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ROYAUME DU MAROC

Office de la Formation Professionnelle et de la Promotion du Travail

OFPPT DIRECTION RECHERCHE ET INGÉNIERIE DE FORMATION

SECTEUR : RÉPARATION DES ENGINS A MOTEUR

SPECIALITE : BAC PRO

NIVEAU : 2 BAC

ELECTRICITE ET ELECTRONIQUE
MODULE N° 8:
AUTOMOBILE

OFPPT/DRIF/CDC REM

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Document élaboré par :

Nom et prénom EFP DR

ELHAOUD ELHASSAN ISTA AZROU Centre Sud

Révision linguistique
-

Validation
-

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SOMMAIRE
Page

Présentation du module 3

Chapitre 1– L’électricité et les courants électriques 5

Chapitre 2– Les grandeurs électriques 24

Chapitre 3 – Les vérification électriques 35

Chapitre 4 – La batterie 47

Chapitre 5 – Le système de charge 56

Chapitre 6 – Le système de démarrage 73

Chapitre 7– Le système d’éclairage et de signalisation 87

Chapitre 8 – Les circuits électroniques 99

Chapitre 9 – Les capteurs et les actuateurs bilan des


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entrées/sorties d’un calculateur en autmobile

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PRESENTATION DU MODULE
Module N° 8: Electricité et Electronique automobile
Durée : 120 Heures

Ce module permet à l’élève du Bac professionnel en Réparation des Engins à Moteur


d’acquérir les savoirs, le savoir-faire et le savoirs-être nécessaires à la maîtrise de la
compétence.

Ce module est composé des éléments suivants :

1. Des résumés théoriques concernant :


 La production d’électricité
 Les courants électriques (alternatif et continu)
 Les différentes grandeurs électriques
 Les symboles et les schémas électriques
 Les vérifications électriques
 Les batteries
 Le circuit de charge
 Le crcuit de demarrage
 Le circuit d’éclairage et de signalisation
 Les composantes électroniques:
- Les diodes
- Les resistances
- Les condensateurs
- Les relais
- Les transistors
- Les capteurs
- Les actuateurs
2. Un recueil des travaux pratiques à réaliser :
 Réaliser des différents circuits
 Mesurer et contrôler (la tension, l’intensité et la résistance dans des différents
circuits : parallèles, séries et mixtes).
 Utiliser les appareils de contrôle et de mesure : multimètre et oscilloscope
 Entretenir et réparer des différnts systèmes électriques

Le concept d’apprentissage repose sur une pédagogie de la réussite qui favorise la


motivation du l’élève, il s’agit donc de progresser à petits pas et de faire valider son travail.

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Chapitre 1 : L’électricité et le courant électrique
I – Introduction:
Les métaux sont les meilleurs conducteurs de l’électricité même s’ils ne sont pas les seuls,
nous allons dans ce qui suit, expliquer pour quelles raisons.

II – Structure des métaux:

1.Constitution d’un métal:

Comme toute matière, un métal est constitué de plusieurs atomes. Chaque atome est
assimilable à une boule et dans un métal ces boules s'empilent d'une manière régulière (Maile).

Par exemple: dans une tête d'épingle de 1 mm pesant 7, 8 mg, IL y a environ 800 trillions
(800 x 101S) d'atomes de fer. Pour mesurer les dimensions de l'atome on utilise une nouvelle
unité de longueur adaptée: le nanomètre 1nm = 10-9 m.

Empilement d’atomes dans la Fer

2.L’ atome:

L’atome est le constituant élémentaire de la matière, c’est un assemblage de particules


fondamentales.
Il est constitué d’un noyau autour duquel gravitent des électrons, qu’on appellera « nuage
électronique ».

Structure de l’ atome

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3.Le noyau de l’atome:

C’est la partie centrale de l’atome (environ 10 000 fois plus petit que l’atome lui- même).
Il est constitué de protons, chargés positivement et de neutrons, sans charge électrique.

4.Relation entre l’atome et l’électricité:

Les électrons sont des charges électriques négatives très petites et très légères. Ils
gravitent autour du noyau à des distances bien déterminés, appelées couches électroniques;
on trouve toujours un nombre bien déterminé d’électrons.

En électricité seule la couche périphérique est importante: c’est le nombre d’électron sur
cette orbite qui va déterminer si le corps est bon ou mauvais conducteur de l’électricité. Elle
ne peut jamais avoir plus de 8 électrons.

 Les tomes ayant 1, 2 ou 3 électrons à la couche périphérique; ont tendance à les


perdre. Ces atomes deviennent “des ions positifs” c’est le cas des bons
conducteurs électriques. (Cuivre, Argent, Laiton, Aluminium….)
 Les tomes ayant 5, 6 ou 7 électrons à la couche périphérique; ont tendance à
compléter cette couche à 8 électrons. Ces atomes deviennent “des ions négatifs”
c’est le cas des isolants. (Soufre, Chrome...)
 Les tomes ayant 4 électrons à la couche périphérique; sont intermédiaires, c’est le cas
des semi-conducteurs. (Carbone, Germanium, Silicium...)
 Les tomes ayant 8 électrons à la couche périphérique; n’ont aucune tendance, c’est le
cas des gaz rare. (Néon, Argon...)

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III- Le courant électrique est un mouvement d'ensemble des electrons:
Les métaux ont en commun une propriété particulièrement importante: les atomes qui
les constituent ont tendance à perdre un ou plusieurs électrons. Ces électrons, qui sont
toujours les plus éloignés du noyau, passent d'un atome à l’autre: on les appelle électrons «
libres » ou électrons de conduction.

Il est possible grâce a un générateur de déplacer les électrons libres d’un conducteur en un
mouvement ordonnée.
Lorsqu’un électron, attiré par le générateur, quitte un atome, il laisse derrière lui, un
« Trou » qui sera comblé par un électron: c’est le courant électrique.

Pour qu’un courant électrique circule dans un circuit, il faut:


 un générateur aux bornes duquel il existe une différence de potentiel (DDP)
 Un récepteur (charge) relié aux bornes du générateur par un circuit électrique fermé.

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REMARQUES:

 Les piles et les batteries possèdent une énergie chimique qui se transforme à une
énergie électrique sous forme d’un courant continu.

 Dans les automobiles c’est les alternateurs qui produisent le courant destiné à alimenter
les systèmes électriques et recharger la batterie.

IV- Les types des courants électriques:

On distingue deux types de courants:

1- Courant Continu (DC):

Quand les électrons libres se déplacent dans le même sens, cette électricité est appelée:
courant continu. (Cas d’une pile, d’une batterie…)

2- Courant Alternatif (AC):

Quand le sens des électrons varie périodiquement, cette électricité est appelée courant
Alternatif. (Cas d’une dynamo de bicyclette)
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V- Les propriétés d'une tension alternative:

Que signifie « 230 V - 50 Hz » qu’on peut lire sur le dos des appareils électriques ?
Réponse:
 230 V c’est la tension efficace du secteur
 50 Hz c’est la fréquence de la tension du secteur.
1- La tension maximale
Toute tension alternative peut être différenciée d'une autre par la valeur maximale
prise par la tension au cours du temps qui est appelée tension maximale et notée Umax.

 Sur le schéma ci-dessus représentant un écran d'oscilloscope, la tension maximale est


représentée par 2 divisions verticales pour la courbe noire et par 3 divisions verticales pour la
courbe rouge.
 Si 1 division verticale représente 5 V, la tension maximale est de 2 × 5 = 10 V, dans le premier
cas, et de 3 × 5 = 15 V, dans le second.
2- La tension éffecace:
 Prenons maintenant un générateur de tension alternative sinusoïdale qui fournit une tension de
valeur maximale 10 V mesurée à l'oscilloscope comme dans l'exemple ci-dessus.
 Branchons aux bornes de ce générateur un voltmètre positionné en alternatif. La tension
indiquée n'est pas 10 V mais 7,1 V: le voltmètre n'indique donc pas la valeur maximale de la
tension. Mais alors qu'indique-t-il?

Le voltmètre indique une tension appelée tension efficace et notée Ueff.


Pour comprendre à quoi correspond cette tension réalisons l'expérience suivante:
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• Protocole:

On branche deux lampes identiques, l'une aux bornes d'un générateur de tension
continue et l'autre aux bornes d'un générateur de tension alternative sinusoïdale dont on peut
régler la valeur maximale de la tension.

Des voltmètres permettent de mesurer les tensions aux bornes des deux lampes. On règle
la tension alternative de telle façon que l'éclat de la lampe soit le même qu'avec la tension
continue.

• Observation: lorsque les deux lampes brillent de la même façon, les deux voltmètres
indiquent les mêmes valeurs.

• Interprétation: la tension efficace d'une tension alternative est égale à la valeur de la


tension continue qui produirait le même éclat lumineux dans une lampe identique.

La tension maximale Umax est proportionnelle à la tension efficace Ueff et le coefficient de


proportionnalité est égale à , pour une tension alternative sinusoïdale.

3- La période d'une tension alternative:


 La durée pendant laquelle le spot décrit un motif élémentaire est appelée période (exprimée
en seconde).

 Le rouge représente un motif élémentaire


 Le bleu représente la période correspondante (notée T).

VI- Comment schématiser un circuit électrique?


Pour représenter facilement et rapidement un circuit électrique, on réalise un schéma
en utilisant des symboles.

1- La différence entre dessin et schéma:


 Un dessin est destiné à donner une représentation artistique d'un objet. Il est possible de
mettre de la couleur pour représenter plus fidèlement l’objet.

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 Un schéma doit permettre de comprendre très rapidement le fonctionnement d'un objet ou
d'un mécanisme. Il est réalisé suivant des règles définies par des normes internationales,
on dit que c'est un schéma normalisé.

2- Les symboles électriques:


Dans le schéma d'un circuit électrique, chaque élément est représenté par un symbole.
Ces symboles ont été acceptés pratiquement par tous les pays du monde. Ce qui permet
à un électricien du Maroc de comprendre le circuit électrique d'un électricien français, même
s'il ne comprend pas le français.
Voici quelques exemples:

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3- Exemple de schéma électrique
En utilisant des symboles, on peut réaliser très rapidement des schémas de circuit dont le
dessin serait long à faire.

Remarques:
 Les fils de connexion sont représentés par des traits bien droits tracés à la règle.
 Pour représenter plus facilement le sens du courant dans le circuit, on place la pile (ou le
générateur) sur la gauche du circuit, dans la partie verticale, la borne positive vers le haut.
 Les récepteurs du circuit sont répartis sur les autres côtés du carré pour améliorer la lisibilité du
schéma.
Exercice: Schématiser les dessins suivants

Figure 1 Figure 2 (une insllation domistique)

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……………………………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………………….

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Figure 3 Figure 4

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VII- Les éléments d’un circuit électrique:

Un circuit simple comprend trois éléments de base: un générateur, un récepteur une


commande et des fils de connexion Mais les ciruits sont devenus de plus en plus complixes.

1. Le générateur
Il peut s'agir d'une pile, d'une génératrice de bicyclette ou d'une prise du secteur. Le
générateur est un élément indispensable pour que du courant électrique circule dans le circuit.

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2. Les récepteurs
 Tout appareil qui a besoin du courant électrique pour fonctionner est un récepteur. Une
ampoule, une diode électroluminescente (DEL) ou un moteur électrique sont des
récepteurs.
 Il est très important qu'il y ait au moins un récepteur dans un circuit électrique, sous
peine de créer un court-circuit au niveau du générateur.
 Les récepteurs convertissent l'énergie électrique reçue en d'autres formes.

Nota
Tout élément du circuit électrique qui possède deux bornes est appelé un dipôle. C'est le cas
du générateur ou des récepteurs comme l'ampoule ou le moteur électrique. En revanche, le
transistor étudié en technologie possède trois bornes et n'est donc pas un dipôle.

3. Les fils de connexion et connecteurs


 Ils sont en général métalliques et entourés d'une gaine de protection pour éviter les risques
d'électrocution.
 Ils permettent de relier les éléments du circuit entre eux et de fermer physiquement le circuit
électrique.

4. La commande

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Généralemet sous forme d’un interrupteur qui permet de fermer ou d'ouvrir le circuit et ainsi
d'assurer ou d'interrompre le passage du courant électrique.

5. Autres éléments montés sur les circuits éléctriques:


a) Les Fusibles :
Ce sont des dispositifs de sécurité placés dans un circuit électrique pour protéger
le câblage et les appareils électriques d'une circulation de courant trop intense. Chaque
circuit, ou au moins chaque système électrique individuel est équipé d'un fusible dont
l'intensité nominale correspond au courant maximum requis pour faire fonctionner les
appareils du circuit.

Le fusible est fabriqué d’un métal à point de fusion bas et constitue le point le plus faible du circuit
électrique. En cas de court-circuit ou d'autre problème, le fusible sera brûlé en premier et ouvrira le
circuit comme le ferait un interrupteur.

Types des fusibles Vérification des fusibles

L'observation d'un fusible brûlé donne généralement une indication du problème.


Un voyant sans couleur indique un court-circuit dans le câblage ou dans un des composants.
Si le voyant est clair, le problème vient d'une surcharge du circuit. Assurez-vous de remplacer
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le fusible brûlé par un autre de même intensité nominale. Assurez-vous aussi d'avoir trouvé et
réglé le problème ayant causé la défaillance à une intensité normale.

b) Les disjoncteurs :
Un disjoncteur remplit la même fonction d'un fusible. Il débranche la source d'alimentation
du circuit lorsque l'intensité du courant devient trop élevée. Le disjoncteur restera ouvert tant
que le problème n'est pas corrigé. Une fois le problème réglé, le disjoncteur redémarrera
automatiquement lorsque le courant retournera.

a) Les relais :
Les relais sont utilisés en automobile pour faciliter le fonctionnement des circuits
électriques. Ils permettent de renforcer le courant du circuit de puissance car il peut
commander ce circuit par une petite tension appelé circuit de commande, et protègent aussi
les commandes de faible conception tels les interrupteurs.

Le brochage international des relais

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Exemple de branchement avec un relais

VIII- Le magnétisme et l’électricité:


1. Définition du magnétisme
La définition exacte du magnétisme et sa façon d'exercer un champ de force peuvent
s'expliquer par l'une de ces deux théories.
La théorie N°1 : stipule qu'un aimant est composé d'un très grand nombre de petites
particules aimantées. Quand une barre de fer n'est pas aimantée, c'est parce que les petites
particules aimantées sont arrangées de manière aléatoire. Mais lorsque cette barre de fer
devient un aimant, c'est parce que ses particules aimantées se sont alignées de façon à ce
que leurs effets individuels s'additionnent et forment un puissant aimant.
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La théorie N°2 : sur le magnétisme concerne les électrons. L'électron est entouré d'un
champ de force, et lorsque les orbites des électrons s'alignent dans une barre de fer de façon
à ce que leurs champs de force s'additionnent, la barre de fer devient aimantée.

Bien que le fer soit l'élément aimanté le mieux connu, rappelez-vous qu'il existe des
éléments non aimantés car ils ne possèdent aucune des propriétés propres au magnétisme.
Parmi ces éléments non aimantés, on peut citer le bois, le papier, le verre, le cuivre et le
zinc.

2. Fabrication d'un aimant :

Il existe plusieurs façons de transformer une barre de fer ordinaire en aimant :


L'une de ces méthodes consiste à cogner la barre de fer avec un autre morceau de fer
déjà aimanté. Cette action s'appelle l'induction magnétique.
Une autre méthode d'induction magnétique consiste simplement à placer une barre de
fer dans un puissant champ magnétique. Les lignes de force du champ magnétique traversant
la barre de fer transformeront la barre en aimant, tant que la barre se situe dans le champ. Si
l'on retire la barre du champ de force et que sa composition lui permet de retenir une certaine
quantité de magnétisme induit, on peut alors dire que la barre est aimantée de façon
permanente, et on l'appelle un aimant permanent.

3. Fabrication d'un aimant en fer à cheval :


Les aimants permanents peuvent avoir de nombreuses formes, notamment les aimants
en fer à cheval, qui concentrent les lignes de force aux deux pôles sur une toute petite
surface. On utilise beaucoup ce type d'aimant dans les voltmètres et les ampèremètres.

4. Électromagnétisme:
C'est en 1820 que l'on a découvert le lien entre électricité et magnétisme. Avant cette date,
on pensait que le magnétisme existait uniquement dans la magnétite ou le minerai de fer que
l'on trouvait dans la nature, et qu'il n'y avait absolument aucun lien entre électricité et
magnétisme.

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Circuit Circuit
ouvert fermé

Lorsque le câble est branché à la batterie, le courant circule, ce qui génère un champ
magnétique perturbant l'aiguille du compas.
Dans une expérience avec un compas et un câble transportant un courant, on découvrit
alors le lien entre électricité et magnétisme. Lorsqu'on tenait le compas au-dessus du câble,
l'aiguille s'alignait en diagonale du câble.

Étant donné que la seule force connue pouvant attirer une aiguille de compas était le
magnétisme, il devint évident que le courant générait un champ magnétique autour du câble

On peut révéler la nature du champ magnétique autour du câble en faisant parcourir ce


câble sur un morceau de carton parsemé de limaille de fer. La limaille de fer s'aligne alors pour
former un motif évident de cercles concentriques autour du câble.

Ces cercles sont plus concentrés à proximité du câble. Bien que la limaille de fer placée sur
le carton forme ce motif sur un seul plan, rappelez-vous que les cercles concentriques
s'étendent sur toute la longueur du câble acheminant le courant.

Lorsque le courant circule dans un câble dans la direction indiquée par la croix, le pôle N
d'une aiguille de compas pointera toujours dans une direction donnée. Cependant, lorsque le
courant circule dans le câble dans la direction opposée à celle indiquée par la croix, le pôle N
de l'aiguille de compas s'inversera et pointera dans la direction opposée.

Étant donné que l'aiguille aura toujours tendance à s'aligner avec les lignes magnétiques (ou

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lignes de force), qui quittent le pôle N pour aller vers le pôle S, nous pouvons en conclure que :

Les lignes magnétiques ont une direction, qui change en même temps que la circulation du
courant dans le câble.
Exemples d’application de l’électromagnétisme :
a) Les relais :

Chaque fois que la bobine est allémentée le contact se ferme sous l’action de la traction de
l’électo-aiment.

Relais à 4 bornes au repos Relais à 4 bornes commandé

Relais à 5 bornes au repos Relais à 5 bornes commandé

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b) Les tronsformateurs :

Le circuit magnétique d'un transformateur est soumis à un champ magnétique variable


au cours du temps. Le circuit magnétique est le plus souvent feuilleté pour diminuer les
pertes par courants de Foucault, qui dépendent de l'amplitude du signal et de sa fréquence.
Pour les transformateurs les plus courants, les tôles empilées ont la forme de E et de I,
donnant la possibilité ainsi de glisser une bobine au sein des fenêtres du circuit magnétique
ainsi constitué.
c) Les auto-tronsformateurs :
Il s'agit d'un transformateur sans isolement entre le primaire et le secondaire. Dans cette
structure, le secondaire est une partie de l'enroulement primaire. Le courant alimentant le
transformateur parcourt le primaire en totalité et une dérivation à un point donné de ce dernier
détermine la sortie du secondaire. Le rapport entre la tension d'entrée et la tension de sortie est
semblable à celui du type isolé.

Symbole d'un autotransformateur.


1 indique le primaire ; 2 le secondaire.
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d) Les générateurs du courant :
La production de tension par induction est actuellement le procédé le plus
répandu. Le générateur est composé d'un rotor (partie tournante) qui génère un
champ magnétique variable et de bobinages fixes qui récoltent la tension

Générateur monphasé

Générateur triphasé

TP : Réalisation des différents circuits élecriques


Phase1 : Préparation
 pince à dénuder
 pince à sertir les cosses
 des fils électriques de différentes sections
 des connexions éléctriques males/fumelles
 des comandes : boutons poussoirs ; interupteurs…
 des éléménts de protection : fusibles ; relais…
 des consommaeurs : lampes ;moteurs électriques ; avertisseurs...
 des piles ou des batteries.

Phase 2 : Schématisation des circuits à réaliser :


Avant de réaliser chaque circuit il faut le schématiser sur papier avec les symboles électriques
normalisés.
Exemple d’un circuit simple :

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Phase 3 : Réalisation des circuits schématisés :
 Préparer les éléments du circuit :
 source d’énergie
 commande
 protection
 consommateur
 fils de connexion
 fiches de connexion
 Procéder à la réalisation du circuit
 Vérifier son fonctionnement
Exemple d’un circuit simple :

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Chapitre 2: Les grandeurs électriques
I – Introduction:
Afin de bien comprendre les notions élémentaires de l’électricité, il est souvent fait
l’analogie avec l’eau pour comprendre certaines grandeurs. (la tension, l’intensité, la
résistance et la puissance).

II – Les grandeurs électriques:


1- La tension:
a) Principe :
C’est la difference de potentiel (DDP).On peut comparer la tension à ce qu’on appelle
la hauteur d’une chute d’eau.

b) Symbole : U
c) Unité de mesure ; Le VOLT (V).
On trouve :
 Des multiples du Volt :
 1KV (Kilo volt) = 1000V = 103V
 1MV (Méga volt) = 1 000 000 V = 106V

 Des sous multiples :


 1mV (milli volt) = 0.001V = 10-3V
 1μV (micro volt) = 0.000006V = 10-6V

d) Appareil de mesure: le voltmètre (branchement parallèle).

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2- L’intensité:
a) Principe :
Le courant pourrait correspondre au débit de l’eau. Plus le débit va être important, plus
grande devra être la dimension des tuyaux qui transporteront le fluide.

b) Symbole : I
c) Unité de mesure ; L’AMPERE (A).

On trouve :

 Des multiples de L’Ampère :

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 1KA (Kilo ampère) = 1000A= 103A
 1MA (Méga ampère) = 1 000 000 A = 106A

 Des sous multiples :

 1mA (milli ampère) = 0.001A = 10-3A


 1μA (micro ampère) = 0.000006A = 10-6A

d) Appareil de mesure: l’ Ampèremètre (branchement en série).

e) L’itensité Maxi:

 L’intensité maximum admise sans échauffement du fil est de 3 A/mm² en permanent.


 L’intensité maximum admise sans échauffement du fil est de 10 A/mm² en
intermittent.

3- La résistance:
a) Principe :
Une résistance est un matériau qui s’oppose au passage du courant. Plus la résistance
sera élevée, et moindre sera le courant qui la traversera.
b) Symbole : R
c) Unité de mesure ; L’OHM (Ω).

On trouve :

 Des multiples de L’Ohm :

 1K Ω (Kilo Ohm) = 1000 Ω = 103 Ω


 1MΩ (Méga Ohm) = 1 000 000 Ω = 106 Ω

 Des sous multiples :

 1m Ω (mili Ohm) = 0.001 Ω = 10-3 Ω


 1μ Ω (micr Ohm) = 0.000006 Ω = 10-6 Ω

d) Appareil de mesure: l’ Ohmmètre (branchement en parallèle sans courant).

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II – La loi d’OHM:
Cette loi démontre la relation entre la tension (U) que l’on applique à un consommateur,
l’intensité (I) qui traverse ce consommateur, et la résistance (R) de ce même consommateur.

1- Formule:

N.B: Une forte résistance ne laissera passer qu'une petite intensité.

2- Exemples:

Exemple1 : Quelle est l’intensité d’un courant de 12 Volts qui traverse une résistance de 4
Ohms ?

Réponse:

......................................................................................................................................................
...................................................................................................................

......................................................................................................................................................
...................................................................................................................

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Exemple2 : Quelle est la résistance qui se laisse traverser par un courant de 24 V ayant une
intensité de 12 A ?

Réponse:

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........................................................................................... .......................

Exemple3:

a- Quelle est l'intensité maximum que peut consommer un démarreur alimenté en 24 volt
avec un fil dont la résistance est de 0,06 Ohm, et quelle sera le diamètre de ce fil ?
b- Sachant que l’intensité maximum admise sans échauffement d'un fil est de 10 A/mm² en
intermittent calculer le diamètre du fil en mm.

Réponse3:

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......................................................................................................................................................
................................................................................................................................................

III – Le montage des résistances:


1- Montage en série:

Résistance équivalente = somme des résistances

2- Montage en parallèle:

Résistance équivalente = Somme des inverses des résistances

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3- Exemples:

Exemple1 : quelle est la résistance équivalente à 3 résistances montées en parallèles de 15,


48, et 91 Ohm?

Réponse :

......................................................................................................................................................
...................................................................................................................

Exemple2 : Compléter les pramètres qui manquent.

Réponse:

......................................................................................................................................................
......................................................................................................................................................
.......................................................................................

Exemple3: R1, R2, R3, ont respectivement une résistance de 11, 28, et 19 Ohm. La résistance
du consommateur étant de 0,8 Ohm, quelle est l'intensité qui traverse le circuit en A ?

Réponse :

......................................................................................................................................................
..................................................................................................................................................
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IV – La puissance électique:
 En courant continu, la puissance est le produit de la tension et de l’intensité. Elle
représente l’énergie absorbée par un circuit ou par un appareil électrique et ce, par unité de
temps.
 En courant alternatif Un paramètre non négligeable peut venir perturber le calcul de cette
grandeur: c’est le facteur de puissance (ou cosφ).

1- Formule:

2- Unité de mesure ; Le Watt (W).

On trouve :

 Des multiples de Watt :

 1K W (Kilo Watt) = 1000 W = 103 W


 1MW (Méga Watt) = 1 000 000 W= 106 W
 1GW (Giga Watt) = 1 000 000 000 W = 109W
 1TW (Téra Watt) = 1 000 000 000 000 W = 1012W

 Le sous multiple :

 1m W (mili Watt) = 0.001 W = 10-3 W

3- Exemples de puissances nominales


 Calculatrice : 0,1 mW
 Lampe phare : 60 W
 TV LCD : 150 W
 Perceuse : 600 W
 Lave-linge : 2,5 kW
 Cuisinière électrique: 6, 5 kW.

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4- Signification de la puissance nominale
 Plus un dipôle a une puissance nominale élevée plus son action est efficace.
 Plus la puissance nominale est élevée:
 Plus l’éclat d’une lampe est fort.
 Plus l’aspiration d’un aspirateur est forte.
 Plus la chaleur produite des chauffages est élevée, etc.
5- Expérience:
On alimente différentes lampes de puissances nominales différentes entre les bornes d’un
générateur de tension alternative, et on mesure la tension efficace (U) ainsi que l’intensité efficace
(I).

On remarque que la valeur du produit U x I est proche de la valeur de la puissance


nominale.

Remarques:

 Si on effectue l'expérience avec un moteur à la place de la lampe, on s'aperçoit que le produit


UI ne représente plus la puissance du moteur car la présence de bobines dans le moteur
entraîne un déphasage (décalage) entre la tension et l'intensité: L'intensité n'est pas maximale
en même temps que la tension. Ce déphasage se mesure par un angle ( ). Il intervient dans
le calcul de la puissance: P = UI cos(
 En définitive, la relation P = UI peut être utilisée en alternatif pour les appareils de chauffage et
d'éclairage qui n'entraînent aucun déphasage mais elle est fausse pour les moteurs (P< UI).

6- Calculs:

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Exemple 1 : Quelle est l’intensité nécessaire pour alimenter un démarreur d’une puissance de
4080 W alimenté en 24 V ?

Réponse:

............................................................................................................................................................
.............................................................................................................

Exemple 2 : Quelle est tension nécessaire pour alimenter un moteur d’essuie glaces d’un autocar
d’une puissance de 1100 W traversé par 45 A ?

Réponse:

............................................................................................................................................................
.............................................................................................................
V- La consommation électique :
1- Définition:
C’est la puisance consommée multipliée par le temps pendant laquelle a été consommée.
2- Formule et unité:

W=Pxt
W: consummation en KWh ou Ws ou Wh.
P: la puissance en Kw ou W.
t : le temps en h ou s.

Exemple 1 :

Quelle est la consommation électrique d’une lampe d’éclairage à domicile de 75W qui reste
allumer pendant 10heures ?

Réponse:

............................................................................................................................................................
.............................................................................................................

Exemple 2 :

Une résistance chauffante de 250W fonctionne pendant une heure. Calculer la consommation de
cette résistance si elle alimentée d’une tenssion de 12V.

Réponse:

............................................................................................................................................................
...............................................................................................................................................

OFPPT/DRIF/CDC REM

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VI- La résistivité électique (Rho):

1- Définition:
C’est la résistance d’un fil de 1m de long et de 1 mm² de section à 20° (T°du fil). Elle
s’exprime en Ohm par millimètre carré et par mètre.

2- Exemples:

Exemple : 1 mètre de fil de plomb de 1 mm² de section aura une résistance de 0,207 Ω

1- Calcul de la résistance d’une ligne électrique:

Formule :

Exemple1 :

Quelle est la résistance d’un fil de cuivre dont la longueur de 30 mètres et ayant un diamètre de
1,596 mm ?
Réponse:
...................................................................................................................................................
......................................................................................................................

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Exemple2 :
De quel métal est constitué un fil qui a une résistance de 0,0225 Ohm, un diamètre de 1,954
mm et une longueur de 3,648 m ?
Réponse:
.............................................................................................................................................................
...........................................................................................................
Exercice :
Quelle est la section (surface de la coupe) d'un fil de cuivre qui alimente un moteur de 500 w
sous 24 v et de 124,58 m de longueur ?
Réponse:

.............................................................................................................................................................
...........................................................................................................

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Chapitre 3: Les vérifications électriques
I – Utilisation de mutimètre:
4- Définition d’un multimétre:
Un multimétre, ou contrôleur universel, est un appreil électrique très
fréquement utilisé pour vérifier et contrôler le fonctionnement des circuits
électriques et les éléments qui les composent.
5- Type des multimétres :
On distingue 2 types de multimètres:

a) Le multimètre analogique:
Il indique la valeur mesurée par le déplacemement d’une aiguilles sur une
échelle.

b) Le multimètre numérique ou digital:


Il indique directement la valeur mesurée.ce qui permet une lecture plus aisée et
une precision superieure.

6- Description du multimètre :
Un multimètre comprend:
 Un écran pour afficher le résultat de la mesure en numéos.

OFPPT/DRIF/CDC REM

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 Un selecteur pour selectioner la fonction et la plage (fonction voltmètre; fonction
ampèrmètre; function ohmmeter…)
 Des bornes d’entrée et de sortie
 Des boutons de fonctionnement….

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7- Choix de la fonction :
Les multimètres permettent de mesurer:
Fonction Abréviations Symboles
La tension ACV V
alternative
La tension DCV V
continue
Le courant ACA A
alternatif
Le courant DCA A
continu
La résistance OHM Ω

Et suivant l’appareil, d’autres contrôles sont possibles telque:


 Les dides:
 Les transistors: hFE

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8- Choix de la plage ( Calibre) :
A fin d’obtenir une lecture precise, il faut choisir la plage la plus proche de la
mesure que l’on va éffectuer.
Exemple:
Pour mesurer la tension d’une batterie d’automobile, on choisira sur le
multimètre représenté ci-dessus, le calibre “20”. Ce choix permet des mesures
précises de plage 2V à 20V.
 Si vous choisissez 200V, votre mesure sera imprecise;
 Et si vous choisissez 2V, vous risquerez de déteriorer votre appareil.
Ne pas oblier ????
Avant d’éffectuer une mesure, il faut sélectionner:
1ère: la fonction appropriée (DCV, ACV, DCA…)
2ème: la plage correspandente (200mV, 20V, 200V…).
9- Branchement du multimètre:
a) Fonction Ampèremètre:
L’Ampèremètre se monte en série dans un circuit.

Attension!!!
Ne jamais brancher un multimètre en parallèle avec une charge lorsque
on éffectue une mesure d’intensité car cela le détériore.

b) Fonction voltmètre:
Le voltmètre se monte en sparallèle dans un circuit.

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Attension!!!
Ne jamais brancher un multimètre en série avec une charge importante
lorsque on éffectue une mesure de tension car cela représente un danger pour
ses composantes.

c) Fonction Ohmmètre:
Au contraire du Voltmètre et de l’Ampèrmètre, l’Ohmmètre n’est jamais
branché ni en série ni en parllèle dans un circuit sous tension.

Attension!!!
Le branchement de lOhmmètre à un circuit relié à nue tension entrainerait sa
deterioration.
Remarque:
Une résistance infinie est designée par:

 ∞ pour les multimètres analogiques


 I “clignote” pour les multimètres digitals.
II– Utilisation d’un oscilloscope:
1- introduction:
À l'hôpital, l'activité cardiaque des malades est souvent surveillée grâce à un appareil
appelé familièrement « scope ». Que mesure exactement cet appareil?
Réponse: son véritable nom est oscilloscope. Il permet de mesurer les tensions
électriques auxquelles le cœur est soumis constamment. Comment utilise-t-on un
oscilloscope pour visualiser une tension?
2- Le balayage d'un oscilloscope:
Lorsque l'on allume un oscilloscope, apparaît au centre de l'écran un point lumineux
appelé spot. Si on enclenche le balayage de l'oscilloscope, le spot se déplace de la gauche
vers la droite de l'écran.

OFPPT/DRIF/CDC REM

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Le bouton appelé « vitesse de balayage » (souvent noté Time/div) permet de régler la
vitesse de déplacement du spot. Lorsque la vitesse de balayage est grande, l'œil humain ne
perçoit plus le mouvement et voit une ligne horizontale fixe. C'est le même principe qui est
utilisé dans les téléviseurs. La vitesse de balayage s'exprime en général en millisecondes par
division horizontale (ms/div).

Exemple: si on a un balayage de 10 ms/div, cela signifie que le spot met 10 ms pour


parcourir une division horizontale. Comme il y a, en général, 10 divisions horizontales sur un
écran d'oscilloscope, le spot met 100 ms pour parcourir l'écran.

Expérience: Branchons maintenant différents générateurs de tension aux bornes de


l'oscilloscope. Qu'allons nous observer ?

3- Visualisation d'une tension continue:


 Branchons aux bornes d'un oscilloscope un générateur de tension continue; le spot dévie
verticalement. Plus la tension appliquée est grande, plus la déviation verticale est importante:
la déviation verticale est donc proportionnelle à la tension appliquée.
 Le bouton de l'oscilloscope appelé « sensibilité verticale » (noté V/div) indique à combien de
volts correspond une division verticale. Il devient ainsi facile de mesurer la tension appliquée
aux bornes de l'oscilloscope.

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Exemple: avec une sensibilité verticale réglée sur 2V/div, si le spot se situe à 3 divisions
verticales au-dessus de l'axe central, la tension appliquée est de 2 × 3 = 6 V.

Remarques:
 Dans l'exemple précédent, avec une sensibilité verticale réglée sur 1V/div, on ne voit plus
le spot car celui-ci se situe à 6 divisions au-dessus de l'axe central. Or un oscilloscope n'en compte
en général que 4 ;
 Si on inverse les bornes du générateur, on obsèrve que le spot est en dessous de l'axe
central, ce qui signifie que la tension mesurée est négative.

4- Visualisation d'une tension alternative


 Branchons maintenant aux bornes de l'oscilloscope un générateur de tension alternative. La
courbe obtenue n'est plus une ligne horizontale mais elle prend des valeurs positives et
négatives.
 Comme dans le cas d'une tension continue, la déviation verticale varie proportionnellement à la
tension du générateur. Différents types de tensions alternatives existent: sinusoïdales,
triangulaires ou en créneaux.

Remarque:
 Agir sur les boutons « vitesse de balayage » et « sensibilité verticale » ne change rien à la
tension appliquée ; c'est seulement la visualisation de cette tension qui est différente.
 Il faut régler ces boutons de façon à visualiser la tension le plus efficacement possible.
5- Mesurer avec un oscilloscope:
a) Réglages:
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1 AUTO SET Réglage automatique

2 POWER Interrupteur de réseau

3 Y-POS: I Ajustage vertical du canal I

4 INTENS Réglage de luminosité

5 FOCUS Réglage de netteté

6 STORE MODE Mode de mémorisation

7 LEVEL Niveau de déclenchement

8 X-POS. Ajustage horizontal du faisceau

9 VOLTS/DIV Sélecteur de plage de mesure du canal I

10 INP. CH I Entrée de signal du canal I

11 CH I Commutateur du canal I

12 AC / OC Sélecteur des signaux d'entrée du canal I

13 GD Prise de terre

14 DUAL Utilisation à un ou deux canaux

15 TRIG. MODE Type de déclenchement

16 AC/DC Sélecteur des signaux d’entrée du canal II

17 TIME/DIV Vitesse de balayage horizontal

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b) Mesure la période:
On appelle période d'une tension périodique le plus petit intervalle de temps au bout
duquel elle se reproduit identique à elle-même. On la note T, et s'exprime et secondes (car
c'est un temps).

T = base de temps x nombre de carreaux


horizontaux.
Exemple:

 Si nous prenons la tension sinusoïdale (« vague »), une période correspond à 4 carreaux. Si
notre base de temps est de 5ms/div, alors T = 4 × 5 = 20 ms.
 La tension triangulaire: T = 2 car × 5ms/div = 10ms (car la base de temps est la même).
 La tension carré : T = 6 car × 5ms/div = 30 ms.

c) Mesurer la fréquence:
On appelle fréquence d'une tension périodique le nombre de répétitions de la tension,
identique à elle-même, par unité de temps. On la note f en Hertz de symbole Hz .

 La fréquence d'une tension périodique est l'inverse de sa période.


 Elle se calcule facilement:

f = 1/T avec f en Hz et T en s.

Exemple: tension sinusoïdal: T = 20 ms = 0,02 s (IL faut absolument le retransformer en


secondes pour que le calcul soit correct).

 Donc f = 1/0,02 = 50 Hz. La fréquence est donc de 50Hz.


 C’est la fréquence de la tension du secteur en France et au Maroc.

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d) Mesurer la valeur maximale de la tension:
On appelle tension maximale ou amplitude d'une tension périodique la plus grande
valeur que prend cette tension au cours du temps. On la note Umax.

Umax = calibre de tension x nombre de carreaux verticaux.

Exemple:
 Si nous prenons la tension sinusoïdale (« vague »), la tension la plus grande corresponde à
2 carreaux. Si notre calibre de tension est de 5V/div, alors Um = 5V/div × 2 car = 10V.
 La tension triangulaire: Um = 5 × 1 = 5V (car le calibre est le même).
 La tension carrée: Um = 5 × 2,4 = 12V.

TP : UTILISATION DU MULTIMETRE
Phase1 : Préparation
 Un multimètre de bon état pour éviter les erreurs
Phase 2 : Mesure d’une tension:
La tension représente la différence de potentiel existant entre deux points d’un circuit. Cette grandeur
notée (U) s’exprime en volts (V).
1. Sélectionner le multimètre en position voltmètre (V continu).
2. Sélectionner le calibre approprié (par exemple 0 – 20 V pour une batterie d’automobile).
3. Brancher l’appareil aux bornes de l’élément à mesurer en respectant la polarité : touche rouge de
l’appareil sur l’alimentation du circuit (+) et touche noire sur la masse (-).
4. Lire sur l’afficheur la valeur mesurée.
Attention : Le voltmètre se branche toujours en parallèle.

Phase 3 : Mesure d’une intensité:


L’intensité est la quantité d’électricité circulant dans un circuit chaque seconde. Cette grandeur notée
(I) s’exprime en ampères (A).
1. Sélectionner le multimètre en position ampèremètre.
2. Sélectionner le calibre approprié (jusqu’à 10 ampères).
3. Mettre le fil rouge de l’appareil sur la prise (10 ampères).
4. Mettre le circuit hors tension.
5. Déconnecter le circuit à l’entrée de l’élément à mesurer.
6. Brancher l’appareil aux bornes de l’élément à mesurer : touche rouge de l’appareil sur l’alimentation du
circuit (+) et touche noire sur l’entrée du consommateur.
7. Mettre le circuit sur tension.
8. Lire sur l’afficheur la valeur mesurée.

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Attention : L’ampèremètre se branche toujours en série.

Phase 4 : Mesure d’une résistance:


La résistance : C’est l’opposition du circuit au passage du courant. Cette grandeur notée (R) s’exprime
en ohms.
1. Sélectionner le multimètre en position ohmmètre.
2. Sélectionner le calibre approprié (par exemple 0 –10 ohms).
3. Mettre le circuit hors tension.
4. Déconnecter du circuit l’élément à mesurer.
5. Brancher l’appareil aux bornes de l’élément à mesurer.
6. Lire sur l’afficheur la valeur mesurée.
Attention : La mesure d’une résistance s’effectue circuit hors tension et le composant isolé du circuit.
L’ohmmètre se branche toujours en parallèle.

À NOTER
Pour mesure des intensités importantes il est nécessaire d’utiliser une pince
ampèremétrique. Dans ce cas, lire attentivement la notice de cet outil de mesure.

TP3 : UTILISATION D’OSCILLOSCOPE


Phase1 : Préparation
 Un oscilloscope de bon état

En principe, l'oscilloscope ne mesure que des tensions

Effectuer des mesures avec un oscilloscope

Pour effectuer des mesures avec un oscilloscope, il faut respecter les points suivants :
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 Connecter l'objet à mesurer à la prise de terre et au signal d'entrée du canal I ou II de
l'oscilloscope.
 Régler la ligne de base de l'affichage de l'écran (ajustage vertical) au moyen du bouton
(afin d'obtenir une visibilité totale du signal. Pour cela, le commutateur des signaux
d'entrée doit être en position prise de terre (Choisir ensuite une plage de mesure élevée
Modifier ensuite la vitesse de balayage horizontal jusqu'à obtention de l'image du signal

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TP : CONTRÔLE ET CHARGE DE LA BATTERIE

Phase1 : Préparation
 Un voltmètre
 Une pince ampèremétrique
 Un chargeur de batterie
 Un pèse acide ou un refractomètre
 Une fiche de relevé des contrôles

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Phase 2 : Diagnostic :
Il faut différencier les causes de mauvais fonctionnement d’une batterie :
 Batterie déchargée accidentellement (phares restés allumés..) : charger pendant 10 h puis
refaire les contrôles.
 L’alternateur ne recharge pas correctement la batterie : contrôler la charge de l’alternateur.
 La batterie ne « prend pas » la charge (sulfatée) : charger pendant 10 h et refaire le contrôle
d’aptitude au démarrage.
 Le démarreur est en court-circuit et absorbe trop d’énergie : contrôler l’intensité absorbée par
le démarreur à l’aide d’une pince ampèremétrique.

Phase 3 : Contrôles et mesures


1. Nettoyer la batterie de toute trace de gras et d’humidité.
2. Contrôler le niveau d’électrolyte : 10 à 15 mm au-dessus des plaques (eau distillée
seulement).

Remarque :
 Au cours de la période chaude, une légère consommation d’eau est normale.
 En cas de consommation excessive d’eau, il faut contrôler le bon fonctionnement du circuit de
charge.
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3. Décaper les bornes et les cosses pour assurer un bon contact électrique. Mettre la
batterie en place dans le véhicule. Mesurer au voltmètre la tension de la batterie.
4. Contrôler l’état de charge de la batterie : À l’aide du pèse acide ou du refractomètre
contrôler la densité de l’électrolyte qui doit être au minimum de 1260 g/dm3 pour une
batterie chargée.
5. Tension à vide (sans le contact) :
 + de 12 V : batterie chargée.
 - de 12 V : batterie déchargée.

6. Tension de démarrage : Actionner le démarreur 5 secondes sans démarrer et lire la


tension:
 + de 9,6 V : correct.
 - de 9,6 V : incorrect.
7. Tension sous charge : Démarrer le moteur et accélérer :
 Tension > tension à vide : correct.
 Tension < tension à vide : pas de charge.
 Tension > 14 V : voir l’alternateur (régulateur).

Phase 4 : Charge de la batterie


1. Débrancher la batterie ou simplement la cosse négative.
2. Vérifier le niveau d’électrolyte (10 à 15 mm au-dessus des plaques).
3. Laisser les bouchons ouverts.
4. Brancher le chargeur en parallèle : (+) chargeur sur (+) batterie et (–) chargeur sur (–)
batterie
5. Régler la tension de charge (12 V).
6. Mettre le chargeur sous tension.

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7. Charger au minimum d’intensité. En général, on charge au 1/10e de la capacité nominale
de la batterie pendant 10 h.

Exemple: capacité 40 Ah = 4 A pendant 10 h.


Beaucoup de chargeurs possèdent un système de régulation : en début de charge l’intensité
est maximale puis diminue au fur et à mesure de la charge. Lorsque l’ampèremètre est à 0, la
batterie est chargée.

À NOTER
 Ne pas présenter de flamme nue ni produire d’étincelle près d’une batterie qui
charge (risque d’explosion).
 Pour les mêmes raisons, ne jamais débrancher les pinces du chargeur avant
d’avoir arrêté son fonctionnement.
 Une batterie inactive doit être conservée à l’abri du gel, de l’humidité, à une
température voisine de 15 °C.
 Ne pas confondre un chargeur de batterie avec un « booster » de démarrage qui
permet de dépanner un véhicule provisoirement qui a une panne de batterie.

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Fiche TP:

Application des branchements


Brancher les éléments ci-dessous de la batterie pour obtenir une batterie de 6 volts

Exercices

Sur les figures ci-dessous, compléter les symboles et réaliser les branchements

1. Brancher les batteries (6volts, 45 Ah) et (12 volts, 45Ah) sur le chargeur
a. Quelle sera la tension ?
b. Quelle est l’intensité ?
2. faites un schéma du branchement
3. Brancher les 4 batteries (12 volts, 90 Ah) ci-dessus sur le chargeur
a. Quelle sera la tension ?
b. Quelle est l’intensité ?

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TP : CONTRÔLE DU CIRCUIT DE CHARGE

Phase1 : Préparation
 Le multimètre et la pince ampèremétrique.
 Contrôler :
• l’état et la tension de la courroie d’alternateur,

• l’état de la connectique (propreté, serrage et l’état des cosses de batterie…).


 Vérifier le niveau d’électrolyte

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 Vérifier l’état de charge de la batterie et relever sa tension à vide (moteur arrêté) et
comparer à la valeur de référence.

Phase 2 : Contrôles et mesures


I. Contrôler le courant de fuite
Moteur arrêté, contact coupé, aucun consommateur en fonctionnement :
1. Placer la pince ampèremétrique sur le câble + ou – de la batterie (attention au sens de la
pince). Étalonner la pince ampèremétrique.
2. Brancher la pince ampèremétrique sur le multimètre comme indiquée dans la notice.
3. Constater s’il y a passage de courant. Dans ce cas une valeur s’affiche.
II. Contrôler les tensions
A. Contrôle de la tension régulée sans consommateur
1. Brancher le voltmètre sur les bornes + et – de la batterie.

2. Relever la tension (U) de la batterie et la noter.


3. Mettre en route le moteur.
4. Accélérer progressivement et noter les valeurs de U trouvées. La valeur de référence
est comprise entre 13,5 V et 14,8 V :
• si U reste égal à la valeur moteur arrêté, l’alternateur ne charge pas,
• si U dépasse U maximal (plus de 15 V), le régulateur ne fonctionne pas.

B. Contrôle de la tension régulée avec plusieurs consommateurs


1. Placer un voltmètre aux bornes de la batterie.

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2. Mettre en marche le moteur avec plusieurs consommateurs (phares, dégivrage arrière,
ventilation, essuie-glace...).
3. Accélérer progressivement et relever la tension lorsqu’elle se stabilise.
4. Comparer la valeur trouvée à la valeur de référence. La valeur de référence est comprise
entre 13,5 V et 14,8 V.

C. Contrôle de l’intensité débitée par l’alternateur


1. Placer la pince ampèremètrique sur le fil + reliant l’alternateur à la batterie.

2. Mettre en marche le moteur avec plusieurs consommateurs (phares, dégivrage arrière,


ventilation, essuie-glace...).
3. Accélérer à 2000 tr/min et relever l’intensité.
4. Comparer la valeur trouvée à la valeur de référence. La valeur de référence est de
minimum 30 A à 2000 tr/mn.

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À NOTER
 Ne jamais débrancher la batterie lorsque le moteur tourne. On effectue tous les
branchements avec le moteur arrêté.
 Le contrôle du circuit de charge peut se faire à l’aide d’un appareil électronique de tests
du circuit de charge (sans le multimètre et sans la pince ampèremétrique).

TP 2 : ENTRETIEN UN ALTERNTEUR

Phase1 : Déposer l’alternateur.


Phase2 : Contrôler la libre rotation du rotor.
Phase3 : Détecter les bruits de roulement éventuel.
Phase4 : Démonter :
 la poulie, le ventilateur et le radiateur.
 le régulateur porte-balais.
 les tirants et déposer le palier arrière (6). Sur certains modèles, il faut d’abord dessouder
les diodes (7) et repérer les fils.
 le roulement (2) du palier avant (1).
 le rotor et le stator (4).

 Dessouder les fils. Interposer une pince sur la queue des diodes afin d’éviter de les
détériorer par échauffement.
 Extraire de l’arbre de rotor (3) le roulement arrière (5) à l’aide d’un petit arrache-moyeu.
Phase5 : Contrôler visuellement et mécaniquement
1. Faire tourner les roulements à la main pour constater leur état.
2. Vérifier les frottements éventuels entre rotor et cages feuilletées du stator.

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3. Contrôler l’état des bagues lisses. Les polir avec une toile émeri usée.
4. Mesurer la longueur des balais, leur bon coulissement dans les porte-balais et l’action
des ressorts.
Phase6 : Contrôler électriquement
1. Le rotor :
• Continuité : Brancher un ohmmètre sur les deux bagues, il doit y avoir continuité, et
l’appareil doit indiquer la valeur de la résistance du rotor donné par le constructeur (entre
5 et 12 ohms).
• Isolement : Brancher l’ohmmètre entre une des deux bagues et l’arbre.
L’appareil doit indiquer une résistance infinie. Si l’ohmmètre indique une valeur de
résistance, il y a court circuit entre l’enroulement et la masse. Changer le rotor.

2. Le stator :
• Continuité : brancher l’ohmmètre entre les deux sorties du stator, puis les autres ; il doit
indiquer la résistance donnée par le constructeur (entre 0,1 et 0,7 ohm).
• Isolement : brancher l’ohmmètre entre un fil du stator et l’armature, l’appareil doit
indiquer une valeur infinie sinon il y a court circuit.

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3. Le pont de diodes :
Les diodes négatives :
• Placer une touche de l’ohmmètre sur le support des diodes et l’autre successivement sur
chacune des tiges de sortie.
• Inverser les touches de l’ohmmètre et répéter l’opération. Un sens doit donner zéro (0) pour
chacune et l’autre sens ’infini (I).
Les diodes positives : Effectuer les mêmes contrôles, les résultats doivent être inversés.

4. Porte-balai : Contrôler l’isolement du porte-balai négatif (à la masse) et la continuité du porte-


balai positif (isolé).

5. Contrôle du régulateur : Le contrôle du régulateur se fera sur le moteur.


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Brancher un voltmètre aux bornes de la batterie, accélérer le moteur, la tension lue sur le
voltmètre doit se stabiliser aux alentours de 14.5 Volts.
Phase7 : Remonter
1. Remplacer toutes les pièces usées.
2. Remonter tous les éléments en sens inverse du démontage.

À NOTER
 Les essais électriques en dynamique d’un alternateur s’effectuent sur un banc
spécial de contrôle des alternateurs et régulateurs. Actuellement la réfection d’un
alternateur se fait très rarement.
 Avant de réviser un alternateur, il faut voir s’il existe un nécessaire de réparation
pour cet alternateur.
 Parfois le coût d’un alternateur en échange standard revient moins cher que la
réfection complète.

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TP: CONTRÔLE DU CIRCUIT DE DÉMARRAGE
.
Phase1 : Préparation
 Le multimètre et la pince ampèremétrique
 Contrôler :
 Si le moteur est entrainé assez rapidement pour démarrer.
 Si le démarreur ne fait pas de bruit anormal.
 Vérifier le niveau d’électrolyte
 Vérifier l’état de charge de la batterie, relever sa tension à vide (moteur arrêté), la tension au
démarrage et comparer aux valeurs de référence.

Phase 2 : Contrôle du circuit de commande

 Débrancher le fil d’excitation du solénoïde : Lorsqu’on actionne le démarreur, on doit trouver


une tension d’environ 12 V entre la borne de la batterie et le fil débranché.

Phase 3 : Contrôle du câblage


Pour déceler une résistance anormale, on recherche les chutes de tension, il est donc nécessaire
de déconnecter l’allumage et l’injection lorsque l’on actionne le démarreur.
1. Contrôler le fil d’alimentation du démarreur
La chute de tension admise est d’environ 0,5 V.

2. Contrôler le relais de commande (solénoïde)


La chute de tension admise est d’environ 0,8 V.

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3. Contrôler la liaison avec la masse
La chute de tension admise est d’environ 0,1 V.

4. Contrôler la consommation du démarreur (intensité absorbée)


Placer une pince ampèremétrique autour du câble d’alimentation du démarreur. La valeur
théorique est d’environ 80 A.

À NOTER
Ne jamais débrancher la batterie lorsque le moteur tourne. On effectue tous les
branchements avec le moteur arrêté.

TP 2 : ENTRETIEN UN DÉMARREUR
Phase1 : Dépose du démarreur.
 Débrancher les couses d la batterie
 Débrancher les fils de l’alimentation (la borne 30) et de l’l’excitation (borne 50).
 Desserrer les vis de fixation du démarreur
 Déposer le démarreur

Phase2 : Essayer le démarreur sur batterie en le branchant ; le lanceur doit s’avancer et le moteur
tourner à la bonne vitesse. La roue libre doit agir.
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1° La pince – sur le nez du démarreur
2° La pince + sur la borne 1 :
➞Le contacteur doit claquer et le lanceur
avancer.
3° La pince + sur la borne 4 :
➞Le moteur électrique doit tourner.
4° La pince + sur les bornes 1 et 2 à la fois :
➞Le lanceur doit avancer et le moteur
tourner

Phase3 : Démontage du démarreur


1. Déconnecter le câble d’alimentation des inducteurs.
2. Déposer la vis et le système de freinage arrière.
3. Déposer le flasque arrière et récupérer les rondelles de calage.
4. Dégager le corps du démarreur.
5. Chasser l’axe de la fourchette (si elle en est munie).
6. Dévisser et sortir le solénoïde. Retirer la fourchette en notant son sens.
7. Déposer l’induit muni du lanceur.
8. Chasser la bague, retirer le jonc ou les deux demi-joncs, sortir la bague et le lanceur si le lanceur
est à déposer.
Phase4 : Contrôle mécanique et visuel du démarreur
Vérifier :
1. L’entrefer entre la carcasse de l’induit et les masses polaires (traces de frottement).
2. Le non-contact des bobinages de l’induit avec ceux de l’inducteur.
3. Le faux-rond du collecteur (0,05 mm maximum). Dégager l’isolant entre les lames à l’aide d’un
morceau de lame de scie à métaux dont la voie a été meulée.
4. La roue libre, qui doit tourner librement dans un sens et résister au couple dans l’autre.
5. Les bagues des flasques avant et arrière en plaçant les extrémités de l’arbre d’induit dans leur
logement.
6. L’état des balais : coulissement, usure. L’état des ressorts : force pressante.
7. Visuellement l’état : des soudures, des lames sur collecteur, des bobinages (dénudés), des
tendeurs non isolés.

Phase5 : Contrôle électrique du démarreur


1. L’induit :
• Continuité : Brancher un ohmmètre sur deux bagues du collecteur, il doit y avoir continuité, et
l’appareil doit indiquer la valeur de la résistance de l’induit donné par le constructeur.
• Isolement : Brancher l’ohmmètre entre le collecteur et le corps de l’induit.
L’appareil doit indiquer une résistance infinie. Si l’ohmmètre indique une valeur de résistance, il y a
court circuit entre le collecteur et la masse. Changer le rotor.

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2. Les inducteurs :
• Continuité : brancher l’ohmmètre entre le balai et l’arrivée du courant dans les
enroulements; il doit indiquer la résistance donnée par le constructeur.
• Isolement : brancher l’ohmmètre entre les balais et le corps, l’appareil doit indiquer une
valeur infinie sinon il y a court-circuit.

3. Le solénoïde : En activant son bobinage d’appel, le noyau doit se déplacer avec une légère aide.

4. Le flasque ou porte-balais :
• Positif : isolement.
• Négatif : continuité.

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5. Le lanceur :
• Contrôle des dents et de la roue libre.
• S’assurer que le pignon tourne dans le même sens que le démarreur. Il ne doit pas tourner en
sens inverse.

Phase6 : Remontage
1. Remplacer les balais si c’est nécessaire.
2. Graisser légèrement l’arbre côté lanceur.
3. Remonter dans l’ordre inverse du démontage en respectant :
• Le sens de la fourchette et du solénoïde,
• L’alignement nez, carcasse, flasque arrière en respectant les détrompeurs.
4. Remonter le frein d’induit. Assurer le bon contact des balais sur le collecteur.

À NOTER :
Les essais en dynamique du démarreur s’effectuent sur un banc d’essai de
démarreurs. A défaut, essayer à nouveau le démarreur sur la batterie avant le remontage.
Actuellement la réfection d’un démarreur se fait très rarement. Avant de réviser un
démarreur, il faut voir s’il existe un nécessaire de réparation pour ce démarreur. Parfois le
coût d’un démarreur en échange standard revient moins cher que la réfection complète du
démarreur.

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TP : CONTRÔLE D’ECLAIRAGE ET DE SIGNALISATION
.
Phase1 : Préparation
 Le schéma de câblage électrique.
 L’emplacement de la boîte à fusible.
 L’attribution pour chaque fusible.
 La méthode de dépose d’un bloc optique ou d’un feu arrière complet.
Phase 2 : Contrôle de l’éclairage:
1. Les feux de position : 2 à l’avant, 2 à l’arrière. Puissance des lampes 5 watts.
2. Les feux de croisement et de route : lampe halogène H4 2 filaments 55/60
watts. Lorsqu’un des filaments est grillé, la lampe est à remplacer.
3. Éclairage de plaque arrière : une ou plusieurs lampes de 5W.
4. Feux de brouillard : à l’arrière 21 W et à l’avant 55 W.
Phase 3 : Contrôle de la signalisation :
1. Les feux stop : Laisser l’éclairage en feux de position. Il faut en général mettre
le contact. Appuyer sur la pédale de freins, les 3 feux stop doivent éclairer
nettement plus fortement que les feux de position (position 5 W, stop 21 W).
2. Les clignotants : Actionner l’inverseur de clignotant à gauche, puis à droite, le
répétiteur de tableau de bord doit clignoter, sinon une des lampes AV ou AR est
en cause. S’il y a une erreur de puissance de lampe, le rythme de clignotant sera
modifié (puissance des lampes 21 W).
3. Les feux de marche arrière : Il faut mettre le contact. Passé la marche arrière,
le ou les feux de marche arrière doivent s’allumer (puissance des lampes 21 W).
Essayer tous les accessoires selon les options du véhicule (longue portée,
antibrouillard…).

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Phase 4 : Diagnostiquer une lampe qui ne fonctionne pas :

À NOTER :

Attention à ne pas mettre les doigts sur une ampoule halogène.


Les lampes à décharge (lampe au xénon) en utilisation normale sont prévues pour la durée de
vie du véhicule (sauf en cas de choc).

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TP : REGLAGE DES PHARES AVEC LE REGLOPHARE
Phase1 : Préparation
1.Nettoyer les vitres des phares.
2.Vérifier les impacts dus aux gravillons, l’état des paraboles et les fixations de l’optique.
3.Vérifier le fonctionnement de l’ensemble du système d’éclairage et de signalisation (voir fiche
précédente) et particulièrement des feux :
 de position,
 de route,
 de croisement.
4.Vérifier la conformité des ampoules et remplacer les ampoules défectueuses si nécessaire.

Phase2 : la mise en place du véhicule et le réglo scope :


1. Placer le véhicule et le réglo-scope sur une aire plane.
2. Vider le véhicule, s’il est chargé.
3. Placer les commandes d’abaissement des phares en cas de charge en position 0 (non
chargé).
4. Aligner l’appareil dans l’axe du véhicule.
5. Régler la position de l’appareil en hauteur et en longueur.
6. Prendre connaissance de la notice de l’appareil.

Phase3 :
Contrôle et
réglage des
phares :

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1. Placer la commande des phares en position croisement.
2. Placer la molette du rabattement de faisceau à la valeur
indiquée sur le véhicule.
3. Contrôler la position supérieure du faisceau:
o hauteur,
o horizontalité et déport de la partie relevée.
4. Régler en hauteur et en direction pour amener le faisceau dans
la position du schéma ci-contre. Si le réglage est impossible,
vérifier la position de la lampe dans l’optique.
• vérifier sur le graphique du luxmètre l’horizontalité,
• vérifier sur le secteur croisement du luxmètre la limite
tolérable.
5. Placer le commutateur en positon route. Si le réglage
croisement a été parfaitement réalisé, le point le plus lumineux
du faisceau doit être centré sur la cellule photoélectrique de
l’appareil. Sinon, régler en direction seulement.

6. Revenir en position croisement.


7. Appuyer sur le bouton du luxmètre (si l’appareil en est muni) et
parfaire le réglage hauteur.
8. Revenir en position route.
9. Lire sur le luxmètre et parfaire le réglage en direction.
10. Répéter l’opération à l’autre phare.

Si l’intensité lumineuse est trop faible, remplacer la lampe de phare. Remplacer l’optique
complètement si la parabole est ternie ou la vitre fissurée ou cassée.

À NOTER
 Laisser refroidir les lampes halogènes avant de les déposer (3200 °C). Ne pas toucher le
verre avec les doigts.
 La réglementation oblige les véhicules équipés de projecteurs avec des lampes à
décharge (lampe au xénon) à posséder des dispositifs :
• de correction d’assiette automatique,
• de lave-phares.

Réglage des phares sans appareil

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Chapitre 8: Les circuits électroniques
I. Introduction
L’introduction de l’électronique dans la voiture date du début des années 60. S’il
s’agissait au départ de composants discrets soudés sur un circuit imprimé rigide qui
réalisaient des fonctions analogiques simples, la réalité d’aujourd’hui est maintenant toute
différente avec l’évolution des circuits intégrés qui réalisent des fonctions digitales très
complexes.

Le schéma ci-dessous représente une architecture d’électronique automobile type. Il


s’agit d’un boîtier électronique central entouré d’un certain nombre de composants formant la
périphérie de ce système.

II. Les composants électroniques


Un composant électronique est un élément conçu pour être assemblé avec
d'autres pour réaliser une ou plusieurs fonctions électroniques.

III. Classification
Il existe deux types : des composants actifs et des composants passifs
 Un composant actif est un composant électronique qui permet d'augmenter la

puissance d'un signal (tension, courant, ou les deux). On peut citer en majorité des semi-
conducteurs, on y classe : le transistor,
 un composant passif ; il ne permet pas d'augmenter la puissance d'un signal
(occasionnellement, il s'agit même de diminuer la puissance, fréquemment par effet
Joule): résistance, condensateur, bobine, transformateur, diode, mais aussi les

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99
assemblages de ces composants. Une autre définition d'un composant dit «passif» est
qu'il obéit à la loi d'Ohm généralisée.

IV. Domaines d’application


On peut lister les composants électroniques selon leur domaine d'application.Cette
classification est donnée à titre indicatif (en automobile), car les domaines de l'électronique sont
généralement interdépendants.

1. Capteurs
 Capteur de champ magnétique (à effet Hall, inductif)
 Thermistance
 Capteur de pression fluide
2. Électrotechnique/électronique de puissance
 Fusible
 Relais
 Transformateurs
3. Électronique analogique
 Résistance
 Diode
 Transistor (NPN, PNP)
 Condensateur
 Régulateur (de tension)
 Inductance (self, bobine)
4. Actionneurs:
 Afficheur
 Buzzer
 Haut-parleur
 LED
 Et autres

V. Etude de certains composants électroniques

1- Les Capteurs
Un capteur est un instrument qui recueille une énergie quelconque provenant de la scène
visée et délivre un signal électrique correspondant et mesurable.

On distingue pleusieurs types:

a) Capteurs angulaire :
Un capteur angulaire est un capteur servant à recueillir une image de l'angle mesuré.
L'information angulaire peut être sous forme numérique ou analogique.

 Capteurs de position ou de déplacement. Les déplacements ou les positions qu'on mesure


peuvent être linéaires ou angulaires. Exp : Capteur de l’angle du volant de direction ; capteur
de l’accélérateur…
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100
 Un codeur optique rotatif est un capteur angulaire de position. Lié... déplacement ou de
position mais il reste envisageable par un traitement.... Le transformateur différentiel est
constitué d'un enroulement primaire. Exp : capteur de position/ régime (volant moteur),
capteur de position (l’arbre à cames)

b) Potentiomètre :
Un potentiomètre est un type de résistance variable à trois limites, dont une est reliée à un
curseur se déplaçant sur une piste résistante terminée par les deux autres limites.
Exemple d’application en automobile: Accélérateur du moteur à injection géré par
calculateur ; jauge de niveau du carburant…

c) Capteur de courant à effet Hall

Le capteur de courant à effet Hall est type de capteur de courant exploitant l'effet Hall pour
produire une tension qui est l'image exacte du courant à mesurer ou à visualiser.
Le capteur représenté ci-dessous délivre en sortie une tension vh presque
proportionnelle au champ magnétique et par conséquent dépendant de l'intensité : Le
courant à visualiser est appliquée à un enroulement de circuit magnétique. Il produit un champ
magnétique qui est responsable de la naissance de la tension «Hall» vh.
Exemple d’application en automobile: capteur de position de l’arbre à cames ; capteur de
l’ABS…

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d) Capteur Inductif :

Les capteurs inductifs sont couramment utilisés pour effectuer des mesures de position ou
de vitesse, notamment dans les environnements difficiles.
Les capteurs inductifs de position et de vitesse existent en un large éventail de formes,
On peut toutefois considérer que tous les capteurs inductifs exploitent les principes du
transformateur ; et qu’ils utilisent tous un phénomène physique lié aux courants électriques
alternatifs.

Avantages et inconvénients

Les capteurs inductifs sont précis, fiables et robustes, mais ils sont aussi volumineux,
encombrants et lourds. Les matières premières et la grande précision exigées pour former les
bobines en font des dispositifs particulièrement coûteux à produire (les appareils de haute
précision nécessitant en particulier un bobinage extrêmement précis).
Pour chaque capteur, il est en effet souvent nécessaire de spécifier et d’acheter
séparément les circuits de génération de courant alternatif et de traitement du signal. Cela
nécessite des connaissances et compétences très larges dans le domaine de l’électronique
analogique.

Exemple d’application en automobile: capteur de positon/ régime du volant moteur ;


capteur de l’ABS…

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102
2. Thermistance :
Les principaux capteurs de température utilisés en électronique sont basés sur la loi de
variation d'une résistance. Certains croient que ces éléments ne suivent pas la loi d'Ohm en disant
que ce sont des résistances non linéaires cependant, la loi d'ohm s'applique toujours car la
thermistance offre une résistance électrique.

CTN CTN CTP

 Thermo-résistances : variation de la résistivité de certains métaux (argent, cuivre, nickel, or,


platine, tungstène, titane) selon la température.
 Thermistances : variation de la résistance d'oxydes métalliques selon la température.
 On trouve aussi des capteurs de température au silicium.

A- Classification :
On peut distinguer deux types de thermistances : les CTN et les CTP.

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103
B- Symbole :

a) Les CTN : Cœfficient de Température Négatif, (en anglais NTC, Negative


Temperature Cœfficient) sont des thermistances dont la résistance diminue de façon
uniforme avec la température.
Les CTN sont fabriquées à base d'oxydes de métaux de transition (manganèse, cobalt,
cuivre et nickel). Ces oxydes sont semi-conducteurs.
Les CTN peuvent être utilisées dans une large plage de températures, de -200 °C à
+ 1 000 °C, et elles sont disponibles en différentes versions : perles de verre, disques,
barreaux, pastilles, rondelles, puces etc.
Les résistances nominales vont de quelques ohms à une centaine de kOhms. Le
temps de réponse dépend du volume de matériau utilisé.
Les CTN sont utilisées pour les mesures et le contrôle de la température, la
suppression d'impulsions transitoires, la mesure de flux de liquides.
Exemple d’application en automobile: capteur de température des moteurs ;
capteur de température de l’air ambiant dans le collecteur d’admission…
b) Les CTP : Cœfficient de Température Positif, (en anglais PTC, Positive
Temperature Cœfficient) sont des thermistances dont la résistance augmente fortement
avec la température dans une plage de température limitée (typiquement
entre 0 °C et 100 °C), mais diminue en dehors de cette zone.
Les CTP sont fabriquées à base de titanate de baryum. Elles sont comme les CTN,
disponibles en différentes variantes et valeurs.
Les CTP peuvent être utilisées :
 comme détecteur de température, pour protéger des composants
(moteurs, transformateurs) contre une élévation excessive de la température ;
 comme protection contre des surintensités ;
 comme détecteur de niveau de liquide : la température de la CTP et par conséquent sa
résistance, sera différente quand le capteur est dans l'air ou plongé dans un liquide.

c) Les sondes de température

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104
Les sondes de température sont des capteurs servant à transformer l'effet du réchauffement ou
du refroidissement sur leurs composants en signal électrique.
Jusqu'à l'invention du thermoscope de Galilée, les hommes étaient incapables de quantifier les
températures. Les thermomètres virent bientôt le jour, et avec eux les unités comme le degré
Celsius et le kelvin. Par la suite, les techniques automatisées voyant le jour, il fallut trouver le
moyen de traduire les températures en signaux analogiques compréhensibles par des machines.
On compte deux grandes familles de sondes de température :

Matériel annexe aux sondes :


Les sondes sont branchées à des convertisseurs qui transforment le faible signal en tension 0-
10 V ou en courant 4/20 mA interprétables par les automatismes ou les afficheurs numériques.

.
Exemple d’application en automobile:
Thermomètre du tableau de bord ; sonde de température de liquide de refroidissement, sonde de
température de carburant…

3. Capteur de pression de liquide :


Une sonde de pression (ou capteur de pression) est un dispositif destiné à convertir les
variations de pression en variations de tension électrique.

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105
Lorsque la sonde est reliée à un système numérique, les variations analogiques sont
d'abord converties en signaux numériques binaires par un convertisseur analogique -
numérique avant d'être transmises à l'ordinateur de contrôle et de gestion.
L'unité de pression fournie par la sonde peut être exprimée en différentes unités, telle
que bar, pascal, etc.
NOTA :
Le type de fluide à mesurer peut influencer le choix du capteur principalement lorsqu'il faut
mesurer la pression d’un élément corrosif qui pourrait endommager les éléments internes du
capteur. Les fournisseurs peuvent généralement fournir des capteurs résistants aux milieux
agressifs, il suffit de leur spécifier.

4. Résistance :
A- Définition:
Une résistance est un composant électronique ou électrique dont la principale caractéristique est
d'opposer une plus ou moins grande résistance (mesurée en ohms) à la circulation du courant
électrique.

B- Technologie:
Des résistances sont réalisées à approcher de façon particulièrement satisfaisante la loi
d'Ohm dans une large plage d'utilisation.

Résistance à couche de carbone vue en éclaté.

 Les résistances de faible puissance en dessous de 1watt sont le plus souvent des résistances
à couche de carbone sur un support de céramique.
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106
 Pour les puissances supérieures, la technique du fil résistant enroulé sur un corps en
céramique est fréquemment utilisée.
 Pour les très fortes puissances, on peut utiliser une technologie dite des «résistances
liquides» consistant à faire passer le courant à travers une solution aqueuse contenant des
ions cuivre.

C- Repérage et valeurs normalisés:

Code des couleurs pour les résistances

D- Astuce
Un moyen mnémotechnique pour se rappeler du code des couleurs est de retenir l'une des deux
phrases suivantes :
Ne Manger Rien Ou Je Vous Brûle Votre Grande Barbe
ou
Ne Mangez Rien Ou Jeûnez Voilà Bien Votre Grande Bêtise

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N : noir (0)
M : marron (1)
R : rouge (2)
O : orange (3)
J : jaune (4)
V : vert (5)
B : bleu (6)
V : violet (7)
G : gris (8)
B : blanc (9)

La place des mots dans la phrase indique le chiffre correspondant à la couleur de


l'anneau.

1er 2e 3e Dernier
Anneau
anneau anneau anneau anneau Abrév.
droite
gauche gauche gauche* gauche

Couleur 1erchiffre 2echiffre 3echiffre Multiplicateur Tolérance Alpha.

noir 0 0 0 100=1 BK

marron 1 1 1 101 ±1% BN

rouge 2 2 2 102 ±2% RD

orange 3 3 3 103 OG

jaune 4 4 4 104 YW

vert 5 5 5 105 ± 0, 5 % GN

bleu 6 6 6 106 ± 0, 25 % BU

violet 7 7 7 107 ± 0, 10 % VT

gris 8 8 8 108 ± 0, 05 % GY

blanc 9 9 9 109 WT

or 0, 1 ±5% GD

argent 0, 01 ± 10 % SR

(absent) ± 20 %

* Le troisième anneau n'est utilisé que quand la tolérance de la résistance est inférieure à 2 %.

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E- Exemple:

R = 10 kΩ = 10000Ω
F- Exercice:
Calculer les valeurs des résistances ci-dessous:

R = ……….kΩ = ………..Ω R = ……….kΩ = ………..Ω

A- Résistance variable :
Une résistance variable est une résistance dont la valeur est variable.
En réalité, l'ensemble des résistances sont variables, mais seules celles ayant une plage de variation
significative sont désignées comme telles. De nombreux facteurs peuvent induire une variation de R
selon sa constitution.
Les plus courants sont les facteurs suivants :
 Mécanique : Le plus souvent une variation de la longueur du corps résistant. Il s'agit de jauges
de déformation, Potentiomètres ou Rhéostats.
 Thermique : La température à laquelle est soumis la résistance (on parle alors de
thermistance).
On peut distinguer les résistances CTP (la résistance croit lorsque la Température augmente) et
les CTN ou (la résistance diminue pour une augmentation de T).
 Rayonnement : Le rayonnement auquel est soumise la résistance. (De nombreux modèles
existent chacun est sensible à une gamme de rayonnement spécifique).
 Chimique : Une substance (gaz, liquide, solide) mis en contact de la résistance.
 Fréquence : La fréquence du courant électrique qui traverse la résistance, on parle
d'impédance et non plus de résistance.
 Electrique : la varistance est une résistance dont la valeur chute à partir d'une tension de seuil

B- Le potentiomètre :
Un potentiomètre est un type de résistance variable à trois limites, dont une est reliée à un
curseur se déplaçant sur une piste résistante terminée par les deux autres limites.

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Ce dispositif sert à recueillir, sur la limite reliée au curseur, une tension qui dépend de la position
du curseur et de la tension à laquelle est soumise la résistance.
Il existe l'équivalent sous forme de circuit intégré : le potentiomètre numérique, dorénavant
particulièrement utilisé dans l'électronique analogique à commande numérique moderne.

Un potentiomètre rotatif Potentiomètres linéaires

Symboles du potentiomètre (en haut, symbole européen, en bas américain)

Les potentiomètres peuvent aussi être utilisés comme des transducteurs dans la mesure où ils
convertissent une position en une tension.
Exemple d’application en automobile:
Jauge de niveau de carburant…

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5. Condensateur :
Un condensateur se compose de deux conducteurs métalliques séparés par un isolant .

En appliquant une tension constante à un condensateur, un courant de charge est


brièvement engendré. Le condensateur bloque ensuite le courant continu. En court-circuitant
le condensateur, on peut créer un courant de décharge circulant en sens inverse. Durant la
charge, la source de tension arrache les électrons d'une des plaques du condensateur pour
les reporter sur l'autre, c'est-à-dire qu'il y a un manque d'électrons d'un côté et un excédent
de l'autre.

Cette différence subsiste même lorsque le condensateur est séparé de sa source de


tension. Le condensateur est chargé. Le pouvoir d'accumulation du condensateur est appelé
capacité C. Son unité est le farad (F).

En augmentant le nombre de charges et de décharges par unité de temps (p. ex. en


appliquant une tension alternative), le nombre de courants de charge et de décharge par
unité de temps augmente, si bien que l'intensité moyenne du courant augmente elle aussi. De
ce fait, l'intensité du courant au travers d'un circuit à condensateur augmente, c'est-à-dire que
sa résistance diminue (réactance capacitive).

Comportement d'un condensateur en charge et décharge

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Exemple d’application en automobile:
Allumage classique des moteurs à essence…

6. Diode :
Ce sont des composants semi-conducteurs qui comprennent un conducteur de type P et un
autre de type N ; ceux-ci forment ensemble une jonction PN et possèdent deux
raccordements.

Lorsque la diode est insérée dans un circuit électrique, on distingue en fonction de sa


polarisation, deux modes de fonctionnement : l'état de conduction et l'état de blocage.

Fonctionnement des diodes

Courbe caractéristique d'une diode

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Exemple d’application en automobile:
Alternateur dans le pont redresseur du courant…

Redresseur monophasé

Redresseur triphasé

2. Transistor :
Ils sont constitués par un assemblage de trois couches semi-conductrices qui sont toutes munies
d'une connexion électrique. L'assemblage des couches semiconductrices du transistor peut être
comparé à des diodes de jonctions opposées. Selon la disposition des couches semi-conductrices,
on différencie les transistors PNP des transistors NPN. Les couches semi-conductrices et leurs
connexions sont appelées émetteur E, collecteur Cet base B (tableau 1).

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Les transistors peuvent être utilisés comme commutateurs (fonctionnement en relais),
amplificateurs et variateurs de tension

Principe de fonctionnement d'un transistor en commutation

Transistor PNP comme commutateur

Transistor NPN comme commutateur

Un faible courant de commande entre l'émetteur et la base (courant de base) provoque


le passage d'un fort courant entre l'émetteur E et le collecteur C (courant émetteur-
collecteur).

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Transistor comme amplificateur

Exemple d’application en automobile:


Alternateur le regulateur de tension; transisteur de cmmutation en allumage…

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FIN
Il ne vous reste plus qu’à
tester vos connaissances et
vos compétences sur les
systèmes électriques et
électronique de votre choix
en réalisant des contrôles
méthodiques des différents
composants et différents
circuits…

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