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Atomistique globale :
noyau : nucléons (protons + neutrons)
orbitale atomique : électrons (proba d'en trouver : 95%)
Classification périodique :
Z : numéro atomique = nb de protons
A : nombre de masse = nb de nucléons (protons + neutrons)
On décrit donc chaque élément de cette façon : 𝑛𝑏 𝑛𝑢𝑐𝑙é𝑜𝑛𝑠 → 𝐴
𝑛𝑏 𝑝𝑟𝑜𝑡𝑜𝑛𝑠 → 𝑍𝑋
2 – Ions
Cations Anions
𝐻3 𝑂+ oxonium 𝐻𝑂− hydroxyde
𝑁𝑎 + sodium 𝐼− iodure
𝐶𝑎2+ calcium 𝑁𝑂3− nitrate
𝑀𝑔2+ magnésium 𝑆𝑂42− sulfate
𝐶𝑢2+ cuivre II 𝑀𝑛𝑂4− permanganate
𝐹𝑒 2+ fer II 𝐶𝑙 − chlorure
𝐹𝑒 3+ fer III 𝐵𝑟 − bromure
𝐴𝑙 3+ aluminium 𝑃𝑂43− phosphate
3 – Configuration électronique des atomes
L’orbitale atomique est décrite par une fonction mathématique appelée "fonction d'onde", que
l'on note ψ (psi), et qui peut s'écrire comme une somme pondérée de toutes les positions
possibles de l'électron. Cette fonction d'onde est décrite grâce à 3 nombres quantiques : n, l, m.
A – 4 nombres quantiques
1 1
s : nombre quantique de spin (mS = + 2 ou mS = - 2 )
Dû à la rotation de l'électron sur lui-même
s représentation
1/2 ↑
- 1/2 ↓
B – 3 règles
Principe de Pauli
2 électrons d'un même atome ne peuvent pas avoir leurs 4 nombres quantiques
identiques (ils doivent différer par au moins la valeur d'un nombre quantique s). Ainsi,
chaque orbitale contient :
nb électrons spins appariés
0
1 ↑↓
2 ↑↓
Règle de Hund
Quand un niveau d’énergie est dégénéré et que le nombre d’é n’est pas suffisant pour
saturer ce niveau, les électrons se répartissent avec un nombre maximum de spins
parallèles : on a ↑↑ avant ↑↓.
Règle de Klechkowski
Les électrons occupent les niveaux d’énergie les plus bas dans la limite des places
disponibles:
o Parmi les couches encore vides, la première à se remplir est celle pour laquelle la
valeur de (n+l) est la plus petite.
o Dans le cas d’une indétermination, celle qui a le « n »le plus petit se remplit la
première.
Fonction Groupe
Term. Exemple
chimique caractéristique
méthane
éthane
| propane
alcane —C— -ane
|
butane
pentane
hexane
O .
aldéhyde carbonyle -al CH3 — CH2 — C propanal
H .
O .
acide acide acide
carboxyle CH3 — CH2 — C
carboxylique -oïque propanoïque
OH.
-oate O
méthanoate
ester esther de H—C
-yle O — CH3
de méthyle
O
amide amide -amide H—C méthanamide
NH2
2 - Représentations classiques des molécules
Formule brute
Indique la nature et le nombre des divers atomes qui constitue une molécule.
Ex : méthane C2H6 (2 atomes de C et 6 atomes de H)
Formule semi-développée
Ex : CH3-CH2-OH
Formule topologique
Seules les liaisons carbone-carbone sont représentées par des lignes brisées.
Chaque extrémité de segment représente un atome de carbone.
Les atomes d'hydrogène liés au carbone ne sont pas représentés.
Ex : pentane C5H12 (formule brute) →
3 - Modèle de Lewis
La structure de Lewis d'une molécule ne donne aucune indication sur sa géométrie spatiale,
et ne permet pas d'expliquer certains résultats expérimentaux : beaucoup de molécules ne
respectent pas ka règle de l'octet : BH3, PCl5 …
4 - VSEPR
L'hypothèse de base
montre que les électrons
tendent à s'éviter autant
que possible. Chaque
atome s'organise afin de
minimiser l'énergie de
répulsion de Coulomb qui
est considérable entre 2
doublets d'électrons.
Pour l'application, on
compte une liaison multiple
comme un seul doublet
(comme si elle était simple).
On utilise la terminologie :
A Xn Em
5 - Représentation de Cram
En avant du plan
En arrière du plan
On choisit comme plan de la feuille celui de la molécule qui contient le plus de liaisons.
Ex : méthane CH4 →
Ex : cholestérol C27H46O →
Cette représentation indique la stéréochimie de certains centres asymétriques de la molécule
de cholestérol :
Le OH est au-dessus du plan.
Les deux triangles noirs pour lesquels aucun symbole n'est indiqué représentent des
groupements CH3 qui se trouvent en avant du plan. Ils contribuent à indiquer la stéréochimie
de la jonction des cycles.
Les triangles pointillés qui se prolongent par le symbole H indiquent la présence d'un atome
en arrière du plan de représentation. Ils contribuent aussi à préciser la stéréochimie de
jonction des cycles.
L'absence d'information sur le reste de la molécule n'indique pas qu'elle se situe dans un plan.
Par exemple le cycle de gauche possède une forme chaise qui n'est pas précisée. Soit parce
que c'est considéré comme évident par l'auteur de la représentation, soit parce que son
évocation n'a pas d'intérêt pour le propos sur lequel il communique.
6 - Représentation de Newman
⚠ Il n'existe pas une seule projection pour une molécule, elle dépend de l'angle sous laquelle
on souhaite la regarder !
Le modèle des orbitales hybrides permet de simuler la déformation des orbitales. Il consiste à
exprimer les orbitales atomiques déformées comme des combinaisons linéaires des orbitales
atomiques de valence appartenant à des sous‐couches différentes (pour un même atome). Les
nouvelles orbitales sont à ce titre appelées orbitales hybrides. Ce mélange d'orbitales de symétries
différentes mais appartenant à la même couche électronique permet de modifier l'orientation des
nouvelles orbitales afin de mieux décrire qualitativement les liaisons entre atomes.
2. Appliquer la méthode VSEPR (A Xn Em) sur les atomes centraux pour accéder aux
angles entre les liaisons.
L'exposant 3 indique ici que 3 orbitales p seront combinées avec l'orbitale s pour obtenir ce
type d'hybridation.
Ex : méthane CH4
Géométrie VSEPR
A Xn Em : m + n = 4 + 0 = 4
Type AX4 : C se trouve dans une géométrie tétraédrique (4 OH identiques)
L'exposant 2 indique ici que seules 2 orbitales p seront combinées avec l'orbitale s pour
obtenir ce type d'hybridation.
Ex : éthylène C2H4
Géométrie VSEPR
A Xn Em : m + n = 3 + 0 = 3
Type AX3 : C se trouve dans un triangle équilatéral
Seule une orbitale p sera combinée avec l'orbitale s pour obtenir deux orbitales hybrides du
type sp.
Ex : acétylène C2H2
Géométrie VSEPR
A Xn Em : m + n = 2 + 0 = 2
Type AX2 : C se trouve dans une forme linéaire
1 – Isomérie de constitution
Isomérie de constitution : composés ayant la même formule brute mais ont des formules
semi-développées différentes.
A – Isomérie de chaîne
Ont la même formule brute mais des chaînes carbonées différentes.
Ex : C4H10 butane
méthylpropane
B – Isomérie de position
Ont la même chaîne carbonée, et portent le même groupe fonctionnel. La fonction n'est pas
dans la même position de la chaîne.
Ex : C4H10O butan-1-ol : HO — CH2 — CH2 — CH2 — CH3
butan-2-ol : CH3 — CH2 — CH2 — CH2
OH
C – Isomérie de fonction
Ont la même formule brute mais des fonctions chimiques différentes.
Ex : C4H10O butan-1-ol : HO — CH2 — CH2 — CH2 — CH3
méthoxypropane : CH3 — CH2 — CH2 — O — CH3
2 – Stéréoisomérie
A – Stéréoisomérie de conformation
On appelle conformation d'une molécule les différentes représentations spatiales qu'elle peut
prendre par suite de libre rotation autour de ses simples liaisons C —C.
Deux conformères représentent donc la même molécule, dans des dispositions spatiales et
d'état d'énergie différents. Le passage d'une conformation à une autre se fait par simple
rotation autour d'une liaison simple sans rupture de liaison.
Ex :
Conformations éclipsées : dans lesquelles les groupes d'atomes portés par le 1er
carbone à l'avant occultent les groupes d'atomes portés par le carbone de derrière.
Conformations décalées : dans lesquelles les groupes d'atomes placés devant sont
situés exactement à la même distance de deux groupes d'atomes de derrière.
Il s'agit de la conformation la plus stable car :
Les liaisons covalentes sont les plus éloignées → moins de répulsions électroniques
Les gros substituants sont les plus éloignés → moins de gêne stérique
(Le passage d'une conformation à une autre se fait rapidement à température ambiante. Un
composé existe donc successivement sous différentes conformations en équilibre entre elles.)
Ex : E
Des isomères de configuration sont des molécules différentes qui ont la même formule
développée mais une représentation spatiale différente. Elles ne sont pas superposables.
Pour passer d’une configuration à l’autre, il faut rompre des liaisons.
a – Énantiomères
Chiralité = propriété d'un objet de ne pas être superposable à son image dans un miroir plan.
Molécule contenant un seul atome asymétrique : forcément chirale.
Molécule contenant plusieurs atomes asymétriques : peut être achirale.
Molécule ayant un plan ou un centre de symétrie : forcément achirale
Carbone asymétrique (noté C*) = atome de carbone tétraédrique, lié à 4 groupes d'atomes
tous différents. Une molécule contenant 1 seul C* est forcément chiral.
Rq 1: Une molécule chirale en mélange est optiquement active. La solution d'une substance
chirale fait tourner le plan de polarisation d'une lumière polarisée rectilignement.
Rq 2: la plupart des acides aminés sont chiraux, mais le plus souvent, un seul des
énantiomères est présent dans le vivant. Lorsque les 2 énantiomères sont présents dans des
proportions égales (50% / 50%), on parle de mélange racémique. Les molécules ne sont plus
optiquement actives.
Règles de Cahn, Ingold et Prelog
Ce sont des règles qui permettent de décider de la "priorité relative" (classement) d'un
substituant porté par un atome C*
1. Les atomes sont classés d'après leur numéro atomique Z ou leur nombre de masse
pour les isotopes. Z(A) > Z(B) → A prioritaire sur B.
Énantiomère R ou S
Rotation du plus prioritaire au moins prioritaire, avec 1 > 2 > 3 > 4
L'éléments le moins prioritaire se situe en arrière du plan :
o Si l'entité de moindre priorité est vers l'avant : inverser le sens de rotation
o Si l'entité de moindre priorité est dans le plan : permuter-la avec l'entité située en
arrière, et permuter les 2 autres.
R (comme hoRloge)
b – Diastéréoisomères
Z E
a a' a b'
1 – Électronégativité
Plus un atome a tendance à attirer les électrons, plus il est électronégatif (cherche à posséder
la structure électronique du gaz rare le plus proche).
L'électronégativité est évaluée par l'échelle de Pauling. Les atomes les plus électronégatifs se
trouvent en haut à droite du tableau périodique.
Un atome électronégatif (i.e électropositif) possède une grande énergie d'ionisation et une
grande (i.e. faible) affinité électronique.
2 – Polarité de liaisons covalentes
A – Caractéristiques
µ𝒆𝒙𝒑é𝒓𝒊𝒎𝒆𝒏𝒕𝒂𝒍
%(𝑨𝑩) = × 𝟏𝟎𝟎
µ𝒕𝒉é𝒐𝒓𝒊𝒒𝒖𝒆
µ𝒆𝒙𝒑é𝒓𝒊𝒎𝒆𝒏𝒕𝒂𝒍
= × 𝟏𝟎𝟎
𝟒,𝟖 𝒅𝑨𝑩
δ+ δ-
sp3 sp2
Effet donneur d'un é d'un carbone sp3 vers un carbone sp2 → apparition moment dipolaire
L'hybridation des orbitales modifie leur électronégativité.
Plus il y a du caractère p dans une orbitale hybride, moins elle est électronégative :
s > sp > sp2 > sp3 > p
Hybridation % du caractère s
sp3 25
sp2 33
sp 50
D – Grandeur mesurable
Le moment dipolaire global d’une molécule est une grandeur mesurable expérimentalement.
Les moments de liaisons ne sont réellement mesurables que dans le cas de molécules
diatomiques car ils se confondent avec le moment dipolaire global. Des tables ont été établies
donnant les valeurs des moments dipolaires moyens de chaque type de liaison. On peut donc
déterminer la valeur des moments dipolaires globaux à partir des valeurs des moments de
liaisons données par ces tables.
Cette méthode est assez approximative. D'une part, les moments dipolaires de liaisons
donnés par les tables ne sont que des valeurs moyennes, d'autre part l'environnement influe
sur leurs valeurs. Ainsi la présence de doublets libres modifie parfois sensiblement la valeur
des moments dipolaires globaux
4 – Conséquences du moment dipolaire
Attracteur (-I)
Éléments chargés +
| | | d'autant plus que l'atome
A—<<—C1 —<<— C2 —<<—C3— portant la charge est
| | | électronégatif
Éléments neutres
mais à séparation de charge
Éléments chargés –
Donneur (+I) d'autant plus que l'atome
portant la charge est moins
électronégatif
| | |
— C1 —>>— C2 —>>—C3—>>—D
| | |
Groupes alkyles
Donneurs par accumulation
des faibles effets donneurs
de H sur C (qui est plus
électronégatif)
+I ↗ → pka ↗ → Ka↘
La présence d’un groupement donneur (Effet +I) aura tendance à diminuer l’acidité du
composé par augmentation de la densité électronique sur l’oxygène du groupe O-H.
La polarisation de la liaison O-H diminuera, la rupture de cette liaison sera moins
favorisée.
L’acidité diminuera.
-I ↗ → pka ↘ → Ka↗
Inversement, la présence d’un groupement attracteur (Effet –I) va augmenter l’acidité car
l’oxygène avide d’électron (très électronégatif) va attirer d’autant plus fortement le
doublet de la liaison O-H.
La polarisation de la liaison O-H augmentera, liaison d’autant plus facile à casser.
L'acidité augmentera.
MÉSOMÉRIE
CHAPITRE 6 - Mésomérie
1 – Principaux cas de mésomérie
On peut parfois écrire plusieurs schémas de Lewis pour une même molécule (possédant des
électrons délocalisés). Dans ces cas, la molécule n'est pas correctement décrite à l’aide d’un
seul de ces schémas. Les différents schémas de Lewis possibles sont nommés formes limites
de résonance. La mésomérie est le passage d’une structure limite de résonance à une autre
qui s’effectue par des mouvements de doublets électroniques symbolisés par des flèches
courbes.
La réalité est représentée par la structure hybride de résonance définie comme la moyenne
pondérée de toutes les structures limites de résonance.
La mésomérie implique la conservation de la charge réelle de la molécule. Elle se rencontre
dans différents cas de figure. En particulier il est possible d’écrire de la mésomérie, lorsque
que dans une molécule on rencontre une alternance :
2 – Conséquences de la mésomérie
Blocage de tous les atomes et liaisons concernés par la mésomérie dans un système plan.
Modification de la longueur des liaisons (les C—C dans un système conjugué sont plus
courtes que les C—C dans un système non conjugué).
Atome
lié de façon multiple
Pauvre en électrons :
tout ce qui peut augmenter
Électrophile :
la densité électronique aux
attaqué par toute espèce
Carbocations alentours de C+ stabilise la
possédant un doublet livre,
Chargée + structure
AX3 apte à former avec C+ une
sp2 liaison covalente σ
C+ né = nprot - 1 Attracteur
→stabilité par
Effet inductif donneur +I
Effet mésomère donneur +M
Riche en électrons :
tout ce qui peut diminuer la Nucléophile :
densité électronique aux attaque toute espèce possédant
Carbanions alentours de C- stabilise la réellement ou potentiellement
Chargée – structure une orbitale vide, pour former
AX3E
avec l'atome déficitaire une liaison
sp3 covalente σ
C- né = nprot + 1 Donneur
→stabilité par
Effet inductif attracteur -I
Effet mésomère attracteur -M
Déficitaire en électrons :
tout ce qui peut augmenter
la densité électronique aux Ni électrophile ni nucléophile :
Radicaux alentours de C. stabilise la a tendance à saturer sa couche
Neutre structure (comme le C+) en s'attaquant à un autre radical
AX3E par rupture homolytique
sp3
C. né = nprot Attracteur
→stabilité par
Effet inductif donneur +I
Effet mésomère donneur +M
Substitution
Addition
Élimination
2 – Mécanisme réactionnel
Stéréosélectivité : formation prédominante d'un stéréo-isomère plutôt que d'un autre dans
une réaction chimique.
1. Écrire les représentations de Lewis des entités chimiques en faisant bien apparaître :
les doublets non liants,
les lacunes électroniques
les charges (+ ou -)
les charges partielles (δ+ ou δ-, en tenant compte de l'électronégativité).
la charge : plus la densité des charges est élevée, plus le nucléophile est fort
la basicité (peu électronégatif) NH2 > OH
la polarisabilité (taille des ions) I > Br > Cl > F > SeH > SH > OH
aldéhydes sont plus réactifs que les cétones.
Ex : Réactivité décroissante
Groupe nucléofuge :
Groupe partant nucléofuge : partie de la molécule qui a tendance à partir avec
les 2 e qui le relient au reste de la molécule et de compléter ainsi son octet.
Centre de haute densité électronique : partie de la molécule qui repousse le doublet électronique du
groupe partant pour lui permettre d'emporter un doublet électronique.
La charge: les groupes partants nucléophiles chargés positivement partent plus facilement que les
groupes neutres. Ex : H+ dans les réactions acido-basiques.
La qualité nucléofuge décroit de haut en bas dans une famille du tableau périodique.
Ex : I > Br > Cl > F
Le solvant : un solvant acide peut par exemple favoriser le départ de OH en l'activant pour qu'il
puisse partir sous forme de H2O neutre.
4 - Additions nucléophiles
Réaction intra-moléculaire
Composés carbonylés α, β -
insaturés possèdent 2 sites
électrophiles
où le nucléophile peut
attaquer :
2) Attaque en β :
déplacement de la double
liaison et formation d’un
couple cétone/énol par
tautomérie
B - Additions nucléophiles sur les epoxydes
Ces composés ont une grande importance industrielle pour la préparation de solvants,
d'intermédiaires de synthèse et de matières plastiques.
Ex :
Époxyde symétrique
Estérification du
chlorure d'acyle
(réaction totale)
Estérification de
l'acide carboxylique
(réaction équilibrée)
Estérification en
présence d'un
catalyseur acide
Synthèse du jasmin
Synthèse du
paracétamol
5 – Additions électrophiles
Peut se faire sur une C=C,
Passe par la formation d’un carbocation,
Est une réaction pendant laquelle une espèce électrophile attaque un site nucléophile,
La flèche part de l’espèce nucléophile,
Est une réaction qui peut être régiosélective,
Peut donner lieu à plusieurs couples d’énantiomères.
Il s’agit de réactions dans lesquelles un alcène réagit tout d’abord comme nucléophile avec
une espèce chimique électrophile. D’une manière générale, le bilan de la réaction s’écrit :
Attaque du réactif
2
nucléophile sur le
carbocation de l’alcène
B - Hydrohalogénation d’un alcène dissymétrique
Quand un alcène dissymétrique réagit avec un halogénure d’hydrogène HX, l’halogène se fixe
sur le carbocation le plus stable. C’est la notion de régiosélectivité. En général, une réaction
peut avoir une régiosélectivité totale ou partielle.
L’anion halogénure
2 nucléophile attaque le
carbocation formé lors de
l'étape 1.
On régénère le proton
3
catalyseur par déprotonation
A – Unités constitutives
Tête à queue
(Régulier, régiosélectif)
Queue à queue
Aléatoire —AABABABABAABABBABABAA—
Alterné —ABABABABABABABABABAB—
Blocs —AA…AA—BBB…BB—AA…AAA—
Copolymère >1 —AAA.…AAA.…AAA.….A—
Greffé B B B
B B B
La chaîne est représentée par l'unité constitutive (dérivée du monomère) mise entre
parenthèse et affecté de l'indice n (lié au degré de polymérisation).
B – Tacticité
Désordre
Non
Atactique configurationnel
stéréorégulière
total
B – Degré de polymérisation
Catégorie DP
Monomère 1
Oligomère < 50
Macromolécule > 50
A – Degré de polymérisation
Degré de polymérisation moyen en nombre
B – Masse molaire
Masse molaire moyenne en nombre
𝑚𝑖
𝑀𝑛 =
𝑁
A – Polymérisation en chaîne
Polymérisation en chaîne : un centre actif initial unique (radical, anion, cation ou complexe
organométallique) noté * permet la croissance d’une chaîne macromoléculaire par addition
pas à pas sur le monomère M : 𝑅 ∗𝑖 + 𝑀 → 𝑅 ∗𝑖+1
Étape Réaction
L'amorceur A se décompose par voie thermique
0
ou photochimique pour produire un centre actif 𝐴→ 𝐼∗
Décomposition
actif peu stable I*
Anionique
Cationique
Radicalaire
a - Polymérisation anionique
Les centres actifs sont des anions. La réaction de base est une attaque nucléophile d’un anion
sur le monomère, conduisant à un nouveau site anionique. Ces réactions ne sont donc
possibles qu’avec des monomères pouvant subir une attaque nucléophile. Les monomères
concernés sont ceux qui possèdent des groupements électro-attracteurs.
La polymérisation anionique présente un certain nombre de difficultés. Parmi celles-ci,
l’amorçage est une étape cruciale car il doit être rapide par rapport à l’étape de propagation
afin de conserver des indices de polymolécularité faibles, et donc d'obtenir des polymères de
masses molaires bien définies.
Monomères concernés
Les monomères qui s’apprêtent à une polymérisation anionique sont assez souvent des
composés éthyléniques substitués par des groupes attracteurs afin de diminuer la densité
électronique sur la double liaison et de stabiliser l’anion formé. Les monomères ne doivent
pas posséder d’atomes d’hydrogène mobiles qui protoneraient les anions formés et
empêcheraient la croissance de la chaine.
MMA
(méthacrylate de méthyle)
Styrène
Anion formé par mésomérie.
Diène conjugués
Stabilisation du carbanion
formé par mésomérie.
Hétérocyles.
tels que les époxydes, éther-
oxydes cycliques, lactones
(esters cycliques), lactames
(amides cycliques). Ceci
permet d’introduire un
hétéroatome et un groupe
caractéristique organique
(éther, ester, amide,…) dans
la chaine macromoléculaire
Étape Particularité
Amorceurs = bases fortes nucléophiles
1 Organométalliques (Bu, Li)
Amorçage Amidure de sodium ou de postassium dans l’amoniac liquide (Na+ + NH2-)
Alcoolates de sodium ou de potassium (Na+ et RO-) dans un solvant alcool
Dans le cas des composés éthyléniques, il y a régiosélectivité: chaque
2 addition se fait avec un
Propagation enchainement tête à queue de manière à former l’anion le plus stabilisé par
la mésomérie
Les macro-anions ne peuvent pas réagir entre eux (à cause des répulsions
entre charges de même signe). En absence de terminaison et de transfert,
3 les chaines vont croitre jusqu’à consommation totale du monomère. Leur
Terminaison extrémité anionique demeure réactive et l’addition d’une nouvelle
quantité de monomère pourra relancer la polymérisation. C’est pourquoi ces
macromolécules sont qualifiées de « polymères vivants »
b – Polymérisation radicalaire
Radicalaire Anionique
Amorçage Continu Instantané
Quasi inexistante en solvant aprotique
Terminaison En permanence
(polymère vivant)
Inexistants en solvant aprotique
Transferts Nombreux
Possibles en solvant protique
Concentration en Égale à la concentration en amorceur :
Très faible : 10-9 à 10-7 M
centres actifs typiquement 10-4 à 10-2 M
Variation de la Décroissance exponentielle si
concentration en la concentration en amorceur Décroissance exponentielle
monomère est constante
DPn Complexe à maîtriser Facile à contrôler
Distribution des Étroite (I < 1,5), bien définie.
masses molaires En polymérisation vivante, on peut
Large (I > 1,5)
& indice de fabriquer des polymères presque
polymolécularité I isomoléculaires (1,02 < I < 1,05)
Chaînes ramifiées en raison Chaînes très linéaires, donc polymères
des réactions de transfert, essentiellement semi-cristallins et
atactiques, très hétérogènes, thermoplastiques : architectures
Polymères
en structure, donc polymères contrôlées possibles : obtention de
essentiellement amorphes et copolymères à blocs ou polymères
thermoplastiques. fonctionnalisés
Réalisations
Nombreuses (peu cher) Peu nombreuses (trop cher)
industrielles
B – Polymérisation par étapes (polyestérification, polyamidification)