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FACULTÉ DES SPORTS


Année : 2020-2021
Semestre : 6
Session : 1

SUJET D’EXAMEN
Promotion : L3 ES
N° U.E. : 6.1.3 Connaître
Discipline : Psycho - Socio (Questions de cours 50%)
Enseignant : CARTON Annie - JUSKOWIAK Hugo
Durée de l’épreuve : 2h
Document et/ou matériel autorisés : Tous

Vous traiterez le sujet de psychologie ET le sujet de


sociologie.

Chaque sujet sera traité sur un fichier numérique propre


(au format word ou pdf de préférence) et sera envoyé ce
lundi 15 février 2021 entre 8h00 et 10h00 aux adresses
mail suivantes :

Psychologie : annie.carton@univ-artois.fr

Sociologie : hjohann.juskowiak@univ-artois.fr

Bon courage.
Questions de cours - Sociologie

Lisez l'ensemble des questions avant de débuter l'épreuve.


Chacune d'elle vaut 5 points.

Les réponses seront autant que possible référencées et


l'orthographe soigné.

1) Après avoir défini le concept de vulnérabilité, vous


détaillerez ses principales caractéristiques et les illustrerez
dans la pratique sportive de votre choix.

La vulnérabilité est pour moi une situation de blessure , de précarité , et difficulté


psychologique rencontré a un moment de sa vie .
La vulnérabilité désigne « une potentialité à être blessé » d’après Marc-Henry Soulet
dans son article « La vulnérabilité comme catégorie de l’action publique », paru en 2005
dans le numéro 10 de la revue Pensée plurielle. Plus précisément, pour reprendre les
termes d’Hélène Thomas dans son ouvrage de 2010 paru aux Éditions du Croquant et
intitulé Les vulnérables, ce concept cible à la fois une « fêlure », c’est à dire la « zone
sensible, fragile, par où arrivera l’atteinte » et « la blessure » en elle-même qui
matérialisera l’atteinte.
Selon Marc-Henry Soulet, la vulnérabilité possède plusieurs caractéristiques. Elle est
universelle d’abord, puisque nous sommes tous vulnérables  ; elle est aussi
potentielle (par la possible, mais non certaine, concrétisation d’un risque),
relationnelle et contextuelle (nous ne sommes vulnérables que dans un
contexte donné, et en fonction des protections dont nous bénéficions),
individuelle (elle ne frappe pas tous les acteurs de la même façon : face à une
même exposition, certains seront plus touchés que d’autres) et enfin réversible
(il est possible d’agir sur les facteurs et le contexte). L’exposition à la
vulnérabilité est donc commune à tous les individus, mais non égale. Dans
l’activité football , on peut se retrouver dans une situation de vulnérabilité au
moment d’une blessure qui va nous éloigner longtemps des terrains , le moment
ou un joueur se retrouve sans club et donc au chômage ceux qui peut
engendrer des problèmes psychologiques de type dépression .
2) Certains auteurs préfèrent employer les expressions de
"situation de vulnérabilité" ou de "processus de
vulnérabilisation". Que veulent dire, selon vous ces
expressions, Trouvez-vous leur utilisation pertinente? Si
oui, pourquoi? Si non, pourquoi?
La situation de vulnérabilité ou de processus de vulnérabilisation représente pour moi
une combinaison de trois éléments : la condition initiale ou sous jacente des individus ou
des groupes affectés , leur exposition à un risque individuel ou collectif , ou des chocs
susceptibles d’affecter leur bien être et la capacité à gérer le risque de façon efficace .
Les deux termes utilisés sont représentés quand une personne se retrouve dans une
situation vulnérable . Je trouve ses expressions pertinente puisque la personne devra
gérer sa peur , sa colère , l’incertitude etc..

3) Quelles sont les populations partuculièrement


vulnérables dans votre spécialité sportive? Vous détaillerez
les variables (et leurs modalités) engagées selon vous.

Axelle Brodiez-Dolino identifie plusieurs populations particulièrement


vulnérables. D’abord les enfants, en cours de constitution biologique,
psychologique et sociale, ils n’ont pas encore toutes leurs défenses et sont
particulièrement soumis aux multiples formes de dominations (les rapports
enfant/adulte étant par définition dissymétriques). Elle identifie ensuite les
adolescents qui rencontrent des problèmes d’échec scolaire, d’assignation
territoriale dans des zones socialement reléguées (cités urbaines ou communes
rurales), de maltraitance et/ou de ruptures familiales, etc. Ce sont enfin les
individus en situation de pauvreté-précarité, non du fait du « simple » manque
d’argent mais des effets boule-de-neige induits  : «  précariat  » (insécurité du
présent et de l’avenir, moindre accès à l’instruction, malnutrition ou sous-
nutrition, exiguïté et/ou insalubrité du logement, difficultés d’accès aux soins,
surexposition aux conduites à risque (alcoolisme, prostitution…) et aux
professions dangereuses, etc.  ; d’où une fragilisation de la santé physique et
mentale. 

4) La résilience peut être définie comme "la capacité d'un


système à absorber le changement et à persister au-delà
d'une perturbation". Ce concept vous paraît-il plus ou
moins adapté que celui de vulnérabilité pour penser les
ressources et les contraintes dont disposent les individus
évoluant dans le champ sportif?
La résilience fait référence à une qualité tandis que la vulnérabilité renvoie à un état.
Les définitions de vulnérabilité et de résilience ont en commun un présupposé , a savoir
la capacité à faire face. Je pense que la résilience est plus adapté aux ressources et aux
contraintes dans le champ sportif puisque la résilience va permettre d’absorber le
changement ou le problème et donc de s’adapter à la situation de vulnérabilité et va
persister dans le temps au delà d’une perturbation j’en déduis que cette situation sera
moins difficile à supporter et donc plus facile à résoudre .
Question - Psychologie
Veuillez s’il vous plaît lors de l’envoi de votre fichier procéder comme suit
NOM  Prénom + L3 ES PSYCHOLOGIE
Votre travail est à adresser à  : annie.carton@univ-artois.fr pour 10 heures 15 au
plus tard.
Pas plus de 2 pages pour la totalité de l’épreuve.
Merci et bon travail

Je vous transmettrai prochainement les attentes pour le dossier de psycho.

Vous avez la responsabilité de plusieurs individus. Votre engagement auprès de ces


derniers vous attire sur certains points, notamment pour l’une d’entre eux
Julie s’investit corps et âme pour le cross-fit. Elle ne vit que pour sa pratique et
se sent prête à pourrir sa vie de famille pour réussir. Elle a mis un terme
prématurément à ses études pour mieux se consacrer à sa vie sportive. Depuis
le début de l’année, elle a augmenté la fréquence de ses entraînements au point
de les doubler. Malgré le plan d’entraînement que vous lui avez construit, vous
avez pu vous apercevoir qu’elle rajoutait des séances sans vous en faire part.
Par ailleurs vous remarquez qu’elle n’est pas très joyeuse, souvent avec peu de
contacts avec les autres. Vous percevez chez elle un état de bien-être lorsqu’elle
a terminé son entraînement, mais cela est éphémère. Très vite elle replonge
dans une forme de solitude triste. Dans ses discussions, elle se montre rigide avec
peu d’ouverture.
Il y a quelque temps, Julie s’est blessée au dos. Malgré ces douleurs, elle n’a
jamais arrêté sa pratique au point d’aggraver celles-ci et de devoir prendre des
anti-douleurs pour tenir ses séances. Néanmoins cette blessure l’a contrainte à
s’arrêter une semaine. Durant cette période, elle continuait à venir à la salle,
mais elle était sous tension, agressive. Vous savez aussi que les week-ends elle
n’hésite pas à fumer un joint, histoire de s’évader un peu selon ses dires.

D’après ces éléments, pourquoi peut-on dire que Julie présente une addiction
sportive. Pour construire votre argumentation vous releverez les phrases qui
caractérisent cette « pathologie » et vous appuierez sur des éléments théoriques.
La conduite additive est définie comme : « Un processus par lequel un comportement
qui peut fonctionner a la fois pour produire du plaisir et pour soulager un malaise intérieure
est utilisé sous un mode caractérisé par :
–l'échec répété dans le contrôle de son comportement
–La persistance de ce comportement en dépit de conséquence négative significative qui
peuvent être très variés » (Goodman 1990) .

Nous pouvons dire que Julie présente une addiction sportive car premièrement elle ne vit que
pour sa pratique et se sent prête à pourrir sa vie de famille pour réussir. Le traité
d’addictologie correspond à une focalisation sur un objet d’intérêt devenu un véritable besoin,
plus qu'un désir et le sujet poursuit ce comportement malgré les conséquences négatives sur la
vie sociale affective et sur la santé ( car il n'y a plus de limite ) Un addicte au sport c'est que
si il n'y a pas de contrôle continue a s'en rajouter.
Dans un second temps les addictions sportives sont considérées comme comportementales
qui se caractérise comme un besoin impérieux de faire de l’activité physique qui conduit à
une intensité d'exercice extrême qui en engendre des symptômes physiologiques et
psychologique et la proportion obsessionnel ou compulsive a s'engager dans une activité
physique sans tenir compte des blessures, des maladies, des conséquences sociales et
occupationnelles. Il existent plusieurs facteurs de risques qui sont facilement observable ici
chez julie :

- une pratique en constante augmentation avec empiétement sur la vie personnelle et/ou
professionnelle donc ici pour Julie l’arrêt total de ses études . elle a augmenté la fréquence
de ses entraînements au point de les doubler. Malgré le plan d’entraînement que vous lui
avez construit, vous avez pu vous apercevoir qu’elle rajoutait des séances sans vous en faire
part.
- l’apparition de signes de sevrage (détresse , symptômes dépressifs) en cas d’arrêt brutal de
la pratique . Ici la blessure l’a contrainte à s’arrêter une semaine. Durant cette
période, elle continuait à venir à la salle, mais elle était sous tension, agressive.
Triste après les entrainements chez elle .
- Des prises de risques inconsidérées ou la volonté de repousser ses limites en se
rajoutant des séances qui ne sont pas prévue dans la planification . Julie s’est
blessée au dos. Malgré ces douleurs, elle n’a jamais arrêté sa pratique au point
d’aggraver celles-ci et de devoir prendre des anti-douleurs pour tenir ses
séances.

Dans une troisième temps , La notion de syndrome de sevrage est très caractéristiques de
diagnostique dans le sport. Beakeland en 1970 , les payer pendant un mois pour arrêter leurs
pratique on remarque que ceux qui sont dit comme Addict on des symptômes de sevrage ,
durant cette période , les sportifs n’arrivent pas à arrêter leurs activités . Ils devenaient
anxieux , irritable , il se sentaient coupable , un sentiment de dévalorisation , et il y avait
d’autres conduites compensatoire . Ici c’est ce qu’on constate avec julie notamment avec sa
blessure ou elle est dans l’incapacité d’arrêter durant 1 semaine , elle était sous tension et très
agressive et elle n’hésite pas à fumer un joint le weekend afin de s’évader .
Pour terminer il y a un instrument qui permet de vérifier si une personne est
addicte et qui peut être utile pour les éducateurs et les sportifs → « Exercise
Dependence Scale-Revised »(EDS-R) et il y a 7 critères :
1.La tolérance : besoin d'augmenter la quantité de l'Activité physique pour obtenir les
effets désirés ou diminution de l'effet malgré la pratique de la même quantité d’activité
physique
2.Le symptôme de manque : Présence de symptômes de manque ( anxiété, fatigue..) ou
utilisation de l'activité physique pour diminuer ces symptômes
3.Le temps : une grande partie du temps est utilisée pour pratiquer une activité physique
4.La réduction des autres activités : les activités sociales, les loisirs, sont abandonnés ou
réduits au profit de l'activité physique
5.La continuance : l'activité physique est continuée malgré la croissance d'un problème
physique ou psychologique causé ou aggravé par l'Activité physique
6.l'effet d'intention : l'Activité physique est exercée plus longtemps ou plus intensément
qu'initialement prévu
7.La perte de contrôle : avec désir persistant ou efforts infructueux concernant l’arrêt ou
le contrôle de la pratique de l'Activité physique. Les questions se rapportent aux activités
sportives des 3 derniers mois.

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