Base de Données

Université Ibn Zouhr - Agadir
Ecole Supérieure de Technologie

Agadir
DUT Techniques Communication et de Commercialisation
Semestre 3 / Module 11:

Bases de Données et Outils de Gestion
Année universitaire 2020/2021 V 2.0

• Généralités sur les BD
• Méthode d’Analyse et conception des systèmes
d’information
• Mise en place de base de données relationnelles et
application sur MS-Access
Volume horaire globale du module S3-M11 (30h)
 12 heures de cours ;
 04 heures de TD (Inclus au niveau du cours);
 12 heures de TP;
 02 heures évaluation des connaissances.
Introduction
 Donnée vs information
 C’est quoi une base de données?
Base de données informatisée
 BD dans le domaine informatique
 Principales utilisation des BD
 Principaux utilisateurs d’une BD
 Critères d'une base de données
Modèles de données
 Modèle Hiérarchique
 Modèle Réseau
 Modèle Relationnel
 Modèle Objet
Introduction Base de données informatisée Modèles de données
Définitions:
Une donnée (Data): est un ensemble de symboles (mots, nombres, images, sons…)
pour représenter le monde réel (objets, évènements);
Une information: est une donnée interprétée. C’est donc selon un modèle
interprétatif lié aux connaissances de l’individu.
information = donnée + un modèle d’interprétation
Une donnée est un élément brut, qui n’a pas encore été interprétée(mis en contexte),
il ne stimulant aucun intérêt à celui qui la possède;
l'information est un élément pertinent aidant la personne qui la possède à une prise
de décision.
4
En résumé:
En informatique une donnée est la représentation de

l’information au sein d’un système ou un programme.
5
Définition:
Une BD est un ensemble structuré de données qui
modélisent un univers réel et qui sont mémorisées sur un
support permanent;
Quel que soit le support utilisé pour stocker les

données (papier, fichiers, …), dès lors que des
données sont rassemblées et stockées d'une manière
organisée dans un but spécifique, on parle de base de
données.
6
Définition:
Une base de données informatisée est un ensemble de données
qui ont été stockées sur un support informatique (Disque dur, clé
USB, CD, DVD, …), structurées de manière à pouvoir facilement
consulter et mettre à jour leurs contenus via un programme
informatique spécifique.
Une base de données se traduit physiquement par un ensemble

de fichiers sauvegardés sur un support de stockage;
Les BD occupent une place très importante dans l'informatique;
Dans le cadre de ce cours, nous étudierons les bases de
données informatisées.
7
Auparavant, les BD sont utilisées

généralement par des applications
classiques:
 Gestion du personnel d’une entreprise
ou d’une administration;
 Gestion de stock;
 Gestion des comptes bancaires;
 Gestion des patients d’un cabinet
médical ou d’un hôpital;
 Gestion des étudiants;
 Gestion de production;
 etc...
8
Aujourd’hui, en plus des utilisations classiques les BD sont utilisées par tout ce qui
touche aux données numériques :
 Messagerie électronique;
 Réseaux sociaux;
 Réseaux des chercheurs;
 Serveur de stockage;
 Téléphonie;
 Inscriptions en ligne;
 Recherches sur le Web ;
 e-gov, e-job, e-commerce, e-press…
En résumé: les BD sont derrière presque tout ce que vous faites sur le Web et tout ce
qui manipules des données. 9
DBA (Data Base Administrator):

 Responsable de la création de la BD(définition des schémas);
 Maintient la base de données opérationnelle(intervient en cas de
panne);
Développeurs d’applications:
 Développent les applications (web, mobile, bureau) interrogeant et
utilisant les données de la BD;
 Connaissent la BD;
Utilisateurs finaux(consommateurs de données):
 Utilisent les données de la BD via les applications (web, mobile,
bureau) ou bien via les interfaces des programmes gérant la BD;
 Ne connaissent pas la structure de la BD.
10
Agadir

Année universitaire 2020/2021 Semaine 2

Une BD doit répondre aux principaux critères suivants:

 La structuration : une BD doit avoir une organisation de façon à facilité l’accès aux
données et leurs exploitation;
 Non redondance : une BD ne doit pas contenir des données répétitives, il faut éviter
les deux types de redondances suivants:
La synonymie : des noms différents désignent la même chose (Titre /Intitulé,
Désignation /Libellé, marchandise /produit …);
La polysémie : un nom désigne plusieurs choses (Souris =périphérique ou
animal, prix=prix d'achat, prix de vente, café=bâtiment, boisson).
 Exhaustivité : une BD doit contenir toutes les données possibles et nécessaires
pouvant faire objet de répondre aux besoins des utilisateurs.
2
Définition:
Un modèle de données décrit de façon abstraite comment les données sont
organisées dans une base de données, les caractéristiques de chaque type de donnée
et les relations entre les différentes données stockées dans la base de données;
Les principaux modèles de données sont :

 Modèle Hiérarchique;
 Modèle Réseau;
 Modèle Relationnel;
 Modèle Objet.
3
C’est l’un des plus anciens modèles de représentation des données. Il est apparu au
milieu des années 60 et conçus pour la gestion des données du programme Apollo de
la NASA (envoi de l’homme sur la lune);
Les données sont classées hiérarchiquement, selon Etudiant

une arborescence descendante, où chaque nœud Prêt
Inscription
représente un objet du monde réel et les arcs
représentent le lien existant entre les objets;
Le parcours se fait par une gestion des pointeurs : Matière Livre
du père vers les fils seulement;
L’utilisation des bases de données reposant sur ce modèle requiert une parfaite
connaissance des hiérarchies et des pointeurs. Les utilisateurs ne peuvent accéder aux
données que par l’utilisation de programmes écrits spécifiquement.
4
Ce modèle de données a été inventé fin des années 60 par Charles William Bachman
qui est informaticien américain, pionnier dans le domaine des bases de données et
des réseaux informatiques, ce qui lui value le prix Turing en 1973;
Ce modèle est juste une généralisation du Etudiant Professeur

modèle hiérarchique en lui levant certaines
Enseigne
incapacités très délicates. En effet, ce Inscription Prêt
Prêt
modèle, il est possible d'avoir des relations
du genre un nœud peut avoir plusieurs
possesseurs. C’est-à-dire « un fils peut avoir Matière Livre
plusieurs pères»;
Comme le modèle hiérarchique ce modèle utilise les pointeurs. Toutefois la structure
n'est plus forcément arborescente dans le sens descendant.
5
Ce modèle de données à été introduit début des années 70 par Edgar Frank Codd
programmeur d'applications mathématiques chez IBM, pour résoudre les problèmes
relatifs aux modèles précédents, ce qui lui value le prix Turing en 1981 ;
Table Etudiant
Dans ce modèle les données structurée suivant les … …. … ….
principes de l'algèbre relationnelle. Les données sont … … … …
organisées en tables à deux dimensions (lignes et … … … …
colonnes). La manipulation de ces données se fait selon … … … …
la théorie mathématique des relations; … … … …
La majorité des bases de données que l’on connaît et que l’on pratique aujourd’hui
repose sur ce modèle, il permet de modéliser facilement et sans grosse contraintes les
objets du monde réel et de créer des bases de données simples à maintenir, à faire
évoluer et indépendantes de leur support.
Dans le cadre de ce cours nous étudierons ce type de modèle de données. 6
Ce modèle de données à été introduit début des années 90 comme successeur du

modèle relationnel qui est issus des langages de programmation orientés objets;
Ce modèle regroupe les concepts essentiels pour Personne
modéliser de manière progressive des objets

complexes encapsulés par des opérations de
manipulation associées. Il vise à permettre la Etudiant Professeur
réutilisation de structures et d’opérations pour

construire des entités plus complexes;
Une base de données reposant sur ce modèle stocke des objets de différentes classes,
chaque objet possède des propriétés (ses propres caractéristiques), et des méthodes qui
sont des opérations en rapport avec l'objet, une classe est une catégorie d'objets et
reflète typiquement un sujet concret.
7
Introduction
 C’est quoi la gestion d’une BD?
 Comment gérer une BD?
 Limite de gestion par fichier
 C’est quoi un SGBD?
Architectures des SGBD
 Architecture ANSI/SPARC
 Architectures opérationnelles
Objectifs d’un SGBD
Fonctions d’un SGBD
Historique des SGBD
Principaux types de SGBD
Introduction Architectures Objectifs Fonctions Historique Principaux types
La gestion de la base de données consiste à:

 Définir la BD;
 Remplir la BD (insérer des données dedans);
 Accéder à la BD (Recherche et interrogation la BD
suivant des critères);
 Modifier des données de la BD;
 Supprimer des données de la BD;
 Veiller à la cohérences des données stockées dans la BD;
 Sécuriser les données contres les accès non autorisés;
 Partager les données;
 Maintenir la base de données opérationnelle(gestion des
pannes et réplication).
9
Prenant par exemple un programme de gestion des étudiants et de leurs notes:
Comment modéliser l’étudiants et ses

notes;
Comment ajouter, modifier ou supprimer
des donner;
Comment interroger les données (afficher
le majorant de la classe par exemple);
Comment stocker/lire sur/à partir le
support de stockage;
Pour chaque opération il faut écrire un programme(fonction) spécifique:
Si nous souhaitons ajouter d’autres fonctionnalités(sécurité, partage, etc.);
Il faut développer pour chaque fonctionnalité un programme (ce qui est coûteux). 10
La gestion par fichiers présente des difficultés et des limites remarquable:

 Pour chaque fonctionnalité il faut écrire un programme spécifique ce qui augmente le
coût de développement et le coût de la maintenance;
 Pas de liens entre les données (lien entre étudiant, note et matière);
 Pas de contrôle de saisie de données(incohérence et redondance des données);
 Type de fichier non standards, chaque développeur peut utilisé son propre format;
 Dès que la taille de fichier grandit devient impossible de le charger sur la mémoire;
 Sécurisation des données difficile;
 Difficile de gérer l’accès des utilisateurs au même temps au fichier(cas de modification
par exemple);
 En cas de panne difficile de restituées les données;
En résumé tout le travail doit être réalisé par le programmeur.
11
Disposé d’un outil informatique assurant:

 Indépendance des données: pas besoin de savoir les détails de la représentation et du
stockage des données;
 Non-redondance des données :chaque donnée ne doit être présente qu'une seule fois dans
la base;
 Temps de développement d’applications réduit: pas besoins de développer à nouveau un
certain nombre de fonctionnalités.
 Intégrité et sécurité des données: appliquer les règles de gestion (contraintes d’intégrité) et
un contrôle d’accès.
 Accès concurrent: cas où plusieurs utilisateurs MAJ la BD au même temps;
 Sauvegarde et réplication: résistance aux pannes;
 Et bien sur d’autres fonctionnalités.
L’outil informatique est un : SGBD. 12
SGBD est l’acronyme de Système de Gestion de Base de Données ou en anglais

DBMS acronyme de DataBases Management System, est le logiciel responsable
de la gestion des bases données;
Définition:
Un SGBD est un ensemble de programmes permettant la structuration, le

stockage, la maintenance, la mise à jour (ajout, modification, suppression) et
l’interrogation des données d’une base de données.
Un SGBD est un logiciel installé sur le système d’exploitation qui présente les
fonctionnalités nécessaires aux différentes formes d’utilisation des bases de
données;
13
La majorité des SGBD reposent sur

l’architecture American National Standards S.E S.E S.E
Institute/Standards Planning And
Requirements Committee ANSI/SPARC
qui permet de séparer les différents niveaux
d’abstraction nécessaire pour un SGBD; S.C
Cette architecture est définie sur trois
niveaux de schémas:
S.E: Schéma Externe;
S.I
 S.C: Schéma Conceptuel;
S.I: Schéma Interne. 14

Description des données d’une base en termes de représentation physique

en machine, correspondant à une spécification des structures de S.E S.E S.E
mémorisation et des méthodes de stockage et d’accès utilisées pour ranger S.C
et retrouver les données sur disques.
Appelé aussi schéma physique, au niveau de ce schéma les données sont

S.I
réellement enregistrées physiquement sur un support de stockage:
Type de données (Réel, Entier, char…);
Implémentation physique des structures dans les fichiers;
Encodage et méthodes d’accès au fichiers;
Etc. 15
Description des données d’une entreprise ou d’une partie d’une S.E

S.E
S.E
entreprise en termes de types d’objets et de liens logiques

indépendants de toute représentation en machine.
Appelé aussi schéma logique, c’est un niveau intermédiaire qui décrit S.C
la structure générale de la base de données à tous les utilisateurs :
 Quels sont les objets du monde réel à gérer ;
 Les associations entre les objets et les règles de gestion ;
S.I
C’est le résultat d’une analyse qui appartienne au domaine des méthodes de conception
qui fait partie du génie logiciel, par exemple: la méthode MERISE (que vous allez étudier
dans l’E.M: Analyse et conception des systèmes d’information) ;
Ce schéma décrit la structure de la base de données indépendamment de sa
représentation physique et de la façon dont chaque groupe d'utilisateurs utilisent la BD. 16
Description d’une partie de la base de données extraite

ou calculée à partir de la base physique, correspondant à S.E S.E S.E
la vision d’un programme ou d’un utilisateur, donc à un
arrangement particulier de certaines données.
S.C
Le schémas externes ou les Vues, décrivent comment un

groupes d’utilisateurs voient les données: S.I
Un étudiant ne consulte que les notes qui le concerne;

Un professeur ne consulte/MAJ que les notes de ses matières;
Un directeur peut consulter les notes de tous les étudiants de l’école;
Etc.
C’est un sous-schéma d’une BD (une sous-base virtuelle ou partielle) à laquelle un groupe
d’utilisateurs a le droit d'accéder (sécurité des données). 17
L’architecture ANSI/SPARC S.E S.E S.E

offre aux SGBD la
possibilité d’apporter des
modifications à un niveau S.C
sans que cela interagisse (le
moins possible) sur les
autres niveaux. S.I
18
Agadir


Introduction
 La notion système
 Importance du SI dans la gestion de données
Phase d’analyse et conception d’un SI
 La notion méthode d’AC
 Étude de la méthode Merise
 Prise en charge de modèles d’études liés au données
• MCD
• MLD
• MPD
Études de cas préposées pour chaque modèle

présenté au niveau du cours.
La conception d’une base de données consiste à déterminer les
structures de données et les règles de gestion que l’on peut appliqué sur
les données, afin d’en assurer l’intégrité et la cohérence pour répondre
aux besoins des clients;
Dans le cadre de ce cours nous étudierons la conception des bases de

données qui reposent sur le Modèle Relationnel.
3
Avant d’arriver à une BD
 Questions?
- Quel domaine concerne les données traitées?
Domaine d’étude - Quelles sont les données à mémoriser ?
organisation - Comment minimiser les données redondantes ?
- Comment structurer les données et conserver des liens
entre données ?
- Comment décrire les traitements sur les données ?
 consultation,
Système Méthode d’analyse et  mise à jour.
d’information de conception  Eléments de réponse
Méthode de conception d’une Base de Données, exemple
: Méthode MERISE.
Base de données SGBD Implémentation sur Système de Gestion de Bases de

Données Relationnelles (SGBD-R) exemple : Access.
Notion de système
Un Système est un ensemble d’éléments matériels ou immatériels (hommes, machines,
méthodes, règles, etc. …) en interaction transformant par un processus des éléments (les
entrées) en d’autres éléments (les sorties)
Matières premières Produits finis

Système
Entrées Sorties
Exemple
L’entreprise peut être vue comme un système, composé d’éléments tels que des «employés», des
«services», des «produits», … etc
Entre ces éléments, on trouve des relations, telles la relation «est rattaché» entre un employé et
son service, la relation «est stocké» entre un produit et son dépôt de stockage.
1. Système opérant
Système de Pilotage  Système opérant :
- reçoit les informations émises par le système de pilotage
- se charge de réaliser les tâches qui lui sont confiées
Système d’Information
- chargé de la production
- répond à la finalité de l'entreprise
Entrée Sortie
Système Opérant
Exemple:
Si l’on considère une école d’enseignement, le système opérant est constitué des services et des
départements qui organisent le concours d'entrée, les délibérations et les jurys, les cours, les examens, les
corrections de copies. Les élèves qui suivent les cours, qui passent des examens … etc. font aussi partie de
ce système opérant. C'est l'obtention du diplôme après deux ans d'étude qui est -entre autre -le produit
final du système opérant à l'école.
Le flux physique est donc constitué des élèves, des concours, des cours, des examens, des résultats
scolaires, des rapports publiés, … etc.
2. Système de pilotage
Système de Pilotage
 Système de pilotage: (appelé également système de
décision)
- organise le fonctionnement du système
Système d’Information - décide des actions à conduire sur le système opérant
- dirige l'entreprise
- cible les objectifs a une fonction d'arbitrage, d'allocations
Entrée Sortie de ressources, de suivi de leurs utilisations, d'adaptation du
Système Opérant fonctionnement de l'entreprise à son environnement
Exemple:
En considérant toujours la même école, les décisions prises par le système de pilotage concernent le
nombre d'élèves qui seront admis chaque année à l'école, le seuil d'admissibilité, la définition des
programmes des études, la définition des modalités d'examen et le règlement des études, les
développements futures de l'école tels que l'augmentation du nombre d'élèves, création de nouvelles
filières, les ouvertures de postes de recrutement, les investissements en matériel et en logiciel, … etc.
3. Système d’information
s'occupe de récolter
l'information, de la stocker,
de la traiter et de la Système de Pilotage
diffuser dans le système
 Système d'information opérant et dans le système de
pilotage.
- lien entre les deux systèmes Système d’Information
- informe le S.P. des performances du S.O.
- transmet au S.O. les instructions du S.P.
Entrée Sortie
Système Opérant
En reprenant l'exemple de l'école, on trouvera dans son S.I toutes les informations sur les élèves
qui y sont inscrits : nom prénom, adresse des parents, date de naissance, parcours scolaire
précédent, n° sécurité sociale, … etc. mais on ne trouvera pas ni la couleur des yeux ni le groupe
sanguin (qui est une information non pertinente pour le fonctionnement de l'école).
Rôles du système d’information
9
Phase d’Analyse et conception
Au sens informatique, l’analyse consiste d’une part à comprendre et modéliser le fonctionnement d’un
domaine de gestion d’une organisation, et d’autre part à concevoir la solution informatique adéquate.
Analyse
On s’intéresse en générale à un domaine Conception
d’activité de l’entreprise: On définit une solution informatique:
- Ventes, - Structuration des données,
- Production, - Organisation des traitements,
- Logistique, - Définition des postes de travail,
- Finance, - Choix techniques: matériels, langages de
- RH, … programmation, logiciels de gestion de
On prend en compte les besoins des données (SGBD), ….
utilisateurs,
On définit le problème à résoudre
(fonctionnalités et qualités attendues)
Démarche globale d’information:

Analyse du problème  conception de la solution  réalisation du système (BD)
La notion de Méthode
- Qu'est ce qu'une méthode ?
Analyser les réalités d’une système en vue d’une informatisation de son activité
Une méthode comporte trois axes indispensables pour obtenir ce label « méthode » :
 une démarche, ensemble coordonné d'étapes, de phases et de tâches indiquant le chemin à suivre pour
conduire un projet, ici, la conception d'un SI,
 des raisonnements et des techniques nécessaires à la construction de l'objet projeté, traduits ici par des
modélisations,
 des moyens de mise en œuvre, en l'occurrence une organisation de projet et des outils.
Courants Structuré Systémique Objet
Apparition Les plus ancien Théorie des systèmes Le plus récent
Origine Anglo-Saxone Européenne Langages OO
Modélisation Décomposition arborescente des Modélisation des données et Objet = Structure + Comportement
fonctions des traitements
Carac. Flux de données Séparation données / Implémentation OO
traitements
Exemples SADT MERISE UMP / UML
DEMARCO AXIAL OOD
Agadir


Principes de base de la méthode Merise
MERISE (Méthode d'Etude et de Réalisation Informatique pour les Systèmes d'Entreprise
(Tardieu, 83)) est une méthodologie d'analyse informatique et de conception qui s’intéresse à
l’organisation des systèmes d’entreprises .
Séparation des données et des traitements
- Traitements:
• Étude des évènements
• Indépendances entre les domaines
- Données
• Étude du vocabulaire de l’organisation
• Intégration des domaines: Vue globale
2
Méthode de Merise : Fondements
Trois niveaux de modélisation
1. Niveau conceptuel
 Réponse à la question QUOI ? (ce qui fait l’entreprise)
 Que faire ? Avec quelles données ?
 Modèle conceptuel des données (MCD)
 Modèle conceptuel des traitements (MCT)
2. Niveau organisationnel
 Réponse aux questions QUI, QUAND, Où ? (les différents postes de ce
qui le font)
 Modèle logique des données (MLD)
 Modèle organisationnel des traitements (MOT)
3. Niveau physique
 Réponse à la question COMMENT? (quels sont les moyens de le faire)
 intégration des moyens techniques, matériels et logiciels
 Modèle physique des données (MPD)
 Modèle opérationnel des traitements (MOpT)
3
Tableau récapitulatif de niveau d’étude
Le cycle de vie en merise
De l’abstraction à la réalisation d’un Système d’information, on va devoir observer sous

plusieurs angles de vues l’organisation que l’on étudie.
Ces angles de vues sont appelés cycles.
MERISE présente dans sa démarche d’analyse trois cycles fondamentaux :
- Cycle d’abstraction : permet de définir la logique dans laquelle on doit travailler

- Cycle de vie : permet de définir dans quel ordre on doit travailler
- Cycle de décision: permet de définir ce que l’on doit décider à chaque étape
5
Le cycle de vie en merise
MCT
MCD + MOT +MLD
MPD
Principales étapes en merise
• Principales étapes du la méthode Merise:
Système d’information manuel
Expression des besoins
Modèle conceptuel de la communication
Dictionnaire de données
Modèle conceptuel des données
Modèle logique
Modèle physique
Système d’information automatisé

1. Analyse des flux
Objectifs:
 Représenter au niveau conceptuel des flux d’information du système
existant.
 Délimiter les domaines du système.
 Identifier les acteurs interne et externes
 Modéliser les échanges d’information entre les différents acteurs
Résultat produit:
 Diagramme des flux ( appelé aussi Modèle conceptuel de
communication MCC)
1. Analyse des flux | Terminologie
Acteur: Tout ce qui peut émettre ou recevoir des flux. Par exemple: un service, une
personne, etc..
 acteur externe: entité externe de l’organisation ou au domaine étudié,
Ex: Client, Fournisseur Banque,….
 acteur interne: appartient au domaine étudié.
Ex: service de production, commercial, ….
Flux: Lot d’information transmis entre deux acteur du SI étudié.

 flux interne: émis par un acteur interne au SI en étude
 flux externe: émis par un acteur externe au SI en étude
Résumé:
Le diagramme des flux est une représentation graphique des acteurs et des flux échangés.
Deux questions importantes sont prises en charge (ou? et qui?)
- l'organisation est représentée par un rectangle

- les acteurs externes sont représentés par des ellipses en pointillés
- les flux d'information sont représentés par des flèches dont l'orientation désigne le
sens du flux d'information
Matrice et graphe des flux:
Représentation graphique des flux d’information échangés entre les différents acteurs du SI.
Matrice des flux:
Représenté à l’aide d’un tableau qui décrit les flux d’échanges entre acteurs:
 Les acteurs figurent en tête des lignes et des colonnes ;
 Le flux est le résultat de l’intersection d’une ligne et d’une colonne de la matrice.
Graphe des flux:

 représentation graphique de la matrice des flux
1. Analyse des flux | Exemple d’étude 1
Gestion des sinistres dans une société d’assurance
A l'arrivée d'une déclaration de sinistre, on l'examine. Si la déclaration est

recevable, on demande l'avis d'un expert, sinon on notifie le refus à l'assuré. Au
retour de l'expertise et après réception de la facture du garage, on calcule le
montant du remboursement et on envoie le chèque au client.
Questions:
1. Donner la liste des acteurs
2. Présenter l ’ensemble des flux qui peuvent reliés les acteurs présentés
3. Dessiner le graphe des flux correspondant à ce cahier des charges
Gestion des sinistres dans une société d’assurance

1. Liste des acteurs 3. Graphe des flux
 SOCIETE D’ASSURANCE (int),
 CLIENT (ext),
 EXPERT (ext),
 GARAGE (ext)
2. Liste des flux

 DECLARATION,
 DEMANDE AVIS,
 FACTURE,
 REFUS,
 AVIS EXPERT,
 CHEQUE
Agadir


Gestion des cartes bancaires
Le demandeur désirant obtenir une carte bancaire doit en faire la demande auprès de son
agence.
La carte n'est pas accordée si le demandeur n'est pas un client de l'agence.
Chaque jour, l'agence transmet au centre de gestion des cartes bleues les demandes de
ses clients.
Dès que l'agence a reçu la carte bleue en provenance du centre (en général 4 jours
après la demande), elle adresse au client un avis de mise à disposition et un avis de
prélèvement de la cotisation annuelle. Le client vient alors retirer sa carte.
- Question:
Etablir le graphe des flux ?
1. Liste des acteurs

 Agence bancaire (int),
 CGC (ext),
 Demandeur (ext),
2. Liste des flux

 Demande carte,
 Refus de la demande,
 Demande groupée et transférée au
CGC,
 Livraison des cartes,
 Avis de mise à disposition,
 Avis de prélèvement des frais
 Retrait carte bleu
Modélisation des Données
Le Dictionnaire de Données DD
Définition:
Un instrument d’étude qui permet de faire un recensement et une description de
l’ensemble des propriétés d’un domaine du système en étude. Ces dernières seront
utilisées dans les futures modèles d’analyse et de conception.
Les propriétés sont recensées à partir des documents collectés dans l’organisation ou à
partir des diagrammes des flux. Généralement les propriétés sont décrites grâce aux
règles de gestion. Cependant, il est utile de compléter leur définitions par des
précision sur le domaine de valeurs, leur format, les formules de calculs permettant de les
identifier
Contrôle du Dictionnaire de Données DD
Une fois élaboré, le DD doit être contrôlé afin d’assurer qu’il ne contiens ni synonymes ni
polysémes
 Synonymes :Des propriétés de noms différents mais ayant la même significations.

Nom du propriété Domaine de valeurs signification
Numéro de client compteur Numéro identification
client
Code client compteur Code distinct pour
chaque client
 Polysémes :Un polyséme est une propriété qui peut avoir des significations multiples
Nom du propriété Domaine de valeurs signification
Quantité Entier Quantité commandé
Quantité en stock
Montant Réel Montant HT
Montant TTC
Classification des propriétés dans DD
 propriétés permanente.
Exemple : Client (Nom, Adresse, CA du mois M, CA du mois M-1)
 propriétés du type mouvement.
Exemple : Commande (N° Cde, Date Cde) mémorisée dans le SI et issue de
l’événement «passation de commande».
Nature d’une propriétés :

une propriétés peut être:
 soit élémentaire (E)
 soit concaténé (CON) (s’il est du type AN par exemple).
 soit calculé (CAL) (s’il est du type N).
 soit de situation (SIG) (s’il se trouve dans une entité permanente).
 soit de mouvement (M) (s’il se trouve dans une entité de type mouvement).
Exemple d’un Dictionnaire de Données DD
Le Modèle Conceptuel de Données
(MCD)
Le Modèle Conceptuel de Données (MCD)
L’objectif de MCD est de proposer une représentation schématique de la partie

statique de l’entreprise (données et liens) en utilisant le formalisme
d’entité/association qui soit abordable par tout utilisateur permettant un dialogue
clair avec les concepteurs.
Le MCD obtenu ne doit inclure que des données nécessaires au fonctionnement

de l’entreprise et les liens existants entre ces données
Exemple :
1,N
COMMANDE
Commander
Qté commandée N° Commande
0,N Date Commande
1,1
PRODUIT Passer
commande
Ref-Produit
Désignation
Prix-unitaire 1,N
CLIENT
Code-Client
Nom-Client
Les Concepts de base
• Entité : représentation concrète ou abstraite d’un objet appartenant au réel
perçu à propos de laquelle on veut enregistrer des informations.
Une entité peut être :
 Une personne (CLIENT)
 Un lieu (DEPOT, BUREAU, ATELIER, …)
 Un objet documentaire (LIVRE, OUVRAGE, DOSSIER,…)
……. etc
Après avoir réaliser le dictionnaire de données, il faut regrouper ces données par
paquet homogène.
Ces paquets représentent les entités.
Une entité est caractérisée par :
- Un identifiant
- Une suite d’information liée à cet identifiant.
Les Concepts de base
L’identifiant figure en premier dans la liste des propriétés. Il est souligné.
Un identifiant d’une entité doit être:

• univalué et non nul : à une occurrence de l’entité correspond une et une seule valeur
d’un identifiant;
• discriminant : à une valeur d’un identifiant correspond une et une seule occurrence de
l’entité ;
• stable : une occurrence donnée d’entité doit conserver la même valeur d’identifiant
jusqu’à sa destruction ;
• minimal : si l ’identifiant est élémentaire, il est nécessairement minimal. Dans le cas d’un
identifiant composé, pour que celui-ci soit minimal, il faut que la suppression d’un de ses
composants lui fasse perdre son caractère discriminant. constitué de plusieurs propriétés
élémentaires: d’ordre 2, 3 ou 4
Les Concepts de base | l’identifiant unique
Les Concepts de base | les occurrences
Occurrences d’un attribut : Les propriétés
(attributs) prennent des valeurs appelées
également occurrences de la propriété.
Exemple : l’attribut « prénom de l’élève » prend
l’une des valeurs : {Ahmed , Jamal , Nawal ,
Sophia}
Occurrences d’une entité : l’entité exprime un
type, un ensemble dont les éléments sont
appelés occurrences de l’entité.
Exemple : l’entité « élève » aura quatre
occurrences :
 Ahmed MANSOURI
 Jamal SENHAJI
 Nawal BEN JELLOUNE
Les Concepts de base | l’association
Association : liaison qui a une signification précise entre plusieurs entités
 Une association est un lien sémantique entre plusieurs entités indépendamment de tous
traitements.
 Une association est souvent nommé par un verbe qui exprime le sens du lien entre les
entités.
 Les liens logiques existant entre deux entités sont appelés Associations.
Par exemple: on peut considérer qu’il existe une association Enseigne entre l’entité instituteur
et élève dans le cas d’une école
Les Concepts de base | l’association
Formalisme
Nom de l’association
•attribut 1
•attribut 2
N.B: Une association peut être caractérisée par des attributs

Exemple ex. date de la commande et quantité de produits commandés.
Elève
 N° SS élève Appartenir
 Nom
 Prénom
 Date naissance
 Adresse
 Année d’étude
Les Concepts de base | Types d’associations
• Association binaire
• Association ternaire
• Association réflexive
Contraintes d’intégrité
 Contraintes d’intégrité:
Ce sont les règles relatives aux données qui doivent être incorporées au modèle
afin d’assurer la cohérence de la base d’information.
Exemple d’incohérence :
une commande n’est passée par aucun client;
la date de fin de location est antérieure à la date de début de location.
Contraintes d’intégrité | Cardinalité
Cardinalité: la cardinalité d'une relation est composé d'un couple comportant une
borne maximale et une borne minimale, intervalle dans lequel la cardinalité d'une
entité peut prendre sa valeur:
 La borne minimale (0 ou 1) décrit le nombre minimum de fois qu'une entité peut
participer à une relation.
 La borne maximale (1 ou n) décrit le nombre maximum de fois qu'une entité peut
participer à une relation.
Cardinalité d’une association : « min .. max »
« Compte le nombre de fois (min et max) où une occurrence de l’entité peut se retrouver engagée
dans l’association »
• Cardinalité minimum :
0 : peut ne pas être engagée
1 : doit être engagée au moins une fois
• Cardinalité maximum :
1 : ne peut pas être engagée plus d’une fois
n : peut être engagée plus d’une fois
Ex: Un cours est enseigné par au moins un

enseignant (1,…) ou par plusieurs (…,n)
Un enseignant peut n’enseigner aucun cours
(0,…) ou plusieurs (…,n)
Typologie:
Exemple:
• Une voiture appartient à une personne et une seule :
→ Elle est engagée dans « 1..1 » association « Appartient à »
• Une personne peut posséder 0 , 1 ou plusieurs voitures :
→ Elle est engagée dans « 0..n » associations « Appartient à »
Contraintes d’intégrité syntaxiques
Elles portent sur un attribut et peuvent concerner soit son format, soit son domaine.
Exemples:
 Prix d’un produit doit être un nombre réel positif.
 Une date doit prendre le format JJ/MM/AA.
Contraintes d’intégrité sémantiques
Elles portent sur la cohérence des sens de plusieurs attributs et s’appliquent soit à:
 des attributs de la même entité ou association,
 des attributs d’entités ou associations différentes.
Exemples :
 Dans l’entité « Vol » (N° vol, Date vol, Heure départ, Heure arrivée), Heure départ >
Heure arrivée.
 Dans les entités « Produit » et « Client », La somme des CA des produits = la somme
des CA clients.
Contraintes d’intégrité | Règles de gestion
Les règles de gestion du MCD précisent les contraintes d'intégrité qui doivent être
respectées par le modèle.
- Exemple :
en plus des règles de gestion R1-R5, le MCD d’une école peut avoir les règles de gestion
suivantes :
 R6 : un professeur fait au moins un enseignement.
 R7 : une classe a au moins un enseignant.
 R2 (rappel) : chaque matière est enseignée par un et un seul professeur.
Agadir


Contraintes d’intégrité |dépendance fonctionnelle
Les dépendances fonctionnelles expriment la relation qui existent entre les propriétés. On dit
qu’une propriété B d’une entité E2 dépend fonctionnellement d’une propriété (ou groupe de
propriétés) A d’une autre entité E1, si pour chaque valeur A détermine une et une seule
valeur de B
On note conventionnellement :
Détermine
A B
B Dépend fonctionnellement de A
A Détermine B
 DF intra - entité : il s'agit d'une DF entre l'identifiant d'une entité et les autres attributs de
l'entité.
 DF intra - relation : il existe une DF entre l'identifiant obtenu par concaténation des
identifiants des entités de la collection d'une association et les éventuels attributs de
l'association.
Formalisme :
A B : 1 source , 1 but
( A, B, …) X : plusieurs sources , 1 but
A ( X, Y, …) : 1 source , plusieurs buts
Exemples :
N° Client Nom Client , Prénom , Adresse , Tél DF intra - entité
Nom Client N° Client ( pas de DF )
Prénom Client N° Client ( pas de DF )

Réf-prod , N° Commande Qté prod. commandée DF intra - relation
Réf-prod ( Libellé prod. , Prix unit. Prod. )

• Rôle des dépendances fonctionnelles ?
Les dépendances fonctionnelles sont une technique qui permet de vérifier la validité d’un
modèle entité association (modèle conceptuel de données en Merise).
Pour cela, il faut respecter deux règles
 Règle 1:
Une propriété non identifiant d’une entité (d’une association) doit dépendre
fonctionnellement de l’identifiant. Toutes les propriétés de l’entité doivent dépendre
fonctionnellement de l’identifiant de celle-ci
Client Client
N° de client N° de client
Nom du client Nom du client
Adresse client Adresse client
Ville client Ville client
N° de commande
N° de commande
• Rôle des dépendances fonctionnelles ?
 Règle 2:
Une propriété dans une RELATION doit dépendre fonctionnellement des identifiants des
entités qui participent à la relation.
Commande Produit
Avoir 0,n
N° de commande 1,n Réf du produit
Date commande Quantité commandée Prix du produit
Date livraison Quantité en stock
Les cardinalités:
Une commande peut avoir un seul produit, peut avoir plusieurs produit n.
Un produit peut ne pas être commandé 0 peut être commandé plusieurs fois dans
différentes commande
N° de commande Quantité commandée N° de commande
Quantité commandée
Réf du produit
Réf du produit Quantité commandée
Contraintes d’intégrité |Contrainte d’intégrité fonctionnelle (ou dépendance fonctionnelle)
• Graphe de dépendances fonctionnelles
Une représentation graphique de toutes les dépendances qui existent entre les données
prises en charge dans l’étude
Exemple
• Transformation du GDF en MCD
 R1 : les données sources d'au moins une DF (celles qui sont soulignées sur le GDF)
représentent les identifiants des entités dont les attributs sont les cibles de ces DF
Contraintes d’intégrité |Contrainte d’intégrité fonctionnelle (ou dépendance fonctionnelle)
 R2 : Les flèches restantes deviennent des associations. Les données déterminées par
une DF conjointe deviennent des attributs portés par l’association.
 R2 : Les flèches restantes deviennent des associations. Les données déterminées par
une DF conjointe deviennent des attributs portés par l’association.
 R3 : Les règles de gestion doivent permettre de trouver les cardinalités
Les étapes pour la construction d'un MCD
Interview de la direction (Système de Pilotage).

 Objectifs principaux.
 Liste des postes de travail.
 Délimiter le champs de l’étude.
Interview des postes de travail (Système Opérant) .
 Recenser et décrire les tâches exécutées.
 Observer la circulation des informations.
 Apprendre le langage de l’entreprise.
Etablissement d’une liste des règles de gestion.
Construction d’un dictionnaire de données (DD).
Les étapes pour la construction d'un MCD
Epuration du dictionnaire des données (DD) en enlevant

 les synonymes (les données identifiées différemment et ayant le même sens);
 les polysèmes (les données utilisant les mêmes orthographes mais décrivant
des réalités différentes) : il faut leur attribuer des noms différents.
Construction du GDF (Graphe des Dépendances Fonctionnelles).
 Extraire du DD la liste des attributs qui ne sont ni concaténés, ni calculés.
 Ne pas considérer les DF transitives pour obtenir un GDF avec une
couverture minimale (répondant à la 3FN).
Transformation du GDF en MCD.
Mise au propre du MCD
Mise en œuvre des étapes de réalisation d'un modèle conceptuel de données
Etude de cas: TD1
On considère le Système d'Information suivant :
« Un abonné est inscrit à une ou plusieurs rubrique. Chaque rubrique
envoie une NewsLetter chaque semaine aux abonnés de la rubrique
correspondant. Un abonné a une motivation d'inscription parmi
plusieurs possibles. »
T.A.F:
(1) Identifier les entités présentes
(2) Lister les propriétés des entités
(3) Identifier de manière unique chaque occurrence
(4) Etablir les relations entre les différentes entités
(5) Identifier les cardinalités
Etude de cas: TD1
(1) Identifier les entités présentes
Généralement, une entité est crée dans le Système d'Information si elle possède au moins 2
occurrences. Chaque élément d'une entité est appelé une occurrence de l'entité
• L'entité ABONNES représente l'ensemble des abonnés.
• L'entité RUBRIQUES représente l'ensemble des rubriques auxquelles l'abonné peux
s'inscrire.
• L'entité NEWSLETTERS représente les newsletters envoyées,
• L'entité MOTIVATIONS représente l'ensemble des motivations d'inscriptions des
abonnés.
Etude de cas: TD1
(2) Lister les propriétés des entité
☞ Un Abonné est caractérisé par son nom, son prénom, son âge, son sexe, sa profession, sa rue, son
code postal, sa ville, son pays, son téléphone et son email.
☞Une Newsletter est caractérisée par son sujet, sa date d'envoi et son contenu.
☞Une Motivation est caractérisée par son intitulé.
☞Une Rubrique est caractérisée par son nom.
Etude de cas: TD1
(3) Identifier de manière unique chaque occurrence
Imaginons que nous ayons deux abonnés qui s'appellent ‘Ahmed’ : il est nécessaire de les distinguer
sous peine de les confondre. On rajoute alors une propriété qui permettra d'identifier de manière
unique chaque occurrence. Cette propriété est appelé l' identifiant de l'entité. Cela peut être une
référence interne, un code, ou plus généralement un nombre entier. Cette propriété est soulignée
afin de mettre en évidence son rôle d'identifiant.
Etude de cas: TD1
(4) Etablir les relations entre les différentes entités
Reprenons notre texte initial : "Un Abonné a une Motivation. Un Abonné s'inscrit à une ou
plusieurs Rubriques. Chaque Rubrique envoie une NewsLetter."
Etude de cas: TD1
☞ Un Abonné a ici une et une seule Motivation d'inscription, le marketing ayant imposé un champ
obligatoire afin d'avoir cette valeur. On a donc 1 minimum, et 1 maximum. D'où la cardinalité (1;1).
☞ Une Motivation donnée concerne 0 ou plusieurs Abonnés. On a donc 0 minimum, et n en
maximum. D'où la cardinalité (0;n).
☞ De même, un Abonné s'inscrit à une ou plusieurs Rubriques : (1;n),
☞ Et une Rubrique possède 0 ou plusieurs Abonnés : (0;n). Enfin, une Rubrique envoie 0 ou
plusieurs Newsletters : (0;n),
☞ Et une Newsletter appartient à une et une seule Newsletter : (1;1)
Etude de cas: TD1
Le Modèle Logique de Données (MLD)
Définition:
formalisme des tables logiques basé sur un MCD
Un MLD est essentiellement composé de tables logiques reliées entre elles par des flèches.
Ex.
Les règles de transformation du MCD au MLD
Passage MCD au MLD est basé sur notions suivantes:
 Toute entité est transformée en table.
 Les propriétés de l'entité deviennent les attributs de la table.
 L'identifiant de l'entité devient la clé primaire de la table.
Table Colonnes
Entité
Ex.
Id_empl Nom Prenom age fonction

Employé
Id-employé
nom
Prénom
age
fonction
Employé (id_emp, nom, prenom, age, fonction)

Propriétés
Transformation des relations binaires de type (x,1) – (x,1):
Nous devons distinguer plusieurs cas. Sachant qu'une relation binaire du type (1,1)-(1,1) ne
doit pas exister il nous reste les 2 cas suivants:
 Relation binaire (0,1)-(1,1)
 Relation binaire (0,1)-(0,1)
 Relation binaire (0,1)-(1,1)

On duplique la clé de la table basée sur l'entité à cardinalité (0,1) dans la table basée sur
l'entité à cardinalité (1,1).
Le No_Client, qui est
clé primaire de la
table Client, devient
clé étrangère dans la
table Carte_Membre
Transformation des relations binaires de type (x,1) – (x,n):
 Une association de type (1:n) (c’est à dire qui a les cardinalités maximales positionnées à «
1 » d’une côté de l’association et à « n » de l’autre côté) se traduit par la création d’une clé
étrangère dans la relation correspondante à l’entité côté « 1 ».
 Cette clé étrangère référence la clé primaire de la relation correspondant à l’autre entité.
Commande
Client
0,n 1,1 Num_commande
Num_client
passer Date_commande
nom
Prénom
adresse
Client Commande
Num_client
Num_commande
nom Date_commande
Prénom #Num_client
adresse
Transformation des relations binaires de type (x,n) – (x,n):
On crée une table supplémentaire ayant comme clé primaire une clé composée des clés
primaires des 2 tables. Lorsque la relation contient elle-même des propriétés, celles-ci
deviennent attributs de la table supplémentaire. Une propriété de la relation qui est
soulignée devra appartenir à la clé primaire composée de la table supplémentaire.
Transformation des relations Ternaires
primaires de toutes les tables reliées. Cette règle s'applique de façon indépendante des
différentes cardinalités. Lorsque la relation contient elle-même des propriétés, celles-ci
deviennent attributs de la table supplémentaire. Une propriété de la relation qui est soulignée
devra appartenir à la clé primaire composée de la table supplémentaire.
Agadir


Transformation des relations binaires de type (x,n) – (x,n):
primaires des 2 tables. Lorsque la relation contient elle-même des propriétés, celles-ci
deviennent attributs de la table supplémentaire. Une propriété de la relation qui est
soulignée devra appartenir à la clé primaire composée de la table supplémentaire.
Transformation des relations Ternaires
primaires de toutes les tables reliées. Cette règle s'applique de façon indépendante des
différentes cardinalités. Lorsque la relation contient elle-même des propriétés, celles-ci
deviennent attributs de la table supplémentaire. Une propriété de la relation qui est soulignée
devra appartenir à la clé primaire composée de la table supplémentaire.
Transformation de plusieurs relations entre 2 entités
Exemples de Transformation:
MLDR:
 Etudiant(num_INE, nom,prénom, #libellé_formation)
 Formation(libellé_formation, description)
MLDR:
 Departement(libellé_departement, adresse)
 Formation(libellé_formation, description, #libellé_departement)
MLDR:
 Cours(libellé_cours, Enseignant)
 Contient(#libellé_formetion,#libellé_cours,#Enseignant, coefficient)
 Formation(libellé_formation, description, #libellé_departement)
Etude de cas: TD1
 Donnez le MLDR équivalent à l’MCD réalisé au niveau du TD1, présenté comme suit:
Etude de cas: TD1
MLDR équivalent à l’MCD proposé:
 MOTIVATIONS ( id_Motivation , Intitulée)

 ABONNES ( id_Abonne , #id_Motivation, Nom, Prenom, Age, Sexe, Profession,
Rue, CodePostal, Ville, Telephone, Email)
 S_INSCRIT ( id_Abonne, id_Rubrique )
 RUBRIQUES ( id_Rubrique , Nom_Rubrique)
 NEWSLETTERS ( id_Newsletters , #id_Rubrique, Sujet, DateEnvoie, Contenu)
Etude de cas: 2
4 ) Application : Schéma relationnel d’un service clientèle dans un café
SERVEUR MLDR
1# 1,N 0,N CALENDRIER
AFFECTER
2 SERVEUR ( 1 # , 2 ) Dictionnaire de données
9#
1 - N° de serveur
1,N 1,N
CALENDRIER ( 9 # ) 2 - Nom de serveur
3 - N° de table
0,N AFFECTER ( 1 #, 9 # , 3 # ) 4 - N° de consommation
SUIVRE 1,N TABLE
5 - Libellé consommation
3# 6 - Prix unitaire consommation
CONCERNER TABLE ( 3 # )
7 - Quantité d ’une consommation commandée
1,1 TRAITER 8 - Montant d ’une ligne de commande
1,1 COMMANDE ( 11 #, 12, 10 , 9 - Date de commande
1,1
COMMANDE 1 #, 3 #, 9 # ) 10 - Heure de la commande
CONSOMMATION 11 - N° de la commande
11 #
FIGURER 1,N FIGURER ( 11 # , 4 # , 7 , 8 ) 12 - Montant total de la commande
12 1,N 4 #
10 5
7 CONSOMMATION ( 4#, 5 , 6 )
8 6
Le Modèle Physique de Données (MPD)
Définition:
Le modèle physique des données (MPD) est la traduction du modèle logique des données
(MLD) dans une structure de données spécifique au système de gestion de bases de
données (SGBD) utilisé.
Exemple:
Concepts du MPD :
la colonne: c’est l’élément qui définit la structure, une table possède autant de colonnes
que d’information à ranger.
index: structure associée permettant d’associée 1 ou n colonnes, de contrôler l’unicité,
d’accélérer les recherches.
la vue: logique pour monter qu’une partie du système d’information.
le trigger: permet est un traitement particulier visant à respecter les contraintes d’intégrité
de base, il est donc attaché à une table et se déclenche automatique lors insert, update ou
delete d’enregistrement.
la procédure stockée: traitement sur le serveur, appelé par le client, utile pour réaliser des
fonctions.
tablespace :une bd est un espace de stockage d’objets physiques . pour raison de gestion, on
découpe en sous ensemble, une partie pour
les tables, une autres index, les transactions, données temporaire, etc ..
Types de base :
Types de base :
Etude de cas 1:
 Présentez le MPD correspondant

Etude de cas : TD 1
La table MOTIVATIONS est très

simple à créer : elle comporte deux
champs, ID_MOTIVATIONS et
INTITULE . ID_MOTIVATIONS est
la Clé Primaire.
• ABONNES comporte les 12
champs du schéma. ID_ABONNES
est la clé primaire.
ID_MOTIVATIONS est une clé
étrangère provenant de
MOTIVATIONS , c'est à dire que sa
valeur doit être toujours égale à une
valeur de ID_MOTIVATIONS de
MOTIVATIONS

Base de Données

Transféré par

Informations du document

Copyright

Formats disponibles

Partager ce document

Partager ou intégrer le document

Options de partage

Avez-vous trouvé ce document utile ?

Ce contenu est-il inapproprié ?

Droits d'auteur :

Formats disponibles

Base de Données

Transféré par

Droits d'auteur :

Formats disponibles

Université Ibn Zouhr - Agadir

Ecole Supérieure de Technologie

DUT Techniques Communication et de Commercialisation

Semestre 3 / Module 11:

Année universitaire 2020/2021 V 2.0

information = donnée + un modèle d’interprétation

En informatique une donnée est la représentation de

Quel que soit le support utilisé pour stocker les

Une base de données se traduit physiquement par un ensemble

Auparavant, les BD sont utilisées

DBA (Data Base Administrator):

DUT Techniques Communication et de Commercialisation

Semestre 3 / Module 11:

Année universitaire 2020/2021 Semaine 2

Une BD doit répondre aux principaux critères suivants:

Les principaux modèles de données sont :

Les données sont classées hiérarchiquement, selon Etudiant

Ce modèle est juste une généralisation du Etudiant Professeur

Ce modèle de données à été introduit début des années 90 comme successeur du

modéliser de manière progressive des objets

réutilisation de structures et d’opérations pour

La gestion de la base de données consiste à:

Prenant par exemple un programme de gestion des étudiants et de leurs notes:

Comment modéliser l’étudiants et ses

La gestion par fichiers présente des difficultés et des limites remarquable:

Disposé d’un outil informatique assurant:

SGBD est l’acronyme de Système de Gestion de Base de Données ou en anglais

Un SGBD est un ensemble de programmes permettant la structuration, le

La majorité des SGBD reposent sur

S.I: Schéma Interne. 14

Description des données d’une base en termes de représentation physique

mémorisation et des méthodes de stockage et d’accès utilisées pour ranger S.C

et retrouver les données sur disques.

Appelé aussi schéma physique, au niveau de ce schéma les données sont

Implémentation physique des structures dans les fichiers;

Encodage et méthodes d’accès au fichiers;

Description des données d’une entreprise ou d’une partie d’une S.E

entreprise en termes de types d’objets et de liens logiques

Description d’une partie de la base de données extraite

Le schémas externes ou les Vues, décrivent comment un

Un étudiant ne consulte que les notes qui le concerne;

L’architecture ANSI/SPARC S.E S.E S.E

DUT Techniques Communication et de Commercialisation

Semestre 3 / Module 11:

Année universitaire 2020/2021 V 2.0

Études de cas préposées pour chaque modèle

Dans le cadre de ce cours nous étudierons la conception des bases de

Base de données SGBD Implémentation sur Système de Gestion de Bases de

Matières premières Produits finis

Démarche globale d’information:

DUT Techniques Communication et de Commercialisation

Semestre 3 / Module 11:

Année universitaire 2020/2021 V 2.0

Séparation des données et des traitements

De l’abstraction à la réalisation d’un Système d’information, on va devoir observer sous

MERISE présente dans sa démarche d’analyse trois cycles fondamentaux :

- Cycle d’abstraction : permet de définir la logique dans laquelle on doit travailler

MCD + MOT +MLD

Système d’information manuel

Expression des besoins

Modèle conceptuel de la communication

Modèle conceptuel des données

Système d’information automatisé

Flux: Lot d’information transmis entre deux acteur du SI étudié.