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AUTEURS
RÉVISION LINGUISTIQUE
ISBN
978-9920-600-29-3
Dépôt légal : 2020MO1733
2ème édition 2021
Le présent manuel vise essentiellement à aider l’apprenant(e) à construire
lui-(elle) même ses apprentissages et à développer des méthodes et techniques utiles à sa
réussite scolaire. Il répond, d’une part, aux exigences de la réforme des curricula, notamment
en ce qui concerne l’approche pédagogique préconisée (l’approche par compétences),
l’éducation aux valeurs, l’éducation aux choix, et d’autre part aux recommandations des
« Orientations Pédagogiques » en vigueur, relatives aux Sciences de la Vie et de la Terre
dans le cycle secondaire collégial.
Découpé en deux unités, onze leçons et vingt-huit activités, ce manuel assure une couverture
complète du programme dans l’esprit d’un véritable enseignement scientifique au collège.
Il met l’accent sur la démarche scientifique fondée sur l’observation, la problématisation,
l’investigation, la recherche documentaire ou sur le terrain, la construction de modèles...
Chaque unité est introduite par un test visant la vérification et la réactivation des
acquis antérieurs en rapport avec les concepts à aborder. Elle se termine par un guide
méthodologique et technique, des outils d’évaluation diversifiés, des fiches de remédiation
et par d’autres suppléments d’auto-formation. Chaque leçon est amorcée par une situation-
problème, concrète, proche de l’environnement de l’apprenant(e), motivante, provoquant
le questionnement et donnant du sens aux apprentissages. Elle propose des activités,
munies de ressources numériques, qui permettent l’alternance entre le travail collectif,
favorisant l’apprentissage collaboratif, et le travail individuel privilégiant l’autonomie de
l’apprenant(e) et l’auto-apprentissage.
Nous espérons que ce manuel constituera un outil didactique attrayant, et qu’il apportera
aux apprenants(es) l’aide nécessaire dans leur processus d’apprentissage. Nous espérons
également qu’il constituera un auxiliaire pédagogique pratique et efficace pour les
professeurs des Sciences de la Vie et de la Terre ayant en charge des classes de la 1A.S.C .
Bon courage
Les auteurs
L’ouverture de l’unité
Le plan de l’unité
La compétence visée
Les objectifs
de la leçon
La situation
problème
Les activités
de la leçon
Les activités Objectifs d’apprentissage
Se rappeler et
s’interroger
Documents
authentiques
Exploiter et
réaliser
Schéma bilan
Guide
méthodologique Lien vers des ressources numériques
et technique
Je m’évalue
Les critères de
réussite
Leçon 4 : les chaînes et les réseaux
alimentaires
Unité Activité 1 : relations alimentaires 46
Exercices 51
Activité 1 : préparer une sortie dans un milieu naturel 14 Bilan et schéma bilan 58
Exercices 31
Fiche d’auto-évaluation 1 74
Bilan 40
Grille d’auto-évaluation des exercices 78
41
de l’unité 1
Schéma bilan
Exercices 42
Leçon 1 : préparer, réaliser et exploiter
une sortie géologique
Activité 1 : préparer une sortie géologique 90
Unité
Activité 2 : réaliser et exploiter la sortie 92
Exercices 95
Lexique 178
Index 180
Réferences 182
RELATIONS ENTRE LES ÊTRES
UNITÉ VIVANTS ET LEUR RELATION
1 AVEC LE MILIEU
VISÉE
LA COMPÉTENCE
À
la fin de cette unité l’apprenant(e) doit pouvoir résoudre des situations complexes signifiantes,
en mobilisant ses ressources liées à l’étude du milieu naturel (exploration d’un milieu naturel,
la respiration, la nutrition, les relations trophiques et les équilibres naturels, la classification
des êtres vivants),et ce, en choisissant des supports pertinents et en appliquant les étapes de la
démarche scientifique.
8
É
LE PLAN DE L’UNIT
9
Le programme semestriel officiel
et l’extrait de présentation de l’unité 1
L’unité 1: les relations entre les êtres vivants et leur relation avec le milieu Volume
(selon la note ministérielle n° 132 du 20-09-2011). horaire
Observation d’un milieu naturel
Diversité des êtres vivants et leur adaptation avec leurs milieux de vie : étude comparative de
la respiration en vue d’une généralisation :
10
Les extensions attendues
et interdisciplinarité
Les extensions en relation avec les programmes des Sciences de la Vie et de la Terre
Au secondaire collégial
• En première année collégiale
L’unité 2 : les phénomènes géologiques externes
- La représentation d’un milieu sur un plan (croquis et profil topographique) ;
- La composition minéralogique des roches ;
- Les conditions de fossilisation dans les milieux naturels actuels:
- La relation entre les équilibres naturels et la formation des paysages géologiques et les ressources en eau.
Au secondaire qualifiant
• Au tronc commun scientifique
L’unité 1 : science de l’environnement (écologie)
- Quelques techniques de terrain ;
- La sortie écologique ;
- Première approche à l’écosystème.
• Au tronc commun lettres et sciences humaines
L’unité 2 : l’Homme et l’environnement
- Quelques aspects de déséquilibre naturel ;
- La préservation des équilibres naturels ;
- La santé et l’environnement.
• En première année bac sciences expérimentales
- Les échanges gazeux chlorophylliens;
- La production de la matière organique par les plantes vertes.
Les extensions en relation avec les programmes des autres disciplines du même niveau
En physique chimie
- Des sujets qui traitent la matière et l’environnement.
En géographie
- Des sujets qui traitent la composition et les caractéristiques de la Terre ainsi que les caractéristiques
de l’environnement de l’élève.
En éducation islamique
- Des sujets qui traitent les valeurs relatives à la préservation de la santé et à la protection de l’environnement.
En éducation physique et sportive
- Les valeurs liées à la santé et le bien-être.
Dans les langues
- Des textes littéraires qui traitent des sujets scientifiques en rapport à l’environnement.
11
Je révise mes acquis
La nature La respiration
12
LEÇON Observation d’un milieu naturel
1
Les prérequis
de la leçon Les objectifs de la leçon
- La diversité des milieux naturels (forêt, mer, littoral, milieu - Identifier les composantes du
saharien, prairie…). milieu naturel.
- Identification des êtres vivants (animaux et végétaux) dans - Découvrir la diversité des
leurs milieux naturels. composantes du milieu naturel.
- La forêt est un milieu naturel qui se compose de parties
non vivantes (le sol, les roches, l’eau) et d’êtres vivants qui - Utiliser les moyens et les
sont liés entre eux par des relations alimentaires (prédation, techniques d’exploration d’un
symbiose…). milieu naturel.
- Identification des différentes parties d’une plante. - Constuire le concept de la
- La composition du sol. cellule.
me
La situation problè
Au cours d’une sortie encadrée par le club de l’environnement de votre établissement, Ahmed
vous demande de lui expliquer l’organisation générale d’un milieu naturel (caractéristiques et méthodes
d’étude). Après discussion avec votre professeur animateur, vous avez décidé de chercher à répondre
aux questions suivantes :
- quelles sont les principales composantes d’un milieu naturel ?
- quelles sont les caractéristiques et les techniques d’étude d’un milieu naturel ?
- quelle est l’unité structurale commune à tous les êtres vivants ?
leçon
Les activités de la
13
ACTIVITÉ 1 Préparer une sortie dans un milieu naturel
Notre environnement est caractérisé par une Déduire la diversité des milieux naturels.
diversité de milieux naturels. Comment peut-on Identifier les composantes communes à tous
les milieux naturels.
étudier un milieu naturel? Quelles sont les com-
Déterminer les techniques et les moyens
posantes communes à tous les milieux naturels? élémentaires d’exploration d’un milieu naturel.
Document 2 Exemples de milieux naturels qui peuvent être proches de mon collège
Selon la position géographique de mon collège, je peux trouver un ou plusieurs milieux naturels convenables
à l’étude, le plus proche est la cour de mon collège (non aménagée).
14
Quelques techniques et moyens utilisés pour l’étude d’un milieu naturel
Document 1 Quelques moyens pour mesurer les caractéristiques physiques d’un milieu naturel
La source
lumineuse
La litière
Le tamis
L’entonnoir
Liquide de
concerva-
tion
Mots scientifiques
en arabe
Milieu naturel 2- Identifier les composantes communes qui caractérisent tous les milieux
وسط طبيعي naturels. Doc.I2.
Être vivant 3- Préciser l’utilité de chaque outil dans l’exploration du milieu naturel.
كائن حي Doc. II1 et 2.
15
ACTIVITÉ 2 Réaliser et exploiter la sortie
b Le tableau est un outil qui permet le rassemblement des données et des informations sur le
milieu naturel étudié
16
Étude de la diversité des êtres vivants
Document 1 Exemples d’êtres vivants d’une forêt
Aigle
Colombe
Végétaux
Écureuil
Coccinelle Abeille
Hibou
Serpent
Grenouille
Vers de terre Renard
Moustique
Arbuste
Canard
Escargot
Grenouille
Algue
Poisson
Mots scientifiques
en arabe
Mots scientifiques
en arabe
Diversité 1- Établir, sur vos cahiers, un plan simplifié du milieu naturel étudié (lieu visité)
تنوع et noter sous forme d’un tableau, les résultats des observations et des mesures
Microfaune effectués lors de la sortie. Doc. I.
فونة دقيقة
Faune
فونة 2- Montrer, brièvement, la diversité des êtres vivants dans le milieu naturel.
Flore Doc.II.
فلورة
17
ACTIVITÉ 3 Découvrir l’unité structurale commune
à tous les êtres vivants
Je manipule
Je manipule
18
Observation des constituants de minuscules fragments prélevés
d’un animal et des constituants d’un organisme microscopique
Document 1 Surface de la peau d’une grenouille au microscope optique
Je manipule
Observation microscopique de la
peau d’une grenouille (x1000)
Je manipule
Observation microscopique de la
paramécie (x100)
Mots scientifiques
en arabe
Préparation microscopique
تحضرية مجهرية 1- En utilisant la fiche méthode n°2 (page 68) et la ressource numérique pro-
Cellule posée en haut de la page 18, réaliser les préparations microscopiques et les
خلية observations microscopiques décrites dans les documents I et II.
Microorganisme
متعيضمجهري 2- Réaliser, dans vos cahiers, les dessins d’observation correspondant aux
Unicellulaire observations microscopiques précédentes (fiche méthode n°3 page 70).
وحيد الخلية
Pluricellulaire 3- Déduire l’unité structurale commune à tous les êtres vivants.
عديدالخاليا
19
BILAN
Activité 1
• À l’aide d’un plan, on peut choisir un milieu naturel proche, accessible, non aménagé par l’Homme,
ne présentant pas de dangers, contenant des paysages divers et un peuplement diversifié…
• Avant de sortir sur le terrain, on prévoit les arrêts, on précise les activités envisagées et on procède aux
préparatifs logistiques et administratifs nécessaires. Des techniques et des moyens permettent l’étude des
milieux naturels :
- appareils de mesure des caractéristiques physiques;
- prise d’échantillons d’êtres vivants ;
- extraction et suivi des animaux…
• En dépit de la diversité des milieux naturels, ils sont tous composés de deux types d’éléments :
- éléments vivants (insectes, oiseaux, arbres, petits animaux…), ou qui l’ont été (feuilles ou branches mortes)
- éléments non vivants (le sol, les roches, l’eau, l’air…)
Activité 2
• Chaque endroit du milieu naturel a des caractères physiques précis (température, éclairement,
humidité, …).
• Les composantes du milieu naturel ne sont pas indépendantes, les conditions du milieu influent sur la
répartition des êtes vivants.
• En dépit de leur cataractéristiques communes, les êtes vivants montrent une grande diversité (animaux,
végétaux, microorganismes).
Activité 3
• Les observations microscopiques de différents fragments vivants (humain, animal et végétal) ainsi que
l’observation de certains micro-organismes montrent que tous les êtres vivants sont constitués d’une unité
structurale commune : la cellule.
• En général les animaux et les végétaux sont constitués de très nombreuses cellules (pluricellulaires) tandis
que certains êtres vivants (les micro-organismes) sont unicellulaire (formé d’une seule cellule).
• Toutes les cellules ont les mêmes constituants de base : noyau, cytoplasme et membrane cytoplasmique.
20
EXERCICES
EXERCICE 01
En utilisant les données ci-dessous, rédiger en quelques lignes un texte résumant les principales actions
à réaliser lors de la planification d’une sortie sur le terrain (actions à faire: avant la sortie, au cours de la
sortie et après la sortie).
- Choisir un milieu naturel proche.
- La prise de notes.
- La collecte raisonnée des échantillons d’êtres vivants (animaux et végétaux) et du sol (pour extraire la
microfaune du sol).
- Prévoir l’autorisation des parents.
- Réaliser un compte rendu de la sortie.
- Le partage des comptes rendus.
- S’entraîner à l’utilisation des techniques et du matériel d’exploration du milieu naturel.
- Porter des vêtements appropriés.
21
EXERCICES
EXERCICE 02
EXERCICE 03
Les photographies suivantes représentent trois préparations microscopiques réalisées à partir d’êtres
vivants différents.
A B C
1. Identifier une cellule dans chacune des trois photographies proposées en la décrivant.
2. Indiquer les constituants cellulaires communs des cellules repérées.
3. Déduire l’unité structurale commune des êtres vivants.
22
LEÇON La respiration dans différents
milieux
2
Les prérequis Les objectifs de la leçon
de la leçon
- Les mouvements et les voies respiratoires chez - Réaliser des expériences permettant la
mise en évidence de la respiration des
l’Homme. êtres vivants dans différents milieux.
- La notion des gaz respiratoires. - Identifier les organes et les structures
qui permettent la respiration dans
- L’absorption de dioxygène et le rejet de
différents milieux.
dioxyde de carbone. - Déduire les modes d’adaptation des
- Les plantes respirent. êtres vivants à la respiration dans
différents milieux.
me
La situation problè
(Gx150)
En regardant un documentaire sur la nature à la télévision, Ikram (élève de 1ère année de collège)
remarque qu’il y a des êtres vivants qui respirent dans l’air (l’Homme et les plantes terrestres), d’autres
qui respirent dans l’eau (les poissons), et certains animaux (la grenouille) qui respirent aussi bien
dans l’eau que dans l’air. Elle demande à son frère Amine de lui expliquer comment se manifeste la
respiration dans différents milieux de vie. En cherchant la réponse, les deux frères se posent
les questions suivantes :
- en quoi consiste la respiration ? Et comment la mettre en évidence ?
- comment les êtres vivants respirent-ils dans le milieu aérien ?
- quels sont les organes et les structures qui permettent la respiration dans le milieu
aquatique ?
leçon
Les activités de la
23
ACTIVITÉ 1 Mettre en évidence la respiration chez quelques
êtres vivants
Écran
A B
Interface
Je manipule
Je manipule
On place de l’herbe dans l’enceinte du système ExAO,
et on ferme le couvercle.
On place la sonde oxymètrique, et on met le dispositif
dans l’obscurité (couvrir avec un tissu opaque).
On suit sur l’écran les variations de la teneur
en dioxygène dans l’enceinte.
Document 4 Les échanges respiratoires chez les poissons
Expérience 1 :
La mesure de la quantité de dioxygène dans un aquarium contenant un poisson, nous donne les résultats
représentés dans le tableau ci-dessous.
Expérience 2 :
Dans un aquarium, on prélève une petite quantité d’eau et on l’ajoute à l’eau de chaux on obtient le même
résultat que celui du tube B du doc.I1 b.
On introduit un poisson dans l’aquarium et après une heure, on prélève une petite quantité d’eau et on
l’ajoute à l’eau de chaux on obtient le même résultat que celui du tube A du doc.I1 b.
Mots scientifiques
en arabe
1- Comment peut-on détecter la présence des gaz respiratoires dans différents
Gaz respiratoires
milieux de vie ? Doc. I1.
غازات تنفسية 2- Comparer la quantité de dioxygène dans l’air inspiré et dans l’air expiré
Oxymètre d’une part et l’aspect de l’eau de chaux avant et après expiration d’autre part.
أكسيمرت Que peut-on déduire? Doc. II1.
3- Formuler l’hypothèse à tester par les expériences et les manipulations
Dispositif ExAO
décrites dans la page 25, vérifier la validité de cette hypothèse. Doc. II 2, 3 et 4.
عدة التجريب املدعم بالحاسوب 4- À la lumière de tous les documents, définir la respiration.
25
ACTIVITÉ 2 Respirer en milieu aérien
La respiration pulmonaire
Document 1 Les organes respiratoires chez l’Homme
- 300 millions alvéoles par poumon ;
- L’épaisseur de la paroi des alvéoles
Nez pulmonaires est d’environ 0.001mm ;
Bouche - Chez un adulte la surface totale des
Bronchiole alvéoles pulmonaires est d’environ
200m² .
Trachée
Bronche
Capillaires sanguins
Poumon Bronchiole
Alvéole pulmonaire
Alvéole
pulmonaire
Orifice
Poumon vide
Poumons
Poumon rempli d’air
26
La respiration trachéenne
Trachéole
Trachée
Sac aérien
Stigmates
(G x2)
Je manipule
Stomate
Découper une feuille de pélargonium.
À l’aide d’une pince, prélever un échantillon de
l’épiderme inférieur de la feuille.
Monter l’échantillon entre lame et lamelle,
puis observer au microscope optique.
Observation microscopique de l’épiderme inférieur
d’une feuille de pélargonium (x150)
Mots scientifiques
en arabe
1- Identifier les organes respiratoires chez l’Homme et déterminer les carac-
Alvéoles pulmonaires téristiques des surfaces d’échanges. Doc. I1.
2- Trouver le point commun entre la respiration chez l’Homme, chez l’escargot
أسناخ رئوية et chez la grenouille. Doc. I2.
Trachées 3- En exploitant la ressource numérique proposée en haut de cette page, iden-
tifier les organes respiratoires chez le criquet. Déduire leurs caractéristiques.
قصبات Doc. II. 1.
4- Réaliser une observation microscopique de l’épiderme inférieur d’une feuille
Stomates de pélargonium et déterminer les structures respiratoires. Doc III.1.
ثغور 5- En exploitant tous les documents, déduire les types de respiration qui
s’adaptent à la vie au milieu aérien.
27
ACTIVITÉ 3 Respirer en milieu aquatique
Respiration branchiale
Eau sortant
-riche en CO2
-pauvre en O2
28
Respiration cutanée
Je manipule
Mots scientifiques
en arabe
1- Proposer une hypothèse pour expliquer le rôle des branchies pendant le
Branchies passage du courant d’eau de la bouche vers les ouïes. Doc. I 1.
2- Déterminer le rôle et les caractéristiques des branchies. Vérifier la validité
غالصم
de l’hypothèse. Doc. I2.
Respiration cutanée 3- Formuler une hypothèse pour expliquer comment la grenouille peut rester
plus longtemps sous l’eau, sachant qu’elle a une respiration pulmonaire.
تنفس جلدي
4- Réaliser la manipulation proposée et dégager les caractéristiques de la peau
de la grenouille. Vérifier la validité de l’hypothèse formulée. Doc. II1 et 2.
29
BILAN
Activité 1
- Pour mettre en évidence le dioxyde de carbone, on utilise l’eau de chaux qui devient trouble en
présence de ce gaz.
- Pour mettre en évidence le dioxygène, on utilise l’oxymètre qui mesure la quantité de ce gaz dans diffé-
rents milieux.
- La respiration est une fonction vitale qui permet l’interaction des êtres vivants (animaux et végétaux) avec
leurs milieux de vie. Elle consiste à absorber le dioxygène et à rejeter le dioxyde de carbone. Ces échanges
gazeux respiratoires sont les mêmes chez tous les êtres vivants, ils se réalisent avec l’air ou l’eau.
Activité 2
L’Homme et de nombreux vertébrés terrestres respirent par les poumons : ils ont une respiration
pulmonaire.
Les insectes et les arachnides (l’araignée) respirent à l’aide des trachées : ils ont une respiration trachéenne.
Bien qu’aucun mouvement respiratoire ne soit visible chez les plantes, celles-ci respirent aussi bien comme
les animaux. Les échanges gazeux se font en général au niveau de structures spécialisées : les stomates.
Les poumons, les trachées et les stomates sont des structures adaptées à la réalisation des échanges gazeux
respiratoires dans le milieu aérien. Les poumons sont formés d’alvéoles pulmonaires. Chaque alvéole est
un petit sac rempli d’air dont la paroi est très fine. Elle est entourée de nombreux capillaires sanguins. Ceci
forme une grande surface d’échange entre l’air des poumons et le sang des capillaires; l’oxygène passe
des alvéoles vers le sang et le dioxyde de carbone passe dans le sens inverse. Les trachées sont des tubes
très fins qui conduisent l’air jusqu’aux organes (cellules). Le renouvellement de l’air dans les poumons et
les trachées se fait grâce aux mouvements respiratoires.
Activité 3
Les poissons respirent dans l’eau à l’aide des branchies : ils ont une respiration branchiale.
Les branchies sont des structures adaptées à la réalisation des échanges gazeux respiratoires dans le milieu
aquatique, elles se caractérisent par : une grande surface de contact avec l’eau, un épithélium mince qui
facilite les échanges gazeux et un important réseau de vaisseaux sanguins. Les mouvements respiratoires chez
les poissons (mouvements rythmés de la bouche et des opercules) permettent le renouvellement de l’eau
et assurent les échanges gazeux respiratoires entre l’eau et le sang. Chez certains animaux, tels que la
grenouille, La respiration se déroule également au niveau de la peau. Celle-ci est très mince, nue (pas
d’écailles), lisse et visqueuse (recouverte de mucus). Ceci facilite le passage direct des gaz respiratoires qui
viennent au contact des vaisseaux sanguins et des cellules: c’est la respiration cutanée. La diversité des organes
et comportements respiratoires permet aux êtres vivants d’occuper des milieux différents.
30
EXERCICES
31
EXERCICES
EXERCICE 01
L’expérience ci-dessous a été réalisée pour vérifier l’hypothèse suivante : « les graines germées réalisent
des échanges gazeux avec le milieu extérieur ».
limpide
EXERCICE 02
La larve de moustique mène une vie aquatique.
Elle dirige de temps en temps l’extrémité de son siphon
abdomen vers la surface de l’eau. Quand
elle plonge dans l’eau, elle entraîne une
bulle d’air à l’extrémité de son siphon
relié aux trachées.
1- Déterminer le rôle du siphon chez la larve de
moustique.
2- Identifier les organes respiratoires chez cette
larve.
3- Déduire son type de respiration.
EXERCICE 03
La photographie ci-contre représente les résultats
Teneur en O2 (en%)
d’une expérience réalisée grâce à un dispositif
ExAO. La courbe traduit la variation de la teneur en
dioxygène dissous dans l’eau d’un aquarium
contenant des êtres vivants en fonction du temps.
1- Décrire l’allure de cette courbe.
2- Expliquer la variation de la concentration de
dioxygène en fonction du temps.
3- Donner quelques exemples des êtres vivants
qu’on peut trouver dans cet aquarium. Temps (en minutes)
32
LEÇON L’alimentation chez les êtres vivants
3
Les prérequis Les objectifs de la leçon
de la leçon
- Les régimes alimentaires. - Déterminer les caractéristiques d’adaptation
- Les types de dents. au régime alimentaire omnivore chez
l’Homme.
- L’organisation du tube digestif chez l’Homme. - Déduire les caractéristiques d’adaptation aux
- Les comportements alimentaires. régimes alimentaires carnivore et herbivore.
- Les sens. - Déterminer les besoins nutritifs chez les
- Les parties d’une plante. plantes vertes.
- Identifier les conditions de production de la
- Les composantes d’une graine. matière organique par les plantes vertes.
blème
La situation pro
Les plantes se fixent par Les brebis broutent Le chat mange sa proie Aliments de l’Homme
les racines dans le sol de l’herbe
Lors de la sortie dans le milieu naturel, un groupe d’élèves a bien noté que les êtres vivants
ne se nourrissent pas tous des mêmes aliments:
- l’Homme peut manger divers aliments d’origine variée ; il a un régime alimentaire omnivore.
- certains animaux consomment de l’herbe ; ils ont un régime alimentaire herbivore.
- d’autres animaux se nourrissent de viande ou de chair; ils ont un régime alimentaire carnivore.
- les plantes, quant à elles, peuvent se maintenir en vie en se fixant au sol avec des racines.
Le responsable du groupe demande alors : «comment les êtres vivants arrivent-ils à s’adapter à leurs
régimes alimentaires ? » À partir de cette question principale, le groupe s’est posé les questions
ci-dessous :
- comment l’Homme s’adapte-t-il au régime alimentaire omnivore ?
- quelle est la différence entre le régime alimentaire herbivore et le régime alimentaire carnivore ?
- comment les plantes se nourrissent-elles ?
leçon
Les activités de la
33
ACTIVITÉ 1 Régime alimentaire omnivore chez l’Homme
Je manipule
La formule dentaire est le nombre de chaque type de dents des deux demi-mâchoires. Elle s’écrit sous forme
de la fraction suivante :
xl + yC+ zPM + wM
FD =
x’l + y’C+ z’PM + w’M
34
Organisation et caractéristiques du tube digestif humain
Mots scientifiques
en arabe
1- À partir de l’observation des dents de ton camarade, recopie et remplis dans
Régime alimentaire ton cahier le tableau ci-dessous. Doc.I1.
نظام غذايئ
Denture
نظام االسنان
Condyle d’articulation
Mots scientifiques
en arabeلقمة املفصل
Muscles
عضالت
Mastication
2- Observer les documents et réaliser la manipulation proposée pour détermi-
مضغ
ner les organes qui permettent la mastication.Écrire la formule dentaire chez
Formule dentaire l’adulte. Doc. I.1 b, c,d et Doc.I2.
صيغة سنية 3- Dégager les principales caractéristiques du tube digestif chez l’Homme.
Doc.II.
Omnivore 4- En exploitant tous les documents de cette activité, déduire les caractéris-
قارت tiques qui permettent à l’Homme de s’adapter au régime alimentaire omnivore.
35
ACTIVITÉ 2 Étude comparative du régime alimentaire carnivore
et du régime alimentaire herbivore
Les animaux herbivores se nourrissent d’aliments Déterminer les comportements et les organes
d’origine végétale (herbe, graines, fragments impliqués dans la prédation chez les carnivores.
végétaux...).Les animaux carnivores se nourrissent Comparer la denture et le tube digestif d’un animal
essentiellement de viande issue de proies qu’ils carnivore et ceux d’un animal herbivore.
chassent. Quels sont les comportements et les Comparer la denture et l’estomac d’un herbivore
organes qui permettent la prédation? Quelles sont ruminant et ceux d’un herbivore non ruminant.
les caractéristiques qui permettent aux herbivores Déduire les caractéristiques de la denture
et aux carnivores de s’adapter à leurs régimes et du tube digestif qui permettent l’adaptation
alimentaires? aux régimes carnivore et herbivore.
La prédation se déroule
selon les étapes suivantes :
- détection;
- attaque;
- capture;
- consommation.
36
Identification et comparaison de la denture chez les carnivores et les
herbivores
Document 1 La denture chez le chat, chez le lapin et chez la brebis
Mots scientifiques
en arabe
1- Comparer le comportement de prédation chez le chat et le loup et
Herbivore
عاشب déterminer les organes utilisés au cours de la chasse. Doc. I1 et 2.
2- Comparer, la denture et le tube digestif chez le chat et chez le lapin.
Carnivore
Doc. II1a, II1b, III1a et III1b.
الحم
3- Comparer les incisives, les molaires et l’estomac chez le lapin (non ruminant)
Tube digestif et la brebis (ruminant) . Établir la relation entre la forme de la table d’usure et
أنبوب هضمي celle du condyle d’articulation. Doc. II1b et c et Doc. III 1 b et c.
Rumination 4- Déduire les caractéristiques morphologiques et anatomiques qui permettent
إجرتار l’adaptation aux régimes alimentaires carnivore et herbivore.
37
ACTIVITÉ 3 Nutrition chez les plantes vertes
Je manipule
Placer cinq jeunes plantules vertes
identiques dans cinq tubes à essai numérotés
de 1 à 5 dans les conditions suivantes :
Le tube 1: l’eau distillée, sels minéraux, CO2
et la lumière (Témoin).
Le tube 2: sels minéraux, CO2 et la lumière.
Le tube 3: l’eau distillée, CO2 et la lumière.
Le tube 4: l’eau distillée, sel minéraux et CO2.
Le tube 5: l’eau distillée, sels minéraux, et la
lumière. (Ajouter de la potasse sous une clo-
che en verre)
Observer après 15 jours Début de l’expérience Après 15 jours
X Y
Je manipule
Plonger les racines de deux plantules
vertes identiques dans deux tubes à essai
contenant l’eau de robinet couverte
d’une couche d’huile de telle sorte que :
La zone pilifère de la plantule 1 (tube 1)
baigne dans l’huile et l’extrémité de la racine
(l’apex) dans l’eau.
La zone pilifère et l’apex de la plantule 2
(tube 2) baignent dans l’eau.
Observer après quatre jours.
Des exemples de résultats (X début de l’expérience, Y fin de l’expérience)
Remarque: l’huile n’est pas toxique pour la plante verte.
Document 3 La circulation des éléments absorbés dans la plante
Une expérience pour mettre en évidence X Y
la transpiration: (X: début de l’expérience
Y : fin de l’expérience).
On enveloppe une ou plusieurs feuilles
d’une plante verte avec un sac en
plastique transparent.
On observe le sac après quelques
minutes.
38
Document 4 La circulation de la sève brute
La plante verte absorbe l’eau et les sels minéraux. Une fois absorbé ce mélange constitue la sève brute.
Je manipule
a b
c
Placer une branche de céleri dans un tube à
essai contenant un colorant rouge (a).
Observer la branche après 3 heures (b).
Couper transversalement la tige de céleri et
observer la coupe obtenue à la loupe bino-
culaire (c).
Des exemples de résultats
(x20)
Document 1 Mise en évidence des conditions de la synthèse de la matière organique dans les feuilles
Je manipule
Mots scientifiques
Motsen arabe
scientifiques 1- Proposer des hypothèses pour déterminer les besoins nutritifs de la plante
en arabe
Zone pilifère verte. Réaliser la manipulation proposée pour vérifier la validité des hypothèses
منطقة مزغبة formulées puis tirer une conclusion. Doc.I1.
2- Réaliser la manipulation proposée pour identifier les structures responsables
Transpiration de l’absorption de l’eau et des sels minéraux chez les plantes vertes.Doc.I2.
نتح 3- Réaliser les deux manipulations proposées pour déterminer le devenir des
Sève brute éléments nutritifs absorbés par la plante verte. Doc.I 3 et 4.
نسغ خام 4- Après la réalisation de la manipulation proposée, déduire une des conditions
nécessaires à la production de la matière organique par les plantes vertes.
Matières organiques Doc.II1.
مواد عضوية 5- En exploitant tous les documents et la ressource numérique proposée en haut
de cette page, tirer une conclusion sur la nutrition des plantes vertes.
39
BILAN
Activité 1
L’Homme, comme tous les omnivores, se caractérise par :
- le condyle d’articulation arrondi qui permet à la mâchoire inférieure de réaliser des mouvements dans tous
les sens.
- la denture complète, mais moins spécialisée comme celle des carnivores et des herbivores, constituée de :
- incisives tranchantes pour couper les aliments.
- canines pointues pour déchirer les aliments.
- prémolaires et molaires aplaties avec des bosses pour broyer les aliments.
Activité 2
Les mammifères carnivores (comme le chat, le chien …) :
- chassent leurs proies à l’affût ou à la courre ; ils ont des sens (ouïe, vue et olfaction) très développés.
- se caractérisent par :
- une denture complète spécialisée (canines bien développées et pointues, molaires cisaillantes
coupantes et incisives courtes qui assurent le raclage de la viande ).
- un condyle d’articulation sous forme d’une barre transversale qui permet à la mâchoire inférieure de
réaliser uniquement des mouvements verticaux.
- un tube digestif court, avec un estomac formé d’une seule cavité.
Les mammifères herbivores qui consomment de l’herbe (peu nutritive et difficile à digérer) se
caractérisent par :
- une denture incomplète (absence des canines) avec la présence d’une barre entre les incisives et les
molaires.
- des molaires avec une croissance continue, râpeuses, broyeuses et présentant une table d’usure à
crêtes.
- un tube digestif très long avec un estomac assez volumineux. On distingue:
- des rongeurs (exemple : le lapin, l’écureuil…) qui ont des incisives à croissance continue, un estomac
formé d’une seule cavité, un caecum (appendice) long et un condyle d’articulation longitudinal arrondi
en avant et mince en arrière.
- des ruminants (exemple : la brebis, la vache …) qui ont un estomac avec quatre cavités (panse, bonnet,
feuillet et caillette), un condyle d’articulation transversal et arrondi, l’absence d’incisives dans la mâchoire
supérieure, remplacées par un bourrelet corné.
Activité 3
40
41
EXERCICES
1 a
2 b
3
4 c
5 d
EXERCICE 01
Pendant la nuit, le hérisson sort pour chercher sa nourriture en utilisant son ouïe bien développée. Il se
nourrit d’insectes, lombrics, escargots et de petits serpents.
1- Déterminer le régime alimentaire chez le hérisson.
2- Préciser les organes de sens utilisés pendant la prédation.
EXERCICE 02
Le document 1 re- Enfant Homme
présente les modèles de 10 ans adulte
de la dentition de
l’Homme selon l’âge,
et le document 2
représente le modèle
de la coupe longitudi-
nale d’une molaire de
(G x1.5)
l’Homme.
Document 1 Document 2
1- Écrire la formule dentaire de l’enfant de 10 ans et celle de l’adulte.
2- Comparer ces deux formules, que remarques-tu?
3- Réaliser un dessin légendé du document 2.
42
EXERCICES
EXERCICE 03
EXERCICE 04
EXERCICE 05
43
EXERCICES
EXERCICE 06
Pour étudier le rôle des éléments minéraux chez les végétaux, on a cultivé trois plantes identiques dans
trois milieux synthétiques (a, b et c) de compositions différentes.
Milieu a
Matières minérales Milieu b Milieu c Le tableau 1 : composition chimique
(témoin)
des milieux de culture
CaNo3 + - +
K2No3 + - +
Le tableau 2 : les résultats de
KH2PO4 + + - culture dans les trois milieux
MgSO4 + + +
CaCl2 + + + Milieu Masse fraîche en %
KCl + + + a 100
Na2NO3 + - + b 42
Na2SO4 + + + c 73
NaH2PO4 + + -
+: Présence
Solution ferrique + + + -: Absence
EXERCICE 07
Le tableau suivant présente les résultats d’une étude réalisée pour déterminer le régime alimentaire
chez deux insectes : la blatte et le criquet.
L’expérience consiste à fournir des aliments variés aux trois groupes isolés de chaque insecte.
Elle est réalisée dans les mêmes conditions pour tous les groupes.
Blattes Criquets
Groupe 1 Groupe 2 Groupe 3 Groupe 1 Groupe 2 Groupe 3
Carotte + + + + + +
Blé + + + + + +
Herbe + + + + + +
Pain + + + - - -
Viande + + + - - -
+ : l’aliment est consommé. - : l’aliment n’est pas consommé.
- D’après ces résultats, déterminer le régime alimentaire de la blatte et celui du criquet.
44
LEÇON Les chaînes et les réseaux
alimentaires
4
Les prérequis Les objectifs de la leçon
de la leçon
- Identifier les relations entre les êtres vivants
d’un milieu naturel.
- Les milieux naturels.
- Représenter les relations alimentaires dans
- Les composantes des milieux naturels.
les milieux terrestres et dans les milieux
- Les régimes alimentaires.
aquatiques.
- Les notions de chaînes et réseaux alimentaires.
- Représenter le transfert de la matière et
le flux d’énergie dans les milieux naturels.
me
La situation problè
Un jeudi matin, Hajar, comme d’habitude, est allée à la librairie de son collège. Ce jour-là elle est atti-
rée par une encyclopédie de biologie. En feuilletant ce livre, elle a trouvé des photos d’êtres vivants
dans leur milieu naturel : l’un se nourrit de l’autre, celui-ci est la proie d’un autre. Pour chercher plus
d’informations sur les relations et les interactions entre les êtres vivants dans un milieu naturel, Hajar
se pose les questions suivantes :
• comment s’organisent les relations alimentaires dans les milieux naturels ?
• comment se fait le transfert de la matière et de l’énergie au sein d’un milieu naturel ?
la leçon
Les activités de
45
ACTIVITÉ 1 Relations alimentaires
46
Relations alimentaires dans quelques milieux aquatiques
Sardines
Phytoplanctons
Macquereau
Zooplanctons
Crabe
Mots scientifiques
en arabe
Chaîne alimentaire 1- Schématiser la relation alimentaire qui regroupe tous les êtres vivants re-
سلسلة غذائية présentés dans cette forêt en utilisant des flèches signifiant : est mangé par.
Réseau trophique Déterminer le niveau trophique de chaque être vivant. Doc.I1.
شبكة غذائية 2- Extraire du tableau toutes les chaînes alimentaires possibles. Les regrouper
Niveau trophique pour former un réseau alimentaire. Doc. I2.
مستوى غذايئ 3- Écrire les chaînes alimentaires possibles en précisant le niveau trophique
Zooplancton pour chaque organisme. Doc.II1.
البالنكتون الحيواين 4- En exploitant la ressource numérique proposée en haut de cette page,
Phytoplancton schématiser un réseau trophique dans le milieu littoral et un autre dans le
البالنكتون النبايت milieu marin. Doc. II2.
47
ACTIVITÉ 2 Cycle de la matière et flux de l’énergie
Si les végétaux chlorophylliens produisent leur Déduire la production de la matière chez les êtres
matière organique à partir de la matière minérale vivants.
Indiquer l’origine de la matière vivante produite
et de la lumière solaire, les animaux ont besoin de chez les êtres vivants.
se nourrir de matière organique préexistante pour Décrire le transfert de la matière et le flux de
en produire la leur propre. Comment se manifeste l’énergie au sein d’une chaîne alimentaire.
la production de la matière chez les êtres vivants ? Identifier les types de représentations graphiques
Comment se fait le transfert de la matière et de utilisées pour représenter le transfert de la ma-
tière et le flux d’énergie.
l’énergie dans un milieu naturel ? Expliquer la notion de cycle de la matière.
(quelques tonnes)
Âge en
1 5 10 15 20 25 80
jours
Taille en
3,1 3,5 4,5 9 26 121 220
mm
48
Le cycle de la matière et le flux de l’énergie dans le milieu naturel
k
kJ
kJ
kJ k
C 48 kg C 3.5 x 104 kJ
C 1035 kg C 5 x 106 kJ
Mots scientifiques
en arabe
1. Décrire la variation du poids chez le maïs et la variation de la taille chez la
Biomasse
daurade. Que peut-on déduire de ces variations. Doc.I1 et 2.
كتلة حية 2. Préciser l’origine de la matière produite par le maïs et celle produite par la
Cycle de la matière daurade. Doc.I.
3. Décrire le transfert de la matière et de l’énergie en passant d’un niveau
دورة املادة trophique à l’autre. Indiquer les types de représentations graphiques
Flux de l’énergie utilisées dans les représentations de ce transfert. Doc. II1.
4. Représenter, à l’aide d’un schéma,le cycle de la matière. Expliquer pourquoi
تدفق الطاقة
on dit « cycle de la matière et flux de l’énergie ». Doc. II 1 et 2.
49
BILAN
Activité 1
Les relations alimentaires peuvent être représentées par :
a. la chaîne alimentaire, qui est une succession d’êtres vivants dans laquelle, les uns mangent ceux qui les
précèdent, avant de servir de nourriture à ceux qui les suivent. Elle commence toujours par les végétaux
chlorophylliens (les producteurs).Chaque chaîne alimentaire est caractérisée par un nombre déterminé de
niveaux trophiques selon la fonction accomplie par l’être vivant :
1- les producteurs (niveau trophique I) : ce sont des êtres vivants autotrophes.
2- les consommateurs qui peuvent être divisés en :
- consommateurs du premier ordre (niveau trophique II), (les herbivores) ;
- consommateurs du deuxième ordre (niveau trophique III), (les carnivores) ;
- consommateurs du troisième ordre (niveau trophique IV), (les grands carnivores).
b. le réseau trophique (ou alimentaire) qui est un enchevêtrement de plusieurs chaînes alimentaires
partageant un ou plusieurs maillons.
Activité 2
Tous les êtres vivants sont des producteurs de la matière vivante (biomasse). Les plantes vertes
assurent la production primaire. Cette biomasse végétale est utilisée par les consommateurs à différents
niveaux pour assurer la production secondaire. Après la mort des êtres vivants, un autre groupe d’êtres
vivants qui se nourrissent de cadavres ou d’excréments intervient pour transformer la matière organique
en matière minérale réutilisable par les plantes (minéralisation): ce sont les décomposeurs. Le transfert de
la matière se fait donc d’un niveau trophique à un autre en formant un cycle appelé : cycle de la matière.
Le transfert de la matière et de l’énergie au sein d’une chaîne alimentaire est représenté par des pyramides
qui traduisent les constituants des niveaux trophiques. Une pyramide peut représenter pour chaque
niveau le nombre des individus (les pyramides des nombres), la masse de la matière organique produite
(les pyramides des biomasses) ou la quantité d’énergie (les pyramides des énergies). Les pyramides des
énergies mettent en évidence le fait que chaque niveau n’accumule qu’une partie de l’énergie de celui qui
le précède et qu’il y a toujours des pertes d’énergie en passant d’un niveau trophique à un autre supérieur :
c’est le flux de l’énergie.
Production de la matière
vivante et flux de l’énergie
Matières minérales
50
EXERCICES
3- Recopier le tableau suivant, puis relier avec une ou plusieurs flèches l’être vivant avec son ordre
trophique :
Chat
Lapin Producteurs
Lion
Vache Consommateurs du premier ordre
Blé Consommateurs du deuxième ordre
Éléphant Consommateurs du troisième ordre
Carotte
Bactéries Décomposeurs
Vers de terre
EXERCICE 01
Dans un ruisseau, on peut trouver divers êtres vivants qui dépendent les uns des autres par des relations
alimentaires. Le tableau ci-dessous présente quelques êtres vivants d’un ruisseau et leurs nourritures.
51
EXERCICES
EXERCICE 02
Dans un océan, le soleil fournit une énergie de 12500 kJ par jour. Sur la même surface, les algues mi-
croscopiques en utilisent 37,5 kJ pour fabriquer leur matière organique. Le zooplancton qui se nourrit
des algues microscopiques assimile une énergie de 1,5 kJ. De même, les poissons consommateurs de
zooplanctons, captent une énergie de 0,02 kJ.
1- Représenter sous forme d’une chaîne alimentaire les êtres vivants cités, et préciser à quel niveau
trophique appartient chacun d’entre eux.
2- Construire la pyramide de l’énergie correspondant à cette chaîne. (échelle : largeur de chaque
rectangle est : 1cm ; 0,5cm de longueur = 1kJ).
3- Que remarques-tu pour l’évolution de l’énergie dans la chaîne alimentaire ?
EXERCICE 03
Lion
Chacal
Chèvre
Chat
sauvage
Aigle
Lapin
Hibou
Serpent
Souris Plante verte
1- Extraire du document deux chaînes alimentaires. Préciser le niveau trophique de chaque maillon.
2- Dégager du document un réseau alimentaire.
52
LEÇON La classification des êtres vivants
5
Les prérequis
de la leçon Les objectifs de la leçon
- Développer le sens de l’organisation en
général.
- La classification des vertébrés.
- Identifier quelques critères de
- Les composantes du milieu naturel. classification des animaux et des
végétaux.
- La diversité des êtres vivants dans le milieu naturel. - Utiliser les clés de détermination des
animaux et des végétaux pour classer les
êtres vivants.
me
La situation problè
Pendant les vacances d’été, Jamal et sa famille ont eu l’occasion de visiter le jardin zoologique de
la ville de Rabat. Jamal se trouvait impressionné par la manière dont les animaux étaient organi-
sés au sein du parc zoologique, et il ne cessait de poser des questions à son père, qui, lui-même
n’arrivait pas toujours à satisfaire l’énorme curiosité scientifique de son fils. Heureusement, le père a
constaté la présence de panneaux devant les aires où se trouvaient des animaux, et qui donnaient des
informations scientifiques bien détaillées sur ces derniers. Il a conseillé à son fils de les lire pour
en savoir plus sur l’organisation du monde animal. De nouveau, Jamal se demanda comment les
scientifiques arrivent à regrouper les êtres vivants animaux et végétaux de manière aussi précise ! Il se
posa alors les questions suivantes :
- comment peut-on classer les animaux ?
- comment peut-on classer les végétaux ?
la leçon
Les activités de
53
ACTIVITÉ 1 Classer les animaux
Document 1 Les animaux sont tous différents, mais ont des caractères communs
Mots scientifiques
en arabe
55
ACTIVITÉ 2 Classer les végétaux
Document 1 Les végétaux sont tous différents, mais ont des caractères communs
a Arganier : plante endémique du Maroc, les b Pin : plante portant des fleurs en forme de
fleurs blanches à jaune verdâtre, la graine est cônes constitués de plusieurs écailles dont
enfermée dans le fruit. chacun porte deux graines nues.
c Codium : plante sans fleurs et sans tige feuillée. d Polytric : plante sans fleurs, avec tige feuillée
et sans racines.
56
La clé de détermination des végétaux
Graines protégées
ANGIOSPERMES Oranger
Plantes
à fleurs et
graines
Graines nues
GYMNOSPERMES Pin
Avec fleurs
MOUSSES Polytric
Plantes
sans fleurs et Sans tige feuillée, avec
sans graines chlorophylle
ALGUES Ulve
Mots scientifiques
en arabe
57
BILAN
Activité 1
La classification des animaux se base sur des ressemblances morphologiques ou anatomiques. Dans
un même groupe d’animaux, on peut réunir tous ceux qui ont au moins un caractère commun. Selon la clas-
sification classique, le règne animal comporte deux grands groupes :
- les vertébrés : qui possèdent une colonne vertébrale. celle-ci est composée d’os, appelés vertèbres, qui
s’articulent entre eux. Suivant des caractères liés à la peau, ce même groupe est subdivisé en :
- mammifères : leur peau porte des poils et les femelles allaitent leurs petits.
- reptiles : leur peau est couverte d’écailles soudées.
- oiseaux : leur peau est couverte de plumes.
- amphibiens : leur peau est nue et humide.
- poissons : leur corps est couvert d’écailles non soudées.
- les invertébrés sont tous des animaux qui n’ont pas une colonne vertébrale, ce groupe contient de
nombreux animaux très différents les uns des autres. En se basant sur l’étude de plusieurs critères de
classification, les chercheurs ont pu établir une clé de détermination qui facilite l’identification de tel ou tel
animal.
Activité 2
Comme pour les anminaux, on peut classer les plantes en grands groupes selon des critères
morphologiques ou anatomiques bien précis. Selon la présence ou l’absence de fleurs et de graines, on peut
subdiviser les plantes en deux grands groupes :
- les plantes à fleurs et graines sont les plus représentées sur Terre. ce groupe comprend les angiospermes
ayant des graines protégées et les gymnospermes dont les graines sont nues.
- les plantes sans fleurs et sans graines (fougères, mousses, algues) n’ont ni fleurs, ni graines. elles peuvent
coloniser des milieux variés, terrestres ou aquatiques.
L’utilisation des autres critères de classification a permis aux scientifiques d’établir une clé de détermination
des végétaux servant à identifier la position systématique de chaque plante.
58
EXERCICES
3- Recopier, puis relier avec une flèche chaque être vivant avec son groupe :
59
EXERCICES
EXERCICE 01
EXERCICE 03
Pour aider ses élèves à classer quelques végétaux, un professeur a proposé le tableau suivant :
Critères Graines Graines
Feuilles Chlorophylle Tige Fleurs Racines
Végétaux nues protégées
Sapin du x x x x x x
Maroc
Épicéa x x x x x x
Pommier x x x x x x
Ulve x
Polytric x x
x : présence du critère.
1- Classer les plantes du tableau ci-dessus en deux groupes, et donner un nom convenable à chaque
groupe.
2- Si on compare le sapin du Maroc et l’épicéa, que peut-on déduire ?
3- En utilisant une clé de détermination des végétaux, déterminer avec précision à quel groupe
appartient chacun des végétaux signalés dans le tableau ci-dessus.
60
LEÇON Les équilibres naturels
6
Les prérequis
de la leçon Les objectifs de la leçon
- Les milieux naturels. - Déterminer quelques aspects de l’équilibre
naturel.
- Les composantes des milieux naturels.
- Identifier les actions positives et les actions
- Les régimes alimentaires. négatives de l’Homme sur le milieu naturel.
- Construire une première approche de
- Les chaînes et réseaux alimentaires. l’équilibre naturel.
me
La situation problè
Pour se préparer à une activité parascolaire sur la préservation de l’environnement, Yassine (élève de
la 1ère année collégiale) préfère se documenter sur internet. Pendant ses recherches, son attention est
attirée par l’expression suivante «les équilibres naturels sont fragiles». Il se pose alors les questions
suivantes :
• qu’est-ce-qu’ un équilibre naturel ?
• comment peut-on le préserver ?
la leçon
Les activités de
61
ACTIVITÉ 1 Équilibres naturels
La forêt est un milieu naturel qui assure la cohabitation des êtres vivants. Ces derniers établissent des
relations entres eux et avec le milieu. La formation progressive de ce milieu dure plusieurs dizaines
d’années et son équilibre nécessite l’établissement d’un équilibre entre toutes ses composantes.
Document 2 Aspect d’un équilibre naturel
Nombre d’animaux
7000
6000
1000
0 Années
1965 1970 1975 1980
Variation des nombres des lièvres et des renards de 1965 à 1976
62
L’Homme et les équilibres naturels
Mots scientifiques
en arabe
1- Décrire les étapes de formation d’une forêt.Déduire les conditions de son
Équilibre naturel équilibre. Doc.I1.
2- Décrire la variation du nombre de renards par rapport à celui de lièvres. Que
توازن طبيعي peut-on déduire ? Doc. I2.
3- Recopier, puis remplir le tableau ci-dessous. Doc. II 1 et 2.
Énergies renouvelables
Actions humaines perturbant les Actions humaines préservant
طاقات متجددة équilibres naturels les équilibres naturels
Pollution
تلوث 4- Définir l’équilibre naturel. Expliquer l’idée «les équilibres naturels sont
fragiles».
63
BILAN
Activité 1
Suivant les conditions du milieu et les relations qui s’établissent entre les êtres vivants, la variation des
nombres de ces derniers suit des rythmes contradictoires suivant les niveaux trophiques, mais elle oscille
toujours dans une fourchette régulière : il s’agit d’un équilibre dynamique qu’on appelle équilibre naturel.
Les équilibres naturels sont fragiles et peuvent être affectés positivement ou négativement par l’action
de l’Homme. Celui-ci peut préserver l’équilibre naturel en créant des réserves naturelles, en utilisant
les énergies renouvelables non polluantes, en reboisant les terrains…
Inversement l’Homme peut provoquer le déséquilibre naturel en agissant sur le milieu (urbanisation,
incendies, pollutions…) ou sur les êtres vivants (déforestation, chasse, pêche...).
64
EXERCICES
EXERCICE 01
En 1960, les autorités chinoises ont commencé à lutter contre les oiseaux dans le but de préserver les
cultures. Cette violente campagne contre les oiseaux a entraîné une augmentation spectaculaire des
insectes, de petits rongeurs et d’autres animaux. Ceci a conduit une perte très importante des récoltes.
Face à cette situation, les autorités chinoises ont changé d’attitude à l’égard des oiseaux et ainsi les pro-
téger.
1. Dégager la cause de lutte contre les oiseaux par les autorités chinoises.
2. Expliquer l’augmentation des nombres d’insectes et de petits rongeurs.
3. Déterminer le régime alimentaire de ces oiseaux.
4. Préciser l’impact de l’intervention de l’Homme sur l’équilibre naturel.
EXERCICE 02
La dieldrine est un insecticide utilisé en agriculture pour éliminer les ravageurs des cultures. On a mesuré
la quantité de ce produit dans les maillons d’une chaîne alimentaire d’un milieu marin. Le tableau suivant
donne les résultats obtenus.
65
EXERCICES
EXERCICE 03
Pour lutter contre les rats qui détruisent les cultures de canne à sucre, les autorités de Jamaïque ont
introduit un animal appelé la belette indienne (mungo) dans le pays. Le graphe suivant présente la varia-
tion des nombres des belettes indiennes, des rats et d’autres animaux.
Le temps
(en mois)
EXERCICE 04
Le tableau suivant présente quelques êtres vivants d’un milieu aquatique.
Animal Nourritures
1. Construire une chaîne alimentaire à
partir des données du tableau. Carpe (poisson) Limnée, végétaux ou
2. Que se passe-t-il s’il y a une pêche débris des végétaux.
excessive de la carpe dans ce milieu? Limnée (mollusque) Végétaux ou débris des
végétaux
Balbuzard pêcheur Carpe
EXERCICE 05
66
GUIDE MÉTHODOLOGIQUE ET TECHNIQUE
J’apprends la technique
Fiche n°1: observer à la loupe
67
GUIDE MÉTHODOLOGIQUE ET TECHNIQUE
J’apprends la technique
Fiche n°2: observer au microscope optique
L’objet à observer doit être très fin de façon à être correctement traversé par la lumière. Il est toujours pla-
cé entre lame et lamelle dans une goutte de liquide. L’ensemble s’appelle une préparation microscopique.
• Mettre une goutte d’eau ou de colorant au centre de la lame.
• Déposer et étaler correctement l’objet à observer dans la goutte d’eau ou colorant.
• Laisser tomber délicatement la lamelle par-dessus.
• Essuyer le surplus d’eau ou de colorant à l’aide d’une feuille d’essuie-tout.
1. Préparer le microscope
• Le microscope est pris sans mouvement brusque par la potence (ou
poignée), une main sous le socle.
• Placer le microscope face à soi, en sécurité sur la table et allumer la lampe.
• Mettre en place le plus petit des objectifs (objectif rouge ×4).
2. Mise en place de la préparation microscopique
• Placer la préparation microscopique sur la platine avec la lamelle dirigée vers le haut.
• Fixer la lame avec les valets en mettant la région à observer au niveau du rond lumineux.
3. Mise au point
• Placer son œil contre l’oculaire et régler l’intensité lumineuse en utilisant le diaphragme.
• Tourner la vis macrométrique dans un sens ou dans l’autre jusqu’à ce qu’une image apparaisse puis
devienne nette.
• Affiner la netteté avec la vis micrométrique.
• Explorer la préparation en déplaçant lentement la lame.
4. Changer l’objectif
• Sans changer le réglage, mettre en place l’objectif moyen en faisant tourner la tourelle porte-objectifs.
• Régler la netteté uniquement avec la vis micrométrique en la tournant dans un sens ou dans l’autre.
5. Ranger le microscope
En fin d’observation, retirer la lame et mettre en place le plus petit obectif.
Calculer le grossissement
Multiplier le grossissement de l’oculaire par celui de l’objectif.
Exemple : grossissement de l’oculaire (10) x grossissement de l’objectif (40) = X 400 (fois).
68
GUIDE MÉTHODOLOGIQUE ET TECHNIQUE
Oculaire
Tube optique
Potence
Objectif
Vis macrométrique
Tourelle
Valets
Miroir
Microscope monoculaire
Critères de Auto-
Idicateurs de réussite de la préparation microscopique
réussite évaluation
Préparation de Échantillon fin.
l’échantillon Échantillon de taille suffisante.
Dépôt de Échantillon bien étalé et centré dans la goutte.
l’échantillon
Lamelle Lamelle intacte et propre.
Critères de Auto-
Idicateurs de réussite de l’observation microscopique
réussite évaluation
Éclairage Réglage correct de la lumière : ni trop fort, ni trop faible (molette,
intensité/diaphragme).
Zone Positionnement correct de la préparation microscopique sur la
d’observation platine.
Zone intéressante bien centrée.
Mise au point Procédure : ordre des objectifs, utilisation des vis macro/
micrométriques.
Image nette.
Rangement Rangement correct.
Autonomie Comportement et sécurité.
69
GUIDE MÉTHODOLOGIQUE ET TECHNIQUE
J’apprends la méthode
Fiche n°3: réaliser un dessin d’observation
Un dessin d’observation est une représentation plus précise et fidèle de l’objet réel. C’est un outil de com-
munication qui contient des informations scientifiques (titre, légende, échelle).
Critères de Auto-
Indicateurs de réussite
réussite évaluation
Dessin -Sur une feuille blanche et en utilisant uniquement un crayon à
papier bien taillé.
-Dessin grand, soigné, traits nets et continus.
-Dessin ressemblant à la réalité (je n’invente rien) / proportions
respectées.
Légendes -Traits de légendes tracés à la règle, ne se croisent pas, se terminent
horizontalement, s’arrêtent tous au même niveau, se terminent avec
une flèche au bout.
-Légendes en colonnes, à l’extrémité des flèches.
-Légendes complètes, exactes et sans fautes d’orthographe.
Titre Complet et juste.
70
GUIDE MÉTHODOLOGIQUE ET TECHNIQUE
J’apprends la méthode
Fiche n°4: notion d’échelle et proportionnalité
A- Pour connaître l’échelle d’un document (photographie, carte etc…)
10 µm
Taille réelle
10 µm
0
1 2
Tableau de proportionnalité
1. Remplacer chaque lettre par ce qui convient pour compléter le texte (2pts).
La (a) est l’unité structurale de tous les êtres vivants. Elle est constituée d’un (b), d’un (c) et d’une
(d). Les êtres vivants dont le corps est constitué d’une seule cellule sont des (e), et ceux dont le corps
est constitué de plusieurs cellules sont des (f).
2. Répondre par vrai ou faux (2pts).
a. Les plantes vertes produisent leur propre matière organique.
b. Les poissons sont des animaux dont le corps est recouvert d’écailles soudés.
c. L’estomac des herbivores ruminants est composé de quatre cavités.
d. Les insectes respirent à l’aide des poumons.
3. Attribuer à chaque numéro du documens ci-dessous le nom convenable parmi la liste suivante (2pts):
trachée - poumon - alvéoles pulmonaires - bronche.
2
4
3
4. Construire une phrase avec les expressions et les mots suivants (2pts):
- perturbe – actions négatifs – équilibres naturels - Homme.
- matière organique – matière minérale – décomposeurs.
- invertébrés – quatre paires de pattes – arachnides - animaux.
- Chaînes alimentaires – milieu naturel – réseau alimentaire.
Exercice 1 : ( 6 pts)
Le dytique est un animal à corps ovale muni de trois paires de pattes et une paire d’antenne. Il se nour-
rit entre autres de têtards. Ces derniers consomment les plantes aquatiques.
Le dytique est adapté à la vie aquatique. Pour respirer, il place régulièrement l’extrémité de son abdo-
men à la surface d’eau pour prélever une réserve d’air qu’elle emprisonne sous ses ailes. Son corps est
parcouru par un réseau de conduits remplis d’air qui s’ouvre par des stigmates sur le dos.
72
Évaluation bilan de l’unité 1
(Gx10)
Exercice 2 : ( 6 pts)
On propose l’étude du régime alimentaire chez la couleuvre (serpent) et chez le renard. Les données
suivantes représentent les résultats d’une étude effectuée sur ces deux animaux dans un milieu où
l’Homme utilise les pesticides pour lutter contre les animaux qui ravagent les cultures.
73
Fiche d’auto-évaluation 1
Objectif
- Pratiquer un raisonnement scientifique pour expliquer comment le dauphin s’adapte à la respiration
pulmonaire.
Support
Aide à la résolution
- Indiquer le milieu de vie et le mode de respiration chez le dauphin et dire si l’appareil respiratoire du
dauphin est adapté à son milieu de vie.
- Expliquer le comportement de vie chez le dauphin.
- Observer le schéma de l’appareil respiratoire du dauphin et relier sa structure au comportement de
vie constaté.
- Conclure sur le type d’adaptation à la respiration pulmonaire remarqué chez le dauphin.
Grille d’auto-évaluation
74
Fiche d’auto-formation
Objectif
- Enrichir ses connaissances sur l’histoire de la cellule.
Support
• Les premières observations de la cellule:
En 1665, le physicien anglais Robert Hook a observé au moyen de son microscope des coupes
de liège. Il a déduit que le liège se compose de plusieurs cavités ou petites chambres. Il les a appelées : cel-
lules. Mais le sens qu’il a attribué au terme «cellule» ne correspond pas tout à fait à son sens actuel.
De 1673 à 1723, le chercheur hollandais Leeuwenhoek a pu observer divers types de cellules,
telles que les cellules sanguines, les bactéries… grâce à des fameux et précieux microscopes qui il a
fabriqués lui-même. Cependant ses observations n’ont été pas prises en considération.
En 1824, le biologiste français Dutrochet s’est rendu compte qu’il est nécessaire de faire une
étude comparative des animaux et des plantes. En effet, il a posé la question suivante : est-ce que
tous les êtres vivants sont composés de cellules ? Ses expériences lui permettent de déduire que les
tissus végétaux se composent de cellules. En revanche, les observations réalisées chez les animaux
n’ont pas réussi, par conséquent il n’a pas pu vérifier son hypothèse.
En 1831, la première observation du noyau a été réalisée par Robert Brown à partir de l’obser-
vation microscopique des feuilles d’une orchidée. Ce résultat a été prouvé par le chercheur Schleiden
en 1838.
En 1839, Theodor Schwann déclare : « la cellule est l’unité de base des végétaux et des ani-
maux »
Au début de XXème siècle, la notion de cellule, unité du vivant, est admise par tous les scienti-
fiques.
La tâche à réaliser
À l’aide de cette frise historique et de l’utilisation d’un moteur de recherche, réaliser un schéma
résumant l’évolution des connaissances sur la notion de la cellule.
75
Fiche de remédiation 1
Difficulté à remédier
• Comprendre la production de la matière organique, son transfert et le flux d’énergie.
Catégorie de la difficulté
• Conceptuelle : la production primaire, le transfert de la matière et le flux d’énergie.
Support
La tâche à réaliser
En te basant sur le document proposé et sur tes acquis, montre comment se fait le transfert de la ma-
tière et le flux de l’énergie au sein de ce milieu naturel.
Aide à la résolution
• Se rappeler les relations entre les êtres vivants d’un milieu naturel et les méthodes de leur représen-
tation.
• Expliquer le devenir de l’énergie et de la matière organique produite par les végétaux en allant d’un
niveau à l’autre de la chaîne alimentaire.
Grille d’auto-évaluation
Évaluation de la remédiation
Faire des exercices similaires hors classe.
76
Fiche de remédiation 2
Difficulté à remédier
• Tester une hypothèse.
Catégorie de la difficulté
• Méthodologique : pratiquer une démarche scientifique.
Support
La grenouille est un animal amphibien. Elle est carac-
térisée par une peau nue. Par conséquent, elle pré-
fère vivre dans les milieux humides. Les têtards res-
pirent comme les poissons par des branchies avant
de devenir des grenouilles adultes qui développent
des poumons. Hors de l’eau, la grenouille adulte ef-
fectue des mouvements du plancher de la bouche
et des mouvements du thorax. L’hiver, elle reste par-
fois longtemps au fond de l’eau et aucun mouvement
respiratoire n’est alors visible.
La tâche à réaliser
Proposer une expérience permettant de vérifier l’hypothèse : « la grenouille respire par la peau lors-
qu’elle est au fond de l’eau ».
Aide à la résolution
1. Se rappeler les tests de la mise en évidence des gaze respiratoires.
2. Penser à créer les conditions favorables pour tester l’hypothèse sans oublier de faire le test témoin.
Grille d’auto-évaluation
Évaluation de la remédiation
Faire des exercices similaires hors classe.
77
Grille d’auto-évaluation
des exercices de l’unité 1
Leçon 1 : observation d’un milieu naturel. (Pages: 21-22).
Le raisonnement scientifique et la communication écrite et graphique
Auto-
Exercice n° Question n° Indicateurs de réussite J’ai réussi si : évaluation
- J’ai trouvé l’ordre logique des étapes à suivre pour planifier une
1 sortie sur le terrain ;
1
- j’ai organisé ces étapes en : action à faire avant la sortie, action à
faire au cours de la sortie et action à faire après la sortie.
1 - J’ai bien repréré et j’ai décrit une seule unité pour chacune des
trois observations microscopiques.
3 2
- J’ai bien nommé les principaux éléments d’une cellule.
80
- J’ai représenté correctement la chaîne alimentaire regroupant les
1 êtres vivants cités dans cet exercice;
-J’ai bien indiqué le niveau trophique des êtres vivants qui com-
posent cette chaîne alimentaire.
81
- J’ai bien précisé les deux groupes de plantes auxquels appar-
1 tiennent les plantes du tableau en choisissant le critère de classifi-
cation convenable;
- J’ai bien nommé les deux groupes de plantes en question.
3
- J’ai bien comparé l’attribut du sapin du Maroc et de celui de
2
l’épicéa ;
- J’ai bien déduit le ou les groupes auxquelles ils appartiennent.
3 - J’ai bien précisé la classification de ces plantes en utilisant les
critères de classification figurés dans le tableau.
82
1 - J’ai bien décrit l’évolution des nombre des belettes indiennes, des
insectes, des oiseaux et des rats en fonction du temps.
3
1
-J’ai déterminé une succession d’êtres vivants dans laquelle, les uns
mangent ceux qui les précedent, avant de servir de nourriture à
4 ceux qui les suivent;
- J’ai représenté correctemennt la chaîne alimentaire.
- J’ai bien précisé la conséquence de la pêche excessive de la carpe
2
sur l’équilibre de ce milieu naturel.
1 - J’ai bien repéré, à partir des données de cet exercice, les interven-
tions négatives de l’Homme sur le milieu naturel.
5
83
UNITÉ LES PHÉNOMÈNES GÉOLOGIQUES
2 EXTERNES
VISÉE
LA COMPÉTENCE
À
la fin de cette unité l’apprenant(e) doit pouvoir résoudre des situations complexes signifiantes,
en mobilisant ses ressources liées à l’étude des paysages géologiques (exploration d’un
site géologique, la formation des roches sédimentaires, le temps géologique et le cycle
sédimentaire, les ressources en eau),et ce, en choisissant des supports pertinents et en appliquant
les étapes de la démarche scientifique.
84
LE PLAN DE L’UNITÉ
85
Le programme semestriel officiel
et l’extrait de présentation de l’unité 2
L’étude de cette unité nécessite l’organisation d’une sortie géologique dans un site local. Ce dernier vous
servira comme support concret pour comprendre les phénomènes géologiques externes. Cette unité
vous aidera à :
• acquérir une méthodologie d’étude d’un paysage géologique.
• poser des questions sur les phénomènes de la géodynamique externe et les problèmes liés aux
ressources hydriques.
• étudier les phénomènes de la géodynamique externe (l’érosion, le transport, la sédimentation, la
diagenèse et la classification des roches sédimentaires).
• construire une première approche du temps en géologie à travers l’application des principes
stratigraphiques, l’étude des fossiles et l’établissement d’une échelle stratigraphique simplifiée.
• déduire la notion du cycle sédimentaire.
• construire les concepts scientifiques et fondamentaux de la géodynamique externe (le cycle de la roche,
le temps géologique, la transgression, la régression, l’échelle stratigraphique, le cycle sédimentaire, le
bassin hydrographique…) en adoptant les différents modes de raisonnement scientifique (déduction,
induction, analogie).
• adopter une attitude positive, consciente et responsable vis-à-vis de l’environnement en général et
vis-à-vis de l’eau en particulier.
• développer le sens de travail en équipe et de respect d’autrui.
86
Les extensions attendues
et interdisciplinarité
Les extensions en relation avec les programmes des Sciences de la Vie et de la Terre
Au secondaire qualifiant
• Au tronc commun lettres et sciences humaines
L’unité 1 : l’eau, source de la vie
- L’exploitation de l’eau et sa pollution ;
- La formation des réserves en eau ;
- L’eau potable ;
- Le cycle de l’eau.
• À la première année baccalauréat branches des sciences expérimentales et sciences mathématiques
L’unité 1 : les phénomènes géologiques externes
- Réalisation de la carte paléogéographique d’une région donnée.
- Reconstitution de l’histoire géologique d’une région sédimentaire.
• À la deuxième année baccalauréat branches des sciences expérimentales option sciences agronomiques
L’unité 2 : gestion des ressources hydrique et amélioration de la production agricole
- Gestion des ressources hydriques ;
- L’exploitation des eaux souterraines ;
- La production de l’eau potable ;
- La pollution de l’eau.
Les extensions en relation avec les programmes des autres disciplines du même niveau
En physique chimie
- La matière ;
- Traitement des eaux ;
- La Terre et l’univers.
En géographie
- La Terre : une planète dans l’univers ;
- Les coordonnés géographiques et la détermination des lieux ;
- Les continents et les océans.
Dans les langues
- Des textes littéraires qui traitent des sujets scientifiques en rapport à l’eau et à la Terre.
87
Je révise mes acquis
88
LEÇON Préparer, réaliser et exploiter une
sortie géologique
1
Les prérequis
de la leçon Les objectifs de la leçon
- Explorer un paysage géologique en
utilisant les moyens et les techniques
- Les quatre directions (le nord, le sud, de terrain.
l’est et l’ouest). - Réaliser différents types de communications
- Les reliefs et la carte géographique. écrites et graphiques notamment le rapport de la
sortie, les profils topographiques, les croquis,...
- Le sol et les facteurs de l’érosion. - Exploiter les observations du terrain et le
rapport de la sortie pour poser des problèmes
liés aux leçons suivantes.
me
La situation problè
Suite à la présentation d’un exposé de classe intitulé « les paysages naturels du Maroc » et encadré
par le professeur d’Histoire-Géographie , un dialogue s’est déroulé entre Nadia et Samir (deux élèves
de la première année du cycle collégial):
1
1 Oui, je sais bien où se
2
2 As-tu compris le trouvent les plaines et les
C’est bien, mais chaînes de montagnes,
contenu de l’exposé on doit savoir non mais je n’arrive pas à lire
Ben, j’ai tout noté d’aujourd’hui ? seulement comment
lire une carte, mais correctement la carte
pour une relecture à topographique. Et toi ?
la maison. aussi comprendre
3 comment les
chercheurs arrivent
Ah oui, tu as raison, à établir une carte 3
4 il est aussi important topographique. C’est peut-être le
de comprendre travail du géologue,
Exactement, Ceci comment se forment
les paysages qui nous qui demande
nécessite bien la 4
entourent et comment l’observation et le
réalisation des sorties ils évoluent ? C’est vrai, il est tellement
géologiques. contact direct avec le
magnifique d’organiser
nous-mêmes une sortie terrain.
sur le terrain pour
découvrir et décrire les
paysages géologiques de
notre région.
À la fin de ce dialogue, les deux élèves ont décidé de chercher à répondre aux questions suivantes :
- qu’est-ce qu’une carte topographique ? Comment la lit-on ?
- quels sont les techniques et les moyens d’exploration d’un paysage géologique ?
- comment réaliser et exploiter une sortie géologique ?
la leçon
Les activités de
89
ACTIVITÉ 1 Préparer une sortie géologique
Le milieu naturel est composé d’une multitude Identifier quelques techniques et moyens
de paysages (géologiques), qui présentent dif- d’exploration d’un paysage géologique.
férents types de reliefs. Comment explorer ces Extraire les principaux éléments d’une carte
paysages ? Et comment représenter leurs reliefs topographique.
sur une carte? Réaliser un profil topographique.
L’échelle=
Je modélise
À l’aide du papier carton, matérialiser une colline
traversée par un cours d’eau, pour ce faire ;
Découper 8 morceaux de carton et les coller deux à
deux de manière à obtenir 4 morceaux ayant chacun
1cm d’épaisseur et dont la superposition forme une
a Matériels
nécessaires b Colline
matérialisée
colline ;
Fixer les quatre morceaux par deux axes à l’aide de deux
cure-dents ;
Tracer le contour de la base des morceaux en
commençant par le morceau inférieur sur une feuille de
papier ;
Reconstruire la colline matérialisée et la comparer avec sa
représentation sur papier : c’est le principe de d Représentation
plane
l’établissement des courbes de niveau. c Traçage
contours
des
Mots scientifiques
en arabe
Géologie 1. Déterminer, parmi la liste des outils à emporter, ceux qui sont nécessaires à la
جيولوجيا
réalisation des activités de terrain signalées. Doc. I1.
Carte topographique
خريطة طبوغرافية 2. Préciser les différentes informations fournies par la carte topographique en
Courbe de niveau
منحنى املستوى précisant la signification des chiffres, des courbes, des couleurs et des signes.
Équidistance Doc. I2.
تساوي البعد
Échelle 3. Réaliser la modélisation proposée et déduire le principe d’établissement de la
سلم carte topographique. Doc.II1.
Profil topographique
جانبية طبوغرافية 4. Réaliser le profil topographique suivant le segment MN. Doc.II 2.
91
ACTIVITÉ 2 Réaliser et exploiter la sortie
L’exploration d’un paysage géologique et la formu- Orienter la carte topographique avec la boussole.
lation d’hypothèses pour expliquer sa formation et Réaliser quelques activités d’exploration d’un
son évolution nécessitent la réalisation d’une sortie paysage géologique et les noter dans un tableau.
sur le terrain. Comment récolter les échantillons Décrire la diversité des paysages géologiques
et recueillir les renseignements du terrain ? Et observés.
comment les exploiter ? Établir un compte-rendu de la sortie.
L’étude du paysage géologique traduite sous forme de résumés des activités de terrain réalisées au niveau
de chaque arrêt, des problèmes soulevés et les hypothèses formulées.
Mots scientifiques
en arabe
1. En exploitant la ressource numérique proposée en haut de la page 92,
Sortie géologique orienter la carte de votre région. Doc. I1.
خرجة جيولوجية
2. Résumer, sous forme d’un tableau, les résultats des observations, des tests
Paysage géologique
منظر جيولوجي et de collecte d’échantillons effectués au cours de chaque arrêt de la sortie.
Fossile Doc. I2.
مستحاثة 3. Décrire les paysages géologiques proposés et proposer des hypothèses pour
Roche sédimentaire expliquer leur évolution. Doc.II1.
صخرة رسوبية
4. Rédiger un compte rendu de la sortie effectuée. Doc.II2.
93
BILAN
Activité 1
La sortie géologique représente une classe de terrain visant l’étude des paysages géologiques. Cette
étude se réalise grâce à l’utilisation de techniques et d’outils bien précis. Ces derniers aident à récolter les
échantillons de roches et de fossiles et à recueillir les informations sur les paysages géologiques.
La carte topographique est un outil indispensable au travail de terrain. Ses éléments, notamment
la légende, fournissent des indications précises sur les éléments des paysages (formes du relief, réseaux
hydrographiques, végétation, affleurement, aménagements de l’Homme).
Le profil topographique est une représentation graphique du relief selon une ligne droite. Il met en évidence
les éléments caractérisant le relief le long de la coupe étudiée (cours d’eau, montagne, plaine…).
Activité 2
Une fois sur le terrain, on procède d’abord à l’orientation de la carte topographique à l’aide de
la boussole, ce qui permet le repérage du site à étudier sur la carte. L’étude du paysage géologique se
fait, selon le site choisi et les arrêts programmés, en réalisant diverses activités de terrain telles que :
• observer attentivement l’ensemble du paysage et réaliser un croquis montrant les différents éléments du
paysage;
• distinguer le sol et le sous-sol et remarquer la présence des affleurements ;
• récolter et étiqueter les échantillons de roches ;
• extraire ou récolter les fossiles;
• déterminer la nature des roches, surtout la présence du calcaire par le test à HCl;
• décrire le modelé du paysage, notamment les aspects de la géodynamique externe (érosion, transport et
sédimentation)
• réaliser des schémas et prendre des photographies à chaque arrêt.
L’établissement d’un rapport ou compte-rendu de la sortie et l’exploitation des différentes données
collectées lors de la sortie permettent le questionnement et la formulation des hypothèses pour
appréhender les phénomènes géologiques et comprendre la formation et l’évolution des paysages au cours
du temps.
94
EXERCICES
95
EXERCICES
EXERCICE 01
Oued
EXERCICE 02
Le document ci-dessous représente l’extrait d’une carte topographique régionale.
96
EXERCICES
EXERCICE 03
Oued
1. Si la distance réelle AB est égale à 52,5 km, quelle est l’échelle de cet extrait de carte topographique ?
2. Réaliser le profil topographique suivant le trait AB.
EXERCICE 04
Le travail de terrain effectué lors d’une sortie géologique est suivi selon la fiche suivante :
Arrêts
Travail du terrain 1 2 3
Orienter la carte topographique
Noter l’aspect des couches
Mesurer l’épaisseur des couches
Récolter ou extraire les fossiles
Tester la présence du calcaire
Noter l’aspect de la géodynamique externe
1. En se basant sur l’observation de la photographie du paysage ci-dessous, recopier le tableau
ci-dessus , puis mettre une croix devant l’activité susceptible d’être réalisée au niveau de chaque arrêt.
2. Décrire l’aspect global de ce paysage géologique.
97
EXERCICES
3
2
1
Un paysage géologique au sud du Maroc
EXERCICE 05
98
Déduction de la notion
LEÇON du cycle sédimentaire (1) : quelques
2 aspects de la géodynamique externe
me
La situation problè
Lors de la séance suivant la sortie géologique, le professeur des Sciences de la Vie et de la Terre invite
ses élèves à discuter et à partager les comptes rendus de la sortie. Ci-après, des notes tirées des
travaux réalisés par trois élèves, Hasna, Asia et Achraf:
À partir de la discussion de ces extraits, les trois élèves se posent la question suivante:
comment se forment les roches sédimentaires ?
la leçon
Les activités de
99
ACTIVITÉ 1 L’évolution des paysages géologiques sous
l’action de l’érosion
Je me rappelle et je m’interroge Objectifs d’apprentissage
a Éboulis d’une falaise cotière b Des ravines sur le versant c Rocher champignon
d’une montagne dans le désert (Moyen Atlas)
100
Action de l’érosion chimique sur les paysages géologiques
Je manipule
Fabriquer de très fines particules de calcaire en soufflant
dans de l’eau de chaux, puis répartir ce liquide (100mL) A B
dans deux béchers notés A et B.
Dans le bécher A, verser 50 mL d’eau gazeuse (riche en
CO2), et dans le bécher B verser la même quantité d’eau
distillée.
Observer.
Mots scientifiques
en arabe
Érosion mécanique
حت ميكانييك 1- Identifier les principaux facteurs de l’érosion mécanique et rechercher les
Altération chimique traces de leurs actions sur les paysages géologiques. Doc.I1 et 2.
تفسخ كيميايئ
2- Expliquer comment les facteurs mécaniques agissent sur les paysages. Doc.I.
Produits de l’érosion
3- Expliquer comment l’eau agit chimiquement sur les roches calcaires. Doc. II1.
نواتج الحت
4- Décrire l’action chimique de l’eau sur les roches granitiques. Doc.II.2.
Arène granitique
رمل كرانيتي
101
ACTIVITÉ 2 Le transport des éléments issus de l’érosion
102
Étude morphologique des grains de sable et dynamique
du transport
Document 1 Préparer et observer les grains de quartz
Parmi les constituants les plus résistants du sable et qui renseignent sur les conditions de transport, on
trouve les grains de quartz. Pour isoler les grains de quartz d’un échantillon de sable, on rince l’échantillon à
l’eau pour éliminer l’argile et à l’acide chlorhydrique pour éliminer le calcaire.
À l’aide d’une loupe binoculaire, on observe les grains de quartz et on détermine leurs aspects.
Mots scientifiques
en arabe 1. Expliquer l’aspect trouble de l’eau de l’oued. Identifier les principaux
Transport fluviatile facteurs de transport des produits de l’érosion. Doc.I.
النقل النهري
Transport éolien 2. Comparer les résultats obtenus par arrosage fort et arrosage modéré. Quelle
النقل الريحي relation peut-on établir entre la force du courant et la taille des particules.
Grains de quartz «Rond Doc. I1b.
Mats» 3. En exploitant la ressource numérique proposée en haut de cette page,
حبات مرو مستديرة غري براقة décrire l’aspect des grains de quartz. Déduire la relation entre la forme des
Grains de quartz «Emous- grains de quartz et les conditions de transport. Doc.II1.
sés-Luisants»
حبات مرو مدملكة براقة 4- Dégager les modes de transport des produits issus de l’érosion. Établir la
Grains de quartz «Non- relation entre ces modes et la taille des particules et la vitesse de l’agent du
Usés» transport. Doc. I2 et II2.
حبات مرو غري محزة
103
ACTIVITÉ 3 La sédimentation des éléments transportés
Suite à leur transport par des agents divers, Modéliser le processus de la sédimentation.
les produits transportés se déposent : c’est la Expliquer la formations des dépôts détritiques.
sédimentation. Quels sont les milieux où se Déduire les conditions de dépôt des éléments
déposent les produits de l’érosion ? Quelles
sont les conditions de la sédimentation dans les transportés par l’eau.
milieux sédimentaires ? Expliquer la formation des dépôts biochimiques.
Je manipule
Dans une éprouvette contenant l’eau,
verser un mélange de sable fin, de sable
grossier, de petits graviers et de l’argile.
Laisser reposer quelques minutes.
Observer le résultat.
1000
100
10
0
100 10 1 0,1 0,001
Graviers et galets Sables Particules
argileuses
Diamètre des matériaux déposés en mm
c Des dépôts sédimentaires le long d Relation entre la vitesse du courant d’eau et la taille des
d’un littoral éléments transportés.
104
Dépôt des éléments solubles
Document 1 Dépôt des éléments dissouts dans l’eau
Je manipule
Les lagunes sont des bassins sédimentaires isolés au bord de la mer et caractérisés par la précipitation des
évaporites. La formation des évaporites est le résultat de la dominance de l’évaporation par rapport au
renouvellement de l’eau.
x20
b Schéma illustrant les dépôts lagunaires c Un marais salant (Sebkha) sur le littoral de
Tarfaya
Mots scientifiques
en arabe
1. Réaliser la manipulation de la sédimentation des éléments détritiques.
Sédiments Exploiter les résultats de cette manipulation pour expliquer l’aspect des
dépôts sur la rive de l’oued. Doc. I1a et b.
رواسب
2. Établir une relation entre la vitesse du courant et le diamètre des éléments
Évaporites déposés. Déduire les conditions de sédimentation des éléments détritiques.
مبخرات Doc. I1c et d.
3. Réaliser la manipulation de la sédimentation des éléments dissouts.
Lagune Déduire les conditions de sédimentation dans les lagunes et définir les
الغون évaporites. Doc.II1 a et b.
4. Expliquer les étapes de formation de lumachelle. Doc.II2.
105
ACTIVITÉ 4 La diagenèse
Grès
Sable
Galet
Ciment
106
Les étapes de la diagenèse
Document 1 Modéliser la formation d’une roche sédimentaire
Je modélise
Arrachement et
transport des
particules
Dépôt des particules
transportées
Compaction
(par augmentation de la
pression en profondeur)
Cimentation
(par précipitation des
minéraux dans les pores)
Mots scientifiques
en arabe
107
BILAN
Activité 1
À la surface de la Terre, les roches subissent l’action de l’érosion. On distingue deux types d’érosion :
- l’érosion mécanique se produit sous l’action d’une force physique qui arrache des fragments de roches.
Cette force est générée par l’eau, le gel, le vent, la différence de température...
- l’érosion chimique (Altération) correspond à une attaque chimique des roches essentiellement par les
eaux.
L’action combinée de ces mécanismes produit des particules de tailles différentes.
L’eau de pluie, riche en dioxyde de carbone (CO2), provoque la dissolution des roches calcaires. Ainsi, de
nombreuses cavités se forment au sein du plateau calcaire.
Activité 2
Les éléments arrachés aux roches par l’érosion sont transportés plus loin par les eaux de
ruissellement, ce transport s’effectue soit sous forme d’éléments solides de tailles différentes soit sous
forme de substances dissoutes. Le vent constitue aussi un agent de transport, il transporte les particules
fines (sables, argiles) sur de grandes distances. Le transport des produits de l’érosion dépend de la taille des
particules et de la force du courant. On distingue ainsi différents modes de transport : suspension,
glissement, roulement et saltation.
Activité 3
Les éléments détritiques entraînés par les agents de transport se déposent à différents endroits (les
fonds marins, les fleuves, les lacs…). La sédimentation des éléments détritiques transportés dépend de leur
taille, leur masse et de la force de l’agent du transport.
Les éléments dissouts, dans les marais salants par exemple, se déposent dans les lagunes sous l’action de la
température qui favorise l’évaporation de l’eau. D’autres sédiments sont d’origine biologique.
Activité 4
Sous l’action des phénomènes physico-chimiques, les sédiments se transforment en roche
sédimentaire cohérente: c’est la diagenèse.
Le passage du sédiment à la roche sédimentaire se déroule en deux étapes :
- la compaction : les dépôts, sous l’effet de leur poids, exercent une pression sur les particules. Les couches
se compactent alors et l’eau s’échappe (déshydratation);
- la cimentation : les éléments dissouts précipitent et forment un ciment qui rassemble ensuite les
sédiments.
108
EXERCICES
Groupe A Groupe B
Roches calcaires. Englobe les phénomènes de compaction
et cimentation des sédiments.
Évaporites.. Résultent de l’érosion mécanique des roches
préexistantes.
Diagenèse.
Agissent avec l’HCl en faisant des effervescences
Éléments détritiques. Résultent de la précipitation des éléments.
dissouts dans les lagunes.
109
EXERCICES
EXERCICE 01
Les résultats ci-dessous correspondent à la distribution des grains de quartz dans deux échantillons de
sable prélevés dans deux sites différents.
% de grains
EL RM NU
Échantillons
1 25 65 10
2 50 25 25
Site A Site B
1- Préciser le site auquel appartient chacun de ces deux échantillons. Justifier la réponse.
2- Déterminer le facteur de transport du sable du site A et celui du site B. Justifier la réponse.
3- Expliquer l’aspect des grains de quartz de type EL.
EXERCICE 02
La courbe ci-dessous représente l’influence de quelques facteurs sur le transport des éléments
détritiques par le courant d’eau.
Vitesse du
courant (cm/s)
1000
100
10
1
Taille des
0,1 Particules (mm)
0,001 0,01 0,1 1 10 100 1000
110
EXERCICES
EXERCICE 03
Paysage A Paysage B
EXERCICE 04
Dans le but de d’expliquer quelques étapes de formation des roches sédimentaires, on propose l’étude
des documents suivants :
111
EXERCICES
EXERCICE 05
Le schéma suivant illustre quelques aspects de la géodynamique externe dans le milieu désertique.
Zone A
112
Déduction de la notion du cycle
LEÇON sédimentaire (2) : notion du temps
3 géologique
Les prérequis
de la leçon Les objectifs de la leçon
- Composantes du milieu naturel. - Déterminer les conditions de la fossilisation.
- Adaptation des êtres vivants avec les conditions - Utiliser les principes stratigraphiques pour
de leur milieu de vie. la datation relative.
- Rôle des décomposeurs. - Construire la notion du temps géologique
- Étapes de formation des roches sédimentaires. à travers l’exploitation de l’échelle
- Milieux sédimentaires. stratigraphique.
- Nature des sédiments. - Construire la notion du cycle sédimentaire.
me
La situation problè
Après la réalisation de la sortie géologique, les élèves d’une classe de première année de collège
créent un espace de partage sur le site internet de leur collège. Cet espace numérique est consacré
exclusivement au partage des idées de la sortie géologique. Parmi les idées les plus publiées via cet
espace, les caractéristiques qui distinguent les roches sédimentaires :
• recouvrent une grande surface du globe terrestre ;
• s’organisent sous forme de couches (strates) ;
• contiennent des fossiles.
D’autre part, la majorité des participants se posent des questions sur l’histoire (formation et évolution)
de ces roches. Les élèves décident alors de chercher à répondre aux questions suivantes:
- qu’est-ce qu’un fossile ? comment se forme-t-il ?
- quel est l’intérêt des fossiles dans la construction de l’échelle stratigraphique ?
- que désigne « le cycle sédimentaire » ?
la leçon
Les activités de
113
ACTIVITÉ 1 Les fossiles et la fossilisation
Notion de fossile
114
La fossilisation
Je modélise
Mots scientifiques
en arabe
1. Déterminer les différentes formes de fossiles et définir un fossile. Doc.I.
Fossile 2. Recopier le tableau ci-dessous, puis mettre les fossiles représentés dans la
مستحاثة page 114 dans la case correspondante. Doc.I1 et 2.
Fossilisation
استحاثة Fossiles de faciès Fossiles stratigraphiques
Fossile de faciès
مستحاثة سحنية 3. En exploitant la ressource numérique proposée en haut de la page 114,
dégager les conditions de la fossilisation. Doc. II1.
Fossile stratigraphique 4. Réaliser la modélisation portant sur la construction d’un fossile. Déduire les
مستحاثة طبقاتية conditions de fossilisation mis en évidence par cette modélisation. Doc.II2.
115
ACTIVITÉ 2 L’échelle stratigraphique
Principe d’identité
Principe d’actualisme Principe de superposition
paléontologique
Il suppose que les processus Dans une succession de Deux couches ayant les mêmes
géologiques actuels étaient les couches non déformées et non fossiles stratigraphiques sont
mêmes que ceux qui existaient renversées, une couche est plus considérées comme ayant le
dans le passé. récente que celle qu’elle recouvre même âge.
et plus ancienne que celle qui la
recouvre.
Les schémas ci-contre représentent deux Oursin ( fossile dont les formes actuelles vivent dans les mers
moins profondes )
colonnes stratigraphiques A et B de deux
Ammonite ( fossile qui caractérise l’ère secondaire )
régions éloignées de 10 kilomètres.
116
Notion de l’échelle stratigraphique
Le temps géologique désigne la durée comprise entre la naissance du globe terrestre jusqu’à l’actuel.
La naissance du L’actuel
globe terrestre Axe du temps géologique
La présence des fossiles stratigraphiques rend possible l’établissement de la succession des dépôts
sédimentaires. Cette succession stratigraphique permet aux géologues de subdiviser le temps géologique
et ainsi d’établir l’échelle stratigraphique. Pour compléter l’étude menant à l’établissement de l’échelle
stratigraphique, les géologues ont recours également à la datation absolue basée sur l’étude physique des
éléments radioactifs.
Document 2 Échelle stratigraphique simplifiée
Âge en
millions
d’années
Mots scientifiques
en arabe
Mots scientifiques
en arabe
1. En appliquant les principes stratigraphiques:
Le temps géologique - dater la couche (D) par rapport à la couche (C) et préciser le principe utilisé.
الزمن الجيولوجي Doc.I1 et 2.
Datation relative - déduire les conditions de formation de la couche (2). Doc.I1 et 2. Justifier.
تأريخ نسبي - comparer l’âge relatif de la couche (B) à celui de la couche (4).Doc.I1 et 2.
Datation absolue Justifier.
تأريخ مطلق 2. Citer quelques moyens utilisés par les scientifiques pour établir l’échelle stra-
Échelle stratigraphique tigraphique. Doc. II1.
سلم اسرتاتيغرايف 3. Déterminer les fossiles qui caractérisent chaque ère. Définir l’échelle stra-
tigraphique. Doc. II 2.
117
ACTIVITÉ 3 Le cycle sédimentaire
Transgression et régression
Dans la plaine du Rharb , à Dar Bel Hamri, une couche de sable coquillée apparaît à la base d’une falaise,
le long de oued Baht . On retrouve des sables renfermant les même coquilles de mollusques marins à
l’oued Aarjet près de Rabat, ces sables existent aussi sous les calcaires du Saïs dans la région de Meknès.
En recherchant leurs limites, on a pu dessiner la carte du document ci-dessous qui montre l’emplacement
des rivages de la mer où ils se sont déposés. Par des observations du même type, on connaît également
l’étendue qui était occupée par la mer avant le dépôt de ces sables.
Avant le dépôt des sables de Dar Bel Hamri À l’époque où se sont déposés les sables
de Dar Bel Hamri
118
Cycle sédimentaire
Sédiments fins
Sédiments fins
Sédiments grossiers
Colonne stratigraphique illustrant un cycle sédimentaire
Mots scientifiques
en arabe
1- Comparer le niveau de la mer dans les deux cartes. Déduire les notions de la
Transgression
transgression et la régression. Doc. I1.
تجاوز
2- En comparant la succession des sédiments dans la série transgressive avec
Régression
celle de la série régressive, donner les caractéristiques des deux séries. Doc. II1.
تراجع
3- Déduire la notion du cycle sédimentaire et représenter sous forme d’un
Cycle sédimentaire
schéma la succession des phénomènes de la géodynamique externe (cycle de la
دورة رسوبية
roche sédimentaire) qui l’accompagnent. Doc. II.2.
119
BILAN
Activité 1
Les fossiles sont des restes d’êtres vivants (os, dents, coquilles,….) ou leurs empreintes (feuilles
d’arbres , plumes d’oiseaux , empreintes des pas …….) qu’on trouve dans les roches sédimentaires .
Les fossiles sont conservés dans les sédiments par le phénomène de fossilisation qui nécessite des conditions
très précises :
- enfouissement rapide du cadavre dans les sédiments ;
- il faut qu’il soit à l’abri des facteurs destructeurs physiques, chimiques ou biologiques.
On peut trouver des fossiles complets, comme celui du Mammouth dans les glaciers de la Sibérie et celui des
insectes conservés dans l’ambre.
Activité 2
Les fossiles de faciès contenus dans les couches sédimentaires apportent des renseignements sur les
conditions du milieu de leur formation au moyen de l’application du principe de l’actualisme. Il est alors
possible de reconstituer l’environnement dans lequel les roches se sont formées.
Les fossiles stratigraphiques permettent la datation relative des couches géologiques. Cette datation se fait
également à l’aide d’autres principes stratigraphiques (principe de superposition).
En étudiant les fossiles des différentes strates sédimentaires, en appliquant les principes stratigraphiques
et en complétant par la datation absolue, il est possible de reconstituer la succession des évènements
géologiques au niveau du globe terrestre, et ainsi établir une échelle du temps géologique.
L’échelle stratigraphique est une référence de la subdivision du temps géologique. Elle est divisée en cinq
ères subdivisées, chacune, en plusieurs périodes.
Activité 3
Plusieurs indices paléontologiques (fossiles) et lithologiques (nature des sédiments) ont permis
de déduire que la géographie de la surface de la Terre a connu plusieurs changement : les anciennes mers
n’ont pas toujours eu la même étendue. Il y a des périodes pendant lesquelles la mer a avancé sur les conti-
nents : c’est la transgression. Il y’en a d’autres pendant lesquelles la mer s’est retirée en laissant de nouvelles
terres : c’est la régression.
On appelle la période comprise entre une transgression et la régression qui la suit, un cycle sédimentaire.
Durant chaque cycle sédimentaire, se déroulent l’érosion, le transport, la sédimentation et la diagenèse.
Roches sédimentaires
Informations utiliseés
120
EXERCICES
Groupe A Groupe B
Mode de division du temps géologique.
Cycle sédimentaire. Les phénomènes géologiques du passé se
produisent de la même manière que
Principe de superposition.
les phénomènes actuels.
121
EXERCICES
EXERCICE 01
Le tableau suivant présente la répartition de quelques fossiles au cours des périodes du temps
géologique.
Quaternaire + - + -
Pliocène + - + -
Miocène + - + -
Tertiaire Oligocène + + + -
Éocène + + + -
Paléocène + - + -
Crétacé + - + -
Secondaire Jurassique + - + -
Trias + - + -
Permien + - + +
Carbonifère + - + +
Primaire Dévonien + - + +
Silurien + - + -
Ordovicien + - + -
Cambrien + - - -
+ : présence de fossile
- : absence de fossile
1-Décrire la répartition de ces fossiles au cours du temps géologique.
2-Déduire l’importance de ces fossiles.
EXERCICE 02
Le tableau suivant donne les caractéristiques de quelques fossiles.
1-Extraire du tableau les fossiles stratigraphiques et les fossiles de faciès. Justifier la réponse.
2-Déduire le milieu de dépôt d’une roche calcaire ayant des fossiles de Pecten. Justifier la réponse et
préciser le principe stratigraphique utilisé.
122
EXERCICES
EXERCICE 03
Des élèves de la première année collégiale ont observé sur le terrain, lors de la sortie géologique, un
affleurement formé d’une succession de trois strates sédimentaires.
Strate 3
Strate 2
Strate 1
- La première strate, en bas, est un grès. Elle contient des fossiles, des huitres et des cérites
(gastéropodes qui vivent actuellement dans le milieu marin peu profond).
- La troisième strate est un calcaire. Elle se caractérise par la présence de fossiles des Planorbes et des
Limnées (qui vivent encore aujourd’hui dans l’eau douce des lacs ou des étangs).
- Entre les deux strates il y a de l’argile avec des fossiles d’espèces qui vivent dans les eaux saumâtres
qui caractérisent un milieu lagunaire).
1- Déterminer le lieu de formation des trois couches.
2- Proposer une hypothèse pour expliquer les conditions de formation de la couche 2.
EXERCICE 04
Le document ci-dessous présente deux colonnes stratigraphiques de deux régions éloignées de plu-
sieurs kilomètres.
Colonne A Colonne B
123
EXERCICES
EXERCICE 05
Le tableau ci-dessous présente une colonne stratigraphique d’une région donnée, et des informations
sur ses couches.
Grès Plage
En te basant sur tes connaissances et sur les informations de la colonne stratigraphique, explique la
succession des couches dans cette région.
EXERCICE 06
La carte ci-dessous représente les gisements des phosphates du Maroc. Des études scientifiques
prouvent que ces roches :
- étaient déposées entre -72 MA et - 48 MA (MA: millions d’années).
- contiennent des fossiles de dents des requins, dont les formes actuelles vivent dans les mers peu
profondes et chaudes.
1. Décrire la répartition des gisements des phosphates au Maroc.
2. En se référant à l’échelle stratigraphique, déterminer l’ère de sédimentation des roches phosphates.
3. Comment peut-on expliquer l’existence des roches phosphates au Maroc ?
200 km
124
LEÇON Classification simplifiée des roches
4 sédimentaires
Les prérequis
de la leçon Les objectifs de la leçon
me
La situation problè
Au cours d’une sortie géologique, Hasna (élève de la première année collégiale) s’intéresse beaucoup
à la collecte des échantillons de roches trouvées sur son trajet. À chaque fois, elle demande à son
professeur de lui dire le nom de la roche collectée et elle le note sur une étiquette qu’elle colle
directement sur la roche. À la maison, elle décide de faire un tri de ces roches en groupes homogènes.
Elle se pose alors la question suivante :
comment dois-je procéder pour classer ces roches sédimentaires ?
la leçon
Les activités de
125
ACTIVITÉ 1 La classification simplifiée des roches sédimentaires
126
Classification des roches sédimentaires
Document 1 Critères de classification des roches sédimentaires
Grès
Mots scientifiques
en arabe
Mots scientifiques
en arabe
Roche sédimentaire 1- Dégager quelques critères qui peuvent être utiles pour classer les roches
صخرة رسوبية sédimentaires. Doc. I1.
Roche détritique 2- Donner d’autres critères de classification des roches en indiquant les princi-
صخرة حتاتية paux groupes de roches sédimentaires. Doc. II1.
Roche chimique 3- En utilisant la clé d’identifcation d’une roche sédimentaire, déterminer le
صخرة كيميائية
Roche biochimique nom de chacune des roches représentées dans la page 126.
صخرة حيكيميائية Doc. I1 et Doc.II2.
127
BILAN
Activité 1
Les roches sédimentaires sont des roches issues du processus de diagenèse. Ce sont des roches exo-
gènes (c’est-à-dire formées à la surface de la Terre). Elles sont très répandues à la surface et très diversifiées.
La classification des roches sédimentaires se base sur plusieurs critères, les plus importants sont :
• la granulométrie.
• l’origine des éléments.
• la composition chimique.
L’identification des roches sédimentaires courantes est facilitée par l’utilisation des clés de
détermination.
128
EXERCICES
EXERCICE 01
129
EXERCICES
EXERCICE 02
Les conglomérats sont des roches sédimentaires détritiques. Ils sont composés de particules liées par
un ciment. On distingue les conglomérats poudingues (document 1) et les conglomérats brèches
(document 2).
à l’œil nu à l’œil nu
Document 1 Document 2
EXERCICE 03
Les stalactites et les stalagmites sont des roches sédimentaires qui se forment à l’intérieur des grottes.
Quand l’eau ruisselante s’infiltre dans le sol, elle érode les roches et se charge petit à petit en particules
dissoutes. Arrivée au plafond d’une grotte, les gouttes d’eau perdent une partie de particules dissoutes.
Ces dernières se précipitent en formant des stalactites. À la verticale des stalactites, sur le plancher de
la grotte, les gouttes d’eau qui tombent sont à l’origine du dépôt d’autres particules dissoutes, ceci qui
provoque la formation des stalagmites.
1- Dégager deux critères qui permettent de classer les stalactites et les stalagmites.
2- Proposer une classification de ces roches sédimentaires.
130
LEÇON Les ressources en eau
5
Les prérequis
de la leçon Les objectifs de la leçon
- Différentes formes de l’eau. - Développer les connaissances liées à l’eau (les formes d’eau
- Utilisations de l’eau. dans la nature et le cycle de l’eau).
- Cycle de l’eau. - Construire une première approche du bassin hydrographique.
- Pollution de l’eau. - Identifier les dangers qui menacent l’eau et les mesures de
prévention et de traitement des eaux.
- Préservation de l’eau.
me
La situation problè
Comme tous les pays du monde, le Maroc commémore (célèbre) la journée mondiale de l’eau le 22 mars
de chaque année. À cette occasion, votre collège organise des journées « portes ouvertes» consacrées
à une campagne de sensibilisation sur la préservation des ressources en eau. Un groupe d’élèves de
ta classe décide de participer à l’animation de cette activité, et ce, par la présentation d’un poster.
En préparant le plan de ce poster, un débat se déclenche entre les élèves du groupe qui se posent
plusieurs questions avec enthousiasme. Finalement, ils soulèvent les principaux problèmes suivants :
• quelles sont les formes et les transformations de l’eau dans la nature ? Pourquoi l’eau
est-elle importante ?
• qu’est- ce qu’un bassin hydrographique? et quelles sont ses caractéristiques ?
• quels sont les dangers qui menacent les ressources en eau ?
• comment peut-on préserver l’eau ? et quels sont les traitements appliqués aux eaux ?
la leçon
Les activités de
131
ACTIVITÉ 1 L’eau dans notre environnement
Paysage d’Oukaimeden
Document 2 Le cycle de l’eau
Les eaux superficielles (océans, lacs, rivières,…) s’évaporent sous l’effet des rayons solaires. Les êtres vivants
aussi rejettent la vapeur d’eau. Celle-ci rejoint l’atmosphère et se condense pour former des nuages. Ces
derniers donnent des précipitations sous forme de pluie, neige ou grêle.
Ces précipitations peuvent ruisseler à la surface, être utilisées par des êtres vivants, s’infiltrer dans
le sous-sol pour alimenter les nappes souterraines.
(3)
(2)
(4)
(1)
(5)
132
Les réservoirs terrestres en eau
Document 1 Les principaux réservoirs en eau
Réservoirs de Volume en
l’eau km3
Calottes
glaciaires et 28413000
glaciers
Nappes
13028400
phréatiques
Mots scientifiques
en arabe
États physiques 1. Déterminer les états physiques de l’eau. Compléter le cycle de l’eau en
حاالت فيزيائية attribuant les noms convenables aux numéros. Doc. I1 et I2.
Cycle de l’eau 2. Citer les différents réservoirs de l’eau et classer ceux représentés en haut de
دورة املاء cette page en réservoirs d’eau superficiels et réservoirs d’eau souterrains.
Eau douce Doc.II1 a et b.
ماء عذب
3. Déterminer la proportion d’eau douce qui peut être utilisée par l’Homme.
Nappe phréatique
Montrer l’importance de la préservation de l’eau douce. Doc. II2.
فرشة مائية
133
ACTIVITÉ 2 Notion de bassin hydrographique
134
Étude d’un bassin hydrographique : le bassin Daraa-Oued Noun
Document 1 Données générales
Le grand bassin de Daraa-Oued Noun est constitué de trois bassins; le bassin Daraa (92500 km2),
le bassin Guelmim (10240 km2) et le bassin Sidi Ifni (723 km2) avec une superficie totale de 103469 km2.
La population du bassin est estimée à 1.15 millions d’habitants, soit 4% de la population marocaine. Sur le plan
administratif, le bassin Daraa-Oued Noun s’étend complétement ou partiellement sur trois régions : Guelmim
Oued Noun, Daraa Tafilalt et Sous Massa. Le climat dominant est sec et désertique. Les principales activités
socio-économiques sont l’agriculture, la pêche maritime et le tourisme. À cause de la succession des années
de sécheresse, le bassin est caractérisé par la rareté des ressources en eau, ce qui impose la surexploitation
des eaux souterraines et surtout au niveau des nappes de Guelmim et de Zagora. Le bassin dispose de quatre
grands barrages ; Elmansour Ddahbi, Tiouine, Agdaz et Fask, ces deux derniers sont en cours de construction.
Mots scientifiques
en arabe
1- Définir briévement la notion de bassin hydrographique et indiquer les
Bassin hydrographique principaux éléments qui permettent de le caractériser. Doc.I1.
حوض مايئ
2- Réaliser un histogramme présentant les précipitations moyennes annuelles
Eaux de surface enregisteés dans les dix bassins hydrographiques du Maroc. Préciser le bassin
مياه سطحية
à fortes précipitations et le bassin à faibles précipitations. Doc. I2.
Eaux souterraine
3- Déterminer les caractéristiques du bassin Daraa-Oued-Noun. Doc. I2 et
مياه جوفية
Doc. II1 et 2.
135
ACTIVITÉ 3 Les dangers qui menacent l’eau
-10
-11
-12
-13
-14
-15
-16
1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 Années
136
La pollution de l’eau
a Une décharge publique b Pulvérisation de pesticides c Rejet des eaux usées d’une
usine
Document 2 Des impacts de la pollution de l’eau
Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), chaque année, quelque 8 millions de personnes, dont
50 % d’enfants, meurent dans le monde à cause de la consommation de l’eau polluée. Parmi les maladies
liées à la pollution de l’eau :la typhoïde, le paludisme, le choléra.
Mots scientifiques
en arabe
Pollution 1. Comparer les besoins en eau dans les différents domaines en 2000 et les
تلوث prévisions de 2030. Que peut-on déduire? Doc.I1.
Choléra 2. Expliquer la surexploitation de l’eau dans le domaine agricole et dans le
كولريا domaine industriel. Prévoir les conséquences de cette surexploitation.
Typhoïde Doc. I 2 et 3.
تيفويد 3. Dégager les causes et les conséquences de la pollution de l’eau. Doc. II2.
Eutrophisation 4. En exploitant tous les documents, résumer en quelques lignes les dangers
تخاصب qui menacent les ressources en eau.
137
ACTIVITÉ 4 Préservation et traitements des eaux
L’eau douce est une ressource naturelle Identifier les comportements qui permettent
indispensable, limitée et fragile car elle peut être la préservation de l’eau.
gaspillée ou polluée par les activités humaines. Décrire les étapes de production de l’eau potable.
Comment préserver cette eau ? D’où vient l’eau Expliquer le recourt à l’épuration des eaux usées.
potable ? Quel est le devenir des eaux usées ? Décrire le principe de l’épuration des eaux usées.
Préservation de l’eau
Document 1 Utilisations rationnelles de l’eau à la maison
Quotidiennement nous avons besoin d’utiliser l’eau, le volume d’eau utilisée ou gaspillée dépend de nos
comportements.
138
Traitements des eaux
Le traitement secondaire se fait selon plusieurs méthodes ; la plus utilisée et la moins coûteuse est le
lagunage naturel. C’est un procédé naturel qui permet une séparation des éléments solides de la phase
liquide par sédimentation, et une épuration biologique par l’action des bactéries.
Arrivée des
eaux usées
- Dégrillage
- Dégraissage
Première lagune
rustique Intervention bactérienne Deuxième et toisième lagune Rejet dans le
Intervention des algues milieu naturel
Mots scientifiques
en arabe
Eau usée
1. dégager les comportements qui permettent la préservation de l’eau.
مياه مستعملة
Doc. I1 et 2.
Filtration 2. En exploitant la ressource numérique proposée en haut de cette page
ترشيح
décrire les étapes de production de l’eau potable et son devenir. Doc.II1.
Décantation 3. Montrer pourquoi procède-t-on à l’épuration des eaux usées.Doc.II2.
تصفيق
4. Au Maroc, on opte généralement pour l’épuration des eaux usées par
Efficacité d’irrigation lagunage naturel. Décrire le principe de cette méthode. Doc.II2.
فعالية الري
139
BILAN
Activité 1
Les ressources en eau se répartissent dans les grands réservoirs : océans, glaciers et calottes glaciaires,
atmosphère, lacs, rivières et nappes phréatiques. Le transfert quantitatif de l’eau entre les différents réser-
voirs constitue le cycle de l’eau.
L’eau douce est une ressource indispensable aux êtres vivants et aux activités humaines (vie quotidienne,
agriculture, industrie ….). Elle ne constitue que 3% du volume total de l’eau du globe terrestre dont 0,01%
uniquement disponible à l’Homme. Il est donc important de préserver et de protéger cette ressource
naturelle précieuse.
Activité 2
Le bassin hydrographique est une étendue géographique délimitée par des lignes de partage des eaux
(ligne de crête). Il se caractérise par plusieurs paramètres comme : la superficie, la forme, le climat,
les ressources hydriques, la topographie, la population et ses activités…
Le territoire marocain est subdivisé en dix grands bassins hydrographiques, chacun d’entre eux est identifié
par des caractéristiques bien précises.
Activité 3
L’eau, ressource naturelle fragile, est menacée par divers facteurs:
- la demande galopante liée à la croissance démographique, l’augmentation du taux d’urbanisation et
l’augmentation des superficies cultivées ;
- la surexploitation des eaux liée aux comportements non responsables ;
- la pollution d’origine domestique, agricole et industrielle.
Parmi les conséquences de ces menaces, on peut citer:
- la diminution de la qualité et de la quantité des eaux potables qui peut entraîner l’augmentation des coûts
de traitement, des conflits…
- l’impact négatif sur la santé humaine et la perturbation des équilibres naturels.
Activité 4
Pour rendre l’eau potable, une série de traitements s’avère nécessaire, parfois coûteuse, d’où
l’importance de la préserver. Pour ce faire, des mesures préventives (la bonne gestion de l’eau, limiter la pol-
lution, construction des barrages, adoption des techniques d’irrigation efficientes, désalinisation des eaux de
mer…) doivent être prises. Des mesures curatives doivent également être mises en œuvre
(réparation des fuites, épuration des eaux usées…).
Condensation Précipitations
Évaporation
Ruissellement
Château d’eau
Barrage
tique Usage agricole Eau de surface
domes
Usage Usage
industriel
Pompage
dans Station de
Station la rivière potabilisation
d’épuration Infiltration
Pompage
dans la
nappe Eau souterraine
(nappe phréatique)
140
EXERCICES
4- Recopier le passage ci-dessous, puis mettre chacun des termes suivants dans l’emplacement
convenable : nappes, océans, précipitations, cours d’eau, lacs, nuages.
L’eau en surface se trouve dans les …............., les ……….... et les …………….. .Elle s’évapore et se condense
dans l’atmosphère et donne des ……………. puis des …………….. . Une partie de l’eau s’infiltre à travers le
sol pour alimenter les …………… , l’autre partie ruisselle pour former les eaux de surface.
5-Déterminer parmi les comportements suivants ceux qui préservent l’eau et ceux qui la gaspillent :
a. se brosser les dents avec un verre rempli d’eau.
b. nettoyer l’entrée de la maison par le tuyau d’arrosage.
c. laver la vaisselle en laissant couler l’eau.
d. utiliser une toilette à faible débit.
141
EXERCICES
EXERCICE 01
Le graphique ci-dessous représente la variation de la teneur en dioxygène (O2) le long d’un cours d’eau,
dans lequel sont rejetées les eaux usées d’une usine.
1. Décrire l’évolution de la teneur en dioxygène :
- Entre le point du rejet jusqu’à 5 km.
- Après 5 km.
2. Expliquer les variations observées. Teneur en O2 (g/L)
3. Proposer une solution au problème 8
de la pollution provoquée par cette usine.
6
0
0 2 4 6 8 10
Ahmed, agriculteur d’une campagne marocaine, a creusé un puits pour irriguer son champ et pour ses
besoins domestiques. Sa curieuse fille Ijjou, élève de la première année du collège, a conseillé à son
père de faire analyser l’eau du puits avant son utilisation. Sans hésitation, le père a pris un échantillon
de l’eau vers le laboratoire. Le tableau 1 indique les résultats de l’analyse de l’eau du puits, et le tableau
2 donne quelques critères de la qualité de l’eau.
Tableau 1 Tableau 2
1- Montrer pourquoi Ijjou a-t-elle conseillé à son père de faire analyser l’eau du puits.
2- Comparer les résultats de l’analyse avec les valeurs du tableau 2. Que peut-on déduire ?
3- Proposer une hypothèse pour expliquer l’origine des nitrates dans l’eau du puits.
142
EXERCICES
EXERCICE 03
On considère une maison où il y a cinq robinets qui fonctionnent mal. Chacun de ces robinets perd une
seule goutte par seconde.
1. Calculer le volume d’eau perdue en un jour, en une semaine et en un mois, sachant qu’une goutte
d’eau correspond à 0,05 mL.
2. Que peut-on déduire ?
3. Comment réagir face à cette situation ?
EXERCICE 04
Pour montrer l’importance de la quantité des eaux usées rejetées au Maroc et ainsi prévoir les moyens
convenables pour limiter leur impact sur l’environnement, nous proposons les résultats d’une étude
réalisée sur ce sujet.
L’histogramme suivant représente la variation des volumes des eaux usées rejetées au Maroc en
million m3 de 1996 à 2020.
Années
143
GUIDE MÉTHODOLOGIQUE ET TECHNIQUE
J’apprends la méthode
Fiche n°1: lire une consigne
Avant de répondre oralement ou de rédiger sa réponse, il est primordial de bien écouter ou lire
et comprendre la consigne. Voici quelques exemples de consignes :
• décrire le paysage observé.
• expliquer l’aspect trouble d’un oued.
• comparer l’efficacité de l’irrigation gravitaire et celle de l’irrigation goutte à goutte puis indiquer la
meilleure technique.
1- Comprendre la consigne
• Lire ou écouter la consigne en entier.
• Noter ou comprendre le sujet principal.
3- Construire la réponse
• Répondre par des phrases simples correctes et précises.
144
GUIDE MÉTHODOLOGIQUE ET TECHNIQUE
J’apprends la méthode
Fiche n°2: réaliser un croquis
Un croquis est une représentation simplifiée de ce que l’on voit, où seuls les éléments importants sont
dessinés. Il est très général mais il respecte correctement les formes et les proportions.
Un paysage géologique
et son croquis
145
Évaluation bilan de l’unité 2
1. Recopier, puis compléter les phrases ci-dessous en attribuant à chaque lettre ce qui convient
de la liste suivante (2pts) :
le sable, les roches chimiques, la carte topographique, les fossiles de faciès.
- (a) proviennent de la précipitation des éléments chimiques.
- (b) permettent de reconnaître les conditions de sédimentation dans les milieux anciens.
- (c) est une roche détritique meuble.
- (d) est une représentation réduite et plane du relief d’une région donnée.
2. Recopier le tableau ci-dessous, puis associer chaque mot scientifique à la phrase qui lui convient
(2pts).
Exercice 1 : ( 6pts)
Lors d’une sortie géologique, le professeur repartie ses élèves en trois groupes et confie à chacun une
tâche pratique bien précise :
• le groupe A se charge de l’orientation de la carte topographique.
• le groupe B collecte des échantillons de roches ou de fossiles.
• le groupe C réalise le croquis du paysage géologique visité.
Le document 1 représente un extrait de la carte topographique du site visité et le document 2 présente
quelques échantillons de roches et de fossiles collectés par le groupe B.
146
Évaluation bilan de l’unité 2
Nord
(3cm de diamètre)
600
A B
500
893
600
700
600
Échelle 1 /100 000 (à l’oeil nu)
document 1 document 2
1. Calculer la distance réelle entre les deux points A et B et orienter le point A par rapport au point B.
2. Sachant que la majorité des échantillons de roches collectées par le groupe B réagissent avec l’acide
chlorhydrique et quelques-unes d’entre elles contiennent des traces d’oursins (animaux apparus depuis
l’ère primaire et vivent maintenant dans les mers moins profondes). Déduire la nature et les conditions
de sédimentation des roches répandues dans ce site. Justifier.
3. Peut-on estimer l’âge géologique des couches géologiques du site visité ? Justifier.
4. Réaliser le profil topographique selon le segment AB.
Exercice 2 : ( 6pts)
La nappe du Sous est la principale source en eau dans le bassin du Souss. Le document 1 représente
l’évolution du niveau de la nappe (NP) du Souss Massa entre 1969 et 2001 et le document 2 indique la
demande en eau dans le bassin du Souss.
Année
La demande en
2000 2020
Eau potable en 50 88
million m3
Eau d’irrigation 942 1102
en million m3
Document 2
Document 1
147
Fiche d’auto-évaluation 2
Objectif
Utiliser les fossiles pour déterminer les conditions de formation des roches sédimentaies.
Support
Aide à la résolution
Grille d’auto-évaluation
148
Fiche de remédiation 3
Difficulté à remédier
• La représentation correcte des reliefs.
Catégorie de la difficulté
• Méthodologique : communication graphique.
• Conceptuelle : les courbes de niveaux, l’altitude, l’équidistance, l’échelle, le profil topographique.
Support
Évaluation de la remédiation
- Faire des exercices similaires hors classe.
149
Grille d’auto-évaluation
des exercices de l’unité 2
Leçon 1 : préparer, réaliser et exploiter une sortie géologique.
( Pages: 96-98).
150
1 - J’ai bien transformé l’échelle graphique indiqué dans les
données de la question en échelle numérique.
3
5
- J’ai bien utilisé ma réponse à la première question pour
2 formuler des hypothèses sur les facteurs qui pourraient
être à l’origine de la modification de l’aspect de ce
paysage géologique.
1
- J’ai remarqué le pourcentage élevé des grains RM dans
l’échantillon1;
2
- J’ai remarqué le pourcentage élevé des grains EL dans
l’échantillon2;
- J’ai relié ces remarques au facteur de transport.
151
1 - J’ai utilisé le graphe pour décrire la relation entre la taille
des particules transportées et la vitesse du courant d’eau.
153
Leçon 4 : la classification simplifiée des roches sédimentaires.
(Pages: 129-130).
154
Leçon 5 : les ressources en eau. (Pages: 142-143).
155
Grille d’auto-correction
des exercices de l’unité 1
Leçon 1 : observation d’un milieu naturel. (Pages: 21-22).
La restitution des connaissances
Exercice n° Éléments de réponse
-Un être vivant se nourrit, se développe, respire, et se reproduit.
-Le minéral est la composante non vivante du milieu naturel.
-Un milieu naturel est un endroit sauvage contenant des êtres vivants.
1 -Microfaune correspond aux minuscules animaux du sol.
-La cellule est l’unité structurale de tous les êtres vivants.
-Un organisme unicellulaire est un être vivant constitué d’une seule cellule.
-Végétaux : herbe, eucalyptus, marguerite, nénuphar.
-Animaux : papillon, mouche, lézard, paramécie, fourmi, grenouille, hibou, cloporte,
2 -Reste d’êtres vivants : coquille, plume.
-Non vivant : cascade, brouillard, sable, glace, pierre, air.
- Les caractères physiques d’un milieu naturel sont: l’humidité, l’éclairement, les préci-
3 pitations, la température, la vitesse du vent.
4 1-Vrai-2-Faux-3-Faux-4-Vrai-5-Faux.
Le raisonnement scientifique et la communication écrite et graphique
Exercice n° Question n° Éléments de réponse
L’organisation d’une sortie sur le terrain nécessite de suivre une procé-
dure qui peut se résumer ainsi :
-Avant la sortie, il est obligatoire de prévoir une autorisation des pa-
rents, choisir un milieu naturel proche et aussi de porter des vête-
1 ments appropriés.
1 -Au cours de la sortie, il est important de s’entraîner à l’utilisation des
techniques et du matériel d’exploration d’un milieu naturel, la collecte
des échantillons d’êtres vivants (animaux et végétaux) et du sol (pour
extraire la microfaune du sol) et aussi la prise de notes.
-Après la sortie, il est important de réaliser un compte rendu et de le
partager.
Les animaux (renard, gazelle, cerf, papillon, écureuil) ; les végétaux
1 (arbres, arbustes, herbes) , l’eau, le sol, l’air, les roches…
2
-Êtres vivants : animaux et végétaux.
2 -Non vivants : l’eau, le sol, les roches, l’air.
- Photographie A: montre un organisme unicellulaire; la paramécie.
Elle a une forme ovale ciliée et elle est constituée d’un noyau, d’un
cytoplasme et d’une membrane cytoplasmique.
- Photographie B: montre plusieurs cellules végétales jointives et jux-
taposées. Chacune d’entre elles a une forme géométrique grâce à la
présence de la paroi squelettique. Elle est aussi constituée d’un noyau,
1 d’un cytoplasme et d’une membrane cytoplasmique collée à la paroi
squelettique.
3 - Photographie C: montre deux cellules humaines (animales) solidaires.
Chacune d’entre elles a une forme plus au moins ronde et elle est
également constituée des mêmes constituants de base; le noyau, le
cytoplasme et la membrane cytoplasmique.
2 Membrane cytoplasmique, cytoplasme et noyau.
3 La cellule est l’unité structurale commune à tous les êtres vivants.
156
Leçon 2 : la respiration dans différents milieux. (Pages: 31-32).
La restitution des connaissances
Exercice n° Éléments de réponse
-Respiration : l’absorption de dioxygène et le rejet de dioxyde de carbone.
-Gaz respiratoires : le dioxygène et le dioxyde de carbone.
1 -Oxymètre : appareil qui permet de mesurer le taux du dioxygène dans l’air ou dans
l’eau.
-Stomates : structures permettant à la plante de respirer.
a-alimentation
b- branchies
2
c- dauphin
d-trachée
3 a-Vrai – b-Faux – c- Vrai – d-Vrai – e-Faux – f-Faux
a- L’air inspiré est moins riche en dioxyde de carbone que l’air expiré.
b- Les poumons sont des organes respiratoires qui permettent des échanges respi-
ratoires avec l’air.
c- Le dioxygène passe vers les capillaires sanguins à travers les alvéoles pulmo-
4 naires.
d- La grenouille a une respiration cutanée dans l’eau et une respiration pulmonaire
dans l’air.
e- Pour mettre en évidence le dioxygène on utilise l’oxymètre et pour mettre en évi-
dence le dioxyde de carbone on utilise l’eau de chaux.
- Dauphin : aquatique - aérien - pulmonaire
- Requin : aquatique - aquatique - branchiale
5 - Lapin : aérien - aérien - pulmonaire
- Dytique : aquatique - aérien - trachéenne
- Arganier: aérien - aérien - à travers les stomates
Le raisonnement scientifique et la communication écrite et graphique
Exercice n° Question n° Éléments de réponse
Les graines de fenugrec en germination sont présentes dans le milieu A
1
et absentes dans le milieu B.
2 Expérience témoin , sert de référence à la comparaison des résultats.
À la fin de l’expérience, l’eau colorée change de niveau dans le milieu A.
3 Cela s’explique par la diminution de la quantité de l’air (dioxygène) dans
1
ce milieu.
À la fin de l’expérience, l’eau de chaux devient trouble dans le milieu A.
4
Cela s’explique par la présence du dioxyde de carbone dans ce milieu.
Les graines germées de fenugrec respirent;
5
- L’hypothèse est validée.
1 Chez la larve de moustique, le siphon joue le rôle de l’orifice respiratoire.
Les organes respiratoires de cette larve sont les trachées, les trachioles
2 2
et le siphon.
3 Cette larve a une respiration trachéenne.
La teneur en dioxygène du milieu diminue progressivement en fonction
1
du temps.
3
2 Les êtres vivants de l’aquarium utilisent le dioxygène pour respirer.
3 Poissons , grenouilles , moules, …
157
Leçon 3 : l’alimentation chez les êtres vivants. (Pages: 42 - 44).
La restitution des connaissances
Exercice n° Éléments de réponse
a-Vrai.
b-Faux, lors de la photosynthèse, les plantes vertes absorbent le dioxyde de carbone.
1
c- Faux, chez les omnivores, le tube digestif une longueur moyenne.
d-Vrai.
1- La denture – 2- des canines – 3- des molaires.
2
4- dans tous les sens – 5- condyle d’articulation – 6- arrondi.
-Régime alimentaire carnivore : le lion, le chien et le tigre.
3
-Régime alimentaire herbivore : l’écureuil, le cheval, la chèvre et le chameau.
Vaisseaux conducteurs Organes de stockage des réserves
Stomates Assurent la circulation de la sève brute
4 Fruits Siège de la photosynthèse
Feuille verte Prélève le CO2 dans l’air
Sauf l’absence des molaires chez l’enfant, ce dernier a les mêmes types
2 2
et même nombres de dents que l’adulte.
1 Denture incomplète.
Estomac volumineux constitué de quatre poches : panse, bonnet, feuil-
2
3 let et caillette.
Herbivore ruminant car son estomac est constitué de quatre poches et
3 elle n’a pas d’incisives dans la mâchoire supérieure.
1 Le poids gagné est 82,09kg - Le poids perdu est 0,2kg
4 La plante synthétise sa propre matière organique en utilisant de l’eau,
2 du CO2 et des sels minéraux.
La masse de la carotte augmente progressivement avec l’augmenta-
tion de la quantité du calcium ajouté. Elle atteint une valeur de 1 g/m2
1
pour 0,5 UI de calcium ajouté. Si on dépasse cette valeur , on note une
5 chute de poids de la carotte.
Lorsque la quantité du calcium ajouté dépasse les besoins de la ca-
2 rotte, le rendement commence à diminuer. A ce moment , le calcium
devient toxique.
158
1 - Milieu b : les nitrates. - Milieu c : les phosphates.
La masse fraîche obtenue dans le milieu b et celle obtenue dans le
milieu c sont inférieures à celle obtenue dans le milieu a (témoin). On
6 2
déduit que les phosphates et les nitrates influencent le développement
des plantes.
Les nitrates, car la masse fraîche obtenue dans le milieu b est très
3
faible.
7 1 La blatte : omnivore - Le criquet : herbivore.
2 2
159
Longueur du troisième rectangle : 0,01cm
Passant des producteurs aux consommateurs la quantité
3
d’énergie diminue et une partie se perd.
Arbre sourie hibou
Arbre lapin chat sauvage lion
1
P C.I C.II C.III
3
Arbre chèvre chacal lion
2 Lion
160
Leçon 6 : les équilibres naturels. (Pages: 65-66).
La restitution des connaissances
Exercice n° Éléments de réponse
1 a-Vrai – b-Vrai – c-Faux – d-Vrai – e-Vrai – f-Vrai – g-Vrai – h-Faux – i-Faux
a- Le reboisement préserve l’équilibre naturel.
2
b- La pollution perturbe l’équilibre naturel.
3 Reboisement.
Le raisonnement scientifique et la communication écrite et graphique
Exercice n° Question n° Éléments de réponse
1 Préserver les cultures.
2 Diminution de nombre des prédateurs (oiseaux).
1
3 Carnivore.
4 Perturbe les équilibres naturels.
La teneur de la dieldrine augmente en passant des producteurs aux
1
consommateurs.
2
L’accumulation de la dieldrine dans les êtres vivants va provoquer le dé-
2
séquilibre du milieu marin.
Le nombre des belettes indiennes et le nombre des insectes augmen-
1
3 tent, alors que, les nombres des oiseaux et des rats diminuent.
2 Provoque le déséquilibre du milieu naturel.
1
Végétaux Limnée Carpe Balbuzard pêcheur
4
2 Déséquilibre du milieu.
faire la vidange de l’huile - casser des branches - tuer les fourmis - laver
1 la vaisselle dans un ruisseau d’eau - capturer les poissons - laisser nos
ordures dans le milieu.
5 Actions sur le milieu : faire la vidange de l’huile - laver la vaisselle dans
un ruisseau d’eau - laisser nos ordures dans le milieu.
2
Actions sur les êtres vivants : casser des branches - tuer les fourmis -
capturer les poissons.
161
Grille d’auto-correction
des exercices de l’unité 2
Leçon 1 : préparer, réaliser et exploiter une sortie géologique.
(Pages: 95-98).
3
2
163
1 Lorsque la vitesse du courant augmente, la taille des particules trans-
portées augmente aussi.
2
2 1 cm/s.
3 La vitesse du courant et la taille des particules.
1 A- Roche champignon dans un désert.
B- Le litoral.
3 2 A- Le vent.
B- L’eau.
1 Le long du littoral, on remarque un grano-classement horizontal des
éléments sédimentaires : la taille de ces éléments décroit lorsqu’on se
dirige vers la mer.
2 On constate que le conglomérat est constitué de sédiments de littoral
(galets) liés entre eux par un ciment.
3 Après dépôt des sédiments de littoral, il y a compaction et formation
d’autres fines particules (ciment) dans les espaces qui séparent les
4 galets. Le ciment déposé permet la soudure les galets entre eux pour
donner une roche cohérente et dure : le conglomérat.
1 Le vent.
2 -1 : suspension.
-2 : saltation.
165
Leçon 4 : la classification simplifiée des roches sédimentaires.
(Pages: 129-130).
166
Leçon 5 : les ressources en eau. (Pages: 141-143).
La restitution des connaissances
Exercice n° Éléments de réponse
-Bassin hydrographique : étendue géographique délimitée par les lignes de partage
des eaux.
-La pollution de l’eau : toute modification de la qualité de l’eau qui a un effet nocif sur
1
les êtres vivants.
-L’épuration de l’eau : ensemble de techniques utilisées pour le traitement (l’assainis-
sement) des eaux usées.
2 A : a ; B : c ; C : b ; D : c ; E : b.
3 a : Évaporation ; b : liquide, solide ; c : liquéfaction ; d : solide, liquide.
4 Océans, cours d’eau, lacs. nuages, précipitations. nappes.
-Préservation : a et d.
5
-Gaspillage : b et c.
Le raisonnement scientifique et la communication écrite et graphique
Exercice n° Question n° Éléments de réponse
- Entre le point de rejet (0 km) des eaux usées et 5 km, on remarque
une diminution progressive de la teneur en O2 (de 8 à 2,4 g/L).
1
- Après 5 km, la teneur en O2 augmente progressivement pour atteindre
6g/L à une distance de 9 km.
Le rejet des eaux usées dans le cours d’eau entraîne la pollution de l’eau
par les matières organiques. Celles-ci favorisent la prolifération des mi-
1 croorganismes qui utilisent le dioxygène, ce qui provoque la diminution
progressive de la teneur en O2 dans le milieu.
2
Après 5 km, le taux de pollution diminue, les microorganismes qui
consomment le dioxygène meurent et les organismes qui le produisent
(algues et plantes vertes) prolifèrent de nouveau, ceci favorise le retour
progressif de la teneur en dioxygène à la normale.
Les usines doivent épurer les eaux usées avant de les rejeter dans le
3
milieu naturel.
1 Pour vérifier que cette eau est potable.
Les résultats d’analyse de l’eau du puits sont conformes aux critères de
2
2 qualité conseillés. On déduit que l’eau du puits est potable.
Il pourrait être du à l’utilisation des engrais dans le domaine de l’agricul-
3 ture.
167
Grille d’auto-correction
de l’évaluation bilan 1
La restitution des connaissances
Questions n° Note attribuée Éléments de correction
168
Grille d’auto-correction
de l’évaluation bilan 2
La restitution des connaissances
169
LISTE DE MATÉRIELS DIDACTIQUES
170
LISTE DE MATÉRIELS DIDACTIQUES
171
GLOSSAIRE
A
Actualisme : principe selon lequel l’étude des phénomènes géologiques actuels permet de comprendre
les événements qui se sont déroulés dans le passé, car ils se sont produits selon les mêmes modalités.
Affleurement : endroit où les roches du sous-sol sont visibles.
Air expiré : air rejeté au cours d’une expiration.
Air inspiré : air prélevé dans l’atmosphère au cours d’une inspiration.
Altération : changement physico-chimique des minéraux, et par voie de conséquence, des roches qui les
contiennent, sous l’action d’un agent naturel comme l’eau.
Alvéole pulmonaire : petit sac très vascularisé situé à l’extrémité d’une bronchiole.
Ammonite : mollusque céphalopode fossile, caractérise l’ère secondaire.
Angiospermes : plantes à fleurs chez lesquelles les graines sont à l’intérieur d’un fruit.
Arène granitique : sable grossier formé de débris de roches granitiques.
Argiles : roches sédimentaires de couleur variable, tendres, se transforment en pâte en présence de l’eau.
Autotrophe : se dit d’un organisme qui utilise des substances minérales ( l’eau, les sels minéraux, le dioxyde
de carbone) en présence d’énergie lumineuse, pour synthétiser sa propre matière organique. Les végétaux
chlorophylliens sont des autotrophes.
B
Biomasse : masse totale des organismes présents dans un écosystème.
Branchie : organe respiratoire permettant des échanges gazeux entre l’eau et le sang chez certains ani-
maux.
Bronche : ramification de la trachée pulmonaire.
Bronchiole : ramification des bronches.
C
Cage thoracique : enceinte délimitée par les côtes et qui loge les poumons.
Calcaire : roche sédimentaire qui réagit avec l’acide chlorydrique.
Calotte glaciaire : accumulation de glace située sur des continents et issue du
compactage de chutes de neige qui n’ont pas fondu.
Carnivore : animal qui se nourrit d’aliments d’origine animale.
Carte topographique : représentation réduite et plane des reliefs d’une région donnée.
Cellule : unité fonctionnelle et structurale d’un être vivant, formée d’une membrane qui entoure le
cytoplasme dans lequel se trouve un noyau.
Chaîne alimentaire : succession d’êtres vivants formant les maillons d’une chaîne, dans laquelle chaque
être est mangé par le suivant.
Chlorophylle : pigment végétal de couleur verte qui absorbe l’énergie lumineuse permettant de réaliser la
photosynthèse.
Cimentation : consolidation d’une roche meuble par remplissage des espaces entre les grains par un ci-
ment.
Classification : classement des êtres vivants en groupes plus ou moins importants, en utilisant des critères
judicieusement choisis.
Clé de détermination : document qui permet de reconnaître étape par étape un être vivant en se basant
sur l’observation de ce dernier.
Coiffe : tissu en forme de doigt de gant recouvrant l’extrémité de la racine.
172
GLOSSAIRE
Compaction : passage d’un sédiment peu tassé à un sédiment fortement tassé au cours du temps.
Condensation : passage de l’eau de l’état gazeux (vapeur d’eau) à l’état liquide.
Condyle d’articulation : extrémité articulaire d’un os qui s’encastre dans une autre cavité osseuse.
Conglomérat : roche sédimentaire détritique formée de débris de diamètre supérieur à 2 mm pris dans
un ciment.
Courbe de niveau : ligne imaginaire tracée sur une carte et reliant les points situés à une même altitude.
Critère : caractère que possèdent les êtres vivants et qui peut être utilisé pour les classer.
Cycle : ensemble de phénomènes qui se renouvellent toujours dans le même ordre.
D
Datation : action de donner un âge à un fossile, une couche, une structure, un terrain…
Datation relative : méthode de datation consistant à établir l’âge relatif des roches pour établir la succes-
sion des événements géologiques au cours du temps.
Décantation : dépôt de particules suspendues dans l’eau ou une solution sous l’action de gravité.
Décomposition : transformation de débris de végétaux (litière) et de restes d’animaux (cadavres) en subs-
tance minérale.
Dentition : ensemble des dents normalement portées, à un âge donné, par un mammifère.
Diagenèse: ensemble des processus qui touchent un dépôt sédimentaire meuble et le transforment pro-
gressivement en roches sédimentaires solides
Dioxyde de carbone : gaz rejeté par les êtres vivants dans leur milieu de vie.
Dioxygène : gaz présent dans le milieu de vie, qui est indispensable aux êtres vivants.
E
Eau de chaux : solution incolore et limpide qui se trouble en présence de dioxyde de carbone et permet
donc d’identifier ce gaz.
Eau douce : c’est une eau non salée et peut être directement consommable
Eaux usées : eaux qui ont été utilisées par l’Homme pour ses besoins domestiques et rejetées ensuite dans
les égouts.
Échelle d’une carte : rapport des distances figurées sur une carte aux mêmes distances
mesurées sur le terrain, avec les mêmes unités.
Échelle stratigraphique : division des temps géologiques fondée sur l’étude des strates sédimentaires qui
se sont déposées successivement au cours du temps.
Effervescence : bouillonnement produit par le dégagement d’un gaz au sein d’un liquide. Le calcaire fait
effervescence en présence d’un acide.
Énergie renouvelable : ressource énergétique considérée comme inépuisable, provient de phénomènes
naturels qui se reproduisent régulièrement.
Équidistance) : différence d’altitude entre deux courbes de niveau voisines.
Ère : la plus grande division de l’Histoire de la Terre. Chaque ère est délimitée par des grands
événements.
Érosion : ensemble des phénomènes qui enlèvent tout ou partie de la surface du sol ou à faible
profondeur et modifient ainsi le relief (l’eau est le principal agent d’érosion des paysages).
Êtres vivants : les êtres vivants sont capables de se nourrir, de respirer, de grandir et de se reproduire.
173
GLOSSAIRE
Eutrophisation : enrichissement des eaux de surface en substances nutritives (azote, phosphore) ce qui
provoque un déséquilibre écologique.
Évaporation : passage de l’eau de l’état liquide à l’état gazeux (vapeur d’eau).
Évaporites : dépôts de roches formées par précipitation des sels suite à l’évaporation d’eaux saumâtres
dans les lagunes.
F
Faune : ensemble des animaux.
Flore : ensemble des végétaux.
Flux d’énergie : transfert de l’énergie au sein d’une chaine alimentaire.
Fossile : reste ou trace d’être vivant conservé dans une roche sédimentaire.
Fossilisation : la transformation d’un être vivant en fossile.
Fougère : plante terrestre, sans fleurs ni graines, dotée de racines, d’une tige et de grandes feuilles
découpées.
G
Géologie : science qui étudie la Terre dans les différentes parties directement accessibles à l’observation
et qui essaye de reconstituer l’histoire par l’étude de leur agencement.
Glacier : masse de glace continentale se formant dans les régions froides, en haute montagne ou à des
altitudes élevées, là où la neige s’accumule et ne fond pas d’une année à l’autre.
Gymnospermes : plantes à fleurs chez lesquelles les graines sont nues.
Gypse : c’est une roche saline constituée de sulfate de calcium hydraté (CaSO2,4H2O).
H
Herbivore : animal dont le régime alimentaire est basé sur la consommation de l’herbe.
Hydrographie : ensemble des eaux (lacs, cours d’eau…) d’une région.
Hygromètre : appareil qui permet de mesurer l’humidité relative de l’air (en%).
I
Invertébrés : ensemble hétérogène d’animaux qui ne possèdent pas de squelette interne.
L
Lagune : étendue d’eau séparée de la mer par une barrière naturelle mais communiquant
néanmoins avec elle d’une manière irrégulière.
M
Matière organique : matière carbonée produite par les êtres vivants
Membrane plasmique : enveloppe d’une cellule.
Microfaune : ensemble des animaux de très petite taille.
Micro-organisme : être vivant microscopique (ex : les bactéries et les virus).
174
GLOSSAIRE
N
Nappe phréatique : réservoir d’eau souterraine qui alimente les sources et les puits.
Noyau (de la cellule) : organite cellulaire souvent sphérique dans certaines cellules.
O
Omnivore : animal qui se nourrit d’aliments d’origine animale et végétale.
Oxymètre : appareil qui permet de mesurer le taux du dioxygène dans l’air (en %) ou dans l’eau (en mg/L).
P
Plancton : ensemble des êtres vivants, animaux (zooplancton) et végétaux (phytoplancton) qui flottent,
transportés par les courants, dans les eaux douces et les eaux marines.
Pluricellulaire : être vivant constitué de plusieurs cellules.
Point coté : sur une carte, endroit précis dont on indique l’altitude.
Polluant : substance d’origine biologique, physique ou chimique qui a des effets négatifs sur l’Homme et/
ou sur l’environnement.
Pollution : phénomène de modifications défavorables des milieux naturels qui résulte directement ou
indirectement des activités humaines.
Poumon : organe respiratoire permettant les échanges gazeux entre l’air et l’organisme.
Précipitations : ensemble des eaux qui tombent sur la terre (pluie, neige, grêle…).
Préparation microscopique : préparation très fine d’un objet, placé entre lame et lamelle, pour être ob-
servé au microscope.
Producteur primaire : être vivant qui produit de la matière organique en utilisant de la matière minérale
( végétaux chlorophylliens ).
Producteur secondaire : être vivant qui produit de la matière organique en utilisant de la matière orga-
nique (animaux).
Profil topographique : coupe réalisée à partir d’une carte topographique permettant de connaître les va-
riations de l’altitude et du relief le long d’un trajet sur le terrain.
R
Racine : organe végétal souvent souterrain sans bourgeon. Elle permet de fixer les végétaux et
d’absorber l’eau et les sels minéraux.
Ravinement : creusement de la surface par des eaux de ruissellement.
Régime alimentaire : ensemble des aliments consommés par un individu.
Régression : retrait de la mer au cours des temps géologiques.
Relief : ce qui fait saillie sur une surface.
Réseau trophique : c’est la réunion de plusieurs chaînes alimentaires dans un milieu naturel.
175
GLOSSAIRE
Respiration : fonction biologique qui permet d’absorber le dioxygène et de rejeter le dioxyde de carbone.
Roche détritique : roche constituée d’éléments issus de la décomposition (altération et érosion) d’une
autre roche.
Roche Friable : roche qui s’effrite facilement.
Roche Meuble : roche dont les éléments ne sont pas soudés entre eux (exemple : sable).
Roches sédimentaires : roches qui se forment à la surface de l’écorce terrestre. Elles résultent, le plus
généralement, du dépôt de sédiments en couches superposées ou strates. Elles renferment souvent des
fossiles.
Rumination : mode et de digestion propre aux ruminants.
S
Sédiment : accumulation par dépôt de particules de taille variable ayant subi, indépendamment les uns
des autres, un transport ou provenant de la précipitation des minéraux d’un liquide.
Sédimentation : ensemble des étapes conduisant à la formation de sédiments.
Sels minéraux : particules provenant de roches qui peuvent éventuellement être utilisées par les êtres
vivants.
Sève brute : solution aqueuse puisée dans le sol. Elle contient de l’eau et des ions minéraux. Elle circule
dans les vaisseaux conducteurs d’une manière ascendante.
Sortie sur terrain : visite, en général guidée, d’un paysage permettant l’exploration de ce dernier afin de
comprendre ses constituants et son évolution.
Stomate : petit orifice des feuilles qui permet à la plante de respirer et de faire des échanges gazeux avec
l’atmosphère.
Strate : couches de roches sédimentaires superposées.
Stratigraphie : etude des roches sédimentaires disposées en couches superposées ou strates afin de défi-
nir leurs relations : faciès, âge relatif.
Surface d’échange : surface spécialisée, fine et très étendue, au niveau de laquelle s’effectuent les échanges
de matières entre deux milieux.
T
Temps géologiques : Temps qui englobe l’histoire de la Terre, depuis son origine jusqu’au temps actuel.
Trachée : Tube conduisant l’air vers les organes.
Transgression : Avancée de la mer au cours des temps géologiques.
Transpiration : Perte d’eau par les végétaux au niveau des stomates et de l’épiderme.
Trilobites : Arthropodes marins fossiles ayant existé durant l’ère primaire.
Tube digestif : Ensemble des organes de la bouche à l’anus dans lesquels circulent les aliments.
176
GLOSSAIRE
U
Unicellulaire : être vivant constitué d’une seule cellule.
V
Vertébrés : groupe d’animaux se caractérisant, entre autres, par la présence de vertèbres.
Z
Zone pilifère : zone de la racine, constituée de poils absorbants essentiels pour
l’absorption d’eau et des sels minéraux.
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LEXIQUE
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LEXIQUE
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INDEX
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Références
السنة الثانية من سلك البكالوريا شعبة العلوم التجريبية مسلك العلوم ي ز، 2008، والرض
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Crédits photographiques
Photos de couverture :
p1
Photos de leçon :
p8 - p9 p42 - p43 p100
p14 - p15 p45 p114 - 115
p16 - p17 p46 - p47 p125
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p20 p52 p132 - p133
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p27 p56 p138
p28 - p29 p63 p146 - p147
p30 p66 p148
p32 - p33 p72 - p73
p34 - p35 p74 - p75
p36 - p37 p76 - p77
p41 p84 - p85
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