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‫الجوـهىريــت الجسائريــت الديوقراطيــت الشعبيــت‬

REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

‫وزارة التعليــن العالــي و البحــث العلوـي‬


Ministère de l’Enseignement Supérieur et
de la Recherche Scientifique 1 ‫جاهعــت االخىي هنتىري قسنطينــت‬
Université Frères Mentouri Constantine 1
‫كاـيــت علىم التكنىلىجيت‬
Faculté Des Sciences De La Technologie
Département Electronique ‫قسم اإللكترونيك‬

N° d’ordre : ……...

Série : ….....

MEMOIRE DE MASTER

Domaine : Sciences et Technologie

Filière : Electronique

Spécialité : Systèmes de Télécommunications

Titre

Etude et Réalisation d’un Interrogateur RFID

Présenté par : Encadré(e) par :

Issamatou Goda Nasser Dr. M T Benhabiles

………………......

Année universitaire 2017-2018


RÉSUMÉ
La technologie RFID (Radio Frequency Identification) qui veut dire identification par Radio
Fréquence, est la technologie la plus répondue actuellement dans tout le domaine
d’identification automatique.

Un système RFID comprend les composants essentiels suivant : un lecteur (interrogateur),


une ou plusieurs étiquettes électroniques (tags) qui se composent d’une puce et d’une antenne,
un ordinateur et un logiciel de gestion de données supplémentaire.

RFID est le terme utilisé pour décrire une grande variété de mornes qui permettent aux
données stockées dans les étiquettes électroniques d’être lues par un lecteur sans contact. Il
existe un certain nombre de normes, de formats d’encodage et de fréquences d’usage courant.

Dans le cadre de ce travail, l’objectif final est de comprendre les techniques de la RFID et de
les concrétiser par une réalisation simple, qui consiste en une station fixe d’interrogation
(lecteur) d’étiquettes RFID passives opérant à la fréquence 125KHz. Ce système est constitué
de blocs fonctionnels suivants :

Contrôle de protocole et codage du signal ;

Interface Radio Fréquence RF ;

Liaison USB à une application utilisateur sur PC.

Mots clés: Radio Fréquence, identification, lecteur, étiquette, puce, antenne...

ABSTRACT
Radio Frequency Identification (RFID) technology which stands for Radio Frequency
Identification, is the most widely used technology in the entire field of automatic
identification.
An RFID system comprises the following essential components: a reader (interrogator), one
or more electronic tags which consist of a chip and an antenna, a computer and additional data
management software.
RFID is the term used to describe a wide variety of dulls that allow data stored in electronic
tags to be read by a contactless reader. There are a number of standards, encoding formats and
common usage frequencies.
As part of this work, the ultimate goal is to understand the RFID techniques and realize them
by a simple realization, which consists of a stationary interrogation (reader) of passive RFID
tags operating at 125 KHz frequency. This system consists of the following functional blocks:

Protocol control and signal coding;


RF Frequency Radio Interface;
USB connection to a PC-based user application.

Keywords: Radio Frequency, identification, reader, label, chip, antenna...


Remerciements
C’est avec un très grand honneur que je réserve cette page en signe de gratitude et de
reconnaissance à tous ceux qui m’ont aidé de près ou de loin à la réalisation de ce travail.
Je remercie tout d'abord le BON DIEU le tout puissant qui à travers son amour sa
générosité sa miséricorde sans faille j’ai pu avoir du courage et de la volonté pour réaliser ce
modeste travail.

Mon gratitude envers mon promoteur Pr. MT_ BENHABILES

Homme de fer,
Un homme aux mille potentiels,
Un enseignant hors norme et surtout très rigoureux.

Sans oublier Pr. Mouissate Smail un homme plein de courage et de bon cœur. Pour son
formidable encadrement, ses conseils précieux, son aide durant toute la période du travail

Je vous remercie de m’avoir permis réaliser ce travail, vos qualités professionnelles et votre
rigueur sont pour moi des exemples à suivre. Qu'Allah vous vient en aide dans tous vos
projets.

Je tiens à remercier plus spécialement Mr Fermi Youcef et son équipe de travail ; son
soutien sans faille, sa qualité d’encadrement et ses conseils m’ont permis de mener à bien ce
travail. J’ai toujours apprécié ses confidences et la liberté qu’ils m’ont accordées.

Je tiens également à remercier plus particulièrement Pr. Zoheir HAMMOUDI,


Pr. Atef FARROUKI et Pr. Mohamed BELAKROUM pour leur assistance
durant toute la formation, sans oublier notre responsable de formation Master Pr. Riabi.

Mes plus vifs remerciements s’adressent à tout le corps enseignant pour leur patience,
leur dévouement pour nous avoir apporté le bagage nécessaire pour entamer notre vie
professionnelle.
Que l'omniscient et l'omnipotent vous récompense car lui seul peut le faire : Merci pour
vos conseils.
Et aux membres du jury pour l’honneur qu’ils nous ont fait en acceptant de juger ce travail.

Enfin, je remercie sincèrement ma famille plus particulièrement mes parents, mes amis et
toutes les personnes qui m’ont encouragé d’aller plus loin.
Dédicaces
Je tiens à dédier ce modeste travail réalisé avec amour

A ma tendre mère HADIZA Ammathé

Les mots me manquent pour exprimer ce que je ressens, combien sont grands les sacrifices par toi
consentis ?quels sont leurs prix ?certainement ils sont hors de ma portée, car je ne pourrai même en
toute une vie payer ne serait-ce que le millième. Tu es pour moi ici-bas l'incarnation de l'amour, du
pardon, de la tendresse et du courage. Mon vœu le plus cher est que tu trouves dans ce travail
l'accomplissement de tes rêves, de tes sacrifices et de tes prières.

Que Dieu te bénisse MAMAN JE T'AIME

A mon PERE, ISSAMATOU Goda

Ce travail te fait honneur et est le fruit d'énormes sacrifices consentis. Tu m'as toujours soutenu même
dans les moments de découragements. Tes paroles parfois dures mais réconfortantes m'a toujours
donné du courage pour matière de réflexion et surtout du courage pour tout reprendre.

Trouve ici l'expression de ma profonde gratitude et de mon amour. Qu’Allah tout puissant te donne
longue vie.

A mes tantes et oncles Aichatou, Assia, Ibrahim, Aboubacar, Idirissa,


Toumo, Sa’adatou…

Vous par votre soutient et encouragement j'ai pu faire face aux difficultés des études. Tout
particulièrement à mon oncle Dr SANI, à ma tante Dr Tider.

Je tiens ici à vous exprimer ma reconnaissance pour m'avoir entourée d'amour et d'affection.

A mes frères et sœurs Mamata, Nana, Ali, Mamou, Ousmane, Kaltouma…

Vous avez toujours été à mes coté pendant les moments difficiles. Merci pour votre soutien. Trouvez en
ce travail ma profonde gratitude.

A ma chère fiancée Mariama

Ton aide morale, tes prières, tes conseil très fraternels ne m'ont jamais fait défaut merci petit cœur,
Soyons unies pour toujours.

A mes cousin(e)s Wahab, Ali, Fatima, Hannatou, Salah, Salamatou,


Abdoullahi…

Je ne peux trouver les mots justes et sincères pour vous exprimer mon affection mes pensées en tout cas
merci pour tout.

A mes ami(e)s particulièrement à Aboubacar, Sadam, Ali, Bahari, Chama


Riduan, Iliass, Algabass…

Les mots me manquent pour vous remercier. Vous avez été présent au moment où il fallait. Plus
que des amis vous été des frères pour moi et vous m'avez aidé à surmonter les obstacles. Merci pour
votre sympathie et votre affection ce travail est le vôtre. Trouvez ici ma profonde gratitude.

A toute la Communauté Nigérienne de Constantine CNC.


TABLE DES MATIERES
Page

LISTE DES ACRONYMES .................................................................................................................. i


LISTE DE FIGURES .........................................................................................................................iii
LISTE DE TABLEAUX ......................................................................................................................iv
INTRODUCTION GENEGARALE .......................................................................................................v
1 Chapitre I : Généralités sur la technologie RFID ...................................................................... 1
1.1 Introduction ............................................................................................................................. 1
1.2 Historique de la RFID ............................................................................................................... 1
1.3 Identification électronique ...................................................................................................... 1
1.3.1 Identification à contact.................................................................................................... 2
1.3.2 Identification sans contact .............................................................................................. 2
1.4 Les différents types de technologies d’identifications automatiques................................... 3
1.4.1 Bref aperçu sur les codes à barres................................................................................... 4
1.5 Qu’est-ce que la RFID .............................................................................................................. 7
1.5.1 Les vocabulaires .............................................................................................................. 7
1.6 Fonctions fondamentales de la technologie RFID ................................................................... 9
1.7 Les Applications ....................................................................................................................... 9
1.7.1 Contrôle d’accès .............................................................................................................. 9
1.7.2 Pistage et suivi de production ....................................................................................... 12
1.7.3 Application sécurisée..................................................................................................... 12
1.8 Conclusion ............................................................................................................................. 13
2 Chapitre II : Fonctionnement du couple lecteur/tag RFID ...............................................14
2.1 Introduction ........................................................................................................................... 14
2.2 Principe de fonctionnement .................................................................................................. 14
2.3 Les composants d’un système RFID ...................................................................................... 15
2.3.1 Interrogateurs RFID ....................................................................................................... 15
2.3.2 Tag RFID ......................................................................................................................... 15
2.3.3 Middleware ................................................................................................................... 16
2.3.4 Interface ........................................................................................................................ 16
2.4 Comment le système RFID marche-t-il ? ............................................................................... 16
2.5 Le couplage tag-lecteur RFID ................................................................................................. 16
2.6 Les fréquences allouées ........................................................................................................ 16
2.6.1 La RFID dans le spectre radiofréquences ...................................................................... 17
2.6.2 Affectation de fréquences ............................................................................................. 17
2.7 Les standards et les normes RFID .......................................................................................... 18
2.7.1 Standard ISO (International Organization for Standards) ............................................. 19
2.7.2 Le standard EPCGlobal................................................................................................... 19
2.8 Mode de fonctionnement des tags ....................................................................................... 19
2.8.1 Notion d’alimentation des tags ..................................................................................... 19
2.8.2 Tableau récapitulatif...................................................................................................... 22
2.9 Mode de communication ...................................................................................................... 22
2.9.1 Déclanchement de communication .............................................................................. 22
2.9.2 Mode de transfert d’énergie ......................................................................................... 23
2.9.3 Liaison montante et liaison descendante...................................................................... 24
2.9.4 Les protocoles de communication ................................................................................ 24
2.10 Conclusion ............................................................................................................................. 25
3 Chapitre III : Etude sur les Interrogateurs RFID ...............................................................26
3.1 Introduction ........................................................................................................................... 26
3.2 Définition ............................................................................................................................... 26
3.3 Mode de fonctionnement du lecteur RFID............................................................................ 26
3.4 Le principe d'identification .................................................................................................... 27
3.5 Architecture du lecteur RFID ................................................................................................. 28
3.5.1 Interface Radio Fréquence RF ....................................................................................... 28
3.5.2 Unité de contrôle........................................................................................................... 29
3.5.3 L’antenne émetteur-récepteur ..................................................................................... 30
3.5.4 Connexion des antennes pour les systèmes inductifs................................................... 31
3.5.5 Système de codage ........................................................................................................ 31
3.5.6 Codage dans la bande de base ...................................................................................... 32
3.5.7 Le décodage................................................................................................................... 33
3.5.8 La modulation ................................................................................................................ 33
3.5.9 La démodulation............................................................................................................ 33
3.5.10 Les différents types de modulations ............................................................................. 33
3.5.11 Les supports de transmission ........................................................................................ 35
3.6 Classification des lecteurs ..................................................................................................... 35
3.7 Le choix d’un lecteur RFID .................................................................................................... 36
3.8 Conclusion ............................................................................................................................. 36
4 Chapitre IV : Réalisation d’un Interrogateur RFID ..................................................................37
4.1 Introduction ........................................................................................................................... 37
4.2 La liste de matériels utilisés .................................................................................................. 37
4.3 Présentation des matériels utilisés ...................................................................................... 37
4.3.1 Une carte Arduino Uno.................................................................................................. 38
4.3.2 Ampliop LM324 N .......................................................................................................... 39
4.3.3 Les condensateurs et les résistances ............................................................................ 39
4.3.4 La bobine ....................................................................................................................... 40
4.3.5 Les diodes ...................................................................................................................... 40
4.3.6 Les LEDs ......................................................................................................................... 40
4.3.7 Une plaque d’essai ........................................................................................................ 41
4.3.8 Le logiciel ....................................................................................................................... 41
4.3.9 Le câble USB ................................................................................................................. 42
4.4 L’étiquette compatible .......................................................................................................... 42
4.4.1 Le protocole EM4100 .................................................................................................... 43
4.4.2 Manchester Encoding .................................................................................................... 43
4.5 Le montage du circuit ............................................................................................................ 44
4.6 Le programme Arduino ......................................................................................................... 45
4.7 Télé-versement du programme ............................................................................................ 46
4.8 Le fonctionnement du circuit ................................................................................................ 46
4.9 Visualisation oscilloscopique des signaux entres-sorties ...................................................... 47
4.10 Conclusion ............................................................................................................................. 51
Conclusion générale ....................................................................................................................52
Bibliographie...............................................................................................................................53
LISTE DES ACRONYMES

A……………………………………………….……………………………………………….

 ASK Amplitude Keying Shift


 ASIC Application Specific Integreted Circuit

B……………………………………………….……………………………………………….

 BF Basses Fréquences

C……………………………………………….……………………………………………….

 CCD Charge Coupled Device


 CEI Commission Électrotechnique Internationale
D……………………………………………….……………………………………………….

 DVD Digital Versatile Disc


 DG1 Data Group

E……………………………………………….……………………………………………….

 EPC Electronic Product Code


 EAN European Article Numbering
 EM MicroElectronic

F……………………………………………….……………………………………………….

 FDX Full-Duplex
 FSK Frequency Shift Keying

G……………………………………………….……………………………………………….

 GHz Giga Hertz


H……………………………………………….……………………………………………….

 HDX Half-Duplex
 HF Haute Fréquence

I………………………………………….……………………………………………….

 ID Identity
 IFF Identifie FriendlyFoe
 ISM Industrial Scientific Medicalfrequency
 ISO International Organization for Standardization
 ITF Interrogator Talk First
 IDE Integreted Development Environment

K……………………………………………….……………………………………………….

 KHz Kilo Hertz

i
L……………………………………………….……………………………………………….

 LF Low Frequency
 LED Light Emiting Diode

M……………………………………………….……………………………………………….

 MHz Mega Hertz


 MRZ Machine Readable Zone
 MIT Massachusetts Institute of Technology
N……………………………………………….……………………………………………….

 NRZ Non Return to Zero

P……………………………………………….……………………………………………….

 PDF Portable Data File


 PSK Phase Shift Keying
 PTP Poly Tour Pro
 PP PayPal
 PWM Pulse Width Modulation

R……………………………………………….……………………………………………….

 RFID Radio frequency Identification


 RF Radio Frequency
 RZ Return to Zero
 RAM Random Access Memory
 ROM Read Only Memory

S……………………………………………….……………………………………………….

 SHF Super Hautes Fréquences


 SIM SubscriberIdentity Module
T……………………………………………….……………………………………………….

 TTF Tag Talk First


 TOTAL Tag OnlyTalk AfterListening

U……………………………………………….……………………………………………….

 UHF Ultra Hautes Fréquences


 UPC Universal Product Code
 UII Unique Item Identifier
 UID Unique ID
 UIT Union Internationale des Télécommunication
V……………………………………………….……………………………………………….

 VCC Voltage Common Collector


W……………………………………………….……………………………………………….

 WORM Write Once Read Multiple

ii
LISTE DE FIGURES
Page

Figure 1-1 : le schéma de classification de l'identification électronique 2


Figure 1-2 : les codes à barres unidimensionnelles ou linéaires 4
Figure 1-3 : Les codes à barres linéaires empilés 5
Figure 1-4 : Les codes à barres à deux dimensions 5
Figure 1-5 : Le lecteur de code-barres à scanners laser 6
Figure 1-6: Les lecteurs de code-barres à technologie vision 6
Figure 1-7: le tag RFID 8
Figure 1-8: le contrôle d’accès avec RFID 10
Figure 1-9: le ticket RFID de ski 10
Figure 1-10: Péage autoroutier 11
Figure 1-11: Transports publics 11
Figure 1-12: Identification animale 12
Figure 1-13: tag RFID incorporé sur les livres 12
Figure 1-14: tag RFID incorporé dans le porte-clés Speedpass 13
Figure 2-1: le principe de fonctionnement 14
Figure 2-2: les composants d’un système RFID 15
Figure 2-3: le tag RFID 15
Figure 2-4: le couplage tag-lecteur 16
Figure 2-5: le spectre Radiofréquences 17
Figure 2-6: Les subdivisions mondiales en trois régions 18
Figure 2-7: Alimentation de tag passif. 20
Figure 2-8: Transmission des données vers le lecteur. 20
Figure 2-9: le tag passif 21
Figure 2-10: Les étiquettes Actives 21
Figure 2-11: Les étiquettes Semi-Passives 22
Figure 2-12 : Protocoles HDX et FDX 23
Figure 3-1: la communication entre le lecteur et le tag RFID 27
Figure 3-2: Relation maitre-esclave dans la communication RFID. 27
Figure 3-3: les blocs fonctionnels d’un lecteur RFID 28
Figure 3-4: Schéma de principe d'une interface RF à couplage inductif 29
Figure 3-5: Schéma fonctionnel de l'unité de contrôle d'un lecteur. 30
Figure 3-6: L’antenne émetteur-récepteur 30
Figure 3-7 : les codes utilisés par la RFID 32
Figure 3-8: la génération de modulation par déplacement d’amplitude ASK 34
Figure 3-9: la génération de la modulation 2 FSK 34
iii
Figure 3-10: la génération de la modulation 2 PSK 35
Figure 4-1: le schéma circuit simulé 38
Figure 4-2: la réponse de simulation 38
Figure 4-3: la carte Arduino Uno 39
Figure 4-4: Ampliop LM324N 39
Figure 4-5: la bobine d’antenne fabriquée 40
Figure 4-6: la diode 1N914 40
Figure 4-7: les LEDs 40
Figure 4-8: plaque d’essai 41
Figure 4-9: les Straps 41
Figure 4-10: IDE Arduino 41
Figure 4-11: le câble USB 42
Figure 4-12: les étiquettes (tags) RFID 125KHz 42
Figure 4-13: Le protocole EM4100 43
Figure 4-14: Manchester Encoding 44
Figure 4-15: le lecteur des étiquettes passives 125KHz 45
Figure 4-16: Production d’un signal carré de 125KHz 45
Figure 4-17: le signal carré produit de 125KHz 47
Figure 4-18: signal oscillant a 125KHz 48
Figure 4-19: échange de données entre le lecteur et l’étiquette 48
Figure 4-20 : la différence entre deux ondes 49
Figure 4-21: le signal à la sortie de LM324N et à la rentrée Arduino 50
Figure 4-22: le résultat obtenu 50

LISTE DE TABLEAUX
Tableau 1: Comparaison des différents types de technologies d'identifications automatiques 3
Tableau 2: Subdivisions mondiales de fréquences. 17
Tableau 3: Tableau récapitulatif 22

iv
INTRODUCTION GENEGARALE

Depuis la nuit de temps, il a toujours été une préoccupation pour l'homme d'identifier, de
localiser et de suivre des objets, de personnes…etc. en utilisant d'abord l'identification
visuelle remplacée ensuite par des équipements électroniques.

Jusqu’à présent l’identification était pratiquement toujours réalisée sur de support papier,
carton etc. à l’aide de codes écrits, imprimés, et le traitement des données nécessitait soit le
contact (pour l’écriture), soit la visibilité directe (pour la lecture) de l’identifiant.

Depuis quelques années, les liaisons radiofréquences et les composants électroniques associés
devenant de plus en plus performants, les recherches et les développements se sont orientés
vers la possibilité de remplacer et améliorer ces anciennes techniques d’identifications par des
techniques dites Radio Frequency IDentification RFID ou encore Contactless Identification
(Identification sans contact).
La RFID c’est une forme d’identification automatique sans contact compte tenu des avantages
que cette technique présente par rapport aux anciennes techniques telles que les codes à
barres, la tendance semble que la RFID les remplacera au fur à mesure en apportant des
solutions efficaces dans les différents domaines.

Les caractéristiques de la technologie RFID sont : la lecture distante et même sans ligne de
vue directe des étiquettes RFID, la rapidité, la possibilité de modifier et d'écrire les données
sur les étiquettes ; l’aptitude de décrypter les informations contenues dans les étiquettes ; le
nombre des étiquettes que le lecteur peut lire en même temps ; l’unicité des ID des
étiquettes...etc.

Pendant de longues années, ces nouvelles techniques se sont trouvées limitées par
l’impossibilité de réaliser la télé-alimentation de l’identifiant du fait principalement de sa
consommation qui imposait la présence d’une alimentation locale (pile, accumulateur).
Depuis une dizaine d’années, les technologies des circuits intégrés ayant fait d’immenses
progrès, le rêve du vrai sans contact télé-alimenté (sans assistance d’une batterie) est devenu
réalité.

Néanmoins, dans le cadre de ce travail nous nous intéressons à la station fixe d’interrogation
d’étiquettes RFID passives opérant à la fréquence 125kHz, qui est un élément primordial du
système RFID afin de la concrétiser par une simple réalisation.

C’est pour cette raison que nous avons opté pour le titre « Etude et Réalisation d’un
Interrogateur RFID » qui reflète le mieux les efforts fournis. Pour une lecture simple et
efficace, nous avons réparti ce document en quatre chapitres, à savoir :

Dans le premier chapitre, nous allons parler de la notion d’identification électronique, la


comparaison entre les différents types de technologies d’identification, enfin la technologie
RFID et ses applications.

v
Le deuxième chapitre consiste à bien détailler le fonctionnement du couple interrogateur-tag
RFID dans lequel les différents points seront expliqués, tout d’abord les composants du
système RFID, La RFID dans le spectre radio, la notion d’alimentation et le mode de
fonctionnement de tags, mode de transfert d’énergie, ainsi que les standards et les normes
associées.

Ensuite le troisième chapitre va étudier théoriquement les lecteurs RFID d’une manière
générale pour comprendre leur principe de fonctionnement et surtout leurs blocs fonctionnels.

Le dernier et le quatrième chapitre est consacré à la réalisation de la station fixe


d’interrogation des étiquettes passives RFID opérant à la fréquence 125 kHz.

Enfin, nous terminerons ce document par une conclusion générale.

vi
Chapitre I : Généralités sur la technologie RFID

Chapitre I :
Généralités sur la
technologie RFID
Chapitre I : Généralités sur la technologie RFID

1 Chapitre I : Généralités sur la technologie RFID


1.1 Introduction

Dans ce premier chapitre, nous parlerons de la technologie d’identification automatique


RFID (Radio Frequency Identification), nous énoncerons l’historique, les définitions, les
vocabulaires, les fonctionnalités fondamentales ainsi que les applications de cette technologie.
Nous donnerons aussi un bref résumé sur les différents types de technologies d’identification
automatique, en particulier la technologie cachée derrière les codes à barres qui était utilisée
pendant plusieurs années, cela nous permettra de les comparer avec la technologie RFID.

1.2 Historique de la RFID

L'origine de la technologie de RFID est largement controversée selon différentes sources. La


technologie RFID selon l'approche échafaudée sur base du principe de fonctionnement, a vu
le jour vers les années 1920. Et en 1945 un ingénieur russe Léon Theremin a mis au point un
dispositif passif d'écoute à fréquence radio et non une étiquette d'identification.
Mais selon une source, nous pouvons échelonner l'évolution de la technologie RFID comme
suit :

1940 : Le principe de la RFID est utilisé pour la première fois lors de la Seconde Guerre
Mondiale pour identifier/authentifier des appareils en vol (IFF : Identifie Friend or Foe).

1970 : Durant les années 1960-1970, les systèmes RFID restent une technologie confidentielle
à usage militaire pour le contrôle d'accès aux sites sensibles, notamment dans le nucléaire.

1980 : Les avancées technologiques permettent l'apparition du tag passif. Le tag RFID
rétromodule l'onde rayonnée par l'interrogateur pour transmettre des informations.

1990 : Début de la normalisation pour une interopérabilité des équipements RFID.

1999 : Fondation par le MIT (Massachusetts Institute of Technology) de l’Auto-ID center :


centre de recherches spécialisé en identification automatique (entre autre RFID).

2004 : L'auto-ID du MIT devient "EPCglobal", une organisation chargée de promouvoir la


norme EPC (Electronic Product Code), extension du code barre à la RFID.

2005 : Les technologies RFID sont aujourd’hui largement répandues dans quasiment dans
tous les secteurs industriels (aéronautique, automobile, logistique, transport, santé, vie
quotidienne, etc.) [5].

1.3 Identification électronique

L'identification électronique se divise en deux branches :


 L'identification à contact ;
 L'identification sans contact.

1
Chapitre I : Généralités sur la technologie RFID

Figure ‎1-1 : le schéma de classification de l'identification électronique

1.3.1 Identification à contact

Il s'agit de dispositifs comportant un circuit électronique dont l'alimentation et la


communication sont assurées par des contacts électriques. Les deux principaux exemples
d'identification à contact sont :
1.3.1.1 Les circuits mémoire

Ils comportent des fonctions mémoire embarqués sur des modules de formes et de tailles
variées ;
1.3.1.2 Les cartes à puces
Les exemples de cartes à puces les plus connus sont les cartes bancaires, la carte vitale ou
encore la carte SIM (SubscriberIdentity Module).

1.3.2 Identification sans contact

On peut décomposer les identifications sans contacts en trois sous-branches principales :


1.3.2.1 La vision optique
Ce type de liaison nécessite une vision directe entre l'identifiant et le lecteur (laser, camera
CCD...). La technologie la plus répandue est le code à barre.

1.3.2.2 La liaison infrarouge


Ce type de liaison assure un grand débit d'information, une grande directivité qu'une bonne
distance de fonctionnement. Ces systèmes nécessitent également une visibilité directe. [5]

1.3.2.3 Les liaisons Radiofréquences

L’un des points le plus fort de la technique d’identification par Radiofréquences (RFID), par
rapport aux autres techniques d’identification automatique telle que la vision optique, la
liaison infrarouge etc. Ce que, ces dernières imposent aux étiquettes d’êtres en visibilité
directe avec la station fixe (lecteur) pour pouvoir communiquer entre eux. Contrairement à la
technologie RFID, par laquelle une étiquette (tag) peut échanger d’informations dans toutes
les directions du champ rayonnait et sans être vu par l’interrogateur.

2
Chapitre I : Généralités sur la technologie RFID

Par ailleurs, un interrogateur de technologie RFID, il est en mesure de gérer simultanément


plusieurs tags présentent à la proximité. Par la suite de ce document on verra comment
fonctionne le couple station fixe-tags et les matériels requis pour la technologie RFID.
Depuis lors, la technologie RFID est utilisée dans plusieurs domaines d'applications, en
passant par l'identification, la traçabilité et l'analyse de données. Pour identifier ou suivre de
produits, l'on pourra utiliser d'autres technologies notamment le code à barres, les cartes
intelligentes. Ces technologies se font concurrence les unes aux autres, voyons en grandes
lignes quelles sont leurs différences.

1.4 Les différents types de technologies d’identifications automatiques

L'identification automatique peut se faire par plusieurs types de technologies présentant des
avantages et des inconvénients. Nous n'allons pas nous étendre dans le cadre de ce travail sur
tous ces différents types de technologies, mais nous comparons dans le tableau 1, les codes à
barres, les cartes intelligentes, les RFID passives et les RFID actives.
Codes à barres Carte Etiquettes Etiquettes
intelligente RFID RFID actives
passives
Modifications Non modifiables Modifiables Modifiables Modifiables
de données
Sécurité de Minimale Haute Moyenne Haute
données
Volume de Code à barres Jusqu'à 8MB Jusqu'à 64 kB Jusqu'à 8MB
données Linéaires
peuvent
contenir 8-30
Bytes.

Coûts Bas (fraction de Elevé (plus Moyen (moins Très élevé (entre
cent jusqu'à d'un dollars de 25 cents par 10-100$ par
quelques par item) item) item)
cents par item)
Interférence Barrières Blocage Environnement Barrières très
potentielle optiques, contact ou champ qui limitées aussi
saletés ou objet affecte longtemps que
placé l'émission de l'émission du
entre le lecteur et fréquence radio signal fort.
l'étiquette. (RF)

Rayon de En vue (3-5 Contact exigé Pas de contact Pas de contact


lecture pieds) (jusqu'à 20 (jusqu'à 100
mètres. mètres)

Durée de vie Court Long Indéfini Durée batterie


(3-5ans)
Standards Stable et agréé Non standard Evolue vers le Evolue vers un
standard standard ouvert
Tableau 1: Comparaison des différents types de technologies d'identifications automatiques
[3]

3
Chapitre I : Généralités sur la technologie RFID

A ce jour les codes à barres sont les plus utilisés de toutes les technologies citées dans le
tableau 1, mais malheureusement elles présentent d'énormes lacunes. Avant d'aborder la
technologie RFID, nous examinons brièvement le code à barres.

1.4.1 Bref aperçu sur les codes à barres


Un code-barres est un motif apposé sur des produits, des emballages ou des pièces, qui
peuvent être lu par une machine. Les codes-barres contiennent des données à usage informatif
et marketing et permettent d’assurer le suivi des produits tout au long de leur cycle de vie.
Même si la technologie de code-barres est brevetée dès 1952, ce n’est qu’en 1974 que le
premier produit (un paquet de chewing-gums Wrigley) est scanné dans un supermarché Marsh
de l’Ohio. [14]

Des nombreuses applications utilisent cette technologie d’identification automatique de codes


à barres, on peut trouver entre autre : les caisses enregistreuses à lecture optique, le contrôle
de la production dans les industries, la gestion des prêts de livres, de cassettes, de DVD dans
de bibliothèques, etc.
Aujourd’hui, il existe toutes sortes de codes-barres qui sont :
1.4.1.1 Types de code à barres les plus utilisées
II existe trois types de code à barres qui sont les plus utilisés. Ils se différent les uns des autres
par les contraintes d'utilisations et de normalisation.
Les trois types de codes à barres les plus utilisés sont :
1.4.1.2 Codes-barres 1-D : les codes à barres unidimensionnelles ou linéaires

Figure ‎1-2 : les codes à barres unidimensionnelles ou linéaires

Les plus connus permis ce type de codes à barres sont :

 EAN 8, EAN 13, UPC,


 Codabar Monarch,
 Code 11,
 Code 39,
 Code 93,
 Code 128,
 ITF ou Interleaved 2 of 5,
 CIP Pharmacode France,
 LaetusPharmacode France, etc.
Généralement, ce type de cades contient les informations suivantes :
 Le préfixe qui représente le code du pays ayant délivré le numéro de participant,
 Le numéro de participant délivré par l'organisation UPC pour l'Amérique et EAN pour
l'Europe,
 Le numéro d'article du producteur de l'objet étiqueté,
 Le chiffre de contrôle.

4
Chapitre I : Généralités sur la technologie RFID

1.4.1.3 Les codes à barres linéaires empilés


Les codes à barres linéaires empilés sont des agglomérations de deux ou plusieurs codes à
barres linéaires.
Ce type de code à barres a la particularité d'avoir une grande capacité, à l'exemple du code
PDF dont la capacité est mise à profit lorsque des informations détaillées doivent être
attachées à l'item identifié comme c'est le cas dans le transport de matières dangereuses. [4]

Figure 1-3 : Les codes à barres linéaires empilés


Quelques exemples de codes à barres linéaires empilés :

 PDF 417,
 Code 16K,
 Code 49,
 LePosnet,...

1.4.1.4 Les codes à barres à deux dimensions


Codes matriciels 2-D Contrairement aux codes-barres 1-D, les codes matriciels 2-D
contiennent des informations horizontales et verticales, ce qui leur permet de stocker
beaucoup plus de données. Par exemple, un seul code 2-D peut contenir jusqu’à 3116
caractères numériques ou 2335 caractères alphanumériques, contre seulement 39 caractères
pour le Code 39. [14]

Figure 1-4 : Les codes à barres à deux dimensions


Quelques exemples des codes à barres à deux dimensions :

 Code One,
 DataMatrix,
 MaxiCode,
 Code Aztec, etc.

5
Chapitre I : Généralités sur la technologie RFID

1.4.1.5 Les différents types de lecteurs de la technologie codes à barres


On distingue deux différents types de lecteurs pour cette technologie à savoir :

1.4.1.5.1 Le lecteur de code-barres à scanners laser


Le lecteur à scanner laser il fonctionne de la manière suivante, un rayon laser frappe un
prisme rotatif, qui l’oriente sur le code-barres. Un capteur détecte alors l’intensité lumineuse
renvoyée, distinguant ainsi les barres noires des barres blanches. Malheureusement, cette
méthode de lecture comporte plusieurs inconvénients. Ainsi, les scanners laser ne peuvent pas
lire les codes 2-D,

Figure ‎1-5 : Le lecteur de code-barres à scanners laser

1.4.1.5.2 Les lecteurs à technologie vision


Les lecteurs de code-barres à technologie vision ne comportent aucune pièce mobile et sont
donc bien plus résistants pour les applications industrielles. Ces lecteurs sont également
capables de lire les codes 1-D et 2-D dans n’importe quel sens. Les scanners laser à ligne
unique, pour leur part, ne sont pas omnidirectionnels et doivent donc être placés directement
en face du code-barres.

Figure ‎1-6: Les lecteurs de code-barres à technologie vision

6
Chapitre I : Généralités sur la technologie RFID

1.4.1.6 Les avantages et les inconvénients


Comme tous les systèmes de l’identification automatique ou autres, le système de codes à
barres représente également des avantages et des inconvénients.

1.4.1.6.1 Avantages
 Lecture et décodage instantanés;
 Remplacement de la saisie au clavier;
 Facilité de branchement (écran clavier) et d'utilisation du lecteur optique;
 Coût très faible;
 Impression très facile.

1.4.1.6.2 Inconvénients
 Faible capacité;
 Impossibilité de modifier les informations;
 Exigence d'un contact visuel pour la lecture;
 Impossibilité de lecture simultanée;
 Contenu non évolutif.

Actuellement l'identification automatique repose très largement sur la technologie de code à


barres, cependant les avancées techniques qu'offre la RFID et la mise en place de normes dans
ce domaine amènent à se questionner sur laquelle de ces deux technologies est avantageuse.
Pour penser répondre à cette préoccupation d'abord posons-nous la question, qu'est-ce que la
technologie RFID?

1.5 Qu’est-ce que la RFID

On peut donner la définition suivante à la RFID est un acronyme pour Radio Frequency
Identification. C’est un système automatique d’identification ou de poursuite des produits ou
des personnes... etc. L’équipement RFID est constitué de deux ensembles : un lecteur ou
interrogateur, et un ou plusieurs transpondeurs appelés étiquettes ou tags.
La technologie de fréquence radio est généralement utilisée pour transmettre et recevoir des
informations sans fils. A la différence de la technologie de code à barres qui se lit avec un
laser optique, le lecteur RFID balaye ou interroge une étiquette en utilisant des signaux de
fréquence radio.

1.5.1 Les vocabulaires


Avant d’aller plus loin dans ce document, nous définissons les divers éléments du système
d’identification automatique par Radiofréquences RFID, il se trouve que les éléments ont des
nombreuses appellations. En gros cette technologie prévoit deux types d’éléments à savoir
l’élément transporté et l’élément fixé, on commence par l’élément transporté.

1.5.1.1 L’élément transporté


Le tag, ce terme provient du mot anglais tag qui signifie étiquette, un tag RFID est
généralement muni d’une puce électronique associée à une antenne. Cet ensemble,
appelé inlay, est ensuite packagé pour résister aux conditions dans lesquelles il est amené à
vivre. L’ensemble ainsi formé est appelé tag, label ou encore transpondeur. Les informations
contenues dans la puce électronique d’un tag RFID dépendent de l’application. Il peut s’agir

7
Chapitre I : Généralités sur la technologie RFID

d’un identifiant unique (UII, Unique Item Identifier ou code EPC, Electronic Product Code,
etc.). Une fois écrit dans le circuit électronique, cet identifiant ne peut plus être modifié mais
uniquement lu (WORM Write Once Read Multiple). Certaines puce électroniques disposent
d’une autre zone mémoire dans laquelle l’utilisateur peut écrire, modifier, effacer ses propres
données. La taille de ces mémoires varie de quelques bits à quelques dizaines de kilobits. [5]

Figure 1-7: le tag RFID


1.5.1.2 L’élément fixe
L’élément fixe ou considéré comme fixe porte lui aussi, de nombreux noms :

 Base station

Le terme base station désigne l’ensemble de commande capable de demander ou commander


la lecture, l’écriture, la gestion, etc. du tag grâce à une communication sans fil à l’aide du
rayonnement Radiofréquences.

 Lecteur/reader

Ce terme fréquemment utilisé est, sur le principe, très fallacieux car dans quasi- majorité des
applications, ce fameux lecteur et aussi capable de transmettre des ordres d’écriture au tag.

 Interrogateur

C’est un terme fréquemment utilisé par les américains, reconnu par l’ISO est un peu plus
proche de la réalité car il est vrai que la base station passe son temps à donner des ordres et/ou
commandes au tag pour lui indiquer ce qu’il doit effectuer. [2]

Notre but final dans ce travail est, d’étudier afin réaliser ce fameux circuit (Interrogateur), qui
permettra la lecture de tags RFID en utilisant la bande fréquence LF précisément la fréquence
125 kHz. On développera ces points dans les chapitres prochains.

8
Chapitre I : Généralités sur la technologie RFID

1.6 Fonctions fondamentales de la technologie RFID

La technologie RFID est répondue dans plusieurs domaines d’identifications automatiques,


elle a comme fonctions fondamentales suivantes :

 Identifier ;
 Localiser ;
 Suivre ;
 Analyser.

On peut trouver quelques points ci-dessous qui permettent d’avantager et de choisir la


technologie RFID par rapport à d’autres technologies d’identifications automatiques qui sont :
 La possibilité de modifier et d'écrire les données sur les étiquettes ;
 L'aptitude de décrypter les informations contenues dans les étiquettes ;
 La quantité des informations qu'une étiquette peut manipuler (les étiquettes ;
 Les coûts des équipements et aussi auxiliaires pour l'implantation de toute la
technologie ;
 Le niveau de standardisation des équipements et logiciels ;
 Le temps pendant lequel les informations resteront accessibles sur une étiquette. Il
existe des étiquettes dont les données resteront disponibles éternellement et d'autre
juste pour une durée déterminée ;
 La distance de lecture;
 Le nombre des étiquettes que le lecteur peut lire en même temps. Par exemple pour les
codes à barres, on ne peut scanner qu'un seul item à la fois ;
 Les interférences potentielles. [3]

1.7 Les Applications

On peut donner la définition suivante à la RFID technologie d'identification automatique qui


utilise le rayonnement radiofréquence pour identifier les objets porteurs d'étiquettes lorsqu'ils
passent à la proximité d'un interrogateur.
Cela implique que, la RFID ne se limite pas seulement à une technologie. Ces équipements
sont largement répandus dans plusieurs domaines.
Les applications industrielles reposant sur la RFID sont multiples et variées. Elles peuvent
être regroupées en trois catégories : contrôle d’accès, pistage et suivi de production et
application sécurisée. Cette section présente chaque domaine et les illustre avec des exemples
concrets les plus connus.

1.7.1 Contrôle d’accès


Les cartes à puce ont été utilisées dans le contrôle d’accès depuis plusieurs décennies.
Pourtant, l’arrivée du sans contact a rendu possible une facilité d’utilisation inconnue jusque-
là. En effet, le contrôle d’accès s’effectuait en premier avec des passes infrarouges, puis avec
des cartes à bande magnétique, et finalement avec des cartes à puce avec contact. Le principal
inconvénient de ces dernières est que l’utilisateur doit insérer sa carte dans le lecteur, ce qui
représente une perte de temps significative, en particulier dans le contrôle d’accès de masse.
De plus, la maintenance des lecteurs peut s’avérer lourde, les lecteurs étant directement
accessibles et souvent vandalisés. La technologie RFID offre la possibilité de réduire ces
problèmes et de faciliter le contrôle d’accès en intégrant le tag dans une carte, une clé ou

9
Chapitre I : Généralités sur la technologie RFID

encore un bracelet. Ainsi, les utilisateurs ont simplement besoin de passer l’objet devant le
lecteur RFID qui gère le contrôle d’accès. [12]
Ce sont des lecteurs RFID placés à l’entrée d’un local. Ils requièrent de passer une carte de
proximité pour que l’entrée s’ouvre.

Figure 1-8: le contrôle d’accès avec RFID

Des nombreuses applications dans le domaine de contrôle d’accès utilisent la technologie


RFID à savoir :
1.7.1.1 Ticket de ski
La RFID facilite la vie du skieur : il n’a plus besoin de chercher sa carte de ski dans ses
affaires ; il positionne simplement son passe (potentiellement dans sa poche) devant le lecteur.

Figure 1-9: le ticket RFID de ski


1.7.1.2 Automobile
Les industries des automobiles, depuis les années 90 ils utilisent la technologie RFID pour
renforcer la sécurité de contrôle d’accès de leurs voitures.
Un tag RFID incorporé dans la clé de voiture peut tout d’abord permettre l’ouverture
automatique d’une voiture dès que le conducteur s’en approche. Dans ces systèmes, la RFID
peut également être utilisée comme solution pour le démarrage de la voiture : lorsque le
conducteur introduit sa clé dans le barillet de démarrage, le véhicule va s’assurer de la

10
Chapitre I : Généralités sur la technologie RFID

présence du tag RFID. Si ce dernier n’est pas présent, le démarrage sera refusé par la voiture.
Ces systèmes anti-démarrage sont généralement basés sur les bandes de fréquence LF
comprises entre 100 et 135 kHz. [12]
1.7.1.3 Péage autoroutier
Système de payement sans contact. La RFID est très utilisée pour le payement électronique,
particulièrement dans les autoroutes payantes (télépéage). L’étiquette est collée au matricule
ou au pare-brise du véhicule, et le lecteur fixé à la station de péage. Le paiement est effectué
sans que le véhicule s’arrête ni même ralentisse.

Figure 1-10: Péage autoroutier


1.7.1.4 Transports publics
Dans ce type d’applications, la RFID est aussi un avantage pour le voyageur et la société de
transport. Le voyageur gagne en simplicité : il est plus simple pour lui de passer son ticket
devant le lecteur que de l’insérer. De plus, si la société de transport base ses tarifs sur les
distances parcourues, le voyageur n’a plus besoin de se préoccuper du nombre de zones
traversées : il n’a qu’à valider son ticket au début et à la fin de son voyage.
La société de transport peut collecter des statistiques beaucoup plus précises sur l’utilisation
de son infrastructure que le simple comptage du nombre de voyages effectués. La technologie
RFID permet également à la compagnie de réduire la contrefaçon de tickets car il est plus
difficile de produire de faux tags RFID que de faux tickets en papier [14].

De nos jours, un grand nombre de villes ont opté pour un système de transports publics basé
sur la RFID,

Figure 1-11: Transports publics

11
Chapitre I : Généralités sur la technologie RFID

1.7.2 Pistage et suivi de production


Dans le domaine logistique, la technologie RFID fortuit deux avantages majeurs par rapport
aux codes-bases qui sont : Le premier est la distance de lecture et le deuxième est sa
meilleure résistance aux éléments externes et détériorations.
1.7.2.1 Identification animale
Les tags RFID sont attachés aux oreilles des animaux ou encore incorporés dans des bagues
ou colliers, en fonction du type et de la taille de l’animal. La RFID peut servir à tracer
l’origine d’un animal pour réaliser des contrôles de qualité ou de santé, cette application
repose sur la bande de fréquence LF 134,2 kHz.

Figure 1-12: Identification animale


1.7.2.2 Bibliothèque
Dans les bibliothèques la RFID permet d’un côté la gestion de stockage et prêt des livres aux
utilisateurs facilement et d’un autre de détecter si un livre a été mal replacé sur les étagères.
Des plus, un livre incorporé d’un tag RFID il peut déclencher une alarme à la sortie s’il n’a
été identifié.

Figure 1-13: tag RFID incorporé sur les livres

1.7.3 Application sécurisée

1.7.3.1 Passeports électroniques


Les informations du détenteur du passeport sont stockées dans des groupes de données,
appelés « DG ». En particulier, le DG1 contient toutes les données écrites sur la zone du
passeport destinée à la lecture automatique, appelée « MRZ».

12
Chapitre I : Généralités sur la technologie RFID

1.7.3.2 Paiement sans contact


Une application récente basée sur la RFID est le paiement sans contact. Elle a déjà été étudiée
par plusieurs industriels. Pour l’instant, son utilisation est limitée à de petits montants. Un des
exemples les plus connus est le Speedpass, introduit en 1997, permettant aux conducteurs
américains de payer leur carburant par paiement sans contact aux stations Exxon, Mobil et
Esso. Dans ces systèmes, les tags RFID sont incorporés dans des porte-clés et opèrent sur la
bande de fréquence LF 125 kHz. [12]

Figure 1-14: tag RFID incorporé dans le porte-clés Speedpass

1.8 Conclusion

Cette fameuse technologie RFID, c’est une forme identification automatique la plus répondue
actuellement dans le domaine identification automatique. Compte tenu des avantages que la
technologie RFID présente par rapport à l'usage de codes à barres la tendance semble que la
RFID remplacera au fur à mesure les codes à barres mais à jour il est clair que les deux
technologies cohabiteront pour de longues années à venir.

13
Chapitre II : Fonctionnement du couple lecteur/tag RFID

Chapitre II :
Fonctionnement du couple
lecteur/tag RFID
Chapitre II : Fonctionnement du couple lecteur/tag RFID

2 Chapitre II : Fonctionnement du couple lecteur/tag RFID


2.1 Introduction

Ce chapitre explique comment les équipements du système RFID remplissent leurs


fonctionnalités permettant le transfert de données. En commençant par l'activation de
l'étiquette, en passant par la prise de connaissance de données par le lecteur jusqu'à la
modification de données sur l'étiquette.
Néanmoins, dans ce travail nous utilisons les transpondeurs passifs liés au transfert de
données.

2.2 Principe de fonctionnement

Dans les systèmes RFID, l’information est contenue dans l’étiquette. Cette information peut
être très simple constituée d’un seul bit, ou très complexe constituée d’une longue séquence
binaire représentant des objets tels qu’un code d’identité, le montant d’un compte, etc….

Figure 2-1: le principe de fonctionnement

Cette figure montre la RFID type, constituée d’un lecteur et d’une étiquette passive (le
transpondeur). L’étiquette est alimentée en énergie électrique par le champ électromagnétique
rayonné par le lecteur. Le cœur de l’étiquette est un circuit microélectronique. Dès que
l’étiquette entre dans le rayon du lecteur et que le champ électromagnétique incident est
suffisamment intense pour procurer au microcircuit sa tension d’alimentation nominale, le
code binaire contenu dans le circuit commande un transistor de commutation pour court-
circuiter en alternance les bornes de la bobine d’induction et moduler ainsi le champ rétro-
rayonné.

14
Chapitre II : Fonctionnement du couple lecteur/tag RFID

2.3 Les composants d’un système RFID

Figure 2-2: les composants d’un système RFID

Un système RFID (Radio Fréquence Identification) se compose de transpondeurs (aussi


nommés étiquettes, marqueurs, tags, identifiants...) et d'un ou plusieurs interrogateurs (aussi
nommés coupleurs, base station...).

2.3.1 Interrogateurs RFID


Ce sont des dispositifs actifs, émetteurs de radiofréquences qui vont activer les tags qui
passent devant eux en leur fournissant l'énergie dont ils ont besoin pour fonctionner.

2.3.2 Tag RFID


C'est un dispositif récepteur, que l'on place sur les éléments à poursuivre (objet, animal...). Ils
sont munis d'une puce contenant les informations et d'une antenne pour permettre les
échanges d'informations.

Figure 2-3: le tag RFID

15
Chapitre II : Fonctionnement du couple lecteur/tag RFID

2.3.3 Middleware
Un système dont la fonction est d'assurer la gestion des données, des interrogateurs et de
transférer les informations ad hoc aux applications de plus haut niveau.

2.3.4 Interface
L'interface est le support de transmission de l'énergie et des données. Dans le cadre des
systèmes RFID, il s'agit de l'air. [5]

2.4 Comment le système RFID marche-t-il ?

 L'étiquette est activée dès qu'elle entre dans le champ des ondes de fréquence radio
généré par un lecteur ;
 L'étiquette réagit aux ondes et envoie une réponse préprogrammée ;
 Le lecteur ayant généré le champ des ondes de fréquence radio détecte cette réponse ;
 Le lecteur envoie les données reçues au filtre (middleware) ;
 Le filtre envoie les informations contenues dans les étiquettes au système ou
applications.

2.5 Le couplage tag-lecteur RFID

La liaison entre tag et interrogateur se réalise par couplage magnétique dans le cas d'un champ
proche (quelques centimètres à 1,5 m). L'interrogateur utilise alors des BF (Basses
Fréquences) ou des HF (Hautes Fréquences). Les antennes sont alors constituées de boucles
inductives.

Figure 2-4: le couplage tag-lecteur

2.6 Les fréquences allouées

Le système RFID utilise le canal hertzien pour ses communications. Il doit donc respecter
quelques réglementations. La norme RFID fait l’objet d’études qui visent à déterminer des
normes d’émission radiofréquences (une plage dédiée au système RFID), cette gamme de
fréquence est de type ISM (Industrial Scientific Medicalfrequency range) [8].
La fréquence utilisée par les interrogateurs est variable selon le type d'application visé et les
performances recherchées. L'utilisation de ressources radio est soumise à autorisation et suit
des règlements nationaux ou internationaux :

16
Chapitre II : Fonctionnement du couple lecteur/tag RFID

 LF : 125 kHz - 134,2 kHz : basses fréquences,


 HF : 13,56 MHz : hautes fréquences,
 UHF : 860 MHz - 960 MHz : ultra hautes fréquences,
 SHF : 2,45 GHz : super hautes fréquences.

2.6.1 La RFID dans le spectre radiofréquences


Voilà un aperçu des fréquences de la technologie RFID dans le spectre radio :

Figure 2-5: le spectre Radiofréquences

2.6.2 Affectation de fréquences


Pour ce qui est de l'affectation de fréquences, il convient de mentionner que chaque pays a la
possibilité d'attribuer différentes fréquences et puissances d'émissions. Au niveau mondial,
selon la standardisation de la technologie RFID, la répartition de fréquences se répartie en
trois 3 subdivisions. Le tableau ci-dessous récapitule cette répartition.

BF HF UHF SHF
Région 1 125kHz 13,56 MHz 869,4-869,65MHz 2,446-2,454GHz
Région 2 125kHz 13,56 MHz 950 MHz 2,427-2,47 GHz
Région 3 125kHz 13,56 MHz 902-928 MHz 2,4-2,4835 GHz

Tableau 2: Subdivisions mondiales de fréquences.

Les subdivisions réparties en trois régions respectives, notamment la région Afrique-Europe-


Asie, la région Amérique, et la région Océanie. Les trois régions ont les mêmes fréquences en
ce qui concerne la BF et la HF ; mais elles ont de plages totalement différentes pour les
fréquences UHF et SHF.

17
Chapitre II : Fonctionnement du couple lecteur/tag RFID

Figure 2-6: Les subdivisions mondiales en trois régions

2.7 Les standards et les normes RFID

Une norme désigne un ensemble de spécifications décrivant un objet, un être ou une manière
d’opérer. Il en résulte un principe servant de règle et de référence technique.
Attention à la confusion entre Standard et Norme. Le standard résulte d’un consensus plus
restreint que pour la norme, il est élaboré entre des industriels au sein de consortiums et non
par des organismes nationaux.
Les normes sont élaborées par des organismes dont les plus connus sont au niveau
international :
 L’ISO (International Organization for Standardization) Ŕ 1947 ;
 le CEI (Commission Électrotechnique Internationale) ;
 l’UIT (Union Internationale des Télécommunications) ;
Une norme permet de :
 Définir un langage commun entre les acteurs économiques : producteurs, utilisateurs
et consommateurs,
 Définir le niveau de qualité, de sécurité et du moindre impact environnemental des
produits, services et pratiques,
 D’harmoniser les bonnes pratiques.
La norme facilite les échanges commerciaux, tant nationaux qu’internationaux, et contribue à
mieux structurer l’économie et à faciliter la vie quotidienne de chacun. A la différence d’une
règlementation, la norme a un caractère volontaire. [7]

En gros la norme a pour objectif final d’assurer :

 L’interopérabilité des équipements,


 La facilité d’utilisation,
 La diminution du cout etc.…

Les champs couverts par les normes sont aussi variés que les activités économiques et
touchent également la RFID, et on présente deux organisations qui prennent en charge la
normalisation des systèmes RFID : l’ISO et l’EPCGlobal.

18
Chapitre II : Fonctionnement du couple lecteur/tag RFID

2.7.1 Standard ISO (International Organization for Standards)


L’ISO a défini Les normes relatives aux protocoles de communication pour le système RFID
permettant d’assurer l’échange de données entre le couple Interrogateur/tag (air interface) ces
normes ont pour désignation :

ISO 18000-1 : le vocabulaire, définitions, cadrage ;


ISO 18000-2 : pour des fréquences de communications inférieures à 135 kHz ;
ISO 18000-3 : pour une fréquence de fonctionnement à 13,56 MHz ;
ISO 18000-4 : pour une fréquence de 2,45 GHz ;
ISO 18000-6 : pour des fréquences comprises entre 860 et 930 MHz ;
ISO 18000-7 : pour un fonctionnement en 433 MHz ;

2.7.2 Le standard EPCGlobal


Le consortium EPCGlobal Il a été créé dans le but de développer l’utilisation d’étiquettes
électroniques au niveau mondial et de les intégrer dans un système global.
Le standard EPCglobal se compose :

 D’un système de codification séquentielle des produits, le code produit électronique


(ElectronicProduct Code) EPC.
 D’un standard d’étiquette RFID, hiérarchisé en quatre(4) classes :

Classe 1 : étiquettes EPC simple lecture-seule


Classe 2: fonctionnalités additionnelles lecture/écriture, sécurité des données, détection de vol
Classe 3 : classe 2 + batterie
Classe 4 : relais RFID autonome. [7]

2.8 Mode de fonctionnement des tags

Il existe plusieurs types de fonctionnement et de communication possibles pour les tags RFID
transpondeurs :
 Lecture seule : dans ce cas on est peut que lire les informations contenues dans la
puce électronique du tag. Ce sont des types des tags qu’on ne peut ni modifier, ni
changer ses contenus.
 Lectures et écritures multiples : ces genres des tags ils sont programmables, c’est-à-
dire qu’on peut facilement changer ou modifier ses données ; objectif principal est de
réutiliser les tags et/ou de faire mise à jour de ses informations.
 Lectures et/ou écritures protégées : cette méthode est très similaire à la méthode
précédente, mais c’est qu’elle a de plus c’est l’aspect sécurité ; la protection de
données en lecture et/ou en écriture des tags. Cette dernière peut être appliquée sur
toute ou une partie de la mémoire (puce électronique).
 Lecture et/ou écriture sécurisées, cryptées : dans ce dernier cas, il sert à authentifier
les transpondeurs (tags) en lecture et/ou écriture par des codes évolutifs ou tournants.

2.8.1 Notion d’alimentation des tags


On peut trouver deux sortes types de tags RFID, qui se caractérisent principalement par la
manière dont ils s’alimentaient ainsi que par la distance à laquelle ils peuvent être détectés par
l’interrogateur.

19
Chapitre II : Fonctionnement du couple lecteur/tag RFID

2.8.1.1 Tags télé-alimentés ou batteryless


Pour des raisons de tous, prix, poids, volume, encombrement etc… la quasi-totalité des
applications RFID les plus courantes ne désire pas que les tags comportent de sources
d’alimentations spécifiques supplémentaires à leurs bords. Pour que les tags fonctionnent
correctement, l’un des points techniques clés désire donc dans la réussite à alimenter celui-ci
a distance d’où le fameux nom télé-alimentation à l’aide du champ magnétique/
électromagnétique dans lequel il est baigné [2]. La figure ci-dessous montre comment ces
tags recueillent l’énergie transférée par le lecteur via a l’interface l’air (télé-alimentation).

Figure 2-7: Alimentation de tag passif.


Ces types de tags on les appelle les tags passifs, ils n’ont pas de source interne d’alimentation.
Elles prélèvent leur énergie dans le champ électromagnétique généré par le lecteur RFID.
Elles n’utilisent pas de transmetteur actif mais transmettent l’information en altérant le champ
électromagnétique qui serait détecté par le lecteur. Exemple d’application : badges antivol.

Figure 2-8: Transmission des données vers le lecteur.


Bien évidement cela pose des problèmes techniques et technologiques de faible
consommation, circuiteries électroniques les particulières, de contraintes techniques serrées,
etc.… mais on a rien sans rien l’avantage final est bien sûr de disposer d’un élément
autonome de faible dimension (pas d’épaisseur ou poids de batterie) et nécessitant aucune
maintenance spécifique.

20
Chapitre II : Fonctionnement du couple lecteur/tag RFID

Figure 2-9: le tag passif


Exemple de tag passif, qu’on voit sur la figure ce type de tag il est composé qu’une antenne
d’émission- réception des ondes radio et une micro-puce électronique.
2.8.1.2 Tag battery-assisted ou alimentation par batterie locale
Pour de multiple raisons distances souhaitées de fonctionnement, technologies utilisées,
régulations en vigueur, etc… l’énergie transmise par l’onde émise par la station de base
(lecteur RFID) ne peut pas suffire à réaliser la télé Ŕ alimentation du tag. Pour pallier à cela, il
est alors nécessaire de disposer à bord du tag d’une source locale d’énergie indépendante,
une pile/ batterie/ accumulateur/etc… dite alimentation embarquée. [2] On peut trouver deux
exemples des tags batteryassisted ou alimentation par batterie locale à savoir :

2.8.1.2.1 Les étiquettes Actives


Ont une source d’énergie interne (petite batterie) et un transmetteur propre. Elles peuvent être
détectées à une plus longue distance que les étiquettes passives.
Elles mettent leur alimentation en veilleuse quand elles sont hors du rayon d’un lecteur RFID.
Exemple d‘application : Etiquettes de télépéage. Le compte monétaire se recharge par flex.

Figure 2-10: Les étiquettes Actives

21
Chapitre II : Fonctionnement du couple lecteur/tag RFID

2.8.1.2.2 Les étiquettes Semi-Passives


Possèdent une source d’énergie interne pour le circuit microélectronique uniquement. La
modulation du champ électromagnétique se fait de la même manière que pour les étiquettes
passives.
L’exemple applicatif ci-dessous montre une étiquette RFID utilisée dans un équipement de
mesure et enregistrement de la température d’un entrepôt de produits sensibles.

Figure 2-11: Les étiquettes Semi-Passives

2.8.2 Tableau récapitulatif

Type Application Distance Données Durée de vie coût


d’étiquette
Passive Passif Faible Faibles Importante Faible
batteryless
Semi-passive Passif battery- Moyenne Moyennes Moyenne Moyen
assisted
Active Actif battery- Importante Importantes Faible Important
assisted

Tableau 3: Tableau récapitulatif


Le tableau ci-haut dresse un comparatif entre les étiquettes passives, actives et semi-passives
On voit tout l’intérêt que présentent les étiquettes passives en termes de coût et de durée de
vie. [9]

2.9 Mode de communication

Dans cette section nous allons voir comment déclencher une communication RFID et le mode
transfert d’énergie entre le couple Interrogateur et tag :

2.9.1 Déclanchement de communication


Dans un système RFID qui déclenche la communication en premier lieu le tag ?
l’interrogateur ?
Lorsqu’on utilise de tags passifs dans un système RFID, ces derniers doivent nécessairement
alimenter (télé - alimentation) d’abord pour pouvoir transmettre des informations. Pour ce

22
Chapitre II : Fonctionnement du couple lecteur/tag RFID

faire ils utilisent le champ électromagnétique rayonnait par l’interrogateur comme source
d’énergie. Donc sans la présence initiale de l’interrogateur ce couple ne peut pas se
communiquer.

2.9.2 Mode de transfert d’énergie


On peut classer les systèmes RFID suivant plusieurs caractéristiques, l’une d’entre elles est le
transfert d’énergie, il en existe deux types : le transfert continu et le transfert séquentiel.
2.9.2.1 Transfert d’énergie continu
L’énergie est transmise continuellement et sans interruption durant tout l’intervalle de
communication, les données peuvent être transférées simultanément ou bien en alternance.
Ces deux modes sont appelés FDX (Full-Duplex) et HDX (Half-Duplex).

2.9.2.1.1 Mode FDX (Full-Duplex)


La transmission d’énergie est toujours continue, l’échange de données est simultané entre le
lecteur et le tag. Ces deux éléments jouent à la fois le rôle d’émetteur et récepteur. Pour
pouvoir différencier entre les liaisons montante et descendante, il faut donc deux modulations
; en général la puce RFID crée une sous porteuse pour réaliser un décalage fréquentiel [8].

2.9.2.1.2 Mode HDX (Half-Duplex)


Le transfert d’énergie est continu, mais dans ce cas l’échange de données se fait en alternance,
ce qui implique que la modulation aussi. Le tag et le lecteur prennent le rôle d’émetteur et
récepteur chacun à leur tour, ce type est d’une grande simplicité par rapport au précédent,
mais il reste la question du stockage externe d’énergie qui engendre un coût élevé de
fabrication [8].
2.9.2.2 Transfert d’énergie séquentiel
Le transfert d’énergie est discontinu et régulier, les données sont transférées en même temps
lors de la liaison descendante, ce type de protocole est très utilisé lorsque les communications
s’effectuent du tag vers le lecteur.
Voici une figure qui résume les deux modes HDX et FDX.

Figure 2-12 : Protocoles HDX et FDX

23
Chapitre II : Fonctionnement du couple lecteur/tag RFID

2.9.3 Liaison montante et liaison descendante


Les échanges ayant lieu entre le couple interrogateur et tag RFID ils sont de deux types :

 De l’interrogateur vers le tag : dite liaison montante ;


 Du tag vers l’interrogateur : dits liaison descendante.
2.9.3.1 Liaison montante a pour mission
 D’assurer le transport d’énergie rayonnée (produite) par l’interrogateur vers le tag ;
 De servir de support à l’envoi de données de l’interrogateur vers le tag ;
 D’assurer la présence d’un support physique à la communication du tag vers
l’interrogateur.
2.9.3.2 Liaison descendante a pour mission
D’assurer la communication descendante (tag vers interrogateur), l’interrogateur RFID
possède un support physique sous forme d’une fréquence ou porteuse non modulée cette
dernière varie selon l’application désirée. Le tag utilise cette porteuse pour transmettre ses
informations en modulant les caractéristiques de la porteuse qui sont l’amplitude, la fréquence
et la phase.
2.9.3.3 Le système de traitement des données
Les données captées par le lecteur sont transmises et traitées par un système informatique
comportant un logiciel, tel qu'un système de contrôle d'inventaire, d'un système de contrôle
d'accès ou d'un système de contrôle de production. [11]

2.9.4 Les protocoles de communication


Dans le cas, rencontré très souvent en RFID, où les étiquettes sont batteryless (sans source
d’énergie embarquée), il est clair que la première chose à faire pour l’interrogateur est de
transmettre de l’énergie à (aux) l’étiquette(s). Pour cela, l’interrogateur émet un signal à
fréquence fixe (sans modulation).
A ce moment, la communication entre l’interrogateur et l’étiquette n’a pas, à proprement
parler, débuté. Une fois la puce de l’étiquette alimentée, elle peut soit transmettre
immédiatement une information à l’interrogateur (protocole TTF pour Tag Talk First) ou
répondre à une requête de l’interrogateur (protocole ITF pour Interrogator Talk First). [2]
La communication RFID prévoit deux sorts types de protocoles de communication, le
protocole TTF, et le protocole ITF :
2.9.4.1 ProtocoleTTF (Tag Talk First)
Dans ce type, dès que la puce est alimentée la communication est entamée par le tag, ainsi la
liaison montante n’existe pas, seule la liaison descendante est présente, mais lorsque qu’un
nombre important de tags annoncent leur présence ceci peut créer un conflit. Pour remédier au
problème, il existe une autre variante du protocole TTF qui est le TOTAL (Tag OnlyTalk
AfterListening) [10].
2.9.4.2 Protocole ITF (Reader Talk First)
Le lecteur engage la communication en envoyant des requêtes, quand le tag se trouve dansles
champs d’action ce dernier transmet alors son identifiant, il est mis en place dans la majorité
des systèmes RFID. Dans ce cas l’identification simultanée de tous les objets peut s’avérer
difficile [10].

24
Chapitre II : Fonctionnement du couple lecteur/tag RFID

2.10 Conclusion

Nous venons juste de voir les composants matériels nécessaires desquels le système RFID se
compose, ainsi que leur mode de communication. Pour qu’un lecteur RFID puisse pouvoir
extraire les informations contenues dans les étiquettes électroniques (tags) RFID, ces
étiquettes doivent être alimentées dans un premier temps par une source d’énergie suffisante
afin de transmettre les données au lecteur. Cette alimentation elle se fait de la manière
différente comme expliqué précédemment.
Dans ce qui suit, nous allons étudier les lecteurs (interrogateurs) RFID dans le but de
comprendre les principaux points suivants : le principe de fonctionnement, les blocs
fonctionnels et surtout les matériels nécessaires qui seront utilisés dans la réalisation de ces
circuits.

25
Chapitre III : Etude sur les Interrogateurs RFID

Chapitre III :
Etude sur les Interrogateurs
RFID
Chapitre III : Etude sur les Interrogateurs RFID

3 Chapitre III : Etude sur les Interrogateurs RFID


3.1 Introduction

Le bon déroulement de la réalisation nécessite tout d’abord une étude théorique approfondie
du sujet, cela permettra d’apporter tous les petits détails sur le travail à réaliser (le
fonctionnement, les démarches à suivre, les composants à utiliser...etc.) d’une part et d’autre
part la bonne maitrise du sujet.
La technologie RFID étant à l’heure actuelle assez vaste, il est nécessaire d’introduire
quelques notions supplémentaires avant de pouvoir expliquer les choix et comprendre
l’ambition du projet. Nous nous sommes orientés et concentrés sur les interrogateurs RFID
basse fréquence BF sachant que ces interrogateurs (fonctionnant à 125 kHz) opèrent à des
distances très courtes de quelques centimètres.

3.2 Définition

Les interrogateurs ou lecteurs de tags RFID sont des dispositifs actifs, émetteurs et récepteurs
de radiofréquence ; ils peuvent êtres fixes ou portables, ils sont dotés d’un circuit intégré qui
leur permet de rayonner le champ magnétique. L’énergie qu’un lecteur RFID fournit en
principe elle a un double usage, d’une part utilisée comme étant la source d’énergie pour
alimenter les tags passifs et d’autre part comme étant le support de transmission des données
(interface aérienne) entre le couple Interrogateur/tag.

Le lecteur RFID ne peut lire les étiquettes que dans la zone d’interrogation du lecteur. Le
lecteur est plus communément connecté à un ordinateur hôte qui effectue un traitement de
signal supplémentaire et présente un affichage de l’identité de l’étiquette. [12].

3.3 Mode de fonctionnement du lecteur RFID

Les lecteurs d’étiquettes RFID ont tous le même mode global de fonctionnement. Un lecteur
RFID est un élément primordial à l’utilisation de la technologie RFID, la communication
entre l’interrogateur (lecteur) et les transpondeurs (tags) se déroule en quatre phases de la
manière suivante :

1. Le lecteur transmet par radiofréquence l’énergie nécessaire à l’activation du tag ;


2. Il lance alors une requête interrogeant les étiquettes à proximité ;
3. Il écoute les réponses et élimine les doublons ou les collisions entre réponses ;
4. Enfin, il transmet les résultats obtenus aux applications concernées. [9]

Cette communication entre le lecteur et le tag RFID est possible grâce à chaque antenne
RFID intégrée dans chacun de ces deux composants.

26
Chapitre III : Etude sur les Interrogateurs RFID

Figure 3-1: la communication entre le lecteur et le tag RFID

3.4 Le principe d'identification

Les lecteurs RFID sont des dispositifs qui effectuent l’interrogatoire d’étiquettes RFID. Dans
un système RFID, le lecteur détecte le tag en utilisant des techniques de traitement du signal,
de démodulation pour extraire des données à partir du signal du tag. Une étiquette passive
RFID ne peut pas générer un signal sans que le lecteur n’envoie d’abord un signal
d’interrogation au tag [2].

Le principe d'identification repose sur le fait que chaque transpondeur (tag) possède son
identifiant unique UID (Unique ID) fréquemment un code sur 32 bits et qui est stocké dans le
tag à lecture seule.
Par conséquent, le lecteur et les étiquettes sont dans une relation maître-esclave. (Figure 3.2),
c’est-à-dire qu’un logiciel de l’application RFID commande le lecteur pour que lui sera le
maitre et le tag joue le rôle d’esclave.
La figure 3.2 illustre le Principe maître-esclave entre le logiciel d'application (application), le
lecteur et le transpondeur.

Figure 3-2: Relation maitre-esclave dans la communication RFID.


Les informations contenues dans le tag sont alors lues (lecture seule) et dans le cas des
systèmes plus complexes, le lecteur peut également réécrire de nouvelles données dans le tag
(lecture/écriture). Donc le travail du lecteur dépend du type d’étiquette. Dans ce travail nous
nous intéressons aux étiquettes passives RFID pour la lecture seule.

27
Chapitre III : Etude sur les Interrogateurs RFID

3.5 Architecture du lecteur RFID

Tous les lecteurs du système RFID peuvent être réduits à deux blocs fonctionnels
fondamentaux: le système de contrôle et l'interface RF, composée d'un émetteur et d'un
récepteur. Donc cela revient à dire tous les lecteurs de ce système ont la même mode de
conception. On va baser sur cette notion pour construire un lecteur RFID opérant à la
fréquence 125KHz.

Figure 3-3: les blocs fonctionnels d’un lecteur RFID

3.5.1 Interface Radio Fréquence RF


L’interface Radio Fréquence RF de l’interrogateur (lecteur) RFID a pour les taches
suivantes :

 Génération d’énergie à haute fréquence de transmission pour activer le transpondeur et


l'alimenter;
 Modulation du signal transmis pour envoyer des données au transpondeur;
 Réception et démodulation des signaux RF transmis par un transpondeur.

L'interface RF contient deux voies de signaux distincts pour correspondre aux deux directions
de flux de données depuis et vers le transpondeur (Figure 3.4). Les données transmises au
transpondeur vont à travers la voie de l'émetteur. Inversement, les données reçues du
transpondeur sont traitées dans bras du récepteur. [1]

28
Chapitre III : Etude sur les Interrogateurs RFID

Figure 3-4: Schéma de principe d'une interface RF à couplage inductif


Tout d'abord, un signal à la fréquence de fonctionnement requise, c'est-à-dire 125 kHz ou
autre, est généré dans la voie de l'émetteur par un oscillateur à quartz stable. L’oscillateur est
soumis à des exigences élevées en matière de stabilité de phase et de bruit de bande latérale,
Le signal de l'oscillateur est envoyé dans un circuit de modulation. Selon le type de
modulateur, la modulation FSK, ASK ou PSK est effectuée sur le signal de l'oscillateur, on
verra plus de détails sur ce point dans la section prochaine. Le signal modulé est ensuite
amplifié au niveau requis par un module de sortie de puissance et peut ensuite être découplé à
la boîte d'antenne.

3.5.2 Unité de contrôle


L'unité de contrôle d’un interrogateur (lecteur) RFID a les missions suivantes :

 La communication avec le logiciel d'application et l'exécution des commandes de


l'application logicielle;
 Contrôle de la communication avec un transpondeur (principe maître-esclave);
 codage et décodage du signal.

Il y a une interface série pour la communication avec le logiciel d'application supérieur.


L'échange de données entre le logiciel d'application et l'unité de commande du lecteur est
effectué par une interface RS232 ou RS485.Comme cela est normal dans le monde PC, le
codage NRZ (asynchrone 8 bits) est utilisé. Le débit en bauds est normalement un multiple de
1200 Bd (4800 Bd, 9600 Bd, etc.).

29
Chapitre III : Etude sur les Interrogateurs RFID

Figure 3-5: Schéma fonctionnel de l'unité de contrôle d'un lecteur.


Dans les systèmes plus complexes, les fonctions supplémentaires suivantes sont disponibles:

 l'exécution d'un algorithme d'anticollision;


 cryptage et décryptage des données à transférer entre transpondeur et lecteur;
 procédure d'authentification entre transpondeur et lecteur.

L'unité de contrôle est généralement basée sur un microprocesseur pour exécuter ces fonctions
complexes.

Les procédures cryptologiques, telles que le chiffrement de flux entre le transpondeur et le


lecteur, ainsi que le signal codage, sont souvent effectuées dans un module ASIC
supplémentaire pour soulager le processeur des calculs intensifs. Pour des raisons de
performances, l'ASIC est accessible via le bus au microprocesseur (registre orienté). [1]

3.5.3 L’antenne émetteur-récepteur


L’antenne du lecteur est un circuit résonnant LC (il émet et il reçoit des ondes
électromagnétiques). La lecture est optimale lorsque la bobine du tag se trouve orthogonale
aux lignes de champ magnétique générées par le lecteur [3], comme on le voit sur la figure ci-
dessous :

Figure 3-6: L’antenne émetteur-récepteur

30
Chapitre III : Etude sur les Interrogateurs RFID

3.5.4 Connexion des antennes pour les systèmes inductifs


Les antennes du lecteur dans les systèmes RFID à couplage inductif génèrent un flux
magnétique qui est utilisé pour l'alimentation du transpondeur et pour l'envoi de messages
entre le lecteur et le transpondeur. Cela donne lieu à trois exigences de conception
fondamentales pour une antenne de lecteur:

 Courant maximal i1 dans la bobine d'antenne, pour un flux magnétique maximal ;


 l'adaptation de la puissance afin que l'énergie maximale disponible puisse être utilisée
pour la génération du flux magnétique;
 bande passante suffisante pour la transmission sans distorsion d'un signal porteur
modulé avec des données.

Selon la gamme de fréquence, différentes procédures peuvent être utilisées pour connecter
l'antenne bobine à la sortie de l'émetteur du lecteur, connexion directe de la bobine d'antenne
à la sortie de l’étage de puissance en utilisant une adaptation de puissance, ou l'alimentation
de la bobine d'antenne via un câble coaxial [1]. Dans notre travail, nous allons considérer le
premier cas pour simplifier le schéma du circuit à réaliser.

On a déjà parlé dans le chapitre précédant, la façon dont les transpondeurs passifs sont
alimentés et interrogés par le lecteur avant qu’ils puissent transmettre leur identifiant ID.

En mode de réception, le démodulateur reçoit de l’étiquette un signal sur l’antenne qui


correspond à un générateur de tension d’impédance caractéristique Z. Le rôle du récepteur est
de reconstruire sur le nœud de sortie les données transmises par le tag. L’antenne pouvant
fournir une tension à ses bornes de quelques volts, une résistance est utilisée pour transformer
le signal entrant en un signal de type courant. Les signaux entrée et sortie sont des signaux
série à une fréquence en kHz suivant le mode de transmission. Le signal modulant est un
signal numérique permettant le contrôle du taux de modulation, il sera fourni par une partie
numérique extérieure. [13]
3.5.4.1 Codage et Modulation
Pour assurer le transfert de données entre le lecteur (interrogateur) et les tags (transpondeurs),
un lecteur du système RFID doit contenir les trois (3) principaux blocs fonctionnels
nécessaires à savoir :

 codage de signal et le modulateur dans l’émetteur,


 le support de transmission (canal), et démodulateur
 décodage du signal (traitement du signal) dans le récepteur.

3.5.5 Système de codage


Un système de codage de signal prend le message à transmettre et sa représentation et
correspond de manière optimale aux caractéristiques du canal de transmission. Ce processus
implique de fournir le message avec un certain degré de protection contre les interférences ou
la collision et contre une modification intentionnelle de certaines caractéristiques du signal.

31
Chapitre III : Etude sur les Interrogateurs RFID

3.5.6 Codage dans la bande de base


Les 1s binaires et les zéros peuvent être représentés dans différents codes de ligne. Les
systèmes RFID utilisent normalement une des procédures de codage suivantes: NRZ,
Manchester, RZ unipolaire, DBP (biphasique différentielle), Miller, codage différentiel sur le
codage PP (pause d'impulsion). Différentes conditions doivent être prises en compte lors de la
sélection d'un signal approprié système de codage pour un système RFID. La considération la
plus importante est le spectre du signal après modulation et la susceptibilité aux erreurs de
transmission. De plus, dans le cas des transpondeurs passifs (dans lesquels l'alimentation du
transpondeur est tirée de la RF champ du lecteur) l'alimentation ne doit pas être interrompue
par une combinaison inappropriée du codage de signaux et procédure de modulation [1]. La
figure 3.8 montre les différents codages utilisés par les systèmes RFID.

Figure ‎3-7 : les codes utilisés par la RFID

La figure 3-7 montres les formats du signal série des codes de ligne fréquemment utilisés dans
les systèmes du lecteur RFID.

32
Chapitre III : Etude sur les Interrogateurs RFID

3.5.7 Le décodage
La tâche de décodeur du signal est de reconstruire le message original à partir du codage en
bande de base reçu, et de reconnaître toutes les erreurs de transmission et les signaler comme
telles. Le codage et le décodage du signal sont également effectués par l'unité de contrôle dans
le lecteur.

3.5.8 La modulation
La modulation est un processus qui consiste à modifier l’un de paramètres (amplitude,
fréquence ou phase) du signal à transmettre sur une distance importante. Autrement dit cette
opération sert à convertir le signal en bande de base a un signal haute fréquence HF qui
permet d’éviter tout effet de l’affaiblissement sur le signal à transmettre. De fait d’influencer
l’un de ces trois paramètres d’une onde électromagnétique (signal porteur) par des messages
(données) à envoyer est appelée modulation.

3.5.9 La démodulation
Est de fait mesurer la variation de la puissance de réception, de la fréquence ou de la de phase
de l’onde, on peut reconstruire le message original (en bande de base). Cette procédure est
connue sous le nom de démodulation. Autrement dit la démodulation est une opération
inverse de la modulation qui permet de récupérer le signal transmis en bande de base.

3.5.10 Les différents types de modulations


Comme on l’a déjà dit ci haut le système RFID possède trois (3) différents types de
modulations qui sont les suivantes : la modulation numérique procédures ASK (modulation
d'amplitude), FSK (modulation par déplacement de fréquence) et PSK (modulation par
déplacement de phase).

3.5.10.1 Amplitude Shift Keying (ASK)


Le principe de modulation par déplacement d’amplitude ASK est très simple il consiste à
influencer l’amplitude de la porteuse (signal de modulation) seulement, dans ce cas ses deux
autres paramètres la fréquence et la phase restent inchangées. Cela revient à dire que le
message envoyé dépend de l’amplitude de la porteuse. Le récepteur repose sur l’amplitude du
signal reçu pour récupérer de manière précise les données(le signal original). Mais cette
technique de modulation à des inconvénients non seulement elle est sensible au bruit mais
aussi elle nécessite une puissance importante d’émission.

33
Chapitre III : Etude sur les Interrogateurs RFID

Figure 3-8: la génération de modulation par déplacement d’amplitude ASK


La figure explique la génération de la modulation 100% ASK par la saisie du signal porteur
sinusoïdal à partir d'un Générateur RF dans un modulateur ASK utilisant un signal de code
binaire.

3.5.10.2 Frequency Shift Keying (FSK)


Dans la technique de modulation par déplacement de fréquence, seule la fréquence de la
porteuse change en fonction de données à transmettre mais l’amplitude et la phase sont
constantes donc le message (données) dépend des variations de fréquences. L’exemple ci-
dessous montre une modulation dite 2-FSK qui est binaire, chaque valeur de 0 et 1 sont
représentées par un signal de fréquences différentes.

Figure 3-9: la génération de la modulation 2 FSK


La figure montre la génération de la modulation 2 FSK en commutant entre deux fréquences
f1 et f2 dans le temps avec un signal de code binaire.

34
Chapitre III : Etude sur les Interrogateurs RFID

3.5.10.3 Phase Shift Keying (PSK)


La modulation par déplacement de phase PSK la phase de la porteuse varie selon
l’information à transmettre mais son amplitude et sa fréquence sont invariants dans les
données sont contenues dans la phase de porteuse.

Figure 3-10: la génération de la modulation 2 PSK


La figure 3.12 montre schématiquement la génération de la modulation 2 PSK par l'inversion
d'un signal porteur sinusoïdal dans le temps avec un signal de code binaire.

3.5.11 Les supports de transmission


Pour pouvoir échanger des informations entre la station fixe (lecteur) et les tags RFID, il
nous faut nécessairement un canal (support) de transmission. Le système RFID prévoit deux
types de supports de transmission des données : champs magnétiques (couplage inductif), on a
déjà parlé de ce point dans la section antenne, et ondes électromagnétiques (micro-ondes).

3.6 Classification des lecteurs

Tout comme les tags RFID, les lecteurs peuvent être classés selon les critères suivants :

 le spectre de fréquences, la fréquence porteuse sur laquelle le couple


(interrogateur/tag) effectue la transmission et la réception de données ;
 alimentation, on distingue deux types d’alimentation par le réseau électrique ou par
une batterie (alimentation embarquée) ;
 Protocoles d’interrogation : la façon d’interroger et d’écouter les transpondeurs en
fonction du leur nombre et des protocoles de communication intégrés dans le système
de transmission de données entre les transpondeurs et les lecteurs ;
 la capacité de lire les données (identifiant de tag) contenues dans la puce du
transpondeur ;
 interface de communication : qui peut être connectée uniquement à un PC ou à un
réseau (sans fil ou filaire) ;
 La distance : la portée à laquelle il peut détecter la présence de tags…etc.

35
Chapitre III : Etude sur les Interrogateurs RFID

3.7 Le choix d’un lecteur RFID

On distingue deux sorts types de lecteur RFID Fixe et Portable :


Les lecteurs RFID se présentent sous des formes variées selon l’utilisation à laquelle il sera
destiné. N’ayant pas la nécessité d’être en contact direct le badge, le lecteur le plus utilisé est
le lecteur fixe, mais il peut également être portable :
 le lecteur RFID fixe : Il est installé à poste fixe et ne peut donc pas être transporté pour
la lecture des puces à distance, sous forme de portique ou de bornes (ex : caisse des
supermarchés, bibliothèque, accès entreprise…) ;
 le lecteur RFID portable : c’est un flasher portatif qui permet de lire les étiquettes
manuellement, les objets n’ont plus besoin d’être à proximité du lecteur, c’est le
lecteur qui se déplace.
Le choix du lecteur RFID s’avère primordial, ce choix doit se faire selon la fréquence des
étiquettes RFID et la distance de lecture souhaitée.
Comme pour les étiquettes RFID, quatre types de fréquence sont possibles :
 Les lecteurs RFID basses fréquences BF 125 kHz,
 les lecteurs hautes fréquences HF 13,56 MHz,
 les lecteurs RFID Ultra hautes fréquences UHF 868 MHz,
 les lecteurs RFID SHF Super hautes fréquences 2.5 GHz.
La puissance du lecteur RFID est à associer avec l’antenne appropriée, permettant d’optimiser
la portée de lecture :
o Les lecteurs RFID de proximité: jusqu’à 25 cm,
o les lecteurs RFID de voisinage : jusqu’à 1 m,
o les lecteurs moyenne distance : jusqu’à 9 m,
o les lecteurs longue portée : plusieurs centaines de mètres.

3.8 Conclusion

Ce chapitre nous a donné une vue générale sur les lecteurs RFID, précisément leur mode de
fonctionnement, leur principe d’identification, et surtout leur architecture qui est composée en
gros de deux blocs principaux à savoir : le bloc Interface RF et le bloc Unité de contrôle.

Cette étude théorique va nous aider du coup sur dans l’accomplissement de notre travail qui a
pour but final la réalisation de la station fixe d’interrogation des étiquettes RFID qui
fonctionnent a la fréquence de 125kHz.

36
Chapitre IV : Réalisation d’un Interrogateur RFID

Chapitre IV :
Réalisation d’un
Interrogateur RFID
Chapitre IV : Réalisation d’un Interrogateur RFID

4 Chapitre IV : Réalisation d’un Interrogateur RFID


4.1 Introduction

Après une analyse sur l’étude approfondie menée (chapitre 3) des fameux interrogateurs
(lecteurs) du système RFID, nous avons eu à comprendre réellement d’une part, le principe
de fonctionnement de ces appareils et d’autre part ses blocs nécessaires fonctionnels qui les
réalisent.

Dans ce chapitre nous allons aborder la mise en œuvre (la Réalisation) d’une station fixe (le
lecteur) du système RFID qui pourra extraire les données contenues dans la puce des
transpondeurs (tags) 125 kHz passifs, sans contact sur une distance moins importante
(quelques centimètres) ce qui procure un avantage pour une application telle que les contrôles
d’accès sécurisés en se basant sur quelques simples composants électroniques à faible coût et
une carte Arduino.

4.2 La liste de matériels utilisés

Les matériels nécessaires à utiliser dans notre réalisation sont les suivants :

Les résistances :
o Deux résistances de 100 k,
o Deux résistances de 12 k,
o Deux résistances de 470,
o Une résistance de 220 k,
o Une résistance de 8 k,
o Une résistance de 1 M.
Les capacités :
o Deux capacités de 100 nF,
o Une capacité de 15 nF,
o Une capacité de 7 nF,
o Deux capacités de 1 nF.
Les diodes :
o Deux diodes de référence 1N914.
Les LEDs:
o Une LED verte,
o Une LED rouge.
Un Ampliop de référence LM324N,
Une antenne bobine d’une valeur de 175 uH,
Une carte arduino.

4.3 Présentation des matériels utilisés

Comme illustrée la figure 4.1 le schéma montre le circuit qu’on a eu à simuler avec un
logiciel de simulation nommé PROTEUS. Ce logiciel ne dispose pas du matériel logiciel pour
une étiquette RFID qui nous permet de tester le fonctionnement de ce circuit dans cet
environnement et que la simulation d’un circuit correspondant à l’étiquette RFID relève aussi
une difficulté élevée. Donc pour cela on était convaincu de passer à l’étape suivante (par la
raison de contrainte du temps), le test de fonctionnement concret sur une plaque d’essai car on

37
Chapitre IV : Réalisation d’un Interrogateur RFID

a tous les matériels nécessaires à notre disposition. Néanmoins la figure 4.2 explique que,
notre circuit a réussi la phase de simulation sans aucun problème donc il peut être réalisé.

Ce circuit compose de : quelques composants électroniques simples, une bobine antenne et


une carte Arduino Uno.

Figure 4-1: le schéma circuit simulé


La réponse de simulation :

Figure 4-2: la réponse de simulation

4.3.1 Une carte Arduino Uno


Dans ce travail, on a utilisé une carte de famille Arduino nommée UNO pour :

 Générer un signal carré porteur RF de 125 kHz précise ;


 Contrôler le protocole de communication entre le tag et le lecteur ;
 Décoder (traitement du signal) les informations reçues par les étiquettes (tags) afin
d’extraire leurs identifiants.

38
Chapitre IV : Réalisation d’un Interrogateur RFID

Figure 4-3: la carte Arduino Uno

4.3.2 Ampliop LM324 N


C’est un composant actif il offre plusieurs avantages significatifs, on peut trouver entre
autres :

 Amplification du signal (en utilisant l'un des quatre (4) amplificateurs opaques du
paquet IC) à un niveau plus insensible au bruit (de 2 à 3 volts de PTP) ;
 Le niveau DC du signal est maintenu exactement à Vcc / 2 (pas besoin du code de
maintien DC dans l'Arduino) ;
 Amplification du signal instantanée il offre aussi un filtrage RC passe bas, ce qui
nous permet d’avoir à la fin (à la sortie) un signal numérique plus propre et
robuste (qu’il ne pas sensible au bruit)…etc.

Figure 4-4: Ampliop LM324N

4.3.3 Les condensateurs et les résistances


Le condensateur relativement grand C3 dissocie la tension de polarisation négative du signal,
et est suivi par un étage de filtre RC passe-bas (R2 et C4) qui atténue certaines des pointes RF
résiduelles du signal RFID codé en fréquence inférieure. Le condensateur C5 découple le
signal résultant et le présente à l'étage d'amplification, implémenté par LM324 IC1. Ce
dernier amplifie le signal faible d'environ 0,15V à environ 3V PTP (en fonction du rapport de
R4 à R3), et le place au-dessus d'une tension de polarisation Vcc / 2, environ 2,5V dans le cas
de l'Arduino. Ce signal est ensuite introduit dans le port d'entrée numérique numéro 7 sur
l'Arduino (qui comprend également une hystérésis utile), et est discriminé par le comparateur
interne en une onde carrée de uns et de zéros.

39
Chapitre IV : Réalisation d’un Interrogateur RFID

4.3.4 La bobine
La station fixe du système RFID est un émetteur /récepteur elle doit contenir au moins d’une
antenne qui le permet d’envoyer et de recevoir des données. Pour se faire, nous avons
fabriqué manuellement une bobine antenne de 35 tous sur un diamètre de 6cm qui vaut une
valeur de 175uH.

Figure 4-5: la bobine d’antenne fabriquée

4.3.5 Les diodes


Les diodes utilisés dans ce circuit ce sont de diodes de référence 1N914. Une diode 1N914 est
une diode petits signaux à sorties axiales elle a une tension 75 V et un courant 200 mA. Cette
diode possède une configuration unidirectionnelle. Donc elle permet de bloquer le passage du
courant que dans une seule direction, de l’anode à cathode juste pour protéger d’autres
composants du circuit. La bande noire représente la cathode et la bande rouge l’anode comme
illustre la figure 4-6.

Figure 4-6: la diode 1N914

4.3.6 Les LEDs


Deux LEDs sont utilisés dans notre montage, LED verte qui reste allumée dès que le circuit
est mis sous tension et elle va clignoter pendant une durée de quelques secondes dans le cas
où le code est bien détecté. Et s’il y’a une erreur de parité sur le code récupéré c’est la LED
rouge qui va clignoter durant quelques secondes.

Figure 4-7: les LEDs

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Chapitre IV : Réalisation d’un Interrogateur RFID

4.3.7 Une plaque d’essai


La plaque d’essai permet de réaliser des montages sans souder les composants l’uns et les
autres elle possède une connexion cachée entre les différents composants du circuit à
réaliser. Comme montré la figure 4-8 la plaque d’essai comporte deux sorts types de lignes :
les lignes horizontales utilisées pour l’alimentation et les lignes verticales pour la connexion.

Figure 4-8: plaque d’essai


On utilise de straps qui sont des fils de cuivre isoles, de longueur et couleur variables pour
assurer la connexion et l’alimentation sur la plaque d’essai.

Figure 4-9: les Straps

4.3.8 Le logiciel
L'environnement de programmation Arduino (IDE en anglais) L'IDE permet d'écrire, de
modifier un programme et de le convertir en une série d'instructions compréhensibles pour la
carte Arduino.

Figure 4-10: IDE Arduino

41
Chapitre IV : Réalisation d’un Interrogateur RFID

4.3.9 Le câble USB


Ce câble permet d’alimenter la carte Arduino mais aussi il assure la liaison physique entre la
carte et l’environnement de développement d’Arduino IDE à travers un port USB d’un
ordinateur pour pouvoir télé-verser le programme (programmer la carte).

Figure 4-11: le câble USB

4.4 L’étiquette compatible

Les étiquettes RFID de 125 KHz sont généralement placées dans un morceau de plastique de
la taille d'une carte de visite ou dans un disque rond. L'étiquette est constituée d'une bobine de
fil reliée à une puce électronique. Lorsque l'étiquette est placée à proximité d'un lecteur,
l'énergie est couplée de manière inductive du lecteur à la micropuce dans l'étiquette.

Pour que le lecteur puisse accéder aux données des étiquettes (tags), il doit savoir comment
ses données sont stockées et le protocole de communication utilisé. Les étiquettes 125 kHz
RFID compatible à notre lecteur obéit au protocole EM4100 nommé ainsi parce que la puce
au cœur de tag est basée sur la puce du contrôleur fabriquée par la société EM
(Microelectronic) et au codage Manchester. Nous nous somme concentré sur cette classe de
tags parce qu’ils sont assez communs parmi les lecteurs RFID 125kHz.

Figure 4-12: les étiquettes (tags) RFID 125KHz

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Chapitre IV : Réalisation d’un Interrogateur RFID

4.4.1 Le protocole EM4100


Les transpondeurs RFID compatibles EM4100 contiennent 64 bits de mémoire Read Only.
Cela signifie que l'information peut être lu à partir de l'étiquette, mais aucune donnée ne peut
être modifiée, ou de nouvelles données peuvent être écrites sur la carte été programmé avec
les données initiales. Le format des données est comme indiqué ici.

Figure 4-13: Le protocole EM4100


Le premier ensemble de 111111111 bits est la séquence de démarrage il est utilisé pour
indiquer au lecteur qu’un code arrive, le lecteur utilise également la séquence pour verrouiller
sur la carte les données.

Les données stockées sont transmises par groupes de quatre (4) avec un bit de parité à la fin
de chaque groupe.

Un dernier élément de données que la carte transmet est un mot de contrôle qui est utilisé pour
s’assurer que toutes les données ont été reçues avec succès et un bit d'arrêt (0).
Enfin, la somme de contrôle est un bit de parité paire appliqué à chacun des bits de rangée
verticale. De cette façon, il y’a une vérification horizontale et verticale de chaque bit envoyé
tout doit s’aligner, ou le lecteur rejettera simplement la transmission.

4.4.2 Manchester Encoding


Une caractéristique intéressante du transfert de données entre la carte et le lecteur est que les
données sont codées en utilisant Manchester Encoding, qui est un moyen de codage des
données afin qu'elles puissent être transmises sur un seul fil assurant que les informations
d'horloge puissent être récupérées facilement. Avec l'encodage Manchester, il y a toujours une
transition au milieu d'un bit. Si vous voulez transmettre un 1, la transition serait de bas en
haut, et si vous voulez transmettre un 0, la transition serait de haut en bas. Parce que les
transitions sont au milieu de chaque bit,
Les données réelles sont transmises par la carte en court-circuitant la bobine - ceci impose une
charge supplémentaire à l'émetteur dans le lecteur, qui peut être détectée.

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Chapitre IV : Réalisation d’un Interrogateur RFID

Figure 4-14: Manchester Encoding


Le codage Manchester, est un codage synchrone. C'est à dire que les signaux sont liés à une
horloge, ici représentée par les traits bleus, régulièrement espacés. C'est le sens du front entre
deux tops d'horloge qui donne la valeur du bit.

L’information codée est de deux fréquences différentes, elle doit être sous forme binaire qui
doit indiquer la différence entre les deux fréquences distances avant qu’elle arrive sur une
puce digitale Arduino.

4.5 Le montage du circuit

A la disposition de tous les composants électroniques nécessaires (les résistances, les


capacités, les diodes…etc.), une antenne bobine fabriquée manuellement et une carte Arduino
Uno pour réaliser ce circuit, on a directement commencé à mettre chaque composant a sa
place comme illustré dans le montage simulé sous PROTEUS (figure 4.1) sur une plaque
d’essai tout en les connectant entre eux par de fils de cuivre isolés de connexion. Ces fils sont
aussi utilisés pour assurer la liaison d’alimentation (VCC et GND). La carte Arduino délivre
deux types de tensions 3.3V et 5V et que notre circuit a besoin une tension d’alimentation de
5V donc on n’aura pas à chercher une alimentation externe on doit le brancher simplement sur
une broche de la carte Arduino qui fournit cette valeur de tension.

Après avoir terminé le câblage on doit vérifier et s’assurer que chaque matériel utilisé dans le
montage est bien à sa place et que ses liaisons avec les autres éléments sont belles et biens
réalisées. A la fin de ces deux processus nous avons notre lecteur présenté par la figure ci-
dessous.

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Chapitre IV : Réalisation d’un Interrogateur RFID

Figure 4-15: le lecteur des étiquettes passives 125KHz


Afin de tester le fonctionnement de notre circuit, il faudra donc programmer le
microcontrôleur utilisé par le circuit ; dans notre cas nous avons utilisé la carte Arduino en
effet nous devons dire à ce circuit à l’aide de cette carte les différentes tâches qu’il doit
exécuter.

4.6 Le programme Arduino

Le premier marceau de notre code va générer un signal carré de 125KHz précise sur la
broche digitale numéro 9 de la carte d’Arduino ainsi que l’horloge pour compter la largeur de
chaque onde du signal d'entré.

Figure 4-16: Production d’un signal carré de 125 kHz

45
Chapitre IV : Réalisation d’un Interrogateur RFID

Notre lecteur va recueillir les données qui seront transmises par les tags sur le signal radio RF
qu’il génère.
Le programme est une boucle infinie, composée d'une suite d'étapes :

Lecture de 100 durées successives dans un tableau (réservé pour ça et nommé Buffer).
Noter que la transmission complète d'un code comporte 64 bits < 100.

 Vérification des durées et tri entre 3 valeurs :

Minimale, Moyenne qui est égale à 1,5 fois Minimale et Grande qui est égale à 2 fois
Minimale ces valeurs sont fausses quand la liaison HF entre le lecteur et l’étiquette est
défectueuse.

 S'il n'y a pas eu d'erreurs :

Recherche de l'en-tête (9bits), avec au moins 64 bits suivants dans le buffer.

 Si l'entête a été trouvé :

Décodage du code Manchester qui donne (64 - 9) bits,


Vérification des bits en utilisant les bits de contrôle,
On peut trouver des erreurs ici parce que l'entête a été mal placé.

 Si la vérification est positive :


Conversion du code de binaire vers hexadécimal.
Affichage du code.

 Si on rencontre des erreurs en route, des messages sont affichés.

4.7 Télé-versement du programme

Lorsqu’on termine la partie programmation nous devons vérifier si le code ne contient pas des
erreurs pour se faire, on appuie sur le bouton Vérifier de l’IDE Arduino si tout passe bien à ce
point-là nous pouvons télé-verser le programme vers la carte (microcontrôleur) connectée à
un port USB de l’ordinateur via un câble USB en cliquant sur le bouton Téléverser. Si tout est
bien déroulé IDE affichera un message disant que le programme a été bien télé-versé.

Enfin, après tout ce travail mené de l’électronique (montage du circuit) d’une part et de
l’informatique d’autre part (la programmation) nous nous sommes arrivés à la phase de vérité
c’est-à-dire notre lecteur des étiquettes passives 125kHz RFID est prêt à tester.

4.8 Le fonctionnement du circuit

Ce circuit il a pour mission principale la lecture simple des étiquettes passives 125 kHz. Il
fonctionne de la manière suivante il envoie dans tous les points de son champ un signal
continu non modulé sur une fréquence de 125khz précise qui est un signal porteur. (Ce signal
permet d’alimenter dans un premier temps tous les tags passifs présents dans sa zone afin de
les interroger).

46
Chapitre IV : Réalisation d’un Interrogateur RFID

Dès qu’on approche un tag passif de 125 kHz (sous tension) a un champ prêt de quelque
centimètre (4 à 5 cm) de l’antenne bobine de ce circuit delà il commence à transmettre ses
informations tout en utilisant le signal rayonnait (le signal porteur) par ce circuit comme étant
le support de transmission. L’étiquette utilisée va moduler ce signal en fonction de ses
données stockées. Une fois que le signal modulé est intercepté par le lecteur il va être
démodulé et décodé (traitement du signal) qui les permettent d’extraire les données binaires
transmises (identifiant de tag) puis les convertir du code binaire vers hexadécimal enfin les
afficher à la sortie série à 2400 bits par seconde dans le Moniteur Série de l’IDE Arduino.

Le type d’étiquettes 125KHz que notre lecteur RFID peut les lire répondent à la norme de
communication suivante : Manchester encoding et le protocole EM4100 comme l’avait
expliqué précédemment.

Ce circuit comprend deux LEDs : une LED verte qui clignote lorsqu'un tag est lu avec succès
et une LED rouge qui clignote dans le cas contraire.

4.9 Visualisation oscilloscopique des signaux entres-sorties

La bibliothèque ‘’TimerOne’’ Arduino elle nous a permis de générer un signal carrée de


125KHz en utilisant la fonction PWM. La figure 4.17 illustre le signal carré généré qui
provient de la broche digitale numéro 9 de la carte Arduino.

Figure 4-17: le signal carré produit de 125KHz


La bobine va en parallèle avec la capacité C1 créant un oscillateur LC. Les transitions de la
bobine à la logique '1' et la logique '0' sont faites 125000 fois en une seconde (125 kHz). La
figure 4.18 montre La forme d'onde de 125 kHz transmise par le couple bobine-capacité C1
avec un niveau du signal de 20V.

47
Chapitre IV : Réalisation d’un Interrogateur RFID

Figure 4-18: signal oscillant a 125KHz


Lorsqu’on a approché une étiquette 125KHz à l’antenne bobine du circuit, on a obtenu un
signal à deux niveaux différents (des uns et de zéros logiques), ce qui explique l’étiquette
utilisé a bien reçu à moduler le signal précèdent (figure 4.19) alors un échange des
informations a eu lieu entre le lecteur et l’étiquette approchée.

Figure 4-19: échange de données entre le lecteur et l’étiquette

48
Chapitre IV : Réalisation d’un Interrogateur RFID

Pour voir encore plus clair la forme d’onde, on a coupé un marceau de chacun de ces deux
signaux (à la présence et sans tag au même point du circuit) et on les a comparé dans la figure
4-20.

Figure 4-20 : la différence entre deux ondes


Comment un tag RFID communique avec le lecteur? L'idée est simple, mais très intelligente!
Quand un tag veut envoyer un "0" logique au lecteur, il met une charge sur sa ligne
d'alimentation pour demander plus de puissance au lecteur. Cela fera une petite chute de
tension du côté du lecteur RFID. Ce niveau de tension est logique '0'. Simultanément, tant que
le lecteur transmet le signal de 125 kHz, il lit la tension du signal transmis.
Lorsque l'étiquette baisse la tension, le lecteur lit cette chute de tension comme un '0' logique.
Et Lorsque le tag ne nécessite aucune alimentation supplémentaire, il ne fait pas de chute de
tension. C'est la logique '1'.

A la sortie de l’Ampliop LM324N sur sa bouche numéro 1, on a obtenu un signal de forme


carrée qui contient des informations de l’étiquette utilisée, ce signal a un niveau d’amplitude
de Vcc/2 soit 2.5 V à peu près comme expliqué dans la section présentation des matériels
utilisés. La figure 4.21 présente tous ses détails.
Ce même signal est injecté dans la carte Arduino via à la broche digitale numéro 7, là où il va
suivre tout d’abord des différentes analyses (contrôle de parité sur chaque ligne et sur chaque
clone, contrôle de la somme, recherche l’entête…etc.) avant qu’il puisse être traité.

Pour éviter tout le problème d’analyses de données transmises par l’étiquette, il faut
nécessairement utiliser des étiquettes RFID de 125KHz qui utilisent la même norme de
codage que celle pour le lecteur. La plus part des lecteurs ont besoin d’un certain nombre de
lectures valides.

49
Chapitre IV : Réalisation d’un Interrogateur RFID

Figure 4-21: le signal à la sortie de LM324N et à la rentrée Arduino


En même temps, le clignotement la LED verte de la carte Arduino définie sur le pin 13,
explique aussi que notre lecteur est entrain de recevoir des données transmises par l’étiquette.
Le résultat obtenu est affiché dans la figure ci-dessous :

Figure 4-22: le résultat obtenu


Comme nous constatons, le résultat affiché sur la figure 4-22 n’est pas l’identifiant de
l’étiquette utilisée, c’est un message d’erreur qui nous dit ‘’aucune donnée dans le baffer n’est
valide’’ cela revient à dire sans doute qu’il y’a une erreur lors de vérifications (contrôle de
parité sur chaque ligne et sur chaque colonne, contrôle de la somme, recherche l’entête…etc.)
des données transmises par l’étiquette ce qui pousse à notre lecteur de rejeter la transmission

50
Chapitre IV : Réalisation d’un Interrogateur RFID

et d’afficher ce message. Autrement dit notre circuit n’a pu traiter les données qu’il recevait
par cette étiquette et les afficher en code ASCII.
Lorsqu’on a activé le mode de débogage dans le code c’est-à-dire ‘’ #define debug 1 ’’ pour
qu’on puisse obtenir les informations détaillées transmises par l’étiquette. Voici les
informations de débogage affichées:

got buf num: 0


-112/98/2/2/65/33/-94/81/-78/81/98/64/33/33/33/33/33/49/33/33/33/33/33/-
126/49/48/50/49/49/113/34/64/34/32/34/65/32/97/66/33/32/66/33/33/33/33/33/49/32/50/65/33
/49/33/34/32/32/34/33/65/33/34/31/51/31/68/31/34/64/34/32/49/49/50/5/45/49/49/34/30/33/6
7/33/31/33/68/4/28/48/50/70/28/33/33/6/5/24/33/32////raw data
no valid data found in buffer
101/101/101/101/101/101/101/101/101/101/101/101/101/101/101/101/101/101/101/101/101/
101/101/101/101/101/101/101/101/101/101/101/101/101/101/101/101/101/101/101/101/101/
101/101/101/101/101/101/101/101/101/101/101/101/101/101/101/101/101/101/101/101/101/
101/101/101/101/101/101/101/101/101/101/101/101/101/101/101/101/101/101/101/101/101/
101/101/101/0/101/101/101/101/101/101/101/1/1/101/101/101////
buffer stats: zeroes:1/ones:1/prevs:2/errs:96

got buf num: 1


3/100/2/-
31/81/98/33/65/33/33/33/33/33/49/33/33/65/33/97/82/49/49/97/49/33/33/33/65/33/33/-
127/50/49/95/33/33/34/32/65/81/49/66/32/50/32/35/31/33/34/32/33/33/33/34/4/29/51/32/33/3
2/33/33/66/34/31/50/48/50/49/49/49/35/3/28/33/65/33/33/33/67/32/49/57/59/31/32/5/5/27/31/
32/34/5/7/22/33/33/49/33////raw data

no valid data found in buffer


101/101/101/101/101/101/101/101/101/101/101/101/101/101/101/101/101/101/101/101/101/
101/101/101/101/101/101/101/101/101/101/101/101/101/101/101/101/101/101/101/101/101/
101/101/101/101/101/101/101/101/101/101/101/101/101/0/101/101/101/101/101/101/101/10
1/101/101/101/101/101/101/101/101/101/101/101/101/101/101/101/101/101/101/101/101/10
1/101/101/101/101/101/101/101/101/101/1/101/101/101/101/101////
buffer stats: zeroes:1/ones:1/prevs:3/errs:95

4.10 Conclusion

Dans ce chapitre nous avons abordé la réalisation d’une station fixe du système RFID (le
lecteur) qui permet la lecture des étiquettes RFID qui utilisent : la fréquence 125 kHz, le
protocole de communication EM4100 et le codage Manchester.

Le chapitre explique la procédure de cette réalisation, les matériels utilisés, le fonctionnement


du circuit réalisé et enfin les résultats obtenus. Cela nous a appris d’une part les techniques de
la RFID et d’autre part l’aspect pratique pour mener à bien un projet de réalisation.

51
Conclusion générale

Conclusion générale

La RFID est une technique qui permet d’identifier automatiquement des objets, des
personnes, des animaux…etc., porteurs d’une étiquette RFID sans contant et aussi sans que
l’étiquette soit en visibilité directe avec la station fixe.

Après un bref résume sur les différents types de techniques d’identification automatique
à tire d’exemple les codes à barres, la comparaison qui a était faite entre ces techniques et la
RFID, la tendance semble que La RFID promet de devenir la technologie de pointe dans le
domaine de l’identification automatique.

Ensuite, nous avons abordé le principe de fonctionnement du couple lecteur-tag, qui


nous a permis de mettre en lumière entre autres : le protocole de communication, la notion de
transfert d’énergie et surtout la notion d’alimentation de tag passif la fameuse télé
alimentation. A juste titre nous pouvons souligner ceci, pour qu’une étiquette RFID puisse
être lue par le lecteur il faut que les deux utilisent la même norme.

Nous avons consacré un chapitre sur l’étude théorique des lecteurs des étiquettes RFID
d’une manière générale. Que nous l’avons jugé utile vu que l’objectif final de ce travail est de
réaliser une station de fixe (interrogateur) opérant à la fréquence 125kHz.

Enfin, dans la dernière section de ce manuscrit nous avons présenté notre circuit réalisé
qui est un lecteur des étiquettes passives 125 kHz RFID. Ce circuit fonctionne correctement
comme on a remarqué dans la section visualisation oscilloscopique, mais le problème en est
que, il n’a pas reçu à afficher les données reçues en code ASCII comme il fallait.

Grâce à ce travail nous avons pu faire un état de l’art de la technologie RFID à savoir les
différents types de lecteurs et de tags et de communications utilisées, de même que les normes
associées.

52
Bibliographie

Bibliographie

[1]: Klaus Fenmenzeller, RFID Handbook, Fundamentals end Applications in Contactless


Smart Cards Radio Frequency Identification and Near Field Communication, THIRD
EDITION.

[2]: Dominique Parret, RFID en Ultra et Super Hautes Fréquences, UHF-SHF, Théorie et
mise en œuvre.

[3]: Mémoire de PAULIN ILUNGA KATAMBA, TECHNOLOGIE RFID (RADIO


FREQUENCY IDENTIFICATION) : CONCEPTS ET STRATÉGIE DE MISE EN ŒUVRE.

[4]: RFID for Dummies par Patrick J Sweeney

[5]: http://www.centrenational-rfid.com/definition-de-la-rfid-article-71-fr-ruid-17.html

[6]: Frédéric LETIENT, « Etat de l'art et applications des RFID », université de GRENOBLE,
9 Juin 2008.

[7] : Mr YAHIAOUI Billal Mr SFAÏHI Ali, ‘’Technologie RFID : Étude et application’’,


Mémoire de fin d’études, Promotion 2014/2015 Université A/Mira de Béjaïa.

[8] : Jean-Ferdinand Susini Hervé Chabanne, Pascal Urien. RFID et l’internet des
choses.Hermes Science Publications, 2010.

[9] : Anthony Ghiotto, T.P.Vuong, S.Tedjini,"Conception d’antennes de tags RFID UHF,


Application a la réalisation par jet de matière", Thèse de doctorat Optique et Radiofréquence,
26 Novembre 2008.

[10] : MOD-RFID125, AVRIL 2008. [En ligne]. Disponible sur :http://www.olimex.com/dev.

[11]: http://rfid.comprendrechoisir.com/comprendre/systeme-rfid.

[12]: Technische uitgave van de SmalS-MvM 4/2003 Publication périodique de Smals Janvier
2014, Le b.a.-ba de la RFID Origines, Technologies et Application

[13] : S.MEILLÈRE, W.RAHAJANDRAIBE, P.MASSON, C.GUILLAUME,


W.TATINIAN, P.PANNIER, R.BOUCHAKOUR, G.JACQUEMOD. Emetteur Récepteur
RFID A 13,56 MHZ. Polytech, Marseille (Nice-Sophia), IMT-Technopôle de Château
Gombert.

[14]: Innovatron, "Calypso Electronic Ticketing Standard," 1993.

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