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La mécanique des fluides est une branche de la mécanique .Il s’agit de l’étude du
comportement des fluides (liquides et gaz) et des forces internes associées. La mécanique des
fluides peut se divisée en deux parties :
1. Généralités :
1.1. Définition :
Un fluide est un corps qui n'a pas de forme propre qui prend la forme du récipient qui le
contient. Les gaz et les liquides sont des fluides.
La différence entre les liquides et les gaz se résume aux trois points suivants :
- Contrairement aux liquides, les gaz sont expansibles, c'est-à-dire qu’ils occupent
tout le volume disponible ;
- La viscosité des liquides décroit en fonction de la température, tandis qu’elle croit
en fonction de la température dans le cas des gaz ;
- Les liquides sont incompressibles sous l’effet des pressions habituelles, alors que
les gaz sont facilement compressibles.
La masse volumique d’un fluide est la masse de l’unité de volume, elle est exprimée en
kilogrammes par mètre cube :
v Exemples :
Masse volumique en
2.2. Densité :
référence :
Avec :
- : masse volumique de l’eau pour les liquides ;
Avec :
- : masse volumique du fluide ;
r
- : pesanteur ( ).
2.5. Viscosité :
La viscosité c’est la propriété de s’opposer au mouvement. Lorsque la viscosité
augmente, la capacité du fluide à s'écouler diminue. Pour un liquide la viscosité tend
généralement à diminuer lorsque la température augmente.
Chapitre (2) : Hydrostatique
1. Introduction :
1.1. Définition de l’hydrostatique :
L’hydrostatique est une discipline de la mécanique des fluides qui s’intéresse à l’étude des
fluides au repos.
2. Lois de l’hydrostatique :
La poussée d'Archimède est la force particulière que subit un corps plongé en tout
ou en partie dans un fluide soumis à un champ de gravité. Cette force provient de
l'augmentation de la pression du fluide avec la profondeur : la pression étant plus
forte sur la partie inférieure d'un objet immergé que sur sa partie supérieure, il en
résulte une poussée globalement verticale orientée vers le haut. C'est à partir de cette
poussée qu'on définit la flottabilité d'un corps.
Pa=rgV
Avec :
v Si la poussée d’Archimède du corps est égale à son poids (ou bien si la masse
volumique du fluide est égale à la masse volumique du corps) alors le corps
reste dans sa position initiale.
Notons F la poussée du fluide sur la surface plane "A" et "P" le centre de poussée et
C son centre de gravité. Nous avons donc :
Ce qui implique :
Avec :
- (xp,yp) : sont les coordonnées du centre de poussée ;
- (xc,yc) : sont les coordonnées du centre de gravité ;
- : est le moment d’inertie de la section "A" par rapport à l’axe(Cx);
Cas particulier:
Si la pression à la surface libre du fluide est égale à la pression atmosphérique on a dans
ce cas :
considérée. =ρgW
1. Introduction :
L’hydrodynamique c’est l’étude des fluides en mouvement.
2. Viscosité :
Un fluide parfait est un fluide à l'intérieur duquel les forces de cohésion sont nulles.
Les fluides par faits ont une viscosité nulle. L'eau est plus proche de la définition d'un
fluide parfait que l'huile
Contrairement à un fluide parfait, qui n’est qu’un modèle pour simplifier les
calculs, pratiquement inexistant dans la nature, dans un fluide réel les forces
tangentielles de frottement interne qui s’opposent au glissement relatif des couches
fluides sont prises en considération. Ce phénomène de frottement visqueux apparaît
lors du mouvement du fluide.
Un fluide est dit incompressible lorsque le volume occupé par une masse donné
ne varie pas en fonction de la pression extérieure. Les liquides peuvent être
considérés comme des fluides incompressibles (eau, huile, etc.).
Un fluide est dit compressible lorsque le volume occupé par une masse donnée
varie en fonction de la pression extérieure. Les gaz sont des fluides compressibles .
Par exemple, l’air, l’hydrogène, le méthane à l’état gazeux, sont considérés comme
des fluides compressibles.
Pour distinguer ces écoulement, Reynolds a défini un nombre sans dimension " " tel
que :
Où :
7. Equation de continuité :
Pour un fluide incompressible en écoulement permanent :
C.-à-d. :
Chapitre (4) : Ecoulement permanent d’un fluide parfait incompressible
1. Introduction :
2. L’équation de Bernoulli :
2.1. Equation de Bernoulli pour un écoulement permanent d’un fluide
parfait incompressible, sans échange de travail avec l’extérieur :
Si aucune énergie n'est échangée entre le fluide et le milieu extérieur pendant le trajet de
celui-ci, de la position 1 à la position 2 (pas de frottement, pas d'échange de chaleur etc.) nous
savons que l'énergie mécanique de la masse de 1 kg de fluide est invariable. Nous allons
exprimer cette énergie mécanique. Pour un fluide incompressible, l'énergie mécanique peut
prendre trois formes:
- énergie cinétique (Ecin) :
Ou encore :
Avec
Le terme est appelé charge hydraulique totale . L’équation de Bernoulli traduit donc la
conservation de la charge hydraulique.
Ligne de charge
"2 /2#
Ligne piézométrique
/!
Ainsi :
La puissance d’un écoulement est l’énergie transférée ou le travail fourni par unité de
temps. En termes d’équation, nous avons :
Avec :
- : le poids volumique du fluide ( );
- : le débit de l’écoulement ( );
η = PP /Pa
η = Pa /PT
1. Introduction :
3. Pertes de charges
v Pertes de charges linéaires :
Les pertes de charges linéaires sont dues aux frottements sur les parois de la conduite. Si
on note les pertes de charges linéaires sur une longueur d’une conduite de diamètre ,
alors :
Laminaire
Turbulent lisse
Lisse rugueux
Turbulent pleinement
rugueux
Dans les formules ci-dessus, parfois le coefficient de pertes de charges se trouve dans les
deux membres de l’équation, ce qui veut dire que sa détermination doit passer par des
itérations ; généralement trois itérations sont suffisantes.
Comme leur nom l’indique, les pertes de charges singulières sont dues aux turbulences
crées par la présence de singularités (coude, élargissement de la conduite, vanne…).
1
2
!
3
1. Définition :
Les pompes sont des appareils permettant un transfert d’énergie entre le fluide et un
dispositif mécanique (aspirer et refouler un fluide ).
On appelle hauteur manométrique totale HMT d’une pompe, l’énergie fournie par la
pompe par unité de poids du liquide qui la traverse.
La Hauteur manométrique varie avec le débit et est représentée par la courbe caractéristique
H=f(Qv) de la pompe considérée (donnée constructeur).
-Rendement :
Côté pompe, le critère qui sert à définir la pression nécessaire à l’aspiration pour obtenir un bon
fonctionnement de la pompe (sans cavitation) est le « ‘NPSH requis » (sigle de l’abréviation anglo-
saxonne de « Net Positive Suction Head » over vapour pressure). C’est une donnée constructeur.
Pour qu’une pompe fonctionne normalement (sans cavitation), il faut que le NPSH disponible
(calculé) soit supérieur au NPSH requis (indiqué par le constructeur).