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ELECTRICITE AUTOMOBILE
CHAPITRE 3 :
• Historique
•Années soixante dix: les constructeurs automobiles, suite à la demande de plus en
plus forte de leurs clients dans les domaines du confort, de la sécurité et de
l’économie (consommation et entretien), ont pensés à développer des systèmes
électroniques leur permettant de les aider dans la réalisation des attentes clients.
•En 1983, le leader allemand d'équipements automobile Robert Bosch Gmbh pris la
décision de développer un protocole de communication orienté vers des systèmes
distribués fonctionnant en temps réel et satisfaisant à toutes ses propres exigences.
• Historique (suite)
•En 1985, le géant américain Intel, puis Philips et Siemens se lancent dans la
fabrication de circuits intégrés. Depuis, d'autres fabricants leur ont emboîté le pas
•(Motorola, National Semi conductors, Texas Instruments, MHS, etc.)
•Au printemps 1986, la première communication concernant le bus CAN fût réalisée.
•Au milieu de l'année 1987, la réalité prit la forme des premiers siliciums fonctionnels.
•En 1989 sort la première voiture avec un réseau de bord multiplexé, la BMW 850
CSI. Le bus utilisé est un bus simple appelé I bus (instrument bus) reliant cinq boîtiers
électroniques placés sous le tableau de bord.
•Il est prévisible que cette masse électronique va augmente encore considérablement dans
les années à venir.
•La complexité des fonctions demandée aux boîtiers électroniques, pour répondre à ces
exigences, rend indispensable un échange des données entre les différents boîtiers.
•Actuellement, les boîtiers électroniques, suite à la complexité de leurs fonctions, ont besoin
de communiquer rapidement entre eux. Pour ce faire ils sont de plus en plus couplés par des
bus de multiplexage.
•Ce qui signifie, que leurs données sont réparties, traitées sur l'ensemble du réseau de bord,
et que leurs actions sont coordonnées. C'est la raison pour laquelle l'échange des données
grandit à l'intérieur du réseau de bord. Cet échange rend par ailleurs possibles de
nombreuses fonctions nouvelles. Avec en conséquence, par exemple, un accroissement de
la sécurité de conduite, un plus grand confort et une amélioration de l'économie du véhicule.
•En rapport avec l'électronique embarquée, on parle à l'heure actuelle de plus en plus
souvent de microélectronique automobile.
•Toujours plus nombreux, les systèmes et composants embarqués qui font appel à
cette nouvelle technologie à forte progression possèdent malgré les apparences une
architecture de base commune : ils comportent tous une partie capteurs, une partie
traitement (processeur) et une partie actionneurs.
•La microélectronique automobile a ainsi inauguré une nouvelle ère dans le domaine
du diagnostic automobile. Le diagnostic automobile constitue l'un des principaux
critères de la qualité des réparations demandée par nos clients.
• L’électrification grandissante à bord des véhicules est limitée par différents facteurs :
•Augmentation du câblage
•Coûts de production plus élevés
•Encombrement plus important à bord
•Maîtrise plus difficile de la configuration des composants
•Baisse de la fiabilité de l’ensemble des composants
•Communication inter boîtier ou interconnexion moins fiable
•Pour minimiser ces inconvénients, on a fait appel à des réseaux de bord multiplexés
composé de bus de multiplexage.
Nombres de données
et de bus
1975 1989
• Système décimal :
• Système binaire :
•Le système binaire est l'un des systèmes numériques les plus utilisés dans le traitement des
données. Bi veut dire deux et ce système ne connaît que deux états :
•0 et 1, ou bien marche et arrêt, ou bien haute tension et basse tension.
•La raison s'explique par la conception des circuits de commande de l'ordinateur. Au début de la
microélectronique, ces circuits de commande étaient composés de relais qui étaient soit attirés
soit relâchés. Aujourd'hui, il s'agit de transistors, qui fonctionnent toutefois selon un principe
similaire.
•Le système binaire possède donc deux états, 0 et 1, est ainsi la base 2.
•Pour convertir les nombres décimaux en nombres binaires, on peut utiliser la méthode des
restes.
•Conversion du nombre décimal 15 et 19 en nombre binaire :
15 : 2 = 7 reste 1 19 : 2 = 9 reste 1
7 : 2 = 3 reste 1 9 : 2 = 4 reste 1
3 : 2 = 1 reste 1 4 : 2 = 2 reste 0
1 : 2 = 0 reste 1 2 : 2 = 1 reste 0
1 : 2 = 0 reste 1
Les restes, lus de bas en haut, donnent le nombre binaire correspondant 1111 pour 15, 110011 pour 19.
• Nombres hexadécimaux :
•Le système hexadécimal sert d'écriture abrégée pour les nombres binaires.
•Ce système numérique comprend seize caractères (0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, A, B, C, D,
E, F). Sa base est 16 et est calculé par des puissances de 16. Les lettres de A à F
correspondent aux valeurs numériques de 10 à 15 dans le système décimal.
•Le nombre décimal 255 s'écrit 1111 1111 dans le système binaire, donc un nombre à huit
chiffres. Dans le système hexadécimal, il est toutefois représenté par seulement deux
caractères, FF :
•255 : 16 = 15(F) reste 15(F)
•La conversion des nombres décimaux en nombres hexadécimaux fonctionne comme la
méthode des restes dans la conversion des nombres décimaux en nombres binaires.
•Conversion du nombre décimal 395 en un nombre hexadécimal
395 : 16 = 24 reste 11 (11=B)
24 : 16 = 1 reste 8
1 : 16 = 0 reste 1
Les restes, lus de bas en haut, donnent le nombre hexadécimal correspondant 18B
•Pour que les deux états High et Low puissent être clairement distingués dans le
secteur automobile, une plage clairement définie est attribuée à chacun de ces états •
Le niveau High se situe entre 6 V et 12 V
•Le niveau Low se situe entre 0 V et 2 V
•La plage située entre 2 V et 6 V est ce qu'on désigne par une zone interdite qui sert à
la détection d'erreurs.
1 Niveau High
2 Zone interdite
3 Niveau Low
• La technologie bipolaire la plus répandue est la technologie TTL. TTL signifie Transistor -
Transistor Logic. Cette technologie est utilisée pour réaliser des circuits très différents, suivant
le rôle des boîtiers électroniques, comme des portes logiques, des compteurs ou des mémoires.
•Le courant sortant par l’entrée peut valoir de 0,4 mA à 1,6 mA.
•On fait appel, en automobile, à la technologie bipolaire uniquement pour les boîtiers
électroniques simples, ne devant fonctionner que contact mis vu la grande quantité de courant
utilisé par cette technologie.
1.Base
2.Emetteur
3.Collecteur
•Parmi les nombreuses variantes de la technologie MOS, ce sont les technologies NMOS et
CMOS qui sont les plus répandues.
•La technologie unipolaire CMOS est utilisée pour tous les boîtiers électroniques devant rester
opérationnels quand le contact est coupé, p. ex. la commande des portes, la surveillance du
véhicule etc.
1.Source
2.Grille en polysilicium
3.Drain
4.SiO 2
5.Substrat P
•La forme de mémoire la plus simple est la bascule RS. Elle permet de mémoriser un état logique.
•Une bascule RS possède deux entrées, une entrée d’activation S (Set) et une entrée de
désactivation R (Reset). Les deux entrées sont statiques. elles réagissent à des niveaux de tension.
•En automobile les bascules RS sont utilisées pour mémoriser des signaux numériques pour les
mémoires de défauts par exemple
•Un composant permettant de transférer d’une mémoire à une autre mémoire (séparée
physiquement de la première) les informations stockées dans un registre de donnée.
•Le décalage est déclenché par une impulsion.
•Les différentes fonctions d’un registre sont réalisées grâces à des circuits intégrés complexes.
•Le transfert d’informations s’opère dans les véhicules entre les boîtiers électroniques et
l’appareil de diagnostic de codage et de programmation.
•Toutes les informations envoyées dans le registre de décalage sous forme parallèle sont
sérialisées par ce dernier, puis transmises et collectées dans le récepteur ou elles sont à
nouveau parallélisées.
• La sérialisation et la parallélisation des informations s’effectuent à l’aide de registre de
décalage
1.Emetteur
2.Voie de transmission
3.Récepteur
1. Entrée = inputs
2. Microcontrôleur (calculateur )
3.Sortie = outputs
4.Récepteurs
1Entrée 1 Microprocesseur
2Sortie
3Signaux de commande 2 Mémoire
4Donnée
5Adresse 3 Lecture/ Ecriture
•Les mémoires utilisées sont à libre accès, ce qui signifie qu’il est possible d’accéder
directement à chaque information mémorisée après spécification de l’adresse mémoire
correspondante.
•La mémoire morte contient les différentes opérations qui devront être exécutées dans l’ordre,
ces opérations sont appelées ‘’instruction’’. L’ensemble des instructions permettant d’accomplir
une tâche donnée est appelé ‘’programme’’.
•Les mémoires vives (RAM) peuvent non seulement être lues par le microprocesseur mais aussi
‘’écrites’’. On peut enregistrer dans une mémoire vive des informations et de nouvelles données.
Les RAM contiennent des valeurs numériques susceptibles de varier au cours du
fonctionnement (p. ex. valeurs de température, de régime).
•Ce sont eux qui emmènent tous les signaux de mesure destinés à être mémorisés ou traités
par le microprocesseur et qui transmettent vers l’extérieur les signaux de sortie résultants.
•Les signaux d’entrée des boîtiers électroniques ne sont pas exploitables directement par le
microcontrôleur.
• Les signaux binaires subissent une adaptation de niveau (de 12 V à 5 V). Les signaux
analogiques sont préalablement convertis en signaux numériques par un convertisseur
analogique / numérique.
•Les signaux de sortie sont portés de 5 V à 12 V et le courant requis est amplifié. Les
informations analogiques sont sorties sous forme de signaux numériques pulsés modulés en
largeur (signal de vitesse, signal PWM etc.)
• Chaque boîtier dans un réseau multiplexé assure les fonctions pour lesquelles il est
programmé, codé et communique avec les autres boîtiers par le biais d’un réseau multiplexé. Il
peut être aussi boîtier maître ou boîtier esclave.
•Chaque système multiplexé a son groupe de boîtier. Dans ce groupe de boîtier, un de ces
boîtiers va jouer le rôle de maître, c'est-à-dire qu’il va regrouper toutes les informations et
suivant les priorités donnera des ordres aux différents boîtiers de son groupe.
•Parfois, suivant les systèmes, les boîtiers du groupe peuvent être à la fois maître ou esclave.
•Le boîtier esclave exécute les ordres qu’il reçoit du boîtier maître.
• Technique du multiplexage
•La technique du multiplexage permet de transmettre plusieurs informations sur une
seule et unique ligne de données.
•Le multiplexeur commute rapidement entre les différents signaux d’entrée, le signal
correspondant n’est transmis que pendant un laps de temps sur la ligne de données.
1.Emetteur
2.Donnée
3.Récepteur
1 Ordinateur 2 Interface
3 Logiciel 4 Matériel
•Liaison multipoint :
•Avec la liaison multipoint, plus de deux appareils peuvent se trouver sur le même
circuit de transmission. Pour cela, il est nécessaire d'attribuer à chaque appareil un
numéro (adresse) clairement défini de façon à pouvoir les aborder de façon ciblée.
•Un de ces appareils reprend généralement la fonction de contrôle du circuit de
transmission. Cet appareil est alors appelé boîtier maître. Tous les autres appareils
ont une fonction d'esclave.
•Transmission simplex
• GENERALITE
•Dans l’automobile, des lignes unifilaire et bifilaires en cuivre sont utilisées pour la
transmission des données ainsi que des conducteurs en fibre optique en plastique.
•Les câbles optiques sont sensibles aux températures élevées, telles qu'elles apparaissent
dans le compartiment moteur.
•L'avantage de l'utilisation de câble bifilaire réside dans le fait qu'il est possible de le faire
fonctionner comme un câble unifilaire en cas de défaillance.
• Par le développement des boîtiers électroniques et de leurs fonctions, on demande à ces bus de
données de transmettre de plus en plus rapidement les informations dans des marges de sécurité
de plus en plus grandes.
•Un bus comme le bus K faisait parti des bus principaux, avec l’évolution de la technologie, il
est aujourd’hui relégué comme bus secondaire, mais encore utilisé.
•Les bus CAN, eux aussi touché par l’évolution ont atteint le maximum de leurs possibilités et
ne peuvent plus évoluer. De ce fait un autre système de bus vient d’apparaître, c’est le
système FlexRay beaucoup plus performant que les bus CAN.
• Commandes électriques
- Accélérateur FLUX D’INFORMATION
- Freinage
- Boîte de vitesse
- Direction….
• Confort SÛRETE DE FONCTIONNEMENT
- Accès mains libre
- Climatisation automatique….
• Sécurité
- Airbag intelligent TEMPS DE REPONSE
- Pré crash
- Appel d’urgence….
• Télématique COMPATIBILITE INFRASTRUCTURE
- Téléphonie
- Assistance et télédiagnostic
- Internet….
• Multimédia PUISSANCE DE CALCUL
- Audio
- Vidéo
- Navigation….
Dr. Moez Ghariani ENIS 16/11/2018 41
LES EVOLUTIONS FUTURES
De l’architecture distribuée…
Hid speed
ISU2 Inter-Systèmes
PCS1 Calculateur
Pilotages Directs Sous-bus LIN
FSU
Multimedia
AMIC-C Calculateur
Calculateur Calculateur FSU
BMS3 By-wire
TTP, Flexray,…
mise au point
1
2
UCE
UCE Moteur
Télématique UCE BV(A)
EQUIPEMENTIERS
3 ABS DAV
TTP
Redondés
Flexray
SI Bus
BUS
VAN 4.0
MULTIMEDIA
CAN L.S.
Simples
CAN H.S.
D2B MOST
USB
SMART CONNECTORS
COURANT PORTEUR
Dr. Moez Ghariani ENIS 16/11/2018 45
LES EVOLUTIONS FUTURES
A330 = 12 Mo MULTIMEDIA
10Mo
A320 = 5 Mo
607 Peugeot = 2 Mo.
1Mo
100Ko
A300 = 23 Ko
10Ko
1Ko
CX Citroën = 1,1 Ko.
• En plus des bus de multiplexage, il existe aussi des sous bus de multiplexage.
•Ces sous bus sont des bus de multiplexage sériels d'ordre inférieur.
•Ils transmettent les signaux du boîtier maître, soit à des boîtiers électroniques soit à
des moteurs ou actuateurs ayant la fonction d’esclave.
•L'interface sérielle de données BSD qui est utilisée pour relier l'alternateur et la
sonde de batterie intelligente au électronique numérique moteur.
•BUS LIN:
•Le bus LIN a été développé pour disposer d'un réseau standardisé dans l'industrie automobile.
•La standardisation a fait économise des coûts lors :
•Du développement
•De la production
•De la maintenance du véhicule
• Principales caractéristiques des bus LIN :
•Boîtier électronique d'ordre supérieur (maître), avec un seul maître par bus LIN
•Boîtiers électroniques d'ordre inférieur (esclaves)
•Liaison unifilaire
•La vitesse de transmission maximale des données sur un bus LIN peut atteindre 19,2 kbits/s.
• Les esclaves LIN attendent les ordres du maître et ne communiquent avec lui qu'à sa demande.
•Rien que pour mettre fin au mode "sleep", un esclave du bus LIN peut envoyer de lui-même une
séquence de réveil.
•Les esclaves du bus LIN sont montés à l'extérieur des boîtiers maîtres du bus LIN de
multiplexage (par exemple moteurs pas à pas de réglage des volets du ventilateur).
•Bus D :
•Le bus D ou bus de diagnostic. Il accepte un nombre illimité de boîtiers électronique.
•La transmission des données se passe uniquement entre un boîtier électronique et l’appareil de
diagnostic.
•L’adresse sélectionne un boîtier électronique bien précis, sans aucune ambiguïté possible. Ce
dernier transmet à la demande de l’appareil de diagnostic les informations d’états, le contenu de
la mémoire de défauts ou procède à l’activation des sorties sélectionnées.
•Bus K :
•Le bus K (bus carrosserie) relie en réseau les composants de l'équipement électrique général,
des systèmes d'information et de communication et du système de sécurité.
•Les autres boîtiers électroniques, capables de communiquer et d'échanger des données entre
eux, sont raccordés au bus K.
•Le bus K est une interface unifilaire bidirectionnelle.
•Comme le bus K ne dispose que d'une seule ligne, mais transmet les données dans les deux
directions, ces données sont transmises en mode semi duplex, c'est-à-dire que les boîtiers reliés
aux bus K soit émettent ou reçoivent.
•Sa vitesse de transmission est de 9,6 Kbits/s
•Comme l'émetteur ne transmet pas la fréquence d'horloge, les données sont transmises en
mode asynchrone. C’est pour cela que l'émetteur et le récepteur utilisent chacun sa propre
horloge interne.
•Suite au développement des boîtiers électronique et de leurs fonctions, la capacité de vitesse de
transmission de ce bus est actuellement insuffisante et passe en bus secondaire.
•La raison de ce changement est due à une nouvelle réglementation aux USA qui exige qu'à
partir de l'année 2008, tous les véhicules soient équipés du D-CAN. La phase de transition a
commencé en septembre 2006.
•Sa vitesse de transmission est de 500 Kbits/s (9,6 Kbits/s pour le D bus) EXERCICE
•K-CAN désigne le bus Controller – Area - Network de la carrosserie. Le bus CAN a été
développé par Robert Bosch GmbH comme bus de multiplexage pour les applications
automobiles.
•Le bus K-CAN est un bus bifilaire torsadé à communication linéaire. Il relie tous les boîtiers
électroniques ayant un rôle à jouer dans l’électronique de carrosserie.
•Sa vitesse de transmission est de 100 Kbits/s
•Le bus K-CAN est un bus multi maître. Chaque boîtier électronique, raccordé au bus, peut
envoyer et recevoir des messages.
•Pour qu'un boîtier raccordé défectueux ne puisse pas perturber durablement l'échange des
données sur le bus, le protocole CAN intègre une surveillance des boîtiers électroniques.
•Lorsqu'un taux d'erreurs défini est dépassé, le boîtier électronique concerné est restreint
dans sa liberté d'action ou est même découplé du réseau.
•Seul le bus K-CAN a une capacité de fonctionnement en mode dégradé. Le bus K-CAN
fonctionne en bus unifilaire si :
•Un fil CAN (brin) est coupé
•Un court-circuit se produit sur le fil CAN (brin) à la masse
•Un court-circuit se produit sur le fil CAN (brin) à la tension d'alimentation UB+
1Boîtier électronique
2Microprocesseur
3Résistance de terminaison
4Unité émission / réception
5MOS-fet
•Un message est envoyé en mode asynchrone, donc sans impulsion de synchronisation, à
l'intérieur d'un cadre de données (Data Frame).
•Lorsqu'un boîtier électronique veut envoyer des données, il place son message sur le bus.
•Le boîtier électronique se trouve ainsi en mode émission. Tous les autres boîtiers
électroniques se trouvent alors en mode réception. Après réception du message, ils
décident à l'aide de l'identifiant si le message est important pour eux ou non. A la fin du
message, tous les boîtiers électroniques peuvent envoyer des messages sur le bus.
•Si plusieurs boîtiers électroniques veulent émettre simultanément, c'est la priorité du
message qui définit quel boîtier électronique peut émettre en premier. Ce conflit d'accès au
bus est gagné par le boîtier électronique qui possède le plus faible identifiant et ainsi la plus
forte priorité.
•Ce boîtier électronique peut envoyer son message complet tandis que les autres boîtiers
électroniques doivent attendre que le bus soit libre.
•Si un boîtier raccordé prêt à émettre détecte que le bus est déjà occupé, sa demande
d'émission est retardée jusqu'à la fin de la transmission en cours.
•Comme il est possible d'accéder au bus à tout moment, il est possible que plusieurs
boîtiers souhaitent occuper le bus en même temps.
•Dans les autres modes aléatoires d'accès au bus, il se produirait une perturbation des
messages en circuit. La résolution du conflit d'accès au bus réclame une occupation répétée
du bus dans le cadre d'une stratégie de résolution appropriée.
•C'est pourquoi, avec le protocole CAN, une procédure est mise en oeuvre pour garantir que
le message le plus important à un instant donné sera bien envoyé.
•Ce mécanisme est appelé arbitrage sans perturbation.
•Dans cette procédure, les identifiants des messages sont comparés entre eux. Le message
ayant la plus grande importance (priorité) peut alors être envoyé en premier. Avec ce
mécanisme, ont garantit qu'aucune capacité du bus ne sera perdue et qu'en plus les
priorités des messages seront prises en compte. Avantage ou inconvénient
•K-CAN SYSTÈME/PÉRIPHÉRIE :
1Capteur DSC 1
2Capteur DSC 2
3Direction active servo- moteur
4Centrale de commande
5Contrôle dynamique de stabilité – DSC
6Direction active - AFS
U CAN L
Si U CAN H – U CAN L = 0
2.5
LE BIT EST A 1
1.5
t
COMPARAISON CAN/VAN
U CAN H U data
3.5 4.5
2.5 0.5
t t
U CAN L
10 U data
01
2.5 4.5
1.5 0.5
t t
BIT STUFFING
Identificateur
12 ou 32
6
Commande
Données
0 à 64
TRAME CAN
Se compose de 8 champs
16
2
Acquittement (ACK)
7
1 bits
0
2 bits
Bit toujours à 0
IDENTIFICATION
12 bits
Champ identificateur
0 0 1 0 1 1 1 1 1 1 1
Bit RTR
Identification 11 bits Bit RTR=1
Requête
Bit RTR=0
Identificateur transmis : 0010 1111 111 Données
CHAMP DE COMMANDE
6 bits
Nb d’octets de données
0 0 12 bits 0 0 0
Bits réservés
1000 = 8 octets ( maxi )
CHAMP D’ACQUITTEMENT
0 1
2 bits
ACK
7 bits
1 1 1 1 1 1 1
3 bits
1 1 1
EXEMPLE TRAME CAN
CAN H
CAN L
BITS
EXEMPLE TRAME CAN
1
EXEMPLE TRAME CAN
00100000 0000
Identificateur
EXEMPLE TRAME CAN
0 00001
Identificateur Commande
EXEMPLE TRAME CAN
00000 000
1001011010110101
01
ACK
Identificateur Commande Données Vérification
EXEMPLE TRAME CAN
1111111
ACK
Identificateur Commande Données Vérification Fin trame
EXEMPLE TRAME CAN
CAN H
CAN L
BITS
100100000 0000 0 00001 00000 0001001011010110101011111111 111
ACK
Identificateur Commande Données Vérification Fin trame IFS
Bus de transmission filaire
• Bus de transmission bifilaire bidirectionnel
•BusCAN :Différents BUS CAN
•On considère la trame CAN définie si dessous, on demande
• Bande passante élevée (10 Mbit/s en comparaison de 0,5 Mbit/s pour le CAN)
• Transmission des données déterministe (= capacité de temps réel)
• Communication sûre des données
• Support de l'intégration des systèmes
• Standard dans le domaine automobile.
•Avec la BMW X5 E70, le système de bus FlexRay est utilisé pour la première fois au
monde sur un véhicule de série.
•Le système de bus FlexRay établit la liaison entre le boîtier électronique VDM (gestion
dynamique de hauteur) et les satellites du contrôle électronique de l'amortissement
(EDC) montés dans les amortisseurs.
•Avec la topologie de bus en étoile, les satellites (boîtiers électroniques SG2...SG5) ont
chacun leur propre liaison avec le boîtier électronique maître (SG1).
•La topologie de bus en étoile convient aussi bien pour la transmission de données
électriques qu'optiques.
A Canal 1
B Canal 2
•Le système de bus CAN est un système de bus commandé par les événements. Si un grand
nombre d'événements se produisent, des retards peuvent être engendrés dans les
communications. Cette accumulation d’informations commandées va produire des perturbations
sur le système de bus, ce qui veut dire que la transmission de chacun des signaux est fortement
retardée. Le comportement de la régulation des différents systèmes peut dès lors en souffrir.
• Le système de bus FlexRay est un système de bus commandé en fonction du temps, mais il
permet également que certaines parties de la transmission des données soient commandées en
fonction des événements. Des informations bien déterminées sont affectées à la partie
commandée en fonction du temps (time slots). Une fenêtre temporelle est un intervalle de temps
réservé à une certaine information (le régime, par exemple).
•Les informations périodiques importantes sont ainsi transmises par le système de bus FlexRay
dans une grille fixe et le système de bus FlexRay n'est pas surchargé.
Dr. Moez Ghariani ENIS 16/11/2018 105
Bus de transmission filaire
• Bus de transmission bifilaire bidirectionnel
•Bus FlexRay
•Un exemple de transmission des données déterministe est donné ci-après.
• Synchronisation :
•Pour pouvoir réaliser l'exécution synchrone des différentes fonctions dans des boîtiers
électroniques mis en réseau, une base de temps commune est nécessaire. Comme tous les
boîtiers électroniques travaillent avec leur propre horloge interne, une synchronisation doit
s'effectuer par l'intermédiaire du bus.
•Avec des câbles en cuivre, les grandes vitesses de transmission sont responsables d’un important
rayonnement électromagnétique. Ce rayonnement peut perturber d’autres fonctions à bord du
véhicule.
•Comparativement aux câbles en cuivre, les câbles optiques occupent moins de place pour une bande
passante comparable. De plus, les câbles optiques sont plus légers que les câbles en cuivre.
•A la différence des câbles en cuivre, sur lesquels des signaux numériques ou analogiques sont
envoyés pour la transmission des données, le câble optique émet des rayons lumineux.
1. Noyaux de fibre
2. Enrobage
3. Gaine de protection extérieure
1. Convertisseur
2. Diode émettrice
3. Fibre optique
4. Diode réceptrice
5. Convertisseur
• Cet enrobage permet une réflexion et ainsi la transmission de la lumière à l’intérieur du noyau.
1. Diode émettrice
2. Enrobage
3. Noyau de fibre
4. Diode réceptrice
Learnout&Hauspie
•Le MOST ne représente pas seulement un réseau au sens traditionnel, mais une technologie intégrée
pour le multimédia et la commande du réseau.
•Comme la lumière émise par une lampe électrique ou signaux lumineux pour la transmission du
Morse les signaux du MOST vont fonctionner sur le même principe mais à très grande vitesse non
percevable à l’œil nu.
R Récepteur
T Emetteur
•Le sens physique de la lumière part du boîtier maître en sortie du connecteur câble optique.
•Le bus MOST transportera la lumière jusqu’au connecteur entré du prochain boîtier électronique.
•Elle ressortira de ce boîtier par le connecteur sortie et ainsi de suite pour revenir au connecteur entré
du boîtier maître, la boucle est bouclée.
•Avantages :
- Commande partagée
- Grande couverture du réseau
•Inconvénients :
- Recherche des défauts complexe
- Panne du réseau en cas d'anomalies
- Grande complexité du câblage
•Canal synchrone :
Le canal synchrone est essentiellement réservé à l'envoi des données audio.
•Canal asynchrone :
•Le canal asynchrone transmet les données d'image du système de navigation telles que la
représentation cartographique et les flèches directionnelles.
•Le canal de commande et le canal synchrone sont utilisés pour la programmation des boîtiers
électroniques sur le bus MOST et adaptés sur l'accès MOST direct.
•Les boîtiers électroniques montés sur le MOST sont enregistrés dans un fichier d’enregistrement
à l’intérieur du boîtier électronique maître.
•L’enregistrement se fait sur les véhicules au moment de la programmation des boîtiers.
•Le fichier d’enregistrement permet au système de déterminer les boîtiers électroniques installés
et leur ordre dans la boucle.
•Vitesse de transmission :
•La vitesse de transmission des données de 1,4 Mbits/s pour les données audio se calcule à
partir d'une fréquence de balayage de 44,1 kHz par canal (deux canaux pour la stéréo) avec une
résolution de 16 bits.
•La bande passante du MOST de 22,5 Mbits/s est utilisée en multiplex par les canaux synchrones
et asynchrones et par les canaux de commande. La répartition entre canaux synchrones et
asynchrones se fait en fonction du besoin.
•Les canaux servant aux informations de commande reçoivent une bande passante plus petite de
700 kbits/s. Ce qui correspond à environ 2700 télégrammes par seconde.
•A l'avenir, le MOST disposera d'une vitesse de transmission des données de 50 à 150 Mbits/s
Dr. Moez Ghariani ENIS 16/11/2018 125
Bus de transmission en fibre optique
•Bus MOST :Transmission des données
•Diagnostic et réparation du bus MOST :
•Pour le bus du système MOST on contrôle que la fibre optique éclaire bien d’une lumière
rouge vive. Si ce n’est pas le cas, on remonte de boîtier à boîtier pour trouver la panne.
•La réparation peut se faire en un bout, c'est-à-dire au remplacement du bus de la partie
endommagée jusqu’au connecteur.
•Il ne peut y avoir qu’une prise de raccordement sur un bus Most.
•Elle filtre et au besoin enregistre en mémoire tampon les différentes informations, compte
tenu des vitesses de transmission, des volumes de données et des niveaux de priorité des
informations.
•A l’aide des règles de routage (GW-R) et des tables de conversion (GW-T) en mémoire, la
passerelle converti les messages au format requis par le bus de données auquel ils sont
destinés.
•Le bus de données en question est ensuite activé et les informations sont envoyées à
l’adresse de destination.
•Les messages qui ne sont pas prioritaires sont, en cas de besoin, provisoirement mis en
mémoire dans la passerelle et envoyé ultérieurement, dés que cela est possible.