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Sommaire :
Mémoire 2012
PFE 2011/2012
...................................................................................................................3
INTRODUCTION GÉNÉRALE :.......................................................................3
Partie I :............................................................................................................... 5
Système bancaire Marocain et différents modes de financement de l’économie :....5
Introduction :...............................................................................................6
CHAPITRE I : ........................................................................................................ 6
GÉNÉRALITES SUR LE SYSTEME BANCAIRE MAROCAIN : .....................................6
.......................................................................................................................................6
Section 1 : SYSTEME BANCAIRE MAROCAIN : .........................................................6
Historique, principales réformes et importance : ......................................................6
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Mémoire 2012
PFE 2011/2012
INTRODUCTION GÉNÉRALE :
L'enseignement dispensé à l'Université Mohamed V au cours de ces trois années vise non
seulement à nous former aux méthodes et aux concepts d’économie,de gestion et de finance mais
tend également à nous ouvrir l'esprit et à nous faire connaître de façon plus ou moins
approfondie de nombreux domaines parallèles très différents.
Ainsi, au cours de notre parcours universitaire on a pu, entre autre, être sensibilisé au
monde de financement des banques.
Ce domaine, a suscité chez nous un grand intérêt et nous a notamment donnés envie
d'approfondir notre connaissance de ce mode de financement.
A l'heure où l'on peut parler d'un essor du monde de financement des banques comment
pouvions-nous parler de financement des banques sans imaginer l'intérêt de ce mode de
financement pour l'économie de tout pays. Cependant, l'apport de financement des banques
semble encore modeste dans certaines économies, notamment dans celles des pays sous-
développés ce qui peut provoquer une certaine hésitation de la part des demandeurs des crédits,
pour les quels ce monde reste encore ambigu.
Tout l'intérêt du sujet de mon mémoire réside dans ces quelques points. Il faut reconnaître
que notre désir de connaître le fond réel des choses dont tout le monde parle sans réellement
savoir ce dont il s'agit a été le point de départ de notre cheminement. Sans prétendre « avoir fait
le tour » d'un sujet aussi vaste, on voulait apporter ici quelques éclaircissements sur une
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Mémoire 2012
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Définition de la problématique
Tout le monde connaît, comment le système bancaire a "envahi" le marché financier dans
tous les pays occidentaux, et ensuite dans les pays du tiers monde. Au moment où la crise
financière de l'endettement au début des années 80 s'est éclatée, à cause de la pénurie des
ressources financières.
Une nouvelle politique financière caractérisée par la finance directe, est devenue le
moteur du marché financier.
Et comme le Maroc, appartient à un système économique mondial, il est normal que notre
économie suit ce chemin de la désintermédiation. Et on, peut dire que le Maroc est considéré
comme un pays au seuil de l'émergence financière dès 1991. Et malgré ça, il fallait attendre
l'importance réforme du système financier de 1993. Donc quel est le rôle du système bancaire
dans le financement de l’économie ? Quelles sont les principales réformes de ce système ? Et
quels sont les différents modes de financement ?
Toutes ces questions vont être abordées dans ce mémoire de fin d'étude. Qu’on a choisi
parce qu'il nous a semblés le plus important pour étudier.
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Partie I :
Système bancaire Marocain et différents modes
de financement de l’économie :
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Introduction :
CHAPITRE I :
GÉNÉRALITES SUR LE SYSTEME
BANCAIRE MAROCAIN :
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(http://www.abhatoo.net.ma/).
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CHAPITRE 2 :
Les différents modes de financement :
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Dans une entreprise, les bénéfices après impôts sont utilisés de deux façons:
une partie de ces bénéfices est distribuée aux actionnaires sous forme de
dividendes, l'autre partie est conservée par l'entreprise, reprise pour investir, c'est
l'autofinancement3.
Para 1 : Notion de l'autofinancement :
L'autofinancement est l'ensemble des ressources nouvelles engendrées par
l'activité de l'entreprise et conservées durablement par celle-ci pour financer ses
opérations à venir. Il est parfois appelé résultat brut ou profit brut, toutefois pour
lever toute l'ambiguïté que suscite le mot résultat E. COHEN 4 propose la définition
suivante : « l'autofinancement est le surplus monétaire dégagé par l'entreprise sur son
activité propre et conservé par elle pour financer son développement futur » quand à
d'autres auteurs « L'autofinancement correspond à une rétention de tout ou partie
de rémunération annuelle des actionnaires en vue de couvrir les divers besoins de
l'entreprise. Il s'agit donc d'un processus d'épargne réalisé au niveau de la société.
Comptablement, les sommes non distribuées sont mises en réserves, et ces réserves
lorsqu'elles sont suffisamment importantes, peuvent donner lieu à la distribution
gratuite d'actions »5.
L'autofinancement est la part de la capacité d'autofinancement (CAF)
consacrée au financement de l'entreprise. C'est la ressource interne disponible
après rémunération des associés.
Sa définition résultant du tableau de financement du plan comptable
générale (PCG) est la suivante :
Autofinancement = Capacité d'autofinancement - dividendes distribués au cours de l'exercice.
3
( B. Belletante, L. Mabéranlt : « Dictionnaire de la Bourse et des marchés » 2eme édition 2000 P : 121).
4
(E.COHEN - Gestion financière et développement financière P : 194).
5
(J. Pierre, P. Navat, P. Rambourg « Finance d'entreprise, finance de marché » édition 1994 P : 143).
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(Christian et Mirrlle Zambotto « Gestion financière, finance d'entreprise «
édition 1997 P : 22).
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(E.COHEN. Gestion financière op.cit P : 199).
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(Daniel Virty : "Amortissement et autofinancement". Développement économique édition 1968 P : 735).
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(Manuel pédagogique « code général de la normalisation comptable »).
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(Rachid Beikahia, Hassan Oudad « Finance d'entreprise » P : 154).
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12
(Rachid Belkahia, Hassan Oudad, Op. Cit, P: 155).
13
(P. Conso, F. Hemici, Op. Cit P : 254).
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Les emplois à long terme (les prêts à long terme) sont de 80 000 dirhams
alors que les ressources à long terme (ici les titres souscrits) sont uniquement de
20 000. L’institution financière X a ainsi effectué une transformation de l’épargne
pour un montant de 60 000 dirhams. Les ¾ de ces emplois à long terme ont été
financés par des ressources à court terme. Mais cette transformation comporte
cependant des risques pour l’intermédiaire financier.
En effet, imaginons que M. et Mme Kacimi, après une tempête ayant abimé
le toit de leur modeste demeure, aient brusquement besoin de l’argent déposé sur
leurs livrets afin de réparer avant que la bise ne fut venue… L’institution
financière X ayant utilisé ces ressources pour les prêter à long terme à M. et Mme
Filali, ne pourra satisfaire ce retrait… Elle est donc confrontée à un risque
d’illiquidité et, si elle ne peut se procurer des ressources rapidement, devient
insolvable, en situation de faillite.
Dans la réalité, le risque d’illiquidité est très faible dans la mesure où la
Banque Centrale intervient comme prêteur en dernier ressort.
Outre le risque d’illiquidité, l’institution financière court aussi un risque de
gestion. En effet, lorsqu’un agent dépose son épargne auprès d’une institution
financière, la rémunération qu’il obtiendra est certaine dans la mesure où elle est
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fixée par cette institution. En revanche, une institution financière court toujours un
risque de non remboursement des prêts qu’elle a accordés.
Par exemple, si M. et Mme Filali décident brusquement de déménager aux
Bahamas avant d’avoir remboursé la totalité de leur prêt, l’institution financière X
n’obtiendra pas les intérêts qu’elle attendait ni le capital restant dû. En revanche,
elle devra continuer à rémunérer l’épargne de M. et Mme Kacimi…
La transformation implique ainsi obligatoirement un versement d’intérêt à
l’épargnant, alors que la rémunération issue des prêts est aléatoire.
Enfin, l’institution financière court aussi un risque de taux. En général, les
prêts à long terme sont consentis à des taux plus élevés que les taux d’intérêt
pratiqués sur des placements à court terme. Par conséquent, l’institution financière
qui prête à long terme reçoit plus d’intérêts que ceux qu’elle doit verser pour les
ressources qu’elle collecte à court terme.
Cependant, lorsque la hiérarchie des taux s’inverse, i.e. lorsque les taux à
court terme sont plus élevés que les taux à long terme, ce qui peut arriver sur des
périodes généralement courtes, les institutions financières peuvent voir leurs
marges se réduire, et même devenir négatives : elles ont plus d’intérêts à payer
pour les ressources qu’elles ont collectées à court terme qu’elles n’en reçoivent
pour leurs emplois à long terme.
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( Berrada. M. Azzedine : Les nouveaux marchés des capitaux au Maroc éd : 1998 P : 189).
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1- Marché interbancaire15 :
Le marché interbancaire permet aux banques d’équilibrer leur trésorerie en
compensant entre elles leurs déficits ou excédents, ou en empruntant les sommes
complémentaires qui leur sont nécessaires auprès des différentes banques
spécialisées.
Mais avant de recourir au marché interbancaire pour leurs besoins en
trésorerie, les banques font généralement un arbitrage entre les différentes
possibilités de refinancement auxquelles elles peuvent accéder afin d’optimiser
l’utilisation des moyens financiers que ces possibilités procurent, en commençant,
bien entendu, par celles qui offrent les taux les moins élevés.
Antérieurement à la réforme de refinancement de Juin 1995, les banques
pouvaient se procurer des avances soit sur le marché interbancaire soit par le
réescompte auprès de Bank Al Maghrib des crédits privilégiés à taux peu élevés 16
ou encore par les différentes avances que celles-ci leur consentait sur le marché
monétaire.
Depuis la mise en place de cette réforme, seul subsiste le recours au marché
monétaire, où les transactions interbancaires se sont développés car offrant,
souvent, des taux plus avantageux que ceux de Bank Al Maghrib tout en suivant,
de prés, à la hausse comma à la baisse, l’évolution des taux directeurs de celle-ci.
2- Le marché des titres de créances négociables (TCN)17 :
L’institution en 1995 d’un marché des titres de créances négociables (TCN)
répondait à la double exigence d’élargissement de la gamme d’instruments
financiers et de levée du cloisonnement existant entre les différents compartiments
du marché monétaire, de manière à en accroître la liquidité et à favoriser la
détermination des taux d’intérêt par le jeu des mécanismes du marché. La
15
(Berrada. M. Azzedine : Les nouveaux marchés des capitaux au Maroc éd : 1998 P : 192).
16
(Avant la suppression de ce recours en Juin 1995, les taux de réescompte des crédits à l’exportation et des crédits
en moyen terme réescomptable consentis aux PME et aux jeunes promoteurs étaient fixés à 8%)
17
( A.Alliani :cours analyse économique Année).
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souscription à ces titres est ouverte à l’ensemble des agents économiques, résidents
ou non résidents.
Figure 7 : Les deux types de TCN.
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leur propre compte et pour celui de leur clientèle. Ces établissements sont les
banques et la caisse de dépôt et de gestion.
D’autre part, les établissements admis à soumissionner uniquement pour leur
propre compte. Il s’agit de : caisse Marocaine des marchés, caisse centrale des
garanties, Dar Addamanne, Bank Al Amal.
○ Les intermédiaires en valeurs du trésor :
Ils sont représentés par des établissements financiers pour assurer
l’animation du marché d’adjudication et ce, à travers :
l’évaluation et l’appréciation de la demande globale du marché avant
chaque adjudication ;
l’acquisition d’au moins 8% des volumes adjugés chaque trimestre dans
les trois catégories de bons de Trésor (bons à court, à moyen et à long
terme).
○ La banque centrale «BAM » :
La banque centrale (BAM) assure le dépouillement des offres et l’inscription
en compte des transactions sur les bons du Trésor entre les opérateurs du marché
primaire.
○ Procédures d’adjudication :
Les émissions des bons de trésor s’effectuent selon le calendrier suivant :
Tout les mardis pour les valeurs de Trésor à court terme d’une durée de :
13,26 et 52 semaines remboursable in fine, c’est-à-dire remboursement de la
totalité à l’échéance.
Le deuxième et le dernier mardi de chaque mois pour les bons à moyen
terme de durée de 10 et 15 ans remboursables in fine.
Le dernier mardi de chaque trimestre pour les valeurs de 20 ans,
remboursable in fine.
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Les intermédiaires qui ont pour rôle d’animer le marché par la mise en
contact de l’offre et de la demande ou en se portant eux-mêmes contrepartie
en vue d’assurer la liquidité du marché.
2-2- Le marché des titres de créances négociables privés :
Les T .C.N. ne peuvent être émis que par des personnes morales de droit
marocain. Ils doivent avoir un montant unitaire qui ne peut excéder celui des bons
de trésor émis par adjudication. Ce montant, qui a été fixé par l’arrêté du ministre
des finances du 9 octobre 1995 à 250.000 dirhams, à été ramené à 100 000 dirhams
par l’arrêté du 10 juillet 2001. (TCN : Dahir n° 1.95.3 du 26 janvier 1995, arrêté du
ministre des finances du 9 octobre 1995 et circulaire de Bank Al-Maghrib du 30
janvier 1996).
Les principaux titres qui se traitent sur ce marché sont : les billets de
trésorerie, les bons des sociétés de financement (BSF), et les certificats de dépôt.
• Les bons des sociétés de financement (BSF) : Ce sont des bons émis par les
sociétés de crédit à la consommation. D’une valeur nominale de 100 000
Dirhams le bon, ces titres sont émis auprès des investisseurs institutionnels,
surtout les OPCVM, et les compagnies d’assurances. Ces bons sont des titres
de dette stipulés au porteur, d’une durée déterminée, émis au gré de
l’émetteur et portant intérêt fixe ou révisable. Ils peuvent être souscrits par
des personnes physiques ou morales, résidents ou non résidents. L’échéance
est fixe et le montant unitaire est de 100 000 Dirhams. La durée est comprise
entre 2 ans au moins et 7 ans au plus.
Ils ne peuvent être émis que par les sociétés de financement pour un montant
ne dépassant pas 40% de l’encours de leurs emplois sous forme de crédit à la
clientèle.
• Certificats de dépôt : Ce sont des titres exclusivement créés par des banques
pour se refinancer entre elles. Ils interviennent surtout sur le marché
interbancaire qui fait office de lieu où les institutions financières achètent les
fonds dont elles ont besoin.
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• Les billets de trésorerie : créés en 1986, ces billets sont émis par des
entreprises commerciales et industrielles. Leu valeur nominale peut
également atteindre 100 000 dirhams le billet. Leurs maturités sont
comprises entre 10 jours et un an. Leurs émetteurs doivent disposer de fonds
propres d’un montant au moins égal à 5 millions de dirhams, et présenter au
moins trois bilans certifiés.
Exemple :
Emission de billets de trésorerie par NEXANS Maroc S.A. le conseil
déontologique des valeurs mobilières (CDVM) porte à la connaissance du
public qu’il a visé en date 20 février 2008 une mise à jour occasionnelle du
dossier d’information relatif au programme d’émission de billets de trésorerie
émis par NEXANS Maroc S.A. les principales caractéristiques du programme
susmentionné sont :
• Extension du plafond de l’émission de 150 millions de dirhams à 250
millions de dirhams ;
• Valeur nominale : 100 000 dirhams ;
• Maturité : de 10 jours à 1 an ;
• Taux d’intérêt : négociable, fixé à chaque émission en fonction des
conditions du marché ;
• Organisme chargé de placement : Crédit du Maroc. Les émissions se
feront au gré de l’émetteur après l’obtention du visa du CDVM. Le
dossier d’information visé par le CDVM est remis ou adressé sans
frais à tout souscripteur qui en fait le demande. Il est, en outre, tenu à
la disposition du public au siège de NEXANS Maroc S.A.
1-1- Définition18 :
Par opposition au marché monétaire. Dans lequel les agents économiques
négocient entre eux leurs besoins et leurs excédents de capitaux à court et moyen
terme, Le marché financier est le lieu d’émission et de négociation des valeurs
mobilières, principalement les actions et les obligations. Son fonctionnement
repose sur l’activité de deux compartiments dont les fonctions sont différents mais
complémentaires : le marché primaire et le marché secondaire (ou la bourse).
C’est sur le marché primaire que sont mis à la disposition des investisseurs
les « nouveaux »titres. Il peut s’agir de titres nouvellement crées (on parle alors
« d’émission »). Les titres sont par la suite négociés et échangés sur les marchés
boursiers qui constituent le marché secondaire.
Le marché financier est l’une des sources de financement de l’économie. Il
permet aux sociétés privées et publiques, aux collectivités locales et à l’Etat de se
procurer des fonds pour financer leurs investissements en faisant appel directement
ou indirectement aux épargnants.
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(Prof Alliani cours analyse économique Semestre 5).
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Types d’actions :
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(Berrada. M. Azzedine : Les nouveaux marchés des capitaux au Maroc éd : 1998 P : 235-
236-240).
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(Ces dispositions sont prévues par l’article 293 de la loi n°17-95 du 30 août 1996 sur les S.A).
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société gestionnaire).Son capital est détenu à tout moment à parts égales par
l’ensemble des sociétés de bourse.
Sa mission s’articule autour des points suivants :
Prononcer l’introduction des valeurs mobilières à la cote de la
Bourse des valeurs et leur radiation ;
Organiser les séances de cotation à travers un système
électronique ;
Veiller à la conformité des opérations effectuées par les Sociétés
de Bourse ;
Porter à la connaissance du conseil Déontologique des Valeurs
Mobilières toute infraction qu’elle aura relevée dans l’exercice de
sa mission.
► Le Conseil Déontologique des Valeurs Mobilières (Le CDVM) :
Agissant sous la tutelle du ministère des finances, le CDVM est un
établissement public qui est doté de la personnalité morale et de l’autonomie
financière, les attributions qui lui sont dévolues par la loi.
Il a pour mission de :
Veiller à ce que les sociétés cotées diffusent, dans les 3 mois qui
suivent chaque semestre, les informations requises (CA, bilan et
vérifier l’authenticité des informations communiquées) ;
Veiller au respect de la loi par les intermédiaires financiers
(sociétés de bourse, banques et OPCVM) ;
Protéger l’épargne investie en valeurs mobilières ou en autres
placements suite à un appel public à l’épargne ;
Demander la radiation d’une société de la cote ;
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7. Les valeurs les moins liquides sont cotées au fixing (un seul cours par
séance) ;
8. Les valeurs moyennement liquides sont cotées au multifixing (deux fixings
par séance) ;
9. Les valeurs les plus liquides sont cotées en continu.
10.Les critères de liquidité retenus par la société gestionnaire pour la
négociation des titres selon des modes de cotation visés en haut sont
déterminés sur la base :
De la moyenne quotidienne du volume des transactions ;
De la moyenne quotidienne du nombre des titres traités ;
Du nombre moyen de séances où la valeur a été cotée.
Ces critères de liquidité sont révisés semestriellement et publiés
au bulletin de la cote.
*La cotation au fixing :
La pré-ouverture : les ordres s’accumulent sur la feuille de marché
sans aucune transaction n’intervienne ;
L’ouverture : en fonction des ordres présents sur la feuille de marché,
le système électronique calcule un prix d’équilibre ou « prix de
fixing », qui permet l’échange du plus grand nombre de titres.
*La cotation au multifixing :
C’est la même méthode de cotation que le fixing. A la seule différence
que dans le multifixing, il y a deux ouvertures, ce qui veut dire
l’existence de deux fixings par séance. Autrement dit cette méthode
permet de réaliser plusieurs fixing au cours d’une même séance de
bourse.
*La cotation en continu :
La pré-ouverture : les ordres s’accumulent sur la feuille de marché
sans qu’aucune transaction n’intervienne.
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PARTIE II :
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INTRODUCTION :
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Cette partie est consacrée à l’étude de lien qui existe seulement entre les
institutions financières et les entreprises, d’une manière plus précise entre les
Banques et les PME.
I- Les banques21:
Une banque est un agent économique et une institution financière : les
échanges se font en monnaie. Certains agents économiques ont besoin d’argent,
d’autres agents épargnent et les banques mettent en relation ces différents agents.
Les banques ont plusieurs rôles :
1- Octroyer des crédits :
• crédits aux entreprises : à court terme (moyens de trésorerie) ou à long
terme (équipement, construction) ;
• crédits aux particuliers : à court terme (dépenses imprévues : une
voiture), à moyen terme (amélioration du logement) ou à long terme
(acquisition d’un logement).
Court terme : inférieur à 2 ans.
Moyen terme : entre 2 et 5 ans.
Long terme : supérieur à 5 ans.
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CHAPITRE I :
LE CADRE GENERAL DE L’ENQUETE :
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difficile, voir impossible, de pénétrer dans certaines entreprises. Sachant qu’on n’a
pas eu le temps de les interrogés directement.
Aux différents stades de leur existence, les PME ont manifesté toujours un
besoin accru vers les fonds propres mais vue les insuffisances de ces derniers et
afin de soutenir leur développement, elles se sont orientés vers le financement
externe représenté par un environnement financier diversifié et le coté national ou
international.
En dépit de cette multitude de source de financement, les PME marocaines
ont eu presque la même tendance de recourir le plus souvent au secteur bancaire,
ce qui a permis la naissance et le développement de certaines relations entre les
banques et les PME. Donc quelle est l'ampleur de cette relation ? Quel est son effet
sur l'économie nationale ?
Afin de répondre à ces questions et à d'autres, et pour mieux cerner la
problématique de financement des PME, notre étude a été menée suivant une
démarche quantitative consistant à l'élaboration puis l'administration de deux
questionnaires suivis d'une analyse et interprétation des résultats, le premier
adressé aux PME, contenant des questions sur plusieurs volets à savoir le
financement et l'environnement externe est ce pour comprendre l'ensemble des
obstacles qui entravent son développement, et avoir une vue d'ensemble sur la
PME au Maroc. Le deuxième est adressé aux banques afin d'identifier leur relation
et leur comportement envers les PME.
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Toutefois, l'échantillon sur lequel s'est basée cette étude est un échantillon de
convenance qui ne respecte pas la rigueur académique requise pour de telles
études, il permet néanmoins par sa taille de 25 entreprises de conceptualiser une
idée et certaines tendances générales sur l'état présent de la PME marocaine.
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CHAPITRE II :
ANALYSE DES RESULTATS :
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CONCLUSION GÉNÉRALE :
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Figures :
• Figure 1 : schéma détaillé des modes de financement de l’économie.
• Figure 2 : schéma du mode de financement interne.
• Figure 3 : schéma du mode de financement externe de l’économie.
• Figure 4 : schéma du mode de financement intermédié.
• Figure 5 : le bilan de l’institution financière X.
• Figure 6 : les modes de financement direct de l’économie.
• Figure 7 : Les deux types de TCN.
• Figure 8 : les deux compartiments du marché financier.
• Figure 9 : Les compartiments des marchés des valeurs mobilières « marché
financier ».
• Figure 10 : Les besoins de financement.
• Figure 11 : L'autofinancement.
• Figure 12 : L’ouverture du capital.
• Figure 13 : le recours au financement bancaire.
• Figure 14 : les différentes formes de crédit.
• Figure 15 : les banques choisies pour le financement des projets.
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Bibliographie :
Ouvrages :
Berrada. M. Azzedine : Les nouveaux marchés des capitaux au Maroc éd : 1998 P : 189.
Berrada. M. Azzedine : Les nouveaux marchés des capitaux au Maroc éd : 1998 P : 192.
Berrada. M. Azzedine : Les nouveaux marchés des capitaux au Maroc éd : 1998 P : 235-
236-240.
Webographie :
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http://www.abhatoo.net.ma/
http://z.ouriqua.over-blog.net/article-30617048.html
http://www.skyminds.net/economie-et-sociologie/les-activites-economiques-et-leur-
cadre-social/les-agents-economiques/