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Théorie de groupes et

d’anneaux: Cours 2:
Sur les Groupes

Prof. Mathias K.KOUAKOU

Université F.H.B de Cocody Abidjan (Côte d’Ivoire)

Abidjan, 30 Juin, 2020


I- Généralités sur les Groupes
I- Généralités sur les Groupes

1.1 Groupe
I- Généralités sur les Groupes

1.1 Groupe

On appelle groupe un ensemble non vide E muni d’une loi de


composition interne ∗ possédant les propriétés suivantes:
I- Généralités sur les Groupes

1.1 Groupe

On appelle groupe un ensemble non vide E muni d’une loi de


composition interne ∗ possédant les propriétés suivantes:
(i) ∗ est associative.
I- Généralités sur les Groupes

1.1 Groupe

On appelle groupe un ensemble non vide E muni d’une loi de


composition interne ∗ possédant les propriétés suivantes:
(i) ∗ est associative.

(ii) ∗ admet un élément neutre dans E .


I- Généralités sur les Groupes

1.1 Groupe

On appelle groupe un ensemble non vide E muni d’une loi de


composition interne ∗ possédant les propriétés suivantes:
(i) ∗ est associative.

(ii) ∗ admet un élément neutre dans E .

(iii) Tout élément de E admet un symétrique.


I- Généralités sur les Groupes

1.1 Groupe

On appelle groupe un ensemble non vide E muni d’une loi de


composition interne ∗ possédant les propriétés suivantes:
(i) ∗ est associative.

(ii) ∗ admet un élément neutre dans E .

(iii) Tout élément de E admet un symétrique.

Si de plus la loi ∗ est commutative, le groupe G est dit commutatif.


Les groupes commutatifs sont appelés groupes abéliens.
Exemples classiques
Exemples classiques

1. Z muni de l’addition + est un groupe abélien.


Exemples classiques

1. Z muni de l’addition + est un groupe abélien.

Z muni de la multiplication × n’est pas un groupe.


Exemples classiques

1. Z muni de l’addition + est un groupe abélien.

Z muni de la multiplication × n’est pas un groupe.

2. Q, R, C sont des groupes abéliens avec l’addition +, mais ne


sont pas des groupes avec la multiplication ×.
Exemples classiques

1. Z muni de l’addition + est un groupe abélien.

Z muni de la multiplication × n’est pas un groupe.

2. Q, R, C sont des groupes abéliens avec l’addition +, mais ne


sont pas des groupes avec la multiplication ×.

3. Q∗ , R∗ , C∗ sont des groupes avec la multiplication.


4- Le groupe des permutations S(A)
4- Le groupe des permutations S(A)
Soit A un ensemble non vide.
4- Le groupe des permutations S(A)
Soit A un ensemble non vide.

S(A) = {f ∈ F(A) : f bijective}

est une partie stable par la composition des applications ◦:


4- Le groupe des permutations S(A)
Soit A un ensemble non vide.

S(A) = {f ∈ F(A) : f bijective}

est une partie stable par la composition des applications ◦:

(f ◦ g )(x) = f (g (x))

Si f : A −→ A et g : A −→ A sont deux applications bijectives,


4- Le groupe des permutations S(A)
Soit A un ensemble non vide.

S(A) = {f ∈ F(A) : f bijective}

est une partie stable par la composition des applications ◦:

(f ◦ g )(x) = f (g (x))

Si f : A −→ A et g : A −→ A sont deux applications bijectives,


on a f ◦ g : A −→ A et sera aussi bijective.
4- Le groupe des permutations S(A)
Soit A un ensemble non vide.

S(A) = {f ∈ F(A) : f bijective}

est une partie stable par la composition des applications ◦:

(f ◦ g )(x) = f (g (x))

Si f : A −→ A et g : A −→ A sont deux applications bijectives,


on a f ◦ g : A −→ A et sera aussi bijective.
◦ définit donc une loi de composition interne sur S(A),
4- Le groupe des permutations S(A)
Soit A un ensemble non vide.

S(A) = {f ∈ F(A) : f bijective}

est une partie stable par la composition des applications ◦:

(f ◦ g )(x) = f (g (x))

Si f : A −→ A et g : A −→ A sont deux applications bijectives,


on a f ◦ g : A −→ A et sera aussi bijective.
◦ définit donc une loi de composition interne sur S(A),
et muni de cette loi, S(A) est un groupe non abélien.
4- Le groupe des permutations S(A)
Soit A un ensemble non vide.

S(A) = {f ∈ F(A) : f bijective}

est une partie stable par la composition des applications ◦:

(f ◦ g )(x) = f (g (x))

Si f : A −→ A et g : A −→ A sont deux applications bijectives,


on a f ◦ g : A −→ A et sera aussi bijective.
◦ définit donc une loi de composition interne sur S(A),
et muni de cette loi, S(A) est un groupe non abélien.

f ◦ g 6= g ◦ f
4- Le groupe des permutations S(A)
Soit A un ensemble non vide.

S(A) = {f ∈ F(A) : f bijective}

est une partie stable par la composition des applications ◦:

(f ◦ g )(x) = f (g (x))

Si f : A −→ A et g : A −→ A sont deux applications bijectives,


on a f ◦ g : A −→ A et sera aussi bijective.
◦ définit donc une loi de composition interne sur S(A),
et muni de cette loi, S(A) est un groupe non abélien.

f ◦ g 6= g ◦ f

f ◦ idA = f = idA ◦ f , d’où idA est neutre pour ◦


4- Le groupe des permutations S(A)
Soit A un ensemble non vide.

S(A) = {f ∈ F(A) : f bijective}

est une partie stable par la composition des applications ◦:

(f ◦ g )(x) = f (g (x))

Si f : A −→ A et g : A −→ A sont deux applications bijectives,


on a f ◦ g : A −→ A et sera aussi bijective.
◦ définit donc une loi de composition interne sur S(A),
et muni de cette loi, S(A) est un groupe non abélien.

f ◦ g 6= g ◦ f

f ◦ idA = f = idA ◦ f , d’où idA est neutre pour ◦

f ◦ f −1 = f −1 ◦ f = idA , la bijection réciproque de f est


précisement le symétrique de f .
Pour A = {1, 2, · · · , n},
Pour A = {1, 2, · · · , n},

S(A)est noté simplementSn


Pour A = {1, 2, · · · , n},

S(A)est noté simplementSn

et est appelé groupe des premutations de n éléments.


Pour A = {1, 2, · · · , n},

S(A)est noté simplementSn

et est appelé groupe des premutations de n éléments.

On a, Card(Sn ) = n!
Pour A = {1, 2, · · · , n},

S(A)est noté simplementSn

et est appelé groupe des premutations de n éléments.

On a, Card(Sn ) = n!

1. S3 est un groupe de 6 éléments.


Pour A = {1, 2, · · · , n},

S(A)est noté simplementSn

et est appelé groupe des premutations de n éléments.

On a, Card(Sn ) = n!

1. S3 est un groupe de 6 éléments. On fera la table de ◦ dans S3


Pour A = {1, 2, · · · , n},

S(A)est noté simplementSn

et est appelé groupe des premutations de n éléments.

On a, Card(Sn ) = n!

1. S3 est un groupe de 6 éléments. On fera la table de ◦ dans S3


2. S4 est un groupe de 24 éléments
Pour A = {1, 2, · · · , n},

S(A)est noté simplementSn

et est appelé groupe des premutations de n éléments.

On a, Card(Sn ) = n!

1. S3 est un groupe de 6 éléments. On fera la table de ◦ dans S3


2. S4 est un groupe de 24 éléments On montrera qu’il contient
une copie de S3 .
Pour A = {1, 2, · · · , n},

S(A)est noté simplementSn

et est appelé groupe des premutations de n éléments.

On a, Card(Sn ) = n!

1. S3 est un groupe de 6 éléments. On fera la table de ◦ dans S3


2. S4 est un groupe de 24 éléments On montrera qu’il contient
une copie de S3 .
3. Plus généralement Sn+1 contient une copie de Sn
5- Le groupe des parties P(A).
5- Le groupe des parties P(A).
Soit A un ensemble non vide. P(A) avec la différence symétrique
∆ est un groupe abélien.

X 4Y = (X ∩ Y ) ∪ (Y ∩ X )

où X désigne le complémentaire de X dans A.


5- Le groupe des parties P(A).
Soit A un ensemble non vide. P(A) avec la différence symétrique
∆ est un groupe abélien.

X 4Y = (X ∩ Y ) ∪ (Y ∩ X )

où X désigne le complémentaire de X dans A. On a


1. 4 est associative,
5- Le groupe des parties P(A).
Soit A un ensemble non vide. P(A) avec la différence symétrique
∆ est un groupe abélien.

X 4Y = (X ∩ Y ) ∪ (Y ∩ X )

où X désigne le complémentaire de X dans A. On a


1. 4 est associative,

2.
X 4∅ = (X ∩ A) ∪ (∅ ∩ X ) = X ∪ ∅ = X
5- Le groupe des parties P(A).
Soit A un ensemble non vide. P(A) avec la différence symétrique
∆ est un groupe abélien.

X 4Y = (X ∩ Y ) ∪ (Y ∩ X )

où X désigne le complémentaire de X dans A. On a


1. 4 est associative,

2.
X 4∅ = (X ∩ A) ∪ (∅ ∩ X ) = X ∪ ∅ = X
L’ensemble vide ∅ est neutre pour 4.
5- Le groupe des parties P(A).
Soit A un ensemble non vide. P(A) avec la différence symétrique
∆ est un groupe abélien.

X 4Y = (X ∩ Y ) ∪ (Y ∩ X )

où X désigne le complémentaire de X dans A. On a


1. 4 est associative,

2.
X 4∅ = (X ∩ A) ∪ (∅ ∩ X ) = X ∪ ∅ = X
L’ensemble vide ∅ est neutre pour 4.

3.
X 4X = (X ∩ X ) ∪ (X ∩ X ) = ∅ ∪ ∅ = ∅
5- Le groupe des parties P(A).
Soit A un ensemble non vide. P(A) avec la différence symétrique
∆ est un groupe abélien.

X 4Y = (X ∩ Y ) ∪ (Y ∩ X )

où X désigne le complémentaire de X dans A. On a


1. 4 est associative,

2.
X 4∅ = (X ∩ A) ∪ (∅ ∩ X ) = X ∪ ∅ = X
L’ensemble vide ∅ est neutre pour 4.

3.
X 4X = (X ∩ X ) ∪ (X ∩ X ) = ∅ ∪ ∅ = ∅
La partie X est son propre symétrique.
6- Le produit cartésien de deux groupes
6- Le produit cartésien de deux groupes

Le produit cartésien de deux groupes (E , ∗) et (F , •) est un groupe


avec la loi cartésienne >:
6- Le produit cartésien de deux groupes

Le produit cartésien de deux groupes (E , ∗) et (F , •) est un groupe


avec la loi cartésienne >:
(e, f )>(e 0 , f 0 ) = (e ∗ e 0 , f • f 0 )
6- Le produit cartésien de deux groupes

Le produit cartésien de deux groupes (E , ∗) et (F , •) est un groupe


avec la loi cartésienne >:
(e, f )>(e 0 , f 0 ) = (e ∗ e 0 , f • f 0 )
En particulier E × E , est un groupe avec la loi cartésienne notée
encore ∗,
6- Le produit cartésien de deux groupes

Le produit cartésien de deux groupes (E , ∗) et (F , •) est un groupe


avec la loi cartésienne >:
(e, f )>(e 0 , f 0 ) = (e ∗ e 0 , f • f 0 )
En particulier E × E , est un groupe avec la loi cartésienne notée
encore ∗,
(a, a0 ) ∗ (b, b 0 ) = (a ∗ b, a0 ∗ b 0 )
6- Le produit cartésien de deux groupes

Le produit cartésien de deux groupes (E , ∗) et (F , •) est un groupe


avec la loi cartésienne >:
(e, f )>(e 0 , f 0 ) = (e ∗ e 0 , f • f 0 )
En particulier E × E , est un groupe avec la loi cartésienne notée
encore ∗,
(a, a0 ) ∗ (b, b 0 ) = (a ∗ b, a0 ∗ b 0 )

Plus généralement E n est un groupe avec la loi cartésienne notée


encore ∗:
(x1 , · · · , xn ) ∗ (y1 , · · · , yn ) = (x1 ∗ y1 , · · · , xn ∗ yn ).
6- Le produit cartésien de deux groupes

Le produit cartésien de deux groupes (E , ∗) et (F , •) est un groupe


avec la loi cartésienne >:
(e, f )>(e 0 , f 0 ) = (e ∗ e 0 , f • f 0 )
En particulier E × E , est un groupe avec la loi cartésienne notée
encore ∗,
(a, a0 ) ∗ (b, b 0 ) = (a ∗ b, a0 ∗ b 0 )

Plus généralement E n est un groupe avec la loi cartésienne notée


encore ∗:
(x1 , · · · , xn ) ∗ (y1 , · · · , yn ) = (x1 ∗ y1 , · · · , xn ∗ yn ).

Exemple: R2 , R3 , · · · , Rn sont des groupes abéliens avec la loi


cartésienne +.
6- Le produit cartésien de deux groupes

Le produit cartésien de deux groupes (E , ∗) et (F , •) est un groupe


avec la loi cartésienne >:
(e, f )>(e 0 , f 0 ) = (e ∗ e 0 , f • f 0 )
En particulier E × E , est un groupe avec la loi cartésienne notée
encore ∗,
(a, a0 ) ∗ (b, b 0 ) = (a ∗ b, a0 ∗ b 0 )

Plus généralement E n est un groupe avec la loi cartésienne notée


encore ∗:
(x1 , · · · , xn ) ∗ (y1 , · · · , yn ) = (x1 ∗ y1 , · · · , xn ∗ yn ).

Exemple: R2 , R3 , · · · , Rn sont des groupes abéliens avec la loi


cartésienne +.

Dans R2 on a: (2, 6) + (−7, 10) = (−5, 16),


(1, 0) + (0, 3) = (1, 3),..
Remarques:
1. Les groupes (Z, +), (R, +), (C? , ×),..sont des groupes infinis
et commutatifs.
Remarques:
1. Les groupes (Z, +), (R, +), (C? , ×),..sont des groupes infinis
et commutatifs.

2. (Sn , ◦) est un groupe fini et non commutatif dès que n ≥ 3.


Remarques:
1. Les groupes (Z, +), (R, +), (C? , ×),..sont des groupes infinis
et commutatifs.

2. (Sn , ◦) est un groupe fini et non commutatif dès que n ≥ 3.

3. (P(A), 4) est un groupe commutatif et, lorsque l’ensemble A


est fini, le groupe (P(A), 4) est fini.
Sous-groupes d’un groupe
Sous-groupes d’un groupe

Soient (G , ∗) un groupe, d’élément neutre e et H une partie de G .


On dit que H est un sous-groupe de (G , ∗) si les 3 propriétés
suivantes sont vérifiées:
Sous-groupes d’un groupe

Soient (G , ∗) un groupe, d’élément neutre e et H une partie de G .


On dit que H est un sous-groupe de (G , ∗) si les 3 propriétés
suivantes sont vérifiées:

(i) e ∈ H
Sous-groupes d’un groupe

Soient (G , ∗) un groupe, d’élément neutre e et H une partie de G .


On dit que H est un sous-groupe de (G , ∗) si les 3 propriétés
suivantes sont vérifiées:

(i) e ∈ H

(ii) ∀(x, y ) ∈ H 2 , x ∗ y ∈ H
Sous-groupes d’un groupe

Soient (G , ∗) un groupe, d’élément neutre e et H une partie de G .


On dit que H est un sous-groupe de (G , ∗) si les 3 propriétés
suivantes sont vérifiées:

(i) e ∈ H

(ii) ∀(x, y ) ∈ H 2 , x ∗ y ∈ H

(iii) ∀x ∈ H, x −1 ∈ H
Exemples
I G lui même et {e} sont des sous-groupes de (G , ∗). Ces deux
sous groupes sont dits triviaux.
Exemples
I G lui même et {e} sont des sous-groupes de (G , ∗). Ces deux
sous groupes sont dits triviaux.

I G vérifie ces trois propriétés de sous-groupes du groupe (G , ∗).


I {e} est bien un sous-groupe de (G , ∗).
Exemples
I G lui même et {e} sont des sous-groupes de (G , ∗). Ces deux
sous groupes sont dits triviaux.

I G vérifie ces trois propriétés de sous-groupes du groupe (G , ∗).


I {e} est bien un sous-groupe de (G , ∗). En effet:
1. e ∈ {e}
Exemples
I G lui même et {e} sont des sous-groupes de (G , ∗). Ces deux
sous groupes sont dits triviaux.

I G vérifie ces trois propriétés de sous-groupes du groupe (G , ∗).


I {e} est bien un sous-groupe de (G , ∗). En effet:
1. e ∈ {e}
2. {e} × {e} = {(e, e)}, et e ∗ e = e
Exemples
I G lui même et {e} sont des sous-groupes de (G , ∗). Ces deux
sous groupes sont dits triviaux.

I G vérifie ces trois propriétés de sous-groupes du groupe (G , ∗).


I {e} est bien un sous-groupe de (G , ∗). En effet:
1. e ∈ {e}
2. {e} × {e} = {(e, e)}, et e ∗ e = e
3. e ∗ e = e,
Exemples
I G lui même et {e} sont des sous-groupes de (G , ∗). Ces deux
sous groupes sont dits triviaux.

I G vérifie ces trois propriétés de sous-groupes du groupe (G , ∗).


I {e} est bien un sous-groupe de (G , ∗). En effet:
1. e ∈ {e}
2. {e} × {e} = {(e, e)}, et e ∗ e = e
3. e ∗ e = e, donc e −1 = e ∈ {e}
Exemples
I G lui même et {e} sont des sous-groupes de (G , ∗). Ces deux
sous groupes sont dits triviaux.

I G vérifie ces trois propriétés de sous-groupes du groupe (G , ∗).


I {e} est bien un sous-groupe de (G , ∗). En effet:
1. e ∈ {e}
2. {e} × {e} = {(e, e)}, et e ∗ e = e
3. e ∗ e = e, donc e −1 = e ∈ {e}
I Z est un sous groupe de (Q, +)
Exemples
I G lui même et {e} sont des sous-groupes de (G , ∗). Ces deux
sous groupes sont dits triviaux.

I G vérifie ces trois propriétés de sous-groupes du groupe (G , ∗).


I {e} est bien un sous-groupe de (G , ∗). En effet:
1. e ∈ {e}
2. {e} × {e} = {(e, e)}, et e ∗ e = e
3. e ∗ e = e, donc e −1 = e ∈ {e}
I Z est un sous groupe de (Q, +)
Exemples
I G lui même et {e} sont des sous-groupes de (G , ∗). Ces deux
sous groupes sont dits triviaux.

I G vérifie ces trois propriétés de sous-groupes du groupe (G , ∗).


I {e} est bien un sous-groupe de (G , ∗). En effet:
1. e ∈ {e}
2. {e} × {e} = {(e, e)}, et e ∗ e = e
3. e ∗ e = e, donc e −1 = e ∈ {e}
I Z est un sous groupe de (Q, +)

(Q, +) est un sous groupe de (R, +),


Exemples
I G lui même et {e} sont des sous-groupes de (G , ∗). Ces deux
sous groupes sont dits triviaux.

I G vérifie ces trois propriétés de sous-groupes du groupe (G , ∗).


I {e} est bien un sous-groupe de (G , ∗). En effet:
1. e ∈ {e}
2. {e} × {e} = {(e, e)}, et e ∗ e = e
3. e ∗ e = e, donc e −1 = e ∈ {e}
I Z est un sous groupe de (Q, +)

(Q, +) est un sous groupe de (R, +),

(R, +) est un sous groupe de (Q, +)


Exemples
I G lui même et {e} sont des sous-groupes de (G , ∗). Ces deux
sous groupes sont dits triviaux.

I G vérifie ces trois propriétés de sous-groupes du groupe (G , ∗).


I {e} est bien un sous-groupe de (G , ∗). En effet:
1. e ∈ {e}
2. {e} × {e} = {(e, e)}, et e ∗ e = e
3. e ∗ e = e, donc e −1 = e ∈ {e}
I Z est un sous groupe de (Q, +)

(Q, +) est un sous groupe de (R, +),

(R, +) est un sous groupe de (Q, +)


I R∗+ , {−1, 1} sont des sous-groupes de (R∗ , ×)
Exemples
I G lui même et {e} sont des sous-groupes de (G , ∗). Ces deux
sous groupes sont dits triviaux.

I G vérifie ces trois propriétés de sous-groupes du groupe (G , ∗).


I {e} est bien un sous-groupe de (G , ∗). En effet:
1. e ∈ {e}
2. {e} × {e} = {(e, e)}, et e ∗ e = e
3. e ∗ e = e, donc e −1 = e ∈ {e}
I Z est un sous groupe de (Q, +)

(Q, +) est un sous groupe de (R, +),

(R, +) est un sous groupe de (Q, +)


I R∗+ , {−1, 1} sont des sous-groupes de (R∗ , ×)

I Un = {z ∈ C : z n = 1} est un groupe de n éléments de


(C∗ , ×)
I Pour tout a ∈ Z, l’ensemble des multiples de a, noté aZ est
un sous groupe de (Z, +).

2Z, 3Z, 4Z,· · · sont des sous-groupes de (Z, +).


I Pour tout a ∈ Z, l’ensemble des multiples de a, noté aZ est
un sous groupe de (Z, +).

2Z, 3Z, 4Z,· · · sont des sous-groupes de (Z, +).

I Plus généralement, si (G , ∗) est un groupe et g ∈ G , alors


l’ensemble des puissances de g :

{g n , n ∈ Z}

est un sous-groupe de (G , ∗).

g 0 = e , g −2 = (g −1 )2 , g −3 = (g −1 )3
Remarques :
1. Un sous-groupe H n’est pas vide.
Remarques :
1. Un sous-groupe H n’est pas vide.

2. Si H est un sous-groupe de (G , ∗) alors H est stable pour la


loi ∗ et ∗ induit une loi de composition interne sur H. H muni
de cette loi est un groupe d’où la terminologie
sous-groupe.
Remarques :
1. Un sous-groupe H n’est pas vide.

2. Si H est un sous-groupe de (G , ∗) alors H est stable pour la


loi ∗ et ∗ induit une loi de composition interne sur H. H muni
de cette loi est un groupe d’où la terminologie
sous-groupe.

3. Très souvent pour montrer qu’un ensemble muni d’une loi de


composition interne (l.c.i) est un groupe, on essaie de voir cet
ensemble comme un sous-groupe d’un ensemble plus grands.
Théorème: ( Caractérisation des sous-groupes de (Z, +)).
Théorème: ( Caractérisation des sous-groupes de (Z, +)).

Soit H un sous-groupe de (Z, +). Alors

∃a ∈ N : H = aZ

Preuve: A faire en exercice.


Théorème: ( Caractérisation des sous-groupes de (Z, +)).

Soit H un sous-groupe de (Z, +). Alors

∃a ∈ N : H = aZ

Preuve: A faire en exercice.

Corollaire 1:On a

aZ + bZ = pgcd (a, b)Z


Théorème: ( Caractérisation des sous-groupes de (Z, +)).

Soit H un sous-groupe de (Z, +). Alors

∃a ∈ N : H = aZ

Preuve: A faire en exercice.

Corollaire 1:On a

aZ + bZ = pgcd (a, b)Z


et

aZ ∩ bZ = ppcm(a, b)Z
Corollaire 2: (Egalité de Bézout)
Corollaire 2: (Egalité de Bézout)
(a) Soient a, b ∈ Z et d = pgcd(a, b)

∃(u, v ) ∈ Z2 tel que au + bv = d (d > 0)


Corollaire 2: (Egalité de Bézout)
(a) Soient a, b ∈ Z et d = pgcd(a, b)

∃(u, v ) ∈ Z2 tel que au + bv = d (d > 0)

(b) a et b deux entiers sont premiers entre eux si et seulement si

∃(u, v ) ∈ Z2 telque au + bv = 1
Intersection de sous-groupes d’un même groupe
Intersection de sous-groupes d’un même groupe

Soient H1 et H2 deux sous-groupes d’un même groupe (G , ∗);


Alors H1 ∩ H2 est un sous groupe de (G , ∗)
Intersection de sous-groupes d’un même groupe

Soient H1 et H2 deux sous-groupes d’un même groupe (G , ∗);


Alors H1 ∩ H2 est un sous groupe de (G , ∗)

Plus généralement si {Hi }T


i∈I est une famille de sous groupes d’un
même groupe (G , ∗), alors i∈I Hi est un sous groupe de (G , ∗).
Intersection de sous-groupes d’un même groupe

Soient H1 et H2 deux sous-groupes d’un même groupe (G , ∗);


Alors H1 ∩ H2 est un sous groupe de (G , ∗)

Plus généralement si {Hi }T


i∈I est une famille de sous groupes d’un
même groupe (G , ∗), alors i∈I Hi est un sous groupe de (G , ∗).

Soit A une partie de G . On appelle sous groupe engendré par A


l’intersection de tous les sous-groupes de G contenant A. Ce
sous-groupe est le plus petit (au sens de l’inclusion) sous-groupe
de (G , ∗) contenant A.
Intersection de sous-groupes d’un même groupe

Soient H1 et H2 deux sous-groupes d’un même groupe (G , ∗);


Alors H1 ∩ H2 est un sous groupe de (G , ∗)

Plus généralement si {Hi }T


i∈I est une famille de sous groupes d’un
même groupe (G , ∗), alors i∈I Hi est un sous groupe de (G , ∗).

Soit A une partie de G . On appelle sous groupe engendré par A


l’intersection de tous les sous-groupes de G contenant A. Ce
sous-groupe est le plus petit (au sens de l’inclusion) sous-groupe
de (G , ∗) contenant A.

Exemples:
1. Si A = ∅, on a < ∅ >= {e}
Intersection de sous-groupes d’un même groupe

Soient H1 et H2 deux sous-groupes d’un même groupe (G , ∗);


Alors H1 ∩ H2 est un sous groupe de (G , ∗)

Plus généralement si {Hi }T


i∈I est une famille de sous groupes d’un
même groupe (G , ∗), alors i∈I Hi est un sous groupe de (G , ∗).

Soit A une partie de G . On appelle sous groupe engendré par A


l’intersection de tous les sous-groupes de G contenant A. Ce
sous-groupe est le plus petit (au sens de l’inclusion) sous-groupe
de (G , ∗) contenant A.

Exemples:
1. Si A = ∅, on a < ∅ >= {e}

2. A = {x}, on a < x >= {x n , n ∈ Z}.


Réunions de sous-groupes
Réunions de sous-groupes

La réunion de deux sous-groupes d’un même groupe G n’est pas


un sous groupe (en général).
Réunions de sous-groupes

La réunion de deux sous-groupes d’un même groupe G n’est pas


un sous groupe (en général).
Par exemple
8Z ∪ 9Z
n’est pas un sous groupe de Z
Réunions de sous-groupes

La réunion de deux sous-groupes d’un même groupe G n’est pas


un sous groupe (en général).
Par exemple
8Z ∪ 9Z
n’est pas un sous groupe de Z

8 + 9 = 17 ∈
/ 8Z ∪ 9Z
Groupes quotients
Groupes quotients

Classes d’équivalence suivant un sous-groupe


Groupes quotients

Classes d’équivalence suivant un sous-groupe

Soient (G , ∗) un groupe d’élément neutre e et H un sous-groupe de


(G , ∗).
Groupes quotients

Classes d’équivalence suivant un sous-groupe

Soient (G , ∗) un groupe d’élément neutre e et H un sous-groupe de


(G , ∗). H permet de définir sur G la relation binaire RH suivant:

pour x, y ∈ G , xRH y si x −1 ∗ y ∈ H
Groupes quotients

Classes d’équivalence suivant un sous-groupe

Soient (G , ∗) un groupe d’élément neutre e et H un sous-groupe de


(G , ∗). H permet de définir sur G la relation binaire RH suivant:

pour x, y ∈ G , xRH y si x −1 ∗ y ∈ H

On a le théorème suivant:
Théoreme (de Lagrange)
Théoreme (de Lagrange)

(i) RH est une relation d’équivalence.


Théoreme (de Lagrange)

(i) RH est une relation d’équivalence.

(ii) La classe d’équivalence d’un point a ∈ G est

ā = {a ∗ h, h ∈ H}

qu’on note a ∗ H. En particulier

ē = e ∗ H = H
Théoreme (de Lagrange)

(i) RH est une relation d’équivalence.

(ii) La classe d’équivalence d’un point a ∈ G est

ā = {a ∗ h, h ∈ H}

qu’on note a ∗ H. En particulier

ē = e ∗ H = H

(iii) Il y a une bijection entre ē = H et ā = a ∗ H.


Théoreme (de Lagrange)

(i) RH est une relation d’équivalence.

(ii) La classe d’équivalence d’un point a ∈ G est

ā = {a ∗ h, h ∈ H}

qu’on note a ∗ H. En particulier

ē = e ∗ H = H

(iii) Il y a une bijection entre ē = H et ā = a ∗ H.

Preuve:
(i) à faire en exercice.
Théoreme (de Lagrange)

(i) RH est une relation d’équivalence.

(ii) La classe d’équivalence d’un point a ∈ G est

ā = {a ∗ h, h ∈ H}

qu’on note a ∗ H. En particulier

ē = e ∗ H = H

(iii) Il y a une bijection entre ē = H et ā = a ∗ H.

Preuve:
(i) à faire en exercice.

(ii) a−1 ∗ (a ∗ h) = h ∈ H,
Théoreme (de Lagrange)

(i) RH est une relation d’équivalence.

(ii) La classe d’équivalence d’un point a ∈ G est

ā = {a ∗ h, h ∈ H}

qu’on note a ∗ H. En particulier

ē = e ∗ H = H

(iii) Il y a une bijection entre ē = H et ā = a ∗ H.

Preuve:
(i) à faire en exercice.

(ii) a−1 ∗ (a ∗ h) = h ∈ H, donc (a ∗ h)Ra.


Théoreme (de Lagrange)

(i) RH est une relation d’équivalence.

(ii) La classe d’équivalence d’un point a ∈ G est

ā = {a ∗ h, h ∈ H}

qu’on note a ∗ H. En particulier

ē = e ∗ H = H

(iii) Il y a une bijection entre ē = H et ā = a ∗ H.

Preuve:
(i) à faire en exercice.

(ii) a−1 ∗ (a ∗ h) = h ∈ H, donc (a ∗ h)Ra.

(iii) ϕ : H −→ aH, h 7−→ a ∗ h est une application bijective.


Exercice: Reécrire le théorème de Lagrange
avec une loi additive +
Exercice: Reécrire le théorème de Lagrange
avec une loi additive +

I D’abord on écrira xR y si (−x) + y ∈ H


Exercice: Reécrire le théorème de Lagrange
avec une loi additive +

I D’abord on écrira xR y si (−x) + y ∈ H


I ā = {a + h, h ∈ H} est noté a + H
Exercice: Reécrire le théorème de Lagrange
avec une loi additive +

I D’abord on écrira xR y si (−x) + y ∈ H


I ā = {a + h, h ∈ H} est noté a + H
I Si aZ est un sous-groupe du groupe additif (Z, +) et x ∈ Z, la
classe de x est:
x̄ = x + aZ
Remarque:
Remarque:

Le sous-groupe H permet de définir une deuxième relation binaire


R0H sur G par:
xR0H y si x ∗ h−1 ∈ H
Remarque:

Le sous-groupe H permet de définir une deuxième relation binaire


R0H sur G par:
xR0H y si x ∗ h−1 ∈ H

La nouvelle relation R0H est analogue à la première, elle a toutes


les propriétés dans le théorème de lagrange, sauf que la classe
d’équivalence de a ∈ G est
Remarque:

Le sous-groupe H permet de définir une deuxième relation binaire


R0H sur G par:
xR0H y si x ∗ h−1 ∈ H

La nouvelle relation R0H est analogue à la première, elle a toutes


les propriétés dans le théorème de lagrange, sauf que la classe
d’équivalence de a ∈ G est

H ∗ a = {h ∗ a, h ∈ H}
Remarque:

Le sous-groupe H permet de définir une deuxième relation binaire


R0H sur G par:
xR0H y si x ∗ h−1 ∈ H

La nouvelle relation R0H est analogue à la première, elle a toutes


les propriétés dans le théorème de lagrange, sauf que la classe
d’équivalence de a ∈ G est

H ∗ a = {h ∗ a, h ∈ H}
Très souvent, on a
a ∗ H 6= H ∗ a
Sous-groupes distingés dans (G , ∗)
Sous-groupes distingés dans (G , ∗)

Un sous-groupe H de (G , ∗) est dit distingué dans G si on a:

∀x ∈ G , ∀h ∈ H, ona x ∗ h ∗ x −1 ∈ H
Sous-groupes distingés dans (G , ∗)

Un sous-groupe H de (G , ∗) est dit distingué dans G si on a:

∀x ∈ G , ∀h ∈ H, ona x ∗ h ∗ x −1 ∈ H

Par exemple
(1) {e} et G les deux sous groupes triviaux sont distingués.
Sous-groupes distingés dans (G , ∗)

Un sous-groupe H de (G , ∗) est dit distingué dans G si on a:

∀x ∈ G , ∀h ∈ H, ona x ∗ h ∗ x −1 ∈ H

Par exemple
(1) {e} et G les deux sous groupes triviaux sont distingués.

(2) Tout sous-groupe d’un groupe abélien est distingué.


Sous-groupes distingés dans (G , ∗)

Un sous-groupe H de (G , ∗) est dit distingué dans G si on a:

∀x ∈ G , ∀h ∈ H, ona x ∗ h ∗ x −1 ∈ H

Par exemple
(1) {e} et G les deux sous groupes triviaux sont distingués.

(2) Tout sous-groupe d’un groupe abélien est distingué.

Définitions
Sous-groupes distingés dans (G , ∗)

Un sous-groupe H de (G , ∗) est dit distingué dans G si on a:

∀x ∈ G , ∀h ∈ H, ona x ∗ h ∗ x −1 ∈ H

Par exemple
(1) {e} et G les deux sous groupes triviaux sont distingués.

(2) Tout sous-groupe d’un groupe abélien est distingué.

Définitions
1. x ∗ h ∗ x −1 est le conjugué de h par x.
2. x ∗ H ∗ x −1 est l’ensemble des conjugués de tous les éléments
h ∈ H. C’est le conjugué du sous-groupe H par x.

x ∗ H ∗ x −1 = {x ∗ h ∗ x −1 , h ∈ H}
Exercice à faire ABSOLUMENT
Exercice à faire ABSOLUMENT

1. Calculer (x ∗ h ∗ x −1 )2 , (x ∗ h ∗ x −1 )3 , (x ∗ h ∗ x −1 )−2 et
plus généralement

(x ∗ h ∗ x −1 )k avec k ∈ Z.

2. Montrer que x ∗ H ∗ x −1 est un sous-groupe de (G , ∗).

3. Si le sous-groupe H est distingué, montrer que


x ∗ H ∗ x −1 = H, ∀ x ∈ G .
Une propriété des homomorphismes de groupes
Une propriété des homomorphismes de groupes

Théorème: Soient (G , ∗) et (F , •) deux groupes d’éléments


neutres respectifs e et , et f : G −→ F un homomorphisme (de
groupes). Alors
Une propriété des homomorphismes de groupes

Théorème: Soient (G , ∗) et (F , •) deux groupes d’éléments


neutres respectifs e et , et f : G −→ F un homomorphisme (de
groupes). Alors
I f −1 ({ε}) appelé noyau de f et noté Ker (f ), est un
sous-groupe distingué de (G , ∗).
Une propriété des homomorphismes de groupes

Théorème: Soient (G , ∗) et (F , •) deux groupes d’éléments


neutres respectifs e et , et f : G −→ F un homomorphisme (de
groupes). Alors
I f −1 ({ε}) appelé noyau de f et noté Ker (f ), est un
sous-groupe distingué de (G , ∗).

I Imf est un sous-groupe de (F , •).


Une propriété des homomorphismes de groupes

Théorème: Soient (G , ∗) et (F , •) deux groupes d’éléments


neutres respectifs e et , et f : G −→ F un homomorphisme (de
groupes). Alors
I f −1 ({ε}) appelé noyau de f et noté Ker (f ), est un
sous-groupe distingué de (G , ∗).

I Imf est un sous-groupe de (F , •).

Ker (f ) = {x ∈ G : f (x) = ε}
Preuve:
1. Comme e ∗ e = e,
Preuve:
1. Comme e ∗ e = e, on a f (e) • f (e) = f (e), d’où f (e) = ε.
Preuve:
1. Comme e ∗ e = e, on a f (e) • f (e) = f (e), d’où f (e) = ε.
Cela signifie alors que
e ∈ f −1 ({ε}) = Ker (f )
Preuve:
1. Comme e ∗ e = e, on a f (e) • f (e) = f (e), d’où f (e) = ε.
Cela signifie alors que
e ∈ f −1 ({ε}) = Ker (f )

2. Si a, b ∈ f −1 ({}) alors,
Preuve:
1. Comme e ∗ e = e, on a f (e) • f (e) = f (e), d’où f (e) = ε.
Cela signifie alors que
e ∈ f −1 ({ε}) = Ker (f )

2. Si a, b ∈ f −1 ({}) alors,
f (a ∗ b) = f (a) • f (b) = ε • ε = ε,
Preuve:
1. Comme e ∗ e = e, on a f (e) • f (e) = f (e), d’où f (e) = ε.
Cela signifie alors que
e ∈ f −1 ({ε}) = Ker (f )

2. Si a, b ∈ f −1 ({}) alors,
f (a ∗ b) = f (a) • f (b) = ε • ε = ε, et donc
a ∗ b ∈ f −1 (ε) = Ker (f )
Preuve:
1. Comme e ∗ e = e, on a f (e) • f (e) = f (e), d’où f (e) = ε.
Cela signifie alors que
e ∈ f −1 ({ε}) = Ker (f )

2. Si a, b ∈ f −1 ({}) alors,
f (a ∗ b) = f (a) • f (b) = ε • ε = ε, et donc
a ∗ b ∈ f −1 (ε) = Ker (f )

3. Comme x ∗ x −1 = e = x −1 ∗ x, on a
f (x) • f (x −1 ) = ε = f (x −1 ) • f (x),
Preuve:
1. Comme e ∗ e = e, on a f (e) • f (e) = f (e), d’où f (e) = ε.
Cela signifie alors que
e ∈ f −1 ({ε}) = Ker (f )

2. Si a, b ∈ f −1 ({}) alors,
f (a ∗ b) = f (a) • f (b) = ε • ε = ε, et donc
a ∗ b ∈ f −1 (ε) = Ker (f )

3. Comme x ∗ x −1 = e = x −1 ∗ x, on a
f (x) • f (x −1 ) = ε = f (x −1 ) • f (x), d’où
f (x −1 ) = (f (x))−1
Preuve:
1. Comme e ∗ e = e, on a f (e) • f (e) = f (e), d’où f (e) = ε.
Cela signifie alors que
e ∈ f −1 ({ε}) = Ker (f )

2. Si a, b ∈ f −1 ({}) alors,
f (a ∗ b) = f (a) • f (b) = ε • ε = ε, et donc
a ∗ b ∈ f −1 (ε) = Ker (f )

3. Comme x ∗ x −1 = e = x −1 ∗ x, on a
f (x) • f (x −1 ) = ε = f (x −1 ) • f (x), d’où
f (x −1 ) = (f (x))−1
si donc a ∈ ker f = f −1 ({ε}), on aura
f (a−1 ) = (f (a))−1 = ε−1 = ε
Preuve:
1. Comme e ∗ e = e, on a f (e) • f (e) = f (e), d’où f (e) = ε.
Cela signifie alors que
e ∈ f −1 ({ε}) = Ker (f )

2. Si a, b ∈ f −1 ({}) alors,
f (a ∗ b) = f (a) • f (b) = ε • ε = ε, et donc
a ∗ b ∈ f −1 (ε) = Ker (f )

3. Comme x ∗ x −1 = e = x −1 ∗ x, on a
f (x) • f (x −1 ) = ε = f (x −1 ) • f (x), d’où
f (x −1 ) = (f (x))−1
si donc a ∈ ker f = f −1 ({ε}), on aura
f (a−1 ) = (f (a))−1 = ε−1 = ε d’où
a−1 ∈ f −1 ({ε}) = Ker (f )
Quotient d’un groupe par un sous-groupe distingué
Quotient d’un groupe par un sous-groupe distingué

Soient G un groupe et H un sous-groupe distingué de G . On


considère les relations de Lagrange RH et R0H .
Quotient d’un groupe par un sous-groupe distingué

Soient G un groupe et H un sous-groupe distingué de G . On


considère les relations de Lagrange RH et R0H .

Proposition
(a) RH = R0H
Quotient d’un groupe par un sous-groupe distingué

Soient G un groupe et H un sous-groupe distingué de G . On


considère les relations de Lagrange RH et R0H .

Proposition
(a) RH = R0H

(b) RH est compatible avec la loi ∗ c’est à dire si aRH b et


xRH y , alors (a ∗ x)RH (b ∗ y )
Preuve:
(a) Il faut montrer que aRH b ⇐⇒ aR0H b Soit (a, b) ∈ G 2 tel
que aRH b. Alors a−1 ∗ b ∈ H.
Preuve:
(a) Il faut montrer que aRH b ⇐⇒ aR0H b Soit (a, b) ∈ G 2 tel
que aRH b. Alors a−1 ∗ b ∈ H.

Comme H est distingué dans G , a ∗ (a−1 ∗ b) ∗ a−1 ∈ H.


c’est à dire b ∗ a−1 ∈ H, donc bR0H a et aR0H b (puisque
R0H est symétrique).
Preuve:
(a) Il faut montrer que aRH b ⇐⇒ aR0H b Soit (a, b) ∈ G 2 tel
que aRH b. Alors a−1 ∗ b ∈ H.

Comme H est distingué dans G , a ∗ (a−1 ∗ b) ∗ a−1 ∈ H.


c’est à dire b ∗ a−1 ∈ H, donc bR0H a et aR0H b (puisque
R0H est symétrique).

Réciproquement, si aR0H b,
Preuve:
(a) Il faut montrer que aRH b ⇐⇒ aR0H b Soit (a, b) ∈ G 2 tel
que aRH b. Alors a−1 ∗ b ∈ H.

Comme H est distingué dans G , a ∗ (a−1 ∗ b) ∗ a−1 ∈ H.


c’est à dire b ∗ a−1 ∈ H, donc bR0H a et aR0H b (puisque
R0H est symétrique).

Réciproquement, si aR0H b, alors a ∗ b −1 ∈ H.


Preuve:
(a) Il faut montrer que aRH b ⇐⇒ aR0H b Soit (a, b) ∈ G 2 tel
que aRH b. Alors a−1 ∗ b ∈ H.

Comme H est distingué dans G , a ∗ (a−1 ∗ b) ∗ a−1 ∈ H.


c’est à dire b ∗ a−1 ∈ H, donc bR0H a et aR0H b (puisque
R0H est symétrique).

Réciproquement, si aR0H b, alors a ∗ b −1 ∈ H. H étant


distingué dans G , on a b −1 (a ∗ b −1 ) ∗ b ∈ H, donc
b −1 ∗ a ∈ H et aRH b.
Preuve:
(a) Il faut montrer que aRH b ⇐⇒ aR0H b Soit (a, b) ∈ G 2 tel
que aRH b. Alors a−1 ∗ b ∈ H.

Comme H est distingué dans G , a ∗ (a−1 ∗ b) ∗ a−1 ∈ H.


c’est à dire b ∗ a−1 ∈ H, donc bR0H a et aR0H b (puisque
R0H est symétrique).

Réciproquement, si aR0H b, alors a ∗ b −1 ∈ H. H étant


distingué dans G , on a b −1 (a ∗ b −1 ) ∗ b ∈ H, donc
b −1 ∗ a ∈ H et aRH b.

(b) Soient (a, b) ∈ G 2 , (x, y ) ∈ G 2 tels que aRH b et xRH y .


on a:
Preuve:
(a) Il faut montrer que aRH b ⇐⇒ aR0H b Soit (a, b) ∈ G 2 tel
que aRH b. Alors a−1 ∗ b ∈ H.

Comme H est distingué dans G , a ∗ (a−1 ∗ b) ∗ a−1 ∈ H.


c’est à dire b ∗ a−1 ∈ H, donc bR0H a et aR0H b (puisque
R0H est symétrique).

Réciproquement, si aR0H b, alors a ∗ b −1 ∈ H. H étant


distingué dans G , on a b −1 (a ∗ b −1 ) ∗ b ∈ H, donc
b −1 ∗ a ∈ H et aRH b.

(b) Soient (a, b) ∈ G 2 , (x, y ) ∈ G 2 tels que aRH b et xRH y .


on a:

(a ∗ x)−1 ∗ (b ∗ y ) = x −1 ∗ (a−1 ∗ b) ∗ y
(a ∗ x)−1 ∗ (b ∗ y ) = (x −1 ∗ (a−1 ∗ b) ∗ x) ∗ (x −1 ∗ y ) ∈ H
G
Notation: Si H est distingué, l’ensemble quotient est
RH
noté
G
H
G
Notation: Si H est distingué, l’ensemble quotient est
RH
noté
G
H

Proposition : La loi ∗ induit une loi de composition interne


G
sur par (a, b) 7−→ a ∗ b,
H
G
Notation: Si H est distingué, l’ensemble quotient est
RH
noté
G
H

Proposition : La loi ∗ induit une loi de composition interne


G
sur par (a, b) 7−→ a ∗ b,
H
G G
muni de cette loi (encore notée ∗), est un groupe,
H H
appelé groupe quotient.
Preuve: à faire en exercice.
RETENONS
RETENONS

La loi du groupe quotient est induite par la loi ∗ du groupe G .


On a:

x̄ ∗ ȳ = x ∗ y
Exemple: (Z, +) et H = 4Z.
Exemple: (Z, +) et H = 4Z.
Z
est un groupe avec l’addition
4Z
a+b =a+b
Exemple: (Z, +) et H = 4Z.
Z
est un groupe avec l’addition
4Z
a+b =a+b

.
1+2=3
Exemple: (Z, +) et H = 4Z.
Z
est un groupe avec l’addition
4Z
a+b =a+b

.
1+2=3
.
2 + 2 = 4 = 0, −5 + 2020 = 2015 = 3
Exemple: (Z, +) et H = 4Z.
Z
est un groupe avec l’addition
4Z
a+b =a+b

.
1+2=3
.
2 + 2 = 4 = 0, −5 + 2020 = 2015 = 3

Z
La table de + de est :
4Z
+ 0 1 2 3
0 0 1 2 3
1 1 2 3 0
2 2 3 0 1
3 3 0 1 2
Théorème:(Premier théorème d’isomorphisme)
Théorème:(Premier théorème d’isomorphisme)

Soit f : G −→ G 0 un homomorphisme de groupes. Alors


Théorème:(Premier théorème d’isomorphisme)

Soit f : G −→ G 0 un homomorphisme de groupes. Alors


G
est isomorphe à Im(f )
Ker (f )
Théorème:(Premier théorème d’isomorphisme)

Soit f : G −→ G 0 un homomorphisme de groupes. Alors


G
est isomorphe à Im(f )
Ker (f )

Preuve: A faire en exercice.


Théorème:(Deuxième théorème d’isomorphisme)
Théorème:(Deuxième théorème d’isomorphisme)

Soient H un sous-groupe distingé de (G , ·), K un sous-groupe de


(G , ∗) on a:
I (a) L’ensemble H · K de tous les produits élémentaires h · k où
(h, k) ∈ H × K , est un sous-groupe de (G , ∗).
Théorème:(Deuxième théorème d’isomorphisme)

Soient H un sous-groupe distingé de (G , ·), K un sous-groupe de


(G , ∗) on a:
I (a) L’ensemble H · K de tous les produits élémentaires h · k où
(h, k) ∈ H × K , est un sous-groupe de (G , ∗).

I (b) H est distingué dans H · K et H ∩ K est distingué dans K .


Théorème:(Deuxième théorème d’isomorphisme)

Soient H un sous-groupe distingé de (G , ·), K un sous-groupe de


(G , ∗) on a:
I (a) L’ensemble H · K de tous les produits élémentaires h · k où
(h, k) ∈ H × K , est un sous-groupe de (G , ∗).

I (b) H est distingué dans H · K et H ∩ K est distingué dans K .

H ·K K
I (c) est isomorphe à .
H H ∩K
Théorème:(Deuxième théorème d’isomorphisme)

Soient H un sous-groupe distingé de (G , ·), K un sous-groupe de


(G , ∗) on a:
I (a) L’ensemble H · K de tous les produits élémentaires h · k où
(h, k) ∈ H × K , est un sous-groupe de (G , ∗).

I (b) H est distingué dans H · K et H ∩ K est distingué dans K .

H ·K K
I (c) est isomorphe à .
H H ∩K
Preuve: A faire en exercice. On montrera que HK est bien un
sous-groupe de G , et utilisera le premier théorème
d’isomorphisme.
Le produit interne de deux sous-groupes H et K .
Le produit interne de deux sous-groupes H et K .

HK = {hk, (h, k) ∈ H × K }

1. e = ee ∈ H · K car le couple (e, e) ∈ H × K


Le produit interne de deux sous-groupes H et K .

HK = {hk, (h, k) ∈ H × K }

1. e = ee ∈ H · K car le couple (e, e) ∈ H × K

2. Soient h1 k1 et h2 k2 deux éléments de H · K .


Le produit interne de deux sous-groupes H et K .

HK = {hk, (h, k) ∈ H × K }

1. e = ee ∈ H · K car le couple (e, e) ∈ H × K

2. Soient h1 k1 et h2 k2 deux éléments de H · K .


On a

(h1 k1 )(h2 k2 ) = h1 (k1 h2 k1−1 )(k1 k2 ) ∈ H · K


Le produit interne de deux sous-groupes H et K .

HK = {hk, (h, k) ∈ H × K }

1. e = ee ∈ H · K car le couple (e, e) ∈ H × K

2. Soient h1 k1 et h2 k2 deux éléments de H · K .


On a

(h1 k1 )(h2 k2 ) = h1 (k1 h2 k1−1 )(k1 k2 ) ∈ H · K

3. Si hk ∈ H · K , alors
(hk)−1 = k −1 h−1 = (k −1 h−1 k)k −1 ∈ H · K
Le produit interne de deux sous-groupes H et K .

HK = {hk, (h, k) ∈ H × K }

1. e = ee ∈ H · K car le couple (e, e) ∈ H × K

2. Soient h1 k1 et h2 k2 deux éléments de H · K .


On a

(h1 k1 )(h2 k2 ) = h1 (k1 h2 k1−1 )(k1 k2 ) ∈ H · K

3. Si hk ∈ H · K , alors
(hk)−1 = k −1 h−1 = (k −1 h−1 k)k −1 ∈ H · K

FIN DU COURS 2.

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