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TECHNOLOGIES LARGES

BANDES

Mars­Avril 2016 OSSOUBITA POUKA Steve A.
ENSPT ­ ITT3­RT_ALT stevepouka@gmail.com 
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PLAN DU COURS

INTRODUCTION SUR LES RESEAUX LARGES BANDES


LES RESEAUX D'ACCES
LES TECHNOLOGIES XDSL
LES RESEAUX D'ACCES OPTIQUES
LES ACCES BOUCLE LOCALE RADIO

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INTRODUCTION SUR LES RÉSEAUX D'ACCÈS
LARGES BANDES

Les opérateurs d'accès larges bandes proposent un accès large bande à


Internet associé à des services larges bandes tels que la téléphonie sur IP
et la télévision sur IP en mode broadcast et vidéo à la demande.

Cette règle s'applique aux accès larges bandes fixes et mobiles. Les accès
fixes incluent les technologies FTTx, xDSL, câble et WiMAX alors que
ceux mobiles supportent les technologies HSDPA/HSUPA, HSPA+
(3G+), EPS (4G), et EVDO (Evolution Data Only).

Le même réseau IP connecte tout type d'accès large bande et supporte


l'architecture de service multimédia.

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INTRODUCTION SUR LES RÉSEAUX D'ACCÈS
LARGES BANDES

IMS (IP Multimedia Subsystem) est une architecture de services


multimédia basée sur le protocole de contrôle de session et de contrôle
de service SIP (Session Initiation Protocol).

Les services pouvant être supportés par IMS incluent la téléphonie sur
IP, la télévision sur IP (IPTV), la présence, la messagerie instantanée,
la conférence, etc.).

Indépendamment des services proposées par l'opérateur via l'IMS, le


client peut accéder à tout service proposé par Internet (Web, mail,
transfert de fichier, téléphonie sur Internet comme Skype, streaming
vidéo, etc.)

4
INTRODUCTION SUR LES RÉSEAUX D'ACCÈS
LARGES BANDES

5
INTRODUCTION SUR LES RÉSEAUX D'ACCÈS
LARGES BANDES

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INTRODUCTION SUR LES RÉSEAUX D'ACCÈS
LARGES BANDES

Les réseaux larges bandes (hauts débits) traduisent la convergence


de sphère d'activités en combinant la voix, l'image et les données
sous la houlette fédératrice du Protocole Internet (IP).

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INTRODUCTION SUR LES RÉSEAUX D'ACCÈS
LARGES BANDES
Triple Play : Internet, Téléphonie fixe (voix sur IP) et TV (+VoD)
Quadruple Play : Triple Play + radiomobile (GSM, 3G, 4G ?)
2007 : Triple Play sur boucle métallique (ADSL ; 2 à 20 Mbit/s)
Thérèse téléphone à Fatou, Brigitte et Alain.
M. Tamo regarde un match de rugby à la TV.
Eloise «chat» avec ses copains et copines.

2012 : Triple Play sur réseaux large bande (100 Mbit/s)


Depuis son PC Alain organise une séance vidéo sur le résultat des élections présidentielles,
en images haute définition, avec Marie qui est à l'étranger, Thomas et Luc.
M. Tamo regarde son émission préférée sur sa TV Full HD. Grâce au réseau de caméra
autour du stade il peut choisir son angle de vue. Il peut aussi converser en direct avec un
collègue néo-zélandais.
Amandine, en vacances chez ses grands-parents, est absorbée par un jeu vidéo en ligne sur
une TV 3D.
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INTRODUCTION SUR LES RÉSEAUX D'ACCÈS
LARGES BANDES

Pour assurer cette mission de connexion (communication), il existe


différentes techniques telles que :

Les réseaux câblés,


Les liaisons en fibres optiques,
Les liaisons radioélectriques.

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INTRODUCTION SUR LES RÉSEAUX D'ACCÈS
LARGES BANDES

Les technologies traditionnelles de distribution de service sont aujourd'hui


en limite de capacités.

Les technologies d'accès larges bandes sont issues du monde du transport


en télécommunication.

Pour la distribution des flux numériques à l'intérieur des locaux, différents


montages en technique filaire ou radio pourront être proposés.

Différentes solutions, en cours de développement ou de réalisation récente,


permettront aux entreprises et aux résidentiels de bénéficier d'une gamme
importante de systèmes et de services numériques qui présentent chacun
des caractéristiques et des performances originales.
10
INTRODUCTION SUR LES RÉSEAUX D'ACCÈS
LARGES BANDES

Plusieurs facteurs contribuent à une évolution vers des réseaux d'accès


larges bandes :

La montée en puissance de services fortement consommateurs de


débits et nécessitant une connexion permanente.

L'approvisionnement en bande passante de chaque abonné sur un


mode dynamique et indépendant.

La nécessité, au-delà de l'approvisionnement, de pouvoir différencier


les trafics les uns des autres, pour chaque abonné.

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LES RÉSEAUX D'ACCÈS
STRUCTURE DES RÉSEAUX D'ACCÈS

Entre d'une part :

Le réseau personnel de l'abonné résidentiel (PAN, Personal Area


Network).
Le réseau de stockage (SAN, Storage Area Network).
Le réseau local de l'entreprise (LAN, Local Area network).

Et d'autre part :

Le réseau à grande distance (WAN, Wide Area Network).

13
STRUCTURE DES RÉSEAUX D'ACCÈS

Des liens de communication numérique peuvent être établis sur une


gamme de supports variés, sur des distances relativement faibles.
Ce que l'on appelle couramment « le dernier kilomètre »
constitue le réseau d'accès.

14
RÉSEAU D'ACCÈS ET FLUX DE TRAFIC

15
RÉSEAU D'ACCÈS ET FLUX DE TRAFIC

LE DERNIER KILOMETRE « TOUT OPTIQUE »

16
RÉSEAU D'ACCÈS ET FLUX DE TRAFIC

Pour assurer la mission de distribution des services d'information dans


le réseau d'accès « neuf grandes familles de techniques » sont apparues
à ce jour.

La normalisation de l'UIT-T autorise la combinaison ce des différentes


techniques. Les choix techniques et économiques entre les différentes
solutions proposées sont encore en cours d'étude.

17
RÉSEAU D'ACCÈS ET FLUX DE TRAFIC

On distingue aujourd'hui :

Le raccordement par fibre optique.


La technique HFC qui fait intervenir une solution hybride
fibre/coaxial.
Les systèmes numériques ADSL, HDSL, VDSL, etc. permettant de
tirer bénéfice des réseaux cuivre installés.
Les techniques à courant porteur (CPL ou DPL ou PLC).
La distribution par satellite avec ou sans retour par radio ou RTPC.

18
RÉSEAU D'ACCÈS ET FLUX DE TRAFIC

Les solutions de raccordement par radio (MMDS, LMDS, etc.).


La distribution radio en GPRS ou UMTS.
La distribution numérique hertzienne de terre (Digital Terrestrial
Television).
L'optique en espace libre (FSO).

19
RÉSEAU D'ACCÈS ET FLUX DE TRAFIC

20
LES TECHNOLOGIES xDSL
Famille xDSL
INTRODUCTION

Cette famille regroupe les transmissions à hauts débits sur la boucle locale
reliant le central téléphonique le plus proche à un abonné.

Les principales différences entre les nombreuses technologies DSL sont :


La vitesse
La distance
Le débit entre le flux utilisateur / réseau public et réseau public /
utilisateur

Technologies de transmission permettant de tirer bénéfice des


infrastructures existantes : réseaux de cuivre.

22
INTRODUCTION

DSL : Digital Subscriber line ; acronyme d'origine Bellcore.


DSL = un modem ou une paire de modems.
Toute une gamme de technologie DSL = ISDN.
HDSL
SDSL
ADSL
RADSL
ADSL Lite
IDSL
VDSL
Cœur du réseau : Liaison cuivre.

23
INTRODUCTION

24
RÉSEAU D'ACCÈS ET FLUX DE TRAFIC

A chacune des dérivées correspondent une utilisation et des


caractéristiques particulières.

Le choix d'une technologie est soumise à plusieurs paramètres :

les services proposés


la distance séparant le central de l'abonné
le débit voulu
le caractère symétrique ou asymétrique de la liaison.

Aujourd'hui, seulement trois variantes de xDSL émergent sur le


marché notamment : le HDSL, le SDSL et l'ADSL

25
LA TECHNOLOGIE ADSL
LES VARIANTES
CONTENU

But
Schéma de principe
ADSL ET ADSL LITE
RADSL
ADSL2
ADSL2+
READSL
DOMAINE D’EMPLOI DE LA FAMILLE ADSL

27
BUT

Augmenter les possibilités de transmissions des lignes téléphoniques


afin qu'elles soient capables, en plus de la voix, de véhiculer des
données numériques très rapidement.

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SCHÉMA DE PRINCIPE

29
ADSL

Asymetrique Digital Subscriber Line (Ligne d'abonné numérique asymétrique). Normalisé depuis
1993, sous le numéro ANSI 1.413.
Débits :
Voie descendante (downstream) : 128 Kbps à 8 Mbps.
Voie montante (upstream) : 64 kbps à 640 kbps.
Téléphone : 4 kbps.
Sur une distance maximale de 5 Km.
Utilisation : Consultation multimédia , Télétravail, Téléenseignement, Téléachat, Internet, Vidéo
sur Demande.
Mode de transmission
CAP (Carrierless Amplitude and Phase modulation)
DMT (Discrete Multi-Tone)

Une des premières technologies DSL. Elle offre à la fois des services de transport de données et des
services téléphoniques.

30
ADSL

Architecture
Transport : ATM (IP sur PPP)
Interface côté client : 10bT, ATMF25.6, USB
Interface côté centre : STM 1
Applications
Accès Internet Haut-débit
Accès LAN (Intranet, télétravail)
Télé-enseignement, Télé-vente, etc.
Limitations
Conçu initialement pour le transfert de séquences vidéo.
Incompatibilité spectrale entre ADSL/RNIS et ADSL/POTS.
Latence trop importante (> 1.5 ms) : impossibilité de transporter des
services vocaux.
31
LIMITES DE LA NORME ADSL ITU G.992.1 (1993)

Les valeurs des débits ne sont pas fixées : chaque opérateur a donc
adopté ses propres valeurs pour le débit montant et descendant.

Le matériel n'est pas normalisé (pas d'interopérabilité entre les


différents matériels).

Déplacement d'un technicien pour installer le filtre chez le client.

32
ADSL G-LITE

ITU G 992.2 (1998)


La norme G-lite définit la version « légère » de l'ADSL (encore appelée
« Universal ADSL », « Lite ADSL », « splitterless ADSL ».

Débit :
1.5 Mbps dans le sens descendant .
384 kbps dans le sens montant.

Utilisation : Idem que l'ADSL.

Elle intègre le splitter au modem (splitterless ADSL).


Elle impose un modem auto-configurable (Plug and Play).
Plus de limitation de distance.
Mode de transmission.
Choix basé sur le procédé de modulation DMT, de préférence au procédé
CAP.
33
RADSL : RATE ADAPTATIVE DSL

Permet d'adapter la vitesse de transmission de manière automatique et


dynamique en fonction de la qualité de la ligne.

Débit :
De 600 kbps à 7 Mbps en downstream.
De 128 kbps à 1 Mbps en upstream.
Pour une longueur maximale de boucle locale de 5.4 km
Utilisation : bien adapté aux architectures client/serveur, Internet et multimédia,
accès réseau à distance.
Mode de transmission :
MAQ (Modulation d'Amplitude Quadratique).
CAP (Carrierless Amplitude and Phase).
FDM (Frequency Division Multiplexing).

34
ADSL2 : UNE NOUVELLE NORME ADOPTÉE MI
2002

Révision de la recommandation ITU G 992.1 (ADSL) qui devient ITU G


992.3 (ADSL2).
Des performances de transmission qui évoluent peu entre ADSL et ADSL2
Par exemple, dans le meilleur des cas, gain en débit sur lignes longues :
D'une centaine de kbit/s sur le canal descendant.
D'une trentaine sur le canal montant.
Ou, à débit constant, gain en portée d'environ 200 m.
Les gains sont principalement dus à :
Utilisation de la porteuse pilote pour transmettre des données.
Possibilité d'utilisation de 1 bit par porteuse au lieu de 2.
Possibilité d'une en-tête réduite (4 kbit/s mini au lieu de 32 kbit/s mini).

35
ADSL2 : LA MISE EN VEILLE DES MODEMS

Mode L0 : fonctionnement normal du modem.

Mode L2 : le modem, constatant qu'il n'y a


pas de trafic échangé réduit son débit et sa
puissance d'émission, mais peut revenir
instantanément au mode L0.

Mode L3 : Mode sommeil lorsqu'il n'y a pas de


trafic échangé pendant une longue période, environ
3 secondes sont alors nécessaires pour revenir au mode L0.

Gain potentiel significatif sur la consommation électrique des DSLAM.


Pollution spectrale statistiquement moins importante du câble mais bruit « moins
stationnaire » donc potentiellement plus difficile à « annuler ».
36
ADSL2 : POSSIBILITÉ DE TRANSPORT TDM DE
LA VOIX...

Option CvoDSL : réservation de n porteuses (jusqu'à 4) pour transporter


un signal voix en TDM 64 kbit/s).

37
ADSL2 : NOUVELLES FONCTIONNALITÉS

Les fonctionnalités ajoutées et les options possibles sont nombreuses


avec la norme ADSL2 :
Mise en veille des modems.
Adapter le débit « sans coupure » (Seamless Rate Adaptation).
Diagnostic/mesures de ligne : mesure SNR, longueur de ligne, etc.
Utiliser un mode PTM (packet Transfert Mode) et de la
transmission simultanée de canaux voix TDM à 64 kbit/s.
Étendre le spectre de fréquence jusqu'à 0 Hz (ADSL plus
symétrique, mais sans téléphonie en bande de base.
Agréger plusieurs liens ADSL via IMA pour monter en débit et en
portée.
...Mais un changement hardware est nécessaire...
38
ADSL2+

L'ADSL2+ répond au souci inverse du READSL. En clair, il est


orienté débit plutôt que portée.

Cette norme est basée sur le doublement de la bande passante


utilisée par l'ADSL première génération. Le spectre de fréquence
ira en effet jusqu'à 2.2 MHz au lieu de 1.1 MHz, avec en
contrepartie une portée réduite par rapport à l'ADSL, privilégiant de
fait les abonnés les plus proches du central.

39
ADSL2+

G.992.5 : Delta document de la norme ADSL2.


Adoptée en mai 2002.

40
ADSL2+

Là où l'ADSL permet pour l'instant un débit maximal de 8 Mbit/s pour


la réception de données, c'est-à-dire en canal descendant (downstream),
l'ADSL2+ autorisera un débit allant jusqu'à 16 Mbit/s pour les clients
proches (environ 40 % des clients autour du central).

Dans le sens montant (upstream), le débit restera sensiblement le même,


soit 1Mbit/s.

41
ADSL2+

POUR LES ABONNES RELATIVEMENT PROCHES DU CENTRAL

A portée égale, le débit de l'ADSL2+ sera supérieur à son aîné.

A débit égal, la portée de la nouvelle norme sera supérieure


permettant ainsi à un nombre accru d'abonnés de bénéficier d'une
connexion à 8 Mbit/s, jusqu'ici réservée aux proches voisins des
centraux.

42
ADSL2+

Par contre, les abonnés les plus éloignés verront peu de différence avec
l'ADSL. A ceci près toutefois, que l'optimisation des équipements et
l'amélioration du dialogue entre les modems distants permettront
d'augmenter la portée des lignes d'environ 10%.

L'ADSL2+ a été normalisée par l'UIT. Sa commercialisation a


commencé courant 2004.

43
ÉVOLUTION POTENTIELLE AVEC L'ADSL2+

44
LE READSL

Le READSL ou Reach Extended ADSL est une variante de l'ADSL


qui utilise les mêmes normes de modulation que l'ADSL, la DMT
(Discrete Multi Tone).

L'idée du READSL est de "booster" la partie la plus basse du


spectre, en envoyant plus d'énergie entre 25 et 200 kHz.

Cette technologie doit permettre de prolonger de 5 à 10 % la portée


des lignes pour des débits de 128 et 512 kbit/s.

Les abonnés situés dans une zone ADSL mais se trouvant


jusqu'alors trop loin du central ("zones d'ombre") pourront ainsi
mieux bénéficier des services offerts.

45
DOMAINE D'EMPLOI DE LA FAMILLE ADSL

46
HDSL

High data rate Digital Subscriber Line


Débits 1.544 Mbps (T1) ou 2.048 Mbps (E1)
Mode de transfert full-duplex symétrique.
Bande des 80 kHz à 240 kHz.
Distance maximale de 3.6 km.
2 paires torsadées pour T1 ( chaque paire à 1/2 vitesse).
3 paires torsadées pour T2 ( chaque paire à 1/3 vitesse).
Utilisation : connexion des équipements de commutation déportés, connexion de PABX,
connexion de PCM, accès Internet (Serveurs), réseaux privés.
Mode de Transmission
2B1Q ( 2 Binary 1 quarternary ).
CAP ( Carrierless Amplitude and Phase modulation ).
Cette technologie, à destination des professionnels, permet le transfert de données à
2 Mbits/s sur une boucle locale mais n'offre pas de service de téléphonie en bande de base.
47
SHDSL

Single line Digital Subscriber Line G.991.2


Version améliorée de HDSL utilisant une seule paire torsadée.

Débits 1.544 Mbps (T1) ou 2.048 Mbps (E1)

Peut fournir un débit de 384 Kbits/s, adaptable à 2.36 Mbits/s pour 1.8 Km
Opère sur réseau téléphonique.
Une ligne supporte le service téléphonique et la transmission T1/E2.
Mode duplex.
Bande des 80 kHz à 240 kHz.
Distance maximale de 3 km.
Utilisation : Multimédia, Internet, Réseaux privés.
Mode de Transmission
2B1Q ( 2 Binary 1 Quarternary ).
CAP ( Carrierless Amplitude and Phase modulation).

Offre de débit symétrique jusqu'à 2.3 Mbits/s.


48
VDSL

Very High Data Rate DSL G.993.2

Offre en asymétrique de débits :


Jusqu'à 52 Mbits/s en sens descendants pour une longueur maximale
de 1.5 Km.
Jusqu'à 2.3 Mbits/s en sens ascendants pour une longueur maximale
de 1.5 Km.
Jusqu'à 27 Mbits/s en sens descendants pour une longueur maximale
de 300 m.
Offre en symétrique de débits :
Jusqu'à 14 Mbits/s pour une longueur maximale de 300 m.

Utilisation : Internet, Multimédia, Télévision haute définition, Vidéo de


qualité numérique.
Débits sur des distances relativement courtes.

49
LA TECHNOLOGIE ADSL :
LES CARACTERISTIQUES DE
TRANSMISSION
CONTENU

CARACTERISTIQUES DE TRANSMISSION DE LA PAIRE


TORSADEE
PRINCIPAUX PROBLEMES DE TRANSMISSION SUR LES
CABLES CUIVRE
PRINCIPES
CODAGES
MULTIPLEXAGE

51
CARACTÉRISTIQUES DE TRANSMISSION DE LA
PAIRE TORSADÉE

L'atténuation : augmente avec la longueur et la fréquence et varie


suivant le diamètre de la paire.

52
CARACTÉRISTIQUES DE TRANSMISSION DE LA
PAIRE TORSADÉE

Systèmes présents sur les paires voisines


viennent perturber la transmission par
diaphonie.

Paradiaphonie (NEXT)
Diaphonie entre émetteur et récepteur
situés du même côté du câble.

Télédiaphonie (FEXT)
Diaphonie entre émetteur et récepteur
situés de part et d'autre du câble.
53
PRINCIPAUX PROBLEMES DE
TRANSMISSION SUR LES CABLES CUIVRE

AFFAIBLISSEMENT
Perte d'énergie
Dépend de la longueur du câble (dB/Km)
Différent selon les fréquences
Affecte la puissance de réception

DISTORSION
Déformation de la forme du signal
Temps de propagation du signal différent selon les fréquences
Affecte la reconnaissance du signal

54
PRINCIPAUX PROBLEMES DE
TRANSMISSION SUR LES CABLES CUIVRE

BRUIT BLANC
Bruit de fond
L'agitation moléculaire provoque une énergie qui se superpose à
l'énergie du signal
Affecte la reconnaissance du signal

BRUIT IMPULSIF
Énergie ponctuelle provoquée par les équipements électriques
Affecte la reconnaissance du signal

55
PRINCIPAUX PROBLEMES DE
TRANSMISSION SUR LES CABLES CUIVRE

BRUITS RADIOELECTRIQUES
Énergie, permanente ou ponctuelle, dans une bande précise du spectre
de fréquence
Énergie provoquée par les équipements radioélectriques
Affecte la reconnaissance du signal
DIAPHONIES
Énergies, permanentes provoquées par des fuites capacitives des paires
voisines
Affecte la reconnaissance du signal
ECHO
Bruit propre au signal
Énergie permanente provoquée par les désadaptations d'impédances
(câbles, équipements, etc.)
Affecte la reconnaissance du signal
56
ADSL : LES PRINCIPES

Les communications téléphoniques nécessitent une largeur de bande de


4 Khz, or les câbles reliant les centraux téléphoniques aux utilisateurs,
possèdent tous une bande passante d'environ 1 Mhz.

On constate donc qu'il reste une bande passante de 996 Khz qui est
inutilisée.

Les modems ADSL ont été conçus pour utiliser l'entièreté de la bande
passante disponible sur les câbles tout en permettant l'utilisation normale
du téléphone.

57
ADSL : LES PRINCIPES

Avec cette technique, la bande passante est divisée en trois parties :


Un canal conventionnel pour le téléphone, opérationnel en cas de
panne du modem.
Un canal à moyenne vitesse.
Un canal à haute vitesse.

Cette approche « multi-canaux » permet en outre aux utilisateurs


d'accéder au Web ou tout autre serveur tout en téléphonant ou envoyant
un fax par exemple.

58
RÉPARTITION DE LA BANDE PASSANTE

59
CODES EN LIGNES
XDSL – LE COMBAT POUR LES CODES

60
ADSL : LES CODAGES

Le but des technologies DSL est de doper la communication sur le


réseau téléphonique existant.
Il s'agit de mettre en œuvre de nouvelles techniques de traitement du
signal permettant d'augmenter le débit. Pour l'xDSL, la clé réside dans
la modulation.
Il existe différentes façon de traiter la porteuse HF, en fonction de la
donnée à transmettre ; dans le cas de l'ADSL on utilise les techniques
CAP (Carrier Amplitude/Phase modulation) et DMT (Discret Multitone
Modulation).
Ces deux techniques utilisent une modulation en phase et en amplitude
(QAM), mais diffèrent dans la manière de l'appliquer.
Ces techniques sont apparues en complément au codage 2B/1Q utilisé
notamment pour le RNIS.

61
POURQUOI UN CODE DE LIGNE ?

62
LE CODAGE 2B/1Q

Technique de codage apparue pour permettre d'augmenter la distance


maximale de transmission nécessaire pour l'introduction du réseau RNIS.

2B/1Q fait correspondre à un groupe de deux éléments (2bits : 2B) un


cerneau de tension, dit symbole quaternaire (1Q), pouvant endosser
quatre valeurs différentes.

Codage utilisé pour l'HDSL avec une vitesse de modulation de 584000


baud/s soit un débit supérieur à 1Mbit/s.

Cependant, codage à bande de base (transmission à partir de 0 Hz),


ce qui ne permet pas l'utilisation simultanée du transfert de données
et du service téléphonique (300-3400Hz).

63
CODES EN LIGNE - 3 FAMILLES
1. PAM - PULSE AMPLITUDE MODULATION

Exemple : 2B1Q (HDSL/ISDN/IDSL/SDSL)

Le flux de données utiles est groupé en


doublets successifs pour conversion en
symboles à 4 niveaux.
Premier bit donne le signe.
Deuxième bit donne l'amplitude.
Le débit de Symbole est la moitié du débit original et
la fréquence de Nyquist est la moitié du débit de symbole.
Efficacité de 100%.
Faible latence.
Code standard européen pour ISDN et HDSL.
64
CODES EN LIGNE - 3 FAMILLES
1. PAM - PULSE AMPLITUDE MODULATION

Exemple : “TC-PAM” (SHDSL, G.991.2 Annexe B)

Chaque sympole est constitué d'un payload


de 3 bits et d'un bit additionnel de codage
(Trellis).
1er bit donne le signe.
2 à 4ème bit donne l'amplitude.
Spectre cohabite avec les autres DSLs.
Faible complexité, latence et consommation
d'énergie.
Efficacité 100%.
Standard européen pour SHDSL.
65
LE CODAGE QAM (QUADRATURE AMPLITUDE
MODULATION)

La modulation QAM est la combinaison d'une modulation de phase et


d'amplitude, afin d'augmenter le nombre d'états par symbole.

A chaque état correspond une amplitude et une phase. Ceci augmente la


difficulté de modulation et démodulation, mais permet une augmentation
importante de la bande passante transmise.

A la différence du codage 2B1Q, les codes CAP et DMT, dérivés du


QAM, sont typiquement passe-bande et peuvent opérer sur une bande de
fréquence spécifiée.

Ceci va permettre de séparer les canaux réservés à la ligne


téléphonique, la réception et l'émission de données.

66
LA MODULATION CAP

CAP utilise aussi bien la modulation de phase que la modulation


d'amplitude.

L'ensemble des combinaisons de bits qu'on peut envoyer à un instant de


modulation donné se nomme une constellation.

Ces combinaisons de bits sont obtenues par une combinaison de plusieurs


valeurs d'amplitude possibles ainsi que par des décalages de phase.

Les émetteurs-récepteurs CAP peuvent utiliser des constellations multiples


qui créent 2n valeurs.

67
LA MODULATION CAP

Cependant en réaction aux différentes conditions de la ligne (bruit,


défauts, etc.), les algorithmes CAP peuvent étendre et contracter ces
constellations.

Cette capacité à échanger la taille des constellations est une des deux
façons utilisées par CAP pour s'adapter aux caractéristiques de la ligne.

L'autre méthode est simplement de réduire la bande passante utilisée.

Contrairement à DMT, CAP ne subdivise pas la bande passante


disponible au dessus des 4 KHz en canaux étroits.

CAP peut augmenter ou diminuer la largeur de bande qu'il utilise par


incrément de 1 Hz.

68
CODES EN LIGNE - 3 FAMILLES
2. SCM - SINGLE CARRIER MODULATION

Exemple : QAM (Quadrature Amplitude Modulation)

On peut augmenter le nombre de bits par symbole en augmentant la taille


de la constellation. Par contre difficulté de détecter niveau et phase. Bon
SNR.

Exemple : CAP (Carrierless Amplitude and Phase Modulation)


Compatible avec QAM avec même type de forme spectrale et de
constellation.
L'orthogonalité est réalisée par des filtres transverses digitaux.
69
MODULATION DMT : DIGITAL MULTITONE (256
PORTEUSES FULL, 128LITE)

Le principe de DMT est de séparer la bande passante en 256 sous-bandes


distinctes et de placer le signal digital sur des porteuses analogiques. DMT
utilise le spectre entre 26 Khz et 1.1 Mhz pour les données.

Pour inclure le service POTS (Plain Old Telephone Services), DMT


utilise le spectre de 0 à 4 Khz. Le spectre au-dessus de 26 Khz est divisé
en 256 canaux. DMT va en outre permettre d'adapter dynamiquement la
capacité de chaque canal en fonction des caractéristiques de la ligne à ce
moment.

La bande passante restante sera utilisée pour la transmission des


informations de contrôle propres à ADSL.

70
MODULATION DMT : DIGITAL MULTITONE (256
PORTEUSES FULL, 128LITE)

71
MODULATION DMT : DIGITAL MULTITONE (256
PORTEUSES FULL, 128LITE)

La division de la bande passante disponible en un ensemble de sous-


canaux indépendants, est la clé des performances obtenues par DMT.

En mesurant la qualité de chaque sous-canal et en allouant un nombre


de bits par canal basé sur la qualité de ce canal, DMT optimise le signal
transmis sur chaque ligne.

Ainsi, DMT évite d'utiliser des zones de la bande passante où


l'atténuation du signal est trop importante.

72
MODULATION DMT : DIGITAL MULTITONE (256
PORTEUSES FULL, 128LITE)

Quand un système DMT est en opération, la qualité de chaque sous-


canal est constamment surveillée, et des ajustements sont réalisés sur la
distribution des bits pour maintenir les performances désirées.

Donc si la qualité d'un sous-canal se dégrade au point que les


performances du système soient compromises, un ou plusieurs bits de ce
sous-canal sont déplacés vers un canal qui peut transporter des bits
supplémentaires.

73
MODULATION DMT : DIGITAL MULTITONE (256
PORTEUSES FULL, 128LITE)

La bande passante est divisée en un grand nombre de canaux


indépendants, chacun pouvant supporter un nombre de bits
proportionnel à son rapport signal/bruit.

L'adaptation de la charge est réalisée en augmentant ou diminuant


simplement le nombre de bits supporté par chaque canal.

Par exemple, en ADSL, la bande passante réservée aux transferts


d'éléments autres que la voix et les informations de contrôle est divisée
en 256 canaux indépendants. Chaque canal possède une bande passante
de 4 Khz.

Donc théoriquement, le débit maximum d'informations« downstream »


est de : 256 canaux * 15 bits/canal * 4 Khz = 15 Mbps.
74
LE MULTIPLEXAGE

L'un des problèmes de la transmission haut débit est l'interférence entre


les signaux émis et reçus, si ceux-ci sont situés sur la même bande de
fréquences.

Deux solutions peuvent être utilisées pour minimiser cette interférence.

75
LE MULTIPLEXAGE A ANNULATION
D'ECHO

Étant donné que les caractéristiques du signal émis sont connues, il est
possible de soustraire au signal reçu la perturbation due au signal émis.

Cette technique appelée "annulation d'écho", permet un chevauchement


des fréquences des deux sens de transmission.

Cette technique introduit cependant une nouvelle perturbation en cas de


présence simultanée dans un même câble de plusieurs transmissions à
annulation d'écho.

Il est donc important, au moment d'installer une technologie xDSL, de


vérifier le nombres d'installations similaires présentes dans le câble qui
achemine la transmission sur le réseau téléphonique.

76
LE MULTIPLEXAGE EN FREQUENCE

Elle consiste à séparer les bandes de fréquences utilisées en réception et


en émission.

Pour cela on utilise une technique de multiplexage en fréquence (FDM,


Frequency Division Multiplexing).

Cette technique n'introduit pas de nouvelles interférences, à la


différence de la technique précédente, mais à débit équivalent, utilise
une bande passante plus large ce qui diminue la distance maximale de
transmission.

77
ADSL : Ingénierie de
déploiement
TROIS OBJECTIFS D'ÉVOLUTION DES
TECHNIQUES XDSL...

79
À brève échéance et pour monter en débit sur la
boucle locale, quelles options ADSL ?
...L'ADSL, L'ADSL 2+, L'ADSL Quad...

80
La famille ADSL....

81
L"ADSL QUAD" OU L'ADSL 2+ CONCERNE
PRINCIPALEMENT LES CLIENTS PROCHES DU
CENTRAL

82
POUR LES CLIENTS LES PLUS ÉLOIGNÉS DU
CENTRAL, LE RE-ADSL (REACH EXTENDED ADSL)

Globalement même puissance que ADSL classique.


Puissance plus élevée en BF, les fréquences les plus utiles en
longue portée, mais bande de fréquence réduite ( débit réduit).
Portée de l'ordre de 80 dB à 128 kbit/s, 75 dB à 512Kbit/s.

POTS

83
POUR DES CLIENTS SITUÉS À 3 KM DU CENTRAL,
QUE FAIRE EN ADSL ?

Réduire l'impact de la diaphonie dans les câbles :

Augmenter le nombre de paires utilisées pour les clients les plus éloignés :
Option 2 paires en IMA (normalisé ITU) ou en MLPPP.

Déport de DSLAM ADSL dans la boucle locale

84
DÉPORTER L'ADSL DANS LA BOUCLE LOCALE
PEUT POSER DES PROBLÈMES D'INTERFÉRENCES...

Perturbation par télédiaphonie du signal affaibli provenant du central.

85
La symétrisation des flux pour les
clients résidentiels...

86
PLUS GRANDE SYMÉTISATION DES FLUX : LES
ÉVOLUTIONS POSSIBLES EN ADSL

Conçu à l'origine (en 87) pour des services très asymétriques (Outil de
lutte des telcos contre les câblos, offres TV Numérique et VoD).

Plan de fréquence optimisé pour un ratio proche de 10 entre débits


montants et descendants (dépend du modèle de bruit et des conditions
de déploiement) alors que le trafic mesuré au niveau du BAS présente
aujourd'hui un ratio proche de 2.

Toute évolution devra cependant tenir compte de l'existence actuelle


dans la boucle locale de systèmes "ADSL classique" (risque
d'interférences ADSL classique/ADSL plus symétrique).

En pratique un gain d'un facteur 2 en débit sur le canal remontant est


aujourd'hui recherché.
87
LE DOUBLE DU SPECTRE ALLOUÉ AU CANAL
REMONTANT (APPROCHE ITU ANNEXE J) ?

ADSL et ADSL annexe J dans un même toron de câble se perturberont


mutuellement...(couplage diaphonique dans la bande 138 -276 kHz)

Une réduction de la portée en ADSL annexe J est à prévoir par rapport


à l'ADSL classique si on maintient la même offre de débit sur le canal
descendant (moins de bande allouée à la voie descendante)....
88
OPTION SDSL : POUR LES CLIENTS PRO?

89
LES ÉQUIPEMENTS
ASSOCIÉS
TECHNOLOGIE DES DSLAM
CONTENU

Fonctions de base / Éléments constitutifs

Du micro-DSLAM au DSLAM haute densité


Les différentes architectures de DSLAM
Le DSLAM ATM
Le DSLAM pont Ethernet
Le DSLAM IP
Le DSLAM mixte

Le DSLAM de plus en plus complexe


Support de la vidéo (traitement multicast)
Support de la voix, fonction de passerelle
Fonction de concentrateur

Les Modems
92
FONCTIONS DE BASE

Concentration d'accès haut débit xDSL d'une dizaine d'accès jusqu'à


plusieurs milliers.

Interopérabilité avec les modems du marché.

Traitement du trafic et gestion de différentes qualités de service.


Support de services différents sur un DSLAM.
Support de multi-services sur un accès haut-débit.
Supervision des clients.

Le chaînage ou la concentration de plusieurs châssis doit être possible


(colocalisé ou déportés).

En option : filtrage des accès POTS.


93
CONSTITUTION D'UN DSLAM

Composé en général de différents modules :


Carte A-TUC, S-TUC, V-TUC : ADSL, SDSL ou VDSL
Transceiver Unit-Central.
Protection + filtrage passe-haut (ADSL).
Chipset xDSL (DSP + Analog Front End).
Traitement du trafic (switch) + interface.
Matrice de Commutation (en général basée ATM).
Carte Réseau :
Interfaces IMA NxE1, E3, STM-1, STM-4, FE, GE, etc.
Carte de chaînage ou de déport de châssis :
Interfaces propriétaires ou normalisées.
Éventuellement cartes filtre passe-bas pour accès POTS.
Peut faire partie du châssis DSLAM ou d'un châssis séparé.

94
EXEMPLES D'ARCHITECTURE INTERNE

95
MICRO-DSLAM DE 8 À 64 PORTS XDSL

96
MINI/COMPACT-DSLAM DE 32 À 500 PORTS

97
DSLAM HAUTE-DENSITÉ : DE 500 À
PLUSIEURS MILLIERS DE PORTS

98
LE DSLAM BASÉ ATM

Naturellement imposé par le Standard : ATM/ADSL.

Le DSLAM ne traite pas les couches supérieures à l'ATM.

L'ATM permet une gestion efficace de la QoS :


Au moins 4 qualités de service supportées : UBR, VBR-rt, VBR-nrt et CBR.
Gestion de la bande passante disponible.
Supervision des connexions possible (flux OAM).
Possibilité de mixer des services hauts de gamme (pro) et des offres résidentielles
dans le même équipement.

Les inconvénients de l'ATM :


Peut-être considéré comme un peu complexe et luxueux pour des services purement
résidentiels.
Investissement important pour un nouvel opérateur.
Mal adapté aux services multicasts.

99
LE DSLAM PONT ETHERNET

Travaille toujours au niveau de la couche 2 (Ethernet).


Doit réaliser l'interface entre ATM/xDSL et l'Ethernet.
Ne traite pas les couches > 2 (IP, PPP, etc.).

Traitement de la QoS basée sur les VLAN :


Encore limité pour offrir une gestion individuelle de la QoS.
Bien adapté pour les offres résidentielles.
Bien adapté au multicast.

Interface réseau Giga-Ethernet (ou FE pour les mini-DSLAM).


Dimensionnement large de l'interface.

Composants Ethernet moins chers que ATM


Optimisation des coûts pour un nouvel opérateur.
Coût d'une interface GE << coût d'une interface STM-4.
100
LE DSLAM IP OU DSLAM BAS

Le DSLAM remonte à couche 3 (IP).


Doit assurer l'interface entre ATM/xDSL et l'IP.

Intégration des fonctions de BAS (ou B-RAS) :


Terminaison ou prolongation des sessions PPP.
(PPPoA/PPPoE/L2TP).
Authentification ; Radius / PAP /CHAP.
Routage IP.
Multicast IP et IGMP.

Interface de collecte GE ou FE.

Module IP/BAS intégrable dans un DSLAM classique.

101
LE DSLAM MIXTE

Solution proposée par de nombreux industriels (gros DSLAM).


DSLAM modulaire avec Cœur ATM/Ethernet + module IP +
interface ATM/SDH et/ou Giga Ethernet.

Permet de tirer avantage de toutes les technologies :


Plusieurs interfaces de collecte.
Permet de migrer sans rupture d'une collecte ATM vers Ethernet.
Permet de mixer facilement des services pros et résidentiels.

Solution transitoire ?
Ne bénéficie pas complètement de la compétitivité de l'Ethernet.
Beaucoup d'industriels y voient une étape vers le Full Ethernet/IP.
Les solutions basées Full Ethernet sont déjà largement déployées en
Asie.
102
DSLAM : BOÎTE À TOUT FAIRE ?

Support de la vidéo :
Nécessite le traitement du multicast : IGMP.
Bande passante élévée.

Support de la voix :
Numérisation de la voix en bande de base.
Traitement de canaux voix portés sur xDSL (VoDSL /VoIP).

Fonction de concentrateur :
Concentration d'accès optiques (STM-1).
Access xDSL, E1, N*E1, Ethernet.

Fonctions avancées :
Auto-configuration des CPE (DSL Forum TR062).
103
DSLAM : BOÎTE À NE RIEN FAIRE ?

TR 58 et 59 du DSL-forum septembre 2003.

Vers la Qos IP.


Gestion de qualité de différents services assurée à la périphérie de
l'accès , i.e entre le routeur-passerelle chez le client et le BAS.
Le réseau de transport ATM est utilisé sans fonction de concentration.
Phase 1 : gestion statique de la bande passante et de la QoS.
Phase 2 : gestion dynamique.

104
LES MODEMS
CARACTÉRISTIQUES DES MODEMS

Interopérabilité ADSL/SHDSL avec les DSLAM de l'opérateur.

Fonctionnement multi-VC, avec gestion de QoS.

Interfaces de données USB, Ethernet, combo, WiFi, Bluetooth,


routeur, I.432.3, ATM-F 25.6.

Interface RNIS de secours.

Prises en compte de services de niveau 3 : DHCP, IPSec, PPP to PPTP


relay, routage IP/IPX (1 interface réseau par VC), serveur DNS, etc.

106
EXEMPLES

Tomson

107
PROBLÉMATIQUE DE
L'INTEROPÉRABILITÉ XDSL
CONTENU

Introduction
Difficultés rencontrées
Constats
Fournisseurs de chipset ADSL/ADSL2/ADSL2+

109
INTRODUCTION

Le niveau d'interopérabilité doit être qualifié sur l'ensemble des


couches employées par les services ADSL et SDSL d'un opérateur.

Couche physique DSL : synchronisation et performances du couple


modem-DSLAM (en accord avec les règles d'ingénierie).
Couche ATM : fonctionnalités ATM, QoS, configuration VP/VC par
défaut, fonctions OAM, etc.
Couche IP : compatibilité de la chaîne Modem <> BAS.
Test de bout en bout : configurations PC (support des différents
environnements Windows), Mac, Linux.

110
DIFFICULTÉS RENCONTRÉES (1)
Niveau DSL
Problème de synchronisation pour certaines distances :
Blocage de l'interface DSL.
Baisse de performance en portées.
Perte de la connexion dans le temps.
Remontées d'informations d'erreurs au niveau du gestionnaire.
Un changement de version logicielle impacte sur l'interopérabilité.

Niveau ATM
Implémentations de fonctionnalités différentes suivant les produits
(configurations VP/VC par défaut différentes, QoS, OAM, IMA, etc.).

Niveau IP
Possibilités d'implémentations divergentes dans les protocoles d'échanges
(PPPoA, PPPoE).
111
DIFFICULTÉS RENCONTRÉES (2)

Non régressions
Type et version d'équipement (DSLAM et/ou xTU-R) pas toujours
disponible chez l'industriel.
Nombre de combinaisons DSLAM/xTU-R en augmentation perpétuelle
avec des compatibilités à assurer avec des équipements très anciens.
Nombre de configurations d'utilisation des équipements en augmentation
perpétuelle (débits, entrelacement, nombre de paires, etc.).
Type et version d'appareil de test adéquat pas toujours disponible chez
l'industriel.
Reproductibilité des mesures assez faibles entre appareils de tests
différents.

Versions nouvelles
Problèmes de définition de xTU-R références (nombre et types) pour
valider une fonctionnalité.
Incapacité à gérer des évolutions des 2 côtés simultanément.
112
CONSTATS

Le respect des normes en vigueur ne garantit pas l'interopérabilité.

Démonstrations d'interopérabilité DSL Forum insuffisantes :


Configurations de tests restreintes (pas de variation de longueur).
Tests n'appliquant pas les configurations de certains opérateurs
(débits fixes).
Les industriels sont les seuls maîtres d'œuvre.

Baisse des performances pour une liaison DSL avec composants


différents aux deux extrémités.

Les évolutions des équipements peuvent impacter l'interopérabilité :


Changement du composant DSL (DSLAM, modems).
Évolution logicielle du composant DSL (DSLAM, modem).
Évolution logicielle du driver (modems USB, cartes PC-NIC).
113
LA TECHNOLOGIE ADSL
RACCORDEMENT ET
QUALIFICATION
CONTENU

MODELISATION SIMPLIFIEE D'UNE PAIRE TELEPHONIQUE


MESURES
AFFAIBLISSEMENT LINEIQUE DES CABLES A 300 KHz
QUALIFICATION DES PAIRES
MESURE NUMERIQUE

115
DÉPLOIEMENT XDSL (1)
PROBLÈMES À CONSIDÉRER

116
DÉPLOIEMENT XDSL (2)
AUTRES PROBLÈMES À CONSIDÉRER

117
MODÉLISATION SIMPLIFIÉE D'UNE PAIRE
TÉLÉPHONIQUE

118
MESURES

Métalliques :
Tensions, Résistances d'isolement, Capacités, etc.
Ces mesures sont faites en basses fréquences.

Mesures d'affaiblissement à 300 KHz (référence dans les normes


internationales) :
Extrapolation à partir des mesures dans la bande de 0 à 10 KHz :
Teradyne.
Extrapolation/Interpolation à partir des mesures d'échométrie dans la
bande de 80 KHz à 1MHz : Acterna Spirent, Thales, Tollgrade, etc.

119
PAIRE DE BONNE QUALITÉ

120
PAIRE DE BONNE QUALITÉ

Les fils de la paire doivent être correctement isolés :


Rat, Rbt et Rab > 1Mohm

La paire doit être bien équilibrée :


Le déséquilibre de capacité (Cat – Cbt)/Cat doit être inférieur à 3%
Si la paire est bien équilibrée elle sera peu sensible aux perturbations
électromagnétiques extérieures.

Si ces conditions sont respectées la paire a des caractéristiques électriques


(affaiblissement, etc.) proches des valeurs normales.

121
QUALIFICATION DES PAIRES POUR LE
DEPLOIEMENT MASSIF DES SYSTEMES xDSL

Doit s'appuyer sur un réseau de bonne qualité.

Nécessite un outil centralisé de mesures des paires de cuivre :


Vérification de la qualité de la paire de cuivre.
Mesures de l'affaiblissement à 300 KHz pour déterminer les débits
maximal montant et descendant envisageables sur la paire de cuivre.
Si l'outil centralisé n'existe pas, calcul de l'affaiblissement à partir de
la constitution de la paire de cuivre.

122
QUALIFICATION DES PAIRES POUR LE
DEPLOIEMENT MASSIF DES SYSTEMES xDSL

L'architecture de l'outil centralisé de mesure doit :

Tester les paires téléphoniques raccordées à un central Téléphonique.


S'affranchir ou outrepasser le filtre passe bas ADSL.
Tester les Liaisons Louées.
Tester les paires totalement dégroupées ou uniquement raccordées à
un DSLAM.

123
CARACTERISTIQUES DES CABLES

124
LA TECHNOLOGIE ADSL
Les services associés
Exemple d'offres de services sur
xDSL
CONTENU

Contexte des services sur xDSL


Capacité du réseau
Accès Internet large bande
VoDSL
Services (entreprises)
Offres de services
Services conversationnels
Audiovisuel sur xDSL

127
CONTEXTE DES SERVICES SUR XDSL

Passer du modèle de service historique


Un service = un réseau = une gestion exploitation.
Rôles : un opérateur ... des usagers.

... à un modèle de marché ouvert


Diversification des attentes des clients.
Changement des rôles.
Réseau : mutualiser
Infrastructures : capitaliser sur l'existant.
Réseaux supports : limiter la spécialisation.

Services : faire jouer les synergies de réseau entre services aux


entreprises et services pour le grand public DSL.

128
CAPACITÉ DU RÉSEAU

Technologie d'accès = xDSL.


Haut débit sur cuivre sur plusieurs kilomètres :
ADSL = Technologie de transmission asymétrique avec débit
adaptable (Max downstream = 8 Mb/s – Max upstream = 1 Mb/s).
SDSL : haut débit symétrique (jusqu'à 2 Mbit/s dans les 2 sens).

Utilisation de l'infrastructure cuivre existante pour services à haut


débit :
Accès Internet haut débit, Accès LAN (Intranet, télétravail), Télé-
enseignement, Télé-vente, VoD, etc.

Transparence pour les services téléphoniques...

Technologie cœur = ATM.


129
ACCÈS INTERNET LARGE BANDE

La Ligne ADSL, la Ligne ADSL Pro :


Connexion IP à haut débit (500 kbit/s ou 1 Mbit/s en dowstream).
Pour particuliers et PME.
Entre le modem et le BAS.

130
VOICE OVER DSL

131
SERVICES POUR ENTREPRISE

TurboDSL
Liaisons louées ATM point à multi-points au sein d'une même zone
géographique.
Permet aux opérateurs et aux entreprises de raccorder localement au
moins une dizaine de sites d'extrémités à un site central pour des
usages de type Internet et Intranet.
Site
central
client

132
SERVICES POUR ENTREPRISE

Collecte des mobiles


Collecte UMTS : raccordement des Node-B aux RNC
Collecte GSM/GPRS : raccordement des BTS aux BSC
Mutualisation du réseau existant : coût faible

RNC

133
SERVICES POUR ENTREPRISE

xLAN
Liaisons Louées ATM entre plusieurs sites initialement basées sur
des raccordement optiques.
Introduction de raccordements SDSL : coût moindre.
Accès/Collecte de trafic pour opérateurs (accès VPN IP).
Interconnexion de LAN d'entreprise (voix, données, vidéo).

134
Les offres de services
LES OFFRES DE SERVICES

Les clients d'un réseau ADSL :


Soit les opérateurs et fournisseurs de services seuls (offre de gros).
Soit les utilisateurs finals : résidentiel et entreprises (offre de détail).

Les offres de services :


Grossiste :
Produits « Bande Passante ».
Produits « Capacité IP ».
Généraliste:
Marché Résidentiel : produits Internet-Voix ; TV-Vidéo à la
Demande.
Marché Entreprises: produits Bande Passante ; IP et Internet ;
Services Spéciaux.

136
LES OFFRES DE VENTE EN GROS

Collecte IP/ADSL
Offre de collecte de trafic assurant la mise en relation d'utilisateurs
avec un fournisseur de service IP (FAI, prestataire de services).
Elle est le plus souvent associée à la vente en gros d'accès ADSL.

IP/ADSL
Offre de vente en nombre d'accès ADSL.
Permet aux clients (FAI, prestataire de services) de packager l'accès
ADSL (de caractéristiques équivalentes à celle de la Ligne ADSL et
Ligne ADSL pro) et le service sous leur propre marque.

137
LES OFFRES DE VENTE EN GROS

138
SERVICES CONVERSATIONNELS
VOIP SUR XDSL

VoIP sur xDSL


Cas Mono VC : VoIP et Visio/IP
Cas Multi VC : VoDSL, VoIP et visio/IP

140
AUDIOVISUEL SUR XDSL
CONTENU

Services.
Architecture générale.

142
LES TYPES DE SERVICE CONSIDÉRÉS

143
L'ARCHITECTURE GLOBALE « DE TV SUR ADSL »

144
L'ARCHITECTURE GLOBALE « DE TV SUR ADSL »

145
LES ACCES FIBRES
OPTIQUES
INTRODUCTION

Dans un contexte de forte concurrence (Japon, Corée, etc.), on observe,


après la baisse des prix, une différenciation par la montée en débit des
offres : 8Mbit/s, 12 Mbit/s, etc.

Les techniques xDSL ne permettront pas d'offrir depuis le central


téléphonique un débit de 10 Mbit/s à tous.

La fibre optique devient nécessaire pour monter en débit.

On estime pouvoir atteindre un taux de couverture proche de 100% sur


un débit de 512Kbit/s pour la plupart des clients résidentiels, et pouvoir
raccorder nos clients professionnels jusqu'à 8 -10 Mbit/s (systèmes
utilisant plusieurs paires de cuivre et des répéteurs en ligne).

147
INTRODUCTION

Au-delà, pour monter encore en débit, il faudra rapprocher la fibre


optique du client, avec un choix à faire entre deux options structurantes :

Équipements actifs dans la boucle locale par exemple en sous


répartition : solution mixte (optique + VDSL).
Réseaux d'accès optiques.

148
LA FIBRE OPTIQUE

Considérée comme le support permettant les plus hauts débits, la


fibre optique est une technologie aujourd'hui maîtrisée.

Il a fallu attendre les années 60 et l'invention du laser pour que la


transmission optique se développe.

Une connexion optique nécessite un émetteur et un récepteur.

Les informations numériques sont modulées par un émetteur de


lumière qui peut être une DEL, une diode laser (DL) ou un laser
modulé.

On distingue deux types de récepteurs :


Les diode PIN
Les diodes à avalanche
149
CARACTERISTIQUES DE TRANSMISSION :
LOIS DE DESCARTES

On appelle indice de propagation du milieu le nombre n tel que :

C Vitesse de la lumière dans le vide


n= =
C Vitesse de la lumière dans le milieu

150
PLUS L'INDICE EST DE VALEUR ÉLEVÉE,
MOINS LA VITESSE DE L'ONDE EST ÉLEVÉE

151
REFRACTION

Rayon lumineux réfracté

152
ANGLE LIMITE

sin(i1max) =n2/n1
153
REFLEXION TOTALE

154
CONE D'ACCEPTANCE

155
COUPE TRANSVERSALE D'UNE FIBRE
MONOMODE

156
DIFFERENTS TYPES DE FIBRES

FIBRES MULTIMODES :
A SAUT D'INDICE
A GRADIENT D'INDICE

FIBRES MONOMODES

157
DIFFERENTS TYPES DE FIBRES

158
FIBRES MULTIMODES

159
CARACTERISTIQUES DES FIBRES
MULTIMODES

160
LIMITES DES FIBRES MULTIMODES

Dispersion intermodale

Bande passante limitée

Portée limitée

Affaiblissement linéique important

161
CARACTERISTIQUES DES FIBRES
MONOMODES

162
APPLICATIONS

163
AVANTAGES DE LA FIBRE

Bande passante illimitée

Faible encombrement

Grande légèreté

Très faible atténuation

Très bonne qualité de transmission

Bonne résistance à la chaleur et au froid

Matière première bon marché : la silice

Absence de rayonnement
164
DIFFICULTES D'EMPLOI DE LA FIBRE

Difficultés de raccordement aussi bien entre deux fibres qu'entre


une fibre et le module d'émission ou de réception.

Dérivations difficiles à réaliser : l'affaiblissement qui en découle


dépassant souvent 10 dB.

165
UTILISATION DE LA FIBRE OPTIQUE DANS LE
RESEAU D'ACCES

166
DIFFERENTES ARCHITECTURES
FTTC -FTTH - FTTO / FTTB

167
FIBER TO THE CURB

168
FIBER TO THE BUILDING

169
FIBER TO THE HOME

170
LES RESEAUX PASSIFS
OPTIQUES ou PASSIVE
OPTICAL NETWORK (PON)
QU'EST-CE QU'UN RÉSEAU PON ?

Les technologies PON constituent aujourd'hui une référence en matière de


réseaux d'accès très haut débit dans la mesure où elles concilient très forte
capacité de transport et minimisation des infrastructures fibres nécessaires.

Ces technologies utilisent des réseaux optiques passifs :


Optiques car ils utilisent comme infrastructure sous-jacente des fibres
optiques.
Passifs car les équipements de la partie intermédiaire de ces réseaux
sont inactifs : ils ne sont pas alimentés en électricité et n'embarquent
aucune électronique.

Ces réseaux permettent un service d'acheminement de flux


bidirectionnels et multimédia à très haut débit, jusqu'à l'utilisateur
final, entreprise ou particulier.
172
QU'EST-CE QU'UN RÉSEAU PON ?

Afin de réduire les coûts d'infrastructure, poste prépondérant dans les


investissements, les réseaux PON innovent par l'utilisation de composants
passifs sur le parcours de la fibre optique, permettant de diviser le signal optique
sur plusieurs branches secondaires, également en fibre optique.

Les informations seront donc démultipliées dans leur trajet vers l'utilisateur final
à la manière classique des réseaux d'acheminement d'eau, de gaz ou encore
d'électricité. Dans le sens utilisateur vers réseau, les signaux optiques issus des
différentes branches sont additionnés.

Des mécanismes d'allocation permettent d'éviter les collisions entre


informations émises par les utilisateurs en partageant l'usage de la ressource
optique dans le temps. En outre, en éliminant la nécessité d'installer des
équipements actifs intermédiaires, alimentés électriquement, entre le point de
présence de l'opérateur et l'abonné, les réseaux PON diminuent fortement les
contraintes d'exploitation des réseaux optiques.
173
QU'EST-CE QU'UN RÉSEAU PON ?

Les services de transport proposés dans ce cadre sont accessibles à tous


les types d'opérateurs. Ils s'appuient sur la mutualisation des
infrastructures de génie civil (tranchées, canalisations, chambres
techniques, fourreaux), de la fibre noire mais aussi sur le partage de la
couche active.

Les réseaux PON trient les flux et permettent de partager des VLAN
sans contraintes pour l'usager, chacun des VLAN étant spécifique aux
opérateurs partageant ces infrastructures. Ces réseaux sont en fait
configurés pour être utilisés par plusieurs opérateurs simultanément,
que ce soit auprès de la clientèle résidentielle ou professionnelle.

Cette technologie favorise ainsi l'introduction de nouveaux services et


de nouveaux acteurs sur le marché, en complément des opérateurs actuels.
174
LES PRINCIPES DE BASE D'UN RÉSEAU PON

175
LES PRINCIPES DE BASE D'UN RÉSEAU PON

Un réseau PON, comporte un Nœud de Raccordement Optique (NRO),


sur lequel sont connectées des sources multiples de services (vidéo,
Internet et téléphonie classique). Ce NRO est lui même interconnecté,
via la fibre optique, aux utilisateurs finals.

On distingue trois composants principaux dans un réseau PON :

L'OLT pour Optical Line Terminal ou Terminaison de Ligne


optique.
L'ONU ou ONT pour «Optical Network Unit », « Optical Network
Terminaison » ou «Terminaison de Réseau Optique ».
Les splitters ou coupleurs/découpleurs.

176
LES PRINCIPES DE BASE D'UN RÉSEAU PON

L'OLT est un équipement actif positionné au NRO et a pour fonction


d'assurer d'un côté l'interconnexion du réseau PON avec les autres
réseaux, de l'autre d'animer l'information au sein du réseau PON par
l'illumination des différentes fibres optiques.

L'ONU ou ONT est un un équipement actif, installé chez l'utilisateur


final du réseau et qui assure la connexion avec les terminaux de ce
dernier, sur les interfaces spécifiques (RJ45 cuivre pour le PC sur
Internet, connecteur coaxial pour la télévision, RJ11 cuivre pour le
téléphone analogique, etc.).

177
LES PRINCIPES DE BASE D'UN RÉSEAU PON

Les splitters sont des composants passifs, installés sur le


cheminement de la fibre optique entre l'OLT et les ONU. Ils ont
pour rôle de partager le signal optique pour la voie dite descendante
(de l'OLT vers les ONUs) et de recomposer le signal à partir des
multiples signaux remontants dans l'autre sens (des ONUs vers
l'OLT).

178
LES PRINCIPES DE BASE D'UN RÉSEAU PON

L'architecture d'un réseau PON vise à réduire l'utilisation des fibres


optiques que l'installateur posera dans le réseau souterrain. Il s'agit
principalement de réseaux arborescents, où chaque nœud séparant la fibre
optique en branches secondaires est représenté par un coupleur. Plusieurs
coupleurs peuvent être utilisés sur le parcours d'une fibre optique.

L'utilisation des coupleurs permet de constituer des arbres de transmission


passifs. Ces arbres, caractérisés par le départ d'une seule fibre à l'OLT,
constituent un élément de base des réseaux PON. Le PON utilise à la fois
un multiplexage temporel et fréquentiel en longueur d'onde afin de
réduire au minimum le nombre de fibres optiques utilisées dans le réseau.

Un arbre PON reliant l'OLT aux ONUs n'utilise qu'une seule fibre
optique par branche.
179
LES PRINCIPES DE BASE D'UN RÉSEAU PON

180
LES PRINCIPES DE BASE D'UN RÉSEAU PON

181
ARCHITECTURES – PON (B-. E- OR G-)

182
FLEXIBILITÉ DES PON

183
IPTV
QU'EST-CE QUE IPTV ?

IPTV est une application dont le transport des signaux audio et vidéo
numériques se fait sur des réseaux de données à large bande, d'où parfois
l'appellation « TV à large bande ».
Utilise les mêmes protocoles de base que ceux supportés par Internet.
La sécurité et la performance sont assurées au sein du réseau de
transport de l'opérateur.
Transmission IP sur une connexion à large bande.
Peut être linéaire (télé en direct) ou non-linéaire (vidéo sur demande).
Utilise la boucle téléphonique locale et les téléviseurs conventionnels.
Constitue le troisième élément du « Triple Play ».
Transport de la voix, des données et des signaux de TV sur un seul
médium, par l'intermédiaire d'une connexion Internet haute vitesse.
Permet aux opérateurs d'offrir les 3 services aux clients, une seule
facture.
IPTV n'est pas...De la télévision ou du streaming sur Internet.
185
FONCTIONNEMENT

Un décodeur, communément appelé « Set Top Box » ou STB raccordé à


un téléviseur permet à l'utilisateur de choisir la programmation à l'aide de
menus interactifs.
Un serveur de portail construit les menus pour chaque abonné en
fonction du profil d'abonnement.
Les signaux vidéo et la signalisation sont encapsulés dans des paquets IP,
dans un flux de données bidirectionnel.
Le STB effectue le décodage des paquets IP et les convertit en signaux de
télévision (analogique ou numérique, selon le type d'appareil).
Le STB peut également servir d'enregistreur vidéo numérique (PVR
ou DVR).
Peut s'agir d'une unité séparée, ou d'un ordinateur équipé de logiciel
approprié (station multimédia).
Certains manufacturiers fabriquent des téléviseurs IP.
186
FONCTIONNEMENT

Un réseau fédérateur national distribue le contenu aux réseaux locaux.

La distribution « dernier mile » est généralement faite par technologie :


DSL, FTTN, FTTH.

Un seul canal est acheminé à la fois vers l'abonné, sous forme de paquets
IP.
Par opposition à la télévision par câble, où tous les canaux sont
transmis en même temps.

La communication est bidirectionnelle, non seulement du fournisseur vers


l'abonné.
Contrairement à la télévision traditionnelle.
Permet l'implémentation de services totalement interactifs.
187
FONCTIONNEMENT

188
FONCTIONNEMENT : ET POUR LA VIDÉO SUR FIL

189
FONCTIONNEMENT

190
SERVICES ET CARACTÉRISTIQUES DE IPTV
Diffusion (télévision conventionnelle).
Télévision Interactive (iTV).
Vidéo sur demande (VoD).
Films sur demande, que l'abonné peut choisir à partir d'une librairie.
Contenu sur demande, tels que évènements sportifs, émissions et bulletins
d'information, pouvant être visionnés ultérieurement.
Services audio :
Chaînes musicales
Musique sur demande
Jeux en ligne.
Guide de programmation électronique/interactif (EPG- Electronic Programming
Guide).
Enregistreur vidéo numérique (PVR/DVR).
Navigation web, messagerie électronique, messagerie instantanée (Présence),
appels vidéo, etc.
Publicité interactive ou personnalisée.
Plusieurs autres...
191
TV NUMÉRIQUE VS. IPTV

192
AVANTAGES DE IPTV

193
PRINCIPAUX PROTOCOLES UTILISÉS PAR IPTV

194
RELATION ENTRE IPTV ET LE MODÈLE OSI

195
QUALITÉ DE SERVICE

Rôle de la QoS
Permet d'assurer une qualité d'image et de son, étant donné qu'IPTV est
en compétition avec la voix (VoIP) et les données, en terme de bande
passante.
Atteinte seulement si les opérateurs sont en mesure de contrôler tous les
éléments du réseau, de la source jusqu'à chez le client.
L'internet public ne peut supporter IPTV puisqu'il ne supporte
aucun mécanisme de QoS.

Paramètres de QoS
Délai : Non critique
Gigue (Jitter) : Non critique
La plupart des STB peuvent supporter jusqu'à 200 msec (buffer)
Perte de paquets : Critique
Le taux de paquets perdus doit être faible.
196
ARCHITECTURE D'UN RÉSEAU IPTV

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ARCHITECTURE D'UN RÉSEAU IPTV

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