UNIVERSITE HASSAN Ier

Faculté des Sciences et Techniques de Settat

Département de Physique Appliquée A.U.: 2008/2009

Settat le 15/06/2009

Filière EEA
CONTROLE N°3 (Durée 2 heures)
(Documents non autorisés)
Exercice 1 :
Dans ce montage, la chaîne directe est un amplificateur à TEC et le quadripôle de
réaction constitué de L, C1 et C2.

R1 = 100 k R2 = 3,9 k
R3 = 10 k C1 = 220 pF
C2 = 100 pF L = 100 µH
C = 1 µF
S=gm: pente du TEC

Les condensateurs C, à cause de leur valeur élevée, deviennent des court-circuits à la

fréquence d’oscillation ce qui n’est pas le cas des condensateurs C 1 et C2 de valeur plus
faible.
1) En utilisant le schéma équivalent du TEC, établir le schéma en petits signaux de
l’oscillateur, avec comme entrée la tension sur la grille et comme sortie la tension aux
bornes de C1. On négligera l’influence de R1.

2) Etablir l’expression de l’amplification A 0 à vide de cet amplificateur (quadripôle L, C1,

C2 débranché).

3) Sur les caractéristiques du TEC, rechercher les valeurs min et max de la

transconductance « s=gm », en déduire les valeurs min et max de A0.

Comment s’écrit la condition d’entretien des oscillations pour ce montage ? en déduire

l’expression littérale de la fréquence d’oscillation f 0 . Application numérique.
5) Calculer l’expression de la transmittance de boucle à la pulsation ω 0 et en déduire une
condition reliant s, R3, C1 et C2 nécessaire pour que l’oscillateur démarre.

Pr. B.ABBOUD 1/2 EEA

6) En déduire la valeur minimale que doit avoir la pente s du TEC pour que l’oscillateur
puisse fonctionner.
On donne les caractéristiques du TEC :

Exercice 2 : Théorème de Miller

On s'intéresse au régime linéaire sinusoïdal. Soit le tripôle (A, B, C) de la Figure 1. Le

pôle (C) est pris comme référence de potentiel.
Soient v1 et v2 les potentiels des pôles (A) et (B) : v1 = v(A) – v(C) et v2 = v(B) – v(C).
Une impédance Z' est branchée entre les bornes (A) et (B). On suppose que l'on a pu
déterminer le rapport K=v2 v1 en présence de Z'.

1) Démontrer que le montage de la Figure 1 est équivalent à celui de la Figure 2

(théorème de Miller), à savoir que Z' en parallèle entre (A) et (B) est équivalente

à Z1 en parallèle entre (A) et (C) et Z2 en parallèle entre (B) et (C) avec :

2) Dans le cas où Z' = R' > 0, à quelle condition sur K peut-on avoir Z 1 ou Z2 réelle et
négative?

Pr. B.ABBOUD 2/2 EEA