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II-5 Transformation en Z
t
2 Signal échantillonné
Il est obtenu à partir d’un signal analogique par discrétisation de la variable générique t.
C’est donc une suite de valeur f(kT) prélevée sur f(t) aux instants t=kT (k est entier etT
période d’échantillonnage)
Symbole de l’opération échantillonnage : f(t) T f(kT), fe(t), fk
fe(t)=f(t).
T t
1 2 3 4 5 6 7
Peigne de Dirac
Master - Automatique - Chap. II : 2
3 Signal numérique
c’est une suite de nombres obtenue à partir d’un signal échantillonné après discrétisation de
l’amplitude f(kT) de l’échantillon (c’est donc le nombre mis en mémoire dans l’ordinateur).
f(kT) ne peut prendre qu’une suite de valeurs séparées du pas de quantification q. L’exemple
le plus courant est celui des signaux délivrés par un convertisseur analogique-numérique
(CAN) et traités ensuite par un ordinateur.
Le modèle mathématique du signal numérique est le même que celui du signal échantillonné.
Cependant le signal numérique peut etre décomposé en 2 contribution.
q2
Signal Numérique = Signal Echantillonné + bruit de quantification de variance
12
On supposera dans la suite du cours que q<<1, aussi ne fera-t-on pas de différence entre un
signal numérique et un signal échantillonné.
Quantifié Numérique
discret
(CNA) (CAN)
z t f t g t g t f t f g t d
Le produit de convolution modélise la relation entrée sortie d’un système linéaire invariant
(SLI)
s t h t e t
n k n, k ou
posons m n k ou encore k m n z mT f mT g m n T
n
ze t fn g m n mT fn g m n mT
m, n m n
zm mT avec zm fn g m n
m n
P f t g t dt f g
3 Energie et Puissance
Les produits précédents n’existent que si au moins l’un des signaux est dit à énergie finie.
T 2
1 2
Ef f t
2
dt Pf lim
T T
T 2
f t dt
f kT
2
1 N2
f kT
2
lim
k N N 1 T
k N 2
f t TF F
1
F e
j2 t
d
TF[
T
]= 1
1/T
1
T n T T n
1
n n
T
T
2 Propriétés principales
Retard :
F Re F j Im
F F ej F
avec F : phase de F
TF f t = F e j2
Energie:
Si f t est réelle paire F réelle paire
Si f t est réelle impaire F imaginaire pure impaire
2
x t dt
2
X d
TF fe t = Fe = f kT e j2 kT
k
1
Fe
T n
Fn
T
Fe() est le répétition périodique de F(), qui représente le motif élémentaire, avec la
période e 1 T
Exemple: F
Fe()
T
e/2 M e
F
Dans l’exemple ci-dessus, on voit que Fe , dans ce cas il n ’est pas possible de connaître
T
F() à partir de Fe() donc il est impossible de remonter à f(t) à partir de la suite des f(kT). Ce
problème est provoqué par le repliement des signaux.
M e/2 e
Théorème de Shannon
La suite f(kT) est une représentation suffisante de f(t), si :
1- f(t) doit-être à bande limité (donc existence de M)
2- la fréquence d’échantillonnage doit vérifiée : e 2 M
f(t) peut alors être extrait de f(kT) à partir d’un filtre passe bas de gain T et donc la
fréquence de coupure vaut e
2
F
T Fe()
M e/2 e
Master - Automatique - Chap. II : 10
Remarque : En pratique, le signal f(t) n’est pas à bande limitée. De plus fréquemment un
signal est entaché de bruit à large spectre. On aura donc toujours recouvrement des
fréquences du à la périodisation du spectre du signal échantillonné.
Donc pour éviter le repliement du spectre autour de e/2 (appelée fréquence de Nyquist).
- Il est nécessaire de décider qu’il existe une fréquence maximum M au delà de
laquelle f(t) ne contient plus d’information utile.
- Il faut alors filtrer le signal analogique avant échantillonnage = utilisation d’un
filtre passe bas anti-repliement dont le rôle est de couper les fréquences supérieures à M.
Restitution du signal
On désire donc reconstituer un signal à temps continu à partir des valeurs aux instants nT.
Pour cela il est nécessaire d’effectuer une interpolation entre 2 instants de discrétisation.
1 Interpolateur idéal
Comme nous l’avons vu précédemment pour obtenir le signal f(t) à partir du signal échantillonné
fe(kTe) il suffit d’éliminer les bandes translater de F() par une fonction fenêtre :
F
Fe()
T si e T
Filtre : T 2
0 ailleurs
M e/2 e
f t fe t TF 1 T
1
F Fe . T
TF
sin e t
TF 1 T
e t sin e t
f t f kT kT
fe f t kT f kT kT k e t
k k
sin e t kT sin e t k
f t f kT f kT
k e t kT k e t k
B0
Réponse impulsionnelle du B0
0
b0 t h t h t T
T
sin
2 e j 2 T sin c T e j 2
T T
TFb0 t T
T 2 1 1 2
2 2T T T
1
filtre de Butterworth : G
1 f fc 2n 1 2
F p f t e ptdt
0
Il est à noter qu’une TL bilatère n’a de sens que si l’on précise le domaine de convergence de
Re(p)=r
1
Exemple: e U t et e U t ont même TL
2t 2t
p -2
mais dans un domaine de convergenc e différents 2, et - ,2
Lorsqu’on travaille avec des sommes de signaux, l’intersection des domaines de convergence
() doit être non nul pour que l’on puisse travailler avec la TL.
Quelques TL:
1 1
TL t 1 TL U t si Re p > 0 TL e atU t si Re p > -a
p pa
2 Propriétés de la TL
Linéarité TL a.x t b.y t aTL x t b.TL y t
Le produit de convolution : z t = x t y t
Z p X p .Y p
TL
X p
La dérivation : x t
TL Par hypothèse f t e pt est sommable si Re p
pn .X p
t
xn t
TL
Donc f t e pt t 0
X p pF p
Master - Automatique - Chap. II : 15
Cas des fonctions rendues causales
Soit f t f t U t
pF p TL f t U t f 0
f t f t U t f 0 t
TL
F p
TL x t
P
f t dt lim f t e
pt
dt lim F p
p0 p0
f t dt lim F p
p0
TL
Théorème de la valeur finale et initiale : Si f t F p
lim f t lim pF p
t0 p
lim f t lim pF p
t p0
Master - Automatique - Chap. II : 16
Théorème du retard :
TL f t = F p e p
TL f t
f t e pt
dt
TL f t f e e d TL f t F p e
p p p
en posant t
f t = résidus deF p e pt
pôles de F p
1 d -1
Le i ème
résidu a pour valeur : ri = p pi F p e pt p pi
- 1 ! dp -1
fe t f kT kT
k On pose Z = e pT
On sait que TL kT e pkT
Par la linéarité de la TL
Fe p f kT e
pkT
Fe Z f kT Z k
k k
Pour S1 on pose k = -n
1 1 1
S1 = fZ k
k
= f nT Z existe si lim f nT Z
n n n
lim f kT lim Z 1
k
n k k
k n 1
1
S1 existe si Z 1
R
lim f nT n
n
La zone de convergence est un anneau
délimité par les rayons R- et R+ qui
Donc F Z existe si R- < Z R représentent l’équivalent des abscisses
R+
de convergence de la TL
R-
kT si k 0
rampe : r kT
0 si k 0
3 Transformée en Z inverse
a - Formule d’inversion
+
Soit F Z = f kT Z
k =-
k
+
multiplions membre à membre par Z m -1
F Z Z m -1
= f kT Z
k =-
k m 1
f mT Z 1 f kT Z k m 1
k m
C C
F Z Z m 1dZ 2j.f mT
C
1
f mT F Z Z m 1dZ Cette relation a valeur de définition
2j C
R+ = +,donc tous les pôles de F(z) sont à l’intérieurs du contours (c), on peut
évaluer l’intégrale :
m0 f mT résidus de F Z Z m 1
pôles de F Z Uniquement valable pour les signaux
F Z causals
m0 f 0 F Z
résidus de
Z
pôles de
Z
N Z
Si F(Z) se présente sous la forme d’un rapport de 2 polynômes en Z : F Z
D Z
On calcul le quotient en divisant N(Z) par D(Z) suivant les puissance croissante de Z-1. La suite
f(kT) est la suite des coefficients du quotient
Z Z 2 2Z 1
Exemple: Rampe Z 2 Z 1 Z 1 2Z 2 3Z 3
TZ Z 0 2 Z 1
F Z T
Z 1 2 Z 2 2Z 1 2 4Z 1 2Z 2
0 3Z 1 2Z 2
F Z T Z 1 2Z 2 3Z 3
3Z 1 6Z 2 3Z 3
0 4Z 2 3Z 3
f kT
0, 1, 2, 3,
T
F p
F Z TZF p résidus de 1 - Z
pôles de F p e
-1 pT
Exemple:
1
F p
t
f t e TL
1
p
F p 1
On applique la formule précédente : F Z 1
résidus de
1 - Z -1e pT
1 - Z -1e pT 1
pôles p
Z
F Z T
Ze
5 Propriétés de la TZ
TZ f k k0 t Z k0 .F Z
avance
- retard
La variable Z-1 joue le rôle d’opérateur retard au même titre que la variable 1/ p=p-1 joue le rôle
d’opérateur intégration en TL
TZ f k k0 t Z k0 F Z f 0 f 1 Z 1 f k0 1 Z k0 1
Le décalage à droite (retard) fait apparaître un certain nombres d’échantillon qu’il faut ajouter :
TZ f k k0 t Z k0 F Z f 1 Z f 2 Z 2 f k0 Z k0
Exemple:
Rappel: TZ f kT f kT Z k
1 si k 0 k 0
f kT
akT si k 0
Z 2
Retard: TZ f k 2 T Z 2 aT Z Z
Z 1
2
Z
Avance: TZ f k 1 T Z aT f 0
Z 1 2
0
Z
TZ ak fk F On se déplace sur un rayon suivant la valeur de a. Une
a des applications possible est de multiplier un signal par
k ak afin de modifier la position des pôles et des zéros de
Z Z
TZ a fk a fk Z
k k k
fk F sa TZ
k k a a
d
TZ tf t TZ kTf kT T .Z F Z
dZ
F Z f kT Z k
k
dF Z 1
Prenons la dérivée : k.f kT Z k 1 k.T .f kT Z k
dZ k Z.T k
TZ kTf kT
Valeurs limites
Valeurs initiales lim fk lim F Z
k 0 Z
TZ f1 f2 F1 Z .F2 Z
TZ f1 .f2 F1 Z F2 Z
Equation de récurrence
x t y t