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Le contrat d'assurance fait partie du groupe des contrats comportant une durée. De ce facteur
découle un certain nombre de conséquences. Il faut bien entendu gérer cette durée et envisager
les hypothèses de rupture. Ensuite, cette qualité du contrat crée la possibilité qu'il soit suffisamment
stable pour être transmis. Le Code des assurances a prévu cette éventualité. Enfin, et avant tout,
un contrat s'inscrivant dans la durée est un contrat qui est confronté au changement possible dans
la situation des parties. Il est donc nécessaire de l'adapter.
Le code des assurances prévoit quelques règles spécifiques. Il en va ainsi, comme nous l'avons
vu en cas de modification du risque assuré. Il en va encore ainsi de l'article L. 112-2 selon lequel
"est considérée comme acceptée la proposition faite, par lettre recommandée, de prolonger ou de
modifier un contrat ..., si l'assureur ne refuse pas cette proposition dans les dix jours après qu'elle
lui soit parvenue".
La durée peut encore avoir pour effet de rendre vague ou incomplète les stipulations
contractuelles. Le contrat doit alors être interprété.
Conformément au droit commun des contrats, le contrat doit être interprété par les juges du fond
chaque fois qu'il existe un doute sur le sens des relations contractuelles. L'interprétation du contrat
ne s'impose que si les clauses contractuelles ne sont pas claires et précises (Cass. 1re civ., 27 févr.
1997, RGDA 1997, p. 578, note M.-H. Maleville : dénaturation des conditions particulières d'une
assurance contre le vol ; Cass. 2e civ., 8 mars 2006, Resp. civ. et assur. 2006, 173, dénaturation de
la notion d'invalidité ; Cass. 2e civ., 17 janv. 2008, n°06-11543, RGDA 2008, 320, note Abravanel-
Jolly) . S'agissant d'un contrat déséquilibré, les règles d'interprétation sont quelques peu modifiées.
Le contrat s'interprète contre celui qui l'a rédigé.
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Jurisprudence
La jurisprudence applique sur ce point le droit de la consommation : il prévoit une interprétation en
faveur du consommateur ou du non professionnel, C. consom., art. L. 133-2, al. 2 (Cass. 1re
civ., 21 janv. 2003, D. 2003, 2600, note Claret - Cass. 2e civ., 13 juill. 2006, RCA 2006, 275 - Cass.
1ère civ., 22 mai 2008, n° 05-21.822, Bull. civ. I, n° 145. - Cass. 2e civ., 1er juin 2011, n°09-72552
et 10-10843. - Cass. 2e civ., 15 déc. 2011, n° 10-26.983,RCA 2012, comm. 84 ).
Le droit des assurances présente des questions d'interprétation récurrentes. En la matière, les
difficultés proviennent plus de l'abondance de stipulations que de leur insuffisance. Il arrive souvent,
par exemple, que les conditions générales du contrat entrent en contradictions avec les conditions
particulières (contra : Cass. 1re civ., 25 févr. 1997, RGDA 1997, p. 560, note M. H. Maleville) .
Cependant, il faut que les différents documents soient réellement inconciliables (Cass. 1re civ., 30
janv. 2001, RGDA 2001, p. 295, note M.-H. Maleville. Cass. 1re civ., 9 févr. 1999, RGDA 1999, p.
322, note M. H. Maleville) . La première mission de l'interprète consiste à tenter de trouver un sens
à l'ensemble des documents.
La profusion des documents pose d'ailleurs d'autres difficultés. Il arrive qu'il existe une
différence entre les documents détenus par l'assuré et ceux qui sont détenus par l'assureur.
Dans ce cas, il convient de tenir compte de ceux de l'assuré (Cass. 1re civ., 4 nov. 1986, RGAT
1986, p. 536, note J. Kullmann) . La question prend parfois un tour différent : lorsque l'assuré
n'a même pas connaissance du document qui lui est opposé. Afin d'éviter l'argument tiré d'un
défaut de connaissance, l'assureur insère souvent " une clause de renvoi " énumérant les différents
documents régissant la relation des parties (Cass. 1re civ., 17 nov. 1998, RGDA 1999, p. 96, note
M. H. Maleville) .
La jurisprudence admet cette pratique à condition que le renvoi soit apparent et précis. Au
fond, les questions d'interprétation et de détermination du contenu de la garantie trouvent
une réponse satisfaisante lorsque les parties prennent soin de prévoir des stipulations dont
l'unique but est d'inventorier et de coordonner les différents documents contractuels.
Une difficulté peut résulter non plus de la succession des documents mais de ma multiplication des
risques dans la police. Il est parfois nécessaire de rappeler qu'il faut appliquer à chaque risque les
exclusions qui lui sont propres (Cass. 2e civ., 15 déc. 2005, RGDA 2006, 70, obs. Maleville).
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Section 2. La gestion de la durée de la relation
Gérer la durée consiste à donner à chacune des parties la possibilité de se défaire du contrat quand
cela lui paraît nécessaire. C'est à cela que servent deux mécanismes : la tacite reconduction et
la faculté annuelle de résiliation.
L'article L. 113-15 du Code des assurances est un complément à l'article L. 112-4 : il impose
la mention de la durée du contrat en caractères très apparents. Les juges du fond ont un
pouvoir souverain afin d'apprécier dans quelle mesure cette obligation a été correctement exécutée
(Cass. 1re civ., 26 avr. 2000, RGDA 2000, p. 895, note J. Kullmann) . Bien que pour l'essentiel,
la durée de la garantie suive la durée du contrat, il a été vu qu'elle peut parfois être inférieure ou
supérieure. La durée du contrat est fixée par la police, C. ass., art. L. 113-12, 1re al.. Les parties
peuvent opter entre une durée déterminée ou une durée indéterminée. (v. sur ce point les
développements dans : H. Groutel, F. Leduc, Ph. Pierre et Maud Asselain, Traité du contrat
d'assurance terrestre, LexisNexis, 2008, 878 s.
Si elles optent pour une durée déterminée supérieure à trois ans, le contrat d'assurance doit
comporter une clause rappelant la date en caractères très apparents et figurant " juste au dessus de
la signature du souscripteur ", C. ass., art. A. 113-1, 2e al. . Si cette disposition n'est pas respectée,
le souscripteur a la faculté de résilier le contrat chaque année à la date de sa prise d'effet.
Gérer la durée consiste à donner à chacune des parties la possibilité de se défaire du contrat
quand cela lui paraît nécessaire ou, à l'inverse, prolonger celui-ci. C'est à cela que servent deux
mécanismes : la tacite reconduction et la faculté annuelle de résiliation.
Estimant que l'assuré n'était pas suffisamment protégé contre la perspective d'un renouvellement
automatique du contrat, le législateur a créé, par une loi nº 2005-67 du 28 janvier 2005, un
complément de réglementation dans le nouvel article L. 113-15-1 du Code des assurances :
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' Pour les contrats à tacite reconduction couvrant les personnes physiques en dehors de leurs
activités professionnelles, la date limite d'exercice par l'assuré du droit à dénonciation du contrat
doit être rappelée avec chaque avis d'échéance annuelle de prime ou de cotisation. Lorsque cet
avis lui est adressé moins de quinze jours avant cette date, ou lorsqu'il lui est adressé après
cette date, l'assuré est informé avec cet avis qu'il dispose d'un délai de vingt jours suivant la date
d'envoi de cet avis pour dénoncer la reconduction du contrat. Dans ce cas, le délai de dénonciation
court à partir de la date figurant sur le cachet de la poste.Lorsque cette information ne lui a pas
été adressée conformément aux dispositions du premier alinéa, l'assuré peut mettre un terme au
contrat, sans pénalités, à tout moment à compter de la date de reconduction en envoyant une lettre
recommandée à l'assureur. La résiliation prend effet le lendemain de la date figurant sur le cachet
de la poste.L'assuré est tenu au paiement de la partie de prime ou de cotisation correspondant à la
période pendant laquelle le risque a couru, période calculée jusqu'à la date d'effet de la résiliation.
Le cas échéant, l'assureur doit rembourser à l'assuré, dans un délai de trente jours à compter de la
date d'effet de la résiliation, la partie de prime ou de cotisation correspondant à la période pendant
laquelle le risque n'a pas couru, période calculée à compter de ladite date d'effet. A défaut de
remboursement dans ces conditions, les sommes dues sont productives d'intérêts au taux légal.Les
dispositions du présent article ne sont applicables ni aux assurances sur la vie ni aux contrats de
groupe et autres opérations collectives '.
Le procédé est plus complexe que celui mis en place dans le Code de la consommation dans l'article
L. 136-1.
Le domaine est restreint à certaines personnes et exclut les assurances collectives, le mécanisme
distingue deux hypothèses :
• une possibilité de résilier dans un certain délai à partir d'une information due par l'assureur
• ou un droit de résilier à tout moment à partir de la reconduction si l'information n'a pas été
effectuée.
Autre aménagement par rapport au Code de la consommation : l'assuré doit la prime pour la période
de temps pendant laquelle le contrat a été continué. C'est assez logique puisque la garantie de
l'assureur était due dans le même temps.
En premier lieu, la police d'assurance doit rappeler l'existence de cette faculté. En second lieu,
l'utilisation de cette faculté suppose le respect d'un délai de préavis de deux mois et l'envoi d'une
lettre recommandée. Pour apprécier le délai, c'est le cachet de la poste figurant sur la lettre qui
fait foi (Cass. 1re civ., 7 oct. 1998, RGDA 1999, p. 611, note F. Chardin) . Cette faculté peut être
supprimée dans les contrats individuels d'assurance maladie ou pour les risques autres que ceux
des particuliers.
Par ailleurs, cette faculté ne s'applique pas dans les assurances sur la vie dans lesquelles la rupture
est libre, C. ass., art. L. 113-12, 3e al.
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Section 3. La rupture du lien contractuel
Comme dans tout contrat, la rupture est un mode de sanction des manquements contractuels. Elle
sert aussi à adapter la situation des parties à la survenance de différents événements.
• Une partie de ces hypothèses caractérise l'idée qu'un événement touchant l'une des parties
crée un risque pour l'autre partie justifiant, au choix du cocontractant, la fin des relations
contractuelles.
• Une autre partie des hypothèses caractérise l'idée que le contrat n'a plus d'utilité pour l'une des
parties. Elle peut donc y mettre fin.
Certaines facultés sont moins faciles à classer, telle la faculté de résiliation de l'assuré en cas de
refus de l'assureur de diminuer la prime si le risque lui-même est diminué C. ass., art. L. 113-4, 4e al.
Du point de vue de l'assureur, en revanche, deux cas manifestent la considération d'un risque.
• Il s'agit de la faculté de résiliation en cas d'aggravation de risque en cours de contrat, C. ass.
art. L.113-4, 1e al. ou après la survenance du sinistre, C. ass., art. R. 113-10 .
• La fragilisation du contrat résultant d'un changement des circonstances contemporaines à la
formation du contrat est compensée par un formalisme protecteur de l'assuré.
Ainsi, la faculté doit être prévue par le contrat. Par ailleurs, l'assuré détient, en réaction, le droit
de résilier tous les contrats le liant à l'assureur. Cette faculté peut même figurer dans un contrat
d'assurance de groupe (Cass. 1re civ., 20 janv. 1993, RGAT 1993, p. 336, note J. Kullmann) . Une
idée analogue justifie la résiliation du contrat en cas de déclaration inexacte ou d'omission, C. ass.
art. L. 113-9, 2e al.
Dans ces différents cas, la résiliation prend effet dix jours après notification de la résiliation
par lettre recommandée, elle prend effet trente jours après pour la faculté ouverte à l'assuré.
La résiliation a pour effet une restitution de la fraction de la prime payée pour le temps où
l'assurance ne court plus.
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Exemple
Il s'agit de la résiliation en cas d'aliénation de la chose, C. ass., art. L. 121-10 et la rupture de plein
droit en cas de " perte totale de la chose assurée résultant d'un événement non prévu par la police
", C. ass., art. L. 121-9 . La réquisition de la chose assurée entraîne aussi la résiliation de plein
droit du contrat d'assurance à moins que l'assuré ne préfère la suspension des effets du contrat,
C. ass., art. L. 160-6.
De façon plus globale, le législateur a réuni un certain nombre de cas de résiliation liés à l'utilité du
contrat en conférant à chaque partie la faculté d'y mettre fin, C. ass., art. L. 113-6 . Il s'agit des cas
de changement de domicile, de situation matrimoniale, de régime matrimonial, de profession et de
retraite professionnelle ou de cessation définitive d'activité professionnelle. Il faut cependant que ce
changement rende le contrat inutile. Le texte subordonne l'emploi de la faculté au fait que les risques
couverts ne se retrouvent pas dans la situation nouvelle. La résiliation obéit à un certain formalisme.
Elle ne peut intervenir que dans les trois mois suivant la date de l'événement. Elle prend effet un mois
après que l'autre partie en ait reçu notification. Cette notification est faite par lettre recommandée
avec demande d'avis de réception, C. ass., art. R. 113-6 . Elle doit mentionner précisément la date
et les éléments justifiant la résiliation. La résiliation produit l'habituelle restitution du montant des
primes correspondant à la période pendant laquelle le risque n'a pas couru.
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Section 4. La transmission du lien contractuel
Le droit des assurances réserve un régime spécifique à la transmission du contrat, pour cette raison,
elle a un domaine restreint.
Entre l'article L. 121-10 et L. 121-11 du Code des assurances se manifeste une idée fondamentale. Le
mécanisme de la cession de contrat ne peut être envisagé de façon uniforme, il convient de distinguer
parmi les contrats et les situations. Il en résulte que certains contrats sont librement cessibles alors
que d'autres ne le sont pas. Excellente illustration de cette proposition pour un même contrat, le
droit des assurances prévoit que les contrats d'assurance de chose sont cédés lorsque la chose est
aliénée ou lorsque l'assuré décède, C. ass., art. L. 121-10.
En revanche, la cession n'a pas lieu en cas d'aliénation d'un véhicule terrestre à moteur, C. ass., art.
L. 121-11. Au contraire, dans ce dernier cas, le contrat est suspendu et chaque partie peut le résilier
moyennant un préavis de 10 jours. Les parties ont la possibilité de remettre en vigueur le contrat. Si
tel n'est pas le cas, la résiliation opère de plein droit dans les six mois. Il découle de ces textes que
l'utilité fondant la cession forcée du contrat d'assurance ne peut pas justifier la création d'un risque.
Si la personne de l'assuré est déterminante dans certaines assurances, la cession de plein droit est
impossible. C'est le cas de l'assurance des véhicules terrestres à moteur.
Le domaine de la cession forcée se limite aux assurances portant sur une chose, mais elle concerne
toutes les sortes d'assurances de dommage (Cass. 1re civ., 3 janv. 1991, RGAT 1991, p. 323, note
R. Maurice) et toutes sortes de cessions, même judiciaires (Cass. 2e civ., 13 juill. 2005, Gaz. Pal.
2006, n° 43, obs. Périer). La cession suppose néanmoins que le contrat d'assurance ne porte que
sur la chose aliénée ou que, portant sur un ensemble de choses, il y ait une possibilité de diviser afin
que " la chose achetée soit la matière d'un risque qui lui est propre auquel correspond une prime
spéciale ou une partie divisible d'une prime totale " (Cass. civ., 27 janv. 1948, D. 1949, p. 458, note A.
Besson ; RGAT 1948, p. 26. V. aussi Cass. 1re civ., 21 janv. 1992, RGAT 1992, p. 272, note J. Bigot).
Par ailleurs, il n'y a de cession que s'il y a transfert de propriété. Les aménagements conventionnels
entre l'acquéreur et le vendeur sont autant de perturbations à la cession forcée du contrat
d'assurance (Cass. 1re civ., 7 juill. 1993, RGAT 1994, p. 70, note L. Mayaux) . Si le transfert de
propriété est remis en cause, la cession forcée du contrat d'assurance n'a jamais eu lieu (Cass. 1re
civ., 21 févr. 1995, Bull. civ. I, n° 91 ; RGAT 1995, p. 304, note J. Kullmann : nullité non prononcée
mais dol constatée par les juges saisis du litige en droit des assurances) . La circulation de la
garantie en fonction du transfert de propriété du bien a un effet particulier. La faute intentionnelle
de l'acquéreur n'est pas la faute intentionnelle de l'assuré lorsque le transfert de propriété est remis
en cause. Il en résulte que l'exclusion légale de garantie ne joue pas (Cass. 1re civ., 11 mars 1986,
RGAT 1986, p. 336, note J. Bigot) .
Pour autant, le contrat n'est pas cédé purement et simplement. Le transfert de propriété de la chose
crée une faculté de résiliation du contrat pour chaque partie. L'assureur peut résilier dans les trois
mois suivant le jour " où l'attributaire définitif des objets assurés a demandé le transfert de la police
à son nom ", C. ass., art. L. 121-10, 3e al. Le consentement non requis initialement prend donc la
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forme d'une faculté de résiliation. La cession n'est forcée qu'au moment du transfert de propriété
(V. B. Beignier, Droit des assurances, op. cit., n° 167). La résiliation peut être tacite, mais elle doit
résulter d’une manifestation non équivoque de volonté des parties (Cass. 2e civ., 4 nov. 2010, n°
09-71677, EDA 12-2010, 3, obs. Krajeski. - Cass. 2e civ., 7 oct. 2010, n° 09-16763, RCA 2010, 331,
obs. Asselain). La résiliation doit être notifiée à l'autre partie ou toute personne ayant reçu mandat
de la représenter, fut-ce par mandat apparent (le notaire chargé de payer les primes : Cass. 2e civ.,
17 juin 2010, n° 09-68874, RGDA 2010, 1030, note Pélissier).
Jurisprudence
La jurisprudence donne un effet spécifique à l'absence d'information : en cas de défaut de paiement
de la prime, la garantie ne peut être suspendue si seul le vendeur a été mis en demeure (Cass.
1re civ., 28 juin 1988, RGAT 1988, p. 769, note J. Bigot ; D. 1989, somm. p. 242, obs. H. Groutel) .
L'acquéreur de la chose devient le débiteur des primes et le créancier de l'indemnité d'assurance
en cas de sinistre. Il devient titulaire de tous les droits et actions attachés au contrat d'assurance.
Il peut notamment reprocher à l'assureur les fautes commises lors de la souscription (Cass. 1re
civ., 12 juin 2001, Resp. civ. et assur. 2001, n° 305, obs. P. Vaillier) . Ces effets supposent, bien
entendu, que le sinistre se soit produit après le transfert de propriété (Cass. 1re civ., 17 mars 1999,
RGDA 1999, p. 650, note A. d'Hauteville) . Cela suppose aussi que le transfert de propriété ne soit
pas remis en cause de quelque manière que ce soit.
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