Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
SUJET D’EXAMEN
Promotion : L3 ES
N° U.E. : 6.1.3 Connaître
Discipline : Psycho - Socio (Questions de cours 50%)
Enseignant : CARTON Annie - JUSKOWIAK Hugo
Durée de l’épreuve : 2h
Document et/ou matériel autorisés : Tous
Psychologie : annie.carton@univ-artois.fr
Sociologie : hjohann.juskowiak@univ-artois.fr
Bon courage.
Questions de cours - Sociologie
D’après ces éléments, pourquoi peut-on dire que Julie présente une addiction
sportive. Pour construire votre argumentation vous releverez les phrases qui
caractérisent cette « pathologie » et vous appuierez sur des éléments théoriques.
La conduite additive est définie comme : « Un processus par lequel un comportement
qui peut fonctionner a la fois pour produire du plaisir et pour soulager un malaise intérieure
est utilisé sous un mode caractérisé par :
–l'échec répété dans le contrôle de son comportement
–La persistance de ce comportement en dépit de conséquence négative significative qui
peuvent être très variés » (Goodman 1990) .
Nous pouvons dire que Julie présente une addiction sportive car premièrement elle ne vit que
pour sa pratique et se sent prête à pourrir sa vie de famille pour réussir. Le traité
d’addictologie correspond à une focalisation sur un objet d’intérêt devenu un véritable besoin,
plus qu'un désir et le sujet poursuit ce comportement malgré les conséquences négatives sur la
vie sociale affective et sur la santé ( car il n'y a plus de limite ) Un addicte au sport c'est que
si il n'y a pas de contrôle continue a s'en rajouter.
Dans un second temps les addictions sportives sont considérées comme comportementales
qui se caractérise comme un besoin impérieux de faire de l’activité physique qui conduit à
une intensité d'exercice extrême qui en engendre des symptômes physiologiques et
psychologique et la proportion obsessionnel ou compulsive a s'engager dans une activité
physique sans tenir compte des blessures, des maladies, des conséquences sociales et
occupationnelles. Il existent plusieurs facteurs de risques qui sont facilement observable ici
chez julie :
- une pratique en constante augmentation avec empiétement sur la vie personnelle et/ou
professionnelle donc ici pour Julie l’arrêt total de ses études . elle a augmenté la fréquence
de ses entraînements au point de les doubler. Malgré le plan d’entraînement que vous lui
avez construit, vous avez pu vous apercevoir qu’elle rajoutait des séances sans vous en faire
part.
- l’apparition de signes de sevrage (détresse , symptômes dépressifs) en cas d’arrêt brutal de
la pratique . Ici la blessure l’a contrainte à s’arrêter une semaine. Durant cette
période, elle continuait à venir à la salle, mais elle était sous tension, agressive.
Triste après les entrainements chez elle .
- Des prises de risques inconsidérées ou la volonté de repousser ses limites en se
rajoutant des séances qui ne sont pas prévue dans la planification . Julie s’est
blessée au dos. Malgré ces douleurs, elle n’a jamais arrêté sa pratique au point
d’aggraver celles-ci et de devoir prendre des anti-douleurs pour tenir ses
séances.
Dans une troisième temps , La notion de syndrome de sevrage est très caractéristiques de
diagnostique dans le sport. Beakeland en 1970 , les payer pendant un mois pour arrêter leurs
pratique on remarque que ceux qui sont dit comme Addict on des symptômes de sevrage ,
durant cette période , les sportifs n’arrivent pas à arrêter leurs activités . Ils devenaient
anxieux , irritable , il se sentaient coupable , un sentiment de dévalorisation , et il y avait
d’autres conduites compensatoire . Ici c’est ce qu’on constate avec julie notamment avec sa
blessure ou elle est dans l’incapacité d’arrêter durant 1 semaine , elle était sous tension et très
agressive et elle n’hésite pas à fumer un joint le weekend afin de s’évader .
Pour terminer il y a un instrument qui permet de vérifier si une personne est
addicte et qui peut être utile pour les éducateurs et les sportifs → « Exercise
Dependence Scale-Revised »(EDS-R) et il y a 7 critères :
1.La tolérance : besoin d'augmenter la quantité de l'Activité physique pour obtenir les
effets désirés ou diminution de l'effet malgré la pratique de la même quantité d’activité
physique
2.Le symptôme de manque : Présence de symptômes de manque ( anxiété, fatigue..) ou
utilisation de l'activité physique pour diminuer ces symptômes
3.Le temps : une grande partie du temps est utilisée pour pratiquer une activité physique
4.La réduction des autres activités : les activités sociales, les loisirs, sont abandonnés ou
réduits au profit de l'activité physique
5.La continuance : l'activité physique est continuée malgré la croissance d'un problème
physique ou psychologique causé ou aggravé par l'Activité physique
6.l'effet d'intention : l'Activité physique est exercée plus longtemps ou plus intensément
qu'initialement prévu
7.La perte de contrôle : avec désir persistant ou efforts infructueux concernant l’arrêt ou
le contrôle de la pratique de l'Activité physique. Les questions se rapportent aux activités
sportives des 3 derniers mois.