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On cherche1 les fonctions deux fois dérivables dans R et à valeurs complexes vériant 1. a. Prenons y = 0 dans la relation fonctionnelle. On obtient, pour tous les réels x,
l'équation fonctionnelle
2f (x) = 2f (x)f (0)
∀(x, y) ∈ R2 : f (x + y) + f (x − y) = 2f (x)f (y) (1)
Comme f n'est pas la fonction nulle, il existe un x tel que f (x) 6= 0. Pour un tel
1. Soit f une fonction qui n'est pas la fonction nulle et vériant la relation. x, on peut simplier par f (x) et obtenir f (0) = 1.
a. Montrer que f (0) = 1 et que f est paire. Prenons x = 0 dans la relation fonctionnelle. On obtient, pour tous les réels y ,
b. Montrer que f (y) + f (−y) = 2f (0)f (y)
∀(x, y) ∈ R2 : f (x)f 00 (y) = f 00 (x)f (y)
d'où l'on tire f (y) = f (−y) pour tous les y car f (0) = 1. La fonction f est donc
c. Montrer que paire.
1 λx
e + e−λx
∀x ∈ R : f (x) = b. Pour tous les réels y , les fonctions
2
où λ est une racine carrée (complexe) de f 00 (0). x → f (x + y) + f (x − y) et x → 2f (x)f (y)
2. a. Montrer que pour tout nombre complexe λ, la fonction dénie par :
sont dérivables et égales. Leurs dérivées sont donc égales :
1 λx
e + e−λx
∀x ∈ R : f (x) =
2 ∀(x, y) ∈ R2 : f 0 (x + y) + f 0 (x − y) = 2f 0 (x)f (y)
vérie l'équation fonctionnelle. Pour tous les réels y , les fonctions
b. Quelles sont les fonctions à valeurs réelles qui vérient la relation ?
x → f 0 (x + y) + f 0 (x − y) et x → 2f 0 (x)f (y)
Cette création est mise à disposition selon le Contrat 1 Rémy Nicolai Aeqfonc3
Paternité-Partage des Conditions Initiales à l'Identique 2.0 France
disponible en ligne http://creativecommons.org/licenses/by-sa/2.0/fr/
MPSI B 24 avril 2020
En particulier, on sait que f (0) = 1, f est donc solution de les fonctions t → cos λt avec λ réel.
la fonction t → ch λt avec λ réel.
z 00 − λ2 z = 0 En eet notons a = Re λ et b = Im λ et étudions dans quel cas les fonctions de la
question 2. sont à valeurs réelles :
avec λ complexe tel que f 00 (0) = λ2 . On connait les solutions d'une telle équation
diérentielle. Supposons d'abord λ 6= 0. Il existe alors des complexes A et B tels
que eλx + e−λx = eλx + e−λx
∀x ∈ R : f (x) = Aeλx + Be−λx
⇔ eλx − eλx = e−λx − e−λx ⇔ eλx e(λ−λ)x − 1 = e−λx e(λ−λ)x − 1
car λ et −λ sont les deux racines de l'équation caractéristique.
De f (0) = 1 on tire A + B = 1. Comme f est paire, f 0 est impaire donc f 0 (0) = 0 ⇔ e(λ−λ)x − 1 eλx − e−λx = 0 ⇔ e−λx e(λ−λ)x − 1 e(λ+λ)x − 1 = 0
d'où on tire A = B = 12 . On obtient bien : ⇔ e−λx e2ibx − 1 e2ax − 1 = 0
1 λx ceci ne peut se produire, pour tous les x, que si a ou b est nul c'est à dire λ réel
e + e−λx
∀x ∈ R : f (x) =
2 ou imaginaire pur.
Est-il possible que λ soit nul ? Cela revient à f 00 (0) = 0 et f est alors solution de.
z 00 = 0
∀x ∈ R : f (x) = Ax + B
b. Les seules fonctions deux fois dérivables à valeurs réelles qui vérient la relation
sont :
la fonction constante égale à 1
Cette création est mise à disposition selon le Contrat 2 Rémy Nicolai Aeqfonc3
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