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SOMMAIRE :

DEDICACE :............................................................................................................. I
REMERCIEMENTS .............................................................................................. II
AVANT – PROPOS ............................................................................................... III
SIGLES ET ABREVIATIONS............................................................................. IV
TABLE DES TABLEAUX ......................................................................................V

INTRODUCTION ................................................................................................... 1
PREMIERE PARTIE : ........................................................................................... 8
PRESENTATION DU CADRE DE L’ETUDE .................................................... 8
CHAPITRE I : PRESENTATION DU CADRE INSTITUTIONNEL ............ 10
I. PRESENTATION GENERALE DE LA SOCIETE GENERALE COTE
D’IVOIRE................................................................................................................ 10
II. ORGANISATION ET FONCTIONNEMEN DU SERVICE ETRANGER .... 32
CHAPITRE II : PRESENTATION DU CADRE CONCEPTUEL .................. 36
I. GENERALITES ................................................................................................ 36
II. LES DIFFERENTES ETAPES DE REALISATION DE LA REMISE
DOCUMENTAIRE ................................................................................................. 39

DEUXIEME PARTIE : ANALYSE DE LA PROCEDURE DE REGLEMENT


................................................................................................................................. 44
CHAPITRE I : DESCRIPTION ET EVALUATION DE LA PROCEDURE 46
I. DESCRIPTION DE LA PROCEDURE ........................................................... 46
II. EVALUATION DE LA PROCEDURE ........................................................... 50
CHAPITRE II : ANALYSE DES FAIBLESSES ET RECOMMANDATIONS
................................................................................................................................. 55
I. ANALYSE DES FAIBLESSES DE LA PROCEDURE DE REGLEMENT
PAR REMISE DOCUMENTAIRE ......................................................................... 55
II. RECOMMANDATIONS.................................................................................. 58
CONCLUSION ...................................................................................................... 62
BIBLIOGRAPHIE ................................................................................................ 66
ANNEXES .............................................................................................................. 68
TABLE DES MATIERES..................................................................................... 76
DEDICACE :

NOTRE FAMILLE

I
REMERCIEMENTS
Nous ne saurions présenter ce mémoire sans dire un mot de remerciement à
l’endroit de tous ceux qui, de près ou de loin, nous ont encouragés pour sa
réalisation.

Nous exprimons notre profonde gratitude à :

- Monsieur OUATTARA Amadou, Directeur de l’ICF également de


mémoire, qui a répondu à toutes nos préoccupations ;
- Nos parents, M. NIABA Salomon et Mlle Amantchi Teresa qui nous ont
soutenus tant spirituellement, moralement, que financièrement ;
- Monsieur SORO Bongba Yenipiechon, agent de la cellule domiciliation
pour sa disponibilité, ses conseils et son suivi attentionné ;
- Mademoiselle GOSSAN Marie Brigitte, mon maitre de stage pour ses
conseils avisés ;
- Tous les membres du service étranger ;

Enfin nous ne saurions oublier les personnes qui nous ont suivis durant tout notre
cursus de formation.

II
AVANT – PROPOS
Le commerce international connaît un essor du fait de la mondialisation
économique, ce qui pousse les acteurs commerciaux (entreprises) à faire appel
aux institutions financière (banques) dans le but de garantir au mieux les
paiements de leurs transactions avec l’étranger.

A cette demande, la SGCI a mis en place une cellule dénommée « service du


commerce extérieur » pour le suivi des transactions avec l’étranger. Cependant
pour satisfaire au mieux cette clientèle, toute une procédure est mise en place.

Ainsi durant notre étude, nous conjuguerons nos efforts pour rendre plus explicite
cette procédure.

III
SIGLES ET ABREVIATIONS

SGCI : Société Générale Côte D’Ivoire


SGBCI : Société Générale de Banques Côte D’Ivoire
REMDOC : Remise documentaire

IV
TABLE DES TABLEAUX
Tableau 1 : questionnaire relatif au traitement des règlements des importations
par REMDOC
Tableau 2 : les points fort de la procédure
Tableau 3 : les points faibles de la procédure

V
INTRODUCTION

1
I. CONTEXTE ET JUSTIICATION DE L’ETUDE

En économie toute prestation doit être rémunérée et à tout paiement doit aussi
correspondre une prestation. Nos économies diversifiées ne sauraient fonctionner
autrement.

Aussi dans les affaires internationales, les échanges ne peuvent se réaliser sans
prestation ni paiement. D’une part, le trafic des marchandises et les paiements
posent des problèmes techniques très complexes, d’autres parts, il n’est pas aisé de
garantir le règlement ou livraison des marchandises dans les délais prévus. De ces
réalités il ressort la nécessité, dans le cadre de l’importation et l’exportation d’avoir
recours à des institutions financières en vue de garantir le paiement ; ces institutions
ne sont nulles autres que les banques parmi lesquelles nous avons la SGCI.

LA SOCIETE GENERALE COTE D’IVOIRE offre à sa clientèle le service


étranger et plus précisément la cellule domiciliation pour le suivi de ces
transactions. Cellule dans laquelle nous avons effectué notre stage.

LA SOCIETE GENERALE COTE D’IVOIRE offre à sa clientèle le service


étranger et plus précisément la cellule domiciliation pour le suivi de ces
transactions. Cellule dans laquelle nous avons effectué notre stage.

De ce fait il nous a été demandé de soutenir sur le thème suivant : « évaluation de


la procédure de règlement des importations par remise documentaire dans le
cadre d’une domiciliation bancaire au sein de la SGCI »

Le choix porté sur l’une des techniques d’encaissement documentaire dans le cadre
du règlement des transactions à l’international n’est pas anodin. Il nous permet à la
fois d’apprécier la place occupée par la notion de confiance dans les problématiques
du commerce international. Mais surtout, ce qui semble fondamental pour une
jeune apprenante comme nous est de savoir comment les acteurs financiers que
sont les banques s’y prennent pour assurer les encaissements à l’international des

2
acteurs commerciaux et, si ces procédures s’avèrent efficaces et satisfaisantes pour
les parties en présence.

II. PROBLEMATIQUE

L’autre notion fondamentale qui sous-tend les relations commerciales c’est celle
de la célérité. En effet, tout le droit cambiaire est marqué par l’esprit de rapidité
dans le dénouement des transactions.

L’importateur sera très sensible à la capacité de sa banque à pouvoir traiter le


règlement de son opération avec célérité et diligence afin qu’il puisse dédouaner
ou procéder à l’enlèvement de sa marchandise et approvisionné ainsi le marché
local. Car, en situation concurrentiel chaque minute importe.

De plus, parler d’évaluation d’une procédure, ce n’est point autre chose que de
poser un diagnostic, d’apprécier le cheminement selon lequel une activité est menée
afin, éventuellement d’apporter des correctives.

C’est dans cet esprit qu’il a fallu opter pour la problématique suivante : comment
évaluer la procédure de règlement des importations par remise documentaire dans
le cadre d’une domiciliation bancaire au sein de la SGCI ?

De cette question fondamentale découle des questions secondaires suivantes :

- quel est l’état des lieux de la procédure de règlement des importations par
REMDOC ?
- quelles sont les forces et les faiblesses de cette procédure ?
- quelles recommandations peut-on faire pour l’améliorer ?

III. OBJECTIFS DE L’ETUDE

Afin de répondre aux questions ci-dessus, nous nous sommes fixés un objectif
principal duquel découle des objectifs spécifiques.

3
III.1. L’objectif général

L’objectif visé par le présent mémoire est d’évaluer la procédure de règlement des
importations par remise documentaire dans le cadre d’une domiciliation bancaire.

III.2. L’objectif spécifiques

De cet objectif général déclinent des objectifs spécifiques à savoir :

- établir l’état des lieux de la procédure de règlement par remise documentaire


des importations dans le cadre d’une domiciliation ;
- identifier les forces et faiblesses de la procédure à travers l’évaluation ;
- proposer des solutions relatives à d’éventuelles faiblesses.
IV. HYPOTHESE DE L’ETUDE

L’hypothèse est une réponse probable à la question de recherche. Pour atteindre les
objectifs formulés, nous retiendrons certaines hypothèses repartis en une hypothèse
générale et des hypothèses spécifiques.

IV.1. Hypothèse principale

Face à la problématique posée, l’hypothèse principale qui se dégage est la suivante


: l’évaluation de la procédure de règlement par REMDOC des importations dans le
cadre d’une domiciliation bancaire permet à la SGCI de disposer d’un mécanisme
plus fiable, efficace afin de réduire les insuffisances de la procédure.

IV.2. Hypothèse spécifique

De cette hypothèse principale, découlent les hypothèses secondaires que sont :

- l’état des lieux de la procédure de règlement par remise documentaire des


importations dans le cadre d’une domiciliation bancaire nous permet de faire
une bonne évaluation ;
- l’évaluation nous permet de mettre en évidence les forces et faiblesses de la
procédure ;
4
- la mise en relief des forces et faiblesses permet d’élaborer des solutions en
vue d’une meilleure procédure.
V. METHODOLOGIE DE RECHERCHE
Notre méthodologie de recherche consistera d’abord à la collecte des données et
ensuite au traitement de ces données.

V.1. La collecte des données

Cette phase consiste à recueillir les informations utiles auprès des personnes
habilitées à les divulguer. Différents moyens tels que l’observation et l’entretien
pour les données qualitatives permettent de les obtenir pour répondre aux besoins
de notre étude.

V.1.1. L’observation

Être au sein d’un service permet de voir et comprendre son fonctionnement. Ainsi,
nous avons pu connaitre les procédures et l’exécution quotidienne des différentes
taches afférentes au règlement des importations dans le cadre d’une domiciliation
bancaire.

V.1.2. Les entretiens

Comprendre certaines situations demande bien évidemment des entrevues avec les
responsables de service et cela est tout aussi nécessaire pour mieux comprendre les
activités observées. Ils consistent donc à se faire expliquer les procédures et le
mécanisme des tâches à chaque niveau, permettant ainsi de mieux appréhender le
circuit des traitements mis en place.

V.2. Le traitement des données

Cette étape consiste à rassembler les informations recueillies de sorte à les classer
par ordre d’importance et de pertinence. Ces informations recueillies vont servi à
l’élaboration des différents tests qui nous permettront ainsi de cerner les points

5
saillants constituant des freins au bon fonctionnement de la procédure. Un audit
relatif à ces points a été élaboré en vue de faire ressortir les forces et faiblesses de
celui-ci et faire des recommandations.

VI. INTERETS DE LA RECHERCHE

A travers la rédaction de ce mémoire, un intérêt se dégage. Et ce pour différentes


catégories de personnes.

VI.1. L’intérêt pour la SGCI

Ce travail pourrait être profitable pour la SOCIETE GENERALE COTE


D’IVOIRE. En effet, notre étude propose des critiques et suggestions en direction
des responsables de règlement par remise documentaire des importations, afin de
mettre en place une procédure plus efficace. Il permet au personnel de gagner du
temps dans l’exécution de ses tâches et de préserver l’image de la banque en termes
de qualité de service.

VI.2. L’intérêt personnel

La réalisation de cette étude nous a permis de confronter nos connaissances jusque-


là théoriques à la réalité pratique du terrain et d’acquérir une expérience
professionnelle au niveau de la domiciliation des opérations d’importation aussi,
elle nous permettra d’effectuer notre soutenance en vue de valider notre diplôme
de fin de cycle de licence professionnelle en technique comptable et financière.

VI.3. L’intérêt pour les autres étudiants

Cette étude sera une source de recherche documentaire pour les candidats à la
soutenance et leur permettra d’avoir une connaissance pratique du système
bancaire sur le traitement de règlement par remise documentaire des importations
dans le cadre d’une domiciliation bancaire afin de cerner l’enjeu du respect de cette
procédure.

6
VII. LES LIMITES DE LA RECHERCHE

Compte tenu du calendrier et de l’emploi du temps chargé des personnes à


rencontrer, il nous a été laborieux d’entrer en possession de tous les détails relatifs
à la règlementation en vigueur et de certains documents dits confidentiels.

VIII. ANNONCE DU PLAN

Notre démarche s’articule autour de deux grandes parties :

- la première partie présente le cadre de l’étude. Cela nous permettra


d’aborder le cadre institutionnel et conceptuel de l’étude ;
- la seconde partie traite de l’analyse de la procédure de règlement des
importations dans le cadre d’une domiciliation bancaire.

7
PREMIERE PARTIE :
PRESENTATION DU CADRE DE
L’ETUDE

8
Pour cette première partie consacrée à la présentation du cadre général de l’étude.
Le cadre institutionnel nous conduira à la présentation de la SGCI à travers son
historique, ses produits, son évolution et sa structure organisationnelle.

Pour ce qui est du cadre conceptuel, il nous permettra de cerner des notions de
remise documentaire ainsi que ses étapes.

9
CHAPITRE I : PRESENTATION DU CADRE
INSTITUTIONNEL

LA SOCIETE GENERAL COTE D’IVOIRE filiale de LA SOCIETE GENERALE


FRANCE appartient à un groupe puissant qui constitue l’un des tous premiers
groupes européens des services financiers. Elle est la plus grande banque
commerciale, leader en côte d’ivoire et dans la zone UEMOA. Dans ce chapitre, il
sera question de présenter la Société Générale Côte d’Ivoire à travers son
historique, son organisation, son évolution, ses activités et le service étranger,
service dans lequel nous avons effectué notre stage.

I. PRESENTATION GENERALE DE LA SOCIETE GENERALE COTE


D’IVOIRE

La présente étude abordera l’historique de la SGCI ainsi que son organisation.

I.1 Historique de la SGCI et les faits marquants

Dans cette partie, nous présenterons l’historique de la banque, les faits marquants
antérieurs à 2005 et les faits marquants de 2005 à maintenant.

I.1.1 Historique de la SGCI

Présente depuis un demi-siècle en Côte d’ivoire, la société générale Côte d’ivoire


(SGCI) est une filiale de la société générale de France, l’un des plus grands groupes
bancaires au monde et s’impose comme une banque de référence sur le marché
bancaire ivoirien.

Au lendemain de la proclamation de l’indépendance de la Côte d’ivoire, une


dynamique s’exerce sur les institutions bancaires. La Société Général procède à
une reconversion profonde de l’activité de sa succursale ivoirienne ouverte depuis
1941. Elle renforce ses moyens en la dotant des trois guichets exploités par la
banque commerciale africaine qu’elle a rachetée le 15 juillet 1962. L’ensemble est

10
apporté à une entité nouvelle, appelée Société Général de banque en Côte d’ivoire
(SGBCI), le 23 novembre 1962.

La SGBCI est fondée avec la participation de la puissance publique et de plusieurs


partenaires financiers internationaux de premier ordre, parmi lesquels :

- la Société Générale.

- la Banqua Nazionale del avaro.

- la Bayerische Vereinsbank.

- la Bankers international corporation, qui cèdera quelques années plus tard sa


participation à la Générale de Banques.

I.1.2 Les faits marquants antérieurs à 2005

Dans cette partie, nous décrirons les faits marquants antérieurs à 2005.

I.1.2.1. Inauguration de l’immeuble du siège

La forte concentration des activités bancaires à Abidjan requiert sans cesse un


personnel plus nombreux. Pour permettre une meilleure coordination des moyens,
la décision est prise en 1963 de construire un nouvel immeuble. C’est la première
réalisation postcoloniale d’envergue situé dans la commune du plateau, avenue
joseph Anoma, rue des banques, menée en association avec aie Afrique

Le 12 Novembre 1965, le bâtiment est inauguré par le président FELIX


HOUPHOUET BOIGNY.

I.1.2.2. Introduction de la gestion des comptes en temps réel

Le développement de l’informatique de gestion à partir des années 70 permet aux


banques d’automatiser les traitements de masse. Au premier rang des sociétés
utilisatrices de technologies avancées, la SGBCI acquiert en 1972 un ordinateur

11
IBM 360-30 permettant le développement d’une application de gestion des
comptes en temps réel.

I.1.2.3. Cotation à la bourse des valeurs d’Abidjan

Le 07 avril 1976, la bourse des valeurs d’Abidjan ouvre ses portes et la SGBCI est
au rang des premières sociétés dont le titre est admis à la cote. Cette année marque
aussi l’augmentation de l’ouverture du capital aux intérêts ivoirien qui accèdent au
rang de premier actionnaire de l’établissement avec 39,53% des actions.

I.1.2.4. Extension du réseau d’agence

Dès sa création, la SGBCI amorce une extension continue qui permettra de la doter
en 1977 de 29 agences. Ayant hérité des trois implantations de l’ex Banque
Commerciale Africaine dans la boucle du cacao, la SGBCI s’installe en 1965 à
Bongouanou. Elle poursuit sa politique de déploiement par l’ouverture de six (6)
nouvelles agences en 1968, en 1973 le nombre de ses implantations est porté à 17
et quatre (4) ans plus tard, il s’élève à travers ses 67 agences.

I.1.2.5. Ouverture du complexe de Vridi

L’extension de la capitale économique et l’afflux des opérations incitent la SGBCI


à modifier la configuration de son réseau. En relai de l’agence principale du plateau
dont la surface d’accueil de la clientèle a été doublée en 1978 par l’adjonction d’un
nouveau bâtiment, la construction d’une agence à Vridi est entreprise.

Doté d’une architecture moderne et fonctionnelle, le complexe de Vridi est une


importante réalisation immobilière abritant une agence de plus de 5000 mètres
carrés de surface utile ainsi que certains services centraux. Il ouvre ses portes en
1983 avec 144 agents et dessert l’ensemble de la zone portuaire ou sont localisés
de nombreuses industries.

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I.1.3 Les faits marquants de 2005 à maintenant

Dans cette partie, nous présenterons les changements que la banque a subis au cours
de cette période.

I.1.3.1. Le capital et son évolution

A sa création, le capital était de 400 000 000FCFA divisé en 80 000 actions de 5


000FCA détenu par le groupe de banques associées. Il s’est progressivement ouvert
aux intérêts ivoiriens permettant ainsi en 1975 une participation ivoirienne de 10%.
Le capital s’est porté à 2 400 000 000FCFA lorsque la générale de Banque de
Belgique s’est associée également au groupe d’actionnaires déjà formé. Après des
augmentations successives, elle a vu son capital porté à 155 555 555 000FCFA
réparti en 3 111 111 actions de 5000FCFA de valeur nominale depuis le 01 janvier
2005.Avec un effectif total de plus de 1 000 employés, la SGBCI est présente dans
plus de 17 villes de l’intérieurs du pays et compte au total 73 agences et 128
distributions automatiques dans le pays.

I.1.3.2. Les chiffres clés et ses réalisations

Comme les autres banques privées, elle a subi d’importants dommages directs et
indirects au cours de la crise postélectorale qu’a connu la cote d’ivoire en 2011.
Son activité en 2011 a donc connu une baisse avec un résultat net s’élevant à 1598
836 714 FCFA soit une baisse de 14% par rapport à 2010 et un produit net bancaire
(PNB) de 53,6milliards FCFA contre 57 ,9 milliards en 2014.

Cependant, elle a pu préserver sa position de leader et ses parts de marchés, se


situant à 22,1% pour les crédits à la clientèle et 19,8% pour les dépôts de la même
catégorie investissements réalisés en 2011 se sont élevés à environ 6 milliards
FCFA.

Ses principales réalisations immobilières ont porté sur :

- la rénovation de l’immeuble du siège et la création de nouvelles agences ;


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- la remise en états des agences saccagés pendant la crise ;
- la construction d’un centre d’archives et d’un entrepôt à Yopougon.

Le rang de n°1 des banques commerciales ivoiriennes et de la zone UEMOA que


la SGBCI occupe depuis des années se justifie par la notoriété du groupe bancaire
auxquelles elle appartient, par ses réalisations et par sa stabilité. Cette stabilité lui
a permis de gagner la confiance des épargnants.

I.1.3.3. Les valeurs

La valeur d’une organisation coordonne les actions, les attitudes professionnelles


et la communication. Les valeurs clés sur lesquelles repose la SGBCI sont : l’esprit
d’équipe, l’innovation, la responsabilité et l’engagement.

I.1.3.4. L’esprit d’équipe

Les clients veulent une banque qui soit un partenaire responsable, de confiance et
agile. En équipe, ils répondent à leurs besoins par un esprit de service nourri de la
diversité des expertises et des connaissances de chacun. Dans le but de devenir une
banque relationnelle de référence, la SGBCI réunit : écoute, construction,
valorisation des contributions, solidarité dans les succès comme difficultés pour
satisfaire sa clientèle.

I.1.3.5. L’innovation

La SGBCI voulant améliorer sans cesse l’expérience client travaille en harmonie


pour adapter ses solutions, ses pratiques et ses relations aux usages de demain, en
tirant notamment profit des innovations technologiques. Fidèle à son esprit
entrepreneurial, la banque transforme son mode de travail en cultivant le partage,
l’expérimentation et le raisonnement en rupture. La SGBCI apprend de ces succès
comme de ses échecs.

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I.1.3.6. La responsabilité

En tant que banque, la SGBCI contribue au développement économique, social et


environnemental durable des économies dans lesquelles elle travaille. Elle aide ses
clients à réaliser leurs projets tout en étant attentif aux risques dans toutes leurs
composantes. Sa responsabilité et son éthique consistent à répondre aux besoins de
ses clients avec rapidité, en préservant l’intérêt à long terme de l’ensemble des
parties prenantes dans le respect discipliné des règles de ses métiers. Sa
responsabilité s’exprime aussi à travers le courage d’assumer ses actes et décisions
et d’exprimer avec transparence ses opinions. La SGBCI attache autant
d’importance à la façon d’atteindre les résultats qu’aux résultats eux-mêmes.

I.1.3.7. L’engagement

L’engagement de la SGBCI se nourrit de la satisfaction durable de ses clients et de


la fierté qu’elle a pour ses métiers et son groupe. Ensemble, la banque cherche
quotidiennement à faire la différence pour contribuer à la réussite de ses clients.
Elle favorise l’implantation et l’accomplissement professionnel de tous. La SGBCI
entretient en externe des relations de confiance et de respect mutuel.

I.1.3.8. Le changement de nom de la banque

Le mardi 8 janvier, au cours d’une conférence de presse à l’hôtel Novotel d’Abidjan


la société générale de banque de Côte d’Ivoire (SGBCI) annonce un changement
de nom. Désormais, la société générale de banque de Côte d’Ivoire devient
SOCIÉTÉ GÉNÉRALE CÔTE D’IVOIRE (SGCI). Elle présente les grands axes
de son plan stratégique pour les trois (3) années à venir. Cette évolution s’inscrit
dans la volonté de la banque, leader en côte d’ivoire et dans la zone UEMOA,
d’embrasser pleinement la vision du groupe auquel elle appartient : LE
GROUPESOCIÉTÉ GÉNÉRALE. La vision du groupe est d’être le partenaire de
confiance de ses clients et de s’engager dans les transformations positives des
sociétés et économies des pays dans lesquels il est présent.

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Ce changement de nom intervient au moment où la signature de la marque évolue
également. En effet, de « Développons ensemble l’esprit d’équipe », le groupe
s’engage dans une nouvelle promesse « c’est vous l’avenir ». A travers cette
signature, la société générale réaffirme à ses clients la place qu’ils ont, et la mission
qu’elles souhaitent accomplir à leurs côtés en leur donnant les moyens de construire
l’avenir. C’est un engagement fort et exigeant que la société générale cote d’ivoire
prend vis-à-vis de ses clients. Elle entend mettre tout en œuvre pour le respect en
s’appuyant sur les axes suivants : la transformation numérique, le développement
commercial, l’amélioration de l’expérience la relation client, et la responsabilité
d’entreprise. Elles s’appuient sur une équipe professionnelle et engagé à continuer
à faire de société générale cote d’ivoire le partenaire privilégié des particuliers et
entreprise en côte d’ivoire.

Le nouveau logo de la SGCI en 2019

I.2. L’organisation de la SGCI

L’organisation de la SGCI s’articule autour de deux (2) organes qui sont :

- les organes de décisions ;


- les organes d’exécutions.

I.2.1. Les organes de décisions

Les organes de décisions de la SGCI sont l’assemblée générale des actionnaires et


le conseil d’administration.

I.2.1.1. L'assemblée générale des actionnaires

L’assemblée générale est tenue par les actionnaires de la SGCI ; elle a pour rôle de
nommer les administrateurs et les commissaires aux comptes, d’adopter les états

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financiers de synthèse et décide de toute opérations entrainant la modification des
statuts et de définir les objectifs de l’institution.

I.2.1.2. Le conseil d’administration

Le conseil d’administration de la SGCI est composé de dix (10) administrateurs. Il


a pour rôle de définir les objectifs stratégiques et de procédure de gestion des
risques, de veiller à l’exercice effectifs des activités de l’établissement, d’adopter
les manuels de procédure et de définir la politique en matière de contrôle et exercer
une surveillance permanente de gestion.

I.2.2. Les organes d’exécutions

Dans cette partie nous allons présenter les principales directions de la société
générale Côte d’ivoire.

I.2.2.1. La direction générale (DG)

Comme toute entité, la société générale cote d’ivoire est structurée et hiérarchisée.
Elle est constituée de plusieurs organes qui interagissent pour la réalisation des
objectifs de l’entreprise et de sorte à satisfaire la clientèle. (Voir annexe I). La
direction générale a pour mission de représenter la banque sur le plan légal,
institutionnelle et symbolique en toute circonstance. Elle est chargée de
l’orientation de la stratégie de la banque, de son organisation et de l’animation
managériale et veille à la réalisation des objectifs et à l’assurance des résultats.

I.2.2.2. La direction des ressources humaines (DRH)

La direction des ressources humaines est chargée de mettre en place les politiques
de gestion de carrières, de rémunération et de formation. A cet effet elle se compose
de quatre (4) service à savoir :

- service gestion de carrières ;


- service gestion des ressources humaines ;

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- service de formation ;
- service mutuel et santé.

Ainsi, sa principale mission est l’organisation et la dynamisation du facteur


humain. Le centre de formation dont est doté la SGCI est en charge du
développement social et de l’épanouissement des individus dans la banque à travers
l’intégration professionnelle des nouvelles recrues et la formation permanentes des
employés.

I.2.2.3. La direction des ressources (DR)

La direction des ressources s’occupe des activités liées :

- au système d’informations notamment la gestion des applications,


l’intégration et le déploiement, les études, le développement et le pilotage ;
- aux services bancaire et organisations notamment le paiement domestique,
trésorerie étranger, pôle service client, monétique, organisation,
informatique, et contrôle permanent ;
- a la logistique et les immeubles notamment les moyens techniques, les
achats, les moyens généraux et la cellule magasin ;
- a la comptabilité reporting notamment le pôle projet finances, le pôle
fiscalité, la comptabilité de l’Afrique de l’ouest et le contrôle de gestion.

I.2.2.4. La direction des entreprises et marchés financiers (DEMF)

La direction des entreprises et marchés financiers à la responsabilité de gérer les


dossiers concernant les entreprises et s’occupe également de l’administration des
filiales de la société générale intervenant sur le marché financier. Elle comprend :

- le service de grandes entreprises ;


- le service de petites et moyennes entreprises ;
- le service négoce ;
- le service banque études ;

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- sogebourse ;
- sogespar.

I.2.2.5. Les autres directions opérationnelles

Les autres directions opérationnelles sont composées de :

- la direction des risques et des recouvrements (DRR) : elle a pour mission


d’observer et de faire observer les règles prudentielles de la banque, et est en
charge de l’étude de risques liés à l’activité de la banque ;
- la direction des affaires financières (DAF) : elle coordonne les activités
financières telles que le suivi du budget, la gestion de la trésorerie ; et le suivi
de la comptabilité ;
- la direction du contrôle périodique (DCPE) : elle effectue le contrôle des
activités administratives, commerciale et financière de la banque et des
contrôles des conformités des méthodes de travail avec la procédure établie
et veille à l’application des règles et instructions de travail dans des différents
service et directions ;
- la direction multi canal et communication (D2MC) : elle développe la
stratégie de commercialisation et de promotions des produits de la banque,
veille à la prise en compte et à la satisfaction des besoins de la clientèle ;
- le secrétariat général (SEGL) : il s’occupe des affaires juridiques notamment
le conseil et veille juridique, le contentieux et successions, les actes et les
garanties ;
- la direction commerciale particulière et professionnelle (DCPP) : elle
s’occupe de la gestion et de l’organisation des différentes agences à Abidjan
et à l’intérieur du pays.

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I.3. Les autres directions opérationnelles

Dans cette partie, il est question de présenter les produits comptes, épargnes et de
placements, de prévoyances, de monétique, de banque à distance et les différents
prêts bancaires.

I.3.1. Les produits comptes

Les comptes proposés par la SGCI sont aux nombres de cinq (5) à savoir :

I.3.1.1. Le compte chèque

Le compte chèque également compte courant ou compte à vue est un compte sur
lequel peuvent être enregistrées de nombreuses opérations. Le compte chèque est
destiné aux personnes physiques majeures disposant des ressources stables et
régulières. Soumis à des frais de tenue de comptes mensuels (AGIOS) parmi les
plus bas du marché, le compte chèque permet aussi d’accéder à de nombreux
service tels que la délivrance du chéquier, les cartes de paiement et de retrait, le
service de banque à distance. Il constitue également un préalable à l’obtention de
prêts.

Au crédit : versements d’espèces, remises des chèques, virements ;

Au débit : retrait d’espèce, paiement de chèque, virements, prélèvements.

I.3.1.2. Le compte Eco

Le compte Eco est destiné à toute personne physique majeure, cliente de la SGCI
ou prospect, ne pouvant accéder au compte chèque. Il est le compte offrant les frais
de tenue de compte les plus bas du marché ivoirien. Il permet les opérations
suivantes : les versements, les retraits d’espèces, les encaissements par chèques, les
virements, les remises de chèque et d’effets autorisées.

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I.3.1.3. Le compte Épargne

Le compte épargne est un compte de placement à vue rémunéré il est destiné à tout
particulier détenteur ou nom du compte cheque ou d’un compte vie domestique à
la SGCI, ayant le besoin d’épargner leur fond en toute sécurité avec des conditions
de souscription très souple, il permet au client de constituer une épargne à sa
convenance et d’en disposer sans formalités particulières. A l’ouverture du compte,
une somme de 25000fca doit être déposée par le client comme dépôt initial et le
solde du compte ne doit être en dessous de 25 000fcasauf en cas de fermeture
définitive dudit compte. De plus, ce compte est rémunéré à un taux annuel de 3,5%.

I.3.1.4. Le compte starter

Le compte starter est un compte créé sur mesure pour les étudiants âgé de 18 ans
et plus. Ce compte est conçu pour leur permettre d’avoir un premier contact avec
la banque et de réaliser certaines opérations bancaires.

I.3.1.5. Le compte Sogeprimo

Le compte sogeprimo est un compte d’épargne a vue rémunéré destiné à toute


personne physique client de la SGCI ou non, ayant le statut de mineur ou
mandataire (père, mère ou tuteur légal) agissant pour le compte d’un mineur. Avec
des conditions souples de souscription, il permet au représentant légal de constituer
une épargne rémunérée à sa convenance, au profit du mineur. Bien que le compte
soit ouvert en son nom, il ne fonctionnera que sous l’autorité du représentant légal
(mandataire). Il permet les opérations suivantes : les versements, les retraits
d’espaces au guichet, la réception de virement ponctuel ou permanent, le retrait
déplacé.

I.4. Les produits d’épargne et de placement

Ce sont des produits mis à la disposition de la clientèle en vue de garder leurs


excédents de ressources qui leur permettra de bénéficier de revenus financiers ou

21
de crédits au bout d’une certaine période. Le client doit être titulaire d’un compte
cheque.

I.4.1. Le credimatic

Le credimatic est un compte d’épargne bloqué rémunéré qui permet à un particulier


titulaire d’un compte chèque à la SGCI d’épargner sur une période donnée et de
financer un projet par le biais d’un prêt à un taux préférentielle client épargne un
montant minimum de 10 000fcfa/mois et le plafond de l’épargne est estimé à 5 000
000FCA.

I.4.2. Le plan épargne logement (PEL)

Le PEL est un contrat d’épargne bloqué dont l’aboutissement est l’acquisition d’un
bien immobilier en l’occurrence un terrain à bâtir ou un logement. Le client épargne
un minimum de 25 000 FCA/mois avec un dépôt initial de 50 000FCA. Le plafond
est situé à 5 000 000FCA. Il y a une possibilité d’effectuer des versements
complémentaires à hauteur de 25 000FCA.

I.4.3. Le plan d’épargne investissement (PEI)

Le PEI est une épargne progressive de versements réguliers mensuels, trimestriels,


ou annuels. À l’issue de la période d’épargne, le souscripteur peut solliciter un prêt
destiné à financer des investissements à des conditions très avantageuses.

I.4.4. Le dépôt à terme (DAT)

Le DAT est un compte recevant des fonds bloqués pour une durée determinée.il
bénéficie d’une rémunération avantageuse avec des intérêts en fonction de la durée
de placement. Le client est disposé à bloquer des fonds à un taux et une durée
préalablement définie. La durée minimum est de 12 mois et le dépôt initial est de 5
000 000FCA.

22
I.4.5. Le car 8

C’est un compte d’épargne bloqué sur une période de 8 ans. Le CAR 8 vous permet
de bénéficier des intérêts de votre placement de manière trimestrielle.

I.4.6. Fcp sogevalor

SOGEVALOR est un fond commun de placement FCP diversifié, investi


principalement en actions de société cotée (de toute capitalisation) à la BVRM. Le
FCP SOGEVALOR est un produit innovant et original offrant une gestion sans
contrainte du capital placé. Il est géré par SOGEBOURSE.

I.5. Les produits d’assurances

Comme produits d’assurance au sein de la banque, il y a :

I.5.1. Assistance et voyage

L’assistance voyage permet au bénéficiaire (client ou non de la SGCI) d’assurer


son séjour à l’étranger. Les prestations associées à ce produit sont la prise en charge
des frais médicaux et d’hospitalisation en cas d’accident ou de maladie, des soins
dentaires d’urgences, du retour ou de la poursuite du voyage en cas de vol ou de
pertes des pièces d’identité, cartes de crédit ou titres de transport, du retour anticipé
en cas de décès d’un proche et la prise en charge et rapatriement du corps en cas
décès.

I.5.2. Certicompte

CERTICOMPTE est le produit d’assurance qui permet, en cas de disparition ou


d’invalidité du client, de sécuriser son compte et de protéger financièrement ses
proches. C’est un produit d’assurance prévoyance consistant en un parrainage de
compte.

23
I.5.3. Prz performance

PRZ qui signifie plan retraite zénith, est un produit de bancassurance qui permet
aux adhérents par une cotisation de se constituer une épargne retraite
complémentaires versée sous forme de capital, de rente annuelle certaine ou
viagère. Il permet de bénéficier à la fois d’une épargne retraite et d’une assurance
décès-invalidité.

I.5.4. Quietis plus

Quiétis plus est un produit de bancassurance qui protège vos moyens de paiement
ou que vous soyez (Côte d’Ivoire ou étranger). Il permet de faire face aux
dommages liés à l’utilisation frauduleuse des moyens de paiement (cartes
magnétiques et /ou chéquiers) de même que les pièces administratives perdues ou
volé simultanément. Il couvre également, les frais de mise en opposition ou de la
récréation des cartes magnétiques perdues ou volées. Il s’adresse à toute personne
disposant d’un chéquier et /ou porteur d’une carte rattachée à un compte chèque ou
un compte épargne. Les moyens de paiement détenu par des Co titulaires en cas de
compte joint peuvent également faire l’objet d’un contrat d’assurance quietis plus.

I.5.5. Yaconfort

YACONFORT est un produit d’assurance de prévoyance .il permet de garantir les


risques invalidité/Décès et de couvrir les frais funéraires en cas de décès de
l’adhérent (souscripteur ou personne tiers).

I.5.6. Sogetudes

SOGETUDES permet à l’assuré de se faire verser, au terme de la période des


cotisations un capital unique ou une rente annuelle en vue d’assurer l’éducation des
enfants moyennant le paiement de cotisations périodiques.

24
I.6. Les produits monétiques

Les produits monétiques sont les différents types de cartes magnétiques segmentées
en fonction des clients.

I.6.1. Les cartes magnétiques

Une carte magnétique ou électronique est une carte qui dispose d’une bande
magnétique pouvant être lue par un dispositif électronique, généralement émise par
une banque, permettant que son titulaire obtienne de l’argent liquide et de réaliser
d’autres opérations.

I.6.1.2. La carte magnétique ECLAIR

La carte éclair est destinée aux titulaires d’un compte ECO, compte starter ou
compte épargne. Elle permet de retirer de l’argent sur le compte dans tous les
distributeurs de billets du réseau SGCI et cela 7j/7 et 24h/24. Cette carte est valable
pour 3 ans renouvelables.

I.6.1.3. La carte visa électron

Cette carte des clients titulaires d’un compte appelés particuliers grand public et
disposant d’un revenu mensuel inférieur à 450 000FCFA. Elle donne droit à un
retrait de 250 000FCFA par jour.

I.6.1.4. La carte visa classic

Elle est destinée aux clients ayant une rémunération de 450001 à 2000000fca
appelés « particulier bonne gamme ». Elle donne droit à un retrait de 300 000fcfa
par jour et 1 000 000fcfa à l’étranger.

I.6.1.5. La carte visa premier

Elle est destinée aux clients appelés « patrimoniaux » avec une rémunération
supérieure à 2 000 000fcfa. Les montants de retrait par jours sont les mêmes que la
carte visa classic.

25
I.6.1.6. La carte HORIZON

La carte horizon est rattachée au compte chèque. Peuvent obtenir une carte horizon,
le titulaire du compte son (sa) conjoint, son (ses) enfant(s). Avec cette carte, le
client peut retirer tous les jours et à toute heure des espèces dans tous les
distributeurs de billets du réseau SGCI et du réseau international VISA. Elle a une
durée de validité de 2 ans.

I.6.1.7. La carte BUSINESS

Cette carte est réservée uniquement aux entreprises.

I.6.2. Les chèques

Le chèque, moyen de paiement normalisé avec lequel le titulaire (le tireur) d’un
compte donne l’ordre à son banquier (tiré) de payer la somme inscrite sur celui-ci.
La provision doit être disponible lors de l’émission du chèque et maintenu jusqu’à
sa présentation. Il existe différents types de chèques à savoir :

- le chèque barré ;
- le chèque de voyage ;
- le chèque visé ;
- le chèque certifié ;
- le chèque de banque ;
- le chèque en blanc et le chèque en bois.

I.6.3. Le terminal de paiement électronique (TPE)

Le terminal de paiement électronique est un outil informatique permettant de traiter


des paiements par carte bancaire. Nous avons deux (2) types de TPE :

- MAGIC 9000 conseillé aux restaurants, pharmacie… ;


- MAGIC 6000 conseillé aux supermarchés, cliniques, hôtels…

26
I.6.4. Le distributeur automatique de billets (DAB)

Le distributeur automatique de billets a été mis en place pour désengorger les


agences. Il est utilisé pour effectuer des retraits avec des cartes bancaires.il permet
aussi aux clients de consulter leur solde et de tirer un mini relevé.

I.7. Les produits de banque à distance

Au nombre de quatre (4), ce sont des produits et services qui donnent des
informations aux clients sans que ceux -ci se déplacent jusqu’à leur agence. En
offrant ces services, la Société Générale souhaitait le désengorgement des agences,
la facilitation du travail des conseillers clientèles et permettre aux clients d’avoir
accès à leur compte sans se déplacer jusqu’à leur banque. Les produits banque à
distance sont :

I.7.1. Yeri

YERI est le premier centre de relations bancaire en Côte d’Ivoire. C’est le serveur
vocal de la SGCI et son accès se fait à partie d’un téléphone fixe ou portable. Il est
joignable 24H/24, 7 JOURS /7, partout en Côte d’Ivoire et depuis l’étranger en
composant le +225 20201010. Il fournit à tous les appelants, un service de qualité,
leur évitant ainsi de se déplacer en agence pour des informations et certaines
Operations.

I.7.2. Vocalia plus

VOCALIA plus, c’est la Société Générale par serveur vocal. Il permet à toute
personne, cliente ou non, d’avoir accès aux informations générales relatives à la
banque, ses produits et services. C’est aussi un service de banque par téléphone qui
offre à l’abonné la possibilité de consulter son compte bancaire en ligne et de
recevoir ses relevés bancaires par fax ou e-mail. Les informations disponibles grâce
à VOCALIA plus sont relatives à la banque et au compte bancaire. De plus, une
personne titulaire d’un compte à la SGCI peut faire une demande de relevés
bancaire par fixe ou par e-mail, une commande de chéquiers barrés et la
27
consultation des chéquiers disponible en agence. Il est aussi possible d’obtenir le
solde et les cinq dernières opérations comptabilisées sur le compte.

I.7.3 Messalia

Avec l’avènement de la téléphonie mobile, la banque a donc développé


MESSALIA, service de banque à distance qui a pour objectif la diffusion
d’informations bancaire relatives aux comptes par message texte (SMS) sur le
téléphone portable l’abonné MESSALIA peut ainsi, quel que soit l’endroit où il se
trouve, avoir accès à son compte bancaire. Les informations diffusées sur
MESSALIA sont : le solde veille, les quatre dernières opérations enregistrées au
débit et au crédit, la disponibilité d’un chéquier en agence et des alertes SMS à
chaque transaction enregistrée un le compte si le client a choisi en plus l’option
évènementielle. Les options MESSALIA sont :

I.7.4. Le push

Le push ou SMS à l’initiative de la SGCI, est l’option d’envoi automatique des sms
au client par la banque. Après souscription à l’un des 2 formules d’abonnement
(hebdomadaire simple ou hebdomadaire évènementielle), le client reçoit de la
banque ses sms au jour indiqué et les consulte en toute tranquillité.

I.7.5. Le pull

Le pull ou sms à l’initiative du client donne la possibilité au client, quelle que soit
sa formule d’abonnement (hebdomadaire simple ou hebdomadaire
évènementielle), d’envoyer un sms à la banque. L’abonné a ainsi la possibilité de
connaitre son solde, ses quatre (4) dernières opérations de jour ou de la veille,
consulter les cours e devises, commander un chéquier ou vérifier sa disponibilité
en agence, ou rechercher les dabs fonctionnels dans une ville ou une commune.
MESSALIA est un service accessible quel que soit l’opérateur et le type
d’abonnement téléphonique.

28
I.7.6. Sogeline

SOGELINE est un service de banque à distance permettant la gestion des comptes


par le canal d’internet (www.sogeline.ci). Simple et accessible, il permet à l’abonné
de suivre les mouvements de ses comptes bancaires et d’effectuer des virements en
toute sécurité. Ou que vous soyez et à tout moment, vous vous disposez sur simple
abonnement, d’une ligne complète de service bancaire via internet.la cible Sogeline
est constitué de client particuliers, professionnels et commerciaux et des ivoiriens
résidents à l’étranger, habitués à l’utilisation des NTIC et équipés à titre personnel
ou professionnel d’un accès internet.

L’avantage concurrentiel de la SGCI est la possibilité d’effectuer des virements


vers des comptes logés chez des confrères et le tarif préférentiel appliqué aux
transactions effectués via Sogeline. Le service Sogeline offre la confidentialité et
la disponibilité 24h/24 et 7j/7, la possibilité d’initier des opérations à tout moment
et une réduction des frais appliqués aux virements bancaires.

I.7.7. Sgbci connect

C’est la première application mobil de la SGCI. Elle offre la possibilité aux clients
de consulter le solde de leurs comptes bancaires et d’accéder à un ensemble de
services à forte valeur ajoutée (virements, achat de crédit de communication,
alertes).

I.8. Les prêts bancaires

La Société Générale Côte d’Ivoire propose à sa clientèle deux (2) types de prêts
que sont :

- Les crédits à la consommation ;


- Les crédits immobiliers.

29
I.8.1. Les crédits à la consommation

Les crédits à la consommation permettent de faire face à des difficultés financières


ou d’acquérir un bien. L’on distingue :

- le prêt ordinaire ;
- le prêt exceptionnel ;
- le découvert en compte.

I.8.1.1. Les prêts ordinaires

Ce sont des prêts accordés aux particuliers titulaires d’un compte chèque et
disposant d’un revenu minimum de 130 000FCFA.

I.8.1.1.1. Le crédit express

Avec les crédits express, la SGCI répond aux besoins de trésorerie ponctuels et
urgents des clients dans un délai de 48 heures maximum.

I.8.1.1.2. Le crédit personnel ordinaire (PPO)

A travers le prêt personnel ordinaire, la SGCI permet aux clients de réaliser leur
projet de vie (mariage, fête…) et de faire face aux dépenses imprévues (maladies,
décès…).

I.8.1.1.3. IZI PC ET crédit liberté

Avec le crédit IZI PC et crédit liberté, la Société Générale Côte d’Ivoire permet
aux clients d’acquérir des biens (ordinateurs ; voiture ; etc…).

I.8.1.1.4. Rappel plus

Le RAPPEL PLUS permet de financer l’installation de nouveau fonctionnaire qui


dans l’attente de son rappel se trouve dans des difficultés financières.

30
I.8.1.2. Les prêts exceptionnels

Ils sont accordés périodiquement en période de fête ou de remise scolaire à des


conditions particulières et spécifiques à chaque période. Pour la campagne de (à
voir pour 2019).

I.8.1.3. Le découvert en compte

Le client devant faire face à un décalage de trésorerie ayant un caractère ponctuel


ou anticiper sur un produit à recevoir peut solliciter un découvert en compte appelé
AVS (Avance sur salaire) dont il pourra avec son conseiller clientèle, déterminer
les modalités (montant, durée, garanties éventuelles). Le montant est fonction du
type de carte magnétique. Le salaire et tout autre revenu doit être domicilié sur le
compte qui bénéficie d’une autorisation de découvert.

I.8.2. Les crédits immobiliers

Les crédits immobiliers sont le prêt personnel immobilier CDMH (compte de


mobilisation pour l’habitation) est destiné au ménage à revenu modeste, et
réglementé par l’Etat en vue de financer l’acquisition de logement économique, à
titre de résidence. Il permet de faciliter l’accession des ménages à la propriété sous
certaines conditions :

- le montant maximum représente 90% du projet et le prix n’excède pas 20


000 000FCFA ;
- les revenus mensuels du ménage n’excèdent pas 800 000 FCFA destinés à
l’acquisition d’un bien immobilier.
- la mensualité du prêt ne dépasse pas 30% des revenus du ménage et le taux
d’intérêt est de 9%. La Société Générale cote d’ivoire met à la disposition
de ses clients particuliers soit, des moyens de financement (les crédits), soit
la possibilité de faire fructifier leur trésorerie (les dépôts).

31
II. ORGANISATION ET FONCTIONNEMEN DU SERVICE ETRANGER

La direction des services bancaires et de l’organisation est la direction qui nous a


accueillis pour notre stage école de trois (3) mois. Cette direction regroupe
plusieurs services dont le service étranger, service où nous avons effectué notre
stage d’Octobre 2019 à Décembre 2019.

II.1. Organisation et fonctionnement du service étranger

Dans ce point, nous présenterons le service étranger à travers ses différentes


cellules.

II.1.1. Organisation du service étranger

Le service commerce extérieur encore appelé « service étranger » dans le langage


courant des employés est chargé de toutes les opérations avec l’étranger
notamment, le transfert/rapatriement, le change, la documentation et la
domiciliation. Le service étranger est composé de 4 cellules ayant chacune un
responsable qui dépend de Mr Sonvé Omer et Mme Affoumon.

II.1.2. Fonctionnement du service étranger

Le service étranger comporte 4 cellules qui sont : la cellule transfert/rapatriement,


la cellule caisse de change, la cellule documentaire, la cellule domiciliation.

II.1.2.1. La cellule transfert/rapatriement

Elle est subdivisée en deux (2) sous-section :

La sous-section transfert qui est chargée de traiter des ordres de transfert émis par
les clients de la SGCI en faveur des bénéficiaires à l’étranger.

La sous – section rapatriement qui traite des ordres de transfert reçus de l’étranger
en faveur des clients de la SGCI qui en sont bénéficiaires.

32
II.1.2.2. La cellule caisse de change

Elle présente la partie monétique, le poste de change du commerce extérieur. Elle


s’occupe de toutes les opérations de change manuel de la clientèle, en billets de
banque ou en chèques de voyage (traveller chèque) .il a aussi pour activité la vente
et l’achat des devises.

II.1.2.3. La cellule documentaire

Elle est chargée du traitement des crédits et remises documentaires. Elle comporte
deux (2) grandes sections ;

- la section importation : elle est ouverte aux nationaux effectuant des


opérations d’achat à l’étranger. Elle est chargée de recevoir des documents
des opérateurs étrangers, de les remettre aux locaux, d’en encaisser le
montant de faire le virement de fonds. Il s’engage pour le compte de son
client à payer au bénéficiaire un montant déterminé en une monnaie
convenue contre présentation dans le délai fixé des documents prescrits ;
- la section exportation : elle est ouverte essentiellement aux producteurs
industriels, commerçant, exportateurs nationaux ayant leurs partenaires à
l’étranger. Elle transmet les documents commerciaux et financiers des
exportateurs à leurs clients et en encaisse le montant.

II.1.2.4. La cellule domiciliation

La cellule domiciliation est chargée du contrôle de toute espèce d’opération à


l’exportation et à l’importation. Selon la règlementation toute opération
d’exportation ou d’importation doit faire l’objet d’une domiciliation dans une
banque locale. Ainsi la mission essentielle de la cellule consiste à veiller au respect
de la réglementation des changes en vigueur par un contrôle rigoureux de
documents.

33
De ce fait la banque est appelée d’intermédiaire agréé car elle travaille en étroite
collaboration avec le TRESOR, la DOUANE et la BCEAO par le biais de sa
domiciliation.

34
En définitif, nous pouvons noter que ce chapitre nous a permis de saisir les
différentes étapes de l’évolution de la SGCI depuis sa création jusqu'à nos jours.
Nous avons pu avoir ainsi une connaissance plus approfondie du cadre de notre
étude et des services qu’offre la banque pour satisfaire sa clientèle.

35
CHAPITRE II : PRESENTATION DU CADRE CONCEPTUEL

La procédure de règlement par remise documentaire des importations dans le cadre


d’une domiciliation bancaire se fait par la complétude et la conformité de
l’information donnée par le client. En effet le bon traitement du règlement des
importations passe par la maitrise des procédures liées à ceux-ci.

Dans ce chapitre il sera question pour nous, de définir les termes clés de notre thème
et de montrer les différentes étapes de la remise documentaire.

I. GENERALITES

Il s’agit ici de montrer les termes clés de notre thème afin d’avoir une meilleure
compréhension. Les termes clés à définir sont l’évaluation, la procédure, le
règlement, l’importation, la domiciliation bancaire.

I.1. Définition d’évaluation

Nous verrons la définition donnée par le CAD /OCDE et la définition selon le


contexte de l’étude.

I.1.1. Selon le comité d’aide au développement

Selon le comité d’aide au développement (CAD/OCDE) : « l’évaluation est une


fonction qui consiste à porter une appréciation aussi systématique et objective que
possible, sur un projet en cours ou achevé, un programme ou un ensemble de lignes
d’actions, sa conception, sa mise en œuvre et ses résultats. Il s’agit de déterminer
la pertinence des objectifs et leur degré de réalisation, l’efficience au regard du
développement, l’efficacité, l’impact et la viabilité ».

I.1.2. Selon le contexte de l’étude

Dans notre contexte, l’évaluation se définit comme analyse qui sera effectuée pour
porter des jugements, pour connaitre les résultats, pour tirer des conclusions et

36
prendre des décisions afin de renforcer la procédure de règlement des importations
dans le cadre d’une domiciliation bancaire.

I.2. Définition de la procédure

Nous verrons la définition générale de la procédure et sa définition selon le contexte


de l’étude.

I.2.1. Définition générale

« La procédure est une succession imposée de tâches à réaliser. C’est une marche
à suivre pour réaliser une tâche donnée. Elle répond en générale à des impératifs
qui ne sont pas discutables ».

I.2.2. Définition selon le contexte

Ici, la procédure représente les étapes à suivre pour effectuer les fermetures de
comptes.

I.3. Le règlement

Nous verrons la définition de règlement selon plusieurs contextes et la définition


selon le contexte de l’étude.

I.3.1. Définition

Il peut être défini comme « l’action de régler, de terminer, de donner une solution
définitive à quelque chose : le règlement de conflit. Il peut être définit aussi comme
l’action de fixer ce qui doit être dans un domaine légal : règlement de police.
Ensemble des mesures auxquelles sont soumis les membres d’une société, d’un
groupe … ».

37
I.3.2. Définition selon le contexte

Le mot règlement peut avoir plusieurs significations en fonction du contexte. En


effet, dans notre cas le règlement consiste à s’acquitter du montant d’une dette.
Dans cette acceptation, “règlement“ est synonyme de “paiement“.

I.4. L’importation

Nous définirons l’importation selon les contextes générale et selon le contexte de


l’étude.

I.4.1. Définitions selon le contexte général

Une importation en économie est une entrée dans un pays de biens ou services
provenant d’un autre pays. En informatique, une importation désigne l’action qui
permet de convertir des données d’une application à une autre.

I.4.2. Définitions selon le contexte de l’étude

Selon le contexte de l’étude, l’importation est une entrée dans pays de biens ou
services provenant d’un autre pays.

I.5. Domiciliation

Nous verrons ici les notions de domiciliation bancaire et domiciliation bancaire


d’un contrat d’importation.

I.5.1. Domiciliation bancaire

La domiciliation bancaire est le domicile du compte bancaire d’un individu ou


société commerciale dans lequel les principaux revenus et opérations financières y
sont réalisés.

38
I.5.2. Domiciliation bancaire d’un contrat d’importation

La domiciliation bancaire d’un contrat d’importation de biens ou service consiste


en l’ouverture d’un dossier qui donne lieu à l’attribution d’un numéro de
domiciliation par la banque domiciliataire.

II. LES DIFFERENTES ETAPES DE REALISATION DE LA


REMISE DOCUMENTAIRE

La remise documentaire comprend plusieurs étapes présentées ci-dessous.

II.1. Définitions et formes de la remise documentaire

Nous définirons la remise documentaire et nous montrons ses différentes formes.

II.1.1. Définitions de la remise documentaire

La remise documentaire à l’importation consiste pour l’acheteur à recevoir de la


banque les documents commerciaux et financiers contre paiement comptant ou
engagement de payer à une échéance donnée. L’acheteur ou l’importateur est le
client de la banque. Cette transaction n’engage aucune des deux banques et ne
constitue pas une garantie de paiement. Elle suppose que les deux partenaires
(importateur et exportateur) travaillent dans une relation de confiance.

II.1.2. Les différentes formes de la remise documentaire

La remise documentaire peut prendre deux (2) formes qui sont :

- document contre paiement (D/P) : la banque remet les documents à


l’importateur uniquement si le paiement est immédiat ;
- document contre acceptation (D/A) : la banque ne délivre les documents à
l’importateur que s’il accepte une ou plusieurs lettres de change qui seront
payées plus tard.

39
II.2. Acteurs et fonctionnement de la remise documentaire

La remise documentaire fait intervenir quatre (4) principaux acteurs : l’exportateur


et sa banque d’un côté et l’importateur et sa banque de l’autre côté.

II.2.1. Les acteurs de la remise documentaire

Plusieurs acteurs interviennent dans la réalisation de la remise documentaire. Ces


acteurs sont : l’exportateur, l’importateur, la banque remettante.

II.2.1.1. L’exportateur

C’est le donneur d’ordre de la remise documentaire. Il mène le jeu par


l’intermédiaire de sa banque à qui il remet les documents et une lettre d’instructions
stipulant comment l’importateur prendra possession des documents.

II.2.1.2. L’importateur

C’est l’acheteur des marchandises expédiés. Il paye le montant de la facture ou


signe une lettre de change. En échange, sa banque lui remet les documents qui lui
permettront de dédouaner les marchandises.

II.2.1.3. La banque de l’exportateur

C’est la banque remettante parce que c’est elle qui a la charge de transmettre les
documents reçus de son client à la banque présentatrice.

II.2.1.4. La banque de l’importateur

C’est la banque présentatrice qui se charge de l’encaissement des fonds auprès de


son client, l’importateur. Cette banque est le correspondant de la banque de
l’exportateur dans le pays de l’importateur.

II.2.2. Les différentes étapes de la remise documentaire

Nous allons maintenant détailler une par une les étapes d’une remise documentaire.

40
II.2.2.1. La signature du contrat entre l’exportateur et l’importateur

Cette étape est très importante pour la réussite de toute l’opération. C’est dans le
contrat que les deux parties vont convenir des modalités de la transaction : la
marchandise, le transport et l’expédition, les délais de livraisons, les documents à
fournir par l’acheteur, la technique de paiement (en l’occurrence la remise
documentaire), l’instrument de paiement, ce qu’il faut faire en cas de litige (non-
paiement, problèmes sur la marchandise, etc.).

II.2.2.2. L’expédition de la marchandise

L’exportateur expédie la marchandise selon les modalités convenues dans le


contrat. Il reçoit du transporteur des documents attestant la prise en charge et
d’expédition.

II.2.2.3. La remise de documents

Une fois l’expédition de la marchandise effectuée, l’exportateur rassemble tous les


documents mentionnés dans le contrat et les remet à sa banque avec une lettre
d’instruction. On y trouvera entre autres : des documents commerciaux tel que :
facture, liste de colisage, certificat d’origine etc. ; des documents techniques
comme les certificats d’analyse sanitaires ou phytosanitaires délivrés par des
autorités publiques etc. ; des documents de transport (lettre de transport aérien
(LTA), connaissement maritime, etc.) et des documents financiers (effets de
commerce etc.).

II.2.2.4. L’envoi des documents

Après la réception des documents, la banque remettante vérifie qu’ils


correspondent à ceux qui ont été énumérés dans la lettre d’instruction, ensuite les
envoie à son correspondant dans le pays de l’acheteur par DHL selon les
instructions données par le client.

41
II.2.2.5. Présentation des documents

La banque de l’importateur avise son client dès la réception des documents. Elle ne
lui donne pas les documents mais lui indique ce qu’il doit faire pour les récupérer
: paiement immédiat à l’acceptation d’une lettre de change.

II.2.2.6. Paiement /acceptation d’une lettre de change

Conforment à la lettre d’instructions et au contrat conclu, le client peut :

- soit payer la facture et les éventuelles commissions de sa banque pour rentrer


en possession des documents.
- soit accepter l’effet de commerce transmis avec les documents. Dans ce cas
l’exportateur sera réglé à une échéance ultérieure.

II.2.2.7. Paiement

C’est le règlement de la remise documentaire par l’importateur. La banque


présentatrice envoie les fonds reçus de son client à la banque remettante.

II.2.2.8. Avis de crédit

La banque de l’exportateur reçoit les fonds et crédite le compte de son client, puis
elle lui transmet un avis de crédit pour l’informer de la mise à disposition des fonds
sur son compte.

Ce second chapitre de cette première partie de ce mémoire nous a permis de faire


une ouverture sur le traitement détaillé de notre étude. A travers, le développement
du cadre conceptuel, nous sommes parvenus à définir certains termes clés qui
seront utiles à la compréhension de notre étude.

42
Cette première partie de notre mémoire nous a permis de cerner deux concepts
différents et substantiels à notre étude que sont le cadre institutionnel qui nous a
renseigner sur l’évolution de la Société Générale Côte d’Ivoire, ainsi que le cadre
conceptuel qui nous a permis de faire la lumière sur certaines notions importantes
de notre étude, à savoir, l’évaluation et la procédure, mais aussi de faire une
généralité sur les règlements des importations dans le cadre d’une domiciliation
bancaire.

43
DEUXIEME PARTIE :
ANALYSE DE LA PROCEDURE
DE REGLEMENT

44
Dans cette deuxième partie de notre étude, nous montrerons le déroulement effectif
de la procédure de règlement des importations par remise documentaire, ainsi nous
mettrons en évidence les forces et faiblesses, afin d’apporter des recommandations
qui permettront d’améliorer le fonctionnement de la procédure.

45
CHAPITRE I : DESCRIPTION ET EVALUATION DE LA
PROCEDURE

Dans ce chapitre, il s’agit de faire une description et une évaluation de la procédure


de règlement par remises documentaires des importations dans le cadre d’une
domiciliation bancaire. La description nous permettra de comprendre les
différentes étapes de la procédure et les méthodes utilisées. Quant à l’évaluation,
elle nous permet de déceler les forces et les faiblesses d’une telle procédure.

I. DESCRIPTION DE LA PROCEDURE

La SGCI suit cette procédure bien précise pour le traitement des règlements des
importations par REMDOC.

I.1. Les différents acteurs de la remise documentaire

Nous avons les acteurs extérieurs à la SGCI et les acteurs Société Générale.

I.1.1. Les acteurs extérieurs à la SGCI

Les acteurs extérieurs à la Société Générale Côte d’Ivoire sont : Le client et la


banque remettante.

I.1.2. Les acteurs Société Générale

Les acteurs Société Générale sont : l’agent de la cellule remise documentaire, le


responsable de la cellule remise documentaire, le chargé d’affaires, le responsable
de marché, la direction conformité, le service courrier.

I.2. Les différentes étapes de la procédure de règlement des


importations par REMDOC

La procédure de règlements des importations par REMDOC comprend 3 grandes


étapes, que nous détaillerons dans cette partie.

46
I.2.1 Réception des documents

L’agent de la cellule remise documentaire réceptionne les documents et bordereau


d’instructions transmis par le fournisseur ou la banque remettante, ensuite vérifie
les documents et instructions inscrites sur le bordereau d’encaissement puis met en
évidence les points clés. Ensuite il enregistre le dossier dans le tableau de bord puis
envoi le document au service conformité pour contrôle.

I.2.2. Contrôle de conformité

L’agent du service conformité effectue le contrôle, si le contrôle est positif, alors


l’agent envois un mail pour accord de traitement à l’agent de la cellule remdoc
l’agent de la cellule remdoc quant à lui, transmet les documents au service courrier
pour envoi à la banque remettante via DHL. Si le contrôle est négatif, alors l’agent
du service conformité envoi un mail de rejet à l’agent de la cellule remdoc avec en
copie le chargé d’affaire. Le chargé d’affaire informe le client du rejet du dossier.

I.2.3. Traitements du dossier de remise après contrôle de conformité

L’agent de la cellule remise documentaire traite le dossier ,marque la date de


réception et procède au dépouillement puis adresse un mail au chargé d’affaire pour
l’identification du numéro du compte ordinaire du client , ensuite saisie la remise
dans delta sur la base des informations contenues sur le bordereau .l’agent ouvre
le dossier physique en utilisant l’imprimé ETR 170 et mentionne le nom du cédant,
du tireur, les noms et n° de compte client, les instructions du cédant, les conditions
de paiement, et le numéro de la remise établie le avis d’accusé de réception, de
notification, de domiciliation et d’acceptation (s’il y a une traite à accepter) après
cela l’agent transmet le dossier de remise au responsable de la cellule pour
validation.

47
I.2.4. Validation du dossier de remise documentaire

Le responsable de la cellule remise documentaire vérifie et signale la fiche de


contrôle de conformité puis contrôle la saisie sur la base du dossier reçu et valide
le dossier d’ouverture dans delta en l’absence d’anomalies.

I.2.5. Envois des documents au client pour la signature

L’agent de la cellule remise documentaire informe le client via le chargé d’affaire


de l’arrivée des documents, renseigne le tableau de bord, transmet les avis de
notification, de domiciliation, l’effet et /ou l’avis d’acceptation au service courrier
pour envoi au client, avec le gestionnaire en copie et enfin classe le dossier.

I.2.6. Retour des dossiers signe par le client

Après le retour de l’avis de domiciliation signé, cacheté et /ou de la traite par le


client, L’agent de la cellule remise documentaire réceptionne :

- l’avis de domiciliation et le dater, la traite signée et timbrée le cas échéant ;


- la facture certifiée conforme et signée du client ;
- la fiche de déclaration à l’importation (FDI)
- l’autorisation de change (AC)

Il faut vérifier la signature du client avant la remise des documents.

Si l’analyse est satisfaisante alors l’agent vérifie la nature de la remise (paiement à


vue ou remise contre acceptation).

I.2.7. Paiement a vu

Si le paiement est à vue dans ce cas, l’agent transmet un mail au chargé d’affaires
en mettant en copie le responsable de la cellule, le responsable du service et son
adjoint ainsi que le responsable marché pour obtenir son accord de paiement.

Le chargé d’affaires s’il accorde le paiement, envoie un mail adressé à l’agent de


la cellule remise documentaire en mettant copie les chaines hiérarchiques directes

48
de la remise. Ainsi l’agent de la cellule REMDOC Reçois et imprime le mail
d’accord et le joins au dossier et faire endosser les documents de transport
(connaissement, lettre de voiture, etc.) par deux signataires habilités du service
étranger, conserve l’avis de domiciliation ; Puis remet les autres documents au
client contre décharge sur la liste récapitulative des documents et sur le dossier de
remise.

En cas de désaccord du chargé d’affaire ou du responsable de marché, il faut


classer le dossier et inscrire obligatoirement le numéro de domiciliation lors du
traitement des opérations dans delta.

I.2.8. Paiement contre acceptation

Si la remise des documents est émise contre acceptation alors , il faut faire endosser
les documents de transport (connaissement, lettre de voiture) par deux signataires
habilités du service étranger ensuite conserver l’avis de domiciliation et la traite
signée et timbrée, l’agent de la cellule REMDOC remet les autres documents aux
clients contre décharge sur la liste récapitulative des documents et sur le dossier de
remise puis saisis l’acceptation dans delta et la valider par le responsable de la
cellule , il procède ensuite à l’enregistrement du dossier dans le tableau de bord en
inscrivant le n° de dossier, nom du client, montant de l’effet, date d’échéance, date
d’acceptation),il inscrit alors la date d’acceptation sur le dossier et enfin classe le
dossier par échéance .

I.2.9. Règlement de la remise documentaire à l’importation

- l’agent de la cellule remise documentaire regroupe les dossiers approuvés


par devises et établit les prévisions d’achat de devises à transférer au service
trésorerie en fin de journée.
- la journée suivante (j+1) : l’agent saisi le paiement dans le logiciel de
traitement bancaire à la réception des cours des devises puis transmet le
dossier de remise au responsable hiérarchique pour validation.

49
II. EVALUATION DE LA PROCEDURE

La description de la procédure dans le point précèdent va nous permettre de faire


son évaluation dans ce point ci. Cette évaluation se fera en deux tests distincts ; et
cela à partir du questionnaire du contrôle interne.

II.1. Evaluation par le questionnaire du contrôle interne (QCI)

Pour mieux appréhender l’évaluation de la procédure par le QCI, nous tenterons


de définir le contrôle interne ensuite de décrire cette évaluation puis de faire une
synthèse des forces et faiblesses du processus.

II.1.1. Définition du questionnaire du contrôle interne

La notion de contrôle a fait l’objet de plusieurs définitions dont la célèbre est celle
du COSO (Committee of Sponsoring Organizations of the Treadway Commission)
qui définit le contrôle interne comme processus mis en œuvre par les dirigeants à
tous les niveaux de l’entreprise et destiné à fournir une assurance raisonnable quant
à la réalisation des trois objectifs suivants :

- l’efficacité et l’efficience des opérations ;


- la fiabilité des informations financières ;
- la conformité aux lois et règlements .

II.1.2. Description du QCI

Le questionnaire est une série de questions soumise aux différentes parties


intervenantes dans la procédure. Son but ultime est de déceler les points forts et les
points faibles du processus. Les résultats obtenus sont récapitulés dans le tableau
ci-après.

50
Tableau1 : Questionnaire relatif au traitement des remises documentaires
N° QUESTIONNAIRE REPONSES
OUI NON OBSERVATIONS
1 Existe-t-il un manuel de X
procédure ?
2 Le service de REMDOC est- X
il rattaché à un autre service ?
3 Les conditions de traitements X Le client se renseigne
du REMDOC est-il connu du auprès du conseiller
client ? de clientèle
4 Combien de temps met le 48 heures
traitement d’un REMDOC
5 Le solde du compte du client X
est – il vérifié avant le
règlement du REMDOC
6 Les acteurs intervenant dans X
le traitement du REMDOC
ont-ils les habilités
nécessaires ?
7 Le traitement du REMDOC X Mais les perturbations
est –il informatisé ? du réseau rendent le
traitement lent

Source : selon les données de l’étude de 2020


II.2. Synthèse des forces et faiblesses

La série de question du contrôle interne nous a permis de mettre en relief autant


d’insuffisances que des points forts de la procédure étudiée que nous présenterons
dans cette partie.
II.2.1. Les points forts de la procédure

L’évaluation par le questionnaire du contrôle interne a permis de faire apparaitre


certaines forces, que nous relèverons dans le tableau ci-après.
Tableau 2 : les points forts

51
LES POINTS FORTS COMMENTAIRES

L’existence d’un Il existe un manuel de procédure qui fournit toutes les


manuel de procédure informations nécessaires sur le traitement du
REMDOC. Ce manuel permet aux agents d’avoir une
bonne connaissance sur ce qu’ils doivent faire.
Connaissances des Le client qui demande le règlement de ses
conditions du marchandises par REMDOC connait les documents
traitement de la nécessaires à cette opération puisqu’il se renseigne au
REMDOC par le préalable auprès du service étranger. Cela facilite le
client traitement de la REMDOC car tous les dossiers sont
réunis pour effectuer l’opération.
L’existence de Cette technique permet de faciliter le contrôle des
décharge pour attester dossiers traités.
du traitement du
dossier
Le traitement des Le traitement des REMDOC se fait sur le logiciel delta
REMDOC est Bank. Cela permet de suivre de façon automatique le
informatisé niveau de traitement du dossier.

La courte durée du La durée de traitement des remises documentaires est


traitement des remises de 48heures voir moins de 48heures.
documentaires
Les habilitations Les stagiaires disposent des habilitations nécessaires
suffisantes pour un sur leur poste de travail pour mieux traiter les remises
meilleur traitement documentaires.

II.2.2. Les points faibles de la procédure

L’évaluation par le questionnaire du contrôle interne a permis de faire apparaître


certaines faiblesses, que nous relèverons dans le tableau ci-dessous.

52
Tableau 3 : les points faibles
LES POINTS FAIBLES COMMENTAIRES

Le bug incessant du logiciel delta Les bugs qui surviennent pendant le


Bank pendant le traitement des traitement engendre un ralentissement
remises documentaire du travail des agents de la cellule
remdoc.

L’absence de certains documents Certains clients ne transmettent pas


exigés par la banque au client tous les documents demandés par la
banque pour le traitement de leur
remise documentaire

L’absence de certains documents Parfois le fournisseur ne remet pas la


nécessaires à l’ouverture d’une remise totalité des documents exigé par la
documentaire banque pour l’ouverture d’une remise
documentaire

Source : selon les données de l’étude de 2020

53
Le premier chapitre de la deuxième partie de notre étude a consisté à décrire la
procédure de règlement par la remise documentaire des importations dans le cadre
d’une domiciliation bancaire qui est l’objet de notre étude. Ensuite nous avons
procédé à son évaluation. Au terme de ce chapitre, nous pouvons noter que
l’évaluation de la procédure a permis de révéler certaines insuffisances qui
pourraient constituer un frein au bon fonctionnement du processus. Il convient donc
de remédier à ce problème en apportant des recommandations susceptibles de
pallier ses faiblesses.

54
CHAPITRE II : ANALYSE DES FAIBLESSES ET
RECOMMANDATIONS

Apporter des solutions à un problème, c’est trouver les conditions d’éradication des
causes se trouvant à la base du problème tout en tenant compte des objectifs fixés.
Eu égard aux forces et faiblesses cités ci-dessus, nous allons dans ce présent
chapitre, analyser les résultats obtenus suite à l’évaluation pour ensuite faire des
recommandations dans le but de pallier ces faiblesses et d’améliorer la procédure
de règlements par remise documentaire.

I. ANALYSE DES FAIBLESSES DE LA PROCEDURE DE


REGLEMENT PAR REMISE DOCUMENTAIRE
Dans cette partie, nous présenterons pour chaque faiblesse relevée, le contexte dans
lequel l’insuffisance a été identifiée (appelé existant) puis dégager le risque
potentiel présenté par cette faiblesse.

I.1. Les bugs incessants du logiciel delta Bank pendant le traitement des
remises documentaire

Le logiciel delta qui sert au traitement des remises documentaires bug assez
souvent. Après avoir analysé l’existant, nous mettrons en évidence les risques liés
aux bugs incessants de delta sur le travail des agents.

I.1.1. Analyse de l’existant

L’évaluation par le QCI nous a permis de constater les perturbations qui


surviennent pendant le travail des agents dû aux bugs du logiciel delta. Ces bugs
peuvent plus durer plus d’une heure.

I.1.2. Risque lié aux bugs du logiciel delta

Le logiciel delta, c’est l’outil informatique qui sert à traiter les remises
documentaires, par conséquent plus il est opérationnel mieux c’est car les agents

55
pourront dans ce cas traiter les remises assez rapidement et de ce fait respecter le
délai de traitement.

Mais force est de constater que parfois nous assistons à des bugs du logiciel. Ces
bugs engendrent un ralentissement considérable dans le processus de traitement des
remises documentaires. En effet, les agents disposent d’un délai de 48 heures pour
le traitement des remises documentaire du coup quand il y a des perturbations qui
surviennent les agents sont tenu d’arrêter le travail et de faire appel au service
informatique sachant que les agents du service informatique peuvent mettre plus
de temps pour venir régler le problème.

Nous nous retrouvons donc avec du retard, des dossiers en suspens et un travail qui
n’évolue pas.

I.2. L’absence de certain document exigé par la banque au client

Le client ne remet pas tous les documents exigés par la banque à l’agent de la
cellule documentaire pour le traitement de sa remise. Après avoir analysé l’existant,
nous mettrons en évidence les risques liés à l’absence de certain document exigé
par la banque.

I.2.1. Analyse de l’existant

Dans le cadre du traitement des remises documentaire la banque exige de la part du


client un certain nombre de document utile au traitement de sa remise. Mais certain
client ne respecte pas cette exigence et ne remet pas la totalité des documents exigés
ou envois le brouillon d’un document au lieu de l’originale.

I.2.2. Risque lié à l’absence de certains documents exigés par la banque au


client

La banque, avant de remettre les documents reçus de la banque remettante (banque


de l’exportateur) au client demande à celui-ci de lui remettre un certain nombre de
documents afin d’effectuer une analyse de conformité de document. Mais il arrive
56
parfois que le client ne remette pas la totalité des documents exigés ou remette à la
banque le brouillon d’un document au lieu de l’original.

Dans ce cas l’agent se trouve dans l’incapacité de procéder à la conformité des


documents étant donné que les documents reçus du client ne sont pas complets, de
ce fait l’agent est obligé d’arrêter momentanément le traitement afin de contacter
le client et lui demander le reste des documents utile au traitement. Cela entraine
bien évidemment un ralentissement du travail et des retards dans le traitement.

I.3. L’absence de certain documents exigés par la banque aux fournisseurs


nécessaires à l’ouverture d’une remise documentaire

L’absence de certain document nécessaire à l’ouverture d’une remise documentaire


entraine des retards dans le traitement et des plaintes des clients. Après avoir
analysé l’existant, nous mettrons en évidence les risques liés à l’absence de certains
documents utiles à l’ouverture des remises documentaires.

I.3.1. Analyse de l’existant

Parfois les fournisseurs ne transmettent pas la totalité des documents utile pour
l’ouverture des remises documentaires de leurs clients. Pourtant sans l’ensemble
des documents, la banque ne peut traiter les remises documentaires.

I.3.2. Risques liés à l’absence de certains documents utiles au traitement

Pour faire l’ouverture d’une remise documentaire l’agent de la cellule


documentaire a besoin d’un certain nombre de documents de la part du fournisseur
et sans l’ensemble de ces documents la banque ne pourrait faire l’ouverture de la
remise du client mais il arrive parfois que le fournisseur ne transmette pas la totalité
des documents exigés. Par conséquent l’agent se voit dans l’obligation de
suspendre le traitement et adresser un mail au chargé d’affaire pour que celui-ci
prenne contact avec le fournisseur du client afin qu’il fasse parvenir les documents

57
ou le document manquant cela peut durer plusieurs heures voir des jours. Ce qui
entraine donc des suspends et retards et au non-respect du délai de traitement.

II. RECOMMANDATIONS
Cette seconde partie de ce chapitre, nous permettra d’une part de proposer des
recommandations adéquates aux faiblesses constater lors de l’analyse, d’autre part,
il sera question de montrer étroitement les différents impacts qui découlent de
l’application de ces recommandations.

II.1. Les bugs incessants du logiciel delta Bank pendant le traitement des
remises documentaires

Après avoir donné les solutions à cette faiblesse, nous montrerons les retombées de
celle-ci sur la SGCI si elles sont appliquées.

II.1.1. Recommandation (s)

Nous recommandons à la banque précisément au service informatique d’effectuer


régulièrement des vérifications au niveau du logiciel afin d’anticiper d’éventuels
perturbations. Dans le cas contraire d’être plus réactif ; c'est-à-dire répondre plus
rapidement lorsqu’on leur contact pour un problème avec le logiciel.

II.1.2. Impact (s)

La vérification régulière du logiciel permettra d’anticiper les éventuels problèmes


pouvant provoquer des bugs incessants ou plantage du logiciel lors des traitements.

Ce qui permettra aux agents de la cellule REMDOC de travailler convenablement


sans perturbations et troubles donc d’avancer plus librement dans les tâches.

II.2. L’absence de certains documents exigés par la banque au client

Nous proposons des solutions face à cette faiblesse puis nous donnerons l’impact
de celle-ci.

58
II.2.1. Recommandation(s)

Comme recommandation nous proposons à l’agent de la cellule documentaire


d’expliquer clairement au client l’importance de remettre la totalité des documents
exigé pour le traitement et de lui faire savoir également les conséquences qu’il peut
avoir dans le cas du non-respect de cette exigence.

II.2.2. Impact(s)

Le fait pour le client de remettre tous les documents nécessaires pour traitement de
sa remise documentaire permettra à l’agent de la cellule Remdoc d’aller plus vite
dans son travail afin de respecter le délai de traitement.

II.3. L’absence de certains documents nécessaires à l’ouverture d’une remise


documentaire

Nous allons montrer l’impact des solutions à cette faiblesse après les avoir
formulées

II.3.1. Recommandation(s)

Comme recommandation nous proposons au chargé d’affaire d’expliquer


clairement au fournisseur l’importance de remettre la totalité des documents exigé
pour le traitement et de lui faire savoir également les conséquences qu’il peut avoir
dans le cas du non-respect de cette exigence.

II.3.2. Impact(s)

Le fait pour le fournisseur de remettre tous les documents utiles à l’ouverture de la


remise documentaire permettra à l’agent de la cellule remdoc d’aller plus vite dans
le travail afin de respecter le délai de traitement.

59
En somme, nous retiendrons que l’évaluation de la procédure de règlements par
remise documentaire des importations dans le cadre d’une domiciliation bancaire
passe essentiellement par la maitrise de cette procédure. Ce chapitre nous a permis
de faire une analyse de chacune des faiblesses relevées afin9 d’en ressortir les
risques potentiels. Enfin des recommandations ont été faites pour pallier ces
faiblesses.

60
Au terme de cette seconde partie, nous pouvons dire que nous avons atteint notre
objectif qui était d’évaluer la procédure de règlement par remise documentaire des
importations dans le cadre d’une domiciliation bancaire. Il a été d’abord question
de s’imprégner de cette procédure. Cela s’est fait par la prise de connaissances du
processus en décrivant les différentes étapes de la procédure et les tâches effectuées
par chaque acteur. Ensuite, l’évaluation de la procédure a été faite pour ressortir les
faiblesses du système. Des recommandations ont été proposés pour améliorer la
qualité du processus.

61
CONCLUSION

62
L’objet de notre stage à la Société Générale côte d’Ivoire, était de confronter nos
connaissances théoriques à la pratique. A l’issue de ce stage, nous pouvons dire
que cet objectif a été atteint parce que nous avons appris à travailler en temps réel
; et nous avons pu toucher du doigt les réalités de la vie professionnelle.

Le stage à la SGCI, nous a permis, sur le plan professionnel de peaufiner nos


connaissances dans les différents domaines au-delà de nos qualifications de base
tels que l’environnement du digital, la domiciliation des factures à l’importation et
les apurements des dossiers. Nos travaux effectués, nous ont amené à réaliser une
étude sur le sujet : « évaluation de la procédure de règlements par remises
documentaire des importations dans le cadre d’une domiciliation bancaire. »

Ce travail a débuté par la prise de connaissances de la procédure au travers du


manuel de procédure puis par l’observation de l’application de cette procédure.
Ensuite il s’est soldé par l’évaluation de la procédure puis par l’énumération des
faiblesses de ce système et enfin par l’octroi de quelques recommandations pour
pallier ces faiblesses. Ces solutions pourraient servir sans aucun doute à rehausser
le niveau d’activité de notre structure.

Nous avons donc pu cerner la notion de remises documentaire et son


fonctionnement. Cette étude nous a, dès lors, interpellés sur le fait qu’aujourd’hui,
la banque évolue dans son temps en fonction des exigences de ses clients.

Ce processus reste une mise à jour récurrente pour le système bancaire. Elle doit
être maitrisée par tous les acteurs intervenants.

Pour la SGCI, les objectifs et les stratégies sont plus que jamais orientées vers la
satisfaction du client. Pourtant quelques faiblesses vont en l’encontre de cet
objectif. C’est dans cette optique que nous avons jugé nécessaire de procéder à une
analyse de la procédure de règlement des importations par remise documentaire. Et
cette analyse nous a relevé les faiblesses suivantes :

63
- les bugs incessants du logiciel de traitement delta Bank
- l’absence de certains documents exigés par la banque au client
- l’absence de certains documents utiles à l’ouverture d’une remise
documentaire exigés par la banque au fournisseur du client.

L’objectif que nous nous sommes assignés était de parvenir à améliorer la


procédure de règlement des importations par remise documentaire. Nous pensons
que cet objectif a été atteint puisque beaucoup reste encore à faire pour une maitrise
complète de la procédure. Cependant la démarche du travail que nous avons
adoptée, nous a permis d’atteindre les objectifs spécifiques énumérés en début du
mémoire.

Nous avons pu :

- établir l’état des lieux de la procédure de traitement des remises


documentaire ;
- évaluer la procédure de traitement des remises documentaires ;
- mettre en place un mécanisme d’amélioration de cette procédure.

Même si les recommandations émises ne seront pas dans leur totalité mises en
pratique par les acteurs intervenant dans la procédure, notre souci était de montrer
la nécessité d’une bonne maitrise de cette procédure. Aussi l’objectif de la cellule
REMDOC consiste à respecter au mieux le délai de traitement afin de permettre au
client de rentrer en possession de sa marchandise assez rapidement.

Afin d’atteindre cet objectif, la banque plus précisément le service informatique


doit régulièrement effectuer des contrôles sur le logiciel de traitement delta Bank
afin d’éviter tout désagrément lors des traitements, aussi la banque doit définir
assez clairement au client et au fournisseur du client l’importance de remettre tous
les documents nécessaires pour le traitement de la remise documentaire. La
direction doit sérieusement étudier ces recommandations afin de prendre des

64
mesures nécessaires afin de les faire appliquer par tous les intervenants pour un
résultat plus efficace et maintenir la pérennité de la banque.

65
BIBLIOGRAPHIE

66
OUVRAGES GENERAUX :
▪ GANDY Jean-Marc et PARIS Frédéric (2016), Établir mes documents ISO
9001 version 2015 : le couteau suisse de la qualité, Paris, Éditions AFNOR,
210p.
▪ Organisation de Coopération et de développement Économique (1991),
Paris.

▪ SELMER Caroline (2006), Toute la fonction finance, 2ème Edition, Paris les
éditions CHIRAT, 448p.

OUVRAGES SPECIFIQUES :
▪ KAMGA Louis (2018), traitement des opérations bancaires de financement
et de sécurisation à l’international : crédit documentaires et remise
documentaires, Editions Independently published, 124p.
▪ LEGRAND Ghislaine et MARTINI Hubert (2008), gestion des opérations
import-export Paris Edition Dunod.

MEMOIRES :
▪ Bodji Marie-Michelle, évaluation de la procédure de résiliation de contrats
entre la SGCI ex SGBCI et particuliers, mémoire en vue de l’obtention du
diplôme de licence professionnelle en Audit et Contrôle de gestion,
AGITEL-FORMATION,
▪ Tagro Grâce Manuella, règlement des importations dans le cadre d’une
domiciliation bancaire : cas SGCI, rapport de stage pour l’obtention du BTS
option FCGE, GROUPE LOKO, octobre 2019

WEBOGRAPHIE :
▪ https://societegenerale.ci , consulté en Mai 2020
▪ www.comprendrelespaiements.com , consulté en Mai2020
▪ www.assurance-credit-entreprise.fr , consulté en Juin 2020
▪ https://www.raiffeisen.ch , consulté en Juin 2020

67
ANNEXES

68
LISTE DES ANNEXES
Annexe 1 : organigramme de la SGCI
Annexe 2 : saisie des remises import
Annexe 3 : détail des chèques et effets du dossier
Annexe 4 : description des documents
Annexe 5 : caractéristique de la remise import
Annexe 6 : commissions et frais sur la remise documentaire import

69
Annexe 1 : organigramme de la SGCI

70
Annexe 2 : saisie des remises import

71
Annexe 3 : détail des chèques et effets du dossier

72
Annexe 4 : description des documents

73
Annexe 5 : caractéristique de la remise import

74
Annexe 6 : commissions et frais sur la remise documentaire import

75
TABLE DES MATIERES
DEDICACE : ..........................................................................................................I
REMERCIEMENTS ............................................................................................ II
AVANT – PROPOS ............................................................................................ III
SIGLES ET ABREVIATIONS...........................................................................IV
TABLE DES TABLEAUX ................................................................................... V

INTRODUCTION ................................................................................................. 1
PREMIERE PARTIE : PRESENTATION DU CADRE DE L’ETUDE......... 8
CHAPITRE I : PRESENTATION DU CADRE INSTITUTIONNEL .......... 10
I. PRESENTATION GENERALE DE LA SOCIETE GENERALE COTE
D’IVOIRE ......................................................................................................... 10
I.1 Historique de la SGCI et les faits marquants............................................. 10
I.1.1 Historique de la SGCI............................................................................. 10
I.1.2 Les faits marquants antérieurs à 2005 .................................................... 11
I.1.2.1. Inauguration de l’immeuble du siège ................................................. 11
I.1.2.2. Introduction de la gestion des comptes en temps réel ........................ 11
I.1.2.3. Cotation à la bourse des valeurs d’Abidjan ........................................ 12
I.1.2.4. Extension du réseau d’agence............................................................. 12
I.1.2.5. Ouverture du complexe de Vridi ........................................................ 12
I.1.3 Les faits marquants de 2005 à maintenant ............................................. 13
I.1.3.1. Le capital et son évolution .................................................................. 13
I.1.3.2. Les chiffres clés et ses réalisations ..................................................... 13
I.1.3.3. Les valeurs .......................................................................................... 14
I.1.3.4. L’esprit d’équipe................................................................................. 14
I.1.3.5. L’innovation ....................................................................................... 14
I.1.3.6. La responsabilité ................................................................................. 15
I.1.3.7. L’engagement ..................................................................................... 15
I.1.3.8. Le changement de nom de la banque ................................................. 15
I.2. L’organisation de la SGCI ........................................................................ 16
I.2.1. Les organes de décisions ....................................................................... 16
I.2.1.1. L'assemblée générale des actionnaires ............................................... 16
I.2.1.2. Le conseil d’administration ................................................................ 17
I.2.2. Les organes d’exécutions....................................................................... 17
I.2.2.1. La direction générale (DG) ................................................................. 17
I.2.2.2. La direction des ressources humaines (DRH) .................................... 17
I.2.2.3. La direction des ressources (DR)........................................................ 18
I.2.2.4. La direction des entreprises et marchés financiers (DEMF) .............. 18

76
I.2.2.5. Les autres directions opérationnelles .................................................. 19
I.3. Les autres directions opérationnelles ........................................................ 20
I.3.1. Les produits comptes ............................................................................. 20
I.3.1.1. Le compte chèque ............................................................................... 20
I.3.1.2. Le compte Eco .................................................................................... 20
I.3.1.3. Le compte Épargne ............................................................................. 21
I.3.1.4. Le compte starter ................................................................................ 21
I.3.1.5. Le compte Sogeprimo ......................................................................... 21
I.4. Les produits d’épargne et de placement ................................................... 21
I.4.1. Le credimatic ......................................................................................... 22
I.4.2. Le plan épargne logement (PEL) ........................................................... 22
I.4.3. Le plan d’épargne investissement (PEI) ................................................ 22
I.4.4. Le dépôt à terme (DAT) ........................................................................ 22
I.4.5. Le car 8 .................................................................................................. 23
I.4.5. Fcp sogevalor ......................................................................................... 23
I.5. Les produits d’assurances ......................................................................... 23
I.5.1. Assistance et voyage .............................................................................. 23
I.5.2. Certicompte............................................................................................ 23
I.5.3. Prz performance ..................................................................................... 24
I.5.4. Quietis plus ............................................................................................ 24
I.5.5. Yaconfort ............................................................................................... 24
I.5.6. Sogetudes ............................................................................................... 24
I.6. Les produits monétiques ........................................................................... 25
I.6.1. Les cartes magnétiques .......................................................................... 25
I.6.1.2. La carte magnétique ECLAIR ............................................................ 25
I.6.1.3. La carte visa électron .......................................................................... 25
I.6.1.4. La carte visa classic ............................................................................ 25
I.6.1.5. La carte visa premier .......................................................................... 25
I.6.1.6. La carte HORIZON ............................................................................ 26
I.6.1.7. La carte BUSINESS ........................................................................... 26
I.6.2. Les chèques ............................................................................................ 26
I.6.3. Le terminal de paiement électronique (TPE)......................................... 26
I.6.4. Le distributeur automatique de billets (DAB) ....................................... 27
I.7. Les produits de banque à distance ............................................................ 27
I.7.1. Yeri ........................................................................................................ 27
I.7.2. Vocalia plus ........................................................................................... 27
I.7.3 Messalia ................................................................................................ 28
I.7.4. Le push................................................................................................... 28
I.7.5. Le pull .................................................................................................... 28
I.7.6. Sogeline ................................................................................................. 29

77
I.7.7. Sgbci connect ......................................................................................... 29
I.8. Les prêts bancaires .................................................................................... 29
I.8.1. Les crédits à la consommation............................................................... 30
I.8.1.1. Les prêts ordinaires ............................................................................. 30
I.8.1.1.1. Le crédit express .............................................................................. 30
I.8.1.1.2. Le crédit personnel ordinaire (PPO) ................................................ 30
I.8.1.1.3. IZI PC ET crédit liberté ................................................................... 30
I.8.1.1.4. Rappel plus ...................................................................................... 30
I.8.1.2. Les prêts exceptionnels ....................................................................... 31
I.8.1.3. Le découvert en compte ...................................................................... 31
I.8.2. Les crédits immobiliers ......................................................................... 31
II. ORGANISATION ET FONCTIONNEMEN DU SERVICE
ETRANGER ..................................................................................................... 32
II.1. Organisation et fonctionnement du service étranger............................... 32
II.1.1. Organisation du service étranger .......................................................... 32
II.1.2. Fonctionnement du service étranger .................................................... 32
II.1.2.1. La cellule transfert/rapatriement ....................................................... 32
II.1.2.2. La cellule caisse de change ............................................................... 33
II.1.2.3. La cellule documentaire .................................................................... 33
II.1.2.4. La cellule domiciliation ..................................................................... 33
CHAPITRE II : PRESENTATION DU CADRE CONCEPTUEL ................ 36
I. GENERALITES......................................................................................... 36
I.1. Définition d’évaluation ............................................................................. 36
I.1.1. Selon le comité d’aide au développement ............................................. 36
I.1.2. Selon le contexte de l’étude ................................................................... 36
I.2. Définition de la procédure ........................................................................ 37
I.2.1. Définition générale ................................................................................ 37
I.2.2. Définition selon le contexte ................................................................... 37
I.3. Le règlement ............................................................................................. 37
I.3.1. Définition ............................................................................................... 37
I.3.2. Définition selon le contexte ................................................................... 38
I.4. L’importation ............................................................................................ 38
I.4.1. Définitions selon le contexte général .................................................... 38
I.4.2. Définitions selon le contexte de l’étude ................................................ 38
I.5. Domiciliation ............................................................................................ 38
I.5.1. Domiciliation bancaire .......................................................................... 38
I.5.2. Domiciliation bancaire d’un contrat d’importation ............................... 39
II. LES DIFFERENTES ETAPES DE REALISATION DE LA REMISE
DOCUMENTAIRE .......................................................................................... 39

78
II.1. Définitions et formes de la remise documentaire .................................... 39
II.1.1. Définitions de la remise documentaire ................................................. 39
II.1.2. Les différentes formes de la remise documentaire............................... 39
II.2. Acteurs et fonctionnement de la remise documentaire ........................... 40
II.2.1. Les acteurs de la remise documentaire................................................. 40
II.2.1.1. L’exportateur ..................................................................................... 40
II.2.1.2. L’importateur..................................................................................... 40
II.2.1.3. La banque de l’exportateur ................................................................ 40
II.2.1.4. La banque de l’importateur ............................................................... 40
II.2.2. Les différentes étapes de la remise documentaire ................................ 40
II.2.2.1. La signature du contrat entre l’exportateur et l’importateur ............. 41
II.2.2.2. L’expédition de la marchandise ........................................................ 41
II.2.2.3. La remise de documents .................................................................... 41
II.2.2.4. L’envoi des documents...................................................................... 41
II.2.2.5. Présentation des documents .............................................................. 42
II.2.2.6. Paiement /acceptation d’une lettre de change ................................... 42
II.2.2.7. Paiement ............................................................................................ 42
II.2.2.8. Avis de crédit..................................................................................... 42

DEUXIEME PARTIE : ANALYSE DE LA PROCEDURE DE


REGLEMENT ..................................................................................................... 44
CHAPITRE I : DESCRIPTION ET EVALUATION DE LA PROCEDURE
............................................................................................................................... 46
I. DESCRIPTION DE LA PROCEDURE ................................................... 46
I.1. Les différents acteurs de la remise documentaire..................................... 46
I.1.1. Les acteurs extérieurs à la SGCI............................................................ 46
I.1.2. Les acteurs Société Générale ................................................................. 46
I.2. Les différentes étapes de la procédure de règlement des importations par
REMDOC........................................................................................................ 46
I.2.1 Réception des documents ....................................................................... 47
I.2.2. Contrôle de conformité .......................................................................... 47
I.2.3. Traitements du dossier de remise après contrôle de conformité ........... 47
I.2.4. Validation du dossier de remise documentaire ...................................... 48
I.2.5. Envois des documents au client pour la signature ................................. 48
I.2.6. Retour des dossiers signe par le client ................................................... 48
I.2.7. Paiement a vu ......................................................................................... 48
I.2.8. Paiement contre acceptation .................................................................. 49
I.2.9. Règlement de la remise documentaire à l’importation .......................... 49
II. EVALUATION DE LA PROCEDURE ................................................... 50

79
II.1. Evaluation par le questionnaire du contrôle interne (QCI) ..................... 50
II.1.1. Définition du questionnaire du contrôle interne................................... 50
II.1.2. Description du QCI .............................................................................. 50
II.2. Synthèse des forces et faiblesses ............................................................. 51
II.2.1. Les points forts de la procédure ........................................................... 51
II.2.2. Les points faibles de la procédure ........................................................ 52
CHAPITRE II : ANALYSE DES FAIBLESSES ET
RECOMMANDATIONS .................................................................................... 55
I. ANALYSE DES FAIBLESSES DE LA PROCEDURE DE
REGLEMENT PAR REMISE DOCUMENTAIRE ..................................... 55
I.1. Les bugs incessants du logiciel delta Bank pendant le traitement des
remises documentaire ...................................................................................... 55
I.1.1. Analyse de l’existant.............................................................................. 55
I.1.2. Risque lié aux bugs du logiciel delta ..................................................... 55
I.2. L’absence de certain document exigé par la banque au client ................. 56
I.2.1. Analyse de l’existant.............................................................................. 56
I.2.2. Risque lié à l’absence de certains documents exigés par la banque au
client ................................................................................................................ 56
I.3. L’absence de certain documents exigés par la banque aux fournisseurs
nécessaires à l’ouverture d’une remise documentaire .................................... 57
I.3.1. Analyse de l’existant.............................................................................. 57
I.3.2. Risques liés à l’absence de certains documents utiles au traitement..... 57
II. RECOMMANDATIONS .......................................................................... 58
II.1. Les bugs incessants du logiciel delta Bank pendant le traitement des
remises documentaires .................................................................................... 58
II.1.1. Recommandation (s).......................................................................... 58
II.1.2. Impact (s) .............................................................................................. 58
II.2. L’absence de certains documents exigés par la banque au client ........... 58
II.2.1. Recommandation(s)............................................................................ 59
II.2.2. Impact(s) ............................................................................................ 59
II.3. L’absence de certains documents nécessaires à l’ouverture d’une remise
documentaire ................................................................................................... 59
II.3.1. Recommandation(s).............................................................................. 59
II.3.2. Impact(s) ............................................................................................ 59

CONCLUSION .................................................................................................... 62
BIBLIOGRAPHIE .............................................................................................. 66
ANNEXES ............................................................................................................ 68
TABLE DES MATIERES................................................................................... 76
80
81

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