Objectifs du cours :
- Familiariser l’étudiant avec le concept de la vente et de la négociation commerciale
en passant par celui de la prospection
- Préparer l’étudiant à adopter une démarche scientifique dans la vente et la
négociation sur le terrain
- Maitriser les principaux outils nécessaires afin d’optimiser les résultats escomptés
d’une prospection commerciale, discussion vente ou négociation commerciale.
Sommaire :
Bibliographie : (Ouvrages)
Introduction Générale
L’entreprise
Chaque unité organisationnelle est gérée en étroite collaboration avec ses consœurs au sein
de l’entreprise.
La vente efficace passe par une gestion efficace de la force de vente. Or la gestion suppose
le processus de planification, d’organisation, de direction et de contrôle.
En effet, une unité organisationnelle commerciale (Le commerce : terme d’origine
latine « Commercium » désignant la relation liant l’entreprise à son client par le biais du
produit) planifie ses actions futures en termes de réalisations à atteindre (objectif
généralement en chiffre d’affaires) par unité de temps tout en exploitant des moyens mis à sa
disposition (échantillons, moyens de transport, foires… etc.)
Les efforts de l’équipe de cette unité commerciale doivent faire l’objet d’une organisation (par
client/par région/ par vendeur) pour optimiser ses résultats.
Elle doit également être dirigée par un chef : le Directeur ou Chef de Département Commercial.
Cette équipe sera contrôlée en fin par son chef, par ses membres (auto-contrôle), et parfois
même par la Direction Générale puisque ses réalisations auront un effet direct et décisif sur
les bénéfices ( bénéfices = Total des ventes –Total des Coûts = CA – Consommation
intermédiaire) et donc les dividendes, les primes, les salaires, etc.
Par ailleurs, et pour comprendre la logique de la vente, il faut souligner que « la stratégie de
l’entreprise s’appuie sur son métier fondamental une expertise acquise historiquement, sur le
savoi-faire des hommes, qui constituent en quelque sortele centre de l’organisation. Mais la
mission de l’entreprsies, c.a.d la traduction des besoins et attentes des acteurs et populations
que l’entreprise entend ou doit satisfaire, intervient également dans la logique des processus
relationnels de l’entreprise avec le marché. Face à celui-ci, l’entreprise réagit dans une logique
d’offre ou une logique de demande » d’après M. Brgadaa ( Révolution Vente).
L’entreprise est seule sur un secteur ou un La clientèle passe d’un concurrent à l’autre
bassin de population, ce qui lui procure une et compare les offres disponibles.
clientèle captive
L’entreprise sait anlyser les tendances à long L’entreprise est réactive et peut répondre
terme et proposer des produits que ne très rapidement aux besoins qui émergent
peuvent imaginer les clients ou vont émerger sur un marché.
ê ê
Les termes activité commerciale, distribution et vente sont souvent confondus ; Au fait, quoi
de plus natrel que de considérer que la distribution consiste en la vente ! Désormais, cest
partiellement vrai. Pour comprendre la nuance entre termes, il serait intéressant de revenir un
peu dans l’histoire de la distribution qui a évolué sur l’axe temps.
Année Evènement
La définition institutionnelle de la distribution met en avant ses acteurs. Ses acteurs ont évolué
de celui traditionnel à celui moderne - tout en notant que ses différents acteurs continuent à
coexister dans le marché actuel- ce nous amène d’ailleurs à parler de l’acte de vente-
négociation.
Et combien même beaucoup d’idées reçues circulent sur la vente et combien même elle a une
mauvaise presse, elle demeure le nerf de la guerre pour toute entreprise ; Sans ventes,
l’entreprise ne réalise pas de chiffre d’affaires, n’effectue pas d’investissements, n’embauche
pas… Il s’agit donc d’une fonction centrale !
En effet, « fabriquer des produits ou des services et les vendre sont les deux fonctions
fondamentales de l’entreprise, et pouratnt, elle n’est pas une dimension opérationnelle dans
la pensée stratégique. Que l’on recherche une performance concurrentielle ou une
compétence centrale, la vente est la résultante logique des efforts entrepris et donc une
mesure de ceux-ci au même titre que la cote sur les marchés financiers », souligne Michelle
BERGADAA.
La vente est une fonction qui n’est pas considérée comme stratégique. Dans les
enseignements traditionnels de la gestion, on la considérait au mieux un sous-produit du
marketing. Or dans la réalité des entreprises, elle est la fonction qui n’intervient que qu’une
fois tout a été pensé et décidé.
Mais aujourd’hui, l’internationalisation introduisent une concurrence de plus en plus aigue fait
que la vente ne peut être considérée comme la simple conséquence de la performance ou de
la compétence relative de l’entreprise. Elle souligne et revendique sa contribution dans toutes
les dimensions de la définition stratégique.
Chapitre 1
L’univers de la Vente
I. La Vente
Le verbe « vendre » est issu du latin vendere qui désigne « faire valoir », « vanter »,
recommander…, qui consiste à convaincre de la qualité de son offre; Son aboutissement étant
la décision d’achat du client.
Désormais, il est largement admis chez les professionnels et les chercheurs en marketing que
vendre un bien ou un service consiste à accompagner l’acheteur-consommateur dans son
processus d’achat ; en effet, le client achète aussi bien le produit ou ses attributs intrinsèques
(le bien en lui-même ou la prestatation ou le service) que le hors produit ou attributs
extrinsèques (services associés, solidité de l’entreprise, son image, les conditions de livraison,
les conditions de paiement, le type de SAV, le réseau de distribution et SURTOUT LE
COMMERCIAL LUI MEME).
Exp: Ordinateur : taille, poids, mémoire vive et de stockage + notoriété marque, réputation,
SAV, hotline, prêt d’ordinateur en cas de panne
Il est à rappeler que succintement, le processus d’achat suit les étapes suivantes :
- Identification d’un besoin (manque à combler)
- Collecte d’informations sur les alternatives pouvant répondre à ce besoin
- Recherche et choix du fournisseur
- Achat (acquisition)
- Suivi de l’achat (SAV, satisfaction ou insatisfaction…)
Rappelons que la gestion commerciale n’est autre que la gestion des relations, des
interactions liant l’entreprise à son client par le biais du produit, à travers son ambassadeur
qu’est le vendeur.
La vente ou la commercialisation d’un produit se traduit et se concrétise généralement par un
transfert de propriété du bien vendu de chez le vendeur à l’acheteur. Comment se fait ce
transfert alors ?
Ce transfert se fait généralement (non systématiquement) suite à une négociation
commerciale aboutie entre vendeur ou force de vente et acheteur.
II. La négociation
Le verbe « Négocier » est un mot formé à partir d’une phrase latine « Mihi nec otium », qui
veut dire « Pour moi, ce n’est pas un agrément ou un loisir de faire ceci ».
La négociation, c’est l’intention exercée entre client et fournisseur d’aboutir via des discussions
à un accord commun qui répond à des objectifs commerciaux.
Il existe des situations de vente au cours desquelles il n’y’aura pas de phase de négociation
(budget en phase avec l’offre). Exp: pains, lait, confiture, shampooing…d’une grande surface.
=> VENDRE D’abord, NEGOCIER après (si besoin est)
§ La négociation se justifie donc tant que l’une des parties n’est pas d’accord sur les
modalités d’achat présentes dans la vente d’une offre (Produit, service, prestation…)
afin d’aboutir à une finalité monétaire.
& Marchander, c’est une forme spécifique de négociation qui ne porte que sur une seule
variable de l’offre : Le Prix
En effet, la négociation commerciale est l’ensemble des discussions de pour parlers entre une
force de vente ou représentants et des clients en vue d’aboutir à un accord sur les différentes
composantes de l’achat : prix, livraison, garantie, etc.
Notons que :
ü premièrement la négociation commerciale a lieu principalement pour des
« échanges de biens et services négociés » où prix et conditions sont obtenus
d’un commun accord et non pour des « échanges de biens et services
planifiés » où les règles sont fixées et figées à l’avance. Exp. Achat d’une
boisson d’un supermarché. Une négociation a lieu d’être dès qu’il existe une
zone d’accord potentielle comprenant plusieurs solutions acceptables pour les
deux parties
Zone d’accord
1. Comment négocier
A la lumière de ce qui précède, nous supposons que le vendeur ayant un prix plancher ne doit
pas vendre en dessous de ce prix.
Ce prix est communément appelé dans la vie commerciale pratique « prix de revient ».
Dès que le prix de vente négocié est supérieur à ce prix plancher, la vente réalisera un bénéfice
que le vendeur cherche à maximiser généralement.
L’accord final ou le niveau du consensus entre acheteur et vendeur dépend de la personnalité,
du don et de la maîtrise des principes de la négociation commerciale par les deux parties, des
circonstances de la négociation, des attentes en termes de satisfaction immédiate et de
relations futures entre les partenaires.
Rappelons que la négociation ne porte pas exclusivement mais principalement sur le prix.
Ceci dit, le vendeur entame sa négociation étant imprégné des valeurs et de la culture de son
entreprise, avec des directives et lignes directrices s’inscrivant dans le cadre de la stratégie
commerciale de son enseigne.
Ces éléments constituent la base de sa stratégie de négociation. De même, le vendeur peut
espérer aboutir au niveau du consensus espéré de plusieurs manières : ce sont les tactiques
de négociation une fois cette dernière entamée.
2. Stratégies de négociation
Kotler et Dubois définissent la stratégie de négociation commerciale comme l’approche
globale de la discussion permettant d’espérer atteindre les objectifs du négociateur.
Cette stratégie s’inscrit généralement dans la stratégie commerciale de l’entreprise et de sa
marque.
A titre d’exemple, le vendeur peut adopter une stratégie dure ou douce ou encore une stratégie
raisonnée (position intermédiaire). Il va de soi, que cette stratégie de négociation décrit le
contexte durable de la négociation avec cette force de vente.
Outre cette ligne directrice, le négociateur dispose dans sa boite d’outils de plusieurs tactiques
de négociation.
Toutes ces tactiques et bien d’autres présentées dans de nombreux ouvrages consacrés à la
négociation commerciale s’inspirent d’approches précises ayant fait leur preuve dans plusieurs
domaines. A titre d’exemple, citons les approches suivantes :
ü Faire savoir que toutes les concessions possibles ont été faites.
ü Menacer de tout laisser tomber
ü Laisser entendre que l’on négocie avec d’autres clients intéressés par cette offre
ü Avoir le soutien d’un allié prestigieux, etc.
Ces volets stratégiques et tactiques de la négociation seront traités plus en détail dans un
chapitre ultérieur.
Orientation client
Sens de l’éthique
1. La vente sédentaire
La vente dans un magasin type « petit commerce» (ex. vendeur dans un
magasin de prêt à porter).
La vente dans une grande surface spécialisée ou non (ex. chef de rayon
dans une grande surface de bricolage).
La vente en concession (ex. vendeur dans une concession automobile).
La vente lors de salons, expositions, foires ou dans une salle d'exposition.
La vente dans une agence ou une succursale (ex. chargé de clientèle dans
une banque).
2. La vente itinérante
La vente au domicile des particuliers, avec ou sans rendez-vous,
organisées (ex. vente de produits Tupperware).
La vente en entreprise: le commercial va prospecter des
professionnels dans des entreprises.
La vente à la grande distribution (ex. référencement de produits dans un
hypermarché).
3. La vente à distance
Le publipostage. L’offre commerciale est acheminée vers une cible
identifiée par voie postale sur un support papier.
Le catalogue. La cible est plus large et l'offre en terme de produits est plus
diversifiée: meubles, produits de beauté, livres, cassettes...
Le téléphone. Il permet de prendre des rendez-vous ou bien de vendre
directement des produits (ex. abonnements, produits bancaires...).
Internet (e-commerce et M-commerce) Dernier né des nouvelles
technologies, le faible nombre de foyers connectés en Tunisie et le problème
de la sécurité des paiements constituent encore des freins pour cette forme
de vente.
Distribution automatique : Réalisation de ventes à l'aide d'un appareil
conçu pour offrir, sans aucune intervention humaine, des produits à la
clientèle. Lorsque celle-ci prélève un produit, après avoir versé les pièces de
monnaie correspondant à sa valeur dans une fente aménagée à cet effet,
un dispositif le remplace automatiquement. Les produits ainsi distribués
font l'objet d'un conditionnement approprié.
Il est à noter que d’autres typologies existent dans la littérature marketing, à l’instar de la
suivante :
Le vendeur est un ambassadeur de l'entreprise; il occupe une place privilégiée de contact avec
l'extérieur, il sert de courroie de transmission entre l'entreprise et la clientèle.
§ rester en éveil, à l'écoute du marché (lecture des revues spécialisées dans son
secteur d'activité, participation à des salons).
Le vendeur doit réaliser du chiffre d'affaires tout en laissant au client le sentiment d'avoir réalisé
le bon achat, le bon investissement.
Afin que le chiffre d'affaires soit moins exposé aux aléas conjoncturels ou à des ruptures avec
tel ou tel client, le vendeur doit diversifier la clientèle et enrichir le fichier par de nouveaux
clients.
Aujourd'hui, il devient très difficile d'élargir sa clientèle, du moins dans de grandes proportions.
Alors, il vaut mieux porter ses efforts sur la clientèle actuelle pour la conserver.
L’entreprise ne produit plus et ne commercialise plus sans, au préalable, réaliser des études
de marché pour connaître les besoins quantitatifs et qualitatifs des acheteurs potentiels.
Mais les vendeurs détiennent une information directement puisée sur le terrain auprès des
clients et dont il serait dommage de se priver.
mettre à jour les fiches clients en notant les remarques, les objections, les jugements
émis au cours des entretiens;
établir des notes de synthèse ou des comptes rendus.
Les inconditionnels (31,6 %) : Dévoués à leur métier et à leur entreprise, ils attendent
surtout une reconnaissance de leurs efforts. De mentalité plutôt conservatrice et
autodidacte, ils voient d'un mauvais œil l'arrivée des jeunes vendeurs avec leurs
nouvelles méthodes jugées théoriques. L’entreprise doit leur fournir le cadre, la
structure et les outils de travail.
Les escaladeurs (30,8 %) : Le métier de vendeur n'est pas une fin en soi. En
revanche, l'expérience de la vente doit servir de tremplin pour de plus hautes
fonctions dans l'entreprise. Le niveau de rémunération est un ressort puissant pour
valoriser leurs mérites.
Les dés-impliqués (15,7 %) : Ils veulent profiter de la vie, la vente n'est qu'un moyen
d'assurer le minimum vital. Ils gèrent leur fichier de clientèle avec sérieux, certes, mais
sans chercher vraiment à l'élargir.
1. Qualités personnelles :
Sociable
Franc
Honnête
dynamique
Bonne tenue
Organisé,
Discipliné
Capacité d’analyse et de synthèse
Capacité à mener plusieurs choses de front
Bonne santé, hygiène de vie
2. Qualités psychologiques :
Empathique
Réactif
Créatif
A un esprit de compétition
A un esprit d’équipe
Ambitieux
Persévérant
1. Le savoir :
Connaître son produit, sa gamme
Connaître son entreprise, son groupe
Connaître sa clientèle
Connaître son marché
Connaitre les offres concurrentes
Connaître l'environnement de son activité
2. Le savoir faire :
Savoir négocier, conclure
Savoir organiser son travail
Savoir gérer sa zone d'action, sa clientèle
Savoir faire remonter les informations
Savoir traiter avec sa hiérarchie
Savoir gérer son temps de travail
3. Le savoir être :
¡ Attitudes et comportements "gagnant, gagnant"
¡ Attitudes et comportements stratégiques "prospection, développement,
fidélisation"
¡ Attitudes et comportements de communication
¡ Manifester une réelle volonté d'appartenir à une équipe/famille
¡ Travailler en synergie avec les autres membres de l'équipe
¡ Savoir être discret...
Chapitre 2
Introduction :
Décomposons la vente :
On VEND quelque chose à QUELQU ‘UN
Il s’agit donc de :
Ø Trouver des arguments en faveur du produit
Ø En tenant compte des critères du client
Ø Présentés de manière efficace
Vendre exige donc une triple compétence:
1. La connaissance du PRODUIT
2. La connaissance du CLIENT/CONSOMMATEUR
3. La maîtrise de la relation par la COMMUNICATION
Section I. La Communication
Communiquer c’est :
- mettre en commun
- échanger - des informations
- des connaissances
- de l’affectif
La communication se fait selon un processus particulier qui met en évidence les différents
éléments de toute situation de communication.
LE PROCESSUS DE COMMUNICATION
Cadre de Cadre de
Référence Référence
Message
Emetteur Codage Dé codage Ré cepteur
Mé dias
Bruit
Il définit donc :
- Les partenaires de la communication : Emetteur et Récepteur.
- Les vecteurs de la communication : Message et Médias.
- Les fonctions de la communication : Codage, Décodage et Feed-back .
Ce que je dis
©
◊ entend
Ce que l’autre
©
◊
Ce qu’il comprend
©
Ce qu’il ◊accepte
©
Ce qu’il ◊retient
©
◊
Ce qu’il retransmet
Tout message est transmis avec des signes, qui peuvent être :
Ø Verbaux : mots ou phrases parlées/écrites
Ø Non verbaux :
Gestes
Postures
Expression
Regards
Habits
Timbre de voix
Comment parler?
• Logique et sensibilité
• Chaque phrase a deux significations :
§ Intellectuelle, révélée par les mots
§ Sensible, révélée par la finale de la phrase
• La respiration : Avant ou après la phrase
• Les rythmes
§ Pour calmer, répondre à une question: phrases et syllabes longues
Cours de Mme Monia BOURICHA GARBOUJ IHEC-Carthage PRESIDENCE 23
Vente et Negociation
3ème MkG 2021-2022
Il faut éviter :
ü Les expressions paillasson
ü Les mots noirs
ü Les expressions négatives
ü Les expressions dubitatives
ü Le sans-gêne
ü L’agressivité
• Le registre familier
o Langage relâché, mots d’argot et expressions « à la mode »
o Style incorrect
o Ton expansif et expressif, manifestation exubérante des émotions.
Ce langage serait déplacé dans le domaine professionnel
• Le Registre soigné
o Comprend des mots recherchés, parfois compliqués
o Ton précieux et littéraire, parfois maniéré
o Rarement utilisé dans le domaine professionnel
Ce langage est utilisé dans les occasions à caractère officiel et solennel : discours, conférences,
examens, et entretiens de sélection
Vêtements Statut social, style de vie, mais aussi mise en valeur de l’autre…
Afin de bien aborder le domaine de la vente, il faut se rappeler comment le marketing voit le
produit et s’attend à sa commercialisation.
MARKETING-MIX
Pour faciliter la vente, le vendeur peut constituer un aide-mémoire simple composé des
éléments suivants :
§ Les coordonnés du produit
§ Ses caractéristiques
§ Ses avantages
§ Les bénéfices tirés du produit
a. La marque
C’est l’identité du produit, symbole de connaissance, base de la notoriété. Il peut s’agir du nom
du fabricant ou celui du produit
b. Le format
Détermine la quantité que le consommateur désire avoir et lui permet de choisir la quantité qui
correspond le mieux à ses besoins. Il peut s’agir d’un format individuel, d’un format familial,
professionnel ou tout autre.
c. L’emballage
Reflète la fonction et la personnalité du produit. Il doit convenir au produit, en favorisant la
sécurité du client et la conservation du contenu tout en facilitant une utilisation pratique
Exemple : le ketchup Heinz est contenu dans une bouteille faite de plastique récupérable,
facilement malléable, adaptable à une conservation au frais et qui permet l’écoulement selon
les besoins
A chaque caractéristique devrait correspondre un avantage, qui serait ensuite utilisé par le
commercial dans son argumentation;
Chaque avantage correspond à un bénéfice et se trouve relié à un ou plusieurs besoins
Un produit ne peut se vendre (être acheté) que s’il permet de satisfaire un BESOIN.
Alors qu’est-ce qu’un besoin et comment associer les produits aux besoins?
UN BESOIN est un sentiment de manque éprouvé à l’égard d’une satisfaction, c’est ce qui
pousse un individu à agir pour trouver ce qui est capable de le satisfaire.
ü La marchandise n’est pas un but en soi, elle est le moyen de satisfaire un besoin
déterminé.
ü Une marchandise représente autant d’idées qu’il y’a de besoins et de désirs essentiels.
ü La marchandise est inerte, elle ne s’anime que par sa capacité à satisfaire les désirs du
client.
1. LES MOTIVATIONS
«Les motifs qui expliquent un acte. Les facteurs psychologiques conscients et inconscients qui
incitent à agir d’une certaine façon ».
Motivations Freins
Forces psychologiques qui poussent à l’achat Forces psychologiques qui empêchent l’achat
TYPES OBJECTIFS EXEMPLES TYPES OBJECTIFS EXEMPLES
Conduisent l'achat d'une Inhibitions qui empêchent certains
Hédonistes l’individu à gourmandise chez un l’acheteur de amateurs de
effectuer un achat pâtissier, recherche concevoir que tel lecture n'ouvrent
pour se faire plaisir, d’agréments, … ou tel achat puisse jamais aucun
Obtenir de la vie lui apporter une « polar»
des plaisirs quelconque
satisfaction ou un
plaisir
Oblatives Incitent l’individu à l'achat d'un Peurs Difficultés réelles Prendre l’avion,
effectuer un achat bouquet de fleurs ou imaginaires monter par
pour faire plaisir à pour la fête des liées à l’emploi du ascenseur, …
autrui mères, Tricoter, produit
cuisiner, …
Du Besoin à l’action
Le Besoin
Besoin
Une tension
Une action
2. Typologie de besoins :
Dans la littérature marketing de discussion-vente, on dit qu’il faut savoir « questionner pour
faire la différence », et de ce fait, on dégage une typologie à trois groupes de besoins.
En effet, l’écoute de ses clients est le nerf de la guerre d’une action de vente –négociation.
Selon une étude de Mercuri-Urval, réalisée en février 2010 auprès de 844 dirigeants
d’entreprises européennes, 90% des dirigeants français considèrent l’écoute comme un facteur
clef de succès d’une croissance durable.
De ce fait, le questionnement du client est plus que primordial.
Son diagramme a permis de hiérarchiser les besoins du client en 3 types, qui sont les suivants :
- Le besoin implicite : ce que le client n’a pas besoin d’exprimer du moment où il est
évident dans son esprit qu’il sera comblé ; il correspond de ce fait au métier de
base du fournisseur (exp : je vais chez le pharmacien pour acheter des vitamines,
je vais chez le boulanger pour acheter du pain…)
- Le besoin explicite : c’est le besoin que le client se sent obligé d’exprimer pour que
le fournisseur en tienne compte. C’est l’élément de plus qui se rajoute à la
prestation de base (exp ; je voudrais en plus que le pharmacien me donne les
vitamines qu’il me faut, je voudrais un pain complet bio…)
- Le besoin attrayant : c’est le besoin avec son élément différenciant ; il peut résulter
d’aune anticipation du besoin du marché détecté par le fournisseur et donc d’une
innovation. C’est le besoin latent auquel le client n’avait pas pensé mais que le
fournisseur le lui révèle (exp : les vitamines adaptées à mes carences en plus
d’origine naturelle, le pain complet bio cuit ou mi-cuit pour un achat pour la
semaine via un réchauffement au four…)
Et c’est grâce au questionnement que l’on arrivera selon Menin-Urien à déterminer les trois
types de besoins et à faire la meilleure proposition possible au consommateur.
3. Le bon questionnement
Pour faire une offre enthousiasmante donc, il faut s’attacher à identifier à travers un bon
questionnement :
• les trois types de besoin
• les enjeux autour du besoin
• les motivations d’achat
• le groupe de décision
c. Le groupe de décision
Au delà des besoins professionnels ou rationnels et des enjeux autour du besoin, les motivations
et les besoins personnels qui influent sur la décision de l’acheteur, peuvent ne pas être
clairement énoncés et varier d’une personne à une autre. Ces facteurs émotionnels sont très
importants : celui qui les identifie sera à même de proposer une offre réellement adaptée.
L’ensemble de ces motivations est répertorié dans l’acronyme SONCAS, chaque initiale
correspondant à un type de motivation.
4. Typologie de clientèle
Les spécialistes de la vente en marketing proposent des typologies de clients qui répertorient
des motivations des clients selon leurs traits de personnalité dominants et auxquelles le vendeur
doit adapter son argumentation.
La plus couramment utilisée est la typologie SONCAS:
Sécurité -Orgueil- Nouveauté - Confort - Argent - Sympathie
§ S pour sécurité : le client cherche en premier lieu à éliminer les risques associés à
sa situation ou au type de produit qu’il achète.
§ O pour orgueil : le client cherche à être valorisé via son achat, qu’il s’agisse
d’améliorer son image de marque au travers du produit, ou de gagner des marques
de reconnaissance au sein de la société.
§ S pour Sympathie : où le client est sensible aux liens qu’il établit avec la marque,
l’entreprise, parfois avec les interlocuteurs chez le fournisseur. Depuis quelques
années, on rattache aussi à cette motivation le souhait de préserver
l’environnement, d’acheter écologique.
VOCABULAIRE
SONCAS EMISSION FAVORITE
D’IDENTIFICATION
Je crains, précaution, tradition, Expérience, preuve, réputation, garantie,
risque, SAV, image, qualité, …
SÉCURITÉ je ne pense pas que, je ne suis pas sûr
que, prudence, …
Moi, je …, j’ai réussi, je suis fier de Vous avez raison, haut de gamme,
ORGUEIL …, mon entreprise, image standing, classe, prestige, premier,
le mieux, le plus beau, le meilleur, … exclusivité…
Moderne, nouveau, innovation, Moderne, nouveau, dernière
NOUVEAUTÉ création, mode, avenir, progrès, technologie, à la pointe, le dernier-né,
original récent, aventure, … perfectionnement …