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I. GENERALITES
Les annuités sont des flux monétaires perçus ou réglés à intervalles de temps
égaux. Le terme « annuité » est habituellement réservé à des périodicités annuelles.
L’intervalle de temps qui sépare deux annuités consécutives s’appelle la période ;
lorsque la période est différente de l’année, il est préférable de remplacer le terme
«annuité » par « semestrialité », « trimestrialité » ou « mensualité ».
L’étude des annuités consiste à déterminer la valeur actuelle ou la valeur acquise, à
une date donnée, d’une suite de flux. Une suite d’annuités est caractérisé par :
la date du premier flux ou du premier versement ;
la périodicité des flux ou période ;
le nombre des flux ;
le montant de chaque flux.
Une suite d’annuités peut avoir pour objet : la constitution d’un capital à la fin d’une
période donnée ; le remboursement d’un emprunt ou son amortissement….
Lorsque les annuités sont égales, on parle d’annuités constantes, alors que lorsque
leur montant varie d’une période à une autre, on parle d’annuités variables.
On peut avoir :
Des annuités certaines ou temporaires : nombre limité dans le temps
(Redevances de crédit bail pour l’acquisition d’un matériel, location vente, loyer d’un
local commercial)
Des annuités perpétuelles : nombre illimité (Pensions d’anciens
combattants payés à leurs femmes ou enfants)
Des annuités aléatoires ou viagères (retraites, pensions versées jusqu’à la
mort).
ANNUITES CONSTANTES
IV. LES ANNUITES CONSTANTES DE FIN DE PERIODE
de la dernière annuité.
0 1 2 3 −1
Si on note par :
: La valeur acquise par la suite des annuités ;
: Montant de l’annuité constante de fin de période ;
: Nombre d’annuités (ou de périodes) ;
: Le taux d’intérêt par période de capitalisation.
Exemple d’application 1
Une personne verse pendant 12 ans une somme annuelle constante de 100 000.
1 +
− 1 1 + 0,055+- − 1
Solution
2
Un capital de 3 000 000 C a été constitué par le versement de 14 annuités
Exemple d’application 2
1 +
− 1 ×
Solution
= . ⟹ =
1 +
− 1
3 000 000 × 0,08
= ⟹ = 123 891 C
1,08+D − 1
Exemple à préparer
Déterminer le nombre d’annuités de fin de période qu’il faut verser pour obtenir un
capital égal à 157 836 C ; sachant que
= 7% et = 10 000
Si on note par :
: La valeur actuelle de la suite des annuités ;
: Montant de l’annuité constante de fin de période ;
: Nombre d’annuités (ou de périodes) ;
: Le taux d’intérêt par période de capitalisation.
: − : + ;*
G = 9 .
;
3
Une société de crédit bail a acquis pour 450 0000 C un matériel destiné à être
Exemple d’application 1
Un industriel a acquis pour 2 562 000 C un matériel qui pendant 5 ans doit lui
Exemple d’application 2
fournir 600 000 C de profit net chaque année. La valeur résiduelle est supposé nulle
ou bout de 5 ans.
Calculer le taux d’intérêt retenu (à quel taux
l’investissement doit être réalisé ?)
600 000 600 000 600 000 600 000 600 000
Solution
0 1 2 3 4 5
Soit J La valeur définitive acquise par la suite d’annuités constantes de fin de
période. On veut déterminer le taux
tel que la valeur actuelle de la suite d’annuités
1 − 1 +
* 1 − 1 +
*J
constantes de fin de période égalise le coût d’acquisition.
4
0 1 2 3 −1
La capitalisation ayant lieu à l’époque
#é$
%&' 0 : 1 +
; #é$
%&' 1 : 1 +
*+ ; #é$
%&' 2 : 1 +
*-
#é$
%&' − 2 : 1 +
- ; #é$
%&' − 2 : 1 +
+
= 1 +
+ 1 +
- + ⋯ ⋯ ⋯ + 1 +
*+ + 1 +
= 1 +
4 1 + 1 +
+ + ⋯ ⋯ ⋯ + 1 +
*- + 1 +
*+ 5
On a donc une suite géométrique de premier terme 1, de raison géométrique
6 = 1 +
et comprenant termes. La formule devient donc:
1 +
− 1 : + ; − :
= 1 +
× ; / %ù
0
= 9: + ; ×
1 +
− 1 ;
1 − 1 +
* 1 +
1 − 1 +
*
F = × ; ' 'OO'PKQK F = × ×
1 − 1 +
*+ 1 +
1 − 1 +
*+
: − : + ;*
R %SK
'K O
M'T'K ∶ G = 9 × : + ; ×
;
5
Exercice à préparer
Exemple d’application
Un commerçant achète un fonds de commerce. Le vendeur lui offre le choix entre 2
modes de versement :
∗ Verser à la fin de chaque année pendant 12 ans une somme de 250 000 F.
Le 1er versement étant fait 1 an après l’acquisition du fonds.
∗ Verser une somme unique à la fin de la 4ème année de l’acquisition du fonds
Sachant que le taux d’intérêt est de 4%, calculez cette somme unique pour que les
deux paiements soient acceptables.
Solution
250 000 250 000 250 000 250 000 250 000
0 1 2 3 11 12
Il s’agit de déterminer la valeur de la suite de 12 annuités, constantes de 250 000 F à
U1 = 4 + 0 −8
l’époque 4.
1 +
D − 1 1 + 0,04D − 1
1er Mode de paiement
1 − 1 +
−12 1 − 1 +
−12
F *+- = × ; & %ù
′
U2 = × × 1 +
D
1 − 1 + 0,04*+-
U- = 250 000 × × 1 + 0,044 = 2 744 802 , 22 C
0,04
1 +
+- − 1
On aurait pu également calculer S en faisant :
6
Exercice à préparer
Un industriel doit verser pendant 5 ans 200 000 C par semestre pour la
location d’un matériel. La première semestrialité venant à échéance 18 mois après la
mise en place du matériel.
Quelle est la valeur des 10 semestrialités au moment de la livraison du matériel le
taux d’intérêt semestriel étant de 4%.
ANNUITES VARIABLES
X = L’annuité à la date L.
= Le nombre de périodes (d’annuités)
= Le taux d’intérêt par période de capitalisation
= + −1 1 +
+ ⋯ ⋯ ⋯ + 2 1 +
−2 + 1 1 +
−1
Alors :
= 9Y . : + ;*Y
YZ:
G = 9Y . : + ;*Y
YZ:
= 9Y . : + ;*YH:
YZ:
G = 9Y . : + ;*YH:
YZ:
7
VIII. LES ANNUITES EN PROGRESSION ARITHMETIQUE
1) Les annuités de fin de période en progression arithmétique
0 1 2 3 4 −1
= + − 1$ + + − 2$1 +
+ ⋯ + + $1 +
*-
+ 1 +
1 +
− 1 $ 1 +
− 1 $ \ : + ; − : \
= . + . − ⟹ = [9 + ] . −
; ; ;
Exemple d’application
Un épargnant place à la fin de chaque année une somme qui croit de 1 200 $
à chaque échéance. Sachant que le 1er placement est de 4 000 $ et que le taux
annuel d’intérêt est de 8,5%.Calculer la valeur acquise au bout de 12 ans.
Solution
$ 1 +
− 1 $
= [ + ] . –
1 200 1,085+- − 1 12 × 1 200
⟹ +- = `4 000 + a. −
0,085 0,085 0,085
+- = 18 117 , 65 × 19 , 549250 – 169 411 , 76 ⟺ +- = 184 774 , 71 $
b) Valeur actuelle
= F × 1 +
; donc F = × 1 +
*
$ 1 +
− 1 $
On sait que
F = 1 +
− × c[ + ] . − d
$ 1 − 1 +
* $
F = [ + ] e f − . 1 +
*
$ 1 − 1 +
* $
F = [ + + $] e f −
$ 1 − 1 +
*
La valeur actuelle de la série de placements de l’exemple précédent est :
$
F = [ + + $] e f −
1 200 1 − 1 + 0,085*+- 12 × 1 200
F = g 4 000 + + 12 × 1 200h e f −
0,085 0,085 0,085
F = 32 517, 65 × 7,344686 − 169 411 , 76 ⟹ 0 = 69 420 , 17 $
8
2) Les annuités de début de période en progression arithmétique
= + − 1$1 +
+ + − 2$1 +
- + ⋯
a) Valeur acquise
b) Valeur actuelle
0 1 2 3 4 −2 −1
représentée par le graphique suivant:
w − : + ;
R O
M'T'K ∶ = 9 c d
w − : + ;
9 w − : + ;
G = ×c d
: + ; w − : + ;
9
2) Les annuités de début de période en progression géométrique
a) Valeur acquise
w − : + ;
= 9 × : + ; × c d
w − : + ;
b) Valeur actuelle
6 − 1 +
F = × 1 +
× c d
1 +
6 − 1 +
9 w − : + ;
G = ×c d
: + ;*: w − : + ;
Exemple d’application
6 − 1 +
1,04+- − 1,085+-
Solution
= c d ⟹ +- = 4 000 × c d
6 − 1 +
1,04 − 1,085
1,04+- − 1,085+-
+- = 4 000 × c d ⟹ +- = 94 280 $
1,04 − 1,085
10
Chapitre II : LES EMPRUNTS INDIVIS
I. GENERALITES
On contracte un emprunt quand on a besoin de liquidité. On se met d’accord
avec l’organisme financier qui nous l’accorde en fixant les modalités de
remboursement. Il existe plusieurs types d’emprunts. Parmi les plus importantes
citons les suivants : les emprunts indivis et les emprunts obligataires.
1) Définition
Un emprunt indivis est un emprunt ordinaire faisant l’objet d’un contrat entre
un prêteur et un emprunteur. Il n’y a qu’un seul prêteur, il est donc indivisible, d’où le
qualificatif indivis.
Le remboursement de cet emprunt s’effectue généralement, par annuités de fin de
période. Chaque annuité est composée de deux éléments:
∗ Un remboursement d’une partie du capital emprunté, appelé l’amortissement.
∗ Une partie intérêt calculée sur la base du taux d’intérêt convenu entre les deux
parties et du capital restant dû dépendant.
2) Principe de remboursement
11
Capital restant dû Intérêt de Annuité de fin Capital restant
Période Amortissement
début de période la période de période dû fin de période
1 x+ = F y+ = x+ .
T+ + = y+ + T+ x+ − T+
2 x- = x+ − T+ y- = x- . T- - = y- + T- x- − T-
… … … … … …
L xX = xX*+ − TX*+ yX = xX . TX X = yX + TX xX − TX
… … … … … …
−1 x*+ = x*- − T*- y*+ = x*+ . T*+ *+ = y*+ + T*+ x*+ − T*+
x = x*+ − T*+ y = x . T = y + T x − T
yX : Intérêt de la L{è}~
l’emprunt ;
période ;
TX = F
XZ+
X = TX + yX = TX + xX ×
XH+ = TXH+ + yXH+ = TXH+ + xXH+ ×
9YH: − 9Y = YH: − Y . : + ;
12
3.1. Remboursement par amortissements constants
x+ = F : Le montant de l’emprunt ;
Soit:
: Le nombre d’annuités ;
T : Amortissement constant.
F
T
= ; Donc, les annuités ne sont pas constantes.
yX = xX*+ ×
2 x- = x+ − T y- = x- . T - = y- + T x- − T
… … … … … …
L xX = xX*+ − T yX = xX . T X = yX + T xX − T
… … … … … …
x = x*+ − T y = x . T = y + T x − T
F
Loi de succession des annuités
xF
$
KℎTéK
6Q' &' $
% `− ×
a.
Exemple d’application :
Soit un capital de 800 000$ remboursable en 8 ans. Les annuités sont versées en fin
d’année. Le taux d’intérêt est de 10%.
Construit le tableau d’amortissement relatif à ce emprunt (système balkanique) .
13
Les annuités sont en progression arithmétique de raison $ :
Solution
2 x- = x+ − T+ y- = x- . T- = y- + T- x- − T-
… … … … … …
L xX = xX*+ − TX*+ yX = xX . TX = yX + TX xX − TX
… … … … … …
x = x*+ − T*+ y = x . T = y + T x − T
On a + = - = ⋯ = X = ⋯ = = 'K = T + y ; = T + x ×
Comme x = T ; = T + x ×
⟹
alors 9 = : + ;
Loi de succession des amortissements
On sait que XH+ − X = TXH+ − TX . 1 +
'K XH+ = X Q
Ké P%KK'
14
T- = T+ 1 +
; T. = T- 1 +
= T+ 1 +
- ; & 0 %ù TX = T+ 1 +
X*+
D’après la précédente relation :
On a T = T1 1 +
−1 ; or = T 1 +
= T+ 1 +
*+ . 1 +
D’où 9 = : . : + ;
Exemple d’application
1 − 1 +
*
0,08
Le tableau d’amortissement (remboursement par annuités constantes) est le suivant :
F = . c d ; = F . ⟹ = 500 000 ×
1 − 1 +
* 1 − 1,08*J
⟹ = 125 228
Le rapport des amortissements est donné par la formule : TXH+ = TX . 1 +
X = T+ + T- + ⋯ + TX = T+ 41 + 1 + + 1 + - + ⋯ + 1 + X*+ 5
15
1 +
X − 1
= T+ c d. R$ T+ = F .
1 +
− 1
1 +
X − 1 : + ;Y − :
M%$ X = F . .c d ; &%P Y = G ×
1 +
− 1
: + ; − :
La dette non amortie est égale à : F − X .
contrat. Le montant de l’intérêt y versé à chaque échéance, prévue par le contrat,
Le remboursement du capital d’un emprunt s’effectue en une seule fois, à la fin du
est égal au montant emprunté multiplié par le taux d’intérêt. Le schéma sera donc :
0 0 0 0 0 0 + 0
0 1 2 3 −1
Exercice à préparer
16
Chapitre III : LES EMPRUNTS OBLIGATAIRES
I- GENERALITE
Un emprunt obligataire est un contrat par lequel des nombreux prêteurs confient
une somme d’argent à un emprunteur unique. En effet, lorsque le montant de
l’emprunt est très élevé, l’emprunteur est obligé de s’adresser à plusieurs prêteurs
appelés « obligataires » ou « souscripteurs ». Le montant de l’emprunt est divisé en
parts égales négociables appelées obligations.
En dehors de certains cas particuliers, l’obligation donne à son détenteur le droit de
percevoir un intérêt généralement annuel (coupon) et d’être remboursé de son titre à
l’échéance.
1) Définition
Une obligation peut donc être définie comme un titre de créance négociable
représentant une fraction d’un emprunt à long terme, émis par une collectivité (Etat,
grandes entreprises publiques ou privée) et donnant à son propriétaire le droit de
percevoir un intérêt généralement annuel et d’être remboursé de son titre à
l’échéance.
2) Principe du remboursement
Les principes mathématiques sont identiques à ceux des emprunts indivis sauf
On aura: F = × .
17
3) Les principales caractéristiques d’une obligation
unique pour toutes les obligations d’un même emprunt. Elle constitue le montant à
Le coupon : c’est le montant des intérêts servis à chaque échéance, pour
commencent à courir.
chaque obligation. On a : x = ×
.
La valeur de souscription : C’est le montant total versé par l’obligataire à la
souscription. En plus du prix d’émission, le souscripteur peut-être tenu de
rembourser la fraction courue entre la date de jouissance et la date de règlement.
Exemple
Valeur nominale de l’obligation = 5 000 C ; prix de souscription = 105,841% ; soit
5 292,05 C par obligation payable en totalité à la souscription. Ce prix comprend le
18
prix d’émission soit 101,26% de la valeur nominale 5000 × 101,26% = 5063C et
la fraction du coupon courue depuis la date de jouissance de 4,581 % soit 229,05C .
En effet la date de jouissance étant le 5 mars 2002 et la date de règlement le 11
septembre 2002 ; avec un intérêt annuel de 8,8% soit 440 F par obligation payable
pour la 1ère fois le 05 mars 2003.
440 × 190
Justification : du 05 mars au 11septembre, on dénombre 190 jours, soit une fraction
4) Type de remboursement
19
Soit:
: Nombre des obligations émises ; : Prix d’émission de l’obligation.
: Valeur nominale de l’obligation ; : Valeur de remboursement de l’obligation.
: Taux du coupon ; P : Coupon
+ ; - ; … ; ∶ Nombre d’obligation restant en circulation après le 1~ , 2~ , … ~
tirage. .
1 xF = × ×P T+ × + = − T+
de période en circulation
+ = × P + T+ ×
2 x+ = + × + × P T- × - = + × P + T- × - = + − T-
−1 x*+ = *- × *- × P T*+ × *+ = *- × P + T*+ × *+ = *- − T*+
= *+ − T = 0 ⟹ *+ = T
R$ = *+ × P + T × = T × P + T × = T P + ⟹ 9 = +
Les nombres des obligations amorties à la fin de chaque année doivent être des
nombres entiers. Et en conséquence les montants des sommes consacrées chaque
année à l’amortissement de l’emprunt doivent être des multiples de la valeur
nominale de l’obligation. Raison pour laquelle il faut rectifier les tableaux
d’amortissement d’emprunt obligataire afin de respecter ces deux particularités.
20
P
/ 0 %ù XH+ − X = TXH+ × − × TX ` + 1a
Posons, $ : le taux d’intérêt, qui appliqué à la valeur de remboursement, nous donne
P
M' P%QL% : $ = .
R Q$ M%$ , 9YH: − 9Y = YH: × − × Y × \ + :
R + = - = ⋯ = = ; %$ XH+ − X = TXH+ × − × TX × 1 + $
Loi de succession des amortissements
\
Relation entre le nombre d’obligations et l’annuité constante
xF
Comme pour l’emprunt indivis, les annuités sont en progression arithmétique de
$
% `− ×
a
21
Exemple d’application
Solution
1 +
− 1 .
50 000 × 0,085
= T+ ⟹ T+ = ; T+ = = 2 557,6
1 +
− 1
1,085+- − 1
T+ Doit être un nombre entier d’où : T+ = 2 558. On obtient le tableau suivant
1 250 000 000 21 250 000 2 558 12 790 000 34 040 000
période fin période fin période
2 237 210 000 20 162 850 2 775 13 875 000 34 037 850
3 223 335 000 18 983 475 3 011 15 055 000 34 038 475
4
22
Chapitre IV : LA RENTABILIE DES INVESTISSEMENTS
I- INTRODUCTION
En effet dans le cas d’un prêt Alors que dans le cas d’un investissement :
1. Le prêteur prête un capital 1. L’investisseur investit un capital
2. Le prêteur reçoit des annuités de 2. L’investisseur encaisse des recettes
remboursement comprennent : nettes (Cash flow) comprenant :
- l’amortissement du prêt - l’amortissement des immobilisations
- les intérêts - le bénéfice
3. En fin de prêt, le prêteur reçoit le solde 3. A la fin de l’investissement,
non encore amorti l’investisseur cède les actifs à la valeur
résiduelle
Il est donc normal d’estimer la rentabilité d’un investissement par une méthode
analogue à l’évaluation du rendement d’un emprunt.
Précisons tout d’abord un certain nombre de termes utilisés tout au long de notre
chapitre.
23
1- Le montant de l’investissement
24
Avec ¡ − /¡ : Rentrée nette de trésorerie de la période K
yF : Investissement net actualisé à la date 0
F : Valeur Actuelle Nette à l’origine
D’après ce critère :
- Tout projet ayant une V.A.N positive est rentable ;
- Plus la V.A.N est importante, plus le projet est rentable.
∑¡Z+ ¡ − /¡ ¢
1 +
¡
y#F =
yF
Avec y# Indice de profitabilité à l’instant 0
actualisé reçu pour 1C du capital investi. Ce critère est intéressant pour sélectionner
L’indice de profitabilité est un indice de rentabilité relative car il mesure le surplus
− /¡ ¡ − /¡
= 0 ⟹ = ¡ ¢1 ¢1
+
¡ − yF = 0 ⟹ +
¡ = yF
¡Z+ ¡Z+
Un projet sera jugé rentable lorsque son TRI sera supérieur à un taux de rejet fixé
par le chef d’entreprise. Dans le cas des projets concurrents, on retiendra le projet
ayant le TRI le plus élevé. Le TRI se calcule de deux manières différentes :
• La méthode de Newton
Considérons une fonction monotone (croissance ou décroissante) et
cherchons la valeur de la variable qui annule la fonction avec une approximation
¦
définie à l’avance :
O¥
O¥*+
¥*+ ¥ ¥
25
Soit la ¥ une valeur quelconque
On peut calculer O ¥ puis en déduire l’abscisse ¥H+ du point d’intersection de
l’axe des abscisses avec la tangente à la courbe au point ¥ , O¥ .
¦ = O ′ ¥ . ¥ − ¥ + O¥ ; L%Q$ ¦ = 0 ; ¥ = ¥H+
O¥
0 = O ′ ¥ . ¥H+ − ¥ + O ¥ ¥H+ = ¥ +
O ′ ¥
Tant que ¥H+ − ¥ > ¨ , on calculera le terme consécutif.
Cette méthode est très rapide en utilisant l’informatique.
• La méthode de l’interpolation
On calcule la valeur actuelle nette pour deux taux d’actualisation. On suppose que la
courbe représentant la valeur actuelle nette est une droite ; on en déduit le taux pour
lequel la valeur actuelle nette serait nulle (règle de proportionnalité)
VAN
Taux d’actualisation
7 061
26
D) Le délai de récupération du capital investi (méthode de Pay Back)
KF K+
Taux d’actualisation
A B C
27
• Si le taux d’actualisation est compris entre KF et K+ l’investissement 1 aura une
V.A.N grande que celle de l’investissement 2 (Zone B)
• Si le taux d’actualisation est supérieur à K+ l’investissement 1 aura une V.A.N
plus que celle de l’investissement 2. Mais un placement est peut-être meilleur
(Zone C).
Exemple d’application
Une entreprise désire investir dans une machine dont le prix d’achat est 200 000.
Solution
12 T%
+ 46 936
approximation, nous pouvons écrire :
2 + = 2 10 T%
210 004 − 151 062
= 1,24 [
200 000
]
versée initialement
28