionner une fonction de forme qui satisfait
aux conditions limites non seulement en termes de déflexion, mais aussi en termes de
courbure.
où yd(x) est la formedéviée résultant de la charge morte. L’énergie cinétique est donnée
par Eq.(2.6.8b), dans lequel ψ' (x) = yd(x)/y∗. Ainsi, la fréquence peut être donnée par
(2.6.13)
(2.6.15)
(2.6.16)
L’expression standard de la fréquence Rayleigh, désignée R00,est
(2.6.17)
Méthode R01
Une meilleure approximation de la fréquence peut être obtenue en calculant l’énergie
potentielle du travail effectué pour dévier le système par la force d’inertie associée à la
déviation présumée. La force d’inertie au moment du déplacement maximal est,
(2.6.18)
(2.6.19)
où ωn est la fréquence inconnue. L’énergie potentielle de la souche produite par cette
charge est donnée par,
(2.6.20)
Assimilant cela à l’énergie cinétique donnée par la forme initialement supposée
[Eq.(2.6.16)] conduit à l’amélioration de l’expression de la fréquence Rayleigh, R01:
(2.6.21)
Ceci est souvent recommandé de préférence à Eq.(2.6.17) parce qu’il évite le
fonctionnement de différenciation et donnera une meilleure précision.
Méthode R11
Une approximation encore meilleure peut être obtenue avec un effort relativement
supplémentaire en calculant l’énergie cinétique à partir de la forme calculée y(1). Dans ce
cas,
50 CHAPITRE 2. SYSTÈMES À UN SEUL DEGRÉ DE LIBERTÉ (SDOF)
(2.6.22)
(2.6.23)
D’autres améliorations pourraient être obtenues en poursuivant le processus une
autre étape, c’est-à-dire en utilisant la charge d’inertie associée à ψ(1) pour calculer une
nouvelle forme ψ(2). En fait, le processus finira par converger avec la forme exacte des
vibrations. Cependant, pour l’utilisation pratique de la méthode de Rayleigh il n’est pas
nécessaire d’aller au-delà de la procédure améliorée représentée par Eq.(2.6.23).
[Exemple 2.6]
Une masse concentrée M est fixée au m, ei M
centre d’un faisceau uniforme simplement pris en
charge, dont la longueur est L, lamasse par
unitéde longueur est m et la rigidité flexurale est
EI, comme lemontre fig.
E2.6. Calculer le pe-Fig.E2.6 naturel fondamental du faisceau, en
utilisant la méthode de Rayleigh avec la fonction de forme prescrite.
Où, L = 100 (cm), m = 2. 0 × 10−5 (kNs2/cm2), M = 0. 1 (kNs2/cm), E = 2100 2
(kN/cm2),), I = 6. 0 × 105 (cm4) Fonction forme(1) :
¡¢
Fonction de forme (2) : y(x)= x 3L2 − 4x2 pour
[Solution]
Pour la fonction forme (1)
2.6. MÉTHODE DE RAYLEIGH - VIBRATION DES MEMBRES CONTINUS 51
La fréquence obtenue à partir de la fonction de forme (2), ωn = 774, est plus petite que
celle obtenue à partir de la fonction de forme (1), ωn = 779. Puisque la fréquence moindre
obtenue par la méthode de Rayleigh donne toujours une meilleure approximation, la
fonction de forme (2) est plus proche de la forme réelle de mode.
Puisque la force extérieure est harmonique, supposons que la solution soit aussi
hamonique avec la même fréquence que la force extérieure.
(2.7.4)
(2,7,5a)
Où
(2,7,5 b)
Eq.(2.7.5b) représente la transformation fourier de la fonction de temps de p(t),et
Eq.(2.7.5a) est la transformation inverse Fourier de la fonction de fréquence P(ω).
La réponse d’un sysytem linéaire à l’excitation p(t) peut être obtenue en combinant la
réponse à chaqueterme harmonique d’excitation d’Eq.(2.7.5a). Ensuite,
54 CHAPITRE 2. SYSTÈMES À UN SEUL DEGRÉ DE LIBERTÉ (SDOF)
(2,7,6a)
2.7. ANALYSE DE DOMAINE DE FRÉQUENCE
X(ω)= H(ω)P(ω)(2.7.6b)
1 −ζωnt péchéωdt
(2.7.7)
h(t)= e mωd
Remplaçant p(t) = δ(t)en Eq.(2.7.5b), la transformation Fourier pour l’impulsion unitaire
est donnée comme suit.
(2,7,9a)
Nous pouvons voir que h(t) est la transformationinverse Fourier de H(ω), et H(ω) est la
transformation Fourier de h(t).
(2,7,9 b)
m= 0,1,2,...,N − 1 (2,7,10a)
k= 0,1,2,...,N − 1 (2,7,10b)
55
La réponse sera:
1(2.7.11)
(2.7.12)
Où
2 (2.7.13a)
1(2.7.13b)
(2.7.14b)
La réponse sera:
3.1Équations de motion
Les équations de mouvement pour un système de liberté à deux degrés, comme l’illustre
la fig.3.1.1, peuvent être dérivées comme suit.
Compte tenu de l’équilibre des forces agissant sur la première masse, nous avons
X1 X2
k2x( x2 x 1x)
k11x k2x( x2 x1x)
-m1x.. 1 P1 -m2x..2 P2
. ..
c 11x c 2 (x 21-x )
..
c 2 (x 2-x 1)
Fig.3.1.1 Système de liberté à deux degrés
51
Ou
[m]{ẍ} + [c]{ẋ} + [k]{x} ={p}(3.1.3b)
où [m], [c]et [k] sont appelés lamatrice de masse, matrice d’amortissement et matrice de
rigidité, respectivement, et {ẍ}, {ẋ}, {x}et {p} sont levecteur d’accélération, vecteur de
vitesse, vecteur de déplacement et vecteur de force, respectivement.
On peut voir que eq.(3.1.3b) correspond exactement à Eq.(2.1.1) qui est l’équation du
mouvement d’un système SDOF, sauf que le premier a une forme matricielle. Lorsque nous
calculons la multiplication du troisième terme d’Eq.(3.1.3b), nous obtenons les forces ps1
et ps2 qui sont causées par les ressorts et les déplacements.
57
xx1
x2
{x} =(3.1.5)
θ
xs
(3.1.6)
Les éléments de la première colonne de la matrice de rigidité sont les forces qui donnent
une unité
58 CHAPITRE 3. SYSTÈMES MULTI DEGRÉS DE LIBERTÉ (MDOF)
où, kθ = L2 kv.
Les éléments de la quatrième colonne sont (voir fig.3.1.3d)
(3.1.10a)
k14 = −k1
k24 = 0 (3.1.10b)
k34 = −k1 h1 (3.1.10c)
k44 = kh + k1 (3.1.10d)
1 1
59
22
-K K
k +k1 2
- K2
k +k1 2)h1 -k2(h+h1 )
2
( K2 h2
- k1= k h k h1 1- (
22
0 ab 1
k2 h2 0
k h k h1 1- 22 -K1
- K1 h1
k +k h + k h1 12 2 22
(
1-k h 1 1 k+kh 1
c θ d
[Exemple 3.1]
Dérivez l’équation du mouvement du système soumis à
l’accélération du sol ̈xg comme le montre fig.E3.1, où m1
= m2 = m, c1 = 3c, c2 = 2c et k1 = 3k, k2 = 2k.
[Solution]
La matrice de masse est
Fig.E3.1 Fig.E3.1
La matrice d’amortissement est
Lorsque nous supposons que le mouvement de vibration libre est un harmonique simple,
comme nous l’avons fait dans le cas du système SDOF, le vecteur de déplacement peut être
écrit sous la forme de
où {u} est la forme d’un système qui ne change pas par rapport au temps et θ est l’angle
de phase. Le deuxième dérivé de cette équation peut être obtenu
¡ 2[m]¢{u} = {0}(3.2.4)
[k] − ωj
¡¢
Pour qu’une solution non triviale de {u} soit possible, le déterminant de [k]− ωj2[m] doit
êtrenul. Ensuite,
' [k] − ωj2[m] =0 (3.2.5)
Cette équation est appelée l’équation de fréquence (ou équation caractéristique) du
système. L’expansion du déterminant, cela devient l’équation algébrique des degrés n dans
le paramètre de fréquence ωj2 pour un système ayant n degré de liberté. Les racines n de
cette équation représentent les fréquences des modes n de vibration qui sont possibles
dans le système. Le mode ayant la fréquence la plus basse est appelé le premier mode ou
fondamental, le second le plus bas est appelé le deuxième mode, etc. Le vecteur de
61
(3.2.6)
Lorsque les fréquences de vibration sont déterminées à partir d’Eq.(3.2.5), Eq.(3.2.4)
devient
[Ej]{u} = {0}(3.2.7)
Où
[Ej]= [k]− ωj2[m](3.2.8)
puisque [Ej] dépend dela fréquence, il est différent pour chaque mode. Le vecteur
d’amplitude {u} de la vibrationest indéterminé, mais la forme du système peut être
déterminée. La procédure pour déterminer la fréquence et la forme correspondante
d’amplitude, qui est appelée le problème d’eigenvalue en mathématiques, sera discutée
plus tard. Si nous laissons le vecteur être sans dimension en divisant tous les composants
par un composant de référence (généralement le premier ou le plus grand), le vecteur
peut être déterminé, et il est appelé la forme dumode j-th j
{φj} . Où,
φφ12jj
φφnj
La matrice carrée composée des formes de mode N est appelée matrice de forme de mode
[φ].
(3.2.10)
(3.2.12)
{ps}= [k]{x}
Ou
(3.2.13a)
x1 = f11 ps1 + f12 ps2
x2 = f21 ps1 + f22 ps2 (3.2.13b)
3.2. VIBRATION LIBRE NON AMORTIE
De ces équations, on peut voir que l’élément de la matrice de flexibilité fij est la déviation
à la massei-th en raison d’une force unitaire appliquée à la masse i jj-th. Si nous utilisons
la matrice de flexibilité, Eq.(3.2.5) peut être écrit sous la forme de
= 0(3,2,14)
¯¯
mωj2 = k ou mωj2 = 6k
ororQue le
vecteur de fréquence soit donné
comme
P
Lorsque ω1 = k/m,Eq.(3.2.4) devient,
Puis
u2 = 2u1
P
Lorsque ω2 =6k/m,Eq.(3.2.4) devient,
Puis
Ensuite, la matrice de forme de mode est donnée comme
64 CHAPITRE 3. SYSTÈMES MULTI DEGRÉS DE LIBERTÉ (MDOF)
[k]{uk}= ωk2[m]{uk}(3.3.1b)
Prenant la transposition des deux côtés de l’Eq.(3.3.1a) et post-multiplicant les deux côtés
par {uk}, nous avons
([k]{uj}) T{uk}= ωj2([m]{uj})T{uk}(3.3.2)
Se souvenant des relations ¡[A][B]¢T = [B]T[A]T, et les matrices [k] et[m ] sontsymétriques,
c’est-à-dire [k]T = [k] et [m]T = [m], cette équation devient , and the matrices [m
{uj} T[k]{uk}= ωj2{uj}T[m]{uk} (3.3.3a)
Apparemment, ωj 6= ωk. Par conséquent, nous avons pour différentes formes de mode
shapes
Cette équation montre que les différentes formes de mode sont orthogonales en ce qui
concerne la matrice de rigidité. Les deux équations précédentes indiquent que la matrice
de masse et la matrice de rigidité sont diagonalisées par la même matrice[u].].
La pré-multiplication des deux côtés de l’Eq.(3.3.1b) par {uj}T[k][m]−1 conduit à
65
Il convient de noter que eqs. (3.3.4) et (3.3.5) sont donnés par cette équation quand b = 0
et b = 1, respectivement.
En utilisant la forme vectorielle de forme de mode, nous avons
[Exemple 3.3]
Pour le système dans l’exemple 3.2, confirmer les conditions d’orthogonalité des QE.
(3.3.4) et
(3.3.5).
[Solution]
La matrice de masse, la matrice de rigidité et la matrice de forme de mode ont été données
comme suit.
Parconséquent,
66 CHAPITRE 3. SYSTÈMES MULTI DEGRÉS DE LIBERTÉ (MDOF)
Ou
{x} = [φ]{x∗}(3.4.1b)
où {x}, [φ] et{x∗} sont respectivement le vecteurde déplacement, la matrice de forme du
mode et le vecteur de coordonnées normal.
Ensuite, considérez l’équation non amortie du mouvement du système.
x *1x *2c2x
*3c3
x *1 x *2b2
x *3b3
(3.4.6)
Si nous définissons de nouveaux symboles comme
(3,4,7a)
(3.4.7b)
p∗j = {φj}T{p} (3.4.7c)
qui sont appelés la masse généralisée (coordonnée normale), la rigidité généralisée et la
charge généralisée pour lemodej-th, respectivement. Ensuite, Eq.(3.4.6) peut être écrit,
(3.4.8)
qui est une équation de jmouvement SDOF pour le modej-th. Si la forme vectorielle de
mode d’Eq.(3.3.1), [k]{φj}= ωj2[m]{φj}, est pré-multipliée des deux côtés par {φj}T, la
rigidité généralisée pour le modekj-th est liée à la masse généralisée par la fréquence des
vibrations comme suit. j
{φj} T[k]{φj}= ωj2{φj}T[m]{φj}(3.4.9a)
Ou
(3.4.9b)
Ensuite, Eq.(3.4.8) peut être réécrit
(3.4.10)
L’équation du mouvement du système amorti est
nous obtenons une équation SDOF du mouvement pour lemode j-th comme suit. j
(3.4.13)
Où
(3.4.14)
68 CHAPITRE 3. SYSTÈMES MULTI DEGRÉS DE LIBERTÉ (MDOF)
est l’amortissement généralisée jpour le modej-th. Ensuite, eq.(3.4.13) peut être réécrit
comme
(3.4.15)
Où
3.5Damping Modèles
Un dashpot est couramment utilisé pour représenter le mécanisme d’amortissement
structurel. Le dashpot a été tacitement combiné avec le ressort en parallèle. Cependant,
un certain nombre de combinaisons de dashpot et de ressort pour les systèmes
dynamiques ont été proposées. Nous allons jeter un bref coup d’oeil à plusieurs modèles
simples de la dashpot et le printemps.
3.5. MODÈLES D’AMORTISSEMENT
Ab
Fig.3.5.1 (a) Amortissement pour le modèle Voigt et (b) le modèle Maxwell
(3,5,4a)
Cela représente l’équation d’une ellipse (fig.3.5.2) qui est montrée comme suit.
Les axes X-Y sont tournés par un angle θ vers un nouveau x-y axes. Ensuite, les relations
entre ces deux paires de coordonnées sont les suivantes (fig.3.5.3).
X = xcosθ − y sinθ (3.5.5a)
Y = xsinθ + y cosθ (3.5.5b)
En substituant les deux équations ci-dessus en Eq.(3.5.4b), nous avons
(xsinθ + y cosθ) 2 − 2 (xsinθ + y cosθ)(xcosθ − y sinθ) +(1 + d2)(xcosθ − y sinθ)2 =
d2
Afin d’éliminer le terme qui inclut xy, faisons pivoter les axes X-Y par un angle θ qui
satisfait les équations suivantes.
orsin2(3.5.7)
Ensuite, Eq.(3.5.6) devient l’équation qui représente une ellipse comme suit.
= 1 (3,5,8)
Où
(3,5,9a)
(3.5.9b)
La zone entourée par l’ellipse est πab = πd pour les coordonnées de x et y. Ensuite, la
zone de l’ellipse inclinée dans les coordonnées d’origine de p et δ (fig.3.5.2) est,
(3.5.10)
70 CHAPITRE 3. SYSTÈMES MULTI DEGRÉS DE LIBERTÉ (MDOF)
La zone représente la perte d’énergie ou la dissipation d’énergie par cycle qui est
proportionnelle à la fréquence ω.
(3.5.11)
La déformation du dashpot est
(3.5.12)
De δ = δ1 + δ2,l’équation pour le modèle Maxwell est
(3.5.13)
Différenciation de cette équation
(3.5.14)
En supposant
(3.5.15)
Nous avons
(3.5.16) En éliminant ωt des deux équations ci-dessus,
nous avons
(3.5.17a)
71
Afin d’éliminer le terme qui inclut xy, laissez les axes X-Y tourner par un angle θ qui
satisfait les équations suivantes.
d’une ellipse, où
(3.5.20a)
(3,5,20b)
Par conséquent, la zone de l’ellipse dans les coordonnées de p et δ devient comme suit.
(3.5.21)
La zone est inversement proportionnelle à la fréquence ω pour le modèle Maxwell,
contrairement au modèle Voigt.
(3.5.23)
Le taux de perte d’énergie (aussi appelé perte d’énergie spécifique), c’est-à-dire ∆E/EP est
lié au facteur d’amortissement,
1 ∆E
72 CHAPITRE 3. SYSTÈMES MULTI DEGRÉS DE LIBERTÉ (MDOF)
ζ= (3.5.24)
4π EP
Ensuite, le rapport d’amortissement pour chaque modèle peut être obtenu
comme suit.
Ces relations sont schématiquement indiquées dans fig.3.5.4. Il convient de noter que le
facteur d’amortissement ζ pour le modèle Voigt est proportionnel à la fréquence ω, le
facteur d’amortissement pour le modèle Maxwell est inversement proportionnelle à la
fréquence, et le facteur d’amortissement pour le modèle d’amortissement hystérique est
constant en ce qui concerne la fréquence.
3.6. MÉTHODE STODOLA (ITÉRATION MATRICIELLE)
1.0
0.5
Amortissement
hystérique C
0 0.5 1.0 1.5 2.0 K
Fig.3.5.4 Dépendance de fréquence du facteur d’amortissement pour chaque
modèle
i) Matrice dynamique
La forme du mode {u} pour un système non amorti en vibration libre peut être écrite
comme
73
[k]{u}= ωj2[m]{u}(3.6.1)
{u} = ωj2[f][m]{u}
= ωj2[A]{u}(3.6.2)
Eq.(3.6.3) devient
(3.6.7)
Répéter l’étape iii) dans (1), nous avons
74 CHAPITRE 3. SYSTÈMES MULTI DEGRÉS DE LIBERTÉ (MDOF)
(3.6.8)
(3.6.9)
Notez la
relation suivante
(3.6.10)
Par conséquent, nous pouvons éliminer les modes supérieurs dès la première prise en
charge de la forme du mode, et la contribution des modes supérieurs peut être faite aussi
petit que souhaité en répétant l’étape iii) dans (1).
Donc
(3.6.13)
Par conséquent, si ce composant est retiré de la forme présumée, le vecteur doit être
purifié.
(3.6.14)
Ce vecteur purifié convergera maintenant vers la forme du deuxième mode dans la
méthode d’itération matricielle. Toutefois, l’erreur de arrondi dans les calculs numériques
provoquera la réapparition du premier mode. Par conséquent, cette opération de
purification est nécessaire à chaque cycle d’itération. Un moyen pratique de purification
est d’utiliser une matrice de balayage. Remplacement des rendements de l’Eq.(3.6.13) à
l’Eq.(3.6.14)
75
(3.6.15)
Où
(3.6.16)
est la matrice de balayage.
Ensuite, la procédure Stodola en (1) peut maintenant être formulée de sorte qu’elle
converge vers le deuxième mode, remplaçant la matrice dynamique [A] par le produit
[A][S] de la matrice dynamique et de la matrice de balayage.
Les troisième et plus grands modes peuvent être obtenus par l’utilisation des matrices
de balayage suivantes.
(3.6.17)
(3.6.18)
[Exemple 3.4]
Pour une matrice dynamique [A] donnée ci-dessous, calculer le vecteur de forme de
mode et la valeur eigen du premier mode par la méthode Stodola.
[Solution]
[Exemple 3.5]
Pour une structure de type cisaillement de cinq étages,
calculez le vecteur de forme du mode et la valeur eigen du
premier mode par la méthode Stodola.
Où, W1 = W2 = W3 = W4 = W5 = 490
(kN), k1 = 500 (kN/cm), k2 = 450 (kN/cm), k3 = 400
(kN/cm), k4 = 350 (kN/cm), k5 = 300 (kN/cm),
[Solution]
Tableau E3.5 Feuille de calcul pour la méthode Stodola
P P
R Je φ1i mi miφ1i ki δ ii * ω12 φ1i
**
5 5 0.5 2.500 2.500 300 0.00833 0.06675 74.91 4.450
4 4 0.5 2.000 4.500 350 0.01286 0.05842 68.47 3.895
78 CHAPITRE 3. SYSTÈMES MULTI DEGRÉS DE LIBERTÉ (MDOF)
1 3 3 0.5 1.500 6.000 400 0.01500 0.04556 65.85 3.037
2 2 0.5 1.000 7.000 450 0.01556 0.03056 65.45 2.037
1 1 0.5 0.500 7.500 500 0.01500 0.01500 66.67 1.000
5 4.450 2.225 2.225 0.00742 0.06290 70.74 4.362
4 3.895 1.948 4.173 0.01192 0.05548 70.21 3.847
2 3 3.037 Idem 1.519 5.692 Idem 0.01423 0.04356 69.72 3.021
2 2.037 1.019 6.711 0.01491 0.02933 69.45 2.034
1 1.000 0.500 7.211 0.01442 0.01442 69.35 1.000
5 4.362 2.181 2.181 0.00727 0.06205 70.30 4.348
4 3.847 1.924 4.105 0.01173 0.05478 70.23 3.839
3 3 3.021 Idem 1.511 5.616 Idem 0.01404 0.04305 70.17 3.017
2 2.034 1.017 6.633 0.01474 0.02901 70.11 2.033
1 1.000 0.500 7.133 0.01427 0.01427 70.08 1.000
5 4.348 2.174 2.174 0.00725 0.06191 70.23 4.348
4 3.839 1.920 4.094 0.01170 0.05466 70.23 3.838
4 3 3.017 Idem 1.509 5.603 Idem 0.01401 0.04296 70.23 3.017
2 2.033 1.017 6.620 0.01471 0.02895 70.22 2.033
1 1.000 0.500 7.120 0.01424 0.01424 70.22 1.000
5 4.348 2.174 2.174 0.00725 0.06190 70.24 4.347
4 3.838 1.919 4.093 0.01169 0.05465 70.23 3.838
5 3 3.017 Idem 1.509 5.602 Idem 0.01401 0.04296 70.23 3.017
2 2.033 1.017 6.619 0.01471 0.02895 70.22 2.033
1 1.000 0.500 7.119 0.01424 0.01424 70.22 1.000
5 4.347 2.174 2.174 0.00725 0.06190 70.23 4.347
4 3.838 1.919 4.093 0.01169 0.05465 70.23 3.838
6 3 3.017 Idem 1.509 5.602 Idem 0.01401 0.04296 70.23 3.017
2 2.033 1.017 6.619 0.01471 0.02895 70.22 2.033
1 1.000 0.500 7.119 0.01424 0.01424 70.22 1.000
Pi 2 = φi/(Pen δi)
* δi = n miφ1i/ki, ** ω1
3.7. MÉTHODE HOLZER 79
un−1 = un − δn
v) La force de cisaillement Vn−1 juste en dessous de la masse just below the ((n − 1)-th
est
vi) Ensuite, la déviation δ δn−1 causée par la force de cisaillement Vn−1 est
ix)
u0 = u1 − δ1
Si u0 est égal à zéro, l’hypothèse initiale de ωj est la fréquence correcte des vibrations.
Si cette valeur est positive, le ωj supposé est plus petit que le vrai ωn dans le cas des modes
impairs, ou le j présumé ωest plus grand que le vrai ωj en cas de modes mêmes.
La méthode Holzer expliquée ci-dessus peut être
3.7.1.
La procédure de remplissage des blancs de la table est la suivante.
a) Ecrire dans chaque valeur de masse mi et rigidité ki.
b) En supposant un = 1, calculer pn, Vn et δn.
c) Calculer un−1 où where un−1 = un − δn.
d) Répétez les étapes b) et c) jusqu’à u0 = u1 − δ1 est calculé.
¡n 1.000 → → → →
n− 1
n − 2
...
3
2
1
[Exemple 3.6]
Pour une structure de type cisaillement de cinq étages
comme le montre fig.E3.6, calculez le vecteur de forme du
mode et la valeur eigen du premier mode et du deuxième
mode par méthode Holzer, où,
W1 = W2 = W3 = W4 = W5 = 490 (kN), k1 = 500 (kN/cm),
k2 = 450 (kN/cm), k3 = 400 (kN/cm), k4 = 350 (kN/cm), k5
= 300 (kN/cm).
[Solution] Fig.E3.6
Pour les systèmes SDOF, la période naturelle est donnée
comme
Que le déplacement du système soit δst,
lorsque le poids du système estappliqué
horizontalement.
Par conséquent,,
En général, les fréquences naturelles d’un faisceau continu uniforme fixé à la fin sont
données comme suit. ωj = (2j − 1)ω1
Par conséquent, on peut supposer que la fréquence naturelle du deuxième mode est ω2 ≈
3ω1 ≈ 3 × 8. 38 ≈ 25. 1. Alors, supposons ω22 ≈ 25. 12 ≈ 630 ≈ 600.
Tableau E3.6d Deuxième mode pour la méthode
Holzer (Première hypothèse, ω22 = 600)
Je mi ui pi PVi ki δi
= miuiωj2 = pi = Vi/ki
5 0.500 1. 000 300. 00 ( 300. 300 1.
( 000 00 ) 00 ( 00 000 (
) ) 000 )
4 0.500 0. 000 0. 00 ( 300. 350 0.
( 000 00 ) 00 ( 00 857
) ) ans
et
plus
3 0.500 −0. 857 −257. 14 42. 86 400 0.
ans et Ans et ans et 107
plus plus plus ans
et
plus
2 0.500 −0. 964 −289. 24 −246. 38 450 −0.
( 964 ) ans et ans et 548 (
plus plus 548 )
1 0.500 −0. 416 −124. 95 −371. 33 500 −0.
( 416 ) ans et ans et 743
plus plus ans et
plus
u0 = 0,327
et
plus
3 0.500 −0. 667 −166. 67 125. 400 0. Le
( 667 ) ans et 00 ( 00 313
plus )
2 0.500 −0. 979 −244. 79 −119. 79 450 −0.
( 979 ) ans et ans et 266
plus plus ans et
plus
1 0.500 −0. Le −178. 79 −298. 03 500 −0.
713 ans et ( 03 ) 596
plus ans et
plus
u0 = −0. Le 117
Je mi ui pi PVi ki δi
= miuiωj2 = pi = Vi/ki
5 0.500 1. 000 263. 00 ( 263. 300 0. En
( 000 00 ) 00 ( 00 877
) )
4 0.500 0. 123 32. 35 295. 350 0.
ans et ans et 35 ans 844
plus plus et plus ans
et
plus
3 0.500 −0. Le −189. 62 105. 400 0.
721 ans et 73 ans 264
plus et plus ans
et
plus
2 0.500 −0. 985 −259. 06 −153. 33 450 −0. Le
( 985 ) (en) ans et 341
plus
1 0.500 −0. 644 −169. 37 −323. 70 500 −0.
ans et ans et ans et 645
plus plus plus ans et
plus
u0 = 0,001
3.7. MÉTHODE HOLZER 85
où {1} est un vecteur de ceux, c’est-à-dire que tous les éléments du vecteur sont
l’unité.
Les matrices d’une masse sous-évaluée n degrés de liberté sont donnés comme
suit.
m11 m1n 0
mm21 m2n ...
m12 ··· ···
[m] = ... ... 0
m22 ··· . . ...
m3
mn1 . ... ...
mn2 ··· mnn 0 (3,8,2a)
à savoir,
3.8. SUPERPOSITION DU MODE ET ANALYSE MODALE 87
x1 u1
x2 = u2 eiωt (3.8.4b)
x3 u 3
Afin d’obtenir une solution vectorielle non nulle pour {u}, le déterminant de
l’expression {[k]− ω2[m]} doit être nul, c’est-à-dire
(3.8.6)
Maintenant, nous supposons que la solution {x} pour le problème d’origine est exprimée
comme un produit de [φ] et un vecteur de fonction detemps {x∗}.
xx∗∗1
nous avons
88 CHAPITRE 3. SYSTÈMES MULTI DEGRÉS DE LIBERTÉ (MDOF)
(3.8.10)
où, m∗j = {φj}T[m]{φj} est appelé la massegénéralisée.
(3.8.11)
où, kj∗ = {φj}T[k]{φj} est appelé larigidité généralisée.
En général, la matrice d’amortissement n’est pas diagonaliséepar matrice[ φ], puisque
les vecteurs eigen ne sont pas orthogonaux en ce qui concerne la matrice d’amortissement.
Par conséquent,
(3.8.12a)
Toutefois, nous supposons que la matrice ci-dessus devient diagonale, c’est-à-dire
(3.8.12b)
Pnm iiφà
i=1
(3.8.13a)
3.8. SUPERPOSITION DU MODE ET ANALYSE MODALE 89
Cette équation matricielle est équivalente à l’un des trois ensembles suivants d’équations
différentielle.
∗ xẍ∗1
+ c∗1ẋ∗1 + k1∗x∗1 = −ẍg Pni=1 mii φi1
m1 ∗ẍ∗2 + c∗2ẋ∗2 + k2∗x∗2 = −ẍg Pni=1
miφi2
m2
miφin
mn
Ou
. (3.8.13c)
Donc
G
.. . (3.8.13d)
Où
(3.8.14)
90 CHAPITRE 3. SYSTÈMES MULTI DEGRÉS DE LIBERTÉ (MDOF)
Chacune des équations ci-dessus est l’équation du mouvement pour un système SDOF
pour lequel la fréquence circulaire naturelle est ωn,et le facteur d’amortissement est ζn.
En outre, le mouvement d’entrée est mis à l’échelle par le facteur de participation βi.
De l’équation {x} = [φ]{x∗}, la solution {x} sera évaluée avec[φ]et
{x∗} .
{x} = [φ]{x∗} (3.8.15a)
Pour un système deliberté " n« ,
Mode Superposition
Calculer la réponse de chaque mode, résoudre l’équation du mouvement d’un système
SDOF,
p. ex. Eq.(3.8.13d) par n’importe quelle méthode appropriée, par exemple par Duhamel
intégrale.
(3.8.16a)
(3.8.16b)
Lorsque x∗jest obtenu comme une réponse historique de temps pour le mouvement du sol
d’entrée βjẍg. En résumant les réponses de tous les modes, nous pouvons déterminer la
réponse totale du système à l’aide d’Eq.(3.8.15a).
Analyse modale
Déterminer le maximum de chaque mode à l’aide d’un spectre de réponse, c’est-à-dire
est donné par is βjSd(ωj is ), where où S d(ωj) est la coordonnée du spectre de
réponse de déplacement.
Ensuite, la réponse maximale de x peut être estimée, par exemple en utilisant la racine
carrée de la somme des carrés (SRSS) comme
(3.8.17a)
La réponse maximale de x pour un système "n" DOF est
3.8. SUPERPOSITION DU MODE ET ANALYSE MODALE 91
Ou ¯ ¯
'[k] − ω [m]= 0
2 (3.8.18b)
iii) Facteur généralisé de masse et de charge ou de participation
Calculez la masse et la charge généralisées pour chaque mode, à l’aide des formules
suivantes.
(3.8.19a)
(3.8.19b)
(3.8.20)
(3.8.21a)
92 CHAPITRE 3. SYSTÈMES MULTI DEGRÉS DE LIBERTÉ (MDOF)
Ou
ẍ∗j + 2ζjωjẋ∗j + ωj2x∗j = −βjẍg (3.8.21b)
v) Réponse modale
Calculer la réponse pour chaque mode, en résolvant Eq.(3.8.21) par n’importe quelle
méthode appropriée,
p. ex. par Duhamel intégration intégrale ou étape par étape [voir la section 2.4(1)].
vi) Réponse totale
En résumant la réponse pour chaque mode, nous pouvons déterminer la réponse totale
de la structure.
{x} = [φ]{x∗}(3.8.22)
(3.8.23a)
Ou
(3.8.23b)
3.8. SUPERPOSITION DU MODE ET ANALYSE MODALE 93
iv) Réponse maximale pour chaque mode
Déterminez la réponse maximale pour chaque mode qui peut être donnée par le
produit de la forme du mode, du facteur de participation et de la valeur spectrale au
rapport de fréquence et d’amortissement correspondant, le cas échéant.
xijmax = βj φij Sd(ωj)(3.8.24)
Afin de déterminer la vitesse ou l’accélération, la valeur spectale est obtenue à partir du
spectre de réponse de vitesse Sv(ωn) ou spectre de réponsed’accélération Sa(ωn). v)
Estimation de la réponse maximale
Estimer la réponse totale maximale du système à partir de chaque réponse modale par
la manière stochastique, par exemple le SRSS.
(3.8.25)
Bien que la méthode SRSS soit couramment utilisée pour l’analyse dynamique des
structures, un certain nombre d’autres méthodes ont été proposées pour estimer la
réponse maximun.
ximaxSRSS (3.8.26)
[ABSSUM] : Somme absolue
Étant donné que le SRSS sous-estime parfois la réponse maximale, l’ABSSUM a été
proposé pour donner l’extrême de la réponse maximale.
(3.8.27)
maxSRSS + ximaxABS)(3.8.28)
[CQC] : Combinaison quadratique complète
Comme le SRSS ne donne pas une bonne estimation de la réponse maximale, surtout
lorsque les fréquences naturelles sont proches les unes des autres, cqc a été proposé. Le
94 CHAPITRE 3. SYSTÈMES MULTI DEGRÉS DE LIBERTÉ (MDOF)
CQC est dérivé de la théorie des vibrations aléatoires, qui tient compte de la corrélation
entre les fréquences naturelles.
ximaxCQC (3.8.29a)
(3.8.29b)
où, ζj et ζksont les ratios d’amortissement pour le mode j-th etk-th, respectivement, et rjk
est le rapport de la fréquence naturelle du mode k jj-th à la fréquence naturelle dumode k-
th. k
Tous les modes ayant une contribution significative à la réponse structurelle totale
doivent être pris en compte dans les QE ci-dessus. (3.8.29a) et (3.8.29b).
[Exemple 3.7]
Calculez la réponse maximale d’accélération d’un bâtiment de deux étages comme indiqué
dans Fig.E3.7a, en utilisant la méthode SRSS. Le bâtiment est soumis à l’excitation sismique
dont le spectre de réponse est donné dans Fig.E3.7b, en supposant que l’accélération
maximale du sol est de 0,3 g, et W1 = W2 = 10000 (kN) et k1 = k2 = 1000 (kN/cm).
S T (s)
Fig.E3.7aFig.E3.7b
[Solution]
2 kN s2/cm
La matrice de masse est
¡ 2[m]¢{φ} = {0}(E3.7)
[k] − ω (en)
¯¯
Ensuite, l’équation de fréquence,'[k]− ω2[m] =0, devient
Donc
De Eq.(E3.7),
1618 φ1 − 1000 φ2 = 0
φ2 = 1. 62 φ1
−621 φ1 − 1000 φ2 = 0
φ2 = −0. 62 φ1
[Exemple 3.8]
Par l’analyse modale utilisant SRSS, calculer les réponses maximales d’une structure de
type cisaillement comme indiqué dans Fig.E3.8a soumis à l’excitation sismique dont le
spectre de réponse de vitesse est donné comme Fig.E3.8b, où v0 = 49 (cm/s) et Tc = 1. 0
(s). Le poids de chaque histoire de la structure de haut en bas est W1 = W2 = W3 = W =
3.8. SUPERPOSITION DU MODE ET ANALYSE MODALE 97
9800 (kN), chaque histoire raideur est k1 = 3k, k2 = 5k et k3 = 6k, où k = 200 (kN/cm), et
h1 = h2 = h3 = h = 3(m).
i) déflexion de l’histoire à chaque étage. ii)
la force de cisaillement de l’histoire à
chaque étage. iii) moment de renversement
(OTM) à la base.
W
h K
( W
h K
( W
h K
(
Sv
Fig.E3.8a Fig.E3.8a Fig.E3.8a Fig.
T
T
Fig.E3.8b
[Solution]
La matrice de masse est
Où
38
2φ1 − 3φ2 = 0
−5φ2 − 10φ3 = 0
−3φ1 − 3φ2 = 0
−5φ2 + 5φ3 = 0
Cette équation peut être résolue directement par une méthode d’intégration étape par
étape comme extension d’un système SDOF. La méthode, c’est-à-dire l’intégration étape
101
par étape, est la même que pour les sysytems non ligneux qui seront expliqués dans le
prochain chapitre.
La matrice de masse et la matrice des raidissements peuvent être évaluées en
analysant la structure. Cependant, la matrice d’amortissement ne peut pas être évaluée
par l’analyse de la strucure. Par conséquent, dans cette section, il est brièvement expliqué
comment construire la matrice d’amortissement [c]. Habituellement, nous spécifions une
propriété d’amortissement avec le facteur d’amortissement pour chaque mode, par
exemple 2% pour le premier mode, 5% pour le deuxième mode, etc.
Afin de donner un facteur d’amortissement différent pour chaque mode, la matrice
d’amortissement est construite comme suit. Si l’état d’orthogonalité de la matrice
d’amortissement est satisfait,
cc∗ 0 ··· 0
1
= [m∗j][2ζjωj] (3.9.2)
102 CHAPITRE 3. SYSTÈMES MULTI DEGRÉS DE LIBERTÉ (MDOF)
où, ζj est le facteur d’amortissement pour lemode j-th, et ωj est la fréquence circulaire
naturelle du modej-th. j
Ensuite, la matrice d’amortissement peut être évaluée comme suit.
[c] = ([φ]T) −1[φ]T[c][φ][φ]−1
0···
m∗1 0 ··· 0 2ζ1ω1 . 0
2ζ2ω2 .. ... ...
m∗2 ... ... 0 ... 0
... [φ]−1
0... ... ··· ··· 0 (0)
= ([φ]T)−1
...
0
0 0 m∗n 0 − −1 2ζnωn
[φφ]
... ...
...
T)−1
2ζnωn
= ([φ]
...
= ([φ]T)−1[m∗n][2ζnωn][φ]−1 (3,9,3)
(3.9.5)
Lorsque seul le rapport d’amortissement pour le mode fondamental est donné, parfois
la matrice d’amortissement est estimée comme suit.
](3.9.6)
Cette expression est simple et pratique, mais il convient de noter qu’elle surestime les
ratios d’amortissement pour les modes plus élevés. C’est parce que eq.(3.9.6) indique que
le rapport d’amortissement est proportionnel à la fréquence.
Chapitre 4
Analyse non
lignenelle
∆ ̇ (4.2.6a)
∆ ̈)(4.2.7a)
∆ ̇)(4.2.7b)
Remplacement d’Eqs. (4.2.7a) et (4.2.7b) dans Eq.(4.2.5) mène à
Où
)(4.2.10a)
(4.2.10b)
Par conséquent, après avoir résolu l’augmentation du déplacement par Eq.(4.2.9), la
vitesse différentielne peut être calculée par Eq.(4.2.7b). Les conditions initiales de l’étape
suivante peuvent être données par l’ajout de ces valeurs incrémentielles aux valeurs au
début de l’étape du temps. L’accélération doit être déterminée par eq.(4.2.1) à chaque
étape de temps, afin de minimiser l’accumulation de toutes les erreurs qui peuvent se
produire à chaque étape de l’intégration numérique. Ceci est fait en utilisant l’équation
suivante.
)](4.2.11)
ii) Calculez k~ (t) et∆ 'p(t)par Eqs. (4.2.10a) et (4.2.10b) et déterminer ∆x(t)par
Eq.,4,2,9).
iii) Calculez la vitesse différentiele par Eq.(4.2.7b).
)] (4.3.5a)
(4.3.5b)
Lorsque l’incrément de déplacement {∆x(t)} a été déterminé, l’incrément de vitesse est
(4.3.6)
96 CHAPITRE 4. ANALYSE NONLINEAR
Par conséquent, si nous répétons les calculs pour Eqs. (4.3.4) à travers (4.3.8), la réponse
du système MDOF peut être estimée.