Vous êtes sur la page 1sur 16

Rapport de

Climatisation

Réalisée par : SAFAE KOUHAILA

Encadré Par : Ms. KHABBAZI

Filière: CEB – Option : CET

Année Universitaire 2017-2018


SOMMAIRE

TP1 : ETUDE D’UNE CENTRALE DE TRAITEMENT D’AIR

 DEFINITION
 PRINCIPE ET FONCTIONNEMENT
 ETUDE DE CAS
 ANALYSE DE RESULTATS

TP2 : ETUDE D’UNE CHAUDIERE DE PRODUCTION D’EAU CHAUDE

 DEFINITION
 ROLE
 ETUDE DE CAS
 ANALYSE DE RESULTATS

TP3 : UTILISATION DU LOGICIEL DE CALCUL DE BILAN

 LOGICIEL BLACK LOOD


 ANALYSE DE RESULTATS
TP 1 : ETUDE D’UNE C.T.A
Définition :
Une centrale de traitement d'air est un équipement qui va modifier les conditions
thermiques de l'air qui assure les fonctions isolées ou cumulées de chauffage, de
climatisation de ventilation et traitement d'air. Que cet air soit l'air ambiant ou que
le traitement s'effectue sur l'air neuf, on parle alors de centrale de traitement d'air
neuf.

La température de chauffage ou de climatisation est assurée par des batteries de


traitement d'air (batterie à eau chaude, batterie électrique, batterie eau glacée,
batterie à détente directe). La fonction de déshumidification est assurée par un
fonctionnement de 2 batteries l'une froide qui assure un sous-refroidissement, et
l'autre électrique, qui remonte la température de l'air ainsi desséché.
L'humidification s'effectue par pulvérisation voire mieux par humidification à
vapeur vive; ce qui évite tout problème de légionelles et contamination. La filtration
est quant à elle réalisée par des pré-filtres, filtres plans, filtres à poches,...La centrale
d'air CTA est monobloc ou assemblée par des éléments dit caissons. Ceux-ci peuvent
être isolés thermiquement acoustiquement. La qualité d'air élevée donnent lieu à
des centrale d'air avec des parois intérieures lisses à bords arrondis évitant toute
moisissures.

Sur le plan de la performance énergétique les possibilités suivantes qui peuvent être
cumulées: La CTA en freecooling équipée d'un caisson d'air 4 voies permettant de
gérer le meilleur mélange air neuf, air rejeté, air recyclé, air soufflé. La CTA est
équipé d'un échangeur air neuf air recyclé avec récupérateur de calories. La CTA
peut fonctionner également avec un ventilateur à débit variable. Les consommations
électriques sont alors optimisées en fonctions des besoins.

Rôle et fonctionnement

Généralité

Son principe de fonctionnement est de prendre l'air extérieur, de lui faire subir un
traitement (le chauffer ou le refroidir, le purifier) et de l'insuffler via le réseau de
gaines aérauliques dans les locaux ayant un besoin en air neuf traité (principe d'une
CTA simple flux).
Dans le cas d'une CTA double flux, en complément de cette première mission, la CTA
reprend l'air dans les pièces nécessitant une extraction d'air (généralement vicié ou
nécessitant un certain taux de renouvellement) et l'expulse hors du bâ timent.

Spécificités

Une CTA contribue au confort d'un espace en assurant les tâ ches suivantes:

 introduction d'air neuf (en remplacement de l'air dit vicié),

 purification de l'air insufflé (par filtration),

 participation au confort ambiant (intervention sur la chaleur et l'humidité de


l'air soufflé),

 atténuation du bruit extérieur (l'ouverture des fenêtres n'étant plus


nécessaire).

Certaines CTA comme les VMC double flux disposent de caissons d'échange, qui
permettent de récupérer des calories, en utilisant la chaleur de l'air repris pour
réchauffer l'air entrant.

Une CTA double flux peut fonctionner selon plusieurs régimes:

 recyclage partiel : une partie de l'air extrait est rejeté et remplacé par de l'air
neuf,

 recyclage total : aucun apport d'air neuf, le traitement de l'air (purification,


hygrométrie) se fait exclusivement sur l'air ambiant,

 tout air neuf : le débit sortant est égal au débit entrant ; il est alors
intéressant de récupérer l'énergie sur l'air extrait au moyen
d'un récupérateur sur air vicié.

Les débits, vitesses et températures sont réglés au moyen de registres et de


batteries qui font partie intégrante de ce système. Les CTA récentes sont la plupart
du temps régulées par des automates de régulation. Le niveau de purification de l'air
est quant à lui défini par le niveau de performance des filtres  installés.
Analyse des Résultats :

Installation et mesures :

L’installation comporte 5 zones de mesures :

 La zone extérieure,
 La zone située après le ventilateur et l’humidificateur
 La zone intermédiaire après le préchauffage,
 La zone intermédiaire après le refroidisseur
 La zone de sortie après le chauffage terminal

Chaque zone comporte une mesure de température sèche par résistance PT100. Une
sonde supplémentaire permet de mesurer la température humide. Des manomètres
et thermomètres places sur différents point de mesure nécessaires a l’étude du
groupe frigorifique alimentant la batterie froide.

Les Calculs :

 Mesure du débit d’air dans la veine :

La vitesse d’air : on a fixé 5 points et on a calculer la moyenne

Direction Droit Gauche Haut Bas Centre


Vitesse 27 25 24,2 25,8 37
km/h

Alors la Vitesse : V=27,8 Km/h

Le volume spécifique : on a calculé la température humide (7) et la température


sèche (8) :

Θh= 20 °C Θr= 21 °C

Alors d’après le diagramme on a trouvé que le volume spécifique : γ= 0,855


m3/Kgas

La section: on a le diamètre : D= 11,2 cm

S= πD^2 / 4

S= 9,85.10^-3 m2
Le débit Qv : Qv= S* V

Qv= 273,83 m3/h

Le débit d’air sec : Qas=Qv/γ

Qas=0,088 Kgas/s

 Mesure des puissances des réchauffeurs


 1-3

Point de mesure 1 3

Température (°C) 22 43

La puissance : P= Qas*(Θs-Θe)
P= 0,088 *(43-22)
P= 3,608 W
 5-7

Point de mesure 5 7

Température (°C) 26 43

La puissance : P= Qas*(Θs-Θe)
P= 0,088 *(43-26)
P= 1,496 W
 1-7

Point de mesure 1 7

Température (°C) 24 63

La puissance : P= Qas*(Θs-Θe)
P= 0,088 *(63-24)
P= 3,43 W
 Mesure de la puissance du refroidisseur
 3-5

Point de mesure 3 5

Température (°C) 7 43

La puissance : P= Qas*(Θs-Θe)

P= 0,088 *(43-7)
P= 3,168 W

Conclusion :

Dans les installations de conditionnement d’air, les exigences deviennent de plus en plus
accrues surtout dans les domaines :

du confort ; de la productivité ; de l’économie ; de la sécurité ; de l’environnement.

La climatisation et les centrales de traitement d’air ont évolué pour répondre aux
besoins actuels, techniquement et qualitativement et la régulation automatique est
devenue une partie intégrante de l’installation. Toute installation de conditionnement
d’air exige une maîtrise simultanée d’un nombre important de paramètres comme : la
température et l’humidité de l’air ; la qualité de l’air ; la distribution et la diffusion de
l’air ; le bruit ; les sources d’énergie ; l’esthétique.

TP2 : Etude d’une chaudière de production d’eau chaude


Définition :
Le principe général d’une chaudière

Une chaudière transmet de la chaleur, des calories, à de l’eau ou


un liquide caloporteur selon les modèles, qui sera, à son tour,
transmis à des émetteurs de chaleur (radiateurs, planchers
chauffants…) et à de l’eau pour la production d’eau chaude
sanitaire. Dans certains cas, les chaudières produisent
uniquement de la chaleur, mais pas d’eau chaude sanitaire.
Pour produire cette chaleur, la chaudière produit une
combustion, réalisée grâce à un combustible (gaz, fioul, bois,
ou granulés). L’eau ou le liquide caloporteur circule dans la
chaudière, autour et dans le foyer. La température de ce liquide monte ainsi à mesure
qu’il serpente de plus en plus près du foyer, puis une fois à la bonne température, le
liquide poursuit sa course vers les émetteurs de chaleur. Il sert aussi à chauffer de l’eau
pour les utilisations sanitaires, soit de manière instantanée, soit par accumulation dans
un ballon.

Les variations en fonction des systèmes de chaudières

Le fonctionnement de base reste le même pour toutes les chaudières. Il est quelque peu
différent en fonction des types de chaudières. Ainsi, pour une chaudière à condensation,
les performances sont accrues, grâce à l’utilisation supplémentaire des fumées de
combustion habituellement perdues lors de l’évacuation des gaz de combustion. Celles-
ci contiennent de l’eau. Cette vapeur condense dans la chaudière, permettant
d’augmenter la température du liquide caloporteur, en plus de la combustion classique,
et améliore ainsi le rendement pour une diminution de la consommation d’énergie.
Lorsque l’on parle de chaudière à basse température, le principe reste le même, sauf
que la température atteinte est moindre (50° C contre 90° C le plus souvent). Une
chaudière à ventouse prend l’air non pas dans la pièce où elle se situe, mais directement
à l’extérieur. La chaudière elle-même est donc hermétique et n’est pas reliée à un
conduit de cheminée classique, mais à un double conduit concentrique, sortant sur la
façade. L’air est ainsi prélevé par la partie extérieure du conduit et les fumées par la
partie intérieure.

Analyse des résultats :


Réglage et mesure

Température Réglage % O2 Tf (°C) Ta(°C) Co (PPm)


thermostat entrée d’air
chaudière
(°C)
1 5,8 107,5 19,1 65
68,7
2 16,2 165,3 19,2 51

Température Réglage % CO2 Excès d’air Ps (pertes de R


thermostat entrée d’air (lamda) chaleur (rendement
chaudière sensible) de
(°C) combustion)
1 11,1 1,38 4,6 95,4
62,15
2 3,6 4,35 21,5 78,5

Calculs :

 Pour la point 1
 EA (%)= 21/(21-O2)
EA (%)= 21/(21-5,8)
EA (%)= 1,38
 %CO2= CO2max (1-(%O2/21))
CO2=%CO2/ (1-(%O2/21))
CO2=15,33
 %Pertes = (Tf-Ta)(B+(A/ 21- O2))
%Pertes = (107,5-19,1)(0,007+(0,68/ 21- 5,8))
%Pertes = 4,57

 Pour la Point 2

 EA (%)= 21/(21-O2)
EA (%)= 21/(21-16,2)
EA (%)= 4,38
 %CO2= CO2max (1-(%O2/21))
CO2=%CO2/ (1-(%O2/21))
CO2=13,75
 %Pertes = (Tf-Ta)(B+(A/ 21- O2))
%Pertes = (165,3-19,2)(0,007+(0,68/ 21- 16,2))
%Pertes = 21,8202

Conclusion

La chaudière à condensation est une chaudière ayant la particularité de tirer profit de la


chaleur latente de la vapeur d'eau contenue dans les gaz d'échappement, en
condensant ces vapeurs avant de rejeter l'eau sous forme liquide. Ainsi le rendement
(rapport de l'énergie fournie au circuit d'eau chaude par la chaudière sur la chaleur
émise lors de la combustion) peut théoriquement augmenter de 11 % du PCI pour une
chaudière au gaz et de 6 % du PCI d'une chaudière au mazout

TP 3 : utilisation du logiciel de caclcul de bilan


Logiciel Block Load :

Block load est un logiciel sous windows de carrier sa pour le calcul des charges de
climatisation des locaux tertiaires. d'une utilisation simple et intuitive, block load
utilise la méthode des facteurs de réponse, méthode approuvée par l'ashrae pour le
calcul des charges horaires. les zones (espaces ou locaux) sont décrites en 5 pages
de saisie sous forme d'onglets : 1. une page pour les données générales de la zone,
l'éclairage et les autres apports électriques. 2. une page pour l'activité, les autres
apports sensibles et latents et la ventilation. 3. une page pour les coefficients k des
parois et vitrages, les facteurs solaires, les protections solaires.

Analyse de résultats :
En utilisant le logiciel de calcul du bilan ci-dessus. Calculer les déperditions totales du
local représente ci-dessous pour la ville Meknès :

Alors les résultats de chaque partie


Chambre 1 :

Chambre 2 :

Sejour :
Cuisine :

Entrée :
Salle de bain :
Ville : Meknès

Type de local : Maison

Conditions climatiques : chauffage

Type de vitrage : Fenêtres et portes

Désignation Déperdition par Déperdition par Déperdition totale


transmission W renouvellement w
d’air w
Ch1 324 119 442
Ch2 324 119 442
Séjour 1083 238 1321
Hall 302 0 302
Cuisine 275 0 275
S.db 231 0 231

Alors on a vérifié les résultats par le calcul manuel et ils sont équivalents

Conclusion
Alors dans ce tp Nous avons voir 2 différents installations de la climatisation et
nous avons identifié les éléments d’une climatisation embarquée, et contrô lé son
état de fonctionnement.

Puis on a comprend comment utilise le logiciel block load , et nous avons réalisé des
calculs avec ce logiciel .

Je remercie Ms.KHABBAZI pour ses efforts durant tout le semestre

Vous aimerez peut-être aussi