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Sa thèse se concentre sur le négatif de la vie; sur le banal que devient l’être humain dans sa quête pour
obtenir des choses matérielles.
Jamais la vie n'a semblé plus lourde à porter. Après les grandes secousses sociales, on a souvent
constaté ce dégoût de vivre, ce besoin du sommeil de la terre. C'est un vent mauvais dont le
souffle charrie la mort. L'épidémie du suicide se déclare, comme une peste venue on ne sait d'où.
Émile Zola, Études sur la France contemporaine, 1875-1880.
Le malheur est nécessaire pour que le bonheur existe ; l’argument : “sans lui les facultés aimantes de
notre âme resteraient inactives” signifie que la douleur enrichit les choses bonnes ou agréables de
la vie ; l’argument : “non qu'il oublie ceux qu'il aima, car alors ses maux seraient préférables » Cela
signifie que le souvenir des êtres chers peut amortir la douleur..
En conclusion, nous pouvons dire que l’auteur prend comme référence la nature, qui n’est ni bonne ni
mauvaise, pour nous dire que telles sont les situations que nous vivons et qu’il faut utiliser la résilience
pour y faire face.
Le malheur nous est utile, sans lui les facultés aimantes de notre âme resteraient inactives : il la
rend un instrument tout harmonie, dont, au moindre souffle, il sort des murmures inexprimables.
Que celui que le chagrin mine s'enfonce dans les forêts ; qu'il erre sous leur voûte mobile ; qu'il
gravisse la colline, d'où l'on découvre, d'un côté de riches campagnes, de l'autre le soleil levant sur
des mers étincelantes, dont le vert changeant se glace de cramoisi et de feu ; sa douleur ne tiendra
point contre un tel spectacle : non qu'il oublie ceux qu'il aima, car alors ses maux seraient
préférables, mais leur souvenir se fondra avec le calme des bois et des cieux : il gardera sa douceur
et ne perdra que son amertume. Heureux ceux qui aiment la nature : ils la trouveront, et
trouveront seulement elle, au jour de l'adversité.
François-René de Chateaubriand, Essai sur les révolutions, 1797.
1. Relevez les arguments avancés par l’auteur pour justifier son jugement.
L’argument : « effraie d'avance les pauvres gens naïfs qui ont conservé le goût de l'architecture
artiste, de la ligne et des proportions », on nous dit que les gens préfèrent l’art classique et
symétrique. Avec « hante l'esprit » suggère que les gens avaient la phobie des choses colossales.
“Les femmes colosses ne nous suffisent plus ! » avec cela l’auteur laisse entendre qu’ils ne savent
plus quoi faire d’autre. Avec “Pourquoi cette tour, pourquoi cette come ? Pour étonner ? Pour
étonner qui ? Les imbéciles. » l’auteur fait référence que tous ne savent pas distinguer l’art en se
justifiant par “On a donc oublié que le mot art signifie quelque chose”.
2. Relevez les mots utilisés pour désigner la tour et classez-les en fonction de leur
champ lexical.
Depuis un mois, tous les journaux illustrés nous présentent l'image affreuse et fantastique d'une
tour de fer de trois cents mètres qui s'élèvera sur Paris comme une come unique et gigantesque.
Ce monstre poursuit les yeux à la façon d'un cauchemar, hante l'esprit, effraie d'avance les pauvres
gens naïfs qui ont conservé le goût de l'architecture artiste, de la ligne et des proportions.
Cette pointe de fonte épouvantable n'est curieuse que par sa hauteur. Les femmes colosses ne
nous suffisent plus ! Après les phénomènes de chair, voici les phénomènes de fer. Cela n'est ni
beau, ni gracieux, ni élégant, - c'est grand, voilà tout. On dirait l'entreprise diabolique d'un
chaudronnier atteint du délire des grandeurs.
Pourquoi cette tour, pourquoi cette come ? Pour étonner ? Pour étonner qui ? Les imbéciles. On a
donc oublié que le mot art signifie quelque chose.
Guy de Maupassant, « La tour... Prends garde », Gil Blas, 19 octobre 1886.
Exercice 5 : Texte
L’entrée en seconde est une étape difficile à franchir, d’abord parce que les élèves sont plus libres
d’entrer et de sortir du lycée et se laissent parfois griser par cette liberté ́ au point d’oublier la
contrainte d’y assister au cours et d’y travailler ; ensuite parce que le travail demandé change de
nature et qu’une réflexion approfondie est exigée dans toutes les disciplines là où l’apprentissage
systématique d’une leçon suffisait souvent au collège.
1. Questions :
Le point de vue de l’auteur est que la liberté peut affecter les jeunes et créer un
désintérêt pour eux de poursuivre leurs études, il fait également la réflexion qu’ils
doivent changer leur façon d’apprendre par un apprentissage plus profond et logique.
d) Repère les deux arguments, c’est-à-dire les justifications, les preuves, que
donne l’auteur pour défendre sa thèse (les paragraphes, les connecteurs logiques
peuvent t’aider à les repérer) et essaye de les reformuler avec tes propres mots :
Les deux arguments de l’auteur sont : la nouvelle liberté acquise par les élèves ainsi : « les
élèves sont plus libres d’entrer et de sortir du lycée et se laissent parfois griser par cette liberté au
point d’oublier la contrainte d’y assister au cours et d’y travailler » En d’autres termes, maintenant
que les élèves ont une certaine liberté avec l’école, cela pourrait avoir des conséquences comme
l’irresponsabilité et l’inconsistance des étudiants dans leurs études ; d’autre part, le deuxième
argument nous dit : « le travail demandé change de nature et qu’une réflexion approfondie est
exigée dans toutes les disciplines là où l’apprentissage systématique d’une leçon », c’est-à-dire que
le fait d’être en seconde est un changement radical dans l’apprentissage, il leur faut maintenant
une réflexion plus profonde que l’apprentissage systématique.