Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
E.N.S.A.H
Option : Hydraulique
D’INGENIEUR D’ETAT
Réalisé par
JABIRI Ilyasse MILLAD Karima
Effectué à
OCP Khouribga
Jean de la bruyère
Remerciement
On remercie dieu le tout puissant de nous avoir donné la santé et la volonté
d’entamer et de terminer ce mémoire.
Tout d’abord, ce travail ne serait pas aussi riche et n’aurait pas pu voir le
jour sans l’aide et l’encadrement de Mme. Houda BENTAHAR, on la
remercie pour la qualité de son encadrement exceptionnel, pour sa patience, sa
rigueur et sa disponibilité durant notre préparation de ce mémoire.
Nos profonds remerciements vont également à toutes les personnes qui nous
ont aidés et soutenue de près ou de loin principalement à tous l’effectif du
service du Slurry pipeline à l’OCP Khouribga.
Résumé
La station de tête du Slurry Pipeline assure le transport de la pulpe depuis Khouribga vers
la station terminale à Jorf Lasfar. Le transport humide matérialise les axes stratégiques du
groupe OCP qui sont principalement liés à l’augmentation de la capacité de production,
l’économie des énergies ainsi que la préservation de l’environnement. Dans cette optique,
les indicateurs de performance de l’entité Pipeline sont principalement liés à l’utilisation
des énergies. L’optimisation des consommations énergétiques dépend de la bonne
maitrise des paramètres de pompage confrontés aux difficultés du profil et aux propriétés
de la pulpe.
Pour assurer de bonnes conditions de fonctionnement, nous avons dans un premier lieu
proposé un point de fonctionnement optimal dans lequel les indicateurs de performances
sont fixés à des valeurs qui permettent la diminution de la consommation électrique sans
nuire à la qualité de transport. Dans un second lieu, nous avons suggéré l’implantation
d’une installation photovoltaïque dans le but d’optimiser la consommation non
productive au sein de la station de tête.
Le gain généré par le projet est très satisfaisant pour l’unité sur tous les niveaux à savoir
la qualité, la maitrise du procédé, l’optimisation des ressources ainsi que la satisfaction
des clients et l’optimisation d’électricité, ce sont tous des facteurs qui vont permettre à la
station de tête, d’être de plus en plus un Leader pour les autres unités.
Abstract
The head station of Slurry Pipeline insures the transport of the pulp since Khouribga
towards the terminal station Jorf Lasfar. The wet transport realizes the strategic axes of
the group OCP which are mainly connected to the increase of the production capacity, the
economy of the energies as well as the environmental protection. From this perspective,
the performance indicators of the entity pipeline are mainly bound to the use of the
energies. The optimization of the energy consumptions depends on the good control of
the parameters of pumping confronted with the difficulties of the profile and with the
properties of the pulp.
Our internship has for main objective, the proposal of solutions allowing improving the
functioning of the head station particularly on its energy plan; to this end we led a
complete analysis of transport of the pulp since the head station up to terminal station to
Jorf Lasfar.
The earnings generated by the project are very satisfactory for the unity on all the levels
to know the quality, the control of the process, the optimization of the resources as well
as the customer satisfaction and the optimization of electricity, it is all factors which are
going to allow the head station, to be more and more a Leader for the other units.
Abstract ................................................................................................................................. 5
INTRODUCTION GENERALE......................................................................................... 14
1. Historique ......................................................................................................... 17
1. Description du projet........................................................................................ 26
I. Introduction ............................................................................................................. 31
1. Introduction ....................................................................................................... 35
I. Introduction ............................................................................................................. 46
1. Introduction ....................................................................................................... 65
Conclusion ........................................................................................................................... 77
Références ........................................................................................................................... 78
Annexes ............................................................................................................................... 79
INTRODUCTION GENERALE
Pour mettre en pratique les connaissances acquises durant les cinq ans de formation à
l’Ecole Nationale des Sciences Appliquées d’Al-Hoceima, et pour faire apparaître les
compétences d’analyse méthodique d’un ingénieur civil option hydraulique , nous avons
entrepris un stage tout au long du 2ème semestre de la 5ème année à l’unité d’exploitation
du Slurry Pipeline, à l’OCP de Khouribga.
Le Slurry Pipeline est dimensionné pour assurer le transport humide de la production en
pulpe de phosphate de Khouribga vers Jorf Lasfr. Ce système répond aux objectifs
suivants:
Capacité de transport en régime de croisière de 38 MT/an;
Exploitation continue et une disponibilité supérieure à 98 % ;
Durée de vie supérieure à 20 ans ;
Exploitation multi qualités ;
Les indicateurs de performance de l’entité pipeline sont principalement liés à l’utilisation
des énergies.
Dans cette perspective, notre projet ayant pour objectif la proposition de pistes permettant
la minimisation des dépenses d’exploitation du réseau de transport de la pulpe, par le
biais de maîtriser les paramètres de pompage et la connaissance des différentes
propriétés de la pulpe.
Nous avons subdivisé le présent rapport en trois chapitres :
Le premier présente l’organisme d’accueil, décrit le Slurry Pipeline de l’OCP et
synthétise les missions de notre étude.
Dans le deuxième chapitre nous aborderons le principe de fonctionnement du Slurry
Pipeline précisément la station de tête et le pipeline principal ainsi que le détail de ses
divers composants.
Ensuite, l’étude focalisera sur l’analyse des indicateurs de performance de la station de
tête lors du transfert de la pulpe dans le but de déterminer les paramètres qui influencent
la consommation énergétique. Au terme de ce diagnostic, et à travers l’interprétation des
Chapitre : 1
CONTEXTE GENERAL DU PROJET
L’organisme d’accueil
Description du projet
La problématique étudiée et les objectifs à
atteindre.
Le déroulement du projet
Quelques Dates Le Groupe OCP (Office Chérifien des Phosphates) depuis 1975 a
Clés évolué sur le plan juridique, pour devenir en 2008 une société
1920 : anonyme dénommée « OCP S. A ». Il est fondé en 1920 et
Création OCP domiciliée au Maroc. OCP S.A est le leader mondial des
1921 : exportations de phosphates et produits dérivés, avec des activités
Début de
l’extraction du couvrant l’ensemble de la chaine de valeur, allant de l’extraction
phosphate à
KHOURIBGA. de la roche de phosphate à la transformation chimique en acide
phosphorique et différents engrais. Les produits OCP représentent
1921:
Début une composante majeure de la sécurité alimentaire mondiale tant
Exportation
phosphate. ils sont importants pour la productivité agricole et contribuent
1975 :
Création
Groupe OCP
S.A
1998 :
Démarrage de la
production
phosphorique
purifiée à
Emaphos sur le
site de JORF
LASFAR.
2000 :
Mise en marche
de l’usine
lavage-flottation
à KHOURIBGA.
2006:
Démarrage de la
nouvelle ligne DAP
850000 T/AN à
JORF LASFAR.
2007-2009 :
Lancement de
nouveaux pôles
urbains à
KHOURIBGA et à
BENGUERIR :
Mine verte et Ville
verte.
2010-2011:
Ouverture de deux
bureaux de
représentation au
Brésil et en
Argentine.
2012 :
Démarrage de
plusieurs unités
industrielles
(LAVERIE
MERAH
LAHRACH,
STEP,…)
2013 :
Démarrage
programmé du
projet Slurry
pipeline sur l’axe
KHOURIBGA-
JORF LASFAR
sur une longueur
de 235Km.
2015:
Démarrage
programmé du
Slurry Pipeline de
l’axe
BENGUERIR.
SOTREG.
CERPHOS.
SMESI.
STAR.
MARPHOCEAN.
IPSE.
L’O.C.P. a une organisation hiérarchique arborescente dont la tête est coiffée par la
Direction Générale située à CASABLANCA, viennent ensuite les directions du groupe.
3.4 Organisation de la direction des exploitations minières[𝟑]
L’organigramme qui montre la structure de l’OCP Khouribga avec ses divers éléments et
leurs relations est représenté en annexe 1.
4. Présentation du slurry pipeline khouribga-Jorf Lasfar [𝟒]
L’OCP comme étant réseau national est dispersé par axe en trois:
Axe nord (réservé à Khouribga-Jorf lasfar-Safi).
Axe central (pour Youssoufia-Bengrir).
Axe sud (destiné à Laayoun-Boukraa).
L’axe nord (site khouribga), ce qu’on appelle la direction Industrielle Nord de Khouribga
nommée INK. Cette dernière est la station de tête des trois laveries et adaptation qui
versent avec une haute pression -dans quatre réservoirs- tantôt de la pulpe et tantôt de
l’eau :
Laverie DAOUI
Laverie BENI AMIR
Laverie MEA
La station de tête de son tour fait couler la pulpe à la station terminale située à Jorf Lasfar
à l’aide du pipeline principal DN 900mm (grande pipe de diamètre égale à 900mm et
d’une longueur de 187 Km) avec une pression de 50 Bar, en passant au préalable par des
trains de pompes afin d’augmenter la pression et atteindre le niveau désiré.
La figure suivante décrit le processus de transfert de la pulpe depuis les laveries vers la
station terminale :
Ø 450 mm Ø 500 mm
Ø 400/350 mm
Ø900mm
A cette fin, une analyse de ces indicateurs est nécessaire afin de soulever les différents
facteurs qui ont un impact direct sur la consommation électrique et par la suite proposer
la meilleure façon de rentabiliser le système.
1.2 Objectifs du projet
L’objectif primordial du présent projet est d’optimiser la consommation énergétique du
Slurry Pipeline. De ce fait, nous allons travailler sur les deux points suivants :
Optimisation sur la boucle de débit, pression, et gradient hydraulique.
Optimisation sur la consommation spécifique en électricité.
1.3 Cadrage du projet
Pour mettre en évidence les causes racines de notre problématique et décrire sa situation,
nous avons adopté une démarche reposant sur quelques outils de résolution des
problèmes, elle s’articule sur les deux outils suivants :
Diagramme des 5M d’Ishikawa
La construction de ce diagramme passe par plusieurs phases, nous avons identifié cinq
familles de champs d’investigations :
La méthode du QQOQCP
Cette méthode souvent utilisée dans l’objectif de détecter la cause principale du
problème rencontré. Avec 6 questions, commençant par « Qui» nous avons essayé de
trouver les raisons les plus importantes ayant provoqué la défaillance pour aboutir à la
cause principale, comme le montre le tableau suivant :
Chapitre : 2
Fonctionnement de la station de tête du Slurry
pipeline Khouribga-Jorf Lasfar
I. Introduction
Par son coût, son emprise dans le domaine public et son impact dans l’économie de sa
future zone d’influence, la construction d’un pipeline est l’aboutissement d’une étude
complexe dans laquelle ont été associés plusieurs ministères, banquiers, et associations de
riverains.
C’est un système de transport massif, exigeant un investissement initial très élevé, de
durée de vie importante mais de coût d’exploitation réduit pour des grandes quantités
transportées en continu.
Dans ce chapitre, nous allons décrire comment est constitué le pipeline Khouribga-Jorf
Lasfar, la description et l’identification des différents équipements qui le composent ainsi
que les propriétés en matière de pulpe de l’OCP.
II. Base de conception
1. Présentation du système
Le minerai de phosphate est extrait de divers endroits, traité (préparé pour son transport
dans un pipeline de minerai) et pompé vers la station de tête du pipeline de minerai
principal à Khouribga (situé au niveau de l’usine de valorisation MEA).
Le minerai de phosphate est stocké dans le parc de réservoirs de la station de tête, et il est
pompé par la suite vers la station terminale à Jorf Lasfar.
Différentes qualités de phosphate préparées au niveau des usines de lavage sont
maintenues séparées à travers cette procédure et sont transférées à travers le pipeline vers
Jorf Lasfar en lots séparés par des bouchons d’eau afin d’éviter le mélange des catégories
de produits.
2. Conditions environnementales du site
Le tableau ci-dessous offre un résumé des conditions du site et les données
environnementales :
Elément Valeur/Description
Pour son transport dans le pipeline de minerai, celui-ci sera lavé, broyé, extrait, dans
certains cas traités à travers un processus de flottation et épaissi pour produire un minerai
de phosphate ayant les caractéristiques requises (granulométrie, concentration en boues,
concentration des solides et viscosité). La préparation du minerai est en dehors de la
portée du projet du pipeline.
4. Critère de conception de la procédure
4.1 Pipelines d'alimentation
Les lignes d'alimentation vont vers la station de tête depuis trois emplacements :
(i) L'usine de valorisation de Daoui (pipeline d'alimentation unique de 22,2 km). L'usine
de lavage produit une catégorie unique de produit (K09) qui est transférée à travers le
pipeline d'alimentation unique.
(ii) L'usine de valorisation d'El Halassa (pipeline d'alimentation unique de 14,9 km). La
gamme complète des catégories de produits est transférée par lots à travers le pipeline
d'alimentation unique.
(iii) L'usine de valorisation MEA (pipelines basse qualité et haute qualité distincts de
1763 m transférant le minerai directement depuis les épaississants respectifs).
Tableau 4:Capacités maximales et gradient hydraulique maximum des pipelines
d’alimentation
Pipeline Pipeline Pipeline Pipeline
Description d’alimentation d’alimentation d’alimentation d’alimentation
basse qualité haute qualité De Daoui D’El Halassa
MEA MEA
Production de
l’usine de
lavage (ma) 6,1 4,4 5,9 à 8,0 9,6
(Mt/a)
Capacité maximale du pipeline
Capacité du
pipeline (max)
(t/h) basée sur
les 1400 t/h 700 t/h 1400 t/h 1500 t/h
performances
garanties
Concentration
en minerai 61% 61% 61% 61%
(%m)
Gradient
hydraulique
maximum 28,1 25,3 14,0 7,48
(m/km)
Garantie de 3500
performance-Min
(t/h)
Garantie de 3700
performance-Nom
(t/h)
Garantie de 4400
performance-Max
(t/h)
Le minerai reçu des stations d'alimentation peut être orienté vers chacun des deux
collecteurs. Le minerai de catégorie K09 est orienté vers le collecteur alimentant la boîte
de répartition 10-SB-001. La boîte de répartition 10-SB-001 distribue de manière égale le
minerai entre les réservoirs 10-TK-001, 10-TK-002 et le futur réservoir 10-TK-003. Le
minerai de catégories K10, K12 et K20 est orienté vers le collecteur alimentant la boîte
de répartition 10-SB-011. La boîte de répartition 10-SB-011 distribue de manière égale le
minerai entre les réservoirs 10-TK-011, 10-TK-012 et le futur réservoir 10-TK-013.Ces
réservoirs sont à fond plat et intégrant un agitateur.
Les réservoirs sont conçus d’une manière à atteindre les objectifs suivants :
Maintenir les matières solides en suspension et maintenir le mélange homogène.
Permettre le mélange de deux flux avant le pompage.
Permettre l’évacuation de l’air entraîné.
Assurer une pression adéquate de la première étape de l’aspiration de la pompe.
Offrir une capacité de stockage.
Fournir une séparation des cuvées ainsi qu’une séparation des différentes teneurs.
3. Pompes de minerai principales
La station de pompage se compose de deux trains de pompage de minerai. Seul un train
est fonctionnel à tout moment, l'autre étant mis en veille. Chaque train comprend six
pompes à minerai grande puissance installées en série. Chaque train est équipé de
variateurs de vitesse sur les pompes 1, 2, 5 et 6 et de régulateur de vitesse sur les pompes
3 et 4.
Une boucle de test est installée pour déterminer le gradient de perte de la tête. La boucle
de test peut être utilisée en conjonction avec le train de pompage A ou B. A partir de la
boucle de test, le minerai peut être orienté vers la deuxième pompe de chaque train ou
renvoyé vers l'une des deux boîtes de répartition (10-SB-001 & 10-SB-011). La boucle de
test peut aussi être contournée.
Les pompes centrifuges de pulpe fonctionnent de la même façon que les pompes d’eau et
ont été modifiées afin de pouvoir prendre en charge des matières solides abrasives et afin
d’offrir une résistance à l’usure adaptée.
4. Système d'eau de service GSW pour la station de tête
Un système d'eau de service pour le joint d'étanchéité est fourni pour alimenter les
pompes à minerai en eau.
L'alimentation en eau de service GSW au niveau de la station de tête provient de la ligne
d'approvisionnement en eau de traitement fonctionnant par gravité. Une unité de filtrage
élimine les grosses particules avant d'entrer dans le réservoir à eau de service 10-TK-101.
L'unité de filtrage comprend un filtre cyclone unique, 10-FI-001, et un écran de filtrage
actif/passif, 10-FI-101 et -201. Chaque pompe à minerai possède sa propre pompe à eau
de service GSW.
5. Système d'eau de traitement pour la station de tête
L'eau de traitement est fournie à travers un pipeline en béton actionné par gravité depuis
un réservoir de 15 000 m³. La pression d'eau est suffisante pour séparer l'eau par lots et
pour rincer la pompe et le pipeline.
L'eau de traitement utilisée pour la séparation par lots et le rinçage du pipeline est
introduite directement dans la tête d'aspiration de la pompe de minerai.
L'eau de traitement pour le lavage est reçue depuis une ligne d'eau de traitement
alimentée par gravité.
6. Gestion des déversements dans la station de tête
Trois pompes de cuve de déversement sont fournies au niveau de la station de tête. Deux
pompes de cuve de déversement sont fournies pour la zone des réservoirs et une autre
pour la zone de la station de pompage. Dans chaque zone, une dalle d'évacuation incurvée
et en pente guide le minerai vers la cuve et la pompe.
Les pompes de déversement de la zone des réservoirs, 10-PU-201 et 10-PU-202,
transfèrent le déversement soit vers les réservoirs de stockage de catégorie K09
(réservoirs 10-SB-001) et de catégorie K10/K12/K20 (10-SB-011) respectivement, soit
vers le bassin de déversement de la station de tête situé à proximité. Le fonctionnement
normal de la pompe est de pomper le déversement vers le bassin d'évacuation.
Le pipeline de minerai mesure 187 km de long et possède une section soumise à une
déclinaison importante.
Quatre stations de contrôle de la pression et une station de contrôle des vannes sont
installées le long du pipeline. Les instruments de contrôle de la pression sont installés
dans l'ensemble des stations de contrôle de pression et dans la station de contrôle des
vannes. Les vannes à boisseau sphérique sont installées dans la ligne principale au niveau
de la station de contrôle des vannes pour segmenter le pipeline et ainsi réduire les
pressions de pipeline pendant la mise à l'arrêt.
La durée maximale pendant laquelle le pipeline peut être arrêté tandis qu'il contient du
minerai est de 24 heures. Les alarmes se déclenchent lorsque le pipeline est à l'arrêt
depuis 23 heures, et de nouveau lorsque le chronomètre atteint 24 heures avec du minerai
dans le pipeline.
Un racleur de conduit est fourni au niveau de la station de tête pour envoyer les outils de
raclage dans le pipeline. Un récepteur est fourni au niveau de la station terminale pour
recevoir les outils de raclage envoyés depuis la station de tête.
Les stations de surveillance de la pression PMS1, PMS2, PMS3 et PMS4 sont situées
respectivement à 46, 101, 129, 161 Km de la station de tête afin de surveiller les
conditions intermédiaires dans le pipeline principale au niveau de la pression.
Cette section propose une discussion générale sur les types de vannes et sur leurs
fonctions dans la station de pompage et dans le système en
général.
Vanne papillon
Uniquement utilisée pour les opérations utilisant de
l’eau et non la pulpe car cela éroderait le disque ;
Utilisée pour l’isolement de l’eau et sa régulation ;
Utilisable sur des vannes à commande manuelle ou
électrique.
système. Les séquences d'arrêt en cas de niveau faible dans le réservoir seront toujours
déclenchées automatiquement à moins qu'elles n'aient été désactivées par l'opérateur.
4. Système d'orientation et de détection de fuite dans le pipeline
Le système de pipeline de minerai est équipé d'un logiciel qui analyse constamment les
données reçues du système SCADA. Ce logiciel surveille le fonctionnement du pipeline
et offre des orientations en cas d'apparition de problèmes.
Les fonctions suivantes sont disponibles :
Présentation graphique de l'état de fonctionnement du pipeline ;
Supervision des risques de surpression et de débit nul sur l'ensemble du pipeline ;
Détection de fuite ;
Localisation de fuite ;
Suivi automatique de lots, prévision de l'heure d'arrivée et présentation graphique à
l'écran ;
Expertise d'orientation des opérateurs.
Chapitre : 3
Etude et optimisation du fonctionnement du Slurry
Pipeline Khouribga-Jorf Lasfar
Hydraulique de pipeline
Analyse d’état des lieux
Synthèse d’étude
Actions d’amélioration
I. Introduction
L’esprit de ce chapitre est basé sur l’élaboration d’une méthode analytique bien structurée
afin de faire une synthèse énergétique sur tout le système. En effet, cette méthode nous a
permis de suivre de près, étape par étape, le processus de transfert de la pulpe de façon
succincte. Cette étude nous a permis d’analyser les différents paramètres qui
interviennent dans le processus du transfert ainsi que l’influence des propriétés de la
pulpe sur la consommation énergétique.
Par souci d'efficacité, cette étude sera menée de la façon suivante: avec les installations
existantes (pompes, machines, conduites etc. ...), on se propose d'étudier la meilleure
façon de rentabiliser le système d'exploitation particulièrement sur son plan énergétique.
Le chapitre présente une analyse énergétique sur la boucle débit, pression et gradient
hydraulique dans le but de déterminer le degré d’influence de chaque paramètre sur la
consommation électrique chose qui nous sera utile par la suite pour l’optimisation du
système.
II. L’hydraulique du transport par pipeline
1. Régime d’écoulement[𝟖]
L’écoulement d’un fluide incompressible le long d’une canalisation peut se faire selon
différents régimes d’écoulement qui dépendent de la viscosité dynamique du fluide, de la
vitesse d'opération et du diamètre de la canalisation.
Le régime d’écoulement traduit le comportement des différentes couches fluides par
rapport aux autres filets du liquide. On utilise le nombre de Reynolds (Re) pour définir la
limite du passage d’un régime à un autre, en fonction de la vitesse d’écoulement qui
contrôle le comportement des couches de fluide.
C’est un nombre adimensionnel obtenu par le rapport entre les forces d’inertie et les
forces de viscosité. Sa relation mathématique d’après Wilson (2006) revient à :
ρVD
Re=
η
Où :
D : Le diamètre de la canalisation en mètre (m) ;
η : La viscosité dynamique du fluide en pascal-seconde (Pa.s) ;
hr =J×L
Où :
hr : La perte de charge linéaire totale (en m de fluide) ;
J : La perte de charge par unité de longueur (m de fluide/m de pipeline) ;
L : La longueur totale de la conduite (en m).
La perte de charge unitaire J est reliée au coefficient intrinsèque de friction f que possède
chaque fluide par l’expression générale ci-dessous pour tout écoulement sous charge,
connue sous le nom de l’équation de Darcy-Weisbach qui s’écrit :
hr V2
J= =f
L 2gD
ρV2
j=ρgJ=f
2D
Pour un fluide en écoulement laminaire (Re <2000), f est donné par la relation
suivante:
16
𝑓=
Re
Il suffit de remplacer la valeur de f dans l’équation précédente pour obtenir les pertes de
charge unitaire J pour une vitesse et un diamètre de pipeline donnés.
Pour les écoulements en régime turbulent c'est-à-dire Re > 4000 f peut être calculé
directement ou itérativement par les équations du Tableau ci-dessous :
Auteurs de la Types de
méthode de Facteur de friction f méthodes
calcul
Churchill 2 Méthode
(1977) f= 2 directe
1
[2,457ln( 7 ε )]
)0,9 +0,27
(R e D
Méthode 2
directe de
f= 𝜀 2 Méthode
6,9 𝐷 )1,11
Zigrang et 25,92[𝑙𝑜𝑔10 (𝑅 +( 3,7 ] directe
𝑒
Sylvester
(1982)
2
f= 2
𝜀 𝜀 1,11
𝐷 4,518 6,9 𝐷
32[𝑙𝑜𝑔10 ( 3,7 − 𝑅 𝑙𝑜𝑔10 (𝑅 +( 3,7 ) ))]
𝑒 𝑒
On peut aussi utiliser l’équation “Swamee and Jain” (applicable pour 10 -6 < 𝜀/D <
10-2 et 5×103 < Re < 1×108) :
0,33125
𝑓= 2
𝑘 5,74
[ln (3,7𝐷 + 0,9 )]
𝑅𝑒
3. Gradient hydraulique
3.1 Charge hydraulique et équation de Bernoulli
Dans l’étude de l’écoulement d’un fluide sous l’action de la pesanteur, on appelle charge
hydraulique en un point M :
PM VM 2
HM = + ZM +
ρg 2g
Avec :
HM : La charge hydraulique au point M ;
g : L’accélération de pesanteur en 𝑚2 ⁄𝑠 ;
PM : La pression de fluide en M en 𝐾𝑁⁄𝑚2 ;
ρ : Le poids volumique en 𝐾𝑔⁄𝑚3 ;
ZM : L’altitude du point M ;
3.2 Gradient hydraulique[𝟗]
Le gradient hydraulique est une charge par unité de longueur. Elle s’exprime comme le
quotient de la différence de charge hydraulique entre deux points d’un milieu poreux
saturé, sur une même ligne de courant, par la distance les séparant sur cette ligne de
courant.
∆H
i=
∆L
i : Gradient hydraulique
∆H : Différence de charge hydraulique entre deux points
∆L : Distance séparant les mêmes points.
4. Position de la ligne piézométrique
Si la conduite toute entière est située au-dessous de AA’, la pression dépasse la pression
atmosphérique. Cette hypothèse correspond à une situation normale. Il faut prévoir des
ventouses aux points les plus élevés pour la sortie de l’air accumulé et des décharges de
fond N et N’’ pour la vidange et le nettoyage.
Si la conduite s’élève au-dessus de la ligne horizontale qui passe par A, il n’y aura
écoulement que si toute la conduite a été remplie d’eau au préalable (effets de siphonage).
5000
60%m
58%m
4500
55%m
Throughput (tph)
4000
Indice de pompage
Tonnage
2. La démarche d’analyse
Dans notre étude, nous allons procéder en deux temps. Dans le premier, nous allons faire
une idée générale sur l’écoulement dans le pipeline, les pertes de charge, le gradient
hydraulique et les normes de conception du Slurry Pipeline décrit par le cahier de charge.
Par la suite, l’étude sera basée sur l’analyse de l’écoulement de la pulpe dans le pipeline
afin de déterminer les paramètres qui influencent sur la consommation électrique. Cette
réflexion permet de localiser les endroits où il vaut la peine de poursuivre l’analyse.
Ce n’est qu’après avoir fait la part entre ce qui est déterminant et ce qui est négligeable
que l’on passera au second temps, celui de l’analyse détaillée.
3. Analyse de qualité des paramètres de transfert
L’évaluation de la consommation énergétique du Slurry Pipeline consiste en un suivi des
paramètres de pompage qui régissent le processus de transfert de la pulpe.
Pour cela un suivi des lots transférés depuis la station de tête jusqu’à la station terminal
est effectué.
Nous nous sommes intéressés à l’écoulement de la pulpe dans le pipeline principal, ainsi
que les paramètres de transfert.
Le suivi s’est étalé sur une durée de deux mois (Mars et Avril). Les analyses sont basées
sur le principe de déterminer les valeurs moyennes des débits fixés lors de transfert de la
pulpe, chose qui nous facilitera par la suite la tâche d’optimisation en termes d’énergie.
Les données de suivi ont abouti aux résultats ci-dessous :
Tableau 7: Les données de base de calcul
Viscosité (Pa.s) 16,08× 10−3 24,79× 10−3 23,93 × 10−3 13,78× 10−3
3.1 Débit
Afin d’analyser l’influence des débits sur la qualité de transfert, un bilan de type
d’écoulement des pertes de pression, facteur de friction et vitesse d’écoulement est établit
dans ci-dessous :
Tableau 8:Les pertes de pression
Paramètre
Nombre de Reynolds 144762,19 102361,05 106866,28 197217,89
augmenter
la durée de
vitesse vie de
moyenne de pipeline
l'écoulement
4000 m3/h
Nous allons appliquer l’équation du Bernoulli tout au long le pipeline principale, pour en
ce faire il est nécessaire de savoir l’élévation de chaque station ainsi que le chainage
correspondant, ces données sont représentés dans l’annexe 5, le calcul de la charge
hydraulique pour chaque indice est détaillée dans ce qui suit :
Pour le débit 3600 m3/h
Entrée :
Pe 3559.86 × 103
He = Z e + = 645.8 + = 879 m
ρg 1556 × 9.81
𝐏𝐌𝐒𝟏 :
PMS2 :
Sortie :
Ps 3189.99 × 103
Hs = Z s + = 66 + = 274.98 m
ρg 1556 × 9.81
Nous avons procédé de la même manière pour les trois indices, les résultats sont figurés
en ci-dessous :
Tableau 9:La charge hydraulique
Pour
4140 m3/h 865,83 758,54 669,08 553,13 421,36 358,65 276,38
1000
950
900
Charge (m)
850
800
750
700
3399,74 3454,38 3500 3536,59 3559,86 3600 3700 3750 3800 4000
Pression (KPa)
Figure 26:La variation de la charge avec la pression
0.020
0.015
Plastic viscosity (Pa.s)
0.010
0.0085
0.005
0.000
50% 55% 58% 60% 65%
Slurry concentration (%m)
Viscosité
Pression de
de 0.0085
3792 KPa
Pa.s
Densité de Débit de
1610.5 4000 m3/h
Kg/m3 Charge
885.8
m
1000
900
800
700
600
Charge (m)
500 Profil
400 HGL
300
200 208.94m
100
0
0 46000 68000 100900 129300 161400 187000
Distance (m)
1000
900
800
700
600
Charge (m)
500
Profil
400 HGL
300
200
222.63
100
0
0 46000 68000 100900 129300 161400 187000
Distance (m)
1000
900
800
700
600
Charge(m)
500
Profil
400
HGL
300
200
188.32m
100
0
0 46000 68000 100900 129300 161400 187000
Distance (m)
1000
900
800
700
600
Charge (m)
500 Profil
400 HGL
300
200 210.43
100
0
0 46000 68000 100900 129300 161400 187000
Distance (m)
3800
3700
3600
3500
3400
3300
3200
3100
3000
2900
2800
3600 3900 4000 4140
4. Synthèse d’étude
Le point de fonction optimal pour la boucle débit, pression et gradient hydraulique pour
la station de tête du Slurry Pipeline Khouribga-Jorf Lasfar est présentés en ci-dessous :
Tableau 11:Le point de fonctionnement optimal pour la station de tête
Paramètre Valeur
Concentration (%m) 58
Paramètre Valeur
Reynolds 283 448
∆𝐻
i= = 3,24 𝑚/𝐾𝑚
∆𝑙
Consommation d’énergie
23,93 mPa.s
Chute de 64,48 %
8,5 mPa.s
E totale = P* h
Etotal × Eo
Pc total =
Gy × Pro × ∑pertes
Avec :
Pc
N=
puissance crête unitaire de panneau
Le nombre moyen des heures d’éclairage est estimé pour une durée égale à 12 heures.
C’est l'unité permettant de mesurer la puissance électrique maximale pouvant être fournie
dans des conditions standards :
8979,12 × 1000
PC total = = 1073,09𝐾𝑊𝑐
5590 × 0.84 × (0.982 + 0.8)
Le but de cette partie est de savoir dimensionner les onduleurs. Le choix et le nombre
d'onduleurs repose sur 3 critères :
La compatibilité en tension
Un onduleur est caractérisé par une tension d'entrée maximale admissible Umax. Si la
tension délivrée par les modules est supérieure à Umax, l'onduleur sera irrémédiablement
détruit.
Le dépassement de la valeur Umax pour la tension d'entrée est, par ailleurs, la seule cause
d'endommagement définitif de l'onduleur.
L'onduleur doit à tout moment demander aux modules leur maximum de puissance. Pour
cela, il déplace le point de fonctionnement du groupe photovoltaïque (c'est-à-dire le
couple U-I).
Ce point de fonctionnement correspond au point de puissance maximum. Il varie en
permanence en fonction de l'intensité de l'irradiation, de la température, des ombres, etc.
La recherche du point de puissance maximum est réalisée par un système intégré en
amont de l'onduleur, nommé MPPT (Maximum Power Point Tracking). Cependant, le
système MPPT ne fonctionne que pour une plage de tension d'entrée d'onduleur définie
par le fabricant, et indiquée sur la fiche technique de l'onduleur. Lorsque la tension
d'entrée de l'onduleur côté DC est inférieure à la tension minimale MPPT, l'onduleur
continue de fonctionner mais fournit au réseau la puissance correspondante à la tension
minimale MPPT.
Vmppt,min
Nombre minimal de modules en série = E( )
Vmpp × 0.85
Vmppt,max
Nombre maximal de modules en série = E( )
Vmpp × 1.15
Où :
Umppt : Plage de tension minimale de l’onduleur (V).
Umpp : Tension nominal du panneau solaire (V).
E(x) signifie la partie entière de x.
Le coefficient 1.15 est un coefficient de majoration permettant de calculer la tension MPP
à 20°C.
Le coefficient 0.85 est un coefficient de minoration permettant de calculer la tension
MPP à 70 °C.
La compatibilité en courant
Un onduleur est caractérisé par un courant maximal admissible en entrée. Ce courant
d'entrée limite correspond au courant maximal que peut supporter l'onduleur côté DC.
Lorsque le courant d'entrée de l'onduleur côté DC est supérieur au courant maximal
admissible, celui-ci continue de fonctionner mais fournit au réseau la puissance
correspondante à son courant maximal.
Calcul des nombres photovoltaïques en parallèle
Imax
Nombre maximal de chaînes en paralléle = E( )
Icc × 1.25
Où :
I_max : Courant d’entrée maximal de l’onduleur.
I_cc : Courant de court-circuit du panneau solaire.
E(x) signifie la partie entière de x.
Le coefficient 1.25 est un coefficient de sécurité imposé par le guide UTE C15712.[12]
La compatibilité en puissance
Un onduleur est caractérisé par une puissance maximale admissible en entrée. Lorsque la
puissance en entrée de l'onduleur, côté DC, est supérieure à la puissance maximale
admissible par l'onduleur, celui-ci continue de fonctionner mais fournit au réseau sa
puissance maximale. Celle-ci n'est pas la puissance maximale que pourrait délivrer les
modules, car l'onduleur s'est caler sur un point de fonctionnement (c'est-à-dire un couple
Vmppt,min 400
E( )= = 8 modules
Vmpp × 0.85 54.7 ∗ 0.85
Vmppt,max 800
E( )= = 12 modules
Vmpp × 1.15 54.7 ∗ 1.15
Pour l’entrée A
Imax 33
E (I ) = 6.46∗1.25 = 4 Chaines
cc ×1.25
Pour l’entrée B
Imax 11
E( )= = 1 chaine
Icc × 1.25 6.46 ∗ 1.25
Remarque : En général, on ne doit pas mettre plus que 53 modules, afin de ne pas
dépasser la puissance maximale admissible à l’entrée de l’onduleur et par conséquent ne
pas perturber le fonctionnement normal de l’onduleur (53 × 327 =17331Wc).
Donc, on doit réduire le nombre de modules pour ne pas dépasser la puissance maximale
de l’onduleur, Nous décidons de retirer 1 module sur les chaînes de Tracker A, et de
retirer 2 modules sur la chaine de Tracker B, afin d'obtenir une configuration présentant
53 modules.
Conclusion
On aura besoin de 61 onduleurs :
Chaque onduleur présentant 53 modules chacun, avec :
Tracker A : quatre chaine de 11 modules chacune.
Tracker B : une chaine de 9 modules.
Et un onduleur
Tracker A : quatre chaine de 10 modules chacune.
Tracker B : une chaine de 9 modules.
Les tableaux ci-dessous résument les tarifications imposées par l’ONEE branche
électricité pour un KWH selon le type des heures :
Etotal (pendant 23 ans) = Etotal (pendant un jour) * 365 * 23 = 75 379 712,4 KWh
D’autre part, pour installer un système photovoltaïque à la station de tête, on aura besoin
de :
3282 panneaux (prix total : 8175*3282 = 26 830 350 DH).
62 onduleur (prix total : 62 *38 930,8 = 2 413 709 ,6 DH (durée de vie 10 ans) donc
2 413 709,6*2=4 827 419,2DH).
Donc le prix total de l’installation est de 36 657 769,2 DH.
Le cout des installations photovoltaïques apparait très élevé, mais il reste négligeable en
comparaison à la facture payée à l’ONE. En effet, on a un gain de 21 949 957,19 DH
pendant 23 ans (gain de 954 345,96 DH pendant une année). Par conséquent, on
obtient une rentabilité importante égale à :
Notre projet s’ouvre sur le monde environnemental par la conception d’une installation
photovoltaïque au sein de la station de tête afin de minimiser la facture d’éclairage et
aussi pour la contribution à la préservation de l’environnement.
Avec une pression d’entrée égale à 3792 KPa, un débit fixé à 4000 m3/h et une viscosité
de 0.0085 mPa.s, la pulpe sera moins dense et par conséquent elle nécessitera moins de
puissance pour la pomper chose qui sera utile en terme d’énergie.
Ce projet de fin d’étude a été pour la station de tête un nouveau guide de transport dans
les conditions optimales.
Conclusion
En guise de conclusion, notre stage au sein de l’unité d’exploitation à la station de tête du
Slurry Pipeline était une expérience fortement bénéfique pour nous, et cela se résume en
trois volets :
Le premier volet, cette expérience nous a permet de découvrir la nouvelle technologie de
transport par pipeline qui est un procédé innovant mis en place pour la première fois au
Maroc, c’est un système de transport massif, exigeant un investissement initial très élevé,
de durée de vie importante mais de coût d’exploitation réduit pour de grandes quantités
transportées en continu.
Le deuxième volet, nous avons profité de ce stage pour réaliser notre projet de fin
d’études qui avait comme titre « Etude et optimisation du fonctionnement du Slurry
Pipeline : -Optimisation sur la boucle débit, pression et gradient hydraulique.
-Optimisation sur la consommation spécifique en électricité »
Qui va être réalisé pour la première fois vue de la nouveauté de l’unité, grâce à la
réalisation d’une étude analytique liée à ce projet nous avons pu pratiquer les acquis
théoriques de notre formation en génie hydraulique à l’ENSA d’Al-Hoceima, tel que les
méthodes d’analyse des causes 5M, le dimensionnement d’une installation
photovoltaïque, l’hydraulique de transport en charge.
Le troisième volet, à travers cette énorme opportunité de quatre mois, nous avons effectué
un développement remarquable au niveau relationnel (communication, contact,
documentation…), tous cela à l’aide de la sympathie du personnel de la Head station du
Slurry Pipeline.
Le chef de l’unité d’exploitation a validé l’accomplissement de notre mission, et il a
affirmé que les apports (détermination du point de fonctionnement optimal de la station
de tête et dimensionnement d’une installation photovoltaïque) que nous avons déployé
dans la station de tête représentent un grand pas vers l’amélioration de niveau de la
qualité à l’unité, et répond aux objectifs fixés par cette dernière afin d’être à la hauteur
des expectations de la station terminale.
Références
[𝟑] : OCP SA. Note d’information. Emission obligatoire OCP SA. Sept 2011. (p : 44-
64).
[𝟒] : Y. Sadraoui. Rapport de stage. 2014-2015. (p : 19).
[𝟔] : Pac-10-IC-PHI.001_Rev.7_MainPipeline.
[𝟕] : D. Ouattara. Avril 2011. Étude des propriétés rhéologiques de résidus miniers
densifiés, (p : 49, 50,51 et 52).
[𝟖] : J. VAZQUEZ. Hydraulique générale. Ecole nationale du génie de l’eau et de
l’environnement de Strasbourg. (p : 64, 65, 66,67 et 68).
[𝟗] : Pr.M.A. Moussaoui. Cours de l’écoulement en charge. Application du théorème
Bernoulli.
[𝟏𝟎] : M. Fievet. Aspects comptable et financiers. Edition 2010-2011. (p : 10 et 11).
[𝟏𝟏] : ONEE. Electrification par système photovoltaïque. (p : 4).
[𝟏𝟐] : Union technique de l’électricité. Installations photovoltaïques raccordées au
réseau public de distribution. Juillet 2010.
[𝟏𝟑]: Service électrique de Head Station.
Webographie
[𝟏] : www.Ocp.ma
[𝟐] : www.Ocpgroup.ma/fr/Ocpslurrypipeline/Slurry-pipeline
[𝟓] : www.lecanardlibre.com/article-info/Une révolution nommée Slurry
www.google.com/image
Annexes
Annexe 1 : L’organigramme de la structure de l’OCP Khouribga ..................................... 78
Annexe 2 : Base de conception du Slurry Pipeline ............................................................. 79
Annexe 3 : Les stations du Slurry Pipeline ......................................................................... 80
Annexe 4 : Station de tête ................................................................................................... 81
Annexe 5 : Le profil de pipeline principal .......................................................................... 82
Annexe 6 : Unités ................................................................................................................ 83
Annexe 7 : Différence moyenne de la pression entre les stations le long de pipeline
principal ............................................................................................................................... 84
Annexe 8 : Fiche technique de l’onduleur et PV ................................................................ 85
Systèmes OTHERS
d’alimentation PI
PRESSURE MONITORING
STATION 2
OTHERS
PRESSURE MONITORING
PI
STATION 4
HALASSA
WASH PLANT PUMP STATION
Station
LOW GRADE
terminale et
dispositif de
TEKFEN
distribution
AT JORF
OTHERS
d’étranglement
OTHERS
OTHERS
Daoui El Halassa
Vs 525 68000
800
700
600
L'élèvation (m)
500
400
300
200
100
0
0 20000 40000 60000 80000 100000 120000 140000 160000 180000 200000
Distance (m)
Annexe 6 : Unités
Fiche de l’onduleur
Fiche de PV Dimension de PV