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ECOLE DES HAUTES ETUDES COMMERCIALES

Mémoire de fin de cycle d’études pour l’obtention du diplôme de


Master en sciences commerciales

Option : finance et comptabilité

THEME :

L’impact de l'audit interne sur le


développement de la gestion des
stocks
Étude de cas : SONELGAZ « SPE »
Élaboré par : Encadré par :
 AISSOUI Ikram Mme HADDAD Fatma Zohra
 SMA Samah
Maitre de conférences classe A à
EHEC
5eme promotion
JUIN 2018
Résumé
L’Algérie comme tout autre pays dans le monde n’a pas été exclue par les scandales
financiers. Ceux-ci étant la conséquence de grands manquements aux lois régissant le secteur
dans le quelle évoluent les entreprises concernées, mais aussi des comportements illégaux vis-
à-vis des règles et directives au sein même de ces entreprises, par exemple les affaires
Khalifa, BADR, BCIA et autre. Dans la majorité des cas, les manquements au dispositif
d’audit interne ou son absence presque totale, au sein de ces entités, a été mis en évidence.

Pour évaluer la qualité de système de contrôle interne, les auditeurs doivent effectuer
une analyse du système d’audit interne à travers un programme de travail et suggérer des
solutions qui aident l’entreprise à surmonter ses obstacles.

Donc les grandes entreprises aujourd’hui sont obligées de mettre en place un comité
d’audit interne pour la bonne maitrise de leurs affaires.

Les investigations et le diagnostic du dispositif d’audit interne du cycle de stock


menés au sein de l’entreprise SONELGAZ nous a permis de détecte les forces et les
faiblesses de la gestion des stocks à l’aide de la démarche méthodologique de l’audit interne,
et nous avons proposé quelques recommandations permettant d’améliorer le niveau de
contrôle du cycle de stock.
‫ملخص‪:‬‬

‫الجزائر وكغٌرها من دول العالم لم تستثن من الفضائح المالٌة التً لم تكن نتٌجة لنقص فً‬
‫قوانٌن القطاعات التً تنشط فٌها و إنما بسبب الممارسات الغٌر شرعٌة داخل هذه المؤسسات‬
‫نفسها نذكر على سبٌل المثال‪ :‬فضٌحة بنك الخلٌفة‪ ،‬بدر وغٌرها‪ ،‬وفً أغلب الحاالت نقص‬
‫الرقابة الداخلٌة ان لم تكن منعدمة فً البعض منها‬

‫من أجل تقٌٌم وتحسٌن نوعٌة نظام الرقابة الداخلٌة ٌلجأ المسٌرون إلى وظٌفة المراجعة‬
‫الداخلٌة‪ ،‬عن طرٌق تحلٌل نظام الرقابة و اتباع منهجٌة محددة من اجل الوصول نحو الجودة‬
‫المطلوبة ‪.‬‬

‫إذن أصبح من الضروري الٌوم وضع مصلحة للمراجعة الداخلٌة فً المؤسسة من أجل‬
‫التحكم الجٌد فً أعمالها‪.‬‬

‫تحلٌل نظام المراجعة الداخلٌة لدورة المخزونات فً مؤسسة سونلغاز سمح لنا باكتشاف‬
‫نقاط الضعف عن طرٌق إتباع منهجٌة المراجعة الداخلٌة و انطالقا منها تم اقتراح بعض‬
‫التوجٌهات من أجل تحسٌن مستوى نظام رقابة المخزونات‪.‬‬
Dédicace
Nous dédions ce modeste travail à :
Nos chers parents
Nos familles
Nos amis.

IKRAM, SAMAH
Remerciements
Nous rendons grâce à dieu de nous avoir donné, le
courage, la volonté, ainsi que la conscience d’avoir pu réaliser ce
modeste travail.
Nous tenons à remercier notre encadreur : Mme.
HADDAD Fatma Zohra pour sa précieuse aide et ses
encouragement malgré sa préoccupation.
Nous adressons également nos remerciements à Mr.
GHASSAB Abdelaziz chef de département finance
comptabilité et contrôle de gestion au sein de l’entreprise
SONELGAZ (pôle centre TV-TG) pour sa disponibilité et sa
grande sollicitude durant la période de stage.
Nos remerciements vont également à tous les enseignants de
l’EHEC.
En fin nous tenons à remercier tous ceux qui ont participé
de près ou de loin à la réalisation de ce travail.
Liste des abréviations :

Abréviation Signification

CIA Certified Internal Auditor.

CUMP Cout Unitaire Moyen Pondéré.

DPAI Diplôme Professionnel de l’Audit Interne.

FIFO First In First Out.

FRAP Feuille de Révélation et d’Analyse de Problème.

IAS Institut International d’Audit Interne.

IFACI Institut Français des Auditeurs et Consultants Interne.

IIA Institut International d’Audit

QCI Questionnaire de Contrôle Interne

SONELGAZ Société Nationale de l’Électricité et du Gaz.

SPE Société Algérienne de Production de l’Électricité.


Liste des tableaux :

Numéro Titre Page

I.1 les différences entre l’audit interne et l’inspection 17

I.2 La grille d’analyse des taches 24

I.3 Symboles usuels 27

III.1 les filières et les puissances pour 2016 et les 63


prévisions de 2017

III.2 Les filières et les puissances pour 2016 et les 65


prévisions de 2017 aves le nombre des centrales.
Les divisions de département FCCDG (Mission/
III.3 69
Attribution) du Pole centre TV-TG.

Liste des schémas :

Numéro Titre Page

III.1 L’organigramme de la filiale SPE 64

III.2 L’organigramme du Pole centre TV TG 66

III.3 L’organigramme de département finance- 68


comptabilité et contrôle de gestion
Sommaire

Introduction générale..............................................................................….01

Chapitre I : Les fondements de l’audit interne………..……….........06


Section 1 : Les bases de l’audit interne....................................................07
Section 2 : Les outils et les techniques de l’audit interne......................20
Section3 : La démarche méthodologique de l’audit interne……......…31

Chapitre II : La gestion des stocks………………………………….....38


Section 1 : Les fondements sur les stocks…...…………………………39
Section 2 : Présentation de la gestion des stocks……………….....…..44

Chapitre III : l’audit interne de la gestion des stocks………..…….54

Section 1 : La présentation de l’entreprise SONELGAZ ……..............55

Section 2 :L’audit des stocks de la Société Algérienne de Production de


l’Électricité…………………………………...…………………….......72

Section 3 : Le dossier de la mission d’audit interne « L’AUDIT DES


STOCKS »……………………………………………………….......…77

Conclusion générale………………………………………….…….….…96
Introduction générale

1
Introduction générale :
Dans une économie, l’activité générale des entreprises porte sur la production et la
commercialisation des biens et services. Les structures de production utilisent des éléments
entrants (matières premières, travail, et capital), appelés « inputs » pour obtenir des produits
finis, appelés « outputs ».

L’objectif de toute entreprise est d’être rentable, de satisfaire ses clients et de


maximiser les profits susceptibles d’assurer son autofinancement et sa pérennité. Ainsi, pour
atteindre cet objectif, les entreprises définissent des stratégies pour fidéliser leurs clientèles et
cherchent à améliorer leurs performances.

Pour cela, le gouvernement algérien n’a pas cessé d’imposer et de recommander aux
entreprises publiques économiques(EPE) la mise en place d’une structure d’audit interne par
les dispositions de l’article 40 de la loi 88/01 de 12 Janvier 1988 relative à l’orientation des
entreprises économiques et plus récemment par une disposition du ministère de l’Industrie et
de la Promotion des Investissements (MIPI), en Janvier 2007,portant sur la mise en place, au
niveau de chaque entreprise publique économique (EPE), d’une structure d’audit et de
contrôle interne par l’instruction n° 079/SG/07 du 30 Janvier 2007.

L’audit interne est une activité indépendante et objective qui donne à une organisation
une assurance sur le degré de maîtrise de ses opérations, lui apporte des conseils pour les
améliorer, et contribue à créer de la valeur ajoutée. Il aide cette organisation à atteindre ses
objectifs en évaluant, par une approche systématique et méthodique, ses processus de
management des risques, de contrôle et de gouvernement d’entreprise, et en faisant des
propositions pour renforcer leur efficacité. L’audit interne permet ainsi, de répondre à une
attente précise de l’entreprise : donner l’assurance que son contrôle interne soit satisfaisant et
le maintenir en état de meilleure efficacité. Nous distinguons différents types d’audit effectués
par l’auditeur interne à savoir : l’audit stratégique, l’audit des stocks, l’audit comptable et
financier, l’audit opérationnel, etc.

Le contexte économique actuel et l’évolution de la compétitivité incitent les


entreprises à contrôler les outils permettant de gérer efficacement leurs approvisionnements et
leurs stocks .En effet, la gestion des stocks est une activité contraignante pour bon nombre
d'entreprises contemporaines. Cette conception est attribuable au fait que les stocks sont
communément perçus comme des centres de coûts qui oppriment les finances des entreprises,
surtout celles des entreprises de production.

Les stocks sont constitués essentiellement de marchandises, de matières premières et


fournitures liées et d’autres approvisionnements dont la valeur se rapproche parfois plus de la
moitié du total de l'actif des entreprises. Ainsi, les stocks représentent un élément vital pour
les entreprises. La mauvaise gestion des stocks peut mettre en péril la production, entraîner
des problèmes d'approvisionnement et par conséquent avoir un impact négatif sur l’activité
des entreprises. De ce fait, les stocks doivent être gérés avec beaucoup d’habileté pour une
bonne rentabilité de l’entreprise.

2
La Problématique :
L’état de la question est une étape qui consiste à rechercher l’hypothèse du travail et le
positionner par l’examen des recherches antérieures sur un phénomène donné. Il se trouve
donc être un préalable pour l’élaboration d’un travail de mémoire. Car, il va lui attribuer une
spécialité conformément à son aspect pour le domaine sous étude.

Pour cela on va essayer de répondre à la problématique suivante :

Quelle est l’importance de l’audit interne dans la gestion des stocks au sein de
l’Entreprise SONELGAZ ?

Et pour répondre à cette question on se pose les sous questions suivantes :

-À quoi sert l’audit interne ?

-Quels sont les outils et les phases méthodologiques d’une démarche d’audit interne ?

-L’audit interne des stocks contribue-t-il à l’amélioration du cycle de stock de l’entreprise


SONELGAZ ?

Les Hypothèses :
De cette problématique, nous émettons les hypothèses suivantes :

-L’audit interne a une grande importance pour contrôler, corriger et améliorer la gestion des
stocks de l’entreprise SONELGAZ suivant une démarche méthodologique bien établi.

-L’audit interne améliore le cycle de stock de l’entreprise SONELGAZ par la formulation des
recommandations efficaces.

-L’amélioration de l’audit interne dans la gestion des stocks de l’entreprise SONELGAZ


dépend de suivi des actions correctives et préventives.

La période et le lieu de l’étude (Le stage) :


Nous avons effectué notre stage au sein de l’entreprise SONELGAZ (SPE/ Pole centre
TV-TG) Hamma- Alger pondant trois mois : du 22 Novembre 2017 au 22 Février 2018.

Choix du thème et d’entreprise:


Vu l’importance de la fonction de l’audit interne dans l’entreprise, et que cette
dernière est une fonction assez large, on suggère dans le présent travail de recherche l’un des
types de l’audit interne qui est l’audit interne des stocks, afin d’évaluer et apprécier la gestion
des stocks de l’entreprise.

L’Entreprise (SONELGAZ) parmi les entreprises publiques économiques ayant mis en


place une structure d’audit interne dans une division qui est : la division d’inspection dans le

3
but d’optimiser l’ensemble de ses processus de gestion tels que : processus vente-clients
(prestation), processus encaissement, décaissement…etc.

Dans le but de bien préciser notre recherche, nous sommes intéressés à l’audit interne
des stocks de l’Entreprise SONELGAZ et plus exactement au thème intitulé : « L’impact de
l’audit interne sur le développement de la gestion des stocks ».

Objectif de la recherche :
On a choisi ce thème pour des raisons subjectives telles que :

- L’envier d’exercer le métier d’auditeur interne dans l’avenir et la possibilité de poursuivre la


recherche en post-graduation dans ce domaine.

Et pour des raisons objectives telles que :

-Analyser, évaluer la cohérence et l’efficacité du service d’audit interne dans la gestion des
stocks et montrer l’importance de cette fonction aux entreprises algériennes en général et à
l’entreprise SONELGAZ en particulier.

-Comparer entre les principes théoriques de l’audit interne des stocks et le pratique sur le
terrain afin de les ajuster.

Méthodes et outils de recherche :


Notre travail est basé sur les méthodes descriptive et analytique d’une part afin
d’acquérir des informations en terme d’audit interne et la gestion des stocks à travers
plusieurs outils de la recherche tels que l’observation et la recherche documentaire (ouvrages,
mémoires, thèses, etc…). La démarche méthodologique et empirique de la conduite d’une
mission d’audit interne d’autre part à travers toute une liste de questions bien établi et rédigé
afin qu’on puisse réaliser une mission d’évaluation d’audit interne du cycle de stock.

Plan du travail :
Notre travail a été structuré comme suit:

Premier chapitre : traite les fondements de l’audit interne en commençant par la présentation
du son historique, ses différentes définitions, citer les différents techniques et outils d’audit
interne, et présenter la démarche méthodologique de l’audit interne.

Deuxième chapitre : traite la théorie de la gestion des stocks en commençant par la


présentation des stocks et par la suite sa gestion.

Troisième chapitre : présente la conduite d’une mission d’audit interne, après avoir présenté
l’organisme d’accueil.

4
Les obstacles :
Au courant de notre recherche on a eu des collisions au sein de l’entreprise
SONELGAZ telles que : manque de temps, d’information, et de documentation, ainsi que les
employés n’étaient pas coopérants en ce qui concerne la mission d’audit interne.

5
Chapitre I :

Les fondements de
l’audit interne

6
Chapitre I : Les fondements de l’audit interne
Toutes les entreprises cherchent à atteindre leurs objectifs avec un maximum d’efficacité
et de performance. Pour cela, elles mettent en place un système de contrôle interne, pour
posséder une assurance raisonnable quant à la réalisation de cas objectifs. Mais pour évaluer
et apprécier et améliorer la qualité du système, les dirigeants font appel à la fonction de l’audit
interne.

Pour donner plus de détails sur cette fonction, on va diviser ce chapitre en trois sections
comme suit :

- Les bases de l’audit interne.


- Les techniques et les outils de l’audit interne.
- La démarche méthodologique de l’audit interne.

Section 1 : Les bases de l’audit interne :

1. Historique de l’audit :
En latin classique, le verbe audire (audio, auditum) avait pour sens : entendre, écouter,
être élève, disciple, suivre les vues de quelqu’un.

Le verbe classique « auscultare », devenu en bas-latin « ascolter », « écouter » et


« ausculter », est venu nourrir le sens d’auditer, d’une part par le sème écouter, d’autre part
par le sème ausculter.

1.1. Historique du mot audit :


Pour comprendre le rôle de l’écouter, de l’audition, il faut se rappeler que dans le temps
anciens, peu de gens savaient lire et écrire et que, les contrôles, les dispositions se faisaient
oralement (rôles enceins des greffiers, des avoués).1

« Histoire la notion de l’audit remonte 3IIIesiécle avant J.C. En fait les gouverneurs
romains avaient pris l’habitude de désigner les questeurs sui contrôlaient la comptabilité de
toutes les provinces et rendaient compte verbalement devant une assemblée composée
d’auditeurs pour découvrir les fraudes et les détournements de fonds éventuels.

1 IFAC/IAS : « Les mots pour l’audit », Edition liaison, Paris, 1995, P3.

7
Le terme d’auditeur apparait à la fin du XIIIe siècle en Angleterre. La révolution
industrielle, marque, en fait, la véritable naissance de l’audit ; les entreprises utilisèrent des
employés dans les services comptables pour vérifier, dans les livres de comptes, la cohérence
des informations et leur exactitude. La pratique de l’audit s’implanta aux États-Unis durant le
XIXe siècle avec l’introduction des investissements de vérificateurs britanniques : les
investisseurs anglais désiraient contrôler par l’intermédiaire de vérificateurs indépendants, la
réalité et la profitabilité de leurs investissements. Les auditeurs anglais implantèrent leurs
méthodes et procédures, que les américains adaptèrent rapidement à leurs propres besoins. La
croissance de l’économie américaine après la première guerre mondiale s’accompagna
d’appels de fonds importants des entreprises auprès des banques. Celle-ci ne voulant pas se
fonder sur les documents comptables, souvent exagérément optimistes, fournis par les
entreprises, désirèrent rapidement des vérifications indépendantes »1.

1.2. Origine de l’audit interne :


« L’apparition de l’audit interne remonte à la crise économique de 1929 aux États-Unis
après la récession économique de plusieurs entreprises »2. C’est cependant avec la législation
américaine sur les opérations boursières, que l’audit prit pleinement son essor exigeait que les
comptes des entreprises introduites en bourse soient vérifiés et authentifiés par les auditeurs
externes. Comme les entreprises ne pouvaient se reposer entièrement sur ces derniers, car
elles avaient besoins d’analyses approfondies que ces vérificateurs n’étaient pas toujours en
mesure de leur donner, elles embouchèrent des auditeurs internes pour les aider à vérifier les
comptes et voir si ceux-ci étaient conformes aux règles légales. À cette époque, les auditeurs
internes dépendaient totalement des auditeurs externes, et ne jouissaient pas, de ce fait, d’un
grand prestige dans les entreprises.

Peu à peu cependant, les auditeurs internes se sont différenciés des vérificateurs ou des
auditeurs externes : ces derniers comptables indépendants, individuels ou organisés en
cabinet, se sont surtout cantonnés dans l’examen des documents comptables officiels afin
d’examiner s’ils représentaient correctement la position et les résultats annuels financiers de
l’entreprise, et vérifier si ces documents étaient en conformité avec les principes généraux,
légaux et conventionnels, et comptables avec les résultats de l’année précédente.

1 CANDAU, (P) : Audit social, Edition Vuibert gestion, Paris, 1985, P 40.
2 RENARD, (Jacques) : Théorie et pratique de l’audit interne ,7eme édition, édition d’organisation, Paris, 1994, P35.

8
Les auditeurs internes étendirent progressivement le domaine de leur action, et virent leur
statut s’améliore, notamment avec la création, en 1941, de l’Institut international de l’Audit
(IIA).L’accroissement de l’audience des auditeurs s’est accompagné d’une réorientation de
leurs activités, s’éloignant de plus en plus de la vérification comptable pour s’intéresser à tous
les domaines de gestion1.

2. Historique de l’audit interne en Algérie :


On va présenter l’histoire de l’audit interne en Algérie en se basant sur les dispositions et
les initiatives du gouvernement algérien et en les classant par ordre chronologique :

12 janvier 1988 : dispositions de l’article 40 de la loi 88/01 relative à l’orientation des


entreprises économiques, précise que :

« Les entreprises tenues d’organisés et de renforcer les structures interne « d’audit


d’entreprise » et d’améliorer d’une manière constante leurs procédés de fonctionnement et de
gestion »2.

En 1989 : Signature d’une Convention Intergouvernementale algéro-francaise portant


formation d’auditeurs internes algériens.

En 19933 : La création de l’Association des Auditeurs Consultants Internes Algériens


(AACIA) dans le but d’aider les entreprises dans la mise en place de structures d’audit interne
par l’animation des séminaires, des conférences et des formations.

25 septembre 1995 : l’ordonnance 95-25 s’intéresse à la gestion des capitaux marchands de


l’État en abrogation de l’article 40.

14 novembre 2002 : Le règlement de la Banque d’Algérie n°02/03 comprend le contrôle


interne des banques et établissements financiers.

En 2003 : fut publiée la troisième orientation du chef du gouvernement afin de finaliser la


mise en place des dispositifs d’audit et de contrôle.

1CANDAU (P), Op.cit., P41.


2 Le journal officiel : Loi 88/01, N°2, 12 janvier 1988, P 22.
3 M.Moussa BAIDELKOUL et M.Mohamed MEDJSADOK, L’audit interne : L’apport de l’audit interne sur la maitrise des stocks, mémoire
de licence en Science économique, option : management, EHEC, Alger, P 38.

9
30 janvier 2007 : l’instruction MIPI n° 079/SG/07 ordonne la mise en place au niveau de
chaque Entreprise Publique Économique (EPE) d’une structure d’audit et de contrôle interne.

3. Définition de l’audit interne :


Avant d’aborder la définition de l’audit interne, il est utile de commencer par la
définition de l’audit.

Selon le dictionnaire des finances, des affaires de management1 l’audit : « C’est une
démarche ou méthodologie menue de façon cohérente par des professionnels utilisant un
ensemble de techniques d’information et d’évaluation afin de porter un jugement motivé et
indépendant faisant références à des normes sur l’évaluation, l’appréciation, la fiabilité et
l’efficacité des systèmes et procédures d’une organisation».

La définition de l’audit, telle qu’elle est promulguée par l’ « Institut of Internal


Auditors », a subi plusieurs révisions en 1947,1957 et 1971. Partant d’un point de vue
strictement comptable, et axé sur la recherche des fraudes, l’audit interne a progressivement
étendu son champ d’action à toutes les activités de l’entreprise, a orienté son activité vers
l’amélioration des procédures de l’entreprise.

La déclaration de responsabilité de l’auditeur interne de 1971 comprenait la nature de l’audit


interne dans le texte suivant :

« L’audit interne est, à l’intérieure d’une entreprise ou d’un organisme, une activité
indépendante d’appréciation du contrôle des opérations. Il est au service de la direction. C’est
un contrôle directorial qui a pour fonction d’estimer et d’évaluer l’efficacité des autres
contrôles »2.

La nouvelle définition de l’audit interne donnée par l’institut international d’audit(IIA),


traduit en 21 mars 2002 par le conseil d’administration de l’IFACI.

1BOUHADIDA : Dictionnaire des finances, des affaires et de management, édition CASBAH, Alger, P25.
2Le quotidien El Watan, N°5226, jeudi 17 janvier 2008.

10
(L’IFACI communique depuis juin 1997 sous un nouveau nom de marque : Institut de
l’Audit Interne. L’ancien sigle IFACI demeure, mais sa signification change et devient
« Institut français de l’audit interne du contrôle interne »).

« L’Audit Interne est une activité indépendante et objective qui donne à une
organisation une assurance sur le degré de maitrise de ses opérations, lui apporte ses conseils
pour les améliorer et contribue à créer de la valeur ajoutée.

Il aide cette organisation à atteindre ses objectifs en évaluant, par une approche
systématique et méthodique, ses processus de management des risques, de contrôle, et de
gouvernement d’entreprise, et en faisant des propositions pour renforcer leur efficacité. »1

Pour Louis VAURS, délégué général de L’IFACI, connu pour faire partie de ces
acteurs qui ont énormément œuvré au développement de l’audit interne à travers le monde :

«L’audit interne est une fonction de l’organisation qui doit être exercée en son sein par
une équipe dédiée. En effet, pour être efficace, l’audit interne doit vivre l’organisation, être
imprégné dans sa culture, se sentir concerné par tout ce qui la touche, ses succès comme ses
difficultés ou ses échecs, et disposer, cela va de soi d’une équipe pluridisciplinaire de haut
niveau.

L’audit interne est une fonction indépendante tout en faisant intégralement partie
d’une organisation, mais c’est une fonction très spécifique qui a les caractéristiques d’une
profession et, qui plus est, d’une fonction profession normée à l’échelle mondiale : même
définition, mêmes standards professionnels, même code de déontologie ; un examen
mondialement reconnu, le CIA (Certified Internal Auditor) auquel est venu s’ajouter pour les
pays francophones, le D.P.A.I (Diplôme Professionnel de l’Audit Interne) est une évaluation
régulière de son bon fonctionnement par des organismes indépendants »2.

Toutes ces définitions montrent l’importance et l’indépendance de la fonction ou de


l’activité de l’audit interne.

1SCHICK, (Pierre) : Mémento d’audit interne, édition DUNOD, Paris, 2007, P05.
2Le quotidien El Watan Économie, N° 154, Du Lundi 02 au Dimanche 08 juin 2008.

11
On voit bien que les deux premières définitions de l’audit interne considèrent l’audit
interne comme une activité, alors que Louis VAURS dans sa définition la considère comme
une fonction.

Selon Pierre Schick et Olivier Lemant1, les définitions les plus sérieuses disent que
l’Audit est l’outil de la maitrise des risques et le garant de la sécurité des biens et des
personnes.

L’audit interne2 : est un travail d’écoute et de compréhension : l’Auditeur Interne n’est


ni un juge, ni un coupeur de têtes ni un censeur chargé de « taper sur les doigts » des audités.

4. Le champ d’application de l’audit interne :

Le champ d’application de l’audit interne se repose sur quatre (04) types :

-L’audit de conformité(ou de régularité),

-L’audit d’efficacité,

-L’audit mangement,

-L’audit de stratégie,

4.1. L’audit de conformité(ou de régularité) :

Démarche d’audit dans laquelle on compare les règles et la réalité, ce qui devrait être
et ce qui est : l’auditeur dispose alors d’un référentiel préexistant (règle d’organisation,
méthodes de travail, règlementation, normes,….etc) 3

1SCHICK (Pierre) et LEMANT(Olivier) : Guide de self-audit, 2e édition, édition d’organisation, Paris, 2001, P195.
2AACIA : L’auditeur interne et les exigences de la professionnalisation, Alger, 03mars2008
3IFACI/IAS, op.cit, p.10.

12
4.2. L’audit d’efficacité :
C’est l’audit dans l’objet, au-delà d’une comparaison de la réalité à un référentiel
préexistant, est d’examiner le bien-fondé de méthodes et de procédures, l’adéquation des
moyens aux objectifs et évaluer la performance d’une entité1.

L’auditeur cherche à savoir si la procédure existant :

-Contribuer à l’atteinte des objectifs

-Si elle est souple

-Si elle est en harmonie avec la politique de développement de l’entreprise

-Si elle produit les effets escomptés

Cet audit demande une certaine compétence, technicité et surtout une grande habilité.

4.3. L’audit de management:


Ce type d’un audit a pour objectif de vérifier si les moyens de management retenus par
la direction sont convenablement mis en œuvre et adéquats par rapport aux objectifs déclinés.
L’auditeur est appelé à observer les choix et les décisions, les comparer, les mesurer et attirer
l’attention sur les risques éventuels ou leurs incohérences2.

« L’auditeur va regarder dans quelle mesure cette politique est en ligne avec la stratégie de
l’entreprise3 »

4.4. L’audit de stratégie:


Le rôle de l’auditeur dans ce type d’audit se limite à souligner éventuellement les
incohérences entre les stratégies des différentes fonctions de l’organisation c’est-à-dire
l’auditeur il va vérifier la cohérence globale4.

1 BELAID Khayarallah : L’audit interne et l’approche de la dynamique de groupe, centre de publication Universitaire, Tunis, 2005, P.24
2 Ibid, P24.
3 RENARD, (Jacques), op. cit, p.51.
4 Ibid, p.54

13
5. Le positionnement de la fonction d’audit interne :
On va voir le positionnement de la fonction d’audit interne par rapport aux trois (03)
fonctions voisines telles que :

-L’audit externe.

-Inspection.

-Contrôle de gestion.

5.1. L’audit interne et l’audit externe :


Avant d’entamer les différences entre ces deux (02) fonctions, on va préciser ce qu’il
faut comprendre par l’audit externe1 :

-l’audit contractuel : comprend toutes les prestations fournies par des cabernets d’audit
extérieurs à l’entreprise telles que des missions d’audit et de certification des comptes, des
activités de conseil et d’assistance.

- L’audit légal : Il prend plusieurs formes :

• Le commissariat aux comptes.

• L’inspection générale des finances.

• La cour des comptes.

A- les huit différences entre les deux fonctions:


• Quant au statut2 :

-L’auditeur interne apparie au personnel de l’entreprise.

-L’auditeur externe est dans la situation d’un prestataire de service juridiquement indépendant
(cabinet international ou commissaire aux comptes).

1YALA, (Nassim) : L’audit interne : Evaluation du contrôle interne du processus des ventes Spot GPL à l’exportation, mémoire de licence
en management commercial, p.08.
2 RENARD, (Jacques), op.cit, p, 80.

14
• Quant aux bénéficiaires de l’audit :

- L’auditeur interne travail pour le bénéfice de responsables de l’entreprise

- L’auditeur externe: certifie les comptes à l’intention de tous ceux qui ont besoin ;
actionnaires, banques, autorité de tutelle, clients et fournisseurs…etc.

• Quant aux objectifs de l’audit :

- Alors que l’objectif de l’audit interne est d’apprécie la bonne maitrise des activités de
l’entreprise (dispositif de contrôle interne) et de recommande les actions pour les améliorer.

- L’objectif de l’audit externe est de certifier : la régularité, la sincérité, l’image fidèle, des
comptes des résultats et états financiers.

• Quant au champ d’application de l’audit :

- Le champ d’application de l’audit interne englobe tout ce qui concourt à la détermination


des résultats, à l’élaboration des états financiers et rien que cela : mais dans toutes les
fonctions de l’entreprise, mais également dans toutes leurs dimensions.

- Le champ d’application de l’audit externe est beaucoup plus vaste puisqu’il inclut non
seulement toutes leurs dimensions.

• Quant à la prévention de la fraude :

- L’audit interne est intéressé par toute fraude susceptible d’avoir, une incidence sur les
résultats.

- L’audit externe est intéressé par toute forme de fraude.

• Quant à la périodicité audits :

- Les auditeurs externes réalisent en général leurs missions de façon intermittente : fin de
trimestre, fin d’année.

- L’auditeur interne travaille en permanence dans son entreprise.

• Quant à l’indépendance :

- L’indépendance de l’auditeur externe est celle de titulaire d’une profession libérale.

15
- L’indépendance de l’auditeur interne est le rattachement hiérarchique de la fonction d’audit
interne au niveau le plus élevé.

• Quant à la méthode :

- Les auditeurs externes réalises leurs travaux selon des méthodes qui ont fait leurs preuves, à
base de rapprochement, analyse, inventaire.

- La méthode des auditeurs internes est spécifique et originale, elle sera décrite dans la
deuxième section de ce chapitre.

B- Les complémentaires:

- L’audit interne est un complément de l’audit externe puisque là où existe une fonction
qualités de régularité, sincérité et image fidèle des comptes qui lui sont présentés. Il peut
même être amené à se prévaloir de certains travaux de l’audit interne pour asseoir son
jugement ou étayer sa démonstration.

- A contrario, l’audit externe est un complément de l’audit interne, un élément d’appréciation


sur la maitrise des affaires : là où un professionnel de talent exerce son activité, la maitrise des
affaires s’en trouve renforcée. L’auditeur prend donc en compte cet aspect des choses et peut
être amené-lui aussi –à se prévaloir de certains travaux de l’audit externe pour asseoir son
jugement ou étayer sa démonstration1.

L’audit interne et l’audit externe, ils de complètent car, comme l’à écrit à-propos
Michel Cahie dans La Tribune de l’Economie du 31 mai 1985 : « l’auditeur externe est une
garantie de la bonne foi, l’auditeur interne est une garantie de bonne fin »2.

1RENARD, (Jacques),Op.cit, p.83.


2 BARBIER, (Etienne) : L’audit interne permanence et actualité, édition d’organisation, 3eme édition, Paris, 1996, p.69

16
5.2. L’audit interne et l’inspection :
L’auditeur interne et inspecteur font partie de personnel de l’entreprise1.

Le tableau ci-dessous montre les différences entre les deux fonctions.

Tableau N° I.1 : les différences entre l’audit interne et l’inspection

Fonction Audit interne Inspection


Critère

Régularité/Efficacités Contrôle le respect des règles et leur Contrôle le respect


pertinence, caractère suffisant. des règles sans les
interpréter les
remettre en cause
Méthode et objectif Remontre aux causes pour élaborer des S’en tient aux faits
recommandations dont le but est d’évité en identifie les
la réapparition du problème. actions nécessaires
pour les réparer et
remettre en ordre.
Evaluation Considère que les responsables –le Détermine les
chef- est toujours responsable et donc responsabilités et
critique les systèmes et non les fait éventuellement
hommes : évalue le fonctionnement sanctionner les
des systèmes. responsables
Evalue le
comportement des
hommes parfois
leurs compétences
et qualités
Service /police Privilégie le conseil et donc la Privilégie le
coopération avec les audités. contrôle et donc
l’indépendance des
contrôleurs
Sélection/Sélectivité Répond aux préoccupations du
management soucieux de renforcer sa
maitrise, sur mandat de la direction
général.

Source : SCHICH, (Pierre), op.cit, p 54.


1RENARD, (Jacques), op.cit, p.91

17
5.3. L’audit interne et le contrôle de gestion :
De même que l’audit est passé simple contrôle comptable à l’assistance au
management dans la maitrise des opérations, de même le contrôle de gestion passé de la
simple analyse des coûts au contrôle budgétaire puis à véritable pilotage de l’entreprise.

1
Marc JONNY a écrit « progressivement l’audit interne et le contrôle de gestion
dépassent l’état de simple direction fonctionnelle au profit d’une aide à l’optimisation de
l’entreprise. »

A- Les ressemblances entre les fonctions:

- L’une et l’autre fonction s’intéressent à toutes les activités de l’entreprise et ont donc
un caractère universel.

- comme l’auditeur interne, le contrôleur de gestion n’est pas opérationnel : il attire


l’attention, recommande, propose mais n’a pas de pouvoir opérationnel.

- Les deux fonctions sont relativement récentes et encore en pleine période d’évolution
d’où la multiplication des interrogations et des incertitudes.

- L’une et l’autre bénéficient généralement d’un rattachement hiérarchique préservant


leur indépendance et leur autonomie, c’est-à- dire au plus haut niveau de l’entreprise.

Mais les différences sont suffisamment importantes pour permettre de les identifier
distinguer2.

B- Les différences entre les deux fonctions:

Il y a quatre(04) différences entre l’audit interne et contrôle de gestion :

• Différence quant aux objectifs :

- L’audit interne vise à mieux maitriser les activités pour un diagnostic des dispositifs de
contrôle interne.

- Le contrôle de gestion va s’intéresser plus à l’information (système d’information) qu’aux


système et procédures.

1RENARD, (Jacques), op.cit, p.84.


2Ibid, p.94.

18
• Différence quant au champ d’application:
- Le contrôleur s’intéresse essentiellement aux résultats, réels ou prévisionnels, c’est-à-dire il
prendra en compte tout ce qui est chiffré ou chiffrable.

- L’auditeur interne va aller au-delà de cette dimension et cela est particulièrement, la qualité,
les relations sociales, l’environnement.

• Différence quant à la périodicité :

- L’auditeur effectue des missions diverses tout au long de l’année selon une périodicité
définie en fonction de risque.

- Le contrôleur de gestion a une activité largement dépendante des résultats de l’entreprise et


de la périodicité du reporting.

• Différence quant aux méthodes de travail :

- La méthodologie de l’audit interne, analyse dans la 2eme section de ce chapitre est


spécifique à la fonction

- Les méthodes de travail du contrôleur de gestion sont, elle aussi, originales, elles s’appuient
sue les informations des opérationnels (prévision et réalisation) et sont largement analytiques
et déductives.

C- Les complémentarités entre l’audit interne et le contrôle de gestion :

- Le contrôle de gestion est d’autant plus efficace qu’il reçoit des informations élaborées
et transmises dans un système de contrôle interne fiable et validé par l’auditeur interne.

- De même façon et inversement l’audit interne va trouver auprès du contrôle de gestion


des informations qui vont être autant de clignotant susceptible d’attirer l’attention des
auditeurs sur des points de faiblesse à prendre en compte dans la mission d’audit1.

1RENARD (Jacques) ,Op.cit, P95

19
« Par ailleurs, ces deux (02) types de service doivent garder leur indépendance dans
toute la mesure du possible. Ils exercent, en effet, l’un sur l’autre des contrôles réciproques.

Le contrôle de gestion examinera pour l’audit interne, comme pour tout autre service
de l’entreprise la validité de ses budgets et la comparaison avec ses réalisations. Cette
comparaison se fera normalement dans l’ordre d’un contrôle budgétaire annuel, mais elle peut
être rattachée à une évaluation du progrès dans un plan à moyen terme. Par ailleurs, l’audit
interne vérifiera l’exactitude des informations fournies par le contrôle de gestion à la direction
générale.

Enfin, contrôle de gestion et audit de direction peuvent collaborer en ce qui concerne


leur contribution à la conception de la structure de l’entreprise. »1

Section 2 : Les outils et les techniques de l’audit interne :


Les outils utilisés par l’auditeur présentent trios caractéristiques2

 Ils ne sont pas employés de façon systémique. l’auditeur choisit avec


discernement l’outil le mieux approprié à l’objectif.
 Ils ne sont pas spécifiques à l’audit interne et sont utilisés à de nombreuses fins
par d’autres professionnels : auditeur externe, organisateurs, consultants,
informaticiens…
 Au cours d’une recherche, deux (02) peuvent être utilisés pour le même
objectifs aux fins de validation, les résultats de l’un validant les résultats de
l’autres.

.
1 RENARD, (Jacques), op.cit, p.110.
2Ibid, P329

20
Dans cette section, on va citer les outils et les techniques traités par Jacques
RENARD, et les outils qui sont élaborés par un groupe de recherche sous la direction
d’Olivier Lemant.

Ces outils et techniques sont (la liste n’est pas exhaustive) :


- l’observation physique,
- la narration,
- la grille d’analyse des taches,
- le diagramme de circulation,
- les interviews,
- les vérifications et rapprochement divers,
- les questionnaires de contrôle interne,

1. L’observation physique :

L’auditeur interne ce n’est pas quelqu’un qui reste dans son bureau : il saisit toutes les
occasions pour aller sur le terrain et pratiquer l’observation physique1.

La pratique de l’observation physique exige trois (03) conditions :


 l’observation ne doit pas être clandestine. L’auditeur prévient donc les
responsables concernés pour les informer de sa visite et de ses intentions.
 L’observation ne doit pas être ponctuelle, elle sera toujours suffisamment
complète pour saisir le phénomène dans sa réalité.
 L’observation doit toujours être validée car elle est incertaine, sauf le cas où
elle est elle-même une validation.
L’observation physique s’applique à tout processus, bien, produit, support
matériel d’une donnée quantifiée. La liste ci-dessous n’est pas limitative:

 Les biens immobiliers tangibles au sens large : terrains immeuble,


aménagement.

1IFACI : « La conduire d’une mission d’audit interne »,Méthodologie élaborée par un groupe de recherche sous la direction d’Olivier
Laman », édition DUNOD,2e édition, Paris, 1999,P147.

21
 Les biens mobiliers tangibles : matériels et équipements de toutes natures.
 Les valeurs d’exploitations ou stocks sous tous leurs aspects : matières, produit
finis ou en cours de fabrication, travaux, chantiers et contrats en cours
d’exécutions.
 La documentation représentative de droits ou de dettes immobilières, mobilières
ou de valeurs pécuniaires, incorporelles.
 Les processus matériels de contrôle et de protection des actifs de l’entité
concernée : système de sécurité et de protection …etc
 Les éléments incorporels représentatifs de la position de l’entité concernée, tels
qu’image de marque, qualité de l’information et des audits de régularité ou de
conformité.
2. La narration :
Il existe deux (02) sortes de narration, toutes les deux utilisée en audit interne :
la narration par l’audité et la narration par l’auditeur. La première est orale, la seconde
est écrite1.
2.1. La narration par l’audité :
C’est l’outil le plus élémentaire qui soit mais n’est pas à négliger pour autant.
Dans son utilisation l’auditeur est passif, il se contente d’écouter et de noter le récit de
son interlocuteur. A la différence de l’interview qui est préparée et réalisée dans un
but précis. La narration n’a d’autre objet que de faire décrire un cadre général
 Les inconvénients de la narration par l’audité :

C’est d’abord la difficulté à trouver les informations cherchées dans le discours de


l’interlocuteur.

Ce peut être aussi la difficulté de compréhension si le narrateur use abuse des


sigles, termes techniques et autres locutions abrégées.

 Les avantages de la narration par l’audité :

Le premier des avantages est que la narration va créer d’entrée de jeu un bon climat
entre auditeur et audité : laisser parler les gens encore le meilleur moyen d’obtenir leur
adhésion.

Le second avantage, également important, est dans la richesse des informations obtenues.

1RENARD, (Jacques) , op.cit, p.354.

22
2.2. La narration par l’auditeur :
La transcription narrative d’une narration orale est déjà une narration auditeur. Mais
on trouve des transcriptions narratives d’auditeurs à partir d’observations physique, de
constats, de conclusions de tests, etc. dès l’instant que l’auditeur se limite à « raconter »
le phénomène ou le résultat ou le processus constaté.

3. La grille d’analyse des taches :


La grille d’analyse des taches est une photographie à un instant T de la réparation du
travail. Sa lecture va permettre de déceler sans erreur possible les manquements à la
séparation des taches et donc d’y porter remède1.

3.1. Structure de la grille :


On peut concevoir une grille pour chaque grande fonction ou chaque
processus élémentaire : chaque grille va comporter le découpage unitaire de
toutes les opérations relatives à la fonction ou au processus concerné.

Les services d’audit bien organisés, et les cabinets d’audit externe,


disposent de grilles préétablies mentionnant en colonne 1 et ligne à ligne, le
détail des tâches élémentaires (autant de lignes que de tâches). La qualité
d’une grille est dans ce découpage initial au cours duquel il ne faut rien
omettre dans le suivi séquentiel des opérations. On peut ainsi préétablir des
grilles d’analyse des tâches :

 pour la fonction achats ;

 pour la fonction ventes ;

 pour la fonction trésorerie ;

 pour la fonction investissements ;

 pour toute fonction dont l’ensemble des tâches peuvent être


énumérées de façon séquentielle.

Dans la colonne 2, on indique la nature de la tâche en se référant aux


grandes catégories en principe inconciliables pour une bonne séparation ; on
indique donc s’il s’agit :
1RENARD, (Jacques) , op.cit, p.357.

23
 d’une simple tâche d’exécution (EX) ;

 ou d’autorisation(A) ;

 ou d’enregistrement comptable(EN) ;

 ou financière(FN) ;
 ou de contrôle (vérification) (C).

Les colonnes suivantes de la grille sont destinées à indiquer les personnes


concernées.
3.2. Mode d’emploi :
Pour chaque tâche et en commençant par la première, l’auditeur va
chercher qui l’accomplit. À chaque fois qu’il rencontre un personnage
nouveau, il indique son nom en tête d’une colonne et fait une croix en face
de la tâche concernée : remplir une grille, c’est donc identifier et mettre
des croix. Une dernière colonne est toujours prévue pour les tâches non
exécutées.
Le tableau ci-après donne une illustration de la grille d’analyse des taches de processus de
paiement des factures fournisseurs :

Tableau N° I.2 : La grille d’analyse des taches

Resp. Resp. Comptable Gestion- Fondé de Non réalisé


Tâches courrier achats Y naire pouvoir C
X A B
1. Réception Ex X
2. Transcription Ex X
3.Rapprochement Fact/BC C X
4.Rapprochement Fact/BR C X
5. Vérification facture C X
6. Comptabilisation EN X
7. Ordonnancement A X
8.Établissement du chèque FN X
9. Signature du chèque A X
10. Envoi du chèque Ex X
Source : RENARD,(Jacques) ,op.cit ,p.357.

24
La simple lecture de cette grille élémentaire permet de déceler les
faiblesses suivantes :

– Les factures ne sont pas transcrites sur un registre à leur arrivée.

– Le responsable des achats – qui a établi la commande – effectue


des tâches de vérification/contrôle qui incombent normalement
à la comptabilité.

– Le chèque ne devrait pas être établi par le comptable mais par le caissier.

4. Le diagramme de circulation :
Le diagramme de circulation est dynamique : l’un est la photographie, l’autre le
cinéma. Le diagramme de circulation, permet de représenter la circulation des
documents entre les différentes fonctions et centres de responsabilité, d’indiquer leur
origine et leur destination et donc de donner une vision complète du cheminement des
informations et de leurs supports1.

4.1. Mise en œuvre :


La technique du diagramme de circulation va être le plus souvent utilisée pour tester
l’application d’une procédure. Ce sera donc au départ un audit de conformité et donc un
moyen précis et efficace de s’assurer par une synthèse rapide que la procédure examinée est
correcte (ou de déceler les points sur lesquels elle ne l’est pas). Mais c’est aussi – et dans un
second temps – un audit d’efficacité car le diagramme est également un outil d’analyse qui va
permettre de déceler les faiblesses d’application de la procédure testée2.

Mais pour que le document joue bien son rôle, il est nécessaire de respecter un certain
nombre de règles :

 L’auditeur ayant défini les symboles qu’il utilise, adopte une approche séquentielle
du processus. Chaque apparition de document, chaque apparition de service, va
donner lieu à la création d’un symbole et d’une colonne identifiée.
 Les informations recueillies pour dessiner le diagramme le sont auprès de toutes les
sources possibles : documentation, narration, interviews, organigrammes, etc. elles
sont validées dès que possible.
1RENARD, (Jacques) , op.cit, p.361.
2Ibid, p.363.

25
 Dans l’exécution du diagramme, l’auditeur prend un certain nombre de précautions :
– éviter les détails excessifs qui risquent de générer un diagramme trop complexe
et des confusions.
– veiller à ce que tout document ait un point final d’aboutissement.
– éviter les diagonales : ne dessiner que des lignes de circulation horizontales ou
verticales.
– limiter à l’indispensable les notes complémentaires qui doivent rester
l’exception.
 L’exactitude et l’exhaustivité du flow-chart sont validées par des discussions avec
les audités. On peut également procéder à une validation en utilisant la piste
d’audit (et réciproquement).
 Les symboles utilisés peuvent être extrêmement variés : les informaticiens, les
analystes, les organisateurs utilisent les mêmes ; mais en général, l’auditeur n’a pas
besoin d’une telle variété.
Le tableau ci-après donne les principaux symboles à utiliser pour
l’établissement des diagrammes de circulation :

26
Tableau N°I.3 : Symboles usuels

Source : RENARD, (Jacques), op.cit, p.364

27
5. Les interviews :
L’interview est un outil que l’auditeur interne utilise fréquemment, mais une mission
d’audit qui ne serait opérée qu’avec des interviews ne pourrait être considérée comme une
mission d’audit interne. De surcroît, l’interview d’audit interne ne saurait être confondue
avec des techniques d’apparence similaire :

 L’interview d’audit interne n’est pas une conversation


 L’interview n’est pas un interrogatoire1

5.1. Les sept règles d’une bonne interview :


 1e règle: respecter la voie hiérarchique.
 2e règle: rappeler clairement la mission et ses objectifs.
 3e règle: évoquer les difficultés, les points faibles, les anomalies
rencontrées.
 4e règle : adhérer aux conclusions de l’interview.
 5e règle : conserver l’approche système.
 6e règle : savoir écouter.
 7e règle : considérer son interlocuteur comme un égal.

5.2. Les étapes de préparation de l’interview :

 Préparation de l’interview :
– Définir au préalable le sujet de l’interview
– Connaître son sujet
– Élaborer les questions
– Prendre rendez-vous

 Début de l’interview :

Il faut commencer par se présenter : l’auditeur rappelle qui il est, quel est l’objet de la
mission et ce qu’il vient faire.

1RENARD, (Jacques) , op.cit, p.335.

28
 Les questions :

Si les questions ont été bien élaborées, et si elles sont posées à quelqu’un qui est en état
de réceptivité, l’auditeur va obtenir l’information recherchée.

 La conclusion :

Conclure est procéder à une validation générale en résumant les principaux points
notés pour s’assurer qu’il n’y a ni erreur d’interprétation, ni omission.

6. Les vérifications et rapprochement divers :

6.1. Les vérifications :


Sont extrêmement diverses : les plus nombreuses sont les vérifications
arithmétiques. Signalons à ce propos les erreurs croissantes dues à la pratique des tableurs:
il suffit qu’une erreur initiale se soit glissée dans la logique de construction du tableur
pour que celle-ci se répète indéfiniment. C’est pour- quoi les auditeurs avisés utilisent des
logiciels permettant de vérifier la logique des tableurs.

6.2. Les rapprochements :


«Un rapprochement est la vérification ponctuelle et a posteriori, par d’autre
sources ou moyens, de validité d’un fait, d’une affirmation ou d’une déclaration, les
sources ou moyens peuvent être de nature endogène ou exogène. »
7. Le questionnaire de contrôle interne QCI :
Questionnaire de Contrôle Interne est un outil indispensable pour concrétiser la
phase de réalisation de la mission d’audit. C’est une grille d’analyse dont la finalité est de
permettre à l’auditeur d’apprécier le niveau et d’apporter un diagnostic sur le dispositif de
contrôle interne, de l’entité ou de la fonction auditée1.

1RENARD, (Jacques) , op.cit, p.346

29
 Les cinq questions fondamentales :

Ces cinq questions universelles permettent de regrouper l’ensemble des interrogations


concernant les points de Contrôle, en couvrant tous les aspects :

Qui : questions relatives à l’opérateur, qu’il s’agit d’identifier avec précision et par là même
de voir s’il existe, quels sont ses pouvoirs et dans quelle mesure il y a identité entre la réalité
et le référentiel.

Quoi : permet de regrouper toutes les questions permettant de savoir de quoi il s’agit, quel
est non plus le sujet mais l’objet de l’opération.

Où : pour ne pas omettre de tester tous les endroits où l’opération se déroule : lieux de
stockage, lieux de traitement, sites industriels…

Quand : permet de regrouper les questions relatives au temps : début, fin, durée, saisonnalité,
planning… ?

Comment : questions relatives à la description du mode opératoire : Comment se fabrique le


produit, comment est-il distribué, comment recrute-t-on, comment achète-t-on, comment
contrôle-t-on, etc. ? L’utilisation de la piste d’audit est parfois très utile pour suivre,
comprendre et apprécier toute une chaîne de traitement1.

1RENARD, (Jacques) , op.cit, p.258

30
Section3 : La démarche méthodologique de l’audit interne :
La méthodologie de l’audit interne compose de trois phases qui sont1 :

-Phase de préparation (Phase d’étude).

-Phase de réalisation (Phase de vérification).

-Phase de conclusion.

1. La phase de préparation (phase d’étude) :


Lors de cette phase préliminaire, l’auditeur ne cherche pas à fonder son opinion mais à
collecter un maximum d’information sur l’entreprise et son environnement. Son objectif est
de connaitre et de comprendre. BOILEAU a dit : « ce qui se conçoit bien s’énonce clairement

et les mots pour le dire viennent aisément »2.

1.1. L’ordre de mission :


La mission d'audit interne commence par un ordre de mission, lequel ouvre
officiellement la phase de préparation de la mission qui est notamment axée sur la
détermination du risque d'audit. Le risque d'audit étant défini comme le risque que l'opinion
donnée par l'auditeur soit biaisée du fait d'une anomalie significative contenue dans les états
financiers3.

1.2. Le plan d’approche :


Le plan d’approche organise la phase d’étude ; il associe à une prise de connaissance
du domaine à auditer définit par l’ordre de mission et une prise de conscience de ses habituels
et opportunités d’amélioration, une décomposition du sujet de la mission en objets auditables

qui produit le référentiel4.

1RENARD (Jacques), Op.cit, P214.


2Séminaire sur la démarche, technique et outils de l’audit interne ’Financier et Comptable’, École de formation Work Schol, Hotel Sofitel
Alger ,20et 21 Avril1999, P13.
3IFACI, Op.cit, P35.
4Ibid, P39

31
1.3. Le tableau de risques(le tableau des forces et des faiblesses) :
Ce tableau va découper l’activité(ou la fonction, ou le processus) à auditer en taches
élémentaires.

Si l’auditeur est capable de réaliser ce découpage c’est qu’il a acquis une bonne
connaissance de son sujet. Sinon il doit à coup sûr revoir sa copie.

1.4. Le rapport d’orientation :


Par ailleurs lors de cette phase, seront définis aussi les objectifs de la mission et le
champ d’application. Ces derniers sont consignés dans le rapport d'orientation de la mission1.

A. Le contenu du rapport d’orientation :


Les objectifs généraux s'assureront que les principes liés à la sécurité des actifs, à la fiabilité
des informations, au respect des règles et directives et voir à l'optimisation des ressources sont
respectés.

Les objectifs spécifiques, il faudra préciser de façon concrète la manière dont les auditeurs
réaliseront un certain type de diligences.

Le champ d’application : Pour atteindre ces différents objectifs, les auditeurs vont proposer
dans le rapport d’orientation un champ d’action à leurs investigations, ce terme étant utilisé
dans un double sens :

-Champ d’application fonctionnel : quels services, quelles divisions vont être audités à
l’occasion de cette mission.

-Champ d’application géographique : en quels lieux (quelle usine, quelle région…)2.

1 IFACI, Opcit P72.


2RENARD, (Jacques), Op.cit, P241.

32
2. La phase de réalisation (Phase de vérification) :

2.1. La réunion d’ouverture :


Cette réunion marque non plus le début de la mission mais le commencement des
opérations de réalisation. Elle présente à l'audité les objectifs assignés à la mission : c'est
l'examen du rapport d'orientation.

Ensuite, de commun accord avec l'audité, il sera établi un chronogramme des


diligences à effectuer par l'auditeur : c'est le planning de travail (Programme d’audit)1.

2.2. Le programme d’audit :


C’est la gamme de fabrication à mettre en œuvre pour atteindre les objectifs du rapport
d’orientation. C’est un document interne au service d’audit, destiné à définir, répartir dans
l’équipe, planifier et suivre les travaux des auditeurs2.

2.3. La feuille de couverture :


La feuille de couverture est le document qui établit en deux temps, décrit les modalités
de mise en œuvre d’une tache définie dans le programme de vérification, puis met en
évidence les conclusions qui en ont été tirées3.

2.4. Travail sur le terrain :

A. Les observations :
L’auditeur doit choisir un certain nombre d’opérations de processus, relatifs à certaines
périodes. Il faut savoir choisir l’outil à utiliser, ou mieux encore les outils qui vont permettre
de compléter et valider l’un par l’autre les informations obtenues4.

1RENARD, (Jacques), Op.cit, P245


2IFACI, Op.cit, P77.
3Ibid, P89.
4RENARD, (Jacques), Op.cit, P265

33
B. Feuille de Révélation et d’Analyse de Problème :

Définition :

« La FRAP, Feuille de Révélation et d’Analyse de Problème, est le papier de travail

synthétique par lequel l’auditeur documente chaque dysfonctionnement ; conclut chaque


section du Travail Terrain et communique avec l’audité concerné. L’ensemble des FRAP,
après reclassement et le titrage, peut consulter le corps du rapport »1.

La forme de la FRAP :
Tout dysfonctionnement digne d’être signalé sera formulé sous forme de FRAP2 :

-Le « Problème » qui le résume.

-Les « Faits » qui le prouvent.

-Les « Causes » qui l’expliquent.

-Les « Conséquences » que cela entraine.

-Les « Recommandations » qui le résolvent.

3. La phase de conclusion :

3.1. Conduite de la réunion de clôture :


L’objectif de cette étape est de faire valider par les responsables du domaine audité la
cohérence et la formulation définitive de l’ensemble des observations d’audit .Cette étape
permettra de finaliser le plan d’action.

Le mode opératoire consiste à :

-rappeler les objectifs de la mission et les objectifs d’audit.

-présenter les points forts : la présentation des points forts permettra à l’organisation de
capitaliser ses bonnes pratiques et de les diffuser3.

1IFACI, Op.cit, P95.


2Ibid, P96.
3BECOUR, (J.C) et BOUQUIN,(H) :Audit opérationnel, édition Economica,Paris,1991,P99.

34
-faire
valider les observations d’audit : il peut être demandé aux auditeurs de produire
les preuves collectées ou soutenir telle ou telle observation. Discussion sur les mesures
correctives à mettre en place.

-présenter les modalités de suivi de la mission.

-une opinion globale, tant positive que négative, sur la capacité du domaine audité à
maitriser les risques majeurs.

Cette synthèse peut être intégrée au rapport d’audit ou faire l’objet d’une note distincte.

3.2. Finalisation du plan d’action :

« On n’a jamais rien fait tant que n’a pas vendu quelque chose » disait Lawrence
1
SAWAYER , le père de l’audit interne. Cette conception très américaine prend ici une valeur
singulière, elle correspond au premier des principes ayant trait au rapport d’audit interne.

L’objectif de cette étape est de documenter les modalités de mise en œuvre opérationnelles
des mesures correctives. La finalité est de rédiger le rapport d’audit.

Le mode opératoire consiste à :

• affecter les ressources et responsabilités nécessaires à la mise en œuvre du plan


d’action.

• élaborer le calendrier de mise en œuvre du plan d’action.

3.3. Rédaction du rapport d’audit :


L’objectif de cette étape est de documenter les résultats définitifs et officiels de la
mission d’audit pour diffusion aux clients de la mission.

Le niveau de détail des différents types de communication des résultats d’une mission
d’audit dépendra du niveau hiérarchique des destinataires. Le rapport d’audit détaillé, à
l’intention des audités, doit au minimum contenir les informations suivantes : l’objet de la
mission, le champ de la mission (activité auditée, période,…), les résultats (observations,
conclusions, recommandations et plan d’action)2.

1 RENARD,(Jacques),Op.cit,P296.
2IFACI, Op.cit, P134

35
Une synthèse, à l’intention de l’encadrement supérieur, pourra contenir les
informations suivantes :
-les résultats de la mission d’audit ayant un impact sur l’ensemble de l’organisation.

3.4. Validation du rapport d’audit :


La validation du rapport d’audit a pour objectif d’approuver formellement le rapport
d’audit. En validant le rapport d’audit, le Responsable de l’Audit Interne (RAI) doit s’assurer
que le rapport est exact, objectif, clair, concis et constructif.

Si des erreurs sont identifiées dans le rapport d’audit après sa validation par le
RAI et sa diffusion, il devrait émettre un rapport corrigé à l’intention de l’ensemble
des destinataires initiaux1.

1 M. GBEDENOU Brada Tsimayo, Audit du processus de gestion des stocks : cas du magasin central de l’ASECNA SIEGE (Dakar -Sénégal),
mémoire de fin d’études en Comptabilité ; P38.

36
Conclusion :
L’audit interne est une fonction d’appréciation et d’évaluation pour l’entreprise dans le
but d’améliorer ces activités.

On a constaté que l’auditeur utilise un ensemble d’outils et techniques très variant


dans la réalisation d’une mission d’audit interne, et suit une démarche méthodologique bien
organisée.

Pour comprendre réellement comment l’auditeur interne fait apprécier, évaluer et


améliorer les dispositifs de l’entreprise dans la pratique, nous avons essayé de conduire une
mission d’audit interne dans la division « INSPECTION » au sein de département Finance,
Comptabilité et Contrôle de Gestion pour voir l’impact de cette fonction sur le développement
de processus des stocks de l’entreprise SONELGAZ. Suivant les phases méthodologiques
d’une démarche d’audit interne et en utilisant les outils et les techniques d’audit interne
précédemment analysés et qui sera développé dans le troisième chapitre.

37
Chapitre II
La gestion des stocks

38
Chapitre II : La gestion des stocks :
La gestion des stocks se définit comme l'ensemble des activités se rapportant à la
planification, à la constitution, au dénombrement, à l'entreposage des stocks et visant à assurer
de façon optimale la disponibilité des matières, des composantes, des articles de façon à
satisfaire, dans les conditions les plus économiques, les besoins de la production et de la
vente.

Pour donner plus de détails ; on va deviser ce chapitre en deux sections :

-Généralité sur les stocks.

-Présentation de la gestion des stocks.

Section 1 : Les fondements sur les stocks :

1. Définition des stocks :

On peut définir un stock comme suit :

Définition 1 :D’après Pierre ZERMATI : « le stock est un ensemble de marchandises ou


d’article accumulés dans l’attente d’une utilisation ultérieure, plus au moins proche, et qui
permet d’alimenter les utilisateurs au fur et mesure de leur besoin sans leur imposer les délais
d’une fabrication ou d’une livraison par les fournisses …. »1.

Définition 2 : Selon BELACEL Med Said : « un stock est un ensemble de marchandises


accumulées ou entreposées en attente de transformation ou d’écoulement ». 2

Définition 3 : Selon Michel CROLAIS : « le stock constitue tous les produits et matières
présents dans l'entreprise et qui lui appartiennent, à quelques stades de l'évolution qu'ils se
trouvent, depuis le jour de leur acquisition par la société jusqu'à ce que, sous une autre forme,
ils soient vendus ».3

1Pierre ZERMATI, Pratique de la gestion des stocks, 6eme édition, Edition Dunod, Paris, 2003, P4.
2BELACEL Med Said – Gestion des stocks- Edition Dunod- 1988, p 05.
3Michel. CROLAIS, Gestion intégrée des stocks et approvisionnement, France, Hommes, 1973, p. 11

39
On peut synthétiser par cette définition qui récapitule les trois précédentes :

Le stock est un ensemble de marchandises ou d’article accumulés dans l’attente d’une


utilisation ultérieure, plus au moins proche, et qui permet d’alimenter les utilisateurs au fur et
mesure de leur besoin sans leur imposer les délais d’une fabrication ou d’une livraison par les
fournisseurs

2. Classification des stocks :

Selon le système comptable financier :

Les stocks sont inscrits à l’actif du bilan, (compte de la classe 3 du bilan; Il comprend
l’ensemble des biens acquis ou crées par l’entreprise et qui sont destinés à être vendus, fournis
consommés pour les besoins de la fabrication ou de l’exploitation ; l’ensemble des biens de
l’entreprise est divisés en sous ensemble dont nous citons1 :

 Le compte 30 : marchandises achetées en vue d’être revendues en l’état.

 Le compte 31 : matières premières et fournitures achetées pour être transformées et


entrant la composition des produits traités ou fabriqués.

 Le compte 32 : autres approvisionnements, dont les matières consommables (321), les


fournitures consommables (322) et les emballages (326), qui sont les substances et
l’objet qui concourant au traitement, à la fabrication ou à l’exploitation sans entrer
dans la composition des produits traités ou fabriqués.

 Le compte 33 : les encours de production de bien.

 Le compte 34 : les encours de production de services.

 Le compte 35 : les produits fabriqués par l’entité dont : produits intermédiaires (351),
produits finis (355), produits résiduels ou matières de récupération (358).

1BLACEL Med Said, Opcit, P 07.

40
 Le compte 36 : les stocks provenant d’immobilisations qui comprennent les éléments
démontés ou récupérés des immobilisations corporelles (ce compte est débité par le
crédit du compte d’immobilisations concerné).

 Le compte 37 : les stocks contrôlés par l’entité mais non détenus physiquement à la
clôture de l’exercice : stocks en dépôt ou en consignation, stocks en cours de route.

3. Avantages et inconvénients des stocks :

3.1. Avantages :

-Des stocks, peuvent être constitués dans un but spéculatif, on achète à bas prix pour
revente à la hausse.

-C’est aussi ce but que les ménagères, à l’approche d’un cri ou d’une menace de
guerre, se précipitent chez l’épicier, pour acheter de grandes quantités d’huile et des
sucres.

-Un stock permet d’assurer une consommation régulière d’un produit bien que sa
production soit irrégulière.

-En achetant par grandes quantités, on bénéfice en général d’une réduction du prix
unitaire.

-Lorsqu’un produit n’est pas disponible immédiatement, le stock permet d’en disposer
dés que le besoin s’en fait sentir et d’éviter ainsi l’attente par fois longue de la
livraison1.

1BOYER, Poirée et Salin : Précis d’organisation et de la gestion de production, Edition d’organisation, Paris, 1988, P608

41
3.2. Inconvénients :

-Le premier inconvénient qui vient à l’esprit est qu’il y’a des produits qui ne se conservent
pas et qu’ont peut pas les stocker;

-N’oublions pas non plus qu’un stock doit être gardé (protection contre le vol), protéger
des intempéries, de l’incendie, des rongeurs, des inondations.

-Le risque du marché, risque quasi inexistant (changement des prix).

-Créer des mouvements supplémentaires puisqu’il faudra transférer le stock vers la


production ou la commercialisation.

-Occupe de la place dans une entreprise.

-Un budget très important pour gérer le stock.

4. La détermination du cout d’entrée des stocks :

La notion de stocks au regard des normes internationales IAS 02 indique ce qu'il faut
entendre par le terme stocks :

• Les stocks sont des actifs.

• Ils sont détenus pour être vendus dans le cours normal de l'activité.

• Ils sont en cours de production pour réaliser une telle vente.

• Ils sont sous forme de matières premières ou de fournitures devant être consommées dans le
processus de production ou de prestation de services1.

1 Mme MOHAMMEDI Sarra et Mme AMRANE Amel, LA GESTION DES STOCKS, cas : SONELGAZ, Mémoire fin d’étude en
comptabilité, Alger, 2015, P13

42
4.1. Le coût des stocks et le coût d'acquisition :

Selon IAS 02, « le coût des stocks doit comprendre tous les coûts d'acquisition, coûts de
transformation et autres coûts encourus pour amener les stocks à l'endroit et dans l'état où ils
se trouvent.» De la même manière, le coût des stocks d'une prestation de service comprend
tous les coûts liés directement à la prestation, tels que les matières consommables, la main
d'œuvre, les autres frais de personnel et les autres charges attribuables à la dite prestation.

*Le coût d'acquisition : est composé du prix d'achat,des droits de douane et autres taxes non
récupérables, et des frais de transport, de manutention et les autres coûts directs imputables à
l'acquisition des matières ou des marchandises.

4.2. Le coût des stocks et les coûts de transformation :


-Les coûts de transformation comprennent :
- Les coûts directement liés aux unités produites;
- Les charges variables et fixes encourues dans le cadre du processus de fabrication.

4.3. Le coût des stocks et les autres coûts :

Les autres coûts que ceux mentionnés précédemment sont essentiellement encourus
pour amener les stocks à l'endroit et dans l'état où ils se trouvent.

IAS 02 tolère le fait que l'on intègre les coûts d'emprunt dans l'évaluation de certains
stocks ; ces coûts d'emprunt peuvent inclure même si leur intégration est relativement rare :

• Les intérêts sur découverts bancaires et sur emprunts à terme.

• L'amortissement des primes de remboursement et des coûts accessoires relatifs aux


emprunts obligataires

• Les différences de change relatives aux emprunts libellés en monnaie étrangère dans la
mesure où elles sont assimilées à un ajustement des coûts d'intérêt.

43
4.4. Les coûts exclus de l'évaluation des stocks :

IAS 02 délivre une liste non exhaustive des coûts exclus de l'évaluation des stocks :

• Les frais de commercialisation.

• Les frais qui ne contribuent pas à amener les stocks dans le lieu et l'état où ils se trouvent.

• Les consommations anormales de matières premières, de maintenance et d'autres


éléments de production.

• Les coûts de stockage, à moins que ces coûts soient nécessaires au processus de
production préalablement à une nouvelle étape du dit processus.

Section 2 : Présentation de la gestion des stocks :


1. Généralité sur la gestion des stocks :

1.1. Définition :
On peut définir la gestion des stocks comme étant l’ensemble des taches de la plus
simple à la plus complexe nécessaire à l’établissement et à la réalisation du programme
d’approvisionnement de l’entreprise et au stockage de la marchandise.
Dans notion de gestion de stocks, le mot « gérer »regroupe les missions suivantes1 :
 Prévoir
 Cordonner
 Organiser
 Choisir
 Contrôler
 Informer

1BELACEL Med said, opcit, p70

44
1.2. Le rôle et l’importance de la gestion des stocks :

A- Rôle :
La gestion des stocks a pour mission d’éviter les ruptures, de minimiser au mieux
l’immobilisation des stocks et favoriser les conditions d’approvisionnement, pour luis
permettre d’être à même de mener avec succès ses missions.

Le rôle de la gestion des stocks est le maintien du stock nécessaire et suffisant, dans les cas
plus économiques en plus du travail routinier, à savoir :

 Le tenu d’un fichier valorisé.

 La supervision et l’assistance aux magasins.

 Compléter les documents émis par le magasinier.

 La préparation et l’assistance aux inventaires etc.….

 La détermination des niveaux de stock (stock de sécurité, stock maximum, stock


d’alerte) en collaboration avec les services techniques.

 La détermination des quantités économiques à commander.

 La détermination du point de lancement de la commande1.

 Rôle global de la gestion des stocks :

 Le stock doit satisfaire le besoins des différents utilisateurs, il ne garde son niveau
que si on l’approvisionne.

1 R.ARUNA MATHE, Informatisation de la Gestion de Stock d'une PME, Mémoire inédit, ULPGL 2004, p.21

45
 Le stock est situé entre deux états :
- Un courant d’entrée en stock, d’approvisionnement ou de réception de
marchandises dans les magasins.
- Un courant de sortie de stock ou de consommation ou de production finale.
 Le stock sert d’abord à parer à la pénurie : l’existence d’un stock se justifie pour le
souci Légitime de parier aux aléas de consommation et à se prémunir contre les aléas
de livraison.
 Le rôle su stock précisément est d’inviter les surprises et les évités ou de
impossibilités de disposer de quant.
 Le stock croit quand il est approvisionné, il décroit quand il est consommé ; Il joue
donc un rôle de régulateur.

B- Importance de la gestion des stocks :

 La place de la gestion des stocks est sujette encore à discussion et à controverse ;


chaque entreprise en fonction de sa stratégie et de ses objectifs, définit la place de la
gestion des stocks sans son schéma fonctionnel.
 Certains gestionnaires placent la gestion des stocks sous l’autorité hiérarchique de la
direction, alors que d’autres la relient indifféremment aux fonctions
approvisionnements.
 Commercialisation ou production.
 Sans nous substituer aux spécialistes en organisation, nous pouvons néanmoins
dégager les grandes tendances en matière de place de la gestion des stocks dans le
schéma fonctionnel de l’entreprise, celle-ci se résument en :
- Plus la structure gestion des stocks est rapprochée des centres de décision plus son
efficacité et impact, sont renforcés.
- Il y a tout intérêt à la rattacher à la fonction qui, à un moment de la vie de
l’entreprise, est essentielle à la bonne marche de l’ensemble, et considérée comme
névralgique.

46
1.3. L’objectif de gestion des stocks :
La gestion des stocks a pour but de1 :
-Maintenir à un seuil acceptable le niveau des services pour lequel le stock considéré existe.
-Cherche à obtenir un niveau de stock le plus faible possible ; comptable avec l’objectif
précédent.
Il n’y a pas d’objectif absolu valable pour tous les entreprises, pour tous les produits,
pour toutes les catégories de stocks. L’objectif correspondra toujours à un contexte particulier.
De plus, il ne sera pas figé, mais évolutif dans le temps.
En effet, l’un des objectifs de la gestion de stocks est précisément d’évoluer vers une
performance accrue par une meilleure maitrise des stocks.
La gestion des stocks recouvre également le contrôle des opérations matérielles. La
concordance des informations et des faits matériels est une nécessité impérieuse mais s’avère
souvent difficile à attendre.

2. Les indicateurs des stocks :


Pour une bonne maîtrise de ses stocks, l'entreprise utilise les différents indicateurs de
gestion des stocks :
 Stock de sécurité :
C'est la quantité en dessous de laquelle il ne faut pas descendre.
 Stock d'alerte :
C'est la quantité qui détermine le déclanchement de la commande, en fonction du délai
habituel de livraison.
 Stock minimum :
C’est la quantité correspondant à la consommation pendant le délai de
réapprovisionnement, donc
Stock minimum =stock d'alerte - stock de sécurité ;
 Stock maximum :
Il est en fonction de l'espace de stockage disponible, mais aussi du coût d'achat par
avance du stock.

1
MBAMBU (S). Problématique de la gestion des stocks des médicaments essentiels en période post conflits armés, TFC inédit-
ULPGL/Goma, FGA, 2004-2005, p.6

47
3. La codification des articles et lieux de stockages :

3.1. La codification des articles :


A- Définition de la codification :
La codification est une technique qui permet de passer du langage manuel à un langage
symbolique, dont l’interprétation est plus riche. Elle permet de représenter une expression
plus au moins complexe par un groupe de caractères alphanumériques plus conçus appelé
code.
B- Les caractéristiques d’une bonne codification :
Un bon code doit remplir les conditions suivantes :
- Etre discriminant : le code doit jouer un rôle de distinction entre les articles du
magasin.
- Etre stable : un système de codification pour être efficace doit avoir une certaine
stabilité dans le temps.
- Etre pratique : c’est-à-dire facile à manipuler et à retenir.

C- Référence d’article :
En complément du code, la référence est considérée comme des informations de
définition de produit.
Elle vient identifier d’une façon suffisante les caractéristiques1.

3.2. Les lieux de stockages :


A- Le magasin :
Le magasin est l’endroit où les articles achetés ou fabriqués sont magasinés c’est-à-dire
reçus, conservés, prélevés et distribués. Les magasins différent selon leurs tailles; magasins de
petite taille et magasins de grande taille (dépôts).
B- Les parcs de stockages :
Certains matériels n’exigent pas une conservation sous abri, et peuvent être stockés sur
parc, celui-ci sera évidemment de plain-pied2.

1Article 171 de la Loi n° 2014-366 du 24 mars 2014 pour l'accès au logement et un urbanisme rénové.
2Mme MOHAMMEDI Sarra et Mme AMRANE Amel, Op cit, P25

48
4. Les méthodes de gestion des stocks :

4.1. Les méthodes de suivis administratifs des stocks :


A- Méthode de 20/80 :
Cette méthode repose sur deux catégories de produit, auquel :
-20 % des articles en stock font 80 % des mouvements en valeur.
-80 % des articles restant ne font que 20 % en valeur
Dans les entreprises ou les nomenclatures des articles en stocks est importante et les
valeurs de consommation variables d’un article a un autre, le suivi d’une manière rigoureuse
coute cher.
Dans ces entreprises, si on classe les articles consommés par ordre croissant des valeurs et
des consommations annuelles, on constate généralement que 20 % de la nomenclature
(produits) fournissent 80 % de la valeur total de la consommation annuelle, et que 80 %
restant fournissent 20 % de la valeur total.

B- Méthode ABC :
Le classement A.B.C des articles consiste à différence les articles, en fonction des valeurs
de sorties de stock annuelles, qu’ils représentent.
Cette méthode a été mise au point aux Etats-Unis d’Amérique sous la désignation de
management by exception «Direction par exception », ou tout simplement méthode A.B.C ;
cette méthode répartit le stock en trois groupes dont chacun est désigné par une des trois
lettres à savoir A.B.C.

4.2. Les méthodes d’évaluation des stocks :


Pour y remédier 3 méthodes de calcul sont proposées aux entreprises :
A- L'inventaire :
L'entreprise doit obligatoirement procéder à l'inventaire physique extracomptable de
stock, c'est-à-dire récolement matériel des existants. C'est l'inventaire intermittent. Elle peut
aussi faire un suivi comptable à tout moment de son stock par l'inventaire permanent1.

1 TAYEB Zitouni (COMPTABILITE ANALYTIQUE), Bertie édition, 2003, p 04

49
A-1 l’inventaire comptable permanent :
L’inventaire comptable permanent est une organisation des comptes de stocks qui permet de
connaitre, en cours d’exercice, les existants en stock en quantité et en valeur. Il est donc plus
complet que la comptabilité matière.

A-2 l’inventaire intermittent :


L’inventaire intermittent consiste en le recensement physique de toutes les marchandises
restantes en stock en fin d’exercice.

Il suppose que la marchandise (matière) est vendue (consommée), si elle n’est pas en stock à
la fin de la période.

Exemple :

Désignation Valeur en DA
Stock du 01-01-92 50000

Achat de l’année 92 25000

Total disponible 75000

Stock au 31-12-92 35000

Total des ventes durant l’année 92 40000

Source: BELACEL Med Said OPCIT page 61

B- La méthode du coût moyen unitaire pondéré (CMUP) :

B-1 La méthode du coût moyen unitaire pondéré (CMUP) après chaque entrée :
 Mode de calcul :
Le coût moyen unitaire pondéré est calculé après chaque entrée en divisant la valeur
du stock restant, majorée du montant de l'entrée, et diviser par la quantité du stock restant
majorée de la quantité entrée.
 Particularités :
La valeur initiale du stock reste inchangée tant qu'il n'y a pas d'entrée.

50
Dans cette méthode se sont seulement les entrées qui modifient le coût moyen unitaire
pondéré, les sorties ne le modifient pas.
Exemple :
Entrées Sorties Stocks
Date N° de Bon
Qté P.U Montant Qté P.U montant Qté P.U montant

01-02 Stock initial 100 10 1000 100 10 1 000


05-02 Sortie n°1 50 12 600 50 10 500
12-02 Entrées n°1 150 12 1800 200 11.5 2300
18-02 Sortie n°2 80 11.5 920 120 11.5 1380
28-03 Entrées n°2 200 13 2600 320 12.44 3980

Total 450 5400 130 12 1420 320 12.44 3980


Source : TAYEB Zitouni opcit p 05

B-2 La méthode du coût moyen unitaire pondéré (CMUP) en fin de période:


Mode de calcul :
Le coût moyen pondéré est calculé à la fin de la période en divisant la valeur du stock de
début de période majoré du montant des entrées de la période, et divisé par la quantité du
stock initial majoré des quantités entrées dans la période.
Particularités : Toutes les sorties de stock de la période se font à la même valeur, et ne
peuvent être calculées qu'à la fin de la période.

Exemple :

Date N° de Bon Entrées Sorties Stocks


Qté P.U Montant Qté P.U montant Qté P.U montant

01-02 Stock initial 100 10 1000 100 10 1 000


05-02 Sortie n°1 50 12 600 50
12-02 Entrées n°1 150 12 1800 200
18-02 Sortie n°2 80 12 960 120
28-03 Entrées n°2 200 13 2600 320

Total 450 5400 130 12 1560 320 12 38400


Source : TAYEB Zitouni optic p 04.

51
C- La méthode du premier entré - premier sorti (PEPSP) First In First
Out – FIFO:

 Mode de calcul :
La méthode premier entré - premier sorti » est d'une grande simplicité et ne nécessite
aucun calcul préalable pour la valorisation des sorties, puisque celles-ci se font dans l'ordre
chronologique des entrées sans mélanger les éléments entrés à des dattes différentes dans le
stock.
Exemple :

Entrée Sortie Stocks

Qté P.U montant Qté P.U montant Qté P.U montant

01/02 Lot A 100 10 1 000 100 10 1 000

05/02 Sortie n°1


Lot A 50 10 500 50 10 500
12/02 Entrée n°1 50 10 500
Lot B 150 12 1 800 150 12 1 800
18/02 Sortie n°2
Lot A 50 10 500
Lot B 30 12 360 120 12 1 440
28/02 Entrée n°2 200 13 2 600 120 12 1 440
Lot C 200 13 2 600

Total 450 5 400 130 1 360 320 4 040


Source : TAYEB Zitouni opcit page 07

52
Conclusion :

Ce chapitre nous a permi d’abord de connaitre les généralités sur les stocks et de faire
par la suite une presentation de la gestion des stocks, pour conclure que cette derniere occupe
une place trés importante dans une entreprise, dans le but de protéger le processus des stocks
et reduire tout types de fraude et défaillance ,les dirigeants d’entreprises doivent mettre en
place des moyens ou des outils efficaces qui permettront de renforcer le contrôle interne dans
le processus de gestion des stocks, et pour cela on va entamer dans le prochain chapitre
l’importance de l’audit interne sur l’amelioration et le dévloppement de la gestion des stocks.

53
Chapitre III

L’audit interne de la
gestion des stocks

54
Chapitre III : l’audit interne de la gestion des stocks

On va essayer dans ce présent chapitre d’évaluer et d’apprécier le dispositif de l’audit


interne du cycle de stock de la société nationale de l’électricité et du gaz. En utilisant les
différents outils et techniques de l’audit interne et suivant la démarche méthodologique de
l’audit interne évoquée dans le premier chapitre a fin qu’on puisse voir dans la pratique :
comment l’audit interne peut- il améliorer la gestion des stocks de l’entreprise SONELGAZ ?

Nous avons choisi l’audit des stocks parmi l’ensemble des processus de gestion de
l’entreprise, partant de l’idée que tous les mouvements de stocks peut entrainer des fraudes,
des défaillances et des erreurs, se traduisant en tout état de cause par des pertes pour
l’entreprise.

Pour permettre de répondre à la question évoquée ci-dessus, on a divisé ce chapitre en


trois sections comme suit :

-La présentation de l’entreprise SONELGAZ.

-L’audit des stocks de la Société Algérienne de Production d’Électricité (SPE).

-Le dossier de la mission d’audit interne des stocks.

Section 1 : La présentation de l’entreprise SONELGAZ :

1. Le Groupe SONELGAZ :

La société nationale de l’électricité et du gaz (SONELGAZ), est un des piliers de


l’économie Algérienne assurant le besoin nationale en électricité et en Gaz naturel.

La Société Algérienne de Production de l’Électricité SPE/ Spa, au capital de 35 000 000


000,00 DA inscrite au registre du commerce sous le numéro 16/00-04 B 965448.

SONELGAZ vit, depuis quelques années, une phase particulièrement importante de son
histoire. Désormais, la restructuration de SONELGAZ, suite à l'avènement de la loi N°01.02
du 05 février 2002 s'est achevée avec la création de l'ensemble des filiales.

Grâce à sa ressource humaine formée et qualifiée, le Groupe occupe une position privilégiée
dans l'économie du pays en tant que responsable de l'approvisionnement de plus de six

55
millions de ménages en électricité et de trois millions en gaz naturel, soit une couverture
géographique de plus de 99% en taux d'électrification et 55% pour la pénétration gaz.

1.1. Historique de la société:

La société nationale de l’électricité et du gaz (SONELGAZ), est un des piliers de


l’économie Algérienne assurant le besoin nationale en électricité et en Gaz naturel.

A- Évolution Historique :
 1947 : Création de l’EGA « Électricité et Gaz d’Algérie » :

Le décret de nationalisation de l’électricité et du gaz en Algérie n°47-1002 du 5juin 1947, et


de l’établissement public « Électricité et Gaz Algérie » (EGA) auquel est confié le monopole
de la gestion de la production, du transport, et de la distribution de l’électricité et du gaz sont
nationalisées.

 1962 : « EGA » est prise en charge par l’état algérienne indépendante :

En quelques années et grâce à un formidable effort de formation, l’encadrement avec le


personnel Algérien assurent effectivement le fonctionnement de l’ensemble de
l’établissement.

 1969 : Création de la SONALGAZ «Dissolution de l’EGA, ordonnance 69» :

Par ordonnance N°69-59 du juillet 1969 parue dans le journal officiel du 1er Août 1969, la
société nationale de l’électricité et du gaz est créé en substitution à EGA (1947-1969) dissout
par ce même décret, l’ordonnance lui assigne pour mission générale de s’intégrer de façon
harmonieuse dans la politique énergétique intérieure du pays, le monopole de la production,
transport, la distribution, l’importation et l’exportation de l’énergie électrique attribuée à
l’entreprise SONALGAZ. De même, elle s’est vue attribuer le monopole de la
commercialisation du gaz naturel à l’intérieur du pays, et ce pour tous les types de clients
(industriel, centrales de production de l’énergie électrique et clients domestiques) pour ce
faire, elle réalise et gère des canalisations de transport et un réseau de distribution.

 À partir de 1978 :

Son action s’est concentrée sur le programme d’électrification totale du pays. Le gaz naturel
induit en Algérie dès 1962 n’a réellement commencée à se développer qu’à partir de 1969.

56
Dès lors SONELGAZ a mis en place de nouveaux équipements, abandonnant définitivement
le gaz de ville afin de promouvoir les ventes du gaz naturel.

 1983 : Création des filiales autonomes par métier :

La stratégie de développement de SONALGAZ se caractérise par le souci de satisfaire les


besoins d’une économie en plein essor, et d’offrir à la clientèle une qualité de service toujours
supérieure. La première organisation a été mise en place en 1975/76, celle-ci définissant six
grands secteurs regroupés par des ensembles homogènes. Avec l’avènement de la
structuration des entreprises publiques, SONALGAZ s’est détachée du secteur “ travaux”.
Pour aboutir à ces résultats, l’entreprise a réussi à créer six (06) nouvelles filiales issues des
unités de travaux, ces dernières sont autonomes se consacrant chacune à des activités
spécifiques:

 KAHRIF : Travaux électrification


 KAHRAKIB : Montage des infrastructures et installations électriques.
 KANAGAZ : Réalisation des canalisations de transport, distribution des réseaux gaz.
 ENERGA : Travaux de génie civil.
 ETTERKIB : Montage industriel des ouvrages SONELGAZ.
 PAMC : Fabrication des compteurs et des appareils de mesure et de contrôle.

À travers ces filiales, LA SONELGAZ dispose actuellement d’infrastructures électriques et


gazières répondant aux besoins de développement économique et social du pays.

 1991 : La SONELGAZ change de statut :

D’après le décret N°91-475 du 14 Décembre1991 portant transformation de la nature


juridique de la société nationale de l’électricité et du gaz (SONALGAZ) en « Établissement
public à caractère industriel et commerciale » (EPIC/ SONALGAZ), tout en confirmant la
mission de service public pose la nécessité d’une gestion économique et de la prise de la
commercialité par l’élaboration et la mise en œuvre d’une politique commerciale.

 1996 : Le plan de redressement interne :

SONELGAZ a pour mission de mettre à la disposition du consommateur l’électricité et le gaz


en meilleure qualité qui doit répondre aux normes citées par le décret 280/95 de17 septembre
1995.

57
 2002 : «SONELGAZ /SPA» :

Dans ce même objectif l’établissement devient en 2002, une société par actions « SPA » par
promulgation de la loi 02-01 du 05/02/2002 relative à l’électricité et à la distribution du gaz
par canalisations. Cette promotion donne à SONELGAZ la possibilité d’élargir ses activités à
d’autres segments et domaines relevant du secteur de l’énergie et aussi d’intervenir hors les
frontières de l’Algérie.

Autant que SPA, la Sonelgaz doit détenir un portefeuille d’actions et autres valeurs
mobilières et a la possibilité de prendre des participations dans d’autres sociétés. Cela
annonce l’évolution de 2004 où la Sonelgaz devient un groupe industriel. Le même décret
consacre la mission de service public confiée à « Sonelgaz /SPA ».

Au-delà de cette évolution, assurer le service public reste la mission fondamentale de la


SONELGAZ, l’établissement de ses activités et l’amélioration de sa gestion économique reste
au premier rang de cette mission qui constitue un fondement de base de sa culture
d’entreprise.

Le parachèvement de la restructuration du groupe SONELGAZ est signé avec la création en


janvier 2009, de la Compagnie d’Engineering de l’Électricité et du Gaz (CEEG). Ce qui porte
le nombre des filiales du pôle « travaux » à six.

En cette même date furent crées deux autres sociétés : EL DJAZAÏR Information Technologie
(ELIT) et la Société du Patrimoine Immobilier des industries Électriques et Gazières
(SOPIEG).

Aujourd’hui, SONALGAZ est un groupe industriel constitué de 39 sociétés, dont six en


participation directe :

-Algerian Energy Company (AEC).

-Algerian Energy Telecom Company (AETC).

-New Energy Algeria (NEAL).

-Algerian Engineering Service Company (ALGESCO).

-Société Alger-Française d’Ingénierie et de Réalisations (SAFIR).

-SHARIKET KAHRABA HADJRET ENNOUS (SKH).

58
1.2. Chiffres clés : Exercice 2015

Chiffre d’affaires Groupe : 328 000 000 DA

Investissements Groupe: 577 423 000DA

Production de l’électricité: 64 708,7 GWh.

Ventes Electricité: 53 413 GWh

Clients électricité : 8 452 653.

Achat gaz : 29,8 milliards de m3

Ventes gaz : 13 milliards de m3

Clients gaz : 4 584 168

Ressource humaine :

Effectif global : 87 289 agents

Formation : 38 799 agents (550 219 hommes/jours)

1.3. Mission et Attribution :

Le groupe SONELGAZ à des différentes activités dans le but de produire l’électricité et le


gaz répondant aux exigences de disponibilité, fiabilité, sécurité et protection de
l’environnement

A- Activité Production :

La nature non stockable de l’électricité, impose à l’Entreprise une intégration complète de


toutes les phases de son activité, depuis la production jusqu’à sa mise à disposition au
consommateur final.

Processus de production :

- La Production : c’est l’activité consistant à transformer l’énergie calorifique ou hydraulique


en énergie mécanique puis électrique. Le parc de production dont les ouvrages sont conçus et
dimensionnés pour répondre à un niveau maximum de la demande, comprend quatre filières :

59
• Filière Turbines Vapeur : Elle est composée de 20 groupes de puissance unitaire comprise
entre 50 MW et 196 MW.

• Filière Turbines à Gaz : Elle est constituée de 86 groupes dont la puissance unitaire varie de
20 MW à 210 MW.

• Filière Hydraulique : Elle est constituée de 34 groupes dont la puissance unitaire varie de 1
MW à 5 MW pour les basses chutes et de 12 MW à 50 MW pour les hautes chutes.

• Filière Diesel : Elle est composée de 183 groupes de puissance unitaire de 0.35 MW à 8
MW. Les groupes de cette filière sont installés au sud et alimentent des réseaux isolés.

- L’interconnexion : elle est réalisée à partir des lignes de très haute tension (220 KV) qui
permettent à la fois :

• D’apporter l’énergie électrique près des grands centres,

• D’assurer une connexion entre les centrales.

B- Activité transport :

B-1- Transport Électricité :

Le transport est réalisé à partir des lignes haute tension (60 KV) et permet de se
rapprocher des consommateurs finaux (gros clients industriels et postes de distribution).

B-2- Transport Gaz :

Le transport du gaz naturel se fait en haute pression par canalisation aux fins de mise à
disposition des abonnés industriels et domestiques. Pour desservir le marché, SONELGAZ
prélève des gazoducs de SONATRACH les quantités de gaz nécessaires. SONELGAZ a
réalisé en moins de six années, d’importants travaux sur les réseaux, les installations internes
et les appareils. A fin 2005, SONELGAZ totalise plus de 35 000 Kms de canalisations entre le
réseau de distribution et de transport gaz.

C- Activité Distribution :

C-1-Distribution d’électricité :

La distribution se fait par lignes et câbles de moyenne et basse tensions. Elle consiste à
alimenter l’ensemble des petits clients industriels et les abonnés domestiques. Dans le sud, les

60
réseaux autonomes hétérogènes sont alimentés par des centrales implantées localement le plus
souvent ce sont les turbines diesel, fonctionnant au gasoil, ce qui explique que leurs charges
d’exploitation sont importantes. La distribution assure la satisfaction en énergie électrique des
trois grandes catégories de clients :

• Les clients industriels (alimentés par les réseaux hauts tension).

• Les clients industriels de moyenne importance (alimentés par les réseaux moyenne tension).

• Les ménages et artisans (alimentés par les réseaux basse tension).

C-2- Distribution Gaz :

La distribution du Gaz assure la satisfaction des trois grandes catégories de clients :

• Les clients industriels sont alimentés par les réseaux hauts pression.

• Les clients industriels de moyenne importance sont alimentés par les réseaux moyens
pression.

• Les ménages et artisans sont alimentés par les réseaux basse pression.

1.4. L’organisation :

SONELGAZ est aujourd'hui érigé en Groupe industriel composé de 39 filiales et 5


sociétés en participation. Ainsi, ses filiales métiers de base assurent la production, le
transport et la distribution de l'électricité ainsi que le transport et la distribution du gaz par
canalisations.

On compte :

1. La Société Algérienne de Production de l'Électricité (SPE),

2. La Société Algérienne de Gestion du Réseau de Transport de l'Électricité (GRTE),

3. La Société Algérienne de Gestion du Réseau de Transport Gaz (GRTG),

4. L'Opérateur Système électrique (OS), chargée de la conduite du système Production /


Transport de l'électricité,

5. La Société Algérienne de Distribution de l'électricité et du gaz d'Alger (SDA),

61
6. La Société Algérienne de Distribution de l'électricité et du gaz du Centre (SDC),

7. La Société Algérienne de Distribution de l'électricité et du gaz de l'Est (SDE),

8. La Société Algérienne de Distribution de l'électricité et du gaz de l'Ouest (SDO).

Les sociétés travaux du Groupe SONELGAZ, CEEG, KAHRIF, KAHRAKIB, ETTERKIB,


INERGA et KANAGHAZ, sont spécialisées dans le domaine de la réalisation des
infrastructures énergétiques (engineering, montage industriel, réalisation de réseaux...) et c'est
grâce à ces sociétés que l'Algérie dispose aujourd'hui d'infrastructures électriques et gazières
répondant aux besoins du développement économique et social du pays.

Par ailleurs, les filiales métiers périphériques sont en charge d'activités annexes, telles que
la maintenance d'équipements énergétiques, la distribution de matériel électrique et gazier, le
transport et la manutention exceptionnels, ... etc.

De plus, SONELGAZ détient également des participations dans des sociétés, dont le métier
est en rapport avec le domaine de l'électricité et du gaz. L’organigramme DE GROUPE
SONELGAZ : (Voir l’annexe N°01)

2. La Société Algérienne de Production de l'Électricité (SPE) :

La Société Algérienne de Production de l’Électricité, Créée en janvier 2004, opère


dans le secteur de l’énergie et des mines avec pour principal objet la Production et la
Commercialisation de l’électricité.

2.1. Date Clés :

2004 : Création de SPE, Spa issue de la réorganisation de la SONELGAZ


2007 : La mise en place de la nouvelle organisation de SPE érigée en quatre pôles de
Production (Pôle Centre, Pôle Est, Pôle ouest et Pôle Diesel) ainsi que la création de
Nouvelles unités.
2009 : Changement de la dénomination sociale de la société devenue Société
Algérienne de Production de l’Électricité

62
2.2. Chiffres clés :

Capital social : 35.000.000.000,00 DA.


Production : Elle dispose d'un parc de production d'une capacité qui totaliser une
puissance installée de 12779 MW(en 2016), composé de cinq filières de types et de paliers de
puissance différents et le cycle combiné sera programmé pour 2017. Celui-ci se décompose
comme suit :

Tableau N°III.1 : les filières et les puissances pour 2016 et les prévisions de 2017

Prévisionnel
Filière Probable 2016
2017
Turbine Vapeur 2 435 2 435
Turbine à Gaz 8401 8827
Turbine à Gaz mobiles 1 710 1 635
Cycle combiné 0 1 054
Hydraulique 227,57 227,57
Diesel 5,4 1,6
Total Parc 12 779 14 180
Source : document interne du service de production du SPE

Effectif Global : 5568 d’agents en fin septembre 2016.

2.3. Mission et Attribution :

La Société Algérienne de Production de l’Électricité (SPE) a pour mission la


production d’électricité répondant aux exigences de disponibilité, fiabilité, sécurité et
protection de l’environnement. Elle est également chargée de commercialiser l’électricité
produite. SPE, met en œuvre un vaste programme de réhabilitation et de développement de
son parc de production. Elle ambitionne de demeurer l’opérateur dominant en matière de
fourniture de l’énergie électrique. Son programme de développement est orienté vers
l’augmentation :

• De la capacité de production

• La disponibilité des groupes de production

• De la fiabilité des groupes de productio


63
Schéma N° III.1 : L’organigramme de la filiale SPE

DIRECTION GENERAL SPE

Secrétariat de direction Comites

Assistant direction général Projet O&M et services extérieurs

Assistant audit Direction appui et retour


d’expériences

Assistant communication Direction optimisation et


valorisation de production

Assistant juridique Direction finance comptabilité et


contrôle de gestion

Assistant HSE Direction ressources humaines

Coordinateur SIE Direction stratégies et systèmes

Charge de mission Pole TV-TG Centre

Pole TV-TG Est

Pole TV-TG Ouest

Pole Diesel

Service affaires général

Source : Document interne SRH

64
La société Algérienne de Production de l’Électricité (SPE) : se compose de 3 pôles

-Pole centre.

-Pole est.

-Pôle ouest.

3. Pôle de production TV-TG centre :


3.1. Présentation :

Le pôle de production TV-TG centre créé en 2007,elle dispose d'un parc de


production d'une capacité qui totaliser une puissance installée de 5273 MW(en 2016),
composé de quatre filières de types et de paliers de puissance différents et le Cycle combiné
sera programmé pour 2017. Celui-ci se décompose comme suit :

TabeauN°III.2 : les filières et les puissances pour 2016 et les prévisions de 2017 aves le
nombre des centrales.
nombres
probable prévisionnel
Filière des
2016 2017
centrales
Turbine Vapeur 934 934 2
Turbine à Gaz 3712 3704 20

Turbine à Gaz
625 575 4
mobiles

Cycle combiné 0 1 054


Diesel 1,6 1,6 1
Total 5 273 6 268 27

Source : document interne du service de production du SPE

65
Il se compose à son tour de 7 unités (89 Groupe) qui se devise en trois parties :

Unités de production turbine à gaz : unité de HAMMA, ADRAR, FKIRINA, HASSI R’MEL
et TIARET.

Diesel : La centrale AIN SALAH 1.

Unités de production turbine à vapeur : unité de SKIKDA et RAS DJINET. (Voir l’annexe
N°02).

Schéma N° III.2 : L’organigramme du Pole centre TV TG

Directeur Général
Secritariat Assistant DG Assistant HSE

Département Service Affaires


Optimisation Générales

Département Dévision Systémé


Maintenance d'Information

Département
Exploitation
Département
Ressources
Humaines
Département
Finance-
Copmtabilité-CDG

Source : Document interne (SRH)

66
3.2. Effectif global :

Le pole centre a attend un nombre de 2046 d’agents (en 2016), il se compose de :

-630 cadres.

-998maitrises.

-418 exécutions.

4. Le département Finance- Comptabilité et Contrôle de Gestion :


4.1. Présentation :

Le métier de comptable est essentiel dans toute entreprise, quelle que soit sa taille. Le
comptable a la responsabilité de gérer les comptes d’une entreprise et plus globalement sa
santé financière. En fonction de la nature et de la taille de l’entreprise (TPE, PME, Grande
entreprise ou Cabinet d’Expertise Comptable, Centre de gestion agréé), le comptable doit
maîtriser différentes compétences de nature administrative et comptable, telles que les
opérations de clôture et l’élaboration de la liasse fiscale.

Au sein d’une TPE, le comptable a un profil plutôt généraliste rattaché directement au


chef d’entreprise ; il est en charge de l’établissement des livres comptables, du contrôle des
opérations bancaires, et de l’élaboration de documents dédiés à l’administration fiscale et
sociale. Dans le cadre d’une grande entreprise, le comptable occupe généralement un poste
spécialisé en tant que chargé de comptes clients, fournisseurs ou de la paie, ou bien encore
auprès du contrôleur de gestion. Le métier de comptable dans un cabinet d’expertise
comptable est soit généraliste comme dans une petite entreprise (responsabilité d’un
portefeuille d’entreprises), soit spécialisé comme dans une grande société, selon la clientèle
du cabinet (comptabilité générale, social, fiscal..). Sous la responsabilité de l’expert-
comptable, il gère les dossiers et bilans annuels de ses clients. Les logiciels bureautiques et
comptables, sont les principaux outils du comptable. Par ailleurs, il se doit d’avoir un bon
relationnel pour échanger avec les autres services de la société et les contacts externes.

Comptable est un métier ou les contacts et les relations sont loin d'être mis de côté.
C'est, certes, un métier où le travail sur ordinateur occupe une part importante, mais les
contacts en interne avec les autres services (commercial, achat, direction, RH...) sont très

67
fréquents, ainsi qu'en externe avec les partenaires financiers de l'entreprise ou avec les clients
en cabinet d'Expertise-Comptable.

Schéma N° III.3 : L’organigramme de département finance-comptabilité et contrôle


de gestion

DEPARTEMENT
FINANCE -
COMPTABILITE
ET CDG

Division Division
Division Division Division
Secritariat Comptabilité Controle de
Inspection Finance Centralisation
er Reglement Gestion

Source : Document interne (SRH)

68
4.2. Département FCCG (Département finance comptabilité et contrôle de
gestion)

Le département finance comptabilité et contrôle de gestion se compose de 5 divisions


qui sont :

-Division finance

-Division inspection

-Division centralisation

-Division contrôle de gestion

-Division comptabilité et règlement

Chaque division a une mission indépendante par rapport les autres divisions et une
attribution bien précise, on va les présenter sous forme un tableau comme suit :

Tableau III.3 : Les divisions de département FCCDG (Mission/ Attribution) du Pole


centre TV-TG

Division Mission Attribution


Division finance Assurer la gestion la plus -Suivie la trésorerie de la DG du pole
optimale de la trésorerie du pôle centre.
Centre. -Établir le bilan prévisionnel de
trésorerie mensuel et annuel.
-Consolider les bilans de provisionnel
des unités pour l’accréditif àrecevoir.
-Alimentation des comptes paiement des
unités par des accréditifs mensuels.

Division inspection - assurer le contrôle financier, -Effectuer des contrôles périodiques sur
comptable et fiscal interne terrain auprès des unités.
auprès des unités rattachées au -S’assurer sur le respect des règles en
Pôle. vigueur en matière de finance et
comptabilité.
-Signaler toute anomalies éventuel
générer par la gestion interne des unités
et procéder à leurs redressement.

69
-veiller à l’application de la consigne
émise par la division.

-Division centralisation - Assurer la production et -coordonner l’activité de l’ensemble des


l’interprétation des comptes du structures finances & comptabilité des
pôle. unités rattachées à la DG du Pôle
Centre.
-Coordonner les clôtures mensuelles &
annuelles des unités rattachées à la DG
du Pôle Centre: le suivi des comptes
d’attente
-Animer les compagnes des inventaires:
veiller au respect des procédures en
vigueur.
-Traiter les inventaires physiques: faire
des confrontations entre l’inventaire
comptable & le physique déclaré par les
unités.
-Établir des situations& faire l’analyser
les comptes périodiques et annuels des
unités: le suivi et le traitement des états
de rapprochement de trésorerie.
-Analyser et faire le suivi des magasins
rattachés au Pôle Centre.
-Le suivi du fichier d’investissement
(auxiliaire & central).
-Suivi des dossiers des ventes de
matériel.
- Établissement des états financiers.

-Division contrôle de gestion -Animer & mettre en place les -Coordonné avec les unités du pôle
systèmes de gestion élaborer le budget consolidé du Pôle.
prévisionnelle et de contrôle de -Élaborer le bilan consolidé du Pôle.
gestion au niveau du Pôle. -Faire le suivi budgétaire du Pôle.
-Assister l’ouverture et la clôture des
AP.
-Faire le suivi des AP.
-Élaborer le tableau de bord du Pole.
-Élaborer le TCR mensuel du Pôle par la

70
consolidation des TCR unités.
-L’analyse des performances par unité et
évalué leur rendement.
-Analysé les charges engager par les
unités.

-Division comptabilité et règlement -assurer l’interprétation -assure l’interprétation comptable des


comptable et financière du actes des gestions générées par la DG du
fonctionnement du siège (de la Pôle Centre (la comptabilisation et le
DG du Pôle Centre). règlement des factures).
-Établir les états de rapprochement des
comptes de trésorerie et des autres
comptes de bilan révélant de sa
compétence.
-Faire le suivi comptable des
mouvements en stock des carburants
-Faire le suivi de traitement des factures
réceptionnées par la structure.

Source : document interne du département FCCDG

71
Section 2 :L’audit des stocks de la Société Algérienne de Production de
l’Électricité :
Après avoir étudié la présentation de la société SONELGAZ et son développement, nous
allons aborder dans cette section l’audit des stocks du pole à travers :
 La définition et les type des stocks,
 L’enregistrement comptable des stocks,
 Les méthodes d’évaluations des stocks.

1. La définition et les type des stocks :

 La définition des stocks :


Les stocks sont les bien qui constituent la propriété de l’entreprise et qui :

- Sont destinés à être vendus dans le cadre normal des activités de l’entreprise (cas des
produit finis, marchandises…)
- Sont destinés à être consommés pour le besoin de fabrication ou de l’exploitation
(matières premières, fournitures)
 Les types de produits :
Le pole TV-TG contient quatre (04) types de stock :
 Les pièces de sécurité : elles sont considérées comme stocks de sécurité pour
assurer le fonctionnement durable des machines, elles sont consacrées pour
remplacer les pièces afin d’assurer le fonctionnement durable du complexe.
 Les combustibles : ce sont tous les matières qui sont brulées pour produit la
chaleur à l’intérieur des turbines pour faire fonctionner les machines.
 Les produits chimiques : ce sont des acides chimiques.
 Les carburants : ce sont des produits qui sont utilisé dans les voitures de
l’entreprise (mazot, essence…).

72
2. L’enregistrement comptable des stocks :
2.1. La composition des comptes :

Le compte se compose de dix chiffres :


Dans le cas des pièces de sécurité : les deux premiers représentent stock (matière
première), les trois après représentent le type de stock (PS), les trois suivants représentent le
magasin et les deux derniers représentent le groupe.

Exemples :
La pièce de sécurité : 31 101 900 XX

Le stock La MAG Le groupe


PS centrale

Dans le cas de combustible : les deux premiers représentent stock, les trois après
représentent le type de stock (combustible), les deux suivants représentent la nature de
combustible et les trois derniers représentent le magasin.
Exemple :
Le combustible (fuel) : 31 100 60 900
Le stock combu- Fuel MAG centrale
stible

Dans le cas des autres approvisionnements (produits chimiques) : les deux


premiers représentent stock, les trois après représentent le type de stock (huile et graisse,
produits chimiques…), on ajoute deux zéro (00) pour compléter les dix chiffres et les trois
derniers représentent le magasin.
Exemple :
Huile et graisse : 32 101 00 900

autres huile MAG centrale


approv graisse

73
Produits chimiques : 32 102 00 900

PC
Dans le cas d’un stock à l’extérieur : les deux premiers représentent le stock, les trois
après représentent le type de stock (carburant), La sixième position représente le type du
carburant, on ajoute deux zéro (00) pour compléter les dix chiffres, la neuvième position (3
pole centre) et la dernière position représente l’unité.

Exemple :
Stock à l’extérieur : 37 103 X 00 3 Y
Stock
À l’exter Carburant Pole centre
X : 1 essence normale
X : 2 essence super
X : 3 gaz oïl
X : 4 sir ghaz
Y : 0 siège pole centre
Y : 3 unité Hamma…

2.2. Les écritures comptables :

On prend La pièce de sécurité comme un exemple.

 La constatation d’achat :

COMPTE COMPTE CODE


DATE N°PIECE CGE ANA CATEGORIE DEBIT CREDIT
11/12/2017 0005314 3810200033 9122 16 65 434,00 0,00
11/12/2017 0005314 4450830033 12 432,46 0,00
11/12/2017 0005314 4013000033 0,00 77 866,46

74
 L’entrée en stock :

COMPTE COMPTE CODE


DATE N°PIECE CGE ANA CATEGORIE DEBIT CREDIT
11/12/2017 0005314 3110193882 9423 16 65 434,00 0,00
11/12/2017 0005314 3810200033 91922 16 0,00 65 434,00

 Paiement de fournisseur :

COMPTE COMPTE CODE


DATE N°PIECE CGE ANA CATEGORIE DEBIT CREDIT
28/12/2017 0003073 4013000033 77 866,46 0,00
28/12/2017 0001206 5120301300 0,00 77 866,46

 La sortie de stock :

COMPTE COMPTE CODE


DATE N°PIECE CGE ANA CATEGORIE DEBIT CREDIT
13/11/2017 0001380 60200 932334335 16 67 434,22 0,00
13/11/2017 0001380 3110197083 9523 16 0,00 67 434,22

La procédure d’achat et de consommation (La facture, le bon de commande, le bon de


réception et le bon de sortie) (Voir l’annexe N° 03)

3. Les méthodes d’évaluations des stocks :


3.1. L’évaluation des entrées :

 A l’achat : à l’achat, les stocks sont évalués au cout d’achat :


Le cout d’achat = prix d’achat +les frais d’achat (l’emballage, le transport…) – les
remises.
 A la production : les stocks sont évalués au cout de production, il constitue de
toutes les charges directes et indirectes qui sont incorporées dans la production des
produits.
Le cout de production = le cout d’achat des matières utilisées + les mains d’œuvres
de production + les amortissements + les taxes + l’assurance.

75
3.2. L’évaluation des sorties :

SONELGAZ utilise la méthode cout moyen pondéré calculé après chaque entrée (CUPM)
pour calculer la valeur des sorties de stocks, cette méthode consiste, dans son principe, a
calculé un cout moyen unitaire pondéré en divisant le cout le cout total des entrées successive
par leur quantité totale :

Valeur des stocks + valeur des entrées


CUMP =
Quantité du stock initial + Quantité des entrées

76
Section 3 : Le dossier de la mission d’audit interne « L’AUDIT DES
STOCKS » :

1. La phase de préparation :
1.1. L’ordre de mission :

Alger le : 30/01/2018
Société nationale de l’électricité et du gaz
SONELGAZ

ORDRE DE MISSION

Destination : Le Directeur de la production de l’électricité


Objet : Audit des stocks

La mission sera réalisée par SMA Samah auditeur stagiaire, AISSAOUI Ikram auditeur stagiaire
et supervisée par monsieur GUESSAB Abdelaziz, chef de mission.

Elle se déroulera du 08 Février au 15 Février 2018.

Les objectifs généraux de la mission sont :


-Analyser le cycle de stock.
-S’assurer que les instructions de la direction en matière des stocks sont respectées.
-S’assurer la bonne circulation, la sauvegarde et le stockage de l’information.

Le Directeur AUDIT

77
1.2. Le tableau d’évaluation des risques :

Taches élémentaires Objectifs Risques Évaluation Dispositif de contrôle interne Constat

Taches effectuées par S/ -Assurer la régularité -L’absence de -Un système de suivi les
approvisionnement : et la sécurité de mise à jour de stocks.
-programmer et passer les l’approvisionnement. certains fiches -Procédure de vérification.
commandes d’achat. -Améliorer le rapport de stocks. Important -Inspection technique. Oui
- Suivre l’exécution des qualité- prix. -Retard dans -procédure de réserve.
commandes par les -Optimiser le niveau l’élaboration de
fournisseurs. stocks. la demande
-contrôler la réception de
-Faire les réserves en d’achat.
commande (qualité,
temps voulu -Pertes.
quantité).
- Mettre à jour les fiches de -Avarier.
stocks.
- correction de toutes les
anomalies (erreurs de
valorisation, de
transcription etc).

Taches effectuées par le S’assurer que les -Erreur de Des inventaires physiques
service magasinage : articles sont comptage. sont faits pas des personnes
-Réception de la correctement -Erreur de autres que les magasiniers ou
marchandise. identifiés et le valorisation. Important par les magasiniers sous une Oui
-Matérialiser tous les matériel bien rangé. -Non contrôle. supervision appropriée
mouvements entrés, -l’irrégularité
sorties par les bons de dans la
mouvements et les transmission
transmettre à la division des bons de
finances comptabilité. mouvements
-Mettre à jour des fiches des stocks.
de casier.
-Faire des inventaires des
stocks.

Taches effectuées par la S’assurer -Non -Rapprochement facture


division finances d’enregistrement les concordance d’achat /état comptable.
comptabilité : opérations des stocks facture d’achat/ -Définition des
-Préparation des chèques. dans les meilleurs enregistrement Moyen responsabilités. Oui
-Envoi des chèques. détails comptable.
-Enregistrement au journal -non-respect
effets à payer. des délais de
-Enregistre et traduire les paiement.
opérations relative aux
stocks.
Élaboré par : les étudiantes.

78
1.3. Le rapport d’orientation :

Rapport d’orientation sur l’audit interne des stocks :

 Objectifs généraux :

-La sécurité du cycle de stock.

-La qualité de l’information.

-Le respect des instructions de la direction.

 Objectifs spécifiques :

-Les procédures permettent d’obtenir les meilleures offres.

-Les réceptions de matières et fournitures doivent-elles passer par un service central de


réception.

-Les employés chargés de la réception des marchandises sont indépendants du service achat.

-L’établissement des bons de réception pour toutes les entrées.

-La vérification des quantités portées sur la facture au bon de réception doit effectuer par une
personne indépendante au service réception.

-Les stocks sont physiquement protégés des risques naturels, des vols, ou détérioration.

-Les magasins ont fait l’objet de recensement au moins une fois par an.

-La société tient-elle un inventaire permanent.

 Champ d’application :

Les intervenants dans le cycle de stock sont :

-Service d’approvisionnement.

-Service magasinage.

-Service comptabilité.

79
2. La phase de réalisation :
2.1. Le compte rendu de la réunion d’ouverture :

Ordre de jour

Les auditeurs :

G.A : Superviseur de la mission

S.S : Auditeur stagiaire

A.I : Auditeur stagiaire

Rappel sur l’audit interne :

Objectifs généraux de l’audit interne des stocks.

Rapport d’orientation :

Objectifs généraux de l’audit interne, objectifs spécifiques, le champ d’application.

Rendez-vous et contrat :

08/02 au 15/02/2018 dans les bureaux des audités.

Rappel sur la procédure de l’audit :

-Évaluation des dispositifs de l’audit interne.

-L’information systématique sur les constats (résultats des analyses).

-Proposition des solutions.

Document réalisé par : S.S/A.I

80
2.2. Le questionnaire de contrôle interne du cycle des stocks :
Question Oui Non
Des appels d’offres à diverse fournisseurs sont-ils exigés X
pour les achats ?
Toutes les réceptions de matières et de fournitures X
doivent-elles passer par un service central e réception ?
Les employés chargés de la réception des marchandises X
sont-ils indépendants du service achat et des personnes
qui décident des achats ?
Des bons des réceptions sont-ils établis pour toutes les X
entrées ?
S’ils sont établis, sont-ils :
x
a) Signés ?
x
b) Datés ?
x
c) Prénumérotés et vérifier ?
Si des bons de réception sont établis, existe-t-il un autre X
employé sans relation avec les réceptions doit comparer
plus tard les quantités portées sur la facture au bon de
réception ?
Les conditions des stockages permettant-elles d’éviter :
a) Les détériorations x
b) L’accès par des personnes non autorisées
x
Les stocks suivants sont-ils comptés physiquement au
moins une fois par an :
a) Matières premières et fournitures
x
b) Autres stocks (à préciser)
x
La société tient-elle un inventaire permanant :
a) Matières et fournitures x
b) Autres approvisionnements
x

Le système de suivi des stocks permet-il d’identifier


régulièrement : x
a) les stocks détériorés
x
b) les stocks à rotation lente
c) les stocks périmés
x
Les quantités comptées sont-ils rapprochées des quantités X
théoriques ?
Les stocks de fin d’exercice sont-ils évalués en fonctions X
des règles du SCF ?

81
2.3. Feuille de couverture de test : « s’assurer que les procédures permettent d’obtenir les
meilleures offres (prix) »

Mission N° XXXX : Audit interne des stocks.

Date : 08/02/2018.

Feuille de couverture de test n° 01

Référence A1

Objectif de test :

-S’assurer que les procédures permettent d’obtenir les meilleures offres (prix).

Modalités d’exécution du test :

-L’entretien avec le chef de service d’approvisionnement.

Résultat :

-Les appels d’offre sont exigés pour les achats.

Conclusion :

-Test de satisfaisant.

Document réalisé par : A.I Revu par : G.A

82
2.4.Feuille de couverture de test : « vérification que toutes les réceptions de matières et
fournitures doivent –elles passer par un service centrale de réception »

Mission N° XXXX : Audit interne des stocks.

Date : 08/02/2018.

Feuille de couverture de test n° 02

Référence A2

Objectif de test :

-Vérification que toutes les réceptions de matières et fournitures doivent –elles passer par un
service centrale de réception.

Modalités d’exécution du test :

-L’observation physique (déplacement au lieu de réception de matières).

Résultat :

-Toutes les réceptions devraient passer par un service central de réception.

Conclusion :

-Test moyennement satisfaisant

Document réalisé par : A.I Revu par : G.A

83
2.5. Feuille de révélation et d’analyse de problème : « Les employés chargés de la
réception ne sont pas indépendants du service achat et des personnes qui décident des
achats ».

Mission N° XXXX : Audit interne des stocks.

Date : 11/02/2018.

Feuille de révélation et d’analyse de problème

Papier de travail : B1 FRAP N° :01

Problème :

- Les employés chargés de la réception ne sont pas indépendants du service achat et des
personnes qui décident des achats.

Fait :

-D’après la vérification et l’entretien avec le gestionnaire des stocks, la réception se fait par
des employés dépendants du service achat.

Cause :

-Le service « Gestion des stocks » qui est le responsable de la réception fait partie du service
achat (approvisionnement) qui est le décideur des achats.

Conséquences :

-Risque d’erreurs.

-Risques de vols.

-Risques de trafique des quantités ou de la valeur des achats.

Recommandations :

-Mettre en place des personnes responsables de la réception qui seront indépendantes du


service approvisionnement qui est le décideur des achats pour réduire les risques, assurer la
fiabilité.

Établit par : S.S Approuvé par : G.A

84
Le
La
La
La

stocks
d’inventaire
Le directeur
Tache

d’évaluation

S/comptabilité

S/magasinage
reforme et vente

Chargé d’affaire
gestionnaire

Service technique

Section production

S/ approvisionnement
des
commission
commission

X
commission X
Passer les commandes d’achats

X
X
X
X
Réception
2.6. La grille d’analyse des taches :

X
Tenus de fiches de stocks en quantités

X
X
Tenue de l’inventaire annuelle

Responsabilité de l’inventaire physique


X

Rapprochement inventaire physique et


enregistrement comptable
X

Approbation des ajustements après


inventaire X
X

Rapport sur les stocks obsolètes


inutilisables, ect
X

Autorisation de cession des stocks

85
détériorés ou inutilisés
2.7. Feuille de couverture de test : « Vérifier que les quantités reçues correspondent bien
aux quantités facturés ».

Mission N° XXXX : Audit interne des stocks.

Date : 11/02/2018.

Feuille de couverture de test n° 03

Référence : A3

Objectif de test :

-Vérifier que les quantités reçues correspondent bien aux quantités facturées.

Modalités d’exécution du test :

-L’entretien avec les réceptionnistes.

Résultat :

-Des bons de réceptions sont établis par un réceptionniste qui compte les achats, inspire l’état
en inscrivant les conclusions sur des bons de commandes.

Conclusion :

-Test satisfaisant.

Document réalisé par : S.S Revu par : G.A

86
2.8. Feuille de couverture de test : « Vérifier qu’il existe un autre employé sans relation
avec la réception qui doit comparer les quantités portés sur la facture au bon de réception ».

Mission N° XXXX : Audit interne des stocks.

Date : 12/02/2018.

Feuille de couverture de test n° 04

Référence : A4

Objectif de test :

- Vérifier qu’il existe un autre employé sans relation avec la réception qui doit comparer les
quantités portés sur la facture au bon de réception.

Modalités d’exécution du test :

-L’entretien avec les réceptionnistes.

Résultat :

-Il existe une procédure régissant la vérification des quantités portées sur la facture au bon de
réception.

-Après la réception, il existe un employé indépendant du service réception qui doit comparer
entre la quantité réelle et la quantité portée sur la facture au bon de réception et justifier les
écarts.

Conclusion :

-Test satisfaisant.

Document réalisé par : S.S Revu par : G.A

87
2.9. Feuille de couverture de test : « S’assurer que les stocks sont physiquement protégés
des risques naturelles, des vols, ou détérioration »

Mission N° XXXX : Audit interne des stocks.

Date : 13/02/2018.

Feuille de couverture de test n° 05

Référence A5

Objectif de test :

-S’assurer que les stocks sont physiquement protégés des risques naturels, des vols, ou
détérioration.

Modalités d’exécution du test :

-L’observation physique (déplacement au lieu de stockage).

Résultat :

-les conditions de stockage sont optimales. Ce qui permet d’éviter tous les risques liées aux
stockages.

Conclusion :

-Test satisfaisant

Document réalisé par : A.I Revu par : G.A

88
2.10. Feuille de couverture de test : « S’assurer que tous les magasins des sites ont fait
l’objet de recensement au moins une fois par an »

Mission N° XXXX : Audit interne des stocks

Date : 13/02/2018

Feuille de couverture de test N° 06

Référence A6

Objectif de test :

-S’assurer que tous les magasins des sites ont fait l’objet de recensement au moins une fois
par an.
Modalités d’exécution du test :

-Entretien avec le responsable des magasins.


Résultat :

-Des inventaires physiques des stocks doivent être effectués au moins une seule fois par an.

Conclusion :

-Test satisfaisant

Document réalisé par : A.I Revu par : G.A

89
2.11. Feuille de couverture de test : « La vérification de l’existence des rapprochements de
données entre les quantités physiques et les quantités comptables »

Mission N° XXXX : audit interne des stocks.

Date : 14/02/2018.

Feuille de couverture de test n° 07

Référence A7

Objectif de test :

-La vérification de l’existence des rapprochements de données entre les quantités physiques et
les quantités comptables
Modalités d’exécution du test :

-Entretien avec le chef de la division comptable.


-Consultation des rapports d’audit interne antérieurs
Résultat :

-La division finance comptabilité procédera au rapprochement de stocks comptable au stock


physique dès la réception des inventaires physique valorisés.

Conclusion :

- Test satisfaisant

Document réalisé par : A.I Revu par : G.A

90
2.12. Feuille de couverture de test : « Vérifier que la société réalise un inventaire permanant
de ses stocks ».

Mission N° XXXX : Audit interne des stocks.

Date : 14/02/2018.

Feuille de couverture de test n° 08

Référence : A8

Objectif de test :

- Vérifier que la société réalise un inventaire permanant de ses stocks.

Modalités d’exécution du test :

-L’entretien avec le chef de division comptabilité.

Résultat :

-La société réalise un système d’inventaire permanant sur matières fournitures et autres
approvisionnements sachant qu’il est applicable d’une façon semestrielle.

Conclusion :

-Test satisfaisant.

Document réalisé par : S.S Revu par : G.A

91
2.13. Feuille de révélation et d’analyse de problème : « Le système de suivi des stocks ne
permet pas d’identifier les stocks à rotation lente ».

Mission N° XXXX : Audit des stocks.

Date : 15/02/2018.

Feuille de révélation et d’analyse de problème

Papier de travail : B2 FRAP N° :02

Problème :

- Le système de suivi des stocks ne permet pas d’identifier les stocks à rotation lente.

Fait :

-Le système de suivi des stocks permet seulement d’identifier les stocks détériorés et les
stocks périmés.

Cause :

-La procédure de suivi des stocks incomplète.

Conséquences :

-Les stocks à rotation lente engendrent des couts supplémentaires pour la société.

Recommandations :

-Compléter la procédure de suivi des stocks.

Établit par : S.S Approuvé par : G.A

92
2.14. Feuille de couverture de test : « S’assurer que tous les stocks de fin d’exercice sont
évalués en fonction des règles du SCF »

Mission N° XXXX : audit interne des stocks.

Date : 15/02/2018.

Feuille de couverture de test N° 09

Référence. /A8

Objectif de test :

-S’assurer que tous les stocks de fin d’exercice sont évalués en fonction des règles du SCF

Modalités d’exécution du test :

-Entretien avec le chef de la division comptable.


-Rapports d’audit interne antérieurs
Résultat :

-Tous les stocks de fin d’exercice sont évalués en fonction des règles du SCF.

Conclusion :

-Test satisfaisant

Document réalisé par : A.I Revu par : G.A

93
3. La phase de conclusion :
 Le rapport d’audit :

Référence AB1

Problèmes relevés :

-Les employés chargés de la réception ne sont pas indépendants du service achat et des
personnes qui décident des achats.

-Le système de suivi des stocks ne permet pas d’identifier les stocks à rotation lente.

Solutions proposées :

Après cette mission d’audit au sein de l’entreprise SONELGAZ et l’entretien avec les
différents services, on a proposé les recommandations suivantes :

-Mettre en place des personnes responsables de la réception qui seront indépendantes du


service approvisionnement.

-Compléter la procédure de suivi des stocks.

Points de satisfaction :

-Les appels d’offres sont exigés pour les achats.

-Toutes les réceptions devraient passer par un service central de réception.

- Des bons de réceptions sont établis par un réceptionniste qu’il compte les achats, en inspire
l’état en inscrire ses conclusions sur des bons de commandes.

- La confirmation d’existence un employé indépendant au service réception qui doit comparer


entre la quantité réelle et la quantité portée sur la facture au bon de réception.

-Les conditions de stockage sont optimales. Ce qui permet d’éviter tous les risques liées aux
stockages.

-Des inventaires physiques des stocks doivent être effectués au moins une seule fois par an.

-La division finance comptabilité procédera au rapprochement du stock comptable au stock


physique dès la réception des inventaires physiques valorisés.

- La société réalise un système d’inventaire permanant sur matières fournitures et autres


approvisionnements sachant qu’il est applicable d’une façon semestrielle.

-Tous les stocks de fin d’exercice sont évalués en fonction des règles du SCF.

Document réalisé par : S.S Revu par : G.A

94
Conclusion :

D’après ce dossier, la gestion des stocks de La Société Algérienne de Production de


l’Électricité (SPE), en général est efficace même s’il n’existe pas un système de suivi complet
et que la société n’a pas des employés indépendants chargés de la réception des achats.

La fonction d’audit interne propose des recommandations importantes pour remédier


les insuffisances et les faiblesses du dispositif de l’audit interne du processus des stocks.

On peut dire que l’audit interne joue un rôle important dans l’amélioration du
management de l’entreprise, en améliorant l’ensemble des systèmes ou des processus de
gestion de l’entreprise.

Enfin, on peut dire que l’auditeur interne dans l’entreprise est un acteur important.

95
Conclusion générale

96
Les grandes entreprises aujourd’hui sont obligées de mettre en place un comité
d’audit interne pour la bonne maîtrise de leurs affaires.

L’audit interne est une fonction dont le but essentiel est d’évaluer le dispositif de
contrôle interne. Il s’assure de la cohérence de l’entreprise et propose toutes les
recommandations pour mieux la sécuriser, la rendant ainsi plus performante et donc plus
compétitive.

L’auditeur interne est donc créateur de valeur, à travers les économies qu’il génère, les
opportunités qu’il permet et les pertes qu’il fait éviter.

Les grandes entreprises Algériennes en général et les entreprises publiques


économiques en particulier ont besoins d’un recours croissant aux techniques de l’audit
interne pour accroitre la rigueur et l’efficacité de leur gestion ainsi que pour obtenir une
qualité meilleure des informations de gestion et une appréciation correcte de le bon
fonctionnement des affaires.

Les investigations et le diagnostic du dispositif de contrôle interne du cycle de stock


menés au sein de l’entreprise SONELGAZ nous a permis de détecter les forces et les
faiblesses de la gestion des stocks de la Société Algérienne de Production d’Electricité.
A l’aide de la démarche méthodologique de l’audit interne ( phase de préparation , phase
réalisation et conclusion) nous avons pu confirmer la première hypothèse : L’audit interne a
une grande importance pour contrôler, corriger et améliorer la gestion des stocks de
l’entreprise SONELGAZ suivant une démarche méthodologique bien établie.

La gestion des stocks occupe une place trés importante dans une entreprise, dans le but
de protéger le processus des stocks et reduire tout types de fraude et défaillance. En effet, l'un
des objectifs de la gestion des stocks est précisément d'aller vers une performance accrue pour
mieux les maîtriser.

Nous avons proposé quelques recommandations pour essayer de perfectionner le


dispositif de l’audit interne du cycle de stock en nous basons sur le fait que toute action de
l’audit interne aura souvent pour résultat de permettre une amélioration. La réalisation de
cette amélioration dépend de la formulation de la recommandation émise par l’audit interne.
Ainsi, nous pouvons confirmer la deuxième hypothèse : L’audit interne améliore le cycle de
stock de l’entreprise SONELGAZ par la formulation de recommandations efficaces.

97
Les recommandations que nous avons proposées dans l’ossature du rapport d’audit
interne pour améliorer le niveau du dispositif du cycle de stock ne sont, en réalité, qu’un
moyen de communication, s’il n’y a pas un suivi des actions de progrès ou des actions
correctives par l’auditeur interne. Ceci nous a amené à confirmer la troisième et la dernière
hypothèse : L’amélioration de l’audit interne dans la gestion des stocks de l’entreprise
SONELGAZ dépend du suivi des actions correctives et préventives.

Nous avons réalisé notre travail de recherche en respectant la méthodologie rigoureuse


de la recherche scientifique donnant accès à la réponse à une problématique précise. Ce travail
nous a permis d’approfondir nos connaissances et de les appliquer sur le terrain, de voir
comment les affaires fonctionnent dans une entreprise économique et également de découvrir
les obstacles et les difficultés de la recherche scientifique. Ainsi, nous avons pu acquérir une
expérience professionnelle en voyant la réalité dans la pratique.

Enfin, après avoir traité le sujet « audit interne » dans le processus qui est « le cycle de
stock de l’entreprise SONELGAZ », nous avons observé que la fonction d’audit interne est
une fonction très large qui doit accompagner tous les processus et toutes les fonctions des
services.

Nous espérons que les autres processus et fonctions de l’entreprise tel que : le
processus d’achat / fournisseur, processus encaissement, décaissement … etc. seront traités
dans l’avenir par d’autres étudiants comme thèmes de recherche.

98
Bibliographie :

Ouvrages :
 BARBIER, (Etienne) : L’audit interne permanence et actualité, édition d’organisation,
3eme édition, Paris, 1996
 BECOUR, (J.C) et BOUQUIN, (H) : Audit opérationnel, Edition Economica, Paris
,1991.
 BELACEL Med Said – Gestion des stocks- Edition Dunod- 1988
 BELAID Khayarallah : L’audit interne et l’approche de la dynamique de groupe,
centre de publication Universitaire, Tunis, 2005
 BOUHADIDA Mohamed : Dictionnaire des finances, des affaires et de management,
Edition CASBAH, Alger.
 BOYER, Poirée et Salin : Précis d’organisation et de la gestion de production, edition
d’organisation, Paris, 1988.
 CANDAU, (P) : Audit social, Edition Vuiber gestion, Paris, 1985.
 CROLAIS Michel., Gestion intégrée des stocks et approvisionnement, France,
Hommes, 1973.
 IFACI : « La conduite d’une mission d’audit interne », Méthodologie élaborée par un
groupe de recherche sous la direction d’Olivier Lemant, 2eme Edition, Edition Dunod
Paris, 1999.
 IFACI/IAS : « Les mots pour l’audit », Edition liaison, Paris, 1995.
 MBAMBU (S). Problématique de la gestion des stocks des médicaments essentiels en
période post conflits armés, TFC inédit-ULPGL/Goma, FGA, 2004-2005
 RENARD, (Jacques) : Théorie et pratique de l’audit interne, 7eme Edition, Edition
d’Organisation, Paris, 2010.
 SCHICK, (Pierre) : Mémento d’audit interne, Edition Dunod, Paris, 2007.
 SCHICK, (Pierre) et LEMANT, (Olivier) : Guide de self-audit, 2eme Edition, Edition
d’Organisation, Paris, 2001.
 TAYEB Zitouni (comptabilité analytique), bertie édition, 2003.
 ZERMATI Pierre, Pratique de la gestion des stocks, 6eme édition, Edition Dunod,
Paris, 2003
Texte réglementaire/Article :
 Le journal officiel : Loi 88/01, N°2, 12 janvier 1988.

 Article 171 de la Loi n° 2014-366 du 24 mars 2014 pour l'accès au logement et un


urbanisme rénové.

Travaux universitaires :
 M. BAIDELKOUL Moussa et M. MEDJSADOK Mohamed, L’audit interne :
L’apport de l’audit interne sur la maitrise des stocks, mémoire de licence en Science
économique, option : management, L’École des Hautes Études Commerciales, Alger,
2012.
 M. GBEDENOU Brada Tsimayo, Audit du processus de gestion des stocks : cas du
magasin de l’ASECNA SIEGE (DAKAR, SENEGAL), Mémoire fin d’étude en
comptabilité, DAKAR, 2012.
 Mme MOHAMMEDI Sarra née BOURAHLA et Mme AMRANE Amel née GANI,
LA GESTION DES STOCKS, cas : SONELGAZ, Mémoire fin d’étude en
comptabilité, Alger, 2015.
 RARUNA Mathe, Informatisation de la Gestion de Stock d'une PME, Mémoire inédit,
ULPGL 2004
 YALA Nassim : L’audit interne : Évaluation du contrôle interne du processus des
ventes Spot GPL à l’exportation, mémoire de licence en management commercial,
INC, Alger, 2008.

Conférence et séminaire :

 Séminaire sur la démarche, techniques et outils de l’audit interne « Financier et


Comptables », Ecole de formation Work Schol, Hotel Sofitel Alger, 20 et 21 Avril
1999.
 Conférence de l’association des Auditeurs Consultant Internes Algériens (A.A.C.I.A):
L’auditeur interne et les exigences de la professionnalisation, Alger, 03 Mars 2008.

Journaux :

 Le quotidien El Watan, N° 5226, Jeudi 17 janvier 2008, Algérie.


 Le quotidien El Watan Economie, N° 154, Du lundi 02 au dimanche 08 juin 2008,
Algérie.
Annexes
Liste des annexes

Annexes Titre

Annexe N°01 L’organigramme de groupe SONELGAZ

Annexe N°02 Tableau des unités et ses centrales de la SPE

Annexe N°03 La procédure d’achat et de consommation (La facture, le bon de


commande, le bon de réception et le bon de sortie)
Annexe N°01

L’organigramme de groupe SONELGAZ


Annexe N°02

Tableau des unités et ses centrales de la


SPE
UNITE CENTRAL
RAS DJINET RAS DJINET
SKIKDA SKIKDA
HAMMA ALGER PORT
TGM SABLETTE
TGM HAMMA
HAMMA II
BAB EZZOAR
BOUFARIK
TGM BOUFARIK
BOUFARIK II
TIARET TIARET I
TIARET II
ADRAR Adrar
TGM Adrar
KABARETENE
TIMIMIOUN
Z. KOUNTA
AIN SALAH 1
AIN SALAH 2
HASSI R'MEL HASSI R’MEL
TILGHEMT I
GHARDAIA
TILGHEMT III
F'KIRINA F’KIRINA I
F’KIRINA II
LABREG
Annexe N°03

La procédure d’achat et de
consommation (La facture, le bon de
commande, le bon de réception et le
bon de sortie)
FACTURE N° 135/2017

D;:ltc : 02/11/2017 SOclee lenne e ra UCIon


I.'E,l.ect~icité.u.nitéHAMMA
N/rér: J08762 Pole TV/TG CENTRE UNITE HAMMA 195Rue
Hassiba Benbouali Hamma
Algf~t
V/réf: BC [\JO 2714 DU 04/10/2017 N° R,C. : 0413096541.J8
N.I.F, : 000316019020849
AI. : 16040201114
N1S:
Référence Désignéltion Qté Prix Unitaire HT Montant HT
'Pièc~"diorïgÏi)e,>Bo{)'ddivraison ,N° .
••• L •••••
.J42/2(fifdiJ:02/1J.;2017
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• -'," •• ~ ••.• .,•• ".". ,., .-.-.. . ••••••• "'H,H,'

ASSEMBLAGE GAI~NJTURE MECANIQUE


TYPE T02 SS/CAH/EPDM
N-T02-EAYR-0260 1 6074,00 6074,00
DIAM: 26 MM
M.AT : ÇAI~/SIÇfEI~PM
ASSEMI3LAGE GAr~NJTURE MECAf\IlQUE
, N-TO:iU-ADY1.,0260 TYPE: T03U MAT: CAR/SIC/EPDM DIAM: 7 8480,00 59 360,00
.26MM. ,

Total HT : 65434,00 DA
30 JOURS DATE DE FACTURE
Remise 0,06 % 0,00 DA
-7"\1~:.v-fRB7;f:Nf-"'--'-'-'-" - ...-'-.--'-"-.---.''---.-"''
...---.--,--.--.-----.--=..--=..--=..-.::::.::::..::::.:::.---'-.----- ...~.I'.\î...."êt'T-I~I~: --.----...G-~5-'7f37l-. --;o-o::D7\-:.----'---....
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Total TVA (19%) : 12432,46 DA

Total TTC : 77 866,46 DA

Tinibre fiscal: 0,00 DA

Net à payer: 77 866,46 DA


Arrêter I()somme de la présente bcture :
Cachet et signature
Soixante dix sept mille huil cent soixante six Dinars Algériens el Quarante ~.
six Centimes .' . , . ". ~~
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_~_"'' -_~;_-~~:: __ S_''O_C_i_é_te_': A_'_~g_,e_'.rH_~e_ ..

POLE T"V/TG CENTRE


UNITE PHODlJCTION TGHAMl\1A
N°36/SPE/IJC/ AH/OIV.PRODUCTI ON/SCE real

20/1J/2017

ATTESl/4:TION SERVICE FAIT

Nous soussigné, Monsieur GI-IACHI Riad en qualité de' ing~Chef maint.


l\1ec3. Délégué par le Directeur de J'Unité Hanima, Sis 195, rue Hassiba Ben
Bouali Alger, atteste que Je fournisseur SARL AESSEAL CO.] a bien
ci1è,ctué les prestations suivantes:

- (01) Garniture mécanique type 1'02 diam : 26 MM.


- (07) Gm11ilurc.mécani!}uc.1ypc T'03 diam : 26 MJ\1.

Conformément à la facture nO ] 35/2017 DU 02/1 ]/20] 7.

Dans Je cadre du bon de commande N°2714 du 04/10/2017

RESPONSABLE
.
DE LA STRUCTURE
~
' ..

. ~:.:~-i-:">f_~~-:::,;'_H~~i~;J:~:;,:',i..').<:,H'dCtiOllS ;au C':ëpda.s !3cjçi.a! de :35 000 ,.000 '~'b?:'.?S" è)~ '- 'l~-~ .;.~~,
~=,;.i.':~:;<''-z" ~:';.'::~c,.i,..'3t: RC)I,.lto "'lr:~llÇ)n~:).tt.::-- nO"~ 38 tfq{n(:,~tJtJrc (-~0S "700 8uJ"e-i.:'tux .;. C:;uff:,~
-r/~t : 02'1 L~3 8 .... ...,.00 - Fax: 02'1 '83::95:'"-13 .'
:'::-;C:H':i'e-to<:~dt. Sil C'I.•pP. SC'n210;:t\~....

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Anf \.:. t11£, ~ .':.\1
JI', ...• CDE0002714
/" ~ .~
-~"""",<'
!;•. l'''l:;,
Société Alaérienne de Production de l'Electricilé
•.•

POLE TVn'G CENTRE -UNITE BAMMA


195 RUE HASSIBA BEN ROUAL! - HAMMA ALGER

nC:04B 0965448 DU 14/1212010 BON DE COMMANDE


IF W 000416096544827 AI W 16013947116
Magazin réceptionnaire

Fournisseur: SARL AESSEAL COJ


Adresse: Lot WOS Zone d'activité, Ain Beniane-Alger.

Quantitées Prix Unit Prix Total Imputation


Designation Des Materiels
demandées en DA en DA
1,00 Garniture mecanique d26 6074,00 6074,00 32334413
7,00 Garniture mecanique D26 T03 8480,00 59360,00 32334413
........ ... ... .... ... .. . . .... . ... - ......

...

Total HIT: 65434,00

T.V.A 19%: 12432,46

Montant total en DA: 77 866,46


.,

la facture devra être établie en SUSPENSION DE TAXE

HAMMAle: 04/10/2017 ~E

DA00007172
SA"IA
demande d'achat N"
Utilisateur HAC

SPE, Société par actions au Capital Social de 35 000 000 000 DA ~~""'e~"1:t4'8.e9~5.1:~8 - 00/16
Siège social: Route Nationale n° 38 Irnmeuble des 700 Bureaux - Gué de ConstantÎne - Alger
Tél: 021 838400 - Fax: 021 839513
Société du groupe Sonelgaz
SONELGAZ BON DE RECEPTION DES PIECES DE SECURITE
1- Exemplaire Comptable de Stocks BRHACII729
Commande 2 Fournisseur
RECEPTION-PARTI EL LE-SOL DE
BC N'2714 DU
04/10/2017 SARL COJ Magasin HAC2 W 938
Observation du receptionnaire:
Frais à Ré artir
Facture Designation Montant
w: 135/2017
Date: 02111/2017

Reçue le:

Sous le W:
JALONNEMENT
DATE
12 13 14
DZD
17 18 22 23 24 25 26 27
Quantitées 28

Rep Gr 19 20 21
Poids Stock à U uantité Prix Frais
Article Valeur Totale IF
nnoncée Reçus cceptée brut nouveau ntrée Fournisseur Répartis d'entrée

C32 01 092 82 1,00 1,00 1,00 1,00 P 1,00 6074,00 6074,00

2 C32 SSEMBLAGE GARNITURE MECANIQUE TYPE 01 093 82 7,00 7,00 7,00 7,00 P 7,00 8480,00 59360,00
03U MAT :CAR/SIC/EPDM 026 mm

Total: 65434,00 DZD

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0, •• -,.: .••.
l3G,J lE sam E • PI ECES lE SEaR TE BON SORTIE nO:
-----
BSBFC1885

ERVICE 76057 4
DESIGNATION DU TRAVAIL: OTr
EMANDEUR: IMPUTATION: 932314335
CHANGEMENT FILTRE GAINE D'AS GR 1
OUFARIK MAGASIN: BFC nO: 970

ALONNEMENT FICHISTE

DATE
.---=_._-
9 ,10 f'\... __ ~. " "
IGNATURE
,', f' ~---~'.' ~-- -,
, (_'_~/I - C'

EMPL QUANTITE PRIX PRIX


11 12 15 délivrée 18 UNITAIRE 19 TOTAL

ATL FILTRE A POCHE G55MP6112 8303005 83 24 55 P 24 2809,76 67434,22

VALEUR TOTAL: 67434,22


Table des matières
Dédicaces
Remercîments
Liste des tableaux
Liste des schémas
Liste des abréviations
Sommaire
Introduction générale…………………...……………………………………………………………01

Chapitre I : Les fondements de l’audit interne……………………..…………..……06


Introduction……………..………………………………………………………….…………………07
Section 1 : Les bases de l’audit interne………………………………………………………….07
1. Historique de l’audit………………………………………………………………………………...07
1.1. Historique du mot audit…………………………………………………………………………...07
1.2. Origine de l’audit interne…............................................................................................................08
2. Historique de l’audit interne en Algérie…………………………………………………………...09
3. Définition de l’audit interne………………………………………………………………………..10
4. Le champ d’application de l’audit interne…………….……………………………………………12
4.1. L’audite de conformité(ou de régularité)…………..…………………………………………….12
4.2. L’audit d’efficacité……………………………………………………………………………....13
4.3. L’audit de management…………………………………………………………………………13
4.4. L’audit de stratégie………….………………………………………………………………….13
5. Le positionnement de la fonction d’audit interne…………………………………………………..14
5.1. L’audit interne et l’audit externe…………..…………………………………………….……….14
A- les huit différences entre les deux fonctions……………………………………………………....14
B- Les complémentaires………………………………………………………………………..…….16
5.2. L’audit interne et l’inspection…………………………………………………………………....17
5.3. L’audit interne et le contrôle de gestion…………………………………………………………18
A- Les ressemblances entre les fonctions………………………………………………………...…..18
B- Les différences entre les deux fonctions………………………………………………………......18
C- Les complémentarités entre l’audit interne et le contrôle de gestion…….……………………….19
Section 2 : Les outils et les techniques de l’audit interne…………………………………....20
1. L’observation physique…………………………………………………………………………….21
2. La narration……………..………………………………………………………………………….22
2.1. La narration par l’audité………….………………………………………………………………22
2.2. La narration par l’auditeur……………………………………………………………………….23
3. La grille d’analyse des taches………………………………………………………………………23
3.1. Structure de la grille……..……………………………………………………………………….23
3.2. Mode d’emploi……………………………………………………………………………………24
4. Le diagramme de circulation………………………………………………………………………..25
4.1. Mise en œuvre……………….……………………………………………………………………25
5. Les interviews.............................................................................................................................…...28
5.1. Les sept règles d’une bonne interview…………………………………………………………...28
5.2. Les étapes de préparation de l’interview…… .…………………………………………………..28
6. Les vérifications et rapprochement divers…….……………………………………………………29
6.1. Les vérifications………………………….……………………………………………………….29
6.2. Les rapprochements………………………………………………………………………………29
7. Le questionnaire de contrôle interne QCI………………………………………….……………….29
Section 3 : La démarche méthodologique de l’audit interne…………………...……………31
1. La phase de préparation (phase d’étude)…………………………………………………………....31
1.1. L’ordre de mission…………………….………………………………………………………….31
1.2. Le plan d’approche…………………………………………………………….………………….31
1.3. Le tableau de risques(le tableau des forces et des faiblesses)…………………….………………32
1.4. Le rapport d’orientation……………….……………………………………………….…………32
A. Le contenu du rapport d’orientation……………………………………………………………….32
2. La phase de réalisation (Phase de vérification)…………………………………………………….33
2.1. La réunion d’ouverture…………………………………………………………………………...33
2.2. Le programme d’audit……………………………………………………………………………33
2.3. La feuille de couverture…………………………………………………………………………..33
2.4. Travail sur le terrain………………………………………………………………………………33
A. Les observations……………………………………………………………………………………33
B. Feuille de Révélation et d’Analyse de Problème….……………………………………………….34
3. La phase de conclusion…………………….……………………………………………………….34
3.1. Conduite de la réunion de clôture………….………………………………………….………….34
3.2. Finalisation du plan d’action………………………………………………………….…………..35
3.3. Rédaction du rapport d’audit………………………………………………………….…………..35
3.4. Validation du rapport d’audit……………………………………………………….…………….36
Conclusion…………………………………………………………………………………………….37

Chapitre II : La gestion des stocks……………………………………….……………....38


Introduction…………………………………………………………………………………………..39
Section 1 : Généralité sur les stocks……………………………………………………………..39
1. Définition des stocks………………………………………………………………………………..39
2. Classification des stocks ……………………………………………………………………………40
3. Avantages et inconvénients des stocks……………………………………………………………...41
3.1. Avantage………………………………………………………………………………………….41
3.2. Inconvénients……………………………………………………………………………………..42
4. La détermination du cout d’entrée des stocks………………………………………………………42
4.1. Le coût des stocks et le coût d'acquisition………………………………………………………...43
4.2. Le coût des stocks et les coûts de transformation………………………………………………...43
4.3. Le coût des stocks et les autres coûts………………………………………….………………….43
4.4. Les coûts exclus de l'évaluation des stocks………………………………….……………………44
Section 2 : Présentation de la gestion des stocks………………………………………………44
1. Les fondements sur la gestion des stocks…………..………………………………………………44
1.1. Définition…………………………………………………………………………………………44
1.2. Le rôle et l’importance de la gestion des stocks…………………………………………………..45
A- Rôle………………………………………………………………………………………………...45
B- Importance de la gestion des stocks…………………………………………………….………….46
1.3. L’objectif de gestion des stocks……………………………………………………….…………47
2. Les indicateurs des stocks……………………………….………………………………………….47
3. La codification des articles et lieux de stockages….……………………………………………….48
3.1. La codification des articles……………………………………………………………………….48
A- Définition de la codification………………………………………………………………………..48
B- Les caractéristiques d’une bonne codification…..…………………………………………………48
C- Référence d’article…………………………………………………………………………………48
3.2. Les lieux de stockages…………………………………………………………………………….48
A- Le magasin………………………………………………………………………………………….48
B- Les parcs de stockages……...………………………………………………………………………48
4. Les méthodes de gestion des stocks………………………………………………………………...49
4.1. Les méthodes de suivis administratifs des stocks…………………………………………………49
A- Méthode de 20/80…………………………………………………………………………………..49
B- Méthode ABC………………………………………………………………………………………49
4.2. Les méthodes d’évaluation des stocks……………………………………………………………49
A- L'inventaire…………………………………………………………………………………………49
A-1- l’inventaire comptable permanent………………………………………………………………..50
A-2- l’inventaire intermittent…………………………………………………………………………50
B- La méthode du coût moyen unitaire pondéré (CMUP)……………………………………………50
B-1- La méthode du coût moyen unitaire pondéré (CMUP) après chaque entrée……………………50
B-2- La méthode du coût moyen unitaire pondéré (CMUP) en fin de période……..…………………51
C- La méthode du premier entré - premier sorti (PEPSP) First In First Out – FIFO……....………….52
Conclusion…………………………………………………………………………………………….53

Chapitre III : l’audit interne de la gestion des stocks………………………….….54


Introduction…………………………………………………………………….……………..……..55
Section 1 : La présentation de l’entreprise SONELGAZ…………………………...……....55
1. Le Groupe SONELGAZ………………………………………………….………………..……55
1.1. Historique de la société……………………………………………………………..…..……….56
A-Évolution Historique………………………………………………………………………………56
1.2. Chiffres clés : Exercice 2015……………………………………………………………………59
1.3. Mission et Attribution…..............................................................................................................59
A- Activité Production……………………………………………………………………………….59
B- Activité transport………………………………………………………………………………….60
B-1- Transport Électricité……………………………………………………………………………60
B-2- Transport Gaz…………………………………………………………………………………..60
C- Activité Distribution…………..…………………………………………………………………60
C-1-Distribution d’électricité………………………………………………………………………..60
C-2- Distribution Gaz………………………………………………………………….…………….61
1.4. L’organisation……………………………………………………………….……………………61
2. La Société Algérienne de Production de l'Électricité (SPE)…………….…………………….…62
2.1. Date Clés………………………………………………………………………………………..62
2.2. Chiffres clés………………………….………………………………………………………….63
2.3. Mission et Attribution……………………………………………………………………….…..63
3. Pôle de production TV-TG centre…………………………………………………………………65
3.1. Présentation……………………………………………………………………………………...65
3.2. Effectif global…………………………………………………………………………….……..67
4. Le département Finance- Comptabilité et Contrôle de Gestion…………………………………..67
4.1. Présentation……………………………………………………………………………………..67
4.2. Département FCCG (Département finance comptabilité et contrôle de gestion)………………69
A- Division finance………………………………………………………………………………….69
B- Division inspection……………………………………………………………………………….69
C- Division centralisation……………………………………………………………………………69
D- Division contrôle de gestion…………..……………………………………………….…………70
E- Division comptabilité et règlement……………………………………………………….………71
Section 2 : L’audit des stocks de la Société Algérienne de Production de l’Électricité..72
1. La définition et les type des stocks……………………………………………………….……….72
2. L’enregistrement comptable des stocks …………………………………………………………..73
2.1. La composition des comptes……….……………………………………………………………73
2.2. Les écritures comptables………………………………………………………………………..74
3. Les méthodes d’évaluations des stocks……………………………………………………………75
3.1. L’évaluation des entrées…...........................................................................................................75
3.2. L’évaluation des sorties…………………………………………………………………………76

Section 3 : Le dossier de la mission d’audit interne « L’AUDIT DES STOCKS »..........77


1. La phase de préparation…………………………………………………………………………...77
1.1. L’ordre de mission………………………………………………………………………………77
1.2. Le tableau d’évaluation des risques…….……………………………………………………….78
1.3. Le rapport d’orientation………………………………………………………………………...79
2. La phase de réalisation……………………………………………………………………………80
2.1. Le compte rendu de la réunion d’ouverture……………………………………….....…………80
2.2. Le questionnaire de contrôle interne du cycle des stocks………………………………………81
2.3. Feuille de couverture de test : « S’assurer que les procédures permettent d’obtenir les meilleures
offres (prix) »………………………………………………………………………..……………….82
2.4. Feuille de couverture de test : « Vérification que toutes les réceptions de matières et fournitures
doivent –elles passer par un service centrale de réception »…...........................................................83
2.5. Feuille de révélation et d’analyse de problème : « Les employés chargés de la réception ne sont
pas indépendants du service achat et des personnes qui décident des achats »……………………...84
2.6. La grille d’analyse des taches…………………………………………………………………....85
2.7. Feuille de couverture de test : «Vérifier que les quantités reçues correspondent bien aux
quantités facturés »…………………………………………………………………………….…….86
2.8. Feuille de couverture de test : «Vérifier qu’il existe un autre employé sans relation avec la
réception qui doit comparer les quantités portés sur la facture au bon de réception »……..…..……87
2.9. Feuille de couverture de test : « S’assurer que les stocks sont physiquement protégés des risques
naturelles, des vols, ou détérioration »..........................................................................................…...88
2.10. Feuille de couverture de test : « S’assurer que tous les magasins des sites ont fait l’objet de
recensement au moins une fois par an »……………………………………………………………..89
2.11. Feuille de couverture de test : « La vérification de l’existence des rapprochements de données
entre les quantités physiques et les quantités comptables »………………………………………….90
2.12. Feuille de couverture de test : « Vérifier que la société réalise un inventaire permanant de ses
stocks »…………………………………………………………………………………….…………91
2.13. Feuille de révélation et d’analyse de problème : « Le système de suivi des stocks ne permet pas
d’identifier les stocks à rotation lente »…….…………………………………………......………….92
2.14. Feuille de couverture de test : « S’assurer que tous les stocks de fin d’exercice sont évalués en
fonction des règles du SC »…………………………………………………………………………..93
3. La phase de conclusion……………………………………………………………………………94
Conclusion…………………………………………………………………………………………..95
Conclusion générale………………………………………………………………………………...96
Bibliographie
Annexes

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