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RESPONSABLE D’EXPLOITATION
LOGISTIQUE
GUIDE DE SOUTIEN
Mai 2012
COORDINATION
CONCEPTION ET REDACTION
SUPERVISION
SOMMAIRE
L'organisation du travail a subi de multiples mutations au cours de l'histoire. Chaque forme d'organisation n'a
pas forcément balayé la précédente. Toutefois, ces transformations ont eu des conséquences sur les
conditions de travail ainsi que sur le contenu et les formes du salariat.
1. OST de Taylor
Frederik Taylor propose une organisation scientifique du travail dans laquelle se met en place une double
division du travail : une division horizontale et verticale du travail.
Taylor préconise donc le «développement d’une science qui, remplace le vieux système de connaissances
empiriques des ouvriers». Dans un contexte aux USA marqué par le pouvoir des ouvriers de métier
syndiqués et par la faiblesse de la qualification de la main d’œuvre immigrée, cette proposition de Taylor ne
pouvait que recevoir bon accueil.
Il s’agit donc de transférer le savoir des ouvriers de métier aux ingénieurs. Ce processus implique un détour
par son intellectualisation et sa codification formelle car ce savoir devra être ensuite diffusé, non par un long
apprentissage auprès des anciens, mais par des instructions adressées par la hiérarchie à des exécutants
formés en quelques heures.
C’est la parcellisation des tâches entre opérateurs. A chaque opérateur est attribuée une tâche élémentaire,
c’est à dire la plus simple possible, afin d’automatiser et d’accélérer les gestes. La division horizontale
des tâches, menée le plus loin possible, aboutit au travail à la chaîne, innovation de Ford, appliquée à partir
de 1913 dans ses usines. Au début du siècle, cependant, les machines ne réalisent que des opérations
simples : l’homme est irremplaçable pour les manipulations complexes (changer la pièce par exemple). La
chaîne contraint ainsi l’homme à adopter le rythme de la machine.
2. Le fordisme
Henry Ford, au début du 20ème siècle, va ajouter quelques modifications par rapport à l'OST de Taylor.
Travail à la chaine
Le travail à la chaîne consiste dans le convoyage automatique des objets de production qui permet
d'accroître la fixité du travailleur et d'imprimer un rythme de travail à ce dernier.
Cependant, dans les années 70, ce modèle va être contesté et atteindre ses limites. Les besoins de
consommation se diversifient et les consommateurs souhaitent désormais des biens qui permettent de se
différencier. Au sein des entreprises, les tensions naissent entre les ouvriers et employeurs, le travail à la
chaîne est remis en cause et la standardisation des produits ainsi que la rigidité de l'organisation du travail
trouvent ainsi leurs limites.
Avant la partie qui suit, les stagiaires sont invités à lister les points qui détermineront les limites de ce
modèle
Toyotisme
Chez Toyota, Taïchi Ohno invente le moyen de supprimer ces stocks en modifiant l’organisation de la sous-
traitance et de la production, désormais rythmée par les commandes. Afin de supprimer tout gaspillage qui
augmente les coûts, il ne faut produire que ce qui est commandé, ne commander que ce qui nécessaire et
ne livrer les commandes qu’au moment où elles sont utiles. Le Toyotisme répand alors rapidement ses
principes de "juste à temps" et de "flux tendus" et ses modes de fonctionnement (par exemple les étiquettes
Kanban exprimant les besoins de chaque atelier au fur et à mesure de la production et que l’on retrouve
aujourd’hui encore dans l’ensemble des usines automobiles).
Venu du Japon, l'organisation du travail toyotisme correspond à de nouvelles pratiques au sein des
entreprises : le travail à flux tendus, la production est guidée par la demande des consommateurs, la
possibilité de s'adapter qualitativement aux souhaits de biens différenciés émis par les consommateurs, la
lutte contre les gaspillages. Ainsi, les travailleurs doivent devenir plus polyvalents, être capables de travailler
en équipe et s'impliquer au sein de cercles de qualité.
D’autres pays, comme l’Allemagne ou le Japon ne connaissent pas la même pénurie de main d’œuvre et ne
vont pas suivre la même évolution. Au début des années 60, l’économie japonaise est dominée par des
groupes industriels dont les activités automobiles se partagent un marché étroit. Le taylorisme y apparaît
inapplicable notamment en raison du manque de place pour entreposer les stocks importants liés à une telle
organisation de la production.
Les stagiaires doivent ici créer les liens entre cette partie et les objectifs qualité et coûts en lien avec la
logistique.
- Le diagramme d’Ishikawa
- Le logigramme : il s’agit ici d’un rappel, les stagiaires l’ayant abordé durant le module 8 (voir GS M08)
- L’arbre des causes
- ….
- L’analyse ABC
- La méthode des chaînons
- La détermination des temps logistiques
- ….
Le diagramme d’Ishikawa
Le diagramme d’Ishikawa (du nom de son créateur japonais) porte également le nom de diagramme en
arêtes de poisson, c’est une forme de diagramme de causes à effets.
Le diagramme d’Ishikawa est un outil graphique qui sert à analyser le rapport existant entre un effet et ses
différentes causes probables regroupées en 6 familles.
FAMILLE CONTENU
Tout ce qui est consommable et ne fait pas partie des investissements (famille
MATIERE (composants)
Matériel). Matières premières, composants, fluides, énergies, pièces …
Toute la façon de faire depuis la conception jusqu’à la consommation ou
METHODE (procédés) l’installation chez un client en passant par la fabrication, la distribution et le
contrôle (spécifications, plans, instructions, procédures …)
Toute personne, des dirigeants aux exécutants en passant par l’intérim et les
MAIN D’OEUVRE sous-traitants qui concourent à la marche de l’entreprise (problèmes de
qualification, d’expérience, de formation, de productivité …)
Toutes les machines, les outils, les bâtiments, mais également les moyens
MOYENS
financiers, la monnaie utilisée..
Environnent physique, chimique et humain du travail. Conditions de travail,
MILIEU ambiances, relations clients, fournisseurs… (ergonomie, bruit, vibrations, chaleur,
poussière, humidité …)
MANAGEMENT La qualité des relations managériales, le mécanisme de prise de décision…
Mise en œuvre
1 - Identifier le problème en termes d’effets par exemple : « Non qualité en préparation de commande ».
2 - Lister l’ensemble des causes identifiées dans un tableau. Choisir la famille associée à la cause.
Main
CAUSES Matière Méthode Moyens milieu
d’œuvre
Ruptures de stocks X
Absentéisme X
Système radio défaillant X
Manque de chariot X
Produit détérioré X
Charge de travail non lissée X
Manque de lumière X
…
3 - Déterminer pour chacune des causes identifiées s’il s’agit d’une cause principale regroupant plusieurs
autres causes ou s’il s’agit d’une cause élémentaire. Si vous éprouvez des difficultés, utilisez par
exemple un outil comme les « 5 pourquoi ».
4 - Une grande flèche horizontale servant de colonne vertébrale à votre diagramme indiquera l’effet induit, la
conséquence attendue.
EFFET
5 - Trois à six grandes flèches obliques indiqueront les grandes familles de cause (nous n’emploierons ici
que cinq flèches)
Main d’œuvre
M Méthodes
a
t
i
è
r
e
EFFET
Moyens
Milieu
EFFET
Cause
Cause
Cause élémentaire
7- Une fois le diagramme terminé, vérifier que toutes les causes potentielles identifiées. Il convient ensuite
de rechercher à l’aide du diagramme quelles sont les causes réelles du problème identifié.
C’est un outil de questionnement systématique permettant de rechercher les causes premières possibles
d’un dysfonctionnement ou d’une situation observée.
Il est possible de faire une représentation graphique de la relation entre les différentes causes sous la forme
d’un arbre.
1. Remonter de cause en cause vers celle ou celles qui sont le plus en amont et qui commandent toutes
les autres.
2. Rechercher les causes premières d’un problème.
Agir sur cette cause aura forcément des répercussions sur toutes celles qui en découlent.
Mise en œuvre
1. A partir d’un effet ou d’un problème sélectionné, se poser la question pourquoi au moins 5 fois de
suite.
2. Toujours chercher une réponse sous la forme de « parce que pour être sûr de remonter à la cause
première ».
Exemple :
Pourquoi les dossiers n’ont-ils pas étés distribués dans les délais ?
Parce que le
nombre de
destinataires était
très important
Parce que la Parce que le Parce qu’elle n’a Parce qu’elle était
photocopieuse salarié à fait une pas été formée à nouvelle dans la
est tombée en fausse l’utilisation de la fonction
panne manœuvre photocopieuse
C’est un outil qui trouve son origine en Italie au 19 ème siècle. Le Vicomte Wilfredo de Pareto à mis
en évidence à la suite d’une étude sur la collecte des impôts que 20 % de la population était bénéficiaire de
80 % des revenus.
L’analyse ABC est un outil qui consiste à classer par ordre décroissant les critères (paramètres, causes,
problèmes, …) les plus importants d’une situation et de regrouper ces critères en trois familles A, B et C afin
d’opérer des choix.
Mis en œuvre :
1- Commencer par trier et reporter dans un tableau les données dans l’ordre décroissant du critère retenu
(par exemple des quantités du plus grand au plus petit).
2 - Calculez le pourcentage de chaque catégorie ou article, ainsi que les pourcentages cumulés.
4 - Exemple :
2 - Ne jamais perdre ou écarter l’information concernant les contributions faibles voire très faibles dans le
critère retenu. Analysé en termes de coût, ils peuvent faire basculer toute la classification.
3 - Si l’analyse ne met pas en évidence une classification Type, il convient de trouver un autre critère de
classement car le critère étudié n’est pas significatif (ce n’est pas un bon critère de choix).
4 - L’analyse ABC tombe rarement très juste à 20/80 et 50/95. Dans ce cas analyser la seconde colonne du
tableau avant d’opérer de manière définitive le choix des familles.
5 - Etablir vos analyse à intervalles réguliers de manière à observer l’évolution des paramètres et de
modifier vos choix dans le temps
6 - Il est possible de combiner deux ou plusieurs critères afin d’affiner l’étude. Par exemple, la classification
ci-dessus pourrait être utilement complétée d’une analyse des volumes transportés ou de la surface
plancher occupée par ces produits. Dans ce cas, ce n’est plus 3 mais 9 familles de produits que nous
obtiendrons.
tonnes
volumes fort (1) moyen (2) Faible (3)
fort (A) A1 A2 A3
moyen (B) B1 B2 B3
faible (C) C1 C2 C3
Définitions et abréviations :
→ Chaînon :
On appelle chaînon une liaison de deux postes de travail.
→ Gamme :
La gamme correspond à la succession chronologique des postes de travail, sollicités pour intervenir sur un
produit.
Igm = Σ Im
Mise en œuvre
On sait que pendant une journée sont manutentionnées 40 palettes de produits A et 35 palettes de produits
B. Cette société désire obtenir la meilleure implantation théorique des postes de travail suivants :
Produits Gamme IT
A 2-3-5 40
B 1-4-3-5 35
Postes de travail
IT Chainons IT total
produits 1 2 3 4 5
Le tableau représente pour chaque produit étudié les postes de travail à implanter, les indices de trafic (par
chaînon et total).
Il s’agit, pour chacun d’eux, de représenter les différents chaînons de la gamme et de calculer l’indice de
trafic total en dernière colonne.
Cette phase est rendue nécessaire quand le nombre de données à étudier est important (voir Méthode
ABC). Par contre, dans le cas présent, la procédure est inutile car le nombre de produits est peu important.
Il s’agit de créer une matrice à double entrée. C’est un tableau qui comporte :
- Pour chaque chaînon du premier produit on indique l’It correspondant à l’intersection de la ligne du poste
qui l’envoie et de la colonne du poste qui le reçoit, puis on passe au produit suivant jusqu’au dernier.
- On totalise dans chaque case les It. (ici : à l’intersection de la ligne 3 et de la colonne 5 : 40 + 35 = 75).
- Dans la partie supérieure des cases grisées on calcule le nombre total de liaisons entre le poste concerné
et les autres postes (ici : pour la case grisée du poste 3 : nous avons des liaisons 2/ 3 et 4/ 3 sur la colonne
et des liaisons 3/5 5 sur la ligne, ce qui fait 3 liaisons).
3
(40+35)
3
150 75
2
4 35
70
1
5
75
- Dans la partie inférieure des cases grisées on indique le trafic total du poste concerné en entrée et en
sortie (ici : toujours pour le poste 3 : nous avons un trafic de 40 en provenance du poste 2, de 35 en
provenance du poste 4 sur la colonne et de 75 vers le poste 5 sur la ligne ci qui fait 40 + 35 + 75 = 150).
Canevas triangulaire :
Remarques :
1. Un poste ne peut être représenté qu’une seule fois ; il faut éviter au maximum les croisements entre les
flèches.
2. Différents types de flèches pourront être utilisés pour symboliser l’importance des indices de trafic.
La méthode SMB porte sur des activités de production, de manutention et de magasinage réalisées soit :
Avant de réaliser l'analyse détaillée du mode opératoire de chaque séquence il est nécessaire de structurer
l'activité :
la redondance
Séquence 1 Séquence 2
le non chevauchement
Séquence 1 ? Séquence 2
L'ensemble aboutira à une articulation du système qui a l'avantage de recenser l'ensemble des tâches.
Fer Route
M ise en Stock
Préparation
Expéditions
Exemple :
Déchargement d’une semi-remorque avec charges palettisées.
Les unités d'œuvre par séquence étant spécifiques, il est toutefois utile de s'assurer de leur cohérence afin
de pouvoir procéder aux consolidations pour l'ensemble de la gamme.
L'opérateur prendra soin de prévenir ou de faire prévenir les personnels concernés par les observations en
leur expliquant la finalité de l'opération afin d'éviter toute gêne psychologique.
Lorsque plusieurs personnes réalisent des opérations identiques, il faut s'efforcer de répéter les mêmes
observations pour prendre en compte les variations éventuelles du mode opératoire.
Prise et dépose :
Manuelles :
d'objets dont le poids est négligeable
d'objets d'un poids n'excédant pas 55 kg
Avec engin :
manuel ou mécanisé.
On notera que :
L’importance du poids de la charge,
Le niveau de prise et dépose des objets ont été intégrés aux temps standards selon le type
de moyen de manutention utilisé (opérateur ou engin).
OPERATIONS DE DEPLACEMENTS
Marche de l’opérateur :
libre,
portant un poids
poussant ou tirant un engin roulant non motorisé.
Ensemble d'opérations annexes aux manipulations et aux déplacements, réalisé soit par l'opérateur soit par
l'engin.
OPERATIONS ADMINISTRATIVES
Ensemble d'opérations simples réclamant l'utilisation de papier, crayon, machine à calculer, terminal de
saisie. A employer avec beaucoup de précaution, déconseillée pour les personnes inexpérimentées.
OPERATIONS FIXES
Ensemble d'opérations de préparation à la mise en route d'un engin de manutention motorisé Il s’agit de
temps indicatifs. Préférer le chronométrage pour leur détermination.
LA FREQUENCE
Elle constitue un coefficient multiplicateur du temps standard pour une opération donnée.
Elle peut prendre une valeur entière ou décimale.
LA DISTANCE
Exemple :
Symboles H D M N 50 (opération N° 1)
H D M N 50
A ce calcul du temps standard peut s'ajouter l'incidence d'une fréquence (nombre de trajets).
On précise ici, que la distance de déplacement est prise en compte sous déduction des zones de "PRISE" et
"DEPOSE", soit 3 ou 5 mètres selon l'engin utilisé. (Se référer au dictionnaire des codes standards).
Si le déplacement n'est pas précédé ou suivi d'une manipulation par un engin, le point de départ ou de fin de
trajet est pris au droit du centre de gravité de l'engin.
Les conditions de circulation peuvent altérer la situation dans laquelle les temps standards de déplacement
ont été calculés.
Deux indices traduisent l'importance des modifications qui peuvent être apportées aux déplacements.
L'indice de parcours
Il intéresse les déplacements de l'individu seul. Il est calculé d'une part à partir des modifications de portage:
état du sol,
pente,
mauvais éclairage,
densité du personnel.
L'indice de roulage
l'éclairage,
l'état du sol,
le croisement d'allées,
Pour chaque situation particulière énoncée, on trouvera, ci-après, les coefficients de pondération
préconisés. Il ne faut en tenir compte que sur les fractions de parcours affectées par ces facteurs de
ralentissement.
de 10 à 20 kg : 1,05
de 21 à 40 kg : 1,10
de 41 à 50 kg : 1,20
de 51 à 80 kg : 1,40
de 81 à 105 kg : 1,80
L'éclairage est considéré comme normal lorsque l'intensité lumineuse au sol est supérieure à 50 Lux. Pour
une intensité inférieure, on appliquera :
de 40 à 50 Lux : 1,40
< 40 Lux : 1,80
Densité du personnel
Largeur d'allée
Il est recommandé que la largeur des "allées de circulation permanente" ne doit pas être inférieure - en
sens unique - à la largeur du véhicule ou à celle du chargement, augmentée de 1 mètre.
En cas de circulation dans les deux sens, elle ne doit pas être inférieure à deux fois la largeur des
véhicules ou des chargements, augmentée de 1,40 mètre.
Allée de gerbage
Physiquement, pour qu'un engin puisse se déplacer librement, il faut que la largeur de l'allée empruntée
soit au minimum égale à la largeur de la charge transportée + 40 cm.
Une largeur inférieure oblige l'engin à ralentir.
Pour une Largeur d'allée "L" en cm et une largeur de Charge "C" en cm, si :
Majoration (*)
Le croisement d'une allée se traduit par un ralentissement, voir un arrêt pour respect de priorité.
Pentes
NB : L'indice de parcours ou de roulage majore le temps standard mais n'est pas pris en compte pour le
calcul de la dépense énergétique.
L'application de l'indice est laissée à la libre appréciation de l'analyste : issu des tables proposées ou
personnalisées en fonction des particularités du site.
INDICE SIMPLE
Exemple :
Déplacement avec un chariot élévateur électrique sur sol défectueux :
INDICE COMPOSE
Exemple :
Déplacement avec un chariot élévateur électrique.
Pour réaliser une activité, dans un délai acceptable par tous les partenaires sociaux, il est important de tenir
compte également :
Deux correctifs vont donc devoir être apportés au TEMPS opératoire précédemment calculé :
COEFFICIENT DE REPOS
FACTEUR DE VARIATION
Le coefficient de repos
Afin de reconstituer totalement son potentiel physique, un individu a besoin au cours de la journée de
périodes dites "de repos" soit:
pour compenser :
La pénibilité des travaux fournis par un homme est évaluée par son rythme cardiaque.
Les ergonomes ont démontré que la dépense énergétique de travail ne doit pas dépasser :
Le travail étant effectué dans des conditions de température entre 10 et 30 degrés centigrades et d'humidité
normale.
La table indique les dépenses énergétiques pour les déplacements, les manipulations et les rampes.
Elle ne permet pas de calculer la dépense énergétique pour les activités réalisées avec un engin (poussée
d'un chariot à main/roll/diable).
L'analyste devra vérifier que ces opérations étudiées dans le cadre d'une activité, n'engendrent pas, pour
l'opérateur, un dépassement de sa capacité physiologique.
Selon les études réalisées par le Docteur LEHMANN à l'Institut Max PLANCK de DORTMUND, le
pourcentage de repos pour un homme est donné par la formule suivante:
* Dépense énergétique spécifique : somme des dépenses énergétiques élémentaires pour chaque opération
comprenant soit un déplacement, une manipulation ou une montée de rampe. Les formules détaillées sont
précisées dans le guide d'utilisation du logiciel.
(en Kcal/m)
Charge (Kg) K K K K K
porter lever baisser monter descendre
0 0.047 0.32 0.08 0.73 0.20
2 0.049 0.35 0.09 0.74 0.21
5 0.051 0.38 0.11 0.75 0.22
7 0.052 0.41 0.14 0.77 0.24
10 0.054 0.49 0.18 0.80 0.27
12 0.056 0.53 0.21 0.83 0.30
15 0.059 0.6 0.26 0.86 0.33
18 0.062 0.66 0.32 0.90 0.37
20 0.065 0.75 0.36 0.93 0.40
22 0.068 0.83 0.40 0.96 0.42
25 0.072 0.94 0.46 1.00 0.46
27 0.076 1.04 0.52 1.02 0.48
30 0.080 1.19 0.59 1.07 0.52
32 0.083 1.32 0.67 1.11 0.55
35 0.090 1.52 0.75 1.15 0.59
37 0.094 1.68 0.82 1.18 0.62
40 0.100 1.9 0.94 1.24 0.67
45 0.111 2.37 1.20 1.33 0.76
50 0.122 2.97 1.55 1.42 0.86
Les constantes K expriment la dépense énergétique en kilocalories par mètre de chemin plat parcouru ou de
dénivellation pour les charges soulevées ou transportées à l'aller ou au retour.
Exemples :
Exemple 1 :
Exemple 2 :
K lever et K baisser :
prendre une charge de 20 kg à 1,60 m et l'amener à hauteur des bras (0,83 m).
Exemple 3 :
K monter et K descente :
Monter un escalier conduisant à une mezzanine, avec une charge de 20 kg à vide sur une
dénivellation de 3,5 m et redescendre.
Lorsque la dépense énergétique/mn est supérieure à 5,3466 Kcal il y a lieu de prendre en compte dans
certains cas un repos compensateur.
besoins personnels : 3 à 5 %,
travail debout ou dans des attitudes inhabituelles : 1 à 15 %,
effort intellectuel : 1 à 9 %,
monotonie : 1 à 14 %.
La somme des pourcentages attribués à chacun des éléments constitutifs du coefficient de repos donnera la
valeur finale attribuée à cette donnée.
En cas d'opération avec un engin motorisé, on retiendra une valeur moyenne de 11 % se décomposant
ainsi :
effort dynamique : 1%
effort statique : 3%
effort mental : 3%
effort répétitif : /
besoins personnels : 4%
POURCENTAGES
CRITERES
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Assis
debout
A
marche horizontale
POSTURE
PRINCIPALE marche verticale
A genoux
EFFORT Accroupi
STATIQUE Sans déplacement spatial
= B POSITION
POSITIONS Avec déplacement spatial en dessous des épaules
DES BRAS
A+B+C+D Avec déplacement spatial au dessus des épaules
Flexion en avant de 30 à 60 °
C POSITION
Flexion en avant de 60 à 90 °
DU TRONC
Flexion en arrière ou torsion de 60 à 90 °
Utilisation d'une pédale
D PEDALES
utilisation simultanée de 2 pédales
Tension ou précaution
A Précision + tension
EFFORT Précision + précaution
ATTENTION D'ATTENTION Tension + précaution
ET EFFORT
Tension + précision + précaution
MENTAL =
A+B (MAXI Ni choix ni calcul
6 %) Choix simple binaire
B POSITION
Choix simple non binaire
DES BRAS
Choix complexe binaire
Choix complexe non binaire ou calcul
T <= 3
3 < T < 4 (1,8 à 2,4 s)
4 <= T < 5 (2,4 à 3 s)
EFFORT DE REPETITIVITE 5 <= T < 6 (3 à 3,6 s)
6 <= T < 7 ( 3,6 à 4,2 s)
7 <= T < 8 (4,2 à 4,8 s)
8 <= T < 9 (4,8 à 5,4 s)
9 <= T < 10 (5,4 à 6 s)
T = temps de cycle exprimé en 10 <= T < 11 (6 à 6,6 s)
Cmn 11 <= T < 12 (6,6 à 7,2 s)
T >= 12 (7,2 s)
Besoins personnels
Coefficient de repos = 35 %.
Le Temps de Repos correspondant à incorporer dans le Temps Alloué TA est égal à :
TR : TO x CR
100
L'incidence de ces facteurs devrait faire l'objet d'une estimation propre à chaque entreprise. On peut les
regrouper par ensembles.
Ces facteurs sont appliqués sur toute la durée du cycle contrairement aux indices de parcours/roulage qui
ne concernent que les déplacements.
allées encombrées,
circulation non réglementée,
implantation variable des stocks.
bruit
intempéries
chaleur ou froid
toxicité
poussières
climat de l'entreprise.
Ces facteurs de variation sont analysés sous la forme d'un % qui s'applique sur le temps d'exécution.
Les fourchettes normatives du B.I.T. (Bureau International du Travail) indiquent les valeurs suivantes :
TLC = TO x 0,07
= 1.192,8 cm x 0,07
= 83,5 cm
TEMPS DE REALISATION = Temps Opératoire +Temps Repos + Temps Lié aux Contraintes
Temps d’exécution
La connaissance du temps alloué représente un élément de gestion pratique ouvrant la voie à deux types
d'orientation :
la gestion quotidienne,
la gestion prévisionnelle.
Dictionnaire
Les temps préétablis propres à chaque type d'activité résultent de chronométrages effectués dans des
conditions normales de réalisation et ont étés confirmés par l'expérience en milieu industriel.
Les différentes familles de gestes et mouvements de manutention sont regroupées sous différentes
appellations précédées des lettres des codifications:
M Manipulation ou Manutention
D Déplacement
O Opérations complémentaires
A opérations Administratives
F opérations Fixes
P Passages de portes
W attentes (de l'anglais Wait).
Il est important de respecter la codification de base lors de la création de nouvelles cartes ou codes afin de
permettre une bonne décomposition analytique des opérations lors de l'analyse.
PRISE
et de
DEPOSE
de charges par l'homme.
I.1 Définition
Gestes de prise ou de dépose d'objets légers (crayon, outil à main, papier, livre, petits colis) sans prise en
compte d'inertie due au poids.
Ces gestes sont réalisés sans changement d'attitude de l'opérateur. Ils concernent les mains et les bras.
Le degré de difficulté de réalisation de l'ensemble des mouvements, la distance parcourue par la ou les
mains.
La difficulté plus ou moins grande d'exécution des différents mouvements constitutifs d'une séquence est
répartie en trois cas :
Facile : "F"
Moyen : "M"
Difficile : "D"
Les mouvements constituant ce cas, sont des mouvements de degré de contrôle I, dits kinesthésiques ou
sans participation mentale.
Ces mouvements sont les plus faciles à réaliser et demandent le moins de temps.
Ils intègrent :
Déplacer la main: vers une position indéfinie, soit pour assurer l'équilibre du corps, soit pour préparer le
mouvement suivant, soit surtout pour dégager la zone de travail.
Le cas "moyen"
Pour la prise : atteindre un objet isolé dont l'emplacement peut varier légèrement d'un cycle à l'autre et
saisir un objet sans difficulté à prendre.
Pour la dépose : mouvoir un objet jusqu'à un emplacement précis ou avec précision et positionner
aisément sans aucun ajustement précis.
Le cas "difficile"
Ces mouvements sont difficiles à exécuter, ils nécessitent toute l'attention de l'analyste.
Atteindre un objet mêlé à d'autres de telle sorte qu'il y ait recherche et sélection ou,
Atteindre un objet très petit à saisir avec précision et précaution.
IV. La distance
Dans les distances comprises entre 46 et 75 cm, il intervient un mouvement naturel du corps soit au plan
horizontal soit vertical qui accompagne les PRISES et DEPOSES. Ce mouvement n'est pas pris en compte,
son temps est dit "Masqué".
Gestes de prise ou de dépose d'objets d'un poids variant de 1 à 55 kg à l'occasion d'une manipulation au
poste de travail.
Les mouvements concernent les mains, les bras et le buste sans déplacement (manutention sur place).
Exemple de palettisation :
Une prise se codifie H comme Homme
M Manipulation
P sur Place
P Prise
La première séquence est un "ATTEINDRE" l'objet puis un "SAISIR"; l'activité se termine par un
"MOUVOIR" tenant compte d'un facteur poids éventuellement.
La première séquence est un "MOUVOIR" de la charge tenant compte d'un facteur poids, nécessaire pour
placer la charge à son emplacement ; l'activité se termine par un "LACHER".
1.95m
NIVEAU III
1.45 m
NIVEAU II
0.65 m
NIVEAU I
0.00 m
Le temps de base est celui du niveau 2. Il se situe entre 0.66 et 1.45 m du sol.
Le niveau 3 se situe entre 1.46 et 1.95 m et demande de la part de l'opérateur un effort supplémentaire
pour accompagner la charge.
Poids.
X. Définition
Gestes de prise et dépose d'objets d'un poids variant de 1 à 55 kg à l'occasion d'une manutention.
Les manutentions manuelles précèdent ou terminent un déplacement. Les mouvements concernent les
mains, les bras, le buste et les jambes.
La première séquence est un mouvement du corps de l'opérateur qui se traduit par un déplacement
horizontal (pas de coté, rotation du corps, avance éventuelle d'un pas) ayant pour but de placer l'opérateur
face à la charge à prendre.
L'activité se poursuit par un "ATTEINDRE" l'objet puis, par un "SAISIR", lequel peut être considéré comme
étant toujours complexe à exécuter à l'aide des deux mains; faisant suite au "SAISIR" par un "MOUVOIR"
qui tient compte d'un facteur poids éventuellement nécessaire pour placer la charge à son emplacement.
Après le "LACHER" de la charge, l'activité se termine par un mouvement du corps de l'opérateur (rotation
du corps, pas de côté, recul ayant pour but de placer l'opérateur dans l'axe du déplacement suivant).
La première séquence est un mouvement du corps de l'opérateur qui se traduit par un déplacement
horizontal (pas de coté, rotation du corps, avance éventuelle d'un pas) ayant pour but de placer l'opérateur
face à l'emplacement de dépose.
L'activité se poursuit par un "MOUVOIR" de la charge, qui tient compte d'un facteur poids éventuellement
nécessaire pour placer la charge à son emplacement.
Après le "LACHER" de la charge, l'activité se termine par un mouvement du corps de l'opérateur (rotation
du corps, pas de côté, recul ayant pour but de placer l'opérateur dans l'axe du déplacement suivant).
Le niveau,
Le poids.
XIV. Déplacements – D
XV. Définition
SMB appelle "DEPLACEMENTS" la séquence qui consiste pour un opérateur à marcher soit :
libre
en portant un poids, en poussant ou en tirant un engin roulant
La marche a fait l'objet de nombreuses études, les résultats obtenus présentent entre eux un certain nombre
de différences facilement explicitées par les nombreuses variables entrant en jeu dans ce genre d'activités.
Ces opérations ne sont prises en compte que lorsque la charge manipulée est inférieure à 10 kg.
Dans cette rubrique, sont regroupées des opérations diverses qui, exécutées par le manutentionnaire,
viennent compléter les opérations de base que sont les manipulations et les déplacements.
L'application de pression peut être définie comme l'action exercée pour vaincre une résistance trop
grande pour être réalisée par un "MOUVOIR".
L'application de pression est plutôt caractérisée par une hésitation pendant laquelle s'exerce une force.
"APPLIQUER PRESSION" est présent lorsqu'une pause est nécessaire pour vaincre une résistance ou
lorsqu'un effort est nécessaire pour s'assurer une meilleure prise.
Les "RESSAISIR" sont très fréquents et se font souvent pendant les "MOUVOIR", c'est à dire qu'ils sont
masqués et de valeur nulle.
Par contre, en manutention dans les "PRISES" et "DEPOSES" de charges lourdes par exemple, les
"RESSAISIR" sont apparents. C'est une reprise d'objet sans le lâcher ou qui peut indiquer la présence
d'une difficulté supplémentaire.
Mouvement d'ouverture : atteindre la poignée, mouvoir le tiroir pour l'ouvrir, le lâcher pour passer à une
autre séquence, l'atteindre et saisir ou prendre ce qui est à l'intérieur.
Séquence couvrant les mouvements des doigts, de la main et du bras nécessaires pour réaliser la rotation
d'objets, de boutons, de poignées, l'action sur des leviers de manœuvre ou toute autre activité de faible
amplitude difficilement mesurable.
Les séquences concernent des portes de locaux à usage de bureau, d'habitation et non pas de portes
permettant le passage des véhicules ou engins, ni de stores métalliques.
La séquence comprend :
l'ouverture
Le déverrouillage en tournant la poignée ou la clé,
Le mouvoir pour ouvrir le ou les battants.
Après passage :
la fermeture
Le mouvoir du ou des battants,
Le verrouillage.
Le déplacement horizontal est un mouvement du buste, du corps ou des jambes qui accompagne un
mouvement de la tête ou des bras, dont l'amplitude est d'environ 50 cm.
Il peut être un pas de coté, en avant, en arrière, un retournement vers n'importe quelle direction.
On ne compte les HOH que dans un rayon de 0.70 m autour de l'opérateur, au delà le
mouvement devient un déplacement.
Mouvement de flexion ou d'extension du buste, du corps, des jambes, des pieds qui accompagne tout
mouvement des bras vers le haut ou vers le bas.
XXVIII. Définition
Pointage,
Marquage,
Rédaction de bordereaux, récépissés, lettres de voiture, étiquettes, listes...,
Calculs simples,
Saisies.
Calculer
Trouver page et mot dans une liste
Lire chiffres et mots
Ecrire.
Séquence :
1 1 à 2 chiffres 1.56
2 3 à 5 chiffres 2.54
3 6 à 10 chiffres 4.13
4 + de 10 chiffres 4.96
Exemple :
Multiplication d'un multiplicande de 12 chiffres par un multiplicateur de 3.
Le temps sera de :
4.96 + 2.54 = 7.50 cmn.
Atteindre le livre ou la liasse, la feuilleter, reconnaître la page cherchée et l'identifier grâce à un numéro ou
un mot court (3 à 5 caractères).
1 jusqu'à 50 8.58
2 de 51 à 250 11.34
3 de 251 à 1000 13.80
Sur la page identifiée, chercher un mot ou un nombre de 3 à 5 chiffres dans une colonne. Ce mot doit être
parfaitement identifiable d'un seul coup d'œil.
1 jusqu'à 10 2.49
2 de 11 à 25 3.51
3 de 26 à 65 4.40
Le temps réel sera largement fonction de la chance ; l'opérateur peut ouvrir le livre à la page désirée ou peut
avoir à tourner 10 pages avant de trouver la page désirée.
Il peut arriver que l'œil de l'opérateur tombe sur le nombre désiré dans la colonne au premier regard ou qu'il
doive détailler la colonne entière avant de tomber sur le nombre désiré. Le temps réel variera aussi avec
l'habileté, l'expérience ou l'entraînement de l'opérateur ou avec la nature des données de référence.
Exemple :
Trouver le N° de téléphone de DUPONT PIERRE, qui habite rue Maurice Nordman, dans l'annuaire
téléphonique alphabétique de PARIS.
____________
21.71 cmn
Temps standard pour l'écriture, crayon en main, la pointe déjà approchée du support : papier, carton, boîte,
étiquette.
Compter si besoin est, un mouvement "PRENDRE" et "DEPLACER" du crayon, stylo, marqueur, pour le
mettre au contact du support (qui peut être masqué par le mouvement "LIRE").
Le mouvement "LIRE" peut avoir été fait une fois pour toutes si la donnée est simple et que l'on veut
marquer 50 caisses.
Exemple :
LE HAVRE N/50
BISCOTTES 26 N...
Remarque : La séquence "COPIER" n'existe pas dans les standards SMB2 car elle résulte simplement de
l'addition des valeurs "LIRE" + "ECRIRE".
Lettre "BATON"
Exemple 2 :
Lettre "MINUSCULE"
XXXVI. Définition
Les temps standards de la manutention avec diable cumulent les temps de PRISE et de DEPOSE d'objets.
PRISE
Après le déplacement :
DEPOSE
Positionner le diable,
Retenir la charge,
Basculer le châssis pour décharger,
Retirer le diable.
XXXVIII. Variables
XL. Définition
Opérations de PRISE ou de DEPOSE d'une charge à l'aide d'un transpalette dans un rayon de 3 m autour
du centre de la charge, pour la déplacer.
Faire entrer le transpalette libre dans une zone de 3 m de rayon autour du centre de la charge,
Baisser les fourches en lâchant le vérin,
Enclencher le vérin de levage,
Lever les fourches en pompant avec la poignée,
Sortir le transpalette chargé de la zone de 3 m de rayon,
Si un changement de direction est fait dans cette zone de 3 m de rayon : il est inclus dans la "PRISE".
Faire entrer le transpalette chargé dans la zone de 3 m de rayon autour de l'emplacement défini,
Positionner la charge,
Baisser les fourches en lâchant le vérin,
Retirer les fourches des entrées de la palette,
Sortie de la zone de 3 m de rayons.
F Facile
Exemple :
G GENE
Prise d'une charge lourde ou étroitement imbriquée parmi d'autres. Manutention dans un espace limité. Allée
étroite - intérieur encombré d'un camion-wagon, etc...
Dépose dans l'espace exigu avec positionnement délicat. Rayon de braquage inférieur à deux mètres.
Exemple :
XLIII. La marche d'un opérateur qui se Déplace en Poussant ou en Tirant un Engin Roulant
Pousser un engin roulant sur un sol lisse équivaut à exercer une force théoriquement nulle, après qu'il ait
été "lancé.
SMB2 assimile ces efforts par équivalence à ceux qui consistent à porter une charge. Six cas de figure sont
envisagés.
Exemple :
L'exemple type est pris sur un caddie de supermarché poussé sur une surface lisse et dure, chargé
de 0 à 60 kg.
Exemple :
L'exemple type est un roll ou un chariot muni du même type de roulements chargé de 61 à 200 kg.
Manœuvres de PRISE et DEPOSE effectuées par l'intermédiaire des fourches de l'engin dans une zone
circulaire dont le centre correspond au centre de gravité de la charge à manutentionner.
Pour les transpalettes à conducteur accompagnant ou à conducteur porté, le rayon de la zone est de 3
mètres.
Pour les chariots élévateurs et les transpalettes gerbeurs, le rayon de la zone est de 5 mètres.
NOTA
Par assimilation, ces séquences peuvent concerner les engins équipés d'attachements spéciaux : pinces à
cartons, à bobines, à casiers... qui assurent la prise par serrage ou les engins équipés d'un "pousseur-tireur"
conçu pour manœuvrer les charges sur feuille souple.
Des standards de temps pourraient être établis pour ces types d'équipement.
PRISE - EMP.
La séquence "PRISE" englobe toutes les manœuvres, effectuées dans la zone circulaire, nécessaires pour
la réaliser :
DEPOSE - EMD.
La séquence "DEPOSE" englobe toutes les manœuvres, effectuées dans la zone circulaire, nécessaires
pour la réaliser:
Une charge peut être prise ou déposée à différents niveaux (étagères, palettiers,...).
Le niveau correspond à la hauteur atteinte par les fourches et non le dessus de la charge.
Le niveau 1 se situe au sol. C'est celui qui demande le moins de manœuvre pour la PRISE ou la DEPOSE
dans des conditions normales d'exécution.
Cas particuliers
Ces séquences, différentes des séquences PRISE et DEPOSE, ne prennent en compte que le temps
nécessaire pour lever ou baisser les fourches:
XLIX. DEPLACEMENTS - D
L. Définition
SMB2 appelle "DEPLACEMENT" la séquence qui consiste pour un engin mécanique à changer de place par
ses propres moyens.
Les distances peuvent être mesurées soit sur place, soit sur plan. Elles sont comptées en tenant des
zones circulaires où sont effectuées la "PRISE" et "DEPOSE".
Lorsque le DEPLACEMENT n'est pas précédé ou suivi d'une DEPOSE ou PRISE le point de départ ou
d'arrivée est pris au droit du centre de gravité de l'engin.
Dans cette rubrique, sont regroupées des opérations diverses qui, exécutées par le conducteur, viennent
compléter les opérations de base que sont les manipulations et les déplacements.
Cette séquence comporte toutes les manœuvres nécessaires pour changer le sens du déplacement de
l'engin. Elle se compose d'un arrêt suivi d'un démarrage (hors de la zone centrale ou s'effectue une prise
ou une dépose).
Monter - HOM : Le conducteur étant au sol, près de l'engin, cette séquence comprend tous les
mouvements pour se mettre en position de conduite.
Cette séquence comporte toutes les manœuvres pour baisser les fourches d'un niveau, c'est à dire:
Appuyer sur le levier de commande, temps technologique pour baisser, relâcher le levier de commande.
Cette séquence comporte toutes les manœuvres pour lever les fourches d'un niveau.
Translation latérale des fourches - EOT (uniquement pour les chariots élévateurs)
Cette séquence comporte toutes les manœuvres pour déplacer latéralement les fourches (engins munis
d'un translateur latéral).
Cette séquence comporte toutes les manœuvres nécessaires pour accrocher automatiquement une
remorque à un tracteur ou à une autre remorque.
relâcher la pédale de commande et effectuer une rotation du corps pour se retrouver en position
de conduite.
Cette séquence comporte toutes les manœuvres nécessaires pour accrocher manuellement une
remorque, le conducteur du tracteur étant près de la remorque à accrocher:
se baisser,
saisir d'une main l'anneau d'accrochage de la remorque et de l'autre le crochet du tracteur.
engager le crochet dans l'anneau (au besoin tirer sur les éléments à accrocher pour les mettre en
face) et placer la virole,
se relever.
Cette séquence comporte toutes les manœuvres nécessaires pour décrocher automatiquement une
remorque d'un tracteur ou d'une autre remorque :
appuyer sur la pédale de commande et exercer une rotation du corps pour surveiller la manœuvre,
avancer le tracteur d'environ 1 mètre et relâcher la pédale de commande.
Cette séquence comporte toutes les manœuvres nécessaires pour décrocher manuellement une
remorque d'un tracteur ou d'une autre remorque, le conducteur du tracteur étant près de la remorque à
décrocher :
se baisser,
enlever la virole,
déposer le timon,
se relever.
Il faut prendre en compte le fait que la remorque peut être Vide (V) ou Chargée (C).
Les standards qui suivent correspondent à des valeurs moyennes que l'analyste adaptera en fonction du
process en vigueur dans l'entreprise.
Mode opératoire :
Ouverture du capot,
Couper circuit du redresseur/chargeur,
Débrancher la batterie en charge,
Brancher le chariot sur le redresseur,
Remise du circuit sur le redresseur,
Vérifier le bon fonctionnement du redresseur.
Ouverture du capot,
Couper circuit du redresseur/chargeur,
Débrancher la batterie en charge,
Brancher le chariot sur le redresseur,
Remise du circuit sur le redresseur,
Vérifier le bon fonctionnement du redresseur.
Vérifications
Pneus,
Niveau huile
Niveau d'eau (radiateur, batterie).
Séquence moyenne.
Séquence moyenne.
Définition
Nota : pour les autres modèles qui pourraient se présenter, il faudra pour chacun d'eux faire une analyse
afin d'arrêter le processus et en chiffrer le temps.
Le modèle de la porte à franchir n'intervient pas. Pour respecter les consignes de sécurité, deux cas se
présentent :
Permettant le passage de l'engin "au travers" en poussant. Pour respecter les consignes de sécurité, l'engin
doit ralentir, marquer un arrêt, redémarrer lentement pour passer au travers des lamelles.
Ce type de porte est commandé soit par cellule, soit par boucles à induction situées dans le sol. le passage
d'un engin provoque automatiquement l'ouverture ou la fermeture.
Porte commandée par boîte à boutons manœuvrée par le conducteur sur son engin - EPFA3.
Arrêter l'engin.
Appuyer sur le bouton.
Temps technologique d'ouverture (20 cmn).
Démarrer l'engin.
Passer la porte.
Arrêter l'engin.
Appuyer sur le bouton.
Temps technologique de fermeture (20 cmn).
Démarrer l'engin.
Arrêter l'engin.
Descendre de l'engin.
Se déplacer vers la porte.
Ouvrir la porte (20 cmn).
Revenir vers l'engin.
Monter sur l'engin.
Démarrer.
Passer la porte.
Arrêter l'engin.
Descendre.
Se déplacer vers la porte.
Fermer la porte (20 cmn).
Remonter sur l'engin.
Démarrer l'engin.
Porte à 1 ou 2 battants.
L'analyse SMB s'efforcera de respecter une phase préliminaire avant d'exploiter les résultats obtenus.
Ainsi, si par exemple, l'analyse comporte cinq prises et quatre déposes, l'opérateur est invité à reprendre le
mode opératoire.
D'autre part, il importe de stabiliser le début et la fin de chaque séquence afin d'obtenir un enchaînement
harmonieux.
Toutefois, dans certains cas particuliers, il est possible de transgresser ces règles.
Des temps opératoires anormalement bas ou élevés sont essentiellement dus à des erreurs de saisie.
Après avoir satisfait à ces vérifications, l'analyste est en mesure d'exploiter les résultats de la séquence
analysée.
La ventilation des temps opérée selon la codification présentée permet de porter un avis sur l'organis ation
de la séquence définie :
Exemples :
Exemple 1 : Manipulation 15 % / Déplacements 85 %.
L'opérateur effectue dans ce cas des trajets longs ou répété; proportion qui nous incite à rééquilibrer
les tâches en modifiant la séquence par le choix d'un autre engin par exemple.
Ces attentes sont majoritairement imputables aux activités dépendantes mettant en œuvre plusieurs
personnes ou plusieurs moyens.
C'est le cas d'un déchargement sans quai de colis non palettisés mis sur palette dans le véhicule par un
manutentionnaire. La palette est ensuite déchargée à l'aide d'un chariot élévateur par un cariste.
Pour une telle analyse, l'engagement du cariste est fréquemment faible de part les attentes élevées
imputables à l'équipement et à l'organisation.
Lorsque les taux sont faibles, une erreur d'appréciation aura une incidence relativement faible sur les
résultats. Au contraire, lorsque ces taux sont élevés, la prudence s'impose, l'opérateur réalisera plusieurs
simulations en prenant comme base :
Lorsque les valeurs extrêmes sont très éloignées, il est conseillé de réaliser des observations
complémentaires sur le site afin de stabiliser les valeurs.
Dans certains cas, l'on conservera les résultats extrêmes, une valeur moyenne n'ayant que peu d'intérêt.
Exemple :
Temps alloué hiver/été, chambre froide/ambiance normale.
Les objectifs restent complémentaires puisque les variables de calcul intégrées sont liées :
Exemple :
39 h / semaine soit 7,80 H /Jour convertis en minutes soit 468 minutes.
Lorsque des pauses légales ou contractuelles sont consenties (ex : travail posté), elles sont déduites du
temps de présence.
Exemple :
Travail posté 8 h / jour avec une pause de 30 mn.
Durée prévue d'activité : 480 mn - 30 mn = 450 mn.
Lorsque l'opérateur saisit cette valeur, les résultats indiquent l'activité qu'il peut réaliser au cours d'une
journée ou d'un poste.
Une valeur proche de 100 % est satisfaisante sur le plan économique mais laisse peu de souplesse pour
absorber les cadences de pointes.
Un taux trop faible met souvent en lumière un défaut de coordination et de management et, des
dysfonctionnements dans la circulation de l'information.
Les deux objectifs fondamentaux du logisticien que sont le service donné et le coût minimal peuvent être
simulés grâce à SMB2.
Le coût minimal sera obtenu par une organisation efficace basée sur l'adéquation Besoins/Moyens.
A ce propos, un même mode opératoire peut être étudié avec plusieurs moyens différents
Exemple :
Préparation de commande réalisée par un transpalette électrique à conducteur accompagnant ou
porté. Les gains de temps seront comparés au différentiel des coûts d'investissement et d'exploitation.
Le service donné
Le niveau défini par le logisticien conduit dans certains cas, à modifier la logique première
d'organisation, l'optimum global étant préféré à l'optimum local.
Exemple :
L'entrepôt central d'une entreprise réalise des expéditions non palettisées pour cinq dépôts régionaux.
Les transports sont assurés par sa flotte de véhicules (compte propre).
Le chargement optimal d'un véhicule avec des colis non palettisés est effectué par deux personnes
soit trois heures.
Cette durée retarde d'autant la livraison aux dépôts régionaux qui ne sont plus en mesure d'assurer
des livraisons à J + .X
Cette "contrainte" suppose dans le cas présent de charger avec un nombre élevé de personnes, soit
cinq, ceci introduisant un facteur de gêne.
La traduction économique de ces résultats constituera donc l'un des outils pour la prise de décision.
Les variables introduites dans la simulation et les résultats obtenus étant essentiellement de type
discontinus (valeurs entières), il y a lieu d'étudier les paliers, notamment lorsque des équipements coûteux
sont mis en œuvre.
Exemple :
Besoin théorique en chariot tridirectionnel : 0,98.
Il s'agit là d'estimer le risque à n'investir qu'un seul chariot en cas de panne ou de pointe par rapport
à un investissement double, 450 ou 900 KF ?
Le SMB2 doit être considéré comme une base de données ayant plusieurs finalités :
Un outil d'organisation au même titre que le sont les méthodes mises en œuvre en production pour
le pilotage et l'amélioration des tâches.
Un élément du tableau de bord puisqu'il permet de comparer des performances réalisées par
rapport aux objectifs déterminés par le SMB2.
Ainsi, les résultats obtenus peuvent être intégrés dans d'autres applications informatiques développées par
la Direction Logistique de l'entreprise.
Carte Manutentionnaire :
Temps
CODE KCAL Commentaire
unit. cmn
LES MANIPULATIONS AU POSTE DE TRAVAIL
HMAP F1 0.24 0.018 Manip. prise facile à 5 cm
HMAP F2 0.42 0.023 Manip. prise facile à 15 cm
HMAP F3 0.57 0.030 Manip. prise facile à 30 cm
HMAP F4 0.73 0.037 Manip. prise facile à 45 cm
HMAP M1 0.48 0.018 Manip. prise moyenne à 5 cm
HMAP M2 0.78 0.023 Manip. prise moyenne à 15 cm
HMAP M3 1.02 0.030 Manip. prise moyenne à 30 cm
HMAP M4 1.26 0.037 Manip. prise moyenne à 45 cm
HMAP D1 1.02 0.018 Manip. prise difficile à 5 cm
HMAP D2 1.26 0.023 Manip. prise difficile à 15 cm
HMAP D3 1.50 0.030 Manip. prise difficile à 30 cm
HMAP D4 1.80 0.037 Manip. prise difficile à 45 cm
HMAD F1 0.27 0.006 Manip. dépose facile à 5 cm
HMAD F2 0.57 0.011 Manip. dépose facile à 15 cm
HMAD F3 0.82 0.018 Manip. dépose facile à 30 cm
HMAD F4 1.00 0.025 Manip. dépose facile à 45 cm
HMAD M1 0.81 0.006 Manip. dépose moyenne à 5 cm
HMAD M2 1.10 0.011 Manip. dépose moyenne à 15 cm
HMAD M3 1.41 0.018 Manip. dépose moyenne à 30 cm
HMAD M4 1.71 0.025 Manip. dépose moyenne à 45 cm
HMAD D1 1.45 0.006 Manip. dépose difficile à 5 cm
HMAD D2 1.74 0.011 Manip. dépose difficile à 15 cm
HMAD D3 2.05 0.018 Manip. dépose difficile à 30 cm
HMAD D4 2.35 0.025 Manip. dépose difficile à 45 cm
Temps
CODE KCAL Commentaire
unit. cmn
TRANSPALETTE MANUEL
HMPF 35.00 0.316 Manutention Prise facile
HMPG 44.00 0.644 Manutention Prise gênée
HMDF 17.00 0.316 Manutention Dépose facile
HMDG 29.00 0.644 Manutention Dépose gênée
HDPF 1.18 0.060 Déplacement : Pousser/Tirer facile (< à 60 kg)
HDPN 1.34 0.134 Déplacement : Pousser/Tirer normal (61 à 200 kg)
HDPC 1.67 0.134 Déplacement : Pousser/Tirer chargé (201 à 300kg)
HDPG 2.25 0.134 Déplacement : Pousser/Tirer gêné (301 à 500 kg)
HDPD 3.42 0.134 Déplacement : Pousser/Tirer difficile (501 à 1000)
HDPP 4.23 0.134 Déplacement : Pousser/Tirer pénible (> à 1000kg)
HDDL 2.00 0.125 Démarrage Engin Libre
HDDV 2.00 0.140 Démarrage av. contenant Vide
HDDC 4.00 0.381 Démarrage avec Contenant Chargé
HDAL 2.00 0.125 Arrêt engin Libre
HDAV 2.00 0.140 Arrêt engin contenant Vide
HDAC 4.00 0.381 Arrêt avec contenant Chargé
Temps
CODE KCAL Commentaire
unit. cmn
TRANSPALETTE ELECTRIQUE ACCOMPAGNANT
EMPF 20.00 0.000 Manutention Prise Facile
EMPG 27.00 0.000 Manutention Prise Gênée
EMDF 20.00 0.000 Manutention Dépose Facile
EMDG 27.00 0.000 Manutention Dépose Gênée
EDL 1.20 0.000 Déplacement Engin Libre
EDV 1.20 0.000 Déplacement Engin avec contenant Vide
EDC 1.40 0.000 Déplacement engin avec contenant Chargé
EDDL 2.00 0.000 Démarrage engin Libre
EDDV 2.00 0.000 Démarrage avec contenant Vide
EDDC 4.00 0.000 Démarrage avec contenant chargé
EDAL 2.00 0.000 Arrêt engin Libre
EDAV 2.00 0.000 Arrêt avec contenant Vide
EDAC 4.00 0.000 Arrêt avec contenant Chargé
EOCL 7.00 0.000 Changer direction engin libre
EOCV 7.00 0.000 Changer direction avec contenant Vide
EOCC 11.00 0.000 Changer direction avec contenant Chargé
HFB 115.00 0.000 Brancher Chargeur
HFD 115.00 0.000 Débrancher Chargeur
HFC 800.00 0.000 Changer Batterie Engin
EPOR 3.00 0.000 Passage Porte ouverte avec ralentissement
EPOA 11.00 0.000 Passage Porte ouverte avec arrêt
EPF 1 6.00 0.000 Passage Porte fermée 1 battant (&ouvrir)
EPF 2 12.00 0.000 Passage Porte fermée 2 battants (&ouvrir)