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COURS 06 

:
Les mesures visant l’infiltration des eaux pluviales
dans le sol

I. Arbres et toits verts :

Arbres et arbustes pouvant s'adapter à la présence plus ou moins abondante


d’eau pour garantir une bonne stabilité,

Une toiture végétale également appelée toiture végétalisée, toit végétalisé, toit
vert ou plus scientifiquement

Figure 1 : exemple d’une toiture verts

II. Revêtement perméables :

Les bénéfices des techniques de revêtement de sol perméable s’étendent à


l’ensemble de l’écosystème urbain : parking perméable, voirie drainante, espaces
verts. Découvrez les techniques et modes de mise en œuvre.

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Figure 2 : exemple d’un revêtement perméables 

III. Jardin pluviaux

Les jardins pluviaux, ou jardins de pluie. Ces jardins visent à utiliser les eaux
de ruissellement afin d’irriguer des plantes adaptées aux accumulations d’eau, mais
aussi à certaines périodes de sécheresse, et surtout à laisser le temps nécessaire à l’eau
de s’infiltrer correctement dans le sol.

III.1 La planification d’un jardin pluvial

 Distance des habitations et des constructions. : Pour ne pas causer de


dommages aux habitations et constructions (fosses septiques), le jardin pluvial
doit en être suffisamment éloigné. Quatre mètres suffisent normalement. De
plus, il est judicieux d’éviter de placer le jardin pluvial au-dessus de
canalisations ou de câbles souterrains.
 Déviation de l’eau vers le jardin pluvial : Pour diriger l’eau vers le jardin
pluvial, le terrain doit être légèrement en pente, ou un bassin peu profond peut
être creusé.
 Infiltration de l’eau dans le sol : L’eau doit s’infiltrer lentement dans le sol
du jardin pluvial, et ne pas s’accumuler en permanence. Optimalement, l’eau
devrait réussir à s’infiltrer dans le sol en deux jours. On peut faire un essai
avant la construction du jardin en creusant un trou dans le sol et en y versant
une quantité précise d’eau afin de voir combien de temps l’eau mettra pour
s’infiltrer
 Dimensions du jardin pluvial. La profondeur du bassin peut varier selon le
type de sol qu’on y retrouve. Dans les sols où l’eau s’infiltre lentement, on
peut prévoir un bassin moins profond pour éviter que l’eau ne s’accumule
trop, c’est-à-dire une profondeur de près de 8 cm. Dans les sols où l’eau
s’infiltre plus rapidement (sableux ou graveleux), le bassin peut être plus

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profond pour obtenir une certaine accumulation d’eau, c’est-à-dire une
profondeur allant jusqu’à 15 cm
 Forme du jardin pluvial. Afin d’optimiser le captage des eaux de
ruissellement, il est conseillé de construire le jardin pluvial de manière à ce
qu’il soit deux fois plus long (perpendiculairement au ruissellement) que large.
 Le choix des végétaux et des pierres. Ces choix dépendent de vos goûts
personnels, mais les plantes doivent tout de même être choisies en fonction de
leur tolérance aux accumulations d’eau, et aux courtes périodes de sécheresse.

Voici quelques exemples de différents types de jardins pluviaux

Figure 3 : Différents types de jardins pluviaux

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IV. Bassin de rétention

Un bassin de rétention des eaux pluviales est une zone de stockage des eaux pluviales,
enterrée ou à ciel ouvert. Deux grandes fonctions peuvent être distinguées :

1. les bassins destinés à récupérer les eaux pluviales polluées issues de surfaces
non-absorbantes créées pour les besoins d'aménagement humains. Ces
dernières peuvent prendre de multiples formes comme les toitures
d'immeubles ou de hangars, voiries et parkings, plates-formes de stockage...
2. les bassins destinés à provisoirement stocker de l'eau pour éviter des
inondations en aval dans le bassin versant ; cette eau peut être peu à peu
infiltrée vers la nappe ou lentement libérée en période d'étiage. Une zone
tampon peut permettre de gérer les fluctuations dans l'apport des eaux de pluie
issu de ces surfaces, afin de les restituer d'une manière homogène dans le
milieu. les bassins de rétention peut être naturel (végétaux) ou artificiel
(matériaux)

Végétaux

 Gazon résistant à l’eau et à l’arrachement


 Végétaux dont le système racinaire permet une stabilisation du sol (pivotants,
fasciculés ou charnus).

Matériaux

 Béton.
 Enrobé : mélange de graviers, de sable et de liant hydrocarboné
 géomembrane imperméable.
 dalles bétonnées.

Voila exemple de bassin de rétention artificiel

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Figure 5 : Bassin de rétention en géomembrane imperméable

V. Tranchées de rétention

Les tranchées de rétention / infiltration sont utilisées pour limiter les débits de
ruissellement des eaux pluviales urbaines. Bien que techniquement et
économiquement performants ces ouvrages sont sous-utilisés. La figure ci-dessous
montre exemple d’un tranché de rétention

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Figure 6 : Tranchée de rétention

VI. puits d’infiltration

Que ce soit par absence d'égout ou par souci d'économie d'eau, il est possible
de gérer ses eaux de toits grâce au puits d'infiltration. Le puits d'infiltration permet de
stocker temporairement l'eau de pluie, puis les évacue par infiltration dans le sol.

L'infiltration se fera différemment selon :

 La nature du sol : plus ou moins perméable en fonction de sa composition.


 Les dimensions du puits d'infiltration : ses dimensions sont comprises entre
2 m et 2,5 m.
 La nature des matériaux utilisés lors de la construction du puits.

VI.1 La technique de filtre de ce puits

En dehors des eaux de pluie, il est possible d'utiliser le puits d'infiltration, mais
il faut alors prévoir un bac de décantation en amont : celui-ci retiendra les particules
graisseuses ou autres débris avant de déverser à son tout es eaux filtrées dans le puits
d'infiltration.

Le puits d'infiltration est rempli de matériaux poreux :

 galets,
 sable,
 pouzzolane (Roche volcanique légère et poreuse), etc.

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VI.2 Les limites du puits d'infiltration : respectez la réglementation

L'installation d'un tel puits nécessite un respect strict des consignes :

 Le puits d'infiltration doit être installé sur une partie basse du terrain ;
 Il ne doit pas se situer pas dans une zone à infiltration réglementée : protection
des nappes d'alimentation en eau potable ;
 Les eaux collectées doivent être de bonne qualité ;
 Le sol doit avoir une perméabilité suffisante :
o Évitez autant que possible la présence de végétaux alentours.
o Les racines pourraient boucher l'arrivée du puits ;
 Si on se trouve en présence d'une nappe d'eau souterraine, le puits d'infiltration
doit avoir une couche non saturée d'au moins 2 mètres entre le fond du puits et
le niveau de la nappe.

La figure ci-dessous montre la technique de fonctionnement de puits d’infiltration

Figure 7 : fonctionnement de puits d’infiltration

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VII. Chaussées a structure réservoir

Les structures réservoirs pour rétention ou infiltration des eaux pluviales sous
chaussée permettent de stocker temporairement les eaux de pluie dans les corps de la
chaussée

Figure 8 : Chaussées perméable

VIII. Arrosage des pavés imperméables avec de l’eau recyclée

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