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Pincement
Dr. A. Ziouchi
Objectifs du cours
1
Analyse des Procédés par la Méthode du 10/06/2019
Pincement
Dr. A. Ziouchi
Sommaire
1. Introduction
2. Principes Fondamentaux de la Méthode Pinch
Notion de Récupération de Chaleur
Principes de Base
Optimisation des Besoins en Énergie
Courbes Composites
Point de Pincement
Courbe ‘‘Grand Composite’’ (CGC)
Extraction des Données
Choix de Tmin
3. Exemple de Procédé à Quatre Courants
Résolution Algébrique par la Méthode dite «Problem Table»
4. Détermination Simultanée des Valeurs Cibles Énergétiques
& Économiques : Supertargeting
5. Conception du Réseau d’Échangeurs de Chaleur
Représentation du MER HEN
6. Exemple d’Application
7. Références Bibliographiques
8. Glossaire
1. Introduction
- Le défi imposé à ces industries consiste donc non seulement à présenter une
rentabilité maximale, mais également à consommer le moins possible
d’énergies et de ressources, et générer très peu d'émissions.
2
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Pincement
Dr. A. Ziouchi
1. Introduction …
- L’intérêt particulier dont bénéficie cette méthode est certainement justifié par
le fait qu’elle permet non seulement d’économiser les ressources
disponibles mais surtout de minimiser les rejets dans l’environnement
(rejets thermiques, gaz à effet de serre, effluents…).
70°C 100°C
Courant (flux) froid : courant susceptible d’être chauffé (T fin > Tin)
T fin Tin
120°C 30°C
Utilité : fluide extérieur utilisé pour chauffer ou refroidir un courant de procédé
Utilité chaude : vapeur, eau chaude, gaz de combustion, …
Utilité froide : eau de refroidissement, réfrigérant, air, …
6
3
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Exemple 1
Dans un procédé donné, on désire réchauffer (emploi de la vapeur d’eau) un
courant froid de 40 °C à 130 °C, et refroidir (eau de refroidissement) un
courant chaud de 200 °C à 50 °C. Les données du problème et les charges
thermiques correspondantes (H) figurent dans le tableau ci-dessous.
Détails de calcul :
Hc = ṁc Cpc (Tfin – Tin)c Hf = ṁf Cpf (Tfin – Tin)f
= Cc (Tfin – Tin)c = Cf (Tfin – Tin)f
= -1.0 x (200 – 50) = 2.0 x (130 – 40)
4
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50 °C 150 MW 200 °C
50 °C 200 °C
de chaleur
Échange
40 °C 180 MW 130 °C
30 MW
40 °C 130 °C
Exemple 2
Considérons un réacteur chimique alimenté par un liquide dont la température avoisine
celle de l’ambiance (20°C) et qui doit être chauffé jusqu’à 200°C (température de service
du réacteur).
180 kW
A la sortie du réacteur, un fluide de
20 °C 200 °C
process doit être refroidi de 150°C réchauffeur
à 50°C. alimentation
(courant froid)
Pour les besoins de chauffage et de
refroidissement du procédé ;
réacteur
chimique
- un réchauffeur (à vapeur) intercalé - 180 kW
50 °C 150 °C
sur le courant froid fournit 180 kW, refroidisseur
produit
- et un refroidisseur (à eau) intercalé (courant chaud)
sur le courant chaud absorbe 180
kW également. fig.1 Diagramme du procédé [1]
5
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vapeur
20 °C 200 °C
réchauffeur
alimentation
(courant froid) échangeur
réacteur
chimique
50 °C 150 °C
refroidisseur
produit
(courant chaud)
eau
11
Surface
200 ° 100 300 ° d’échange 20.4 m2
6
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L’analyse Pinch est bien placée pour répondre à toutes ces interrogations.
13
Principes de Base
- La technologie pinch est une méthodologie systématique basée sur les
principes thermodynamiques, permettant de réduire la consommation de
l’énergie dans les procédés industriels ou dans le site industriel en général
(Linnhoff March, 1998).
- Le terme «Analyse Pinch» est souvent utilisé pour designer l’application des
outils et des algorithmes de la technologie du pincement pour l’étude d’un
procédé industriel.
7
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Considérons un échangeur de chaleur à contre courant dans lequel circulent deux fluides
échangeant de la chaleur entre eux.
L'enthalpie échangée est égale à la quantité de chaleur échangée et est donnée par la
relation :
H = Q = (m Cp )c (T1 - T2) = (m Cp)f (T4 – T3)
Avec m le débit masse (kg/s), Cp la chaleur massique à pression constante (J/kg/K)
et T la température (K)
Sur la figure 4, l’écart minimal de température Tmin entre le fluide chaud et le fluide froid
(T2 – T3) représente le pincement (P).
T T1
Comme on peut le voir, le pincement ne peut
être nul, car cela supposerait que l'échangeur
de chaleur possède une surface infinie
(longueur infinie).
T4
Par ailleurs, d’après le second principe de la T2
thermodynamique, l'échange n'est possible que si P
cet écart est plus grand que zéro.
T3 H
fig.4 diagramme enthalpie température dans
surface
un échangeur contre courant
(longueur)
16
8
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Dans le cas d'un système complexe où l'on effectue des échanges entre
plusieurs fluides chauds et plusieurs fluides froids, l'intégration thermique permet
non seulement de déterminer la quantité minimale d'énergie fournie par les
utilités mais aussi de trouver un réseau d'échangeurs adapté pour que l'usine
fonctionne.
Le principe fondamental de la démarche consiste à satisfaire les besoins de
chaque équipement par une source appropriée (produite en un autre point du
système ou par une source externe).
Courbes Composites
Pour obtenir le besoin minimal en énergie, on utilise un outil appelé «courbes
composites».
Il consiste à tracer sur un diagramme enthalpie température (T, H) le profil des
sources d’énergie disponible (courbes composites chaudes) et le profil des
besoins en énergie (courbes composites froides) en fonction des
températures.
17
En effet, le courant chaud est celui qui doit être refroidi car son enthalpie
d'admission est supérieure à celle de sortie. Il correspond donc à une
disponibilité d’énergie. En revanche, le courant froid doit être chauffé, car son
enthalpie d'admission est inférieure à celle de sortie. Il correspond à un besoin
énergétique.
Dans un cas comme dans un autre, cela se traduit par la relation :
H = Q = m Cp T
La construction de ces courbes est simple. Elles sont construites en cumulant, par
intervalle de température, l’enthalpie disponible dans les fluides chauds
(respectivement froids).
Considérons le cas de trois courants chauds représentés séparément, chacun
avec son intervalle de température correspondant.
Soit par exemple, le premier courant pris entre T1 et T2, la quantité de chaleur
disponible est égale à CB (T1 -T2) avec CB = mB CpB débit de capacité calorifique
(en kW/K) du courant chaud mis en jeu. Mais, il en sera autrement pour le reste
des courants. A cet effet, la figure 5 montre la démarche à suivre pour élucider
l’obtention des quantités de chaleur disponibles dans ce cas.
18
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T(°c)
T6
H5= (T6 - T7) CG
T7
H6= (T7 – T8) (CE+CF+CG)
(a) T8
T(°c) H (kW)
T6
1 H5
T7
2 H6
(b) T8
3 H7
T9
H (kW)
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Point de Pincement
La courbe composite chaude étant calée à l’origine des abscisses, on cale la courbe
composite froide par translation suivant l’axe horizontal de manière à respecter la
valeur choisie pour le pincement.
Ainsi, l’écart minimum entre les deux courbes au point le plus proche selon l’axe
des ordonnées correspond bien à la valeur du pincement retenu.
T5
Qf H (kW)
Puits de chaleur
Qfmin Q (kW)
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Source pincement
de chaleur
Puits de chaleur
Qfmin Q (kW)
Si maintenant une quantité d’énergie α (par ex. des gaz de fumée) est "soustraite"
à la zone au-dessus du pincement pour être utilisée pour réchauffer des flux froids
au-dessous du pincement, cette quantité α va manquer alors et doit être compensée
par davantage d’utilité chaude (cf. fig.9).
chaleur
pincement
Qfmin + Q (kW)
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T(°c)
défict de chaleur
Qcmin +
surplus de chaleur
pincement
Qfmin + Q (kW)
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On retiendra enfin, 3 règles d’or pour mener à bien une analyse Pinch (cf. fig. 10) :
1. L’apport de chaleur doit se faire uniquement au-dessus du pincement (car cette
zone présente un déficit de chaleur)
2. Extraire de la chaleur uniquement en dessous du pincement (car ici on dispose
d’un surplus de chaleur)
3. Ne pas transférer de chaleur du flux chaud à travers le pincement pour des
besoins de chaleur sous le pincement ! (un transfert de chaleur à travers le
pincement augmente les utilités chaude et froide).
pincement
utilité froide
utilité chaude
au-dessous au-dessus
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1 : CGC pour Courbe ‘‘Grand Composite‘‘ ou encore GCC (Grand Composite Curve) 27
140 145
140
120
100
85
80
60
55
40
25
20
Q (kW)
0
0 1 00 2 00 3 00 4 00 5 00 6 00
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fig.11 construction de la courbe «grand composite»
14
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160
140
120
100
Pincement à Tcor = 85 °C
80
60
40
Qfmin = 60 kW
20
0
0 15 30 45 60 75 90
En principe, les courbes composites que nous avons construites suffisent pour
déterminer ce qu’on désigne par la cible de consommation minimale
d’énergie du procédé étudié (cf. fig.7), pour un pincement donné ( T min).
Cependant, pour faire translater une courbe composite par rapport à une
autre, il est nécessaire de tracer ces courbes et de disposer éventuellement
d’une paire de ciseaux pour aboutir finalement à un résultat fastidieux et peu
précis.
30
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Par exemple, pour une étude Pinch appliquée à l’énergie, les parties du procédé
qui nécessitent du chauffage et du refroidissement sont les plus importantes.
L’extraction de données doit être réalisée avec soin car la qualité des
résultats de l’analyse Pinch dépend essentiellement de la qualité des
données utilisées.
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17
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35
- Ces courants devraient donc être traités séparément, c’est à dire un courant
allant de 90°C à la température souhaitée (température du point de mélange)
et un autre allant de 50°C à la température souhaitée (température du point de
mélange).
36
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- Ne pas inclure les courants provenant des utilités dans les données
extraites (vapeur, gaz de combustion, eau de refroidissement, réfrigérant, air
de refroidissement, etc.) à moins que ces courants ne soient absolument
requis par le procédé et qu’ils ne puissent être remplacés par d’autres.
- L’un des objectifs, lorsqu’on a recours à l’analyse Pinch, est de réduire les
besoins énergétiques de l’ensemble du procédé. Si les courants provenant
des utilités sont traités de la même façon que les courants de procédé, ils
seront considérés comme indispensables et il ne sera plus possible d’en
réduire l’utilisation via des projets de récupération d’énergie.
- Par exemple, c’est souvent le cas avec les séchoirs à vapeur, les éjecteurs
ou les turbines à vapeur couplées directement à un entraînement.
37
38
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- Encore une fois, rappelons que l’extraction de données est une étape complexe
qui fait largement appel à l’expérience du spécialiste en analyse Pinch.
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Choix de Tmin
- En règle générale, de grandes valeurs de Tmin conduisent à des besoins
importants en chauffage et en refroidissement.
- En effet, l’examen des courbes composites montre que si l’écart T min
augmentait entre les courbes composites chaude et froide, la zone de
recouvrement diminuerait et les possibilités de récupérer de l’énergie
diminueraient également, conduisant à une hausse des besoins de chauffage
et de refroidissement (cf. fig.14). Qhmin1
T(°c)
- On est donc tenté de choisir des 180
valeurs de T min aussi faibles que 160
possible pour en tirer un maximum 140
Tmin1
d’énergie récupérable. 120
100
- Cependant, l’augmentation de T min 80
Qcmin1
Qhmin2
se traduisant par une augmentation Tmin2
60
des écarts de température entre les 40
courants chauds et les courants froids, 20
Qcmin2 Q (kW)
offre la possibilité de diminuer les 0
1 00 2 00 3 00 4 00 5 00 6 00
surfaces d’échange des échangeurs
de chaleur et par suite d’en réduire le fig.14 Impact de l’augmentation de Tmin
coût. 40
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- On retiendra donc que des coûts plus élevés consacrés à l’énergie (coûts
d’exploitation) sont pondérés ici par un coût d’investissement plus faible des
échangeurs de chaleur.
- A cet effet, la figure 15 illustre la relation générale existant entre les coûts
d’investissement et les coûts liés à la consommation d’énergie en fonction de Tmin.
- En conclusion, cette figure met en relief l’existence d’une valeur optimale de Tmin,opt
conduisant à des coûts totaux minimaux pour une installation donnée.
Coût total
Coûts annuels
Coût d’investissement
Tmin
Tmin,opt
fig.15 relation entre coûts et Tmin 41
42
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Les figures 12, 13, 14 et 15 montrent les représentations de courbes relatives aux
courants chaud et froid ainsi que leurs courbes composites correspondantes issues
de quatre courants.
Quant aux données des quatre courants, elles sont portées sur le tableau 2.
Capacité Charge
Type et N° Temp. Temp.
calorifique thermique
de courant initiale (°C) finale (°C)
C (kW/°C) (kW)
Froid (1) 2 20 135 230
Chaud (2) 3 170 60 -330
Froid (3) 4 80 140 240
Chaud(4) 1.5 150 30 -180
44
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120
(4)
(2)
100 H2 = (3+1.5) x (150 - 60) = 405 kW
80
60
40
H3 = 1.5 x (60 - 30) = 45 kW
HTotal = 510 kW
20
H (kW)
0
0 1 00 2 00 3 00 4 00 5 00 6 00
160
140
120
100
fig.13 courbe composite
80
chaude
60
40
20
H (kW)
0
0 1 00 2 00 3 00 4 00 5 00 6 00 46
23
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Pour les courants froids, on reprend la même démarche adoptée pour les courants chauds :
Le courant (1) avec C = 2 kW/K et qu’on réchauffe de 20 à 135 °C (soit H = 230 kW)
Le courant (3) avec C = 4kW/K et qu’on réchauffe de 80 à 140 °C (soit H = 240 kW)
La quantité de chaleur totale reçue par ces courants est de 470 kW
T(°c)
180
160
80
60
40
H3 = 2 x (80 - 20) = 120 kW
HTotal = 470 kW
20
H (kW)
0
0 1 00 2 00 3 00 4 00 5 00 6 00
180
160
140
120
100
40
20
H (kW)
0
0 1 00 2 00 3 00 4 00 5 00 6 00 48
24
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Pour Tmin = 10 °C :
La zone de recouvrement correspond à la quantité d’énergie récupérée : 450 kW
Les besoins en chauffage s’élèvent à : 20 kW (fournis par les utilités chaudes)
Les besoins en refroidissement s’élèvent à : 60 kW (pris par les utilités froides)
T(°c)
180
450 kW
160
60 kW
20 kW
140
120
100
80
Tmin = 10 °C
60
40
20
H (kW)
0
0 1 00 2 00 3 00 4 00 5 00 6 00
fig.16 cible de consommation minimale d’énergie 49
25
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140 145
140
120
100
85
80
60
55
40
25
20
Q (kW)
0
0 1 00 2 00 3 00 4 00 5 00 6 00
fig.17 courbes composites corrigées (déplacées)
51
52
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S1 = 165°C 2
1 20 +3.0 +60 excès
S2 = 145°C 4
2 5 +0.5 +2.5 excès
S3 =140°C
27
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Utilités chaudes
Examinons maintenant de près la figure 18 (a).
L’échange de chaleur de valeur - 20kW entre les 165°C 0 kW
intervalles 3 et 4 ne peut se réaliser
thermodynamiquement. 1 H = + 60 kW
145°C
60 kW
Pour remédier (zéro échange entre 3 et 4) à cet aléa H = + 2.5 kW
2
physique, il est nécessaire d’injecter une chaleur 140°C
égale à 20kw dans l’utilité chaude et de la 62.5kW
cascader à travers le processus (cf. fg.18 (b)) . 3 H = - 82.5 kW
85°C
- 20 kW
Bien entendu, l’équilibre enthalpique doit être
maintenu (i.e. tous les flux de chaleur du système 4 H = +75 kW
55°C
doivent être augmentés de 20kw). 55 kW
5 H = - 15 kW
25°C
40 kW
Utilités froides
(a) non faisable
Utilités chaudes
Finalement, la cible de consommation minimale
est atteinte (i.e. 20kw de chaleur pour les utilités 165°C 20 kW
chaudes et 60kW pour les utilités froides).
1 H = + 60 kW
145°C 80 kW
Par ailleurs, la position du point de pincement est
aisément localisée car elle se trouve limitée par la 2 H = + 2.5 kW
température déplacée de 85°C qui correspond à un 140°C 82.5kW
flux de chaleur nul (le courant chaud à 90°C et le
courant froid à 80°C). 3 H = -82.5 kW
85°C 0 kW
4 H = +75 kW
55°C 75 kW
5 H = -15 kW
25°C
60 kW
Utilités froides
(b) faisable
28
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T(°c) 180
180 Qcmin = 20 kW
450 kW 160
160
60 kW 20 kW
140
140
60
Tmin = 10 60
°C
40 40
Qfmin = 60 kW
20 20
H (kW)
0 0
0 0 15 30 45 60 75 90
1 00 2 00 3 00 4 00 5 00 6 00
57
Utilités chaudes
165°C 20 kW
180
Qcmin = 20 kW
1 H = + 60 kW 160
145°C 80 kW 140
Température déplacée (°c)
2 H = + 2.5 kW 120
140°C 82.5kW 100
Pincement à Tdépl = 85 °C
3 H = -82.5 kW 80
85°C 0 kW 60
4 H = +75 kW 40
Qfmin = 60 kW
55°C 75 kW 20
5 H = -15 kW 0
0 15 30 45 60 75 90
25°C
60 kW flux net (kW)
fig.19bis Courbe grand composite
Utilités froides
(b) faisable
58
29
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- L’idée de base de l’Analyse Pinch qui consiste à déterminer les valeurs cibles avant
conception (Target before Design) constitue un avantage important par rapport à
d’autres méthodes d’optimisation énergétique.
- Mais, l’économie d'énergie n'est pas la seule cible de l'intégration d'énergie, elle doit
aussi être faite à un coût minimum.
- La détermination des besoins minimums d’énergie est liée au choix de la valeur de
ΔTmin qui doit être judicieusement choisie.
- A ce propos, il devient intéressant d’estimer simultanément les valeurs cibles
énergétiques et économiques (supertargeting).
Supertargeting
Le supertargeting nécessite quelques méthodes de base de calcul de rentabilité. Mais, pour
des raisons de simplification, on n’utilise ici que les calculs des facteurs de coûts les plus
importants pour l’Analyse Pinch :
- les coûts d’investissements liés au HEN (réseau d’échangeurs de chaleur ou Heat
Exchangers Network)
- et les coûts d’exploitation annuels liés aux utilités chaude et froide consommées.
59
Ctot = . CI + CU
avec :
Ctot : coûts totaux annuels
: taux d’amortissement de l’investissement (facteur d’annuité)
CI : coûts d’investissement du réseau d’échangeurs (HEN)
CU : coûts d’exploitation (des utilités) annuels (Operating Costs)
30
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Cependant, dans le cadre de ce cours, on utilisera des relations utilisées couramment pour
déterminer la surface minimale d’échange de chaleur nécessaire pour réaliser le
minimum d’énergie requis MER (ou encore maximum d’énergie récupérée).
Commençons par calculer la surface minimale d’échange.
n n H j
1
Amin Ai
i 1
.j U
TLM
i 1 j
avec i : intervalle donné
j : courant donné
TLM : différence de température logarithmique moyenne
Hj : variation d’enthalpie du courant j
Uj : coefficient d’échange global
61
La figure 20 nous permet d’estimer cette surface d’échange par le biais des courbes
composites chaude et froide du procédé.
T(°c)
6
5
i=4
2
1 Hi = Ui Ai TLM H (kW)
62
31
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63
Cu =
i=1
Qi x Ci
avec Qi : la charge thermique de l’utilité i (en kW), Ci coût de l’utilité en ($/kW ) et
n le nombre des utilités utilisées.
64
32
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Coûts annuels
entraîne une augmentation du coût
d’exploitation et une diminution du coût
d’investissement.
3- l’existence d’une valeur optimum de
T min caractérisée par un coût total Coût d’investissement
minimum (également un investissement
Tmin, opt Tmin
minimisé)
fig.21 Variation du coût total avec Tmin
65
Remarque :
- Pour deux valeurs de ΔT min distinctes, le point de pincement change. Il est
ainsi possible que les échanges thermiques impossibles deviennent
possibles et vice-versa.
- La valeur optimale ne doit pas être déterminée avec précision. Toute valeur
entre deux changements du point de pincement pourra être adoptée.
66
33
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Pincement
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Une fois traitée la partie targeting, Il faut passer à la conception de l’installation qui
va se concrétiser sous la forme d’un réseau d’échangeurs de chaleur HEN (Heat
Exchanger Network) qui doit permettre d’atteindre les valeurs cibles énergétiques et
satisfaire de manière approximative aux conditions cadres des coûts annuels
minimaux.
Un réseau d’échangeurs qui atteint toutes les valeurs cibles énergétiques est appelé
MER HEN.
Mais, pour une installation donnée, on peut trouver un grand nombre de MER HEN!
Aussi, Pour concevoir un MER HEN qui minimise les coûts totaux annuels, il est
essentiel d’atteindre les valeurs cibles suivantes :
- un nombre minimal d’échangeurs dans le MER HEN
- et une valeur cible de surface du réseau HEN
Enfin, notons qu’il existe différents outils disponibles sur le marché avec lesquels il
est possible d’élaborer le MER HEN : PinCH 2.0 [2], Optim, ...
- Vient ensuite le tour des utilités qui seront introduites et mises en contact
indirect avec les courants à travers les échangeurs de chaleur afin de pourvoir
aux besoins (chauffage / refroidissement) complémentaires du procédé.
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Pincement
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- Les courants chauds sont placés au-dessus et représentés par des lignes horizontales
allant de gauche à droite. Les courants froids sont dirigés de droite à gauche.
- La ligne centrale représente le point de pincement (défini par les températures au point
de pincement sur les courbes composites chaude et froide). Cette ligne représente la ligne
de démarcation entre la zone située au-dessus (côté chaud) du point de pincement
(représentée ici à gauche) et la zone située au-dessous (côté froid) du point de pincement
(représentée ici à droite).
-Les échangeurs de chaleur sont représentés par des cercles reliés par un trait continu
reliant deux lignes horizontales (courants).
C
200 ° 80 °
1 20
150 ° 50 °
2 40
pincement
120 ° 80 °
3 60
130 ° 30 °
4 35
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Pincement
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- Pour chacun des deux sous-systèmes, il faut commencer avec le flux entrant
dans le pincement (flux IN) ayant le plus grand C, car il présente la pente la plus
faible dans le diagramme (T, H).
- Appliquer la règle du «Tick Off Rule» qui se traduit par le fait qu’on doit
maximiser la puissance de chaque échangeur installé.
En fait, cette règle préconise que le besoin d’un des courants impliqué dans le
transfert soit couvert intégralement par l’échangeur mis en place.
73
6. Exemples d’Application
Nous donnons dans le tableau T6.1 l’essentiel des données relatives à l’exemple
qu’on essaye de traiter. Quant aux type de courants mis en jeu de le procédé, ils
sont présentés sur la figure 6.1.
temp. temp. débit capacit. charge
type de
initiale finale calorif. thermique
courant
(°F) (°F) (104Btu/h.°F) (104Btu/h)
250 ° 130 °
H2
235 ° 120 °
C1
240 ° 180 °
C2
fig.6.1 courants du procédé
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Pincement
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6. Exemples d’Application
6. Exemples d’Application
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Pincement
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6. Exemples d’Application
Problème ? :
Est-ce que le HEN proposé (cf. fig. 6.2) constitue un HEN MER ?
Autrement dit est ce qu’on peut affirmer que les charges thermiques Qvap (utilité
chaude) et Qref (utilité froide) représentées respectivement par Qhmin et Qcmin
permettent d’atteindre les cibles de consommation minimale d’énergie ?
Pour répondre à cette question, nous avons le choix entre deux méthodes
d’intégration de procédés :
77
6. Exemples d’Application
Soient les températures corrigées(1) qui sont données dans le tableau T.6.2.
temp. temp. débit
temp. charge
type de Initiale temp. finale capacit.
initiale thermique
courant corrigée finale (°F) corrigée calorif.
(°F) (104Btu/h)
(°F) (°F) (104Btu/h.°F)
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Pincement
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6. Exemples d’Application
S1 = 250° H1
6. Exemples d’Application
Utilités chaudes
(Qvap)
250° 0 Btu/h
H1 H2
C1 C2
260-160° 250-130° T Cc – Cf)i Hi
Intervalle N° 120-235° 180-240° Excès
3 1.5 S – Si+1 (Btu/h.°F) (Btu/h)
1 H = 30 Btu/h de tempér interval
Btu/h.°F Btu/h.°F
2 Btu/h.°F 4 Btu/h.°F i
(°F) 10-4 10-4
(déficit)
10 -4 10 -4
240° 10-4 10-4
R1= 30 Btu/h
2 H = 2.5
235° R2= 32.5 Btu/h H1
S1 = 250°
3 H = - 82.5 S2 = 240°
1 H2 10 +3.0 +30 excès
40
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Pincement
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6. Exemples d’Application
Utilités chaudes
(Qvap = Qhmin)
50 Btu/h
H1 H2
C1 C2
260-160° 250-130° T Cc – Cf)i Hi
Intervalle N° 120-235° 180-240° Excès
1 3 1.5 S – Si+1 (Btu/h.°F) (Btu/h)
H = 30 Btu/h de tempér interval
Btu/h.°F Btu/h.°F
2 Btu/h.°F 4 Btu/h.°F i
(°F) 10-4 10-4
(déficit)
10 -4 10 -4
10-4 10-4
80 kW
2 H = 2.5
82.5kW S1 = 250° H1
3 H = - 82.5 S2 = 240°
1 H2 10 +3.0 +30 excès
180° R3 = 0 (pincement)
2 5 +0.5 +2.5 excès
S3 = 235°
4 H = +75
3 Déficit
R4= 75 Btu/h
55 -1.5 -82.5
S4 = 180°
C2
5 H = - 15 S5 = 150°
4 30 +2.5 +75 Excès
(b) faisable
6. Exemples d’Application
Ce qui représente un gain de 15% sur la vapeur d’eau et 12.5% sur l’eau de
refroidissement.
Bien entendu, le HEN proposé (cf. fig. 6.2) ne constitue pas un HEN MER.
Aussi, nous passons maintenant à la conception du HEN qui satisfait les
cibles de consommation minimale d’énergie (MER).
Deux réseaux séparés d’échangeurs seront conçus : un réseau pour chaque
sous-système tel que défini par le point de pincement (cf. fig. 6.4).
82
41
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Pincement
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240 ° 180 °
C2 4.0
6. Exemples d’Application
Nous allons suivre la méthode des courants adaptés au pincement due à Linnhoff and
Hindmarsh [6]. Auparavant, nous aurons besoin d’appliquer les principes du bilan
énergétique entre courants chauds et froids dans un échangeur de chaleur.
Ce bilan s'obtient, en supposant que le flux de chaleur perdu par le fluide chaud est
intégralement récupéré par le fluide froid pendant leur passage dans l'échangeur (i.e.
échangeur sans pertes). Ce qui s’écrit par :
Tce Tcs
Cc
Q = Hc = Hf = Cc (Tce – Tcs) = Cf (Tfs – Tfe) T1 Q T2
Cf
Tfs Tfe
Q
Q = Cc (Tce – Tcs) (Tce – Tcs) = (1)
Cc fig.6.5 schéma simplifié d’un HEX
Q
et : Q = Cf (Tfs – Tfe) (Tfs – Tfe) = (2)
Cf
Cf Cc
(3) T1 = T2+ Q (4)
Cc Cf
84
42
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Pincement
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6. Exemples d’Application
Cf Cc
côté chaud
(au-dessus) C
(10-4 Btu/h.°F)
260 ° 190 ° 190 ° 160 ° 3.0
H1
ΔT2= Δtmin
Cf Cc
235 ° 180 ° 180 ° 120 ° T1 = T2+ Q (4)
C1 2.0
Cc Cf
Tce Tcs
240 ° 180 °
C2 4.0 Cc
T1 Q T2
Cf
fig.6.6 Règle du C côté chaud Tfs Tfe
85
6. Exemples d’Application
250 ° 190
Pour H2 (CH2 =1.5) on le raccorde sans contrainte à C1 H2 2 1.5
(CC1 =2).
On a ici : HH2 = 1.5. 104(250-190) = 90 104Btu/h 235 ° 180
C1 2 2.0
HC1 = 2.104 (235-180) = 110 104Btu/h
90
C1 refroidit H2 et il lui reste 20 104 qui seront pris en
charge par des utilités chaudes également. C2
240 ° 180
1 4.0
Là encore, La température de C1 ne sera pas 235°F 210
mais 225°F (!). fig.6.7 design du HEN côté chaud
86
43
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Pincement
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6. Exemples d’Application
pincement
250 ° 190°
30 104 Btu/h = 4. 104 (240-232.5) H2 2 1.5
87
6. Exemples d’Application
Cc Cf
Côté froid
C
(au-dessous) (10-4 Btu/h.°F)
260 ° 190 ° 190 ° 160 ° 3.0
H1
Cf Cc
T1 = T2+ Q (4)
ΔT1= Δtmin Cc Cf
235 ° 180 ° 180 ° 120 °
C1 2.0
Tce Tcs
Cc
T1 Q T2
240 ° 180 ° Cf
C2 4.0 Tfs Tfe
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Pincement
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6. Exemples d’Application
pincement
190 130
H2 4 1.5
Le surplus (30 104 Btu/h) peut servir par exemple à
refroidir H2.
180 120
C1 3 4 2.0
Donc la température de H2 sera de 170°F (! ) 30
90
Remarque :
C2 4.0
La règle d’appariement (Cc Cf) ne s’applique
qu’au pincement (180°F ici). fig.6.10 design du HEN côté froid
(1) : Attention ne pas envisager des utilités chaudes ici (côte froid). Donc pour continuer de réchauffer C1 on utilise H2! 89
6. Exemples d’Application
Côté froid C
(au-dessous) (10-4 Btu/h.°F)
190 160 3.0
H1 3
pincement
C2 4.0
45
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Pincement
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6. Exemples d’Application
pincement
250 ° 190° 190° 170° 130°
H2 2 4 C 1.5
60
6. Exemples d’Application
Conclusion
Le réseau d’échangeurs de la figure 6.13 est conçu de manière à atteindre la
cible de consommation minimale :
- Qcmin = Qref = 60 104 Btu/h
- Qhmin = Qvap = 50 104 Btu/h H1
- Le HEN MER comprend 7 échangeurs : 260 °
- 4 échangeurs de réseau 232.5 ° 240 °
C2 180 ° 1 H
- et 3 échangeurs auxiliaires 210 30
130 °
eau vapeur
C 60 190 ° H2
250 °
170 °
135 ° 180 ° 225 ° 235 °
C1 4 3 2 H
120 ° 30 90 90 20
160 °
190 °
fig.6.13 autre représentation du HEN MER 92
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6. Exemples d’Application
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7. Références Bibliographiques
[1] Ian C. Kemp, ‘‘Pinch Analysis and Process Integration : A User Guide on Process Integration for the
Efficient Use of Energy’’, 2nd Ed., Elsevier, 2007
[2] ‘‘Introduction à l’intégration énergétique de procédés par l’Analyse Pinch - Manuel pour l'analyse de
procédés continus et de procédés batch’’, 2ème édition, 2017
[5] ‘‘L’analyse Pinch : pour une Utilisation Efficace de l’Energie, de l’Eau et de l’Hydrogène’’, Natural
Resources, Canada
[6] ‘‘Chapter 5: part I, The Pinch (Heat Integration)’’, Universiti Teknologi Malaysia (UTM)
47
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8. Glossaire
C
C : voir débit de capacité calorifique
Cible de consommation minimale d’énergie : marge de consommation minimale d’énergie
Cible financière : maximum investissement pour intégrer les projets d’économie d’eau et
d’énergie identifiés.
Courant : mouvement de matière ou écoulement de fluide dans un procédé.
Courbes composites : courbe enthalpie – température permettant d’identifier la cible minimale
de consommation d’énergie
Courbe Grand composite : courbe composite modifiée permettant de dégager la charge
énergétique de chaque utilité lorsque plusieurs utilités sont mises en jeux
D
débit de capacité calorifique (en W/K) : le produit du débit masse m (en kg/s) et la chaleur
massique à pression constante Cp (en J/kg/K) du courant mis en jeu entre deux températures
T1 et T2.
ΔTmin : écart minimum de température entre la courbe composite chaude et la courbe
composite froide.
E
Echangeur de chaleur : système qui permet de transférer un flux de chaleur d’un fluide chaud
à un flux froid à travers une paroi en contact direct entre les deux fluides.
effluent: qui s’écoule en dehors (fluide) – eaux usées.
8. Glossaire …
F
Flow Sheet : de l’anglais ; désignant le schéma synoptique de l’installation et de
l’enchaînement des opérations du procédé
P
Point de pincement (Pinch point) : point où l’écart entre la courbe composite chaude et la
courbe composite froide est égal à ΔTmin
Procédé : enchaînement des phases successives d'une opération de traitement ou de
fabrication d'un produit industriel.
R
Réacteur chimique : c’est une enceinte (en chimie) ou récipient apte à la réalisation
et l'optimisation de réactions chimiques .
Retrofit : de l’anglais (modifier ou réajuster), désigne une installation existante à l’opposé d’une
nouvelle conception
U
Utilité : fluide extérieur utilisé pour chauffer ou refroidir un courant de procédé
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