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Le nom au-dessus de tous les noms

Quand Yahweh donnait Ses 613 lois à Moshé afin qu’il les enseigne aux enfants
d’Israyl, Yahweh faisait sermon disant que ceux qui obéiront fidèlement sa voix
et qui marcheront dans toutes ses voies seront un « trésor particulier » pour lui. Il
promettait aussi qu’il établirait ce peuple obéissant à la loi comme son saint
peuple.
Exode 19 :5-6 –
5 Maintenant, si vous écoutez ma voix, et si vous gardez mon alliance,
vous serez pour moi un trésor entre tous les peuples, car toute la terre
est à moi ;
6 vous serez pour moi un royaume de sacrificateurs et une nation sainte.
Voilà les paroles que tu diras aux enfants d'Israyl.
Deutéronome 28 :9-10 –
9 Yahweh t’établira comme son peuple saint, pour lui, ainsi qu’il te la
promis par vœu, si tu gardes les lois de Yahweh ton Père et si tu marches
dans toutes ses voies;
10 Alors tous les peuples de la terre verront que vous êtes appelés par
le nom de Yahweh, et ils te craindront.
I Kepha (Pierre) 2 :9 –
9 Vous, au contraire, vous êtes une génération élue, un sacerdoce royal,
une nation sainte, un peuple acquis, afin que vous annonciez les vertus
de celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière,

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Ces versets montrent que tous les hommes sur terre vont voir que le peuple de
Yahweh (Ceux qui marchent dans toutes les voies de Yahweh) sont connus par le
nom de Yahweh. Il n’y avait jamais un verset inspiré écrit dans la Torah ou par
les prophètes qui nous dit que le peuple saint de Yahweh sera un jour appelé sous
quelque autre nom. En fait, le prophète Yahyl (Joël) était inspiré d’écrire une
merveilleuse prophétie concernant tous ceux qui appellent avec le nom de
Yahweh.
Yahyl (Joël) 2 :32 –
32 Alors quiconque appellera avec le nom de Yahweh sera sauvé ; la
délivrance sera sur le mont Zion et à Yérusalem, comme a dit Yahweh,
et parmi le reste qui a échappé que Yahweh appelle.
Actes 2 :21 –
21 Alors quiconque invoquera le nom de Yahweh sera sauvé.
Romains 10 :13 –
13 Car quiconque invoquera le nom de Yahweh sera sauvé.

Comment cela se fait que nous n’appelons pas avec le nom de Yahweh ?
N’avons-nous aucun désir de bénédictions ? Ne voulons-nous pas être acceptés
par notre Père ? Sainteté ? Salut ? Est-ce qu’il est possible que nous ayons accepté
des traditions que nos enseignants ont héritées de leurs enseignants et qu’ils nous
ont enseignés ces traditions comme doctrine – doctrine qui ne peut pas être
soutenue par les écritures saintes ?

Nous ne sommes pas appelés par le nom de Yahweh, en fait le nom de Yahweh
n’est même pas prononcé, parce que on nous a enseigné qu’il n’est pas acceptable
de faire ainsi. Il nous est enseigné que nous ne devons pas prononcer le saint nom
de notre créateur et père Yahweh, le nom par lequel les élus de Yahweh seront
connus, le nom par lequel les délivrés appelleront ! Nous sommes instruits par nos
enseignants que le nom de Yahweh est trop saint pour être prononcé ; et ainsi il
nous est demandé de l’appeler « Adonaï » et « Elohïm ».

Cet enseignement a été enraciné à un tel point dans l’entendement de presque tous
les Israylites, qu’une extrême haine est ouvertement montrée envers toute
personne qui dit ou écrit ouvertement le seul vrai nom du créateur. N’oubliez pas
une chose : Les saints prophètes ont prononcé et écrit le vrai nom.
Le résultat est que le nom de Yahweh a presque été oublié (en effet profané,
emmené à rien), et le nom de Baal est commémoré et proclamé mondialement.

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Comme nous allons lire dans des sources qui ont autorité, il y avait un temps
quand le nom de Yahweh fut prononcé par tous du peuple de Yahweh, dans la
prière, dans les bénédictions et dans les salutations. Quoi qu’il en soit, autour du
troisième siècle avant notre ère, nos enseignants ont commencé d’enseigner que
Yahweh, le vrai nom de notre créateur, était trop saint pour être prononcé. Cet
enseignement est une pratique qui n’était pas inspirée par notre père, mais une
pratique qui venait graduellement dû aux influences païennes.

Premièrement, la pratique consistait de juste prononcer le nom Adonaï à la place


du nom Yahweh partout où le nom Yahweh était écrit dans les écritures saintes.
Mais avec le temps on a opéré des changements dans les écritures lorsque celles-
ci étaient copiées. Des points de voyelle (qui n’étaient originellement pas partie
du texte) étaient ajoutés au nom de Yahweh, pour inciter le lecteur de prononcer
Adonaï et Elohïm à la place, et à beaucoup d’endroits ces noms alternatifs étaient
en fait écrits à la place du nom Yahweh. Dans ce document seront montré
beaucoup de sources qui démontreront et prouveront ces faits, Quoique la
Encyclopedia Judaica, volume 7, pages 680-682 donne une vue complète,
comme vous pouvez voir :
YHWH. Le nom personnel du Dieu d’Israël est écrit dans la Bible des hébreux
avec les quatre consonnes yhwh et est référé comme étant le « tétragramme ». Ce
nom était communément et régulièrement prononcé avec ses propres voyelles, au
moins jusque a la destruction du premier Temple l’an 586 avant notre ère Ceci
ressort des lettres *Lachish (Tell ed Duweir, en Israël), écrites juste avant cette
date. Mais déjà au troisième siècle avant notre ère la prononciation du nom yhwh
était évité, et adonaï et Seigneur le substituaient, comme nous le prouve le mot
grec Kyrios (Seigneur), pour yhwh dans la septante, la traduction des écritures
hébraïques qui était commencée par les Juifs grécophones dans ce siècle. La forme
ou la forme combiné * « Adonaï » se trouve dans la Bible, on lisait *Adonaï
*Elohim, « Seigneur Dieu ». Au début du moyen âge, quand le texte consonnel
de la Bible était complété avec des points de voyelle afin de faciliter sa lecture
traditionnelle correcte, les points de voyelle pour Adonaï avec une variation, un
shéva avec le premier yod de YHWH au lieu du hataf patah sous l’aleph d’Adonaï
était utilisés pour YHWH, produisant ainsi la forme connue Yéhovah. Quand les
écoliers et étudiants d’Europe ont commencés à étudier l’hébreu, ils ne
comprenaient pas ce que cela voulait vraiment dire, et ils introduisaient le nom
hybride « Jéhovah ».
Afin d’éviter de prononcer même le saint nom Adonaï pour YHWH, la coutume
de dire simplement en hébreu ha-Shem (araméen Shema) « le nom » s’introduisait

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plus tard. Cela était même appliqué dans des expressions tels que « Béni soit celui
qui vient au nom de YHWH » (Ps.118 :26).

L’interdiction s’applique aux deux, de prononcer le nom de Dieu et de le


commettre en écriture, sauf dans des écritures sacrées. L’interdit de prononciation
du nom de Dieu s’applique uniquement au Tétragramme, qui pouvait être
prononcé par le souverain sacrificateur une fois par an seulement le jour du grand
pardon dans le saint des saints (Mishnah Yoma 6 :2), et dans le Temple par les
prêtres quand ils récitaient leurs bénédictions
(Sot. 7 :6 ; voire aussi Ch. Albeck, Seder Nashim (1954), 387). Comme le Talmud
l’exprime : « Pas comme je suis écrit je me prononce. Je suis écrit yod he vav he,
et suis prononcé alef dalet ». (nun yod i.e., Adonaï ; Kid.71 a).

Des scholars d’autorité, tel celui qui est montré ci-dessus, disent que le nom
personnel originel de notre créateur, écrit en hébreu et prononcé par tous les
patriarches et prophètes est correctement écrit et prononcé Yahweh en français.

Dans les temps anciens, les mots hébreux s’écrivaient sans voyelles, ce qu’on
appelle le script sans points. Ainsi chaque mot était composé d’un groupe de
consonnes et le lecteur complétait de mémoire avec des voyelles. En d’autres
mots, les paroles en hébreu étaient prononcées avec des sons de voyelle malgré
qu’il n’y en ait pas eu de voyelles écrites. Les hébreux savaient par l’enseignement
et de la pratique orale quelles voyelles étaient associées aux différents mots. Le
nom de Yahweh est écrit en hébreu : yod-heh-waw-heh , translittéré YHWH
en français. Mais c’est écrit et prononcé avec ses propres voyelles YAHWEH,
comme le montrent les sources. Remarquez ce que dit The Jewish Encyclopedia
de 1901 volume 12 sur la page 119 :
Ainsi il devient possible de déterminer avec un juste degré de certitude la
prononciation historique du Tétragramme, les résultats étant en concordance avec
Exode 3 :14, où Yahweh s’appelle lui-même . « Je serai » une phrase qui est
immédiatement suivie par le terme plus complet « Je serai ce que je choisis
d’être ». Le nom est dérivé de la racine (= ) et est regardé comme
imparfait. Ce passage est décisif pour la prononciation « Yahweh » ; puisque
l’étymologie était sans aucun doute basé sur la parole connue.
L’Encyclopedia Judaica, Volume 7, page 680 dit en outre le suivant :

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La vraie prononciation du nom YHWH n’a jamais été perdue. Plusieurs
écrivains grecs de l’église chrétienne primitive témoignent que le nom était
prononcé YAHWEH. C’est confirmé au moins pour la voyelle de la première
syllabe du nom, par la forme abrégée YAH, qui est parfois utilisée dans la poésie
Ex.15 :2 et le -yahou ou –yah qui sert comme syllabe de fin dans beaucoup de
noms hébreux.
L’Encyclopedia Britanica, volume 23, page 867, confirme ce fait :
Yahweh, le propre nom du dieu d’Israël ; il est composé de quatre consonnes en
hébreu et est pour cela appelé le Tétragramme…
L’Universal Jewish Encyclopedia, volume 9, page 160, confirme ce fait :
Des noms de dieu dans l’ancien Testament qui est utilisé le plus fréquemment
(6823 fois) est l’ainsi nommé Tétragramme, YHWH ( ), le nom personnel
distinctif du dieu d’Israël.
Et la Jewish Encyclopedia volume 12, pages 118-119 confirme ce fait aussi :
Tétragramme : Le nom de dieu en quatre lettres, ( ). Le Tétragramme est
l’ancien nom israélite pour dieu.

La Jewish Encyclopedia, Volume 9, pages 162-163, montre aussi malgré que


les Rabbis reconnaissent seulement un propre nom pour le créateur, ils
considèrent aussi d’autres noms et titres pour le créateur. En lisant cet
extrait, remarquez et retenez le titre (Adonaï) qui était utilisé à la place du
nom du créateur :

…Les Rabbis aussi bien que les cabalistes ont inébranlablement maintenu leur
croyance dans le monothéisme. D’où ils n’ont reconnu qu’un seul nom pour la
divinité, considérant les autres noms comme des appellations ou titres qui
signifient divinité, perfection et puissance, ou comme caractérisant Ses actes
comme observés et appréciés par l’humanité… Le nom YHWH est considéré
comme le propre nom ; il était connu comme étant simplement le nom dans les
premiers travaux rabbiniques ; aussi en tant que Shem ha-Meyuhad (« le nom
extraordinaire »; Sifre, Num. 143) : en tant que Shem ha-Meforash (« le nom
distingué » ; Yoma VI 2) en tant que Shem ben le nom. Arba’Otiyyot (« le
tétragramme » ou « le nom à quatre lettres » ; Kid 71a) ; et en tant que Yod He
Waw He (les lettres consonnes de YHWH)
Il est constaté que la prononciation du Nom de Yahweh commençait à être
supprimée sérieusement après la mort d’un homme nommé Simon le juste,
un souverain sacrificateur qui servait dans ce ministère dans le temps entre
310 et 199 avant notre ère, ou environ 200 ans avant que la nation d’Israyl
tombait sous la gouvernance de l’empire romain. La Jewish Encyclopedia de
1901, volume 11, page 353 fait démonstration que c’était le point charnière,
nommément le temps exact où il devenait une pratique en Israyl de ne plus
prononcer le nom Yahweh.

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Simon le juste, ( ) : Souverain sacrificateur. Il est identique avec ou
Simon I. (310-291 avant notre ère), fils d’Onias II… Après la mort de Simon les
hommes cessaient de prononcer le tétragramme à haute voix (Yoma 30b ; Tosef
Sotah. XIII).

Le Talmud de Babylone, tracte Yoma, page 39b, corrobore aussi qu’il était après
la mort de Simon le juste que tout Israyl commençait à cesser de prononcer le nom
de Yahweh.

Quand Simon le juste mourut, et beaucoup d’indications montrent qu’une telle


gloire n’était plus jamais ressentie, ses frères de foi n’osaient plus de prononcer
le nom ineffable…
La Jewish Encyclopedia volume 9, pages 162-163 ne fait pas que confirmer ce
fait, mais cet ouvrage démontre la prohibition stricte et l’avertissement à tous ceux
qui n’y adhèrent pas.
La restriction sur la communication le nom propre vient probablement d’une
étiquette orientale ; dans l’est même un enseignant n’était pas appelé par son nom.
Pour nommer son maître Elisha, Gehazi était puni par la lèpre (II Rois 8 :5 Sanh.
100a). Après la mort du souverain sacrificateur Simon le juste, quarante ans avant
la destruction du Temple, les prêtres cessaient de prononcer le nom (Yoma 39b).
Depuis ce temps, la prononciation du nom était interdite.
« Quiconque prononce le nom perd sa part dans le monde à venir » (Sanh 11 :1)
Hananiah ben Teradion était puni pour avoir enseigné la prononciation du nom à
ses disciples (‘ Ab. Zarah 17b).

Le Talmud Babylonien, Tracte Kiddushin, page 71a admet ouvertement, quoi


qu’il en soit, que le nom de Yahweh était prononcé par tous les enfants d’Israyl,
les grands et les petits, avant la mort de Siméon le juste.

« Nos Rabbis ont enseigné : premièrement le nom (de Yahweh) était confié à
toutes les personnes. Quand des hommes indisciplinés augmentaient en nombre,
le nom était confiné aux pieux de la prêtrise.

Beaucoup d’enseignants en Israyl venaient à croire que le nom Yahweh était


trop saint pour être prononcé, alors ils enseignaient à la nation que seul le
sanhédrin devrait prononcer ce Nom, une fois par an, le Jour du Pardon. La
Century Bible d’Adeney et Bennett volume 1, pages 90-91, nous montre cette
information.

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Quelque temps après le retour de la captivité, et avant le commencement de l’ère
chrétienne, les juifs venaient à croire que le Nom YHWH était trop sacré pour être
prononcé lors d’occasions ordinaires. Il était dit que le souverain sacrificateur
devait le prononcer le Jour du Pardon.

S’il vous plait, notez la période de temps dans laquelle le Nom de notre Père
céleste a été supprimé, - quelque temps après le retour de la Captivité et avant
le commencement de l’ère chrétienne (environ 310-199 avant notre ère). Cela
veut dire que jusqu’à ce temps-là, les prophètes et en fait tout le peuple
d’Israyl utilisait le grand Nom de Yahweh quand ils passaient à travers les
eaux de la mer rouge ; quand ils mangeaient la manne qui venait directement
de Yahweh, quand ils voyaient leurs ennemis qui étaient éliminés devant
leurs yeux, quand ils prenaient les terres et les pays de leurs ennemis ; et
pendant tout ce temps-là, ils devenaient une nation riche. Ce n’était que
lorsqu’ils se détournaient de Yahweh vers l’idolâtrie, comme le monde entier
le fait de nos jours, que Yahweh cachait sa face à Israyl et donne à ses
ennemis l’avantage sur eux. La Jewish Encyclopedia contient des
informations supplémentaires concernant la prononciation du nom de
Yahweh qui a été confiné au temple et seulement dit par les prêtres. Le
volume 9 pages 162-163 déclare: La prononciation du Nom écrit était seulement
fait par les prêtres (Nombres 6 :22-24). En dehors du temple ils utilisaient le titre
« Adonaï ». (Sotah 7. 6; p.38a)…
Le volume 1, pages 201-202 nous montre ceci : … tôt dans la période du second
temple, le nom était toujours d’usage commun, comme nous pouvons l’apprendre
par des noms propres tels que Jéhohanan, ou par des formules liturgiques telles
que Halélu-Yah. Au début de l’ère hellénistique, malgré tout, l’utilisation du Nom
était réservée pour le temple. Du Sifre jusqu’à Nombres 7 :27, Mishna Tamid, 7 :2
et Sotah, 7 :6, il apparaît que les prêtres avaient la permission de prononcer le
Nom et la bénédiction seulement dans le temple ; ailleurs ils étaient obligés
d’utiliser le Nom appellatif (kinnuy) « Adonaï » …
… Prononciation du Nom par les sacrificateurs du temple… tombait
graduellement en désuétude … Tosef., Sotah, 8 :8 cité par Menahot, 109b, et
Yoma 39b, relatent qu’à partir du temps ou Simon le juste était mort [C’est
l’expression traditionnelle pour le début de la période hellénistique], les prêtres se
sont abstenus de la bénédiction du peuple avec le Nom et ne faisaient qu’un
murmure inaudible des lèvres. Ainsi dit Tosef., Ber. 7 :23 : Anciennement ils
avaient coutume de se saluer entre eux avec le Nom ineffable. Quand le temps du
déclin de l’étude de la loi venait, les anciens murmuraient le Nom.
Subséquemment aussi la prononciation du Nom par le souverain sacrificateur lors
du Jour du Pardon, qui avait toujours été entendu par les prêtres et par le peuple
selon la Mishnah Yoma 6 :2, devenait inaudible ou indistinct.

7
R. Tarfon (ou Tryphon) relate (Yer. Yoma, 3 :40d) : « Je me tenais dans les rangs
des jeunes prêtres et j’entendais le nom murmuré par le souverain sacrificateur
pendant le reste des prêtres chantait ».
…Mais cependant même parmi ceux-là, la juste prononciation était oubliée dans
le cours du temps, et l’espoir était exprimé par Phineas b. Jaïr « le saint », que la
connaissance et l’utilisation correcte du Nom qui était si merveilleusement
efficace dans les jours bénis du passé, serait encore restauré dans l’âge
Messianique (voir Pes. 50a, Midr. Teh. à Psaume 91.)…
Volume 11, page 263, montre encore plus de choses :
… La Mishnah (Sotah 7 :6 ; Tamid 7 :2) dit, en conformité avec cette
interprétation : « Dans le sanctuaire le nom de Dieu [dans les trois bénédictions,
Nombres 6 24-26] doit être prononcé lors de la bénédiction du sacrificateur
comme il est écrit [ ] ; mais en dehors du sanctuaire il doit recevoir la
prononciation paraphrasée [ ]. » Le souverain sacrificateur disait le nom de
Dieu le Jour du Pardon dans sa récitation de Lév. 16 :30 pendant la confession des
péchés, et quand les prêtres et le peuple dans la grande pièce l’entendaient
prononcer le « Shem ha-Meforash » ils se prosternaient et glorifiaient Dieu en
disant « Loué par le Nom glorieux de son royaume pour toujours et toujours »
(Yoma 6 :2).

Quand un très jeune prêtre, le bien connu tanna Tarfon témoignait de cette
cérémonie, et quand il déclare que le souverain sacrificateur prononçait le saint
Nom de Dieu de manière que sa voix était immergée dans les chants des prêtres
(Yer. Yoma 40d, en bas; Kid. 71a; Eccl. R. 3 : 11), bien qu’il était cru que lorsque
le souverain sacrificateur prononçait le Nom, il ait été entendu jusqu’à Jéricho
(Tamid 3 : 7; comp. Yoma 39b). Le compte rendu de Tarfon, que la vois du
souverain sacrificateur était noyé dans les voix chantantes des autres prêtres
confirme aussi la déclaration synchrone (Yer. Yoma 40b) que dans les temps
avant le souverain sacrificateur prononçait le Nom à voix haute, mais que
subséquemment, quand l’immoralité était devenue de plus en plus fréquente, il
baissa la voix de peur que le Nom ne soit entendu par ceux indignes de
l'entendre…

Le Shem ha-Meforash en tant qu’objet de la connaissance ésotérique des scholars


apparaît dans la déclaration de Johanan (Kid.71a) : « Une fois chaque semaine les
sages donnent le Nom aux quatre lettres à leurs élèves. » Un passage tannaïtique
dans Yer. Yoma 40d dit toutefois: « Dans les temps passes le Nom était enseigné
à tous; mais quand l’immoralité augmentait il était réserve aux pieux », bien que
cette déclaration se réfère, en accord avec la baraïta dans Kid. 71a, à
l’enseignement du Nom aux prêtres.

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La Biblical Archaeology Review de Janvier-Février 1990 page49 « BAR a publié
cette photo avec cette grenadine en ivoire avec une inscription importante gravée
dessus. Comme l’objet pu être reconstruit, l’inscription gravée sur la collerette de
cette grenadine dit le suivant : « appartient à la maison de Yahweh Sainte aux
prêtres. Basé sur cette inscription, beaucoup de scholars ont conclu que cette
grenadine en ivoire venait du temple de Jérusalem construit par le roi Salomon. »

L’immoralité venait parmi le people, parce que Yahweh et ses lois n’étaient plus
enseignés ni pratiquées. Ainsi, sans l’autorité émanant des paroles inspirées des
prophètes, nos ancêtres ont enlevé le Nom de Yahweh de la mémoire de notre
peuple. Au lieu d’enseigner les lois de Yahweh ils se sont tournés vers les
traditions des dieux de la terre et du ciel !
Volume 9, page 163 montre en plus :
Il apparaît qu’une majorité des prêtres dans les derniers jours du temple étaient
indignes à prononcer le Nom, et une combinaison des lettres ou de l’équivalent
des lettres qui constituent le Nom était employé par les prêtres du temple.

Nous voyons de ces sources bien connues et acceptées les faits suivants :
- Yahweh est le Nom ancien, original, distinctif, personnel du créateur ;
- Les Rabbis reconnaissaient Yahweh comme étant le propre nom pour le
créateur ;
- Les Rabbis considéraient des noms autres que le vrai Nom pour le créateur ;
- La prononciation du Nom Yahweh commençait à être supprimé au
troisième siècle avant notre ère ;
- Le Nom de Yahweh était considéré d’être trop saint pour être prononcé :
- La prononciation du Nom écrit était seulement pratiquée par les prêtres ;

9
- ceux qui n’étaient pas des prêtres, et les prêtres quand ils étaient en dehors
du temple utilisaient les titres Adonaï et Elohïm quand ils se référaient au
créateur.

Il reste le fait que bien que la prononciation du Nom de Yahweh était


prohibée, Yahweh n’a pas permis que la vraie prononciation de Son Nom soit
perdue. Les érudits Juifs admettent ce fait. Regardez ce que la Jewish
Encyclopedia de 1901, volume 12, page 119 déclare :
Il devient ainsi possible de déterminer avec une certaine certitude la prononciation
du Tétragramme, les résultats étant en agrément avec la déclaration de Exode
3 :14 dans laquelle YHWH se met lui-même dans ces termes : « Je serai »,
une phrase qui est immédiatement précédée par le terme plus complet « Je serai
que je serai » Le Nom est en conséquence dérivé de la racine (= ), et
est considéré comme un imparfait.

Ce passage est décisif pour la prononciation « Yahweh » ; car l’étymologie était


sans aucun doute basée sur la parole connue.

L’Encyclopedia Judaica, volume 7, page 680 donne en plus ces informations :


La véritable prononciation du nom yhwh n’a jamais été perdue. Plusieurs
écrivains grecs de l’église chrétienne témoignent que le nom a été prononcé
« Yahweh ». Ceci est confirmé au moins pour la voyelle de la première syllabe du
nom, par la forme abrégée Yah, qui est parfois utilisée en poésie (Exode 15 :2) et
le –yahou ou –yah qui sert comme syllabe finale dans beaucoup de noms hébreux.

Afin de mettre en œuvre l'évitement de prononcer le Nom de Yahweh , un


système de points de voyelle était développé et ajouté à la langue hébraïque.
La Jewish Encyclopedia, volume 12, pages 118-119 nous dit:
TETRAGRAMME : Le nom quadrilatéral de Dieu ( ). Le Tétragramme est
l’ancien nom israélite pour Dieu. Selon la connaissance actuelle il apparaît 5410
fois dans la Bible, en étant réparti dans les livres comme suit : Genèse 153 fois,
Exode 364, Lévitique 285, Nombres 387, Deutéronome 230, (Total dans la Torah
1419) ; Josué 170 ; Juges 158, Samuel 423, Rois 467, Esaïe 367, Jérémie 555,
Ezéchiel 211, Petits prophètes 345 (total dans les prophètes 2696) ; Psaumes 645,
Proverbes 87, Job 31, Ruth 16, Lamentations 32, Daniel 7, Esdras-Néhémie 31,
Chroniques 446 (total dans la Hagiographie 1295). En connexion avec le
tétragramme est pointé avec les voyelles d’Elohïm (qui au-delà de tout soupçon
n’était pas prononcé dans cette combinaison) ; le tétragramme arrive 310 fois
après ( ), et 5 fois avant. (Dalmann, « Der Gottesname, » etc., page 91), 227
de ces occurrences sont trouvés dans le seul livre d’Ezéchiel. La désignation

10
YHWH Zeba’ot, traduit « Seigneur des Armées » ou « Eternel des armées », se
trouve 260 fois et avec l’ajout de « Dieu » quatre fois de plus. Cette désignation
se trouve comme suit : Esaïe 65 fois, Jérémie 77 fois, Prophètes mineurs 103,
(Zacharie 52 ; Malachie 24), Samuel 11, Rois 4, mais il ne se trouve pas, de l’autre
côté, dans le Pentateuque, dans Josué, dans Juges, ou dans la hagiographie. En
additionnant ces 264 occurrences et les 315 juste constatés aux 5410 instances du
simple tétragramme, le mot Yahweh se tro0uve 5989 fois dans la Bible. Il n'y a
pas de cas, cependant, dans les Cantiques, Ecclésiaste ou Esther; Et dans Daniel
il se produit 7 fois – Un fait qui en soi montre la date tardive de ces livres, dont
les auteurs vivaient à une époque où l'utilisation du tétragramme était déjà évitée,
Son énoncé est devenu restreint à la fois dans la lecture de la Bible et encore plus
dans la parole familière. Puisque il était substitué par adonaï et le fait que ce nom
est trouvé 315 fois en combinaison avec « YHWH » et 134 fois seul, montre que
la coutume de lire le tétragramme comme si écrit « ADONAÏ » commençait au
temps quand les textes des livres bibliques n’étaient pas scrupuleusement protégés
d’ajouts mineurs. Cette hypothèse explique la majorité des occurrences
d’ »ADONAÏ » devant « YHWH » ; Dire que le premier mot indique la
prononciation de ce dernier. Au temps du Chroniqueur, cette prononciation était
si généralement acceptée qu’il n’a jamais écrit le mot « Adonaï ». Autour de 300
avant notre ère, le mot « YHWH » n’était pas prononcé dans sa forme originale.
Pour plusieurs raisons, Jacob («Im Namen Gottes», p. 167) attribue l'abandon du
mot YHWH et la substitution d’« ADONAÏ » aux dernières décennies de l'exil
babylonien.

L’ Interpreter's Dictionary of the Bible, Volume Supplémentaire, page 717,


nous en dit plus sur les dispositifs utilisés pour masquer le Nom de Yahweh:
Qere perpetuum. Le premier exemple où un mot dans le texte biblique n'a pas été
lu, mais un autre a été prononcé à sa place, est celui du TETRAGRAMME
(YHWH). L'interdit de prononcer «Le Nom» et l'obligation de substituer à
perpétuité un terme qui exprime la majesté divine, sont explicitement reconnus
dans le Talmud babylonien (Pes. 50a): «Dit le Saint, béni soit-Il: - Je suis écrit
(yod-he, i.e., le Tétragramme), mais je suis lu (aleph-dalet, c'est-à-dire Adonaï).
L'antiquité de cette interdiction est évidente du fait que le Tétragramme hébreu
n'a pas été traduit dans les recensions les plus anciennes de la septante, où il
apparaît seulement dans l'écriture hébraïque. Plus tard il a été rendu en grec par
Κυριοζ (Seigneur), qui transmet le sens de l'Adonaï hébreu.
Dans le texte grec, au début, on suivait la même procédure qu'en hébreu, c'est-à-
dire que l'équivalent du nom divin était d'abord abrégé par la révérence dans la
forme, puis dans les textes ultérieurs et sous influence chrétienne, à écrire
entièrement. De même, le Targum babylonien. Sur le Pentateuque (Targum
Onkelos) rend systématiquement le Tétragramme en araméen par l'abréviation
(dont l'équivalent arithmétique est le même que celui du Tétragramme
entièrement écrit en hébreu).

11
Cette interdiction ancienne de prononcer le nom divin a persisté oralement jusqu'à
l'introduction du système vocalique hébreu, où les voyelles écrites sous le
Tétragramme sont celles du mot substitut Adonaï. Son antiquité montre
clairement qu'elle est née des plus anciennes traditions orales juives qui ont
accompagné la transmission (masora) du texte sacré dès le début. Contrairement
au Qere perpetuum, substitué oralement au Tétragramme, la tradition
massorétique, à titre de mesure de précaution, indiquait à la marge de mss
postérieur, sous la forme d'une note statistique ( = 134), le nombre de fois dans
le texte où Dieu est explicitement désigné par le titre (Gen 18: 3 et passim).
De cette façon, ils cherchaient à prévenir tout changement dans la forme du texte
sacré qui pourrait être faite par un scribe trop zélé.
Robert Pfeiffer, dans son Introduction à l'Ancien Testament, fournit plus
d'informations:
Pour éviter l'énonciation du nom Yahweh, avant et après l'adoption de la Qere,
d'autres dispositifs ont été employés. Dans certains cas adonaï a été écrit dans le
texte (donc dans Dan. 9: 9 où les Babyloniens ont écrit YHWH); En Pss. 42-83
élohïm (divinité) est substitué à Yahweh; Dans Am. 5:16 adonaï (manquant dans
la septante) et dans Ps. 59: 5 (H. 59: 6); 80: 4, 19 (H. 80: 5, 20); 84: 8) sont des
substituts interlinéaires de yhwh, qui ont été mécaniquement copiés dans le texte
(voir W.R. Arnold, Ephod et Ark, pp. 31, 38, 145-147).
Nous trouvons même dans le texte des substituts tardifs pour Yahweh: «Ciel»
(Dan 4:26 [H. 4:23], cf. Is 14, 13, lxx, le Royaume du «Ciel» dans Matthieu) et
«le Nom "(Lévitique 24:11, 16). Dans les parties araméennes de Daniel 2-7, non
seulement des substituts de Yahweh sont employés régulièrement, mais la forme
verbale YeHeWeH (il est ou sera), qui se produit régulièrement dans les papyrus
Eléphantine, pour éviter la confusion avec le nom ineffable YHWH a été changé
à LeHeWeH (de même les pluriels lehewon, lehewyah).
Longtemps après l'introduction du Qere "Seigneur" pour YHWH (6,823 fois dans
l'Ancien Testament selon le Masora), mais avant l’an 500 avant notre ère, les
expressions vulgaires dans le texte, comme nous l'avons vu, ont été enlevées en
substituant un euphémisme dans la lecture (Qere). Également anciens sont les
exemples de "lire mais pas écrit" et "écrit mais pas lu" énumérés ci-dessus.
Des points de voyelle ont été placés parmi les lettres du Nom de Yahweh
comme un code indiquant au lecteur de prononcer un autre nom (ou titre) à
la place du Nom Yahweh. La Century Bible, par Adeney et Bennett,
Volume 1, page 91, relate l'établissement de cette doctrine.
L'hébreu était à l'origine écrit sans voyelles, mais quand les points de voyelle ont
été ajoutés, les voyelles d'Adonaï ou Elohim ont été écrites avec yhwh, comme
une direction que ces mots ont été lus au lieu de la parole dont les consonnes
étaient YHWH. Nous trouvons donc les combinaisons YeHoWaH et YeHoWiH.
Nous avons déjà vu que les deux noms choisis pour prendre la place du Nom
Yahweh sont Adonaï et Elohim. Lorsque les voyelles d'Adonaï ou d'Elohim
furent placées parmi les lettres du Nom Yahvé, le Nom de Yahweh fut

12
changé pour ressembler au suivant: ou . Alors, quand un lecteur a vu
le nom Yahweh avec les points de voyelle, le lecteur saurait dire Adonaï
quand il a vu la forme , et Elohim quand il a vu la forme . Le Talmud
babylonien, Traité Kiddushin, page 71a, confirme ouvertement que cela est
devenu la pratique courante de tout Israyl, et c’est encore ainsi à ce jour.

... R. Abina s'opposait à [deux versets]: Il est écrit: 'c'est mon nom'; Mais est-il
aussi écrit: «et ceci est mon souvenir»? Le Saint, béni soit-Il, a dit: Je ne suis pas
appelé comme je suis écrit: Je suis écrit avec yod, mais je suis lu, alef dalet7.
7. Le Tétragramme est là; Mais il est lu Adonaï = alef dalet nun yod ... Le Nom de
notre père: perdu par les traductions en d'autres langues

Nous avons clairement vu qu'en raison des dispositifs qui étaient mis en place
par les enseignants et chefs, les rabbins, le Nom de Yahweh est tombé en
désuétude. Ce qui a commencé dans le langage parlé, a également été
transféré dans les écritures. Le nom de Yahweh a été remplacé par le nom
Adonaï afin que, au cours des années, en particulier dans la traduction de
l'hébreu à d'autres langues, les Saintes Écritures ne contiennent plus le nom
de Yahweh du tout, mais plutôt le titre de Seigneur ou Eternel.
L'Encyclopédie Britanica, Volume 23, page 867, confirme le fait que le nom
propre et original Yahweh a été remplacé :
YAHWEH, le nom propre du Dieu d'Israël; Il est composé de quatre consonnes
(YHWH) en hébreu et est donc appelé le tétragramme ...
Le nom de Yahweh à plus tard cessé d'être utilisé par les Juifs pour deux raisons
quelque peu contradictoires. Comme le judaïsme commença à devenir une
religion universelle, le nom propre Yahweh tend à être remplacé par le nom
commun Elohim, signifiant «Dieu», qui pourrait s'appliquer aux divinités
étrangères et pourrait donc être utilisé pour démontrer la souveraineté universelle
du Dieu d'Israël sur tous les autres. En même temps, le nom divin était de plus en
plus considéré comme trop sacré pour être proféré, par crainte de la profanation,
et dans les rituels dans les synagogues il a été remplacé par Adonaï ("mon
Seigneur"), qui a été traduit Kyrios dans La Septante Κυριοζ. L'apparition des
quatre lettres sacrées dans le texte de la Bible elle-même ne pouvait pas être ainsi
remplacée, mais la même crainte de la profanation a causé les Massorètes (6e-8e
siècles ad) de changer la prononciation en remplaçant les voyelles (qui en hébreu
sont marqués sous Ou au-dessus des consonnes sinon omises) avec les voyelles
d'Adonaï (ou, plus rarement, les voyelles d’Elohïm)

La Jewish Encyclopedia, volume 1, pages 201, 203, souligne également ce


fait.
ADONAÏ littéralement « mon Seigneur », la forme plurielle d’Adon qui est
« Seigneur » ou « Seigneurie ». Ce mot se trouve dans le texte Massorétique 315
fois au côté du Tétragramme YHWH (310 fois précédant et cinq Fois après) et
13
134 fois sans elle. À l'origine une appellation de Dieu, le mot est devenu un titre
défini, et quand le Tétragramme est devenu trop saint pour l'énonciation Adonaï
a été substitué à lui, de sorte qu'en règle générale, le nom écrit yhwh reçoit les
points d'Adonaï et est lu Adonaï, excepté dans les cas où Adonaï précède ou suit
dans le texte, quand il est alors lu Elohim. Les voyelles e, o, a, données au
Tétragramme dans le texte écrit, indiquent donc cette prononciation. Adonaï,
tandis que la forme de Jéhovah, introduite par un écrivain chrétien vers 1520,
repose sur un malentendu. La traduction d’yhwh par le mot Seigneur dans les
Bibles françaises et dans d'autres versions est due à la lecture traditionnelle du
Tétragramme comme Adonaï, et cela peut être retracé jusqu’à la plus ancienne
traduction de la Bible, la Septante ...
[...] Il n'est donc pas étonnant que les traducteurs grecs de la Bible, - même si un
scribe pouvait écrire le Tétragramme sous la forme hébraïque archaïque à la
marge, comme l'a trouvé Origène (voir fac-similé Article AQUILA), se sont
efforcés de rendre le nom à la marge II II II I régulièrement Κυριοζ, Seigneur,
comme s'ils ne connaissaient d'autre lecture que l'Adonaï. Les traductions
dépendantes de la Septante ont la même lecture du Nom.

Vous venez de lire preuve après preuve que les mots Adonaï et Elohim sont
venus pour remplacer le nom Yahweh, que ce soit par la parole ou en écrit
dans les Saintes Écritures. Ainsi le Nom de Yahweh est oublié. Cependant, il
demeure le simple fait que dans les premiers écrits, connus sous le nom de
manuscrits J ou Yahwistes, le Nom de Yahweh est utilisé exclusivement.
Alors, comment ces mots sont-ils venus à être acceptés comme des substituts
appropriés pour le Nom Yahweh?
Fragments de la Septante montrant le nom de YAHWEH :
(La Septante est écrite en grec, mais le Nom de YAHWEH est écrit en hébreu
ancien)

Le Nom de Yahweh dans les manuscrits de la mer Morte


Ce qui suit est une photo des Psaumes 119: 59-64 dans les manuscrits de la
mer Morte qui sont une collection d'Écritures hébraïques datant de 2000 ans.

14
Notez le nom de Yahweh dans l'ancien script hébreu tandis que le reste du
texte est dans un hébreu plus moderne qui a été utilisé à l'époque.

Les quatre principaux manuscrits


Le consensus général parmi les savants est qu'il y a quatre sources
principales ou manuscrites des Saintes Ecritures nommées J, E, P et D.
L'Encyclopedia Judaica, Volume 13, page 234, nous apprend ce fait.
Sources : L'opinion acceptée dans la recherche biblique contemporaine est
que la littérature pentateuchale est composée de quatre sources principales:
J, E, P et D.
Cette information concernant les principales sources des Écritures nous est
également présentée dans L'Encyclopédie britannique, volume 2, page 194:
SOURCE BIBLIQUE, l'un des documents originaux qui, en compilation,
constituent la Bible.
La plupart des écrits de l'Ancien Testament sont d'auteur anonyme et, dans de
nombreux cas, on ne sait pas s'ils ont été compilés par des individus ou par des
groupes. Néanmoins, par une évaluation minutieuse des preuves internes et à
l'aide de diverses écoles de critique biblique, les savants ont pu identifier certaines
sources et les classer chronologiquement par ordre de composition.
Les moyens par lesquels les sources fondamentales du Pentateuque (les cinq
premiers livres de la Bible) ont été distingués et leur chronologie établie a fourni
le premier tableau clair du développement littéraire et religieux d'Israël. Les noms
par lesquels ces sources sont maintenant connues, dans l'ordre chronologique,
sont: Yahwiste, ou J, la source ainsi appelé parce qu'il a employé comme nom du
Seigneur un mot hébreu translittéré en anglais comme YHWH (appelé J de
l'allemand: JHVH) Et prononcé Yahweh; L'Elohist, ou E, la source, distinguée
par sa référence au Seigneur comme Elohim; Le Deutéronomiste, ou D, la source,

15
marquée par le vocabulaire distinctif et le style; Et le code Sacerdotal, ou source
P, qui contient des instructions rituelles détaillées.
Notre principale préoccupation sera axée sur les sources J et E. Il est très
important de noter que la plus ancienne source est le J, exclusivement. Oui,
dans le manuscrit le plus ancien des Écritures, Yahweh n'est jamais
mentionné par les titres El, Elohim ou Adonaï, mais seulement par Son Nom,
Yahweh! (Yahwiste) source, qui a exclusivement utilisé le Nom de Yahweh.

L'Encyclopedia Judaïca, volume 13, page 234, nous donne ces faits:
... La distinction entre J et E est basée principalement sur l'utilisation différente
du nom divin dans ces sources: YHWH dans J et Elohim ("Dieu") dans E. P est la
Source Sacerdotale et D le Deutéronomique. L'usage différent du nom divin n'est
pas seulement une question de forme mais se rapporte au type d'attitude prise dans
l'histoire de la religion d'Israël. Selon J, YHWH, le Seigneur d'Israël, était adoré
dès l'époque d'Enosh (Genèse 4:26), alors que selon E, YHWH, c'est-à-dire le vrai
nom du Dieu d'Israël, a été révélé pour la première fois à Moïse au buisson ardent
(Exode 3: 6).
... J note une continuité religieuse commençant par le temps d'Enosh et en
continuant à travers la période des Patriarches à Moïse. En revanche, E et P, tout
en admettant que le Dieu qui a été révélé aux patriarches est le Dieu qui a été
révélé à Moïse, soutiennent que les patriarches ne le connaissaient pas par son
vrai nom, et il y a sans doute des significations théologiques à ce manque de
connaissance. En outre, P, qui met l'accent sur le fossé religieux entre la période
des Patriarches et celle de Moïse, ne considère pas la possibilité d'un culte légitime
de Dieu (les sacrifices) avant la révélation dans le temps de Moïse.
Sources J et E. Cette différence entre J et E est plus évidente dans la Genèse, où
elle est basée sur un critère explicite: YHWH dans J par opposition à Elohim dans
E ...
La source J (Yahwiste)
La Jewish Encyclopedia, volume 7, pages 64-65, nous dit aussi que le
manuscrit J a préféré le nom de Yahweh à Elohïm:
Le nom donné dans la critique moderne de la Bible à l'auteur supposé de ces
parties du Pentateuque dans lequel le nom yhwh est utilisé pour Dieu de
préférence au nom "Elohim, ce qui est employé par les écrivains élohistes.
Il est naturel de supposer que J a été écrit comme son équivalent, et comme une
expression de la vue qu’YHWH a gouverné toutes choses dès le début, et que la
foi et le culte chéris à Jérusalem étaient aussi ceux des Pères.
L’ Interpreter's Dictionary of the Bible, Volume 2, page 777, nous en dit plus
long sur la source la plus ancienne des Saintes Ecritures, la source Yahwiste:
J. Une des principales sources narratives ou strates du Pentateuque. Le symbole
est dérivé du nom personnel de Dieu, Jéhovah (ou plus exactement de Yahweh,
dont l'usage est caractéristique de cette source.) Il est communément considéré

16
comme Judaïque à l'origine, et un peu plus tôt que E (dixième-neuvième siècle
avant notre ère).

L’Anchor Bible, Genèse, Volume 1, pages 37-38, confirme que la source J est
la plus ancienne (et donc la première et inspirée) source des Ecritures:
... J remonta le nom de Yahweh au passé obscur, tandis que E et P attribuaient
l'usage à Moïse, les deux vues peuvent être justifiées selon le point de vue.
L'adoration de Yahweh était vraisemblablement limitée d'abord à un petit groupe
de chercheurs sous l'égide des patriarches; C'est ce mouvement qui a trouvé un
digne enregistreur dans J. Lorsque Moïse a commencé à façonner une nation à
partir d'un conglomérat amorphe de divers éléments ethniques et tribaux, il a dû
se concentrer sur trois caractéristiques principales de la nationalité: une base
territoriale, un corps de lois et une religion distinctive. La dernière était normative
à plus d'un titre; C'était nécessairement la foi des mêmes ancêtres qui l'avaient
déjà attachée à la Terre Promise, avec Yahweh comme fontaine. C'est ainsi que
Yahweh s'est révélé à Moïse, et c'est cette révélation personnelle que E et P
célèbrent. Pour J, cependant, qui a fait la chronique des progrès dans le cercle
intérieur des pionniers patriarcaux, la participation personnelle de Yahweh avait
été le facteur dominant dès le début.

L’Encyclopedia Judaica, Volume 7, pages 680-681, concernant ce «J»,


l’écrivain dit:
Selon l'hypothèse documentaire, les sources littéraires dans le Pentateuque connu
sous le nom d'Elohist et le Document Sacerdotal n'utilisent jamais le nom Yahweh
pour Dieu jusqu'à ce qu'il soit révélé à Moïse (Exode 3:13, 6: 2-3); Mais la source
Yahwiste l'utilise à partir de Genèse 2: 4, ce qui implique qu'il était au moins aussi
vieux qu’Abraham. Si le nom est vraiment si vieux, Exode 6: 2-3 doit être compris
comme signifiant que depuis l'époque de Moïse, Yahweh devait être le nom
personnel du Dieu qui a amené le peuple d'Israël à l'existence en les faisant sortir
d'Égypte et les établit comme une nation par son alliance avec eux au Sinaï.
Il faut se demander si Abraham et Moshé n’avaient suivi le même enseignement
que nous connaissons aujourd'hui depuis la naissance, le Nom de notre Père
céleste ne nous serait jamais connu aujourd'hui. C'est mon avis que nous devrions
louer Yahweh pour avoir donné à Abraham et Moshé la grande sagesse pour
appeler, et écrire pour nous, Son Nom.

L’Interpreter’s Dictionary of the Bible, Volume 2, page 409, confirme le fait


que les manuscrits les plus anciens n'utilisaient que le nom Yahweh.
... Le récit Yahwiste (voir le Pentateuque) retrace le culte de Yahweh loin derrière
Moïse et affirme qu'au temps d'Enosh, petit-fils d'Adam, les hommes
commencèrent d'abord à invoquer le nom de Yahweh (Gen 4: 26). L'utilisation
constante de ce nom par le narrateur de l'histoire de la Création représente une
tentative théologique de voir toute l'histoire humaine à la lumière de la foi de

17
l'alliance et de démontrer que Yahweh n'est pas seulement le Dieu d'Israël mais
de toute l'humanité "homme")... ... Bien qu’il ait été donné au nom une nouvelle
valeur dans les cercles mosaïques, le compte J (Gen. 4:26) peut conserver le
souvenir sombre qu'il avait connu dans la période pré-Mosaïque ...
... Cependant, la dernière tradition du Pentateuque, l'écriture sacerdotale (P),
donne une vue complètement différente dans l’Exode. Cette conjecture est
confirmée par une troisième tradition du Pentateuque, E, qui évite d'utiliser
Yahweh dans le livre de la Genèse ...
... Dans le premier hébreu, le nom sacré apparaissait comme un mot de quatre
lettres ou un tétragramme: YHWH - sans aucun point de voyelle.

Connaissant le temps où les scribes aveuglés ont commencé à remplacer le


Nom de Yahweh par les titres des dieux et des Seigneurs, puis en lisant la
réprimande donnée par le Prophète Yeremyah (chapitre 23) pour avoir fait
oublier le grand Nom de Yahweh, un début de puzzle historique se met en
place. Après avoir rejeté et caché le Nom de Yahweh, il est évident que la
prochaine étape était de rejeter et de nier les grandes lois de Yahweh.
La traduction des Saintes Écritures de l'hébreu à l'araméen, les Targums,
sont connus pour leur adhésion littérale aux Écritures hébraïques originales
qui ont utilisé le Nom Yahweh. Le Chumash avec Targum Onkelos et le
Commentaire de Rachi, nous montre que dans Genèse 1:1, où Elohim est
utilisé dans le texte massorétique, le Targum Onkelos utilise l'abréviation
araméenne de Yahweh.

Texte massorétique : Le mot Elohïm est entouré

Targum Onkelos : Le Nom Yahweh est entouré

La source E (Elohiste)
La source E ou Elohiste est dérivée du mot élohïm, dieu, dont l'usage est
caractéristique de cette source. Rappelez-vous, la source J (Yahwiste) est la plus
ancienne source, ce qui signifie que la source élohiste est venue après la source
Yahwiste. The Interpreter’s Dictionary, volume 2, page 1, nous dit:

18
E (ELOHISTE) -. Une des principales sources narratives ou strates du
Pentateuque. Le terme est dérivé d'un mot hébreu pour "Dieu" (, Elohim, voir
DIEU, NOMS de, § 3c), dont l'usage est caractéristique de cette source.

La Jewish Encyclopedia volume 5, page 142, confirme que la source E a utilisé


Elohim à la place du nom de Yahweh.
... L'utilisation de "Elohim" pour "Dieu" est la caractéristique la plus remarquable
de E. ... le symbole J (= Jahwiste) s'appliquant aux passages dans lesquels le nom
"YHWH" est prédominant. "Adonaï" et "El" se produisent occasionnellement
(Gen. 20 : 4, 30 : 20, 35 : 7).

The Interpreter’s Dictionary, volume 2, page 94, montre aussi que cette source
est communément associée au royaume du nord d’Israyl, et date environ 100 ans
plus tard que la source Yahwiste.
ELOHISTE, L'auteur ou compilateur de la source E du Pentateuque (voir E), qui
est communément associé au royaume N et daté du huitième siècle avant notre
ère.

The Anchor Bible, Proverbes-Ecclésiaste, Volume 18, page 31, nous dit que la
source élohiste (E) montre que son ORIGINE est dans le ROYAUME DU NORD
d’Israyl, quand le royaume s'est scindé en deux après la mort de Salomon:
Le fait est que le document E dans le Pentateuque montre des preuves d'origine
dans le nord d'Israyl après la division du royaume à la mort de Salomon, mais suit
le contour du document de Judée J qui a ensuite été utilisé pour compléter, et
indique que les deux proviennent d'une commune Source avant que le royaume se
soit divise en deux.

Comprenez-vous la signification de cela? Cela dit que les deux sources


Yahwiste et élohiste proviennent d'une source commune avant que le
royaume se divise en deux. Cela signifie effectivement qu'ils ont utilisé le
même travail, cependant, tandis que l'un conservait le Nom de Yahweh dans
les Saintes Écritures, l'autre a remplacé le Nom de Yahweh avec le titre
Elohim.

The Universal Jewish Encyclopedia, Volume 9, page 160, nous donne plus de
preuves que le Nom de Yahweh est apparu dans les écrits originaux, et
Adonaï et Elohim ont été ajoutés plus tard.
Parmi les noms de Dieu dans l'Ancien Testament, ce qui se produit le plus souvent
(6 823 fois) est le Tétragramme, YHWH ( ), le nom personnel distinctif du
Dieu d'Israël. Ce nom est généralement représenté dans les traductions modernes
par la forme «Jéhovah», qui est cependant une impossibilité philologique (voir
Jéhovah). Cette forme est apparue en tentant de prononcer les consonnes du nom
avec les voyelles d’Adonaï (= "Seigneur"), que les Massorètes ont insérées dans

19
le texte, indiquant ainsi que Adonaï devait être lu (comme un «Qere perpetuum»)
Au lieu de YHWH. Lorsque le nom Adonaï lui-même précède, pour éviter la
répétition de ce nom, YHWH est écrit par les Massorètes avec les voyelles
d'Elohim, auquel cas Elohim est lu au lieu de YHWH. En conséquence de cette
lecture massorétique, les versions françaises rendent yhwh par le mot «Seigneur»
ou « Eternel »dans la grande majorité des cas.
Ce nom, selon le récit de l'Ex. 12. (E), a été révélé à Moïse dans une vision à
Horeb. Dans un autre récit parallèle (Ex. 6 :2, 3, P), il est dit que le nom n'était
pas connu des Patriarches. Il est utilisé par l'une des sources documentaires de la
Genèse (J), mais à peine par les autres. Son utilisation est évitée par certains
écrivains ultérieurs aussi. Il ne se trouve pas dans l'Ecclésiaste, et dans Daniel il
ne se trouve que dans le chapitre 9. L'écrivain de Chroniques montre une
préférence pour la forme Elohim, et dans les Psaumes Elohim se produit beaucoup
plus fréquemment qu’YHWH, probablement ayant été remplacé dans quelques
endroits pour ce dernier nom.
L'ancien et honoré nom de Yahweh

Reçu âgé de 300 ans de trois shekels du temple de Salomon avec l’inscription
Maison de Yahweh.

Dans les manuscrits hébraïques, les érudits religieux concluent qu'il y a trois
textes principaux de l'Ecriture; Le plus ancien et l'original étant les œuvres
Yahwistes, qui utilisent exclusivement le Nom de Yahweh. Ces ouvrages sont

20
appelés les écrits J parce qu'ils ne contiennent que le Nom de Yahweh sans
les titres païens de El, Elohïm ou Adonaï. Dans ces premiers manuscrits, tout
le monde connaissait instantanément le Nom du Créateur de toutes choses,
parce que l'esprit de ceux qui le lisaient n'était pas confondu en lisant des
titres de dieux païens (Elohïm).
Le texte suivant des Ecritures, qui est venu environ 100 ans plus tard,
incorpora l'usage des titres païens, qui ont été adoptés des Cananéens après
que les enfants d'Israyl sont entrés dans la terre promise, bien que Yahweh
les ait strictement mis en garde de rester loin du culte divin de ces gens avec
qui ils entreraient en contact (Deutéronome 7: 1-5). En violation directe du
commandement de Yahweh de ne pas adorer les Dieux (Elohïm), seulement
100 ans plus tard, les Saintes Ecritures deviennent polluées par les titres
païens de Dieu-Adonaï et Dieu-Seigneur.
Le mot païen Dieu provient du mot El (singulier-Dieu) ou Elohim (pluriel-
Dieux).
Dans The Interpreter's Dictionary of the Bible, volume 1, page 817, nous
trouvons l'information que El ou Elohim signifie simplement démon. R. Dans
l’AT. 1. Daimonisme. Daimon. L'équivalent hébreu de «démon» (daimon) dans
le sens original est simplement ou ('élohïm), communément rendu «dieu».

Les mots El-Elohim, comme les mots Baal-Adonaï proviennent du


vocabulaire et du culte cananéens. Ces mots cananéens ont été acceptés dans
la langue hébraïque de nombreuses années après les écrits Yahwiste des
Saintes Écritures.

L'Encyclopedia Judaïca, volume 7, page 674 nous dit:


La plupart de ces termes étaient employés aussi par les Cananéens pour désigner
leurs dieux païens. Ce n'est pas surprenant; Puisque, en s'installant dans la terre
promise, les patriarches et les premiers Israélites faisaient la leur la «langue de
Canaan» (Esaïe 19 : 18), la langue hébraïque utilisait alors naturellement le
vocabulaire cananéen pour désigner leur propre divinité. Ces noms des Dieux des
Cananéens (Elohïm) ont été acceptés avant et pendant le temps de Yeremyah
(Jérémie) le prophète qui a commencé sa prophétie.
Yeremyah (Jérémie) 23 :25-27 –
25 J'ai entendu ce que disent les prophètes qui prophétisent en mon nom
le mensonge, disant : J'ai eu un songe, j'ai eu un songe !
26 Jusques à quand serait ce dans les cœurs des prophètes qui
prophétisent des mensonges? Oui ils sont des prophètes de la séduction
et de la tromperie de leurs propres entendements.
27 Qui divisent, planifient et réfléchissent de faire oublier Mon nom à
mon peuple par leurs rêves qu’ils racontent à leurs proches et à tout le
monde, juste comme leurs pères qui ont oublié mon nom pour Baal –
Seigneur.

21
Le mot Seigneur signifie Baal, comme il nous est montré dans n’importe quel
dictionnaire biblique.
Unger’s Bible Dictionary, page 665, dit:

1. Jéhovah (Yahweh) (Heb.YHWH, existant par soi-même), Jéhovah. Ce mot


est utilisé comme le propre nom de Dieu seulement, et aurait dû être retenu
dans cette forme par les traducteurs. Voir Jéhovah.
2. Seigneur (Heb. ‘Adôn), mot ancien désignant la propriété, appartenance,
contrôle absolu. Ce mot n’est pas proprement un titre divin, étant utilisé par
des propriétaires d’esclaves (Gén.24 :14, 27 ; 39 :2,7 ; a voire « Maître »)
des Rois étant des Seigneurs de leurs sujets (Esaïe 26 :13), d’un mari en
tant que Seigneur de sa femme (Gén. 18 :12). Il est appliqué à dieu en tant
que propriétaire et gouverneur de toute la terre (Exode 32 :13 ; Ps. 114 :7)
Il est parfois utilisé comme un terme montrant le respect, comme notre
Monsieur ; mais aussi souvent « mon Seigneur. Aussi au pluriel.
3. Adonaï (Heb.âdônai), emphatique, le Seigneur ; et par beaucoup regardé
comme le pluriel de N°2. Il est principalement utilisé dans le Pentateuque ;
toujours quand on s’adresse à dieu de manière soumise et révérencielle
(Exode 4 :10, Josué 7 :8) aussi quand on relate de dieu (I Rois 13 :9, 22 :6,
etc.). Les Juifs par une révérence superstitieuse pour le nom Jéhovah,
prononce toujours Adonaï là ou Jéhovah est écrit. La forme similaire avec
le suffixe, est aussi utilisé pour des hommes comme Potiphar (Gén.39 :2
trad. « Maître ») et pour Joseph (Gén. 42 :30, 33)

En continuant dans le même dictionnaire nous lisons sur la page 413 :

Baal, nom commun Cananéen pour Maître, Seigneur, était une des principales
divinités mâles du Panthéon Cananéen, maintenant bien connu de la littérature
épique religieuse découverte à Ras Shamra (ancien Ougarit des lettres d’Amarna)
de 1921-1937.
Baal était le fils d’El, le père des dieux et à la tête du Panthéon Cananéen, récité
sur les tablettes d’Ougarit. Il est aussi désigné comme étant le « fils de Dagon
(héb. Dagan = grain), ancienne divinité mésopotamienne et Cananéenne associée
à l’agriculture. Baal était alors le dieu de l’agriculture qui donnait croissance et
fertilité à la famille aux champs et aux troupeaux. Il était parfois identifié avec le
dieu des tempêtes Hadad, la voix duquel pouvait être entendue dans le tonnerre
réverbérant, qui accompagnait la pluie, si nécessaire pour le succès des moissons.
Les Cananéens étaient des vénérateurs fanatiques de Baal, le culte étant conduit
par des prêtres dans des temples, et par beau temps à l’extérieur dans les champs
et particulièrement sur des sommets des monts, appelés hauts lieux. Le culte
incluait des sacrifices d’animaux, des repas rituels et des danses licencieuses. Près
de l’autel en pierre se trouvait un pilier sacré appelé massebah et très près de cela

22
le symbole d’Asherah. Les deux symbolisaient de manière apparente la fertilité
humaine.
Les hauts lieux disposaient de chambres pour des prostitués mâles (kedishim) qui
pratiquaient la prostitution sacrée, et des femmes prostituées sacrées (kedeshoth)
(I Rois 14 :23-24 ; II Rois 23 :7). La gaieté et le caractère licencieux de la
vénération de Baal avait toujours une attraction subtile pour les Hébreux austères,
qui étaient liés pour servir un Dieu saint avec un code moral rigoureux. Durant
des périodes d’écart de conduite, les Hébreux composaient les noms de leurs
enfants avec Baal- par exemple : Jerubbaal (Juges7 :1) ; Ishbaal (IChron.8 :33) ;
Meribbaal (IChron.8 :34 ; 9 :40), qui furent changés en temps de retour au
Yahwisme en remplaçant l’élément Baal par « boseth » qui signifie » honte ».
Ainsi des Hébreux pieux exprimaient leur horreur de Baal. Exemples :
Jerubboseth pour Jerubbaal (IISam.11 :21) Ishboseth pour Ishbaal (IISam.2 :8)
Mephiboseth pour Meribbaal (IISam.4 :4,9 :6,10).

Smith’s Bible Dictionary, 1872, constate:


La substitution par le mot Seigneur est une des plus malheureuses, car pendant
qu’elle ne représente d’aucune manière la signification du Nom Sacré, notre
entendement doit constamment lutter contre la confusion avec les utilisations
moins sacrées de ce mot Seigneur, et par-dessus tout, l’écoute personnelle du Nom
révélé de Yahweh est de manière malfaisante hors de notre vue.
Yahyl (Joël) 2:31-32—
31 Le soleil se changera en ténèbres, et la lune en sang, Avant l’arrivée
du jour de Yahweh, de ce jour grand et terrible.
32 Alors quiconque invoquera le Nom de Yahweh sera sauvé ; il y aura
la délivrance sur le mont Zion à Yerusalem, comme a dit Yahweh,
parmi les réchappés que Yahweh appelle.

Il n’est pas écrit que quiconque invoque Elohïm ou Adonaï sera sauvé ! Non !
Il est dit que quiconque invoquera le nom de YAHWEH sera sauvé !
Comment voulons nous que Yahweh notre créateur nous entende et écoute si
nous continuons de l’appeler avec des titres païens de dieux (Elohïm) ? Il n’y
a pas à denier la grandeur du Nom de Yahweh.
Il est tout simplement impossible de nier l'importance du Nom de Yahweh,
au peuple de Yahweh. Le simple fait est que si nous ne sommes pas, ou ne
serons pas, disposés à invoquer et à être appelés avec le Nom de Yahweh,
nous n'avons aucun espoir pour aucun salut. Les hommes saints de l'ancien
temps, que nous regardons comme nos enseignants et des exemples, ont
appelés le créateur avec le Nom de Yahweh. Pourquoi alors sommes-nous
encore si têtu? Nous devons obéir à chaque parole de Yahweh et observer les
exemples du peuple saint de l'ancien, pour appeler avec le nom Yahweh.
Yahweh est, très certainement, notre Père et la source de notre salut. Il
donnera le salut à ceux qui le suivent complètement, refusant de se prosterner
devant Dieu, ou de servir Dieu (aucun dieu) du tout. Il y a une preuve
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écrasante que les mots El et Elohïm étaient les mêmes mots que les cananéens
païens utilisaient pour adorer leurs propres dieux. Il est évident, d'après
l'étude de l'étymologie de la langue hébraïque, que les enfants d'Israyl ont
faite leur langue la langue de Canaan à cause des pièges des Cananéens et de
leur propre désobéissance à Yahweh. Comme nous l'avons vu, le mot El a été
traduit comme Dieu dans de nombreuses Écritures, mais il est d'une
importance vitale de savoir que ce même mot a également été traduit pouvoir
dans trois différentes traductions.
Genèse 31 :29 –
29 Il est dans mon pouvoir de vous faire du mal ; mais le père de votre
père m'a dit hier : Garde-toi de parler à Jacob ni en bien ni en mal !
Proverbes 3 :27 –
27 Ne refuse pas un bienfait à celui qui y a droit, quand tu as le pouvoir
de l'accorder.
Micahyah (Michée) 2 :1 –
1 Malheur à ceux qui méditent l'iniquité et qui forgent le mal sur leur
couche! Au point du jour ils l'exécutent, quand ils ont le pouvoir en
main.
Dans chacun de ces trois versets, le mot El a été traduit puissance, qui est
puissance de l'homme, pas Yahweh. El, mot # 410 dans le dictionnaire hébreu
de Strong's Exhaustive Concordance vient d'un autre mot hébreu # 352, qui
est le même que # 193. La racine de ces mots signifie puissant, puissant ou
force.
H410 'el
Abrégé de H352; force; en tant qu’adjectif, puissant; spécialement le Tout
Puissant (mais aussi utilisé pour n’importe quelle divinité). A comparer des noms
avec "-el."
Dans les versions françaises : Dieu (dieu), X divin, X grand, idole, puissant (-le),
pouvoir, force.

H433 'elowahh el-o'-ah; rarement (abrégé) >eloahh {el-o'-ah, probablement


prolongé (emphatique.) de H410;
Une divinité ou la divinité. Voir H430.
H430 'élohyim pluriel de H433; dieux dans le sens ordinaire; mais
spécifiquement utilisé (au pluriel, spécialement avec l’article) du dieu suprême;
occasionnellement appliqué par voie de déférence aux magistrats et quelques fois
en tant que superlatif.
Bibles françaises : anges, X dépassement, Dieu (dieux) (déesse, de Dieu), X (très)
grand, juges, X puissant.

Yahweh nous a dit en des termes pas incertains de ne pas même dire les noms
de leurs dieux pour les adorer. Combien cela peut-il être plus clair? Yahweh
nous a aussi montré que les mots El et Elohim, Dieu et Seigneur sont les noms
des dieux cananéens mêmes qu'il nous a dit de ne pas mentionner.

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Au moment où Yahshua dirigeait les enfants d'Israyl, ils n'avaient pas adoré
les dieux, ils ne s'étaient pas prosternés et n'avaient pas servi l'Éternel, ils
n'avaient pas abandonné Yahweh. Yahweh était leur (et notre) force, la tête
et le Père. Yahweh n'était pas alors, et il n'a jamais été, un seul Dieu. C'est
pourquoi nous devons renvoyer les préfixes et les suffixes El-Dieu à Yl-force-
Père, pour rendre hommage à Yahweh en ne mentionnant pas les noms de
leurs dieux de nos bouches. Yahweh n’admet que ceux qui se soumettent à
lui pour porter Son Nom !
Isayah (Esaïe) 52 :6 –
6 C'est pourquoi mon peuple connaîtra mon nom ; C'est pourquoi il
saura, en ce jour, que c'est moi qui parle : me voici !

Ne sommes-nous pas le peuple de Yahweh ?


Alors, quand est-ce que nous commencerons à
nous comporter comme le peuple de Yahweh
et quand est-ce que nous arrêterons le déni de
Son Nom ?
La maison de Yahweh
Mail : info@la-maison-de-yahweh.com
Site : www.la-maison-de-yahweh.com

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