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I- AVANT-PROPOS............................................................................................................ 4
II- METHODLOGIE DE L’ETUDE.....................................................................................4
2.1. DOCUMENTS ET OUTILS DE BASE...................................................................................4
2.2. TRAVAUX DE TERRAIN...................................................................................................4
2.3. TRAVAUX DE BUREAU....................................................................................................5
2.4. UTILISATION DES LOGICIELS DE SYSTÈME D’INFORMATION GÉOGRAPHIQUE (SIG) ET DES
LOGICIELS D’ANALYSE DE SÉRIES CHRONOLOGIQUES.................................................................5
Pour se faire, une étude hydrologique est nécessaire pour évaluer les crues et les apports
des bassins versants en aval desquels sont situés les sites à aménager afin de déterminer
leur irrigabilité et de prévoir leur protection vis-à-vis des crues.
Plusieurs modélisations seront tout d'abord proposée dans le but d'établir un bilan
hydrologique du bassin et de quantifier les débits qui ruissellent. En effet, quantifier les
apports en eau naturels tout au long de l'année sera la base de notre étude du contexte
actuel.
Dans le cadre de cette étude, nous considérons les débits ayant une probabilité de retour de
10 ans (débits décennaux) conformément aux termes de références.
L’étude la présente étude concerne la plaine du village de Parawi est situé dans la région
administrative de Mamou, préfecture de Dalaba, sous-préfecture de Matan.
2000.0
1500.0
1000.0
500.0
0.0
81 983 985 987 989 991 993 995 997 999 001 003 005 007 009 011 013 015 017
19 1 1 1 1 1 1 1 1 1 2 2 2 2 2 2 2 2 2
La moyenne annuelle est de 1535,6 mm. L’année la plus sèche sur cette période est
intervenue en 2006 avec seulement 1214 mm de pluie. L’année la plus Humide est 2015
avec 1921.7 mm de pluies.
Analyse fréquentielle des chroniques pluies interannuelles
L’étude statistique des précipitations annuelles permet de déterminer les valeurs
fréquentielles des pluies en fonction de leur période de retour. Elle a été réalisée sur la série
complète de pluie de la de Labé. Pour cela, plusieurs lois sont privilégiées. Le choix de la
meilleure loi tient compte du test de Brunet-Moret et de la fréquence au dépassement. La
meilleure loi est celle qui a la valeur du test la plus faible et la fréquence au dépassement la
plus forte.
L’analyse fréquentielle par la loi de Gumbal des valeurs annuelles de la pluviométrie donne
les résultats présentés dans le tableau 3 ci-dessous.
1,8 3,6 9,1 37,8 138, 230, 298, 374, 263, 143, 33,2 0,9
8 4 1 9 1 7
Chart Title
400.0
374.9
350.0
300.0 298.1
263.1
250.0
230.4
200.0
50.0
37.8 33.2
0.0 1.8 3.6 9.1 0.9
Jan Fev Mar Avr Mai Juin Juil Août Sept Oct Nov Dec
Chart Title
180
160
140
120
100
80
60
40
20
0
81 83 85 87 89 91 93 95 97 99 01 03 05 07 09 11 13 15 17
19 19 19 19 19 19 19 19 19 19 20 20 20 20 20 20 20 20 20
PLUIES ETP
1. BESOINS EN EAU
Dans le cadre de l'évaluation des besoins den eau des cultures, nous avons choisi deux (2)
cultures de références avec pour seul critère la demande en eau en période de pointe (climat
aride combiné à la phase de pleine croissance de la culture). Ces deux cultures de
références sont :
Le riz
La tomate
Riz Prép
irrigué aratio
Instal.
n de
Pépiniè
Cultures
Avec :
ETM =Kc∗ETP
ETM (évapotranspiration maximale), fonction de l’évapotranspiration potentielle (ETP) du
lieu, de la nature et du stade végétatif de la plante représentée par le coefficient cultural (Kc).
Le Coefficient cultural (Kc) est égal à 1.35 (période de tallage et de formation des panicules)
L’évapotranspiration potentielle (ETP) prise en compte est celle calculée par la formule de
PEN MAN modifiée en utilisant Cropwat (logiciel de la FAO).
Pe : pluie efficace prise égal à 80% de la pluie tombée.
5316 m3/ha
Avec :
ETM =Kc∗ETP
ETM (évapotranspiration maximale), fonction de l’évapotranspiration potentielle (ETP) du
lieu, de la nature et du stade végétatif de la plante représentée par le coefficient cultural (Kc).
Le Coefficient cultural (Kc) est égal à 1.35 (période de tallage et de formation des panicules)
L’évapotranspiration potentielle (ETP) prise en compte est celle calculée par la formule de
PEN MAN modifiée en utilisant Cropwat (logiciel de la FAO).
Pe : pluie efficace prise égal à 80% de la pluie tombée.
ΒRFU : fraction de la réserve en eau facilement disponible à la plante
La pluie s’étant arrêté depuis au moins deux mois, et par raison de sécurité on considèrera
que le sol est sec et ne peut par conséquent libérer de l’eau pour la plante.
Les besoins en eau ainsi obtenus sont consignés dans le tableau ci-dessous :
Tableau 9: Besoin en eau de la Tomate
Installation
pépinière et Récolte
Phase de croissance Végétation Floraison-formation du produit Murissement
préparation du s
sol
Mois Décembre janvier février mars avril
décade 1 2 3 1 2 3 1 2 3 1 2 3 1 2 3
ETP (mm) en fin de période 52,23 51,59 51,59 56,74 58,20 58,20 46,56 63,86 63,86 70,24 59,80 59,80 59,80
Kc 0,00 1,15 1,15 1,15 1,15 1,15 1,15 1,15 1,15 1,15 0,20 0,20 0,00
ETM(mm) 0,00 59,32 59,32 65,26 66,93 66,93 53,54 73,44 73,44 80,78 11,96 11,96 0,00
P(mm) 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 7,01 7,01 7,70
Pe(mm) 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 0,00 5,61 5,61 6,16
ETM-Pe (mm) 0,00 59,32 59,32 65,26 66,93 66,93 53,54 73,44 73,44 80,78 6,35 6,35
BN(mm) 0,00 59,32 59,32 65,26 66,93 66,93 53,54 73,44 73,44 80,78 6,35 6,35
Efficience globale 0,60
BB (mm) 0,00 98,87 98,87 108,76 111,55 111,55 89,24 122,39 122,39 134,63 10,59 10,59
0 3065 3123 3794 212
TOPOGRAPHIE
Le site (Latitude : 10°56'36.24''N, Longitude : 12°13'36.45''O) concerné par cette étude est
constituée de plusieurs exploitants (villages).
Le bas-fond fait une longueur de 1 555 ml formant ainsi un point bas entre les 03 hauteurs à
l’Est à l’Ouest et au Sud.
HYDROLOGIE
L’étude hydrologique permet de caractériser le bassin versant, d’étudier les apports d’eau de
ruissellement, d’estimer les pertes d’eau et de déterminer les crues caractéristiques contre
lesquelles les ouvrages hydrauliques devront être protégés. La détermination de ces valeurs
nécessite le calcule d’une série de paramètres hydrologiques.
Ces paramètres hydrologiques et leur méthode d’évaluation sont passés en revue ainsi qu’il
suit :
20
Carte 4 : Bassin Versant du site de la Téné (au niveau du site)
21
Carte 5 : Bassin Versant du site de la Siminko (au niveau du site)
22
MOUKIDJIGU SIMIKO
E
Caractéristiques Unité Valeurs Valeurs
X m 854408.91
Coordonnées géographiques
Y m 1241135.36
Surfaces Km² 458,00 7
Périmetres Km 222,00 17
Maximale : Hmax 1016.00
Moyenne : Hmoy 850.50
H exutoire 685.00
Altitudes Médiane : H50% m 980.72
Minimale : Hmin 685.00
H5% 1011.37
H95% 785.44
Indice de compacité / 2,90
Longueur du rectangle équivalent Km 106,71
Largeur du rectangle équivalent Km 4,29
Indice de pente globale Km/Km 52‰
Pente moyenne du bassin % 0,08
Longueur du réseau hydrographique Km 623,18
Longueur du cours d'eau principal Km 51,43
Densité de drainage Km/Km² 1,36
Pente moyenne du cours d’eau %
Coefficient de sinuosité /
KIRPICH 145.63 5.85
BRANDY WILLIAMS 106.80 70.96
Temps de concentration GIANDOTTI 308.65 105.29
PASSINI 414.00 43.95
minute
Clark 123.11 111.33
EAGLESON 304.02 20.09
Lag time CHOW 149.98 18.09
SNYDER 392.70 0.3
23
Tableau 10 : Paramètres physiographiques des bassins versants (1)
24
5.2. Occupation du sol
L’occupation de sol influence significativement le ruissellement. Le couvert
végétal retient, selon sa densité, sa nature et l'importance des précipitations, une
proportion variable de l'eau atmosphérique. Cette eau d'interception est en partie
soustraite à l'écoulement. Ce paragraphe décrit l’impact des différents types d’occupations des
sols sur le comportement hydrologique du bassin versant.
25
26
Carte 6 : Carte des de l’occupation du sol du BV sur le koloum
27
5.3 Sols
La préfecture de DALABA est constituée en général de plateaux latéritiques et de bowé. Dans
la zone du projet, les bassins versants en amont des périmètres, sont constitués d’un
pourcentage moyen de terres cultivées, cependant dans le lit des cours d’eau, on a une
proportion moyenne de sols perméables avec des sols argilo gravillonnaires à pente
moyennement faible.
– Groupe A : les sols dont la capacité limite d’infiltration varie entre 7,6 et 10,2 mm.h-1,
reprenant les sols développés dans les sables et les limons .
– Groupe B : les sols dont la capacité limite d’infiltration varie entre 3,8 et 7,6 mm.h-1, les limons
sableux peu argileux,
28
– Groupe C : les sols dont la capacité limite d’infiltration varie de 1,3 à 3,8 mm.h-1, reprenant les
sols développés dans les limons argileux, les limons sableux, les sols à faibles teneurs en
matière organique et les sols à haute teneur en argile,
– Groupe D : les sols dont la capacité limite d’infiltration est inférieure à 1,3 mm.h-1, ce qui
correspond aux sols à forte teneur en argiles gonflantes.
29
30
Carte 8 : Goupe hydrologique du BV de wedou
GROUPE HYDROLOGIQUE
Description A (1) B (2) C (3) D (4)
plan d'eau et
marécages 100 100 100 100
zones résidentielles 77 85 90 92
Agriculture 64 75 82 85
31
Forêt/Savanes 43 65 76 82
Tableau 12 : Groupes hydrologiques -occupation du sol
Selon ces cartes du CN, les valeurs du CN varient respectivement de 43 à 100 avec une
moyenne de 71.98 et 80 à 90 avec une moyenne de 82.78.
Pour cette méthode, nous utiliserons le logiciel HEC-HMS pour Hydrologic Modeling System (en
français système de modélisation hydrologique) qui est conçu pour simuler les processus de
précipitations-ruissellements des bassins versant dendritiques. Il est conçu pour être applicable
dans un large éventail de zones géographiques et inclus un très grand nombre de paramètres
permettant de résoudre un grand nombre de problèmes. Afin de simuler le comportement
hydrologique d'un Bassin Versant (BV), le logiciel HEC-HMS prend en compte les différents
paramètres.
32
TYPE A1 73.4 4 264 700 kioma
TYPE A1 20 398 200 koluom
Pour ce model hydraulique, nous prendrons en compte le débit Q = …… car il est calculé sur la
base du type d’averse (1A) qui correspond à la zone d’étude.
33
6.2.2 Estimation du Temps de base
Le temps de base a été déterminés à partir des abaques tirés de « Maîtrise des crues dans les
bas-fonds, petits et micro-barrages en Afrique de l’Ouest » et de « bulletin FAO d’irrigation et de
drainage n° 54 ». Dans cette présente étude, la détermination analytique du temps de base est
faite par l’équation de la forme
0,36
Tbm =a . S +b❑ (1) ou a et b sont des coefficients donnés en fonction de l’indice de pente
globale du bassin versant (voir Crues et Apport FAO page 59) et S, la surface du bassin étudié.
Si l’indice de pente (Ig) du basin calculé ne figure pas dans la liste des Ig pris en comptes, on
fait une interpolation de la forme suivante :
Ig−n
Tb10=Tb n+ (Tbm −Tbn ) Avec :
n−m
- Tb10: temps de base décennale
- Tbn : temps de base calculé avec (1) pour un indice de pente de valeur n et avec la
surface S
- Tbm : temps de base calculé avec (1) pour un indice de pente de valeur m et avec la
surface S
- Ig: indice de pente globale du bassin versant étudié
- m et n : indices de pente global pour lesquelles a et b de la formule (1) existent
Les débits calculés sont les suivants :
Tableau 14 : crues calculée par la méthode ORSTOM
Kr10 Classe de Tb (mm) Ig DEBIT Apport BV
perméabilité (m3/s)
28.14 RI (P3) 4018 10‰ 24.6 kioma
Avec les caractéristiques du bassin versant, plusieurs équations sont applicables. Parmi ces
équations, nous avons sélectionné celles qui montrent une valeur élevée de r² en favorisant les
échantillons pour lesquels n est élevé.
34
Tableau 15 : Crues calculées par la méthode CIEH BV kioma
N° Valeu Nbre Exposant des paramètres de Q10
Constante Q10
Eq de R² d'échantillon l'équation CIEH
n a S Ig Pm10 Kr10
17 0.764 117 30.2 0.492 -0.972 0.948 96.40
18 0.788 117 0.0678 0.661 0.412 1.05 124.74
101
25 0.628 295 1.41 0.542 0.511 95.93
26 0.654 295 146 0.479 -0.969 0.457 86.57
27 0.65 288 0.56 0.619 0.279 0.51 103.22
QCIEH étant la moyenne de tous les débits estimés par les équations de la méthode CIEH.
Le réseau hydrographique présente deux ensembles de cours d'eau qui peuvent provoquer un
décalage dans la réponse du BV vis-à-vis d’un évènement pluviométrique.
Selon la check list 3a1b du bulletin 54 du FAO ; pour la méthode CIER, le débit maximal doit
être réduit de x %, x a été estimé à 40% maximum sur ce bassin (Bulletin Fao d’irrigation).
Nous adoptons le debit suivant : Q10=221,9 m3/s
35
7. NOTES DE CALCUL
36
7.1. AJUSTEMENT DES CHRONIQUES PLUVIOMETRIQUES
L’ajustement des chroniques des pluies maximales journalières et annuelles a été fait avec le
logiciel libre Hydrognomo.
Figure 8 : courbe de régression Gumbel pour les pluies maximales journalières
37
7.2. CARACTÉRISTIQUES DU BASSIN VERSANT
Les caractéristiques du bassin versant sont déterminées comme suite :
- La longueur (L) et la largeur (l) du rectangle équivalent ont été obtenues par la
résolution du système d’équations suivant : 2×( L+l )=P et L×l=Sbv
- Le coefficient d'abattement K, est déterminé par l'équation simplifiée de Vuillaume
161−0 , 042×Pan
K=1− ×log Sbv
(1974) : 1000
P
Kc=
- L’indice de compacité de Gravelius Kc est déterminé par la relation 2 √ π Sbv Kc = 1
pour un bassin circulaire et ce bassin est d’autant plus allongé que Kc > 1.
- La densité de drainage Dr est définie comme le rapport entre la longueur totale du
Dr=
∑ Li
réseau hydrographique et la surface du bassin versant, soit Sbv
- Perméabilité : la classe de perméabilité RI (relativement imperméable) est appliquée a
tous les sites car ils présentent une proportion à peu près égale de sol perméables et
imperméables (crue et apport, bulletin FAO pour l’irrigation et le drainage N° 54).
- La pente longitudinale (Il) est obtenue en éliminant 20% de part et d’autre de la longueur
du cours d’eau principal, les 60% restant sont rapportés à la différence de niveau du
cours d’eau
- la pente transversale (It) est la moyenne de 4 profils de plus grande pente sur le bassin
versant et elle vaut de 8 m/km
- L’indice de pente (Ig) est obtenu à l’aide de la formule Ig = H/L (H est la dénivelée
entre les points correspondant à 5% et 95% de la courbe hypsométrique et L est la
longueur du rectangle équivalent).
L’indice de pente corrigé est la moyenne entre Ig et It
38
Le coefficient d’écoulement s’obtient à partir du déficit d’écoulement donné par la formule
0,7
D=(0,3+ )P=(1−Ke) P
tropicalisée de TURC :
- D : déficit d’écoulement en mm
√ 0,9+
P²
(300+25T +0 , 05 T 3 )²
D’où √ 0,9+
P²
(300+25 T +0 , 05 T 3 )²
39