UNIVERSITE D’ANTANANARIVO
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ECOLE SUPERIEURE POLYTECHNIQUE
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DEPARTEMENT TELECOMMUNICATION
Mention : Télécommunication
Parcours : Réseau et Système
Président :
M. RAKOTOMALALA Mamy Alain
Examinateurs :
M. RANDRIAMITANTSOA Andry Auguste
M. RASAMOELINA Jacques Nirina
M. RADONAMANDIMBY Edmond Jean Pierre
Directeur de mémoire :
M. RANDRIAMIHAJARISON Mparany Jimmy
REMERCIEMENTS
Merci Seigneur de m’avoir donnée la santé, la force et aussi de m’avoir soutenue dans tout ce que
j’entreprends surtout dans l’élaboration de ce mémoire.
Je tiens à exprimer toute ma reconnaissance à ceux, qui, de près ou de loin ont contribué à son
élaboration. Aussi, je remercie respectueusement :
Mes vifs remerciements à tous les enseignants et les personnels administratifs de l’ESPA.
Je n’oublierai pas ma famille et mes amis pour leurs soutiens bienveillants et leurs
encouragements, durant l'élaboration de ce mémoire, comme en toutes circonstances.
Plus particulièrement, à mes Parents, à ma Sœur et mon Frère pour leurs sacrifices durant ces
longues années afin que je puisse arriver à ce niveau.
i
TABLE DES MATIERES
REMERCIEMENTS ...................................................................................................................................... i
TABLE DES MATIERES ............................................................................................................................ ii
NOTATIONS ET ABREVIATIONS .......................................................................................................... iv
INTRODUCTION GENERALE.................................................................................................................. 1
CHAPITRE 1 : PRINCIPAUX CONCEPTS EN RESEAU MOBILE 3G .............................................. 2
1.1 Introduction ......................................................................................................................................... 2
ii
2.2.1 Définition .................................................................................................................................... 17
iii
NOTATIONS ET ABREVIATIONS
1. Minuscules latines
( ) Facteur de correction de la hauteur de l’antenne de la station mobile
Célérité de la lumière
2. Majuscules latines
Rapport énergie bit signal par rapport aux bruits
3. Termes grecs
Cell load factor ou facteur de charge la cellule
4. Abréviations
1G Système de téléphonie mobile de première génération
2G Système de téléphonie mobile de deuxième génération
3G Système de téléphonie mobile de troisième génération
3GPP 3rd Generation Partnership Project
AICH Acquisition Indicator Channel
AMPS Advanced Mobile Phone System
ACP Automatic Cell Planning
AUC Authentication Center
BCCH Broadcast Control Channel
BCH Broadcast Channel
BoD Bandwith on Demand
BS Base Station
iv
BSC Base Station Controler
BTS Base Transceiver Station
CCCH Common Control Channel
CD/CA-CH Collision Detection/Channel Assignment Indication Channel
CDMA Code Division Multiple Access
CDMA-2000 Code Division Multiple Acces-2000
CN Core Network
CPCH Uplink Common Packet Channel
CPICH Common Pilot Channel
CS Circuit Switched
CSICH CPCH Status Indication Channel
CTCCH Common Traffic Control Channel
DCCH Dedicated Control Channel
DCH Dedicated Transport Channel
DL Downlink
DPDCH Dedicated Physical Data Channel
DS-CDMA Direct Sequence Code Division Multiple Access
DSCH Downlink Shared Channel
DTCCH Dedicated Traffic Control Channel
EDGE Enhanced Data Rates for GSM Evolution
EIR Equipment Identity Register
ERP Effective Radiated Power
ESPA Ecole Supérieure Polytéchnique d’Antananarivo
ETACS Extended Total Access Communication System
EV-DO Evolution Data Optimized
FACH Forward Access Channel
FDD Frequency Division Duplex
FTP File Transfert Protocol
GGSN Gateway GPRS Support Node
GMSC Gateway MSC
GPRS General Packet Radio Service
GSM Global System for Mobile communications
v
HLR Home Location Register
HSPA High Speed Packet Access
IMT-2000 International Mobile Telecommunications-2000
ITU International Telecommunication Union
LTE Long Term Evolution
MAPL Maximum Allowed Path Loss
ME Mobile Equipment
MMS Multimedia Message Service
MSC Mobile-services Switching Center
PCCH Paging Control Channel
PCCPCH Primary Common Control Physical Channel
PCH Paging Channel
PCPCH Physical Common Packet Channel
PDSCH Physical Downlink Shared Channel
PG Progressing Gain
PICH Paging Indication Channel
PRACH Physical Random Access Channel
PS Packet Switched
PSTN Public Switched Telephone Network
QoS Quality of Service
RACH Random Access Channel
RAN Radio Access Network
RAT Radio Access Technology
RNC Radio Network Controller
RRC Radio Ressource Control
RTT Radio Transmission Technology
SCCPCH Secondary Common Control Physical Channel
SCH Synchronisation Channel
SDU Service Data Unit
SF Spreading Factor
SGSN Serving GPRS Support Node
SIM Subscriber Identity Module
vi
SMS Short Message Service
TACS Total Access Communication System
TDD Time Division Duplex
TDMA Time Division Multiple Access
TD-SCDMA Time Division Synchronous CDMA
UE User Equipement
UL Uplink
UMTS Universal Mobile Telecommunications System
USIM UMTS Subscriber Identity Module
UTRAN Universal Terrestrial Radio Access Network
VLR Visitor Location Register
W-CDMA Widebande CDMA
vii
INTRODUCTION GENERALE
La planification radio également appelée « radio design » est un ensemble d’études et d’analyses
faites afin d’étendre le réseau d’accès radio (RAN ou Radio Access Network). C’est une étape
cruciale avant toutes décisions de construction de nouveaux sites.
C’est dans ce contexte que s’articule ce travail intitulé « PLANIFICATION D’UN RESEAU
UMTS SELON LA TAILLE D’UNE CELLULE ».
Dans le premier chapitre, présenter les principaux concepts en réseau radio mobile 3G.
Le dimensionnement du réseau d’accès W-CDMA sera abordé dans le second chapitre. C’est dans
ce chapitre que s’effectuera l’analyse détaillée du réseau d’accès radio à déployer.
Et enfin, la planification du réseau d’accès et la simulation sous Atoll des différents types de
cellules feront l’objet du troisième chapitre.
1
CHAPITRE 1
PRINCIPAUX CONCEPTS EN RESEAU MOBILE 3G
1.1 Introduction
Il est primordial dans un premier temps de connaître les principaux concepts de base du réseau
mobile de troisième génération (3G) avant de se lancer dans la planification de celui-ci. D’où
l’intérêt de ce premier chapitre.
Avant d'expliquer l'état actuel des technologies utilisées, il semble intéressant de rappeler
l'évolution de ces techniques : cela a pour avantage d'une part de savoir de quoi on est parti pour
mieux se positionner à l'heure actuelle et d'autre part de voir l'évolution du réseau structurant de
l'opérateur.
AMPS (Advanced Mobile Phone System), apparu en 1976 aux Etats-Unis, constitue le
premier standard de réseau cellulaire, ce réseau analogique de première génération
possédait de faibles mécanismes de sécurité rendant possible le piratage de lignes
téléphoniques.
TACS (Total Access Communication System) est une version européenne du modèle
AMPS. Utilisant la bande de fréquence de 900 MHz, ce système fut notamment largement
utilisé en Angleterre, puis en Asie.
ETACS (Extended Total Access Communication System) est une version améliorée du
standard TACS développé au Royaume-Uni utilisant un nombre plus important de canaux
de communication.
Les réseaux cellulaires de la première génération ont été rendus obsolètes avec l’apparition d’une
seconde génération entièrement numérique.
2
1.2.2 Deuxième génération (2G)
La seconde génération de réseaux mobiles notée 2G a marqué une rupture avec la première
génération de téléphones cellulaires grâce au passage de l’analogie vers la numérique.
GSM (Global System for Mobile communications), le standard le plus utilisé en Europe à
la fin du XXè siècle, supporté aux Etats-Unis. Ce standard utilise les bandes de fréquences
900 MHz et 1800 MHz en Europe. Aux Etats-Unis par contre, les bandes de fréquences
utilisées sont les bandes 850 MHz et 1900 MHz.
CDMA (Code Division Multiple Access), utilisant une technologie d’étalement de spectre
permettant de diffuser un signal radio sur une grande gamme de fréquences.
TDMA (Time Division Multiple Access), utilisant une technologie de découpage temporel
des canaux de communication, afin d’augmenter le volume de données transmis
simultanément. La technologie TDMA est principalement utilisée sur le continent
américain, en Nouvelle Zélande et en Asie Pacifique.
Grâce aux réseaux 2G, il est possible de transmettre la voix ainsi que des données numériques de
faible volume, notamment des messages textes SMS ou encore des messages multimédias MMS.
La norme GSM permet un débit maximal de 9,6 Kbit/s.
Des extensions de la norme GSM ont été mises au point afin d’en améliorer le débit. C’est le cas
notamment du standard GPRS (General Packet Radio Service), qui permet d’obtenir des débits
théoriques de l’ordre de 114 Kbit/s, plus proche de 40 Kbit/s dans la réalité. Cette technologie ne
rentrant pas dans le cadre de l’appellation « 3G » a été baptisée 2,5G.
La norme EDGE (Enhanced Data Rates for GSM Evolution), présentée comme 2,75G, quadruple
les améliorations du débit de la norme GPRS en annonçant un débit maximum théorique de 473
Kbit/s, mais elle a été limitée afin de se conformer aux spécifications IMT-2000 (International
Mobile Telecommunications-2000) de l’ITU (International Telecommunication Union) [1].
3
1.3 Présentation du réseau UMTS
La 3G est une génération de systèmes mobiles labellisés IMT 2000 par l’UIT. Elle opère dans la
bande de fréquence de 2GHz. Ce système permet des services de communications plus rapides
notamment pour la voix, l’Internet de n'importe quel endroit et à tout moment. L’UIT IMT-2000
est la norme internationale de la 3G qui a ouvert la voie à de nouvelles applications et services. La
norme IMT-2000 utilise notamment les standards suivants : [2]
UMTS en Europe.
CDMA-2000 (Code Division Multiple Acces-2000) aux Etats-Unis.
TD-SCDMA (Time Division Synchronous CDMA) en Chine.
La troisième génération 3G utilise la norme UMTS qui est la version européenne de l’IMT-2000,
la norme mondiale pour ces systèmes de troisième génération. Le marché visé n’est plus
seulement celui de la radiotéléphonie mais celui du multimédia mobile, avec notamment l’accès à
haut débit à Internet sur un terminal portatif mobile ou la transmission en temps réel d’images
haute résolution et de vidéos.
4
Augmenter les débits supportés par le réseau par rapport au réseau de 2ème génération :
64 Kbit/s en environnement avec une grande mobilité.
144 Kbit/s en environnement rural extérieur.
384 Kbit/s en environnement avec une mobilité quasi-stationnaire.
2 Mbits/s en mobilité réduite, à l'intérieur d'un bâtiment couvert (débit maximal disponible
dans les meilleures conditions, donc peu rencontré dans l'ensemble du réseau).
Comptabilité mondiale.
La figure 1.01 illustre quelques services proposés par l’UMTS (vidéo conférence, audio
conférence, télémédecine, téléchargement, vidéo à la demande, etc.) suivant les débits demandés.
5
Figure 1.01 : Les besoins en débit des services de l’UMTS
L’UMTS utilise des fréquences plus élevées que les mobiles de 2G : les cellules des réseaux
UMTS seront donc d'une taille proportionnellement plus petite. Dans un premier temps, la
couverture se fera, normalement, par zones non contiguës ; seules les villes et les centres
d’affaires seront équipés avec cette technologie, ceci en raison des contraintes liées à la taille des
cellules. L’UMTS se développera sous la forme d’îlots et se déploiera progressivement avec
l'installation de macro-cellules. C’est-à-dire que le réseau sera divisé en plusieurs cellules de
tailles variables et chacune d’entre elles est présentée en fonction de la densité de la population à
servir et de la vitesse de mobilité.
6
1.5.2 Pico-cellule
Environ 80 % des antennes seront des pico-cellules et des micro-cellules : le rayon de service est
de quelques dizaines de mètres. L’utilisateur pour bénéficier d’un taux de transfert de 2 Mbits/s ne
pourra pas se déplacer à plus de 10 km/h. Ces pico-cellules constitueront les plus grands nombres
des cellules UMTS, et seront à la base du réseau.
1.5.3 Micro-cellule
A peine visible, la puissance de ces antennes sera plus élevée, cependant une bonne couverture ne
pourra être assurée qu’avec le déploiement de macro-cellules. L’utilisateur pourra encore
bénéficier d’un taux de transfert de 2 Mbits/s en mobilité réduite et de 384 Kbits/ en mobilité
moyenne. Un peu plus puissantes que les précédentes, ces cellules permettront de faire le lien
entre les pico-cellules.
1.5.4 Macro-cellule
Le rayon des cellules est augmenté mais le taux de transfert est aussi diminué en conséquence. Le
débit varie de 144 Kbits à 384 Kbits en fonction de la mobilité moyenne ou élevée (vitesse
maximale du client : 120Km/h, les macro-cellules seront utilisées au sein d'une même localité
reliant les micro-cellules).
Le réseau UMTS vient se combiner aux réseaux déjà existants. Les réseaux existant GSM et
GPRS apportent des fonctionnalités respectives de voix et de données ; le réseau UMTS apporte
ensuite les fonctionnalités multimédias [3].
La mise en place d'un réseau UMTS va permettre à un opérateur de compléter son offre existante
par l'apport de nouveaux services en mode paquet complétant ainsi les réseaux GSM et GPRS.
7
Figure 1.03 : Architecture d’un réseau UMTS [4]
Le réseau d’accès UTRAN est doté de plusieurs fonctionnalités. Sa fonction principale est de
transférer les données générées par l’usager. Il est une passerelle entre l’équipement usager et le
réseau cœur via les interfaces Uu et Iu. Cependant, il est chargé d’autres fonctions :
Le réseau d’accès UTRAN est composé de plusieurs éléments : une ou plusieurs stations de base
(appelées NodeB), des contrôleurs radio RNC (Radio Network Controller) et des interfaces de
communication entre les différents éléments du réseau UMTS. [3]
8
Figure 1.04 : Architecture du réseau d’accès
1.6.2.2 Node B
Le Node B est un équipement. Reparties géographiquement sur l'ensemble du territoire, les Nodes
B sont au réseau UMTS ce que les BTS (Base Transceiver Station) sont au réseau GSM. Ils gèrent
la couche physique de l'interface radio. Il régit le codage du canal, l'entrelacement, l'adaptation du
débit et l'étalement. Ils communiquent directement avec le mobile sous l'interface dénommée Uu.
1.6.2.3 RNC
Le RNC est un contrôleur de Node B. Le RNC est encore ici l'équivalent du BSC (Base Station
Controler) dans le réseau GSM. Il contrôle et gère les ressources radio en utilisant le protocole
RRC (Radio Ressource Control) pour définir les procédures et les communications entre mobiles
(par l'intermédiaire des Node B) et le réseau.
9
Le RNC s'interface avec le réseau pour les transmissions en mode paquet et en mode circuit. Le
RNC est directement relié à un Node B, il gère alors :
Le contrôle de charge et de congestion des différents Node B.
Le contrôle d'admission et d'allocation des codes pour les nouveaux liens radio (entrée d'un
mobile dans la zone de cellules gérées...).
Dans un réseau UMTS, le terminal mobile est appelé User Equipement (UE). C’est le seul
équipement à caractère mobile dans le réseau. Son emplacement et son déplacement influencent
considérablement la performance du réseau.
10
prévues pour les cartes USIM de troisième génération. Par exemple, la détection des fausses
stations de base, l'utilisation des clés de cryptage plus longues ou encore la protection des
données d'identité de l'abonné et de son terminal. La carte USIM est l’équivalent en 3G de la
carte SIM (Subscriber Identity Module) en 2G. Les fabricants de cartes travaillent aujourd'hui
sur une carte bi mode GSM/UMTS permettant un accès aux deux réseaux par activation /
désactivation des modes 2G ou 3G [3].
Le Mobile
Le terminal utilisateur (User Equipment – UE) est basé sur les mêmes principes que la station
mobile de GSM, c’est-à-dire la séparation entre l’équipement mobile (Mobile Equipment –
ME) et les cartes SIM de l’UMTS (UMTS Subscriber Identity Module – USIM).
Le réseau cœur de l’UMTS est composé de trois parties dont deux domaines :
Ces deux domaines permettent aux équipements usagers de pouvoir gérer simultanément une
communication paquets et circuits. Ces domaines peuvent être considérés comme des domaines de
service. Ce type d’architecture permet de pouvoir créer ultérieurement d’autres domaines de
service.
11
Figure 1.07 : Architecture du réseau cœur de l’UMTS
Eléments communs
Le groupe des éléments communs est composé de plusieurs modules :
- Le HLR (Home Location Register) représente une base de données des informations.
- L’AUC (Authentication Center) est en charge de l’authentification de l’abonné, ainsi que
du chiffrement de la communication.
- L’EIR (Equipment Identity Register) est en charge de la gestion des vols des équipements
usagers.
Le domaine CS
Le domaine CS est composé de plusieurs modules :
- Le MSC (Mobile-services Switching Center) est en charge d’établir la communication
avec l’équipement usager. Il a pour rôle de commuter les données.
- Le GMSC (Gateway MSC) est une passerelle entre le réseau UMTS et le réseau
téléphonique commuté PSTN (Public Switched Telephone Network).
- Le VLR (Visitor Location Register) est une base de données, attachée à un ou plusieurs
MSC.
12
Le domaine PS
Le domaine PS est composé de :
- Le SGSN (Serving GPRS Support Node).
- Le GGSN (Gateway GPRS Support Node).
Le W-CDMA ou Wide Bande CDMA est la technologie d’accès utilisée par le réseau 3G. Il
propose deux types de multiplexage : le FDD (Frequency Division Duplex) et le TDD (Time
Division Duplex) [3].
Le multiplexage de type FDD utilise une bande passante de 5 Mhz pour le débit descendant,
et une bande passante de 5 Mhz pour le débit montant. Le débit maximal supporté par un seul
code est de 384 kbit/s. Afin de pouvoir supporter un débit de 2Mbit/s, plusieurs codes sont
nécessaires.
Le multiplexage de type TDD n'utilise qu'une seule bande passante de 5 Mhz divisée en
portions de temps (time slot) utilisables aussi bien pour le débit montant que pour le débit
descendant. Elle comprend donc une composante TDMA en plus de la séparation par code.
Cela permet d’obtenir une large gamme de débits de services en allouant plusieurs codes ou
plusieurs intervalles de temps à un utilisateur.
13
De meilleures performances pour détecter des trajets multiples ;
Possibilité de déploiement dans un spectre de fréquence déjà utilisé ;
Synchronisation temporelle précise ;
Contrôle de puissance rapide.
Le W-CDMA est une extension du concept CDMA à bande étroite. Il a été ciblé pour la troisième
génération des systèmes de communication comme l’UMTS. Les différences les plus distinctes
entre les deux systèmes : la deuxième génération et la troisième, se trouvent dans les protocoles de
communication sur l’interface d’accès [5]. L’évolution du CDMA vers le W-CMDA a été faite
pour tenir compte des nouvelles exigences introduites par les systèmes de communication 3G qui
sont : les nouveaux services hauts débits tels que le multimédia, la vidéoconférence, l’internet, etc.
Le CDMA et le W-CDMA sont des systèmes d’accès à répartition de code utilisant une
modulation par séquence directe DS-CDMA ou Direct Sequence Code Division Multiple Access
ce qui signifie que les bits correspondants aux données utilisateurs sont étalés sur une large bande
passante en multipliant ces données utilisateurs par une séquence pseudo-aléatoire de bit appelée
chip provenant des codes d’étalement CDMA [3] [4].
14
Afin de pouvoir supporter des débits très élevés , le W-CDMA utilise des transmissions à facteur
d’étalement variable et à codes multiples. Les débits chips de 3,84 MChips/s donne une bande
passante par porteuse de l’ordre de 5MHz. Pour le W-CDMA, sa bande passante peut supporter
des bandes utilisateurs importantes et cela a un impact bénéfique sur les performances du système.
Le W-CDMA permet d’offrir des débits variables aux utilisateurs c’est-à-dire qu’il est possible de
proposer aux utilisateurs de la bande passante, c’est ce qu’on appelle Bandwith on Demand (BoD)
ou bande passante à la demande. A chaque utilisateur est attribuée une trame de 10 ms durant
laquelle le débit est constant. Cependant, ce débit peut varier d’une trame à l’autre. Cette
allocation dynamique de la capacité est contrôlée par le réseau afin d’obtenir un débit optimal
pour les services paquets. En fait, le W-CDMA propose l’utilisation d’un facteur d’étalement
variable qui le Spreading Factor (SF) et de transmission multicode d’obtenir la BoD. W-CDMA
propose aussi une extensibilité de service. En effet, il est aussi possible de mélanger des services
simultanés avec différentes conditions de qualités et de différents débits dans un même signal de
connexion.
La qualité de service offerte par un service support UMTS circuit ou paquet est quantifiée en
fonction d’un certain nombre de paramètres :
La classe de service : conversationnelle, streaming, interactive ou background ;
Le débit maximum (en Kbit/s) ;
Le débit qu’on peut garantir (en Kbit/s) ;
La livraison ordonnée ou non des SDU (Service Data Unit). Le SDU est un terme
désignant un paquet d’informations « utiles » transféré entre les couches de même niveau ;
La taille maximale de SDU (en octets) ;
Le taux d’erreur de SDU reçu ;
Le taux d’erreur binaire résiduel dans les SDU délivrés ;
Le délai de transfert d’un SDU d’un point à un autre (en ms) ;
Le délai maximum toléré pour le transfert de toutes les SDU d’un point à un autre (en ms) ;
Les variations du délai ;
La priorité d’allocation et de préemption d’un support par rapport à un autre. [6]
15
1.9 Conclusion
Nous avons vu dans ce premier chapitre quelques concepts de base sur le réseau 3G ainsi que la
technique d’accès utilisée qui n’est tout autre que le W-CDMA ou Wide Bande CDMA. La
technologie 3G a bien apporté des évolutions par rapport à son prédécesseur. La mise en place
d'un réseau UMTS va permettre à un opérateur de compléter son offre existante par l'apport de
nouveaux services. Le deuxième chapitre apportera des éclaircissements sur le réseau du réseau
d’accès W-CDMA.
16
CHAPITRE 2
DIMENSIONNEMENT DU RESEAU D’ACCES W-CDMA
2.1 Introduction
Comme on l’a déjà précisé, la planification radio est une étape cruciale avant toutes décisions de
construction de nouveaux sites. La planification du réseau d’accès WCDMA peut être divisée en
plusieurs étapes successives : le dimensionnement du réseau, la pré-planification du réseau et la
planification des cellules du réseau, la simulation, le « site survey » (descente sur site pour
l’inspecter) et la phase de déploiement et de paramétrage. Dans ce deuxième chapitre, nous allons
nous focaliser sur cette première étape qui est le dimensionnement du réseau.
2.2.1 Définition
La couverture :
La région à couvrir
Les informations concernant les zones à couvrir
Les conditions de propagations
La capacité
Les informations concernant la densité du trafic
Les bandes de spectres disponibles
Estimation du nombre d’abonnés
La qualité de service
Probabilité d’erreur
Les types de services à offrir aux utilisateurs finaux
17
L’activité de dimensionnement inclut : le calcul du bilan de liaison, le choix du modèle de
propagation, l’estimation des rayons des cellules, du nombre de cellules et des équipements
nécessaires (figure 2.01).
2.2.2.1 Définition
Le calcul du bilan de liaison permet de déterminer quelle sera la perte maximale autorisée sur le
lien de transmission (Maximum Allowed Path Loss ou MAPL) que la cellule peut supporter en
uplink (UL) et en downlink (DL).
Les critères techniques liés pour chaque type de services (type d’environnement, au comportement
des mobiles utilisés (puissance, vitesse …), à la configuration du réseau (les gains d’antenne, les
marges d’évanouissement…) et les critères de la QoS (Quality of Service) fixés préalables
devraient être pris en considération.
18
Exemple de bilan de Liaison Commentaires
Emission
Puissance d’émission (dBm)
ERP (dBm)
Réception
Gain de l’antenne de réception NodeB (dB)
Charge de lien
Lien
Marge de Slowfading (dB)
19
2.2.2.2 Paramètres de budget d’une liaison radio
Dans le cas de la liaison montante, c’est la puissance d’émission de l’UE. La puissance d’émission
maximum d’un UE est déterminée par sa classe de puissance, qui est spécifiée par les normes de la
3GPP. Le tableau 2.02 présente des exemples de classe de puissance définie par la norme TS
25.101 du 3GPP [8] [9].
Plus la puissance d’émission de l’UE est élevée, plus le signal émis est probable d’atteindre une
distance plus importante en tenant compte des différents autres paramètres d’atténuation du bilan
de liaison.
La plupart des UEs disponibles sur le marché (téléphone mobile, modem) sont de classes 3 et 4.
Pour la liaison descendante, c’est la puissance du canal physique dédié pour transporter le service
de l’utilisateur.
Cette valeur dépend du choix de l’opérateur mais doit être calibrée pour ne pas augmenter
l’interférence, et du fait que la puissance d’émission du NodeB est quand même limitée (Exemple
: 40 Watts au max pour tous les UEs servis). On peut prendre par exemple une valeur à peu près
identique à la puissance d’émission des UEs : 30dBm [10].
La perte du corps est la perte du signal par le corps de l’utilisateur. La perte se produit lorsque le
corps de l’utilisateur réside dans le chemin du signal entre la station de base et la station mobile
est orientée vers la station de base antenne. La valeur typique de la perte du corps est supposée de
l’ordre 2dB [5].
20
Cable Loss
Ce sont les pertes combinées de toutes les composantes du système de transmission entre les
sorties de l’émetteur et l’entrée d’antenne.
Pour l’antenne, le Cable Loss est la valeur de la perte à cause de la liaison entre le NodeB et
l’antenne (figure 2.02). Son calcul considère les pertes engendrées par le câble (sa perte en
fonction de sa longueur) et celles des connecteurs utilisés pour la liaison [7] [5].
Selon l’environnement choisi (indoor, outdoor), on laisse une marge décrivant les effets de masque
(fading log-normal), qu’on appelle aussi l’évanouissement lent.
21
Figure 2.03 : Effet de masque
Gain handover
Les cellules proches de l’équipement utilisateurs reçoivent chacun une partie du signal. Le «
Handover Gain » est le gain par la somme des liens vers les différentes cellules [16].
La sensibilité du récepteur est le niveau minimum du signal nécessaire à l’entrée du récepteur (le
NodeB pour l’Uplink et l’UE pour le Downlink). Elle est définie par l’équation 2.01 suivante [5] :
(2.01)
L’antenne utilisée dans les stations mobiles est présumée omnidirectionnelle et comme les UEs
actuels ne disposent plus d’antenne externe, en générale, on considère que le gain de l’antenne
émettrice de l’UE est nul.
En règle générale, le gain d’une antenne dans la station de base est élevé en raison des antennes
directionnelles. Le gain de l’antenne dépend aussi de son diagramme de rayonnement et de la
position de l’émetteur (ou du récepteur pour le Downlink) par rapport à l’antenne du NodeB.
La plupart des antennes de station de base possèdent un gain au niveau du lobe central d’environ
18dBi [7].
22
ERP
L’ « Effective Radiated Power (ERP) » est le résultat obtenu (la puissance du signal à la sortie de
l’antenne) après le calcul de tous les gains et les pertes de l’émetteur.
Eb/No cible
C’est le rapport de l’énergie bit reçu au bruit thermique. Eb est l’énergie reçue par bit, multipliée
par le taux de bits. No est le bruit de densité de puissance divisée par la bande passante. Les
valeurs Eb/No de 5 dB en UL et 8 dB en DL sont utilisées pour la connexion de la parole.
(2.02)
( )
Il dépend ainsi du débit de la porteuse du service : exemple pour un service paquet de débit 384
Kbit/s, PG = 10 (porteuse : 3,84MChips/s) [7].
C’est un facteur de densité de puissance qui présente combien d’énergie (W/Hz) on a gagné avec
le spreading par rapport au fait que si on envoyait le signal directement en bande de base. En effet,
selon la théorie de l’information, la valeur « » requise pour
transmettre un symbole (un bit ou un chip) est toujours constante [11].
La marge d’interférence est une marge qu’on doit considérer dans le bilan de liaison car la charge
de la cellule affecte la couverture, si on accepte plus de charge pour le système, la marge
d’interférence nécessaire en lien montant sera plus grande et la couverture sera plus petite. C’est
ce qu’on appelle respiration de la cellule. Une valeur typique de cette marge comprise entre 3 et 6
dB [7]. Notant aussi que cette marge est importante dans la zone urbaine, et faible dans les zones
rurales. On peut l’obtenir par le calcul suivant :
( ) (2.03)
Perte engendrée par le fait que le signal traverse des obstacles tels que les différents murs d’un
immeuble. Elle dépend fortement de l’environnement comme le type de mur du bâtiment, l’angle
d’incidence de l’onde radio, etc.
23
Path Loss
(2.04)
Avec :
(2.05)
Et marge fast fading ou marge d’évanouissement rapide : valeur typique de cette marge est de 2 à
5 dB.
Les modèles de propagation sont des modèles mathématiques essayant d’estimer au mieux
l’environnement de propagation radio réel. Ce sont des modèles utilisés pour représenter la perte
entre l’émetteur et le récepteur appelé « path loss » ou affaiblissement de propagation dû au trajet.
Un modèle ne peut pas être appliqué sur tout type de situation, et le choix des paramètres
d’affinage (hauteur des antennes, fréquence, distance, etc.) du modèle est important afin qu’il
correspond au mieux à la situation réelle.
La pertinence d’un modèle de propagation ne dépend pas seulement de sa conformité mais aussi
de son applicabilité. Deux modèles de propagation les plus connus sont le modèlel d’Okumura-
Hata utilisé pour les Macro-cellules (cellules de grande dimension), c’est-à-dire pour des zones
rurales et suburbaines et le modèle COST231-Hata, le modèle pour les zones urbaines, où des
cellules de plus petites tailles (petite cellule) [7].
On place des petites cellules dans les régions fortement denses (urbaines). En effet, dans les
régions urbaines, où de nombreuses infrastructures et bâtiments sont présents, la perte « path
loss » est très importante à cause des phénomènes d’absorption, de réflexion et de réfraction
engendrés par ces bâtiments.
Dans le cas du W-CDMA, placer plusieurs micro-cellules au lieu d’une seule macro-cellule
permet aussi d’assurer une meilleure capacité [13].
24
(2.06)
Où :
(2.07)
(2.08)
( ( )) (2.09)
Concernant les macro-cellules, l’onde radio subit beaucoup d’atténuation en espace libre et
d’autres types d’atténuations dues à la surface terrestre ou aux différents obstacles (réflexion,
diffraction, atténuation). Il est ainsi nécessaire de connaître les différentes informations concernant
le terrain comme la hauteur moyenne, la taille des obstacles, la taille des végétations, etc. Le
modèle «Okumura HATA», est un exemple de modèle de propagation pour les Macro-cellules.
Le modèle de propagation Okumura-Hata [15], est un exemple de modèle de propagation pouvant
être appliqué sur une région suburbaine et aussi sur une région rurale. Elle est représentée par
l’équation 2.10 suivante :
(2.10)
Avec :
(2.11)
25
2.2.3.3 Autres modèles de propagation
A part ces modèles mathématiques, certains outils de simulation de couverture utilisent des
modèles de propagation basés sur le « ray tracing » ou lancement de rayon. Ces modèles de
propagation se basent sur une simulation de la réflexion, de la réfraction et de la diffraction que
peuvent subir les signaux émis en utilisant les données géographiques de l’environnement, qui
sont en effet responsables de ces phénomènes d’altération [11].
Le nombre de RNC ne doit pas être insuffisant dans un réseau d’accès. Le dimensionnement du
RNC est, dans une grande mesure, conditionné par ses caractéristiques. Celles qui ont de l’effet
sur le processus de dimensionnement sont les suivantes :
Limitations de trafic, autrement dit le débit maximal par RNC : il y a le débit maximal en
mode circuit en Erlang et le débit maximal en mode paquets en Mbit/s.
Limitations de connectivité, autrement dit le nombre maximal de connexions aux
interfaces Iub, Iu, Iur.
Limitations de gestion, c’est-à-dire le nombre maximal de Node B géré par le RNC [6].
2.3.1 Pico-cellule
Cette étude concerne une zone géographique couvrant la zone urbaine. La zone s’étend sur une
superficie de 0,7 Km2. Elle présente beaucoup de zones d’habitations : on y trouve de nombreux
immeubles, quelques axes routiers, un lycée (Lycée ACEEM). C’est une zone urbaine et à forte
densité de population.
Notons que pour toutes les études que nous allons faire, on considère que l’opérateur n’offre que
les services voix depuis les téléphones portables.
Pour le cas du service voix, on a une MAPL de 114,9dB pour une cellule de type pico-cellule. Un
modèle adéquat pour une petite cellule est le modèle COST 231-HATA.
( ) (2.12)
( ( ))
26
On a donc :
(2.13)
( ) (2.14)
D’où R = 0,200 Km
Déterminant maintenant la valeur approximative de la surface couverte par l’antenne par la
formule suivante :
(2.15)
(2.16)
Donc dans le cas notre micro-cellule, le nombre de secteur sera alors égale à 10 cellules. Et le
nombre de NodeB nécessaire sera égale à 3,33 ≈ 3, on a pu obtenir ce résultat à partir de la
formule suivante :
(2.17)
Ces calculs ne sont que purement théorique mais c’est pendant la mise en place des sites dans la
partie simulation sous Atoll que nous pourrons voir si ces nombres de sites coïncident avec ceux
proposés par Atoll.
2.3.2 Micro-cellule
Cette étude concerne une zone géographique couvrant la zone de commune d’Ampitatafika, de
Fenoarivo et de Vontovorona. Cette zone d'étude s'étend sur une superficie de 63 Km2.
27
Encore pour le cas du service voix, on a une MAPL de 143,8dB pour une cellule de type micro-
cellule.
Le modèle utilisé en environnement micro est un modèle beaucoup plus adapté à la propagation
dans un espace quasiment libre c'est-à-dire des endroits où il n’y a pas vraiment d’obstacles tels
que les milieux ruraux et suburbains. Le modèle adéquat pour ce type d’environnement est le
modèle Okumura Hata.
( ) ( ) ( ) (2.18)
( ) ( )
Or :
( ) ( ) ( ) (2.19)
Avec :
( ) : facteur de correction de la hauteur de l’antenne de la station mobile pour le
modèle Hâta.
Pour une hauteur de 1,5 m du mobile et 30 m de l’antenne du NodeB, à 2100 MHz, selon
l’équation 2.20, le modèle Okumura Hata est à égale à :
(2.20)
On peut à présent estimer le rayon de couverture d’une cellule à l’aide du path loss maximal de la
cellule. D’où on a :
( ) (2.21)
On peut maintenant déterminer la valeur approximative de la surface couverte par l’antenne par la
formule suivante :
( ) (2.22)
28
(2.23)
Dans notre cas le nombre de secteur sera alors égal à 14,3 ≈ 14 cellules.
Et le nombre de NodeB nécessaire sera égal à 5 NodeB.
2.3.3 Macro-cellule
Cette partie présente peu de zones d'habitations : on y trouve quelques abonnés ainsi que des axes
routiers et plusieurs espaces verts. C’est une zone rurale.
Toujours pour le cas du service voix, on a une MAPL de 153,31dB pour une cellule de type
macro.
Le modèle le plus adéquat pour ce type d’environnement est le modèle utilisé pour la cellule assez
grande c’est-à-dire le modèle Okumura Hata (voir formule 2.24).
On a :
(2.24)
Pour notre cas, on a vu que la MAPL est de 153,31 dB ce qui nous donne une distance de 4 Km.
Donc avec un NodeB tri-sectoriel, on aura une surface de 31,14 km² par secteurs. Et le nombre de
cellules dont on aura besoin est donc de : Nsecteur = Szone /Ssecteur = 433,31 /31,14
D’où Nsecteur = 14 cellules.
Donc, le nombre de NodeB nécessaire est de 14/ 3 = 4. Soit 4 NodeB.
2.4 Conclusion
Dans ce chapitre, on a vu les différents stades de dimensionnement qui inclut le bilan de liaison,
présentation des modèles de propagation possibles pour chaque type de cellules. Et à partir de ces
modèles, on a pu estimer le rayon de couverture pour chaque type de cellules et en déduire le
nombre de NodeB. Ces données nous seront très utiles dans la suite de notre travail. Ce qui nous
amène à notre dernier chapitre qui est la planification du réseau d’accès 3G et la simulation sous
Atoll.
29
CHAPITRE 3
PLANIFICATION DU RESEAU D’ACCES 3G ET SIMULATION SOUS ATOLL
3.1 Introduction
L’utilisation d’un outil de planification est nécessaire lors de la phase de planification détaillée. En
effet, le calcul du bilan de liaison ne permet d’avoir qu’une estimation du rayon de la cellule. Il ne
considère pas les données géographiques du terrain et la charge réelle du réseau lorsqu'il sera mis
en marche. Par conséquent, le calcul du bilan de liaison n’offre pas une représentation de la
couverture réelle.
Nombreux sont les logiciels capables de faire une planification radio d’un réseau 3G, on peut
citer : ATOLL (Forsk), ICS Telecom (ATDI), SYRADIF (Syradel), ASSET (Aircom), ELLIPSE
(CRIL Technologie).
Notre choix s’est penché sur Atoll en raison de sa popularité auprès des étudiants de notre
département et du fait que c’est le logiciel de planification radio utilisé par la plupart des
opérateurs en télécommunication dans notre pays.
Un autre outil indispensable dans la planification de réseau cellulaire : le Google Earth, est aussi
utilisé en parallèle avec Atoll. Il nous permet de survoler la Terre et de zoomer sur les lieux qui
nous intéressent. Il sera entre autre utilisé pour nous permettre de se référer à une vue satellitaire
des zones à couvrir en plus de cartes utilisées dans Atoll.
30
3.2.1 Présentation d’Atoll
Atoll est un outil de planification, de conception et d’optimisation des réseaux sans fils.
Multiplateforme, technologique, évolutive et flexible, il prend en charge les opérations sans fil
dans tout le cycle de vie du réseau, de la conception initiale à la densification et l’optimisation.
Il est offert par Forsk, une société indépendante fournissant des solutions de planification de la
radio et de logiciels d'optimisation pour l'industrie sans fil depuis 1987.
L'explorateur Network, l'explorateur Geo et la pièce de l'explorateur des Parameters jouent un rôle
central dans Atoll. Les explorateurs contiennent la plupart des objets dans un document arrangé
dans les classeurs.
Dans les fenêtres d’exploration, on peut diriger tous les objets dans le document d'Atoll : sites,
transmetteurs, calculs, etc., aussi bien que données géographiques telles que le Modèle de Terrain
Numérique (DTM), cartes de la circulation et classes de l'encombrement. Par exemple, on peut
définir plusieurs prédictions de la couverture ou configurer les paramètres ou exposition d'objets
des données.
Pour commencer un projet avec Atoll, pour chaque projet de planification radio, il faut assembler
les informations nécessaires :
31
Données géographiques : les classes de fouillis, pagaille hauteurs, DTM, cartes de
population, etc. Une fois que les données nécessaires ont été assemblées, on peut créer
un document Atoll.
Sélectionner le modèle sur lequel on souhaite baser notre document et cliquer sur OK.
Atoll crée un nouveau document basé sur le modèle choisi. L'onglet Données a maintenant une
structure de dossiers appropriée pour un projet de radio-planification UMTS HSPA, avec, des
éléments spécifiques à UMTS, des dossiers pour les paramètres UMTS HSPA et UMTS HSPA
32
simulations. Le dossier Antennes est développé pour afficher les antennes UMTS compatibles
proposées par Atoll. Maintenant, on peut commencer un projet après ces brèves notions sur les
paramètres utilisés sur Atoll.
Le processus de planification sur Atoll est comme suit : Tout d’abord, il faut créer un nouveau
document Atoll, puis configurer le réseau en ajoutant des éléments de réseau et en modifiant les
paramètres comme les éléments des stations de base : site, émetteur, cellule ou même les stations
de base en question. Ensuite, effectuer des prédictions c’est-à-dire des analyses sur les points à
étudier et des analyses sur le niveau du signal de couverture, les facteurs de bruit et les zone de
chevauchement.
Avant de passer à la mise en place des sites, il est nécessaire de passer par certaines étapes
d’importation de cartes afin de caractériser la zone à planifier.
L’étape à suivre pour importer une carte dans Atoll est la suivante :
Avant l’importation, il faut éditer quelques paramètres. Vu que notre carte est la carte de
Madagascar alors il est indispensable de modifier les fuseaux horaires en vue des compatibilités.
Pour cela : Document > Properties
33
Figure 3.03 : Properties
Maintenant, on peut importer notre carte. Dans l’onglet File, on sélectionne Import pour choisir le
« fichier.bil ». Une fois la carte importée, la simulation peut commencer.
34
Figure 3.05 : Carte de Madagascar sur Atoll
Zone géographique
Après que la carte de Madagascar a été importée, on délimitera les zones à couvrir. La zone à
étudier lors dans cette première partie de la simulation correspond aux abords d’Ampitatafika et
d’Ambohimamory (zone délimitée par le rectangle rouge).
A D
35
B C
Figure 3.06 : Ville d’Ampitatafika et Ambohimamory
Latitude Longitude
A -18,927897 47,482753
B -18,935339 47,479492
C -18,93822 47,48561
D -18,928575 47,48901
Tableau 3.01 : Coordonnées de la première zone
Cette partie se situe dans le district d’Atsimondrano à environ une quinzaine de kilomètre
d’Anosy. Même s’elle se situe dans une zone suburbaine, on peut dire que la zone est urbaine car
on y trouve plusieurs habitations et des entreprises comme la banque BNI, MICROCRED,
quelques cyber-cafés et des axes routiers c’est-à-dire qu’il y a assez de circulation et de trafic dans
la zone. Donc, on peut placer des sites couvrant une pico-cellule.
36
Figure 3.07 : Ampitatafika et Ambohimamory sous Atoll
Et encore dans le même onglet Geo > Zone > Focus Zone >Draw Polygon
3.3.2.2 Détermination des emplacements des nouveaux sites et paramétrage des transmetteurs
Pour toutes les planifications effectuées dans ce chapitre, nous opterons pour la méthode
« Hexagonal Design » c’est-à-dire qu’on va laisser à Atoll le soin de placer les sites
automatiquement sur la carte.
Voici les étapes de paramétrages d’un site et d’un transmetteur sur Atoll : Pour modifier les
paramètres d’un site, on se situe dans l’onglet Network puis Site et après on sélectionne le nom du
37
site qu’on veut modifier. Une fenêtre comme l’indique la figure 3.09 devrait s’afficher. Pour le cas
d’un transmetteur, toujours dans l’onglet Network puis Transmitters > Site0_1 (figure 3.10).
38
Pour cette première planification, nous allons utiliser le modèle de propagation COST231-Hata.
Ce modèle est mieux adapter aux moyennes et petites villes comme celle de notre cas
(Ampitatafika et Ambohimamory).
3.3.2.3 Prédictions
39
Figure 3.12 : Types de prédiction sous Atoll
40
Figure 3.14 : Niveau de signal de la zone sur Google Earth
Cette prédiction sert à montrer les zones couvertes par chacun des transmetteurs. On peut
constater que la zone est bien couverte par les transmetteurs.
41
Prédiction : Couverture par chevauchement
Un UE peut être servi par plusieurs stations de base. Plus on est servi par plusieurs BS (Base
Station) plus le nombre d’interférences augmentent. Alors il est préférable de n’être servi au plus
que par 3 BS.
Dans notre cas, on peut dire que la plus part des UEs de cette zone seront servi par un seul BS
d’après la figure 3.16.
Cette prédiction montre les pertes en dB dues aux équipements. La valeur acceptable des pertes
varient entre]0 ; 15] dB.
On peut voir sur la figure 3.17 que les pertes dues aux équipements sont minimales car la zone est
couverte par un Noise Figure entre]5 ; 6] dB.
42
Figure 3.17 : Couverture par Noise Figure
L’objectif de la simulation est d’obtenir un aperçu de ce que sera la couverture du réseau une fois
que les sites seront déployés. La figure 3.13 et la figure 3.14 sur le niveau de signal des
transmetteurs nous montre le résultat obtenu. Si on considère que la valeur minimale du signal
tolérée est de -90 dBm (jaune), on a un résultat plutôt satisfaisant même toute la surface n’est pas
totalement couverte par le réseau. Cela est dû au modèle de propagation qui considère beaucoup
d’atténuation.
Atoll nous propose aussi une autre méthode d’évaluation de la couverture par un histogramme. Le
diagramme de la figure 3.18 nous permet d’évaluer le niveau du signal en fonction de la zone de
couverture des transmetteurs en pourcentage
43
Figure 3.18 : Statistiques sur le niveau de signal
Atoll nous accompagne le résultat avec un tableau statistique. Ainsi on sait que 52,22% de la zone
reçoit un signal entre ]-100 ;-90] dBm.
Zone géographique
La zone à étudier lors de cette deuxième partie correspond aux abords encore d’Ampitatafika mais
cette fois-ci c’est jusqu’à Vontovorona. La surface de la zone est de 63 Km2 ; elle est située encore
dans le district d’Atsimondrano à environ une vingtaine de kilomètre d’Anosy.
44
Figure 3.19 : Ville d’Ambodiafontsy, Malaza, Fenoarivo, Alakamisy et Vontovorona
La méthode est identique que celle présentée précédemment c’est-à-dire que Google Earth nous
donnera les coordonnées qui délimitent la zone puis on les applique sur Atoll.
45
3.3.3.2 Détermination des emplacements des nouveaux sites et paramétrage des transmetteurs
Cette étape consiste à choisir les emplacements du ou des nouveaux sites à mettre en place en
fonction de l’emplacement de la zone à couvrir. Concernant la hauteur des antennes, il est
préférable de placer les sites en hauteur pour les marco-cellules mais même si l’idéal est de mettre
les antennes le plus haut possible pour couvrir une large zone, il faut aussi considérer le fait que si
la cellule couvre une trop large zone, cela augmente le nombre de voisin de la cellule.
En outre, plus la hauteur de l’antenne est élevée, plus cela nécessitera un coût de construction
important. Alors il est préférable de placer les sites en position élevé (au sommet des collines, des
montagnes) pour minimiser ce coût.
L’évaluation de la couverture par niveau de signal donnée par Atoll est la suivante :
46
Figure 3.22 : Niveau de signal des transmetteurs d’Antsimondrano
47
Figure 3.24 : Couverture par transmetteur
Les pertes provoquées par les équipements du BS sont admissibles d’après la figure 3.25. Les
valeurs données (valeurs de la légende) par Atoll affirment cette constatation.
On peut observer sur la figure 3.27 que cette zone présente des parties où les interférences sont
intenses. Mais en général, si on se réfère sur cette figure alors on peut voir que la zone de
48
recouvrement des BS est acceptable. En effet, dans Google Earth, on observe que les parties en
rouge c’est-à-dire les zones où les UE sont servies par plus de 3 BS qui présentent donc beaucoup
d’interférences sont des rizières et des zones inhabitables (cf. figure 3.27).
3.3.3.4 Interprétations
Il est montré dans la figure 3.28 que la zone est complètement couverte avec un niveau de signal
de réception très bonne (-80dBm). D’ailleurs l’histogramme fournit par Atoll peut nous le
démontrer :
49
Figure 3.28 : Histogramme sur le niveau de signal d’Antsimondrano
D’après l’histogramme, le district d’Atsimondrano reçoit un signal entre ]-80 ;-70] dBm.
Zone géographique
Latitude Longitude
A -18,89958 47,151491
B -19,044963 47,159805
C -19,049144 47,4055
D -18,889048 47,407989
Tableau 3.03 : Coordonnées de la zone
50
Figure 3.29 : Ville Ambatomirahavavy, Imerintsiatosik et, Arivonomamo
51
3.3.4.2 Emplacement des sites et paramétrages des transmetteurs
Même concept que l’emplacement des sites de micro-cellule, il est mieux de placés les sites en
hauteur. Pour les cellules rurales, les sites sont à 50m.
Les figures 3.32 et 3.33 nous montrent le niveau de signal émis par le canal commun d’une
porteuse. La puissance est exprimée en décibel et varie de -120dBm, la valeur minimale, jusqu’à -
80dBm pour une puissance maximale. Il est montré que la zone est complètement couverte avec
un niveau de signal de réception bonne (-80dBm et -90dBm).
52
Figure 3.32 : Niveau de signal de la zone
On peut voir sur cette figure 3.34 qu’il y a une partie de la zone qui n’est pas couverte par les
transmetteurs. Cela est dû au rayon de couverture du transmetteur. La zone ne fait pas partie de la
zone de couverture des sites.
53
Figure 3.34 : Couverture par transmetteur
Le bruit du système de réception de la zone est admissible puisque la valeur obtenue par la
prédiction est entre ]5 ; 6] dB.
Peu d’interférence se présente dans cette prédiction, on observe (cf. figure 3.36) qu’aucune partie
de la zone n’est servie par plus de 3 BS. Les conditions de la zone de recouvrement sont alors
favorables pour les usagers du réseau UMTS.
54
Figure 3.36 : Couverture par chevauchement
Le diagramme de la figure 3.37 nous permet d’évaluer le niveau du signal en fonction de la zone
de couverture des transmetteurs en pourcentage. Atoll accompagne le résultat avec un tableau
statistique. Le tableau ci-dessous nous montre les niveaux de signal répartis sur la zone et on voit
aussi que la zone qui reçoit le niveau de signal]-90 ;-80] dBm est très élevé que les autres, on peut
dire que la couverture est assez bonne.
55
Niveau de signal [dBm] Pourcentage [%]
]-80 ;-70] 17,34
]-90 ;-80] 59,76
]-100 ;-90] 18,32
]-110 ;-100] 2,92
]-120 ;-110] 1,62
Tableau 3.04 : Niveau de signal avec pourcentage de la zone
3.4 Conclusion
Dans ce dernier chapitre, on a présenté les différentes planifications sur Atoll pour les 3 types de
cellule. La couverture radio d’un réseau 3G dépend du modèle de propagation qui diffère selon le
type de cellule de la zone où on veut implémenter le réseau.
Cette étape de planification est très importante avant la construction des sites, installation des
antennes et leurs paramétrages. Une fois la planification effectuée, l’étape suivante consiste à
descendre réellement sur terrain, c’est ce qu’on entend par « site survey » : on descend sur les
emplacements planifiés des sites afin de déterminer si la mise en place est vraiment possible.
56
CONCLUSION GENERALE
Le design des réseaux mobiles est une tâche délicate et complexe mais utile pour les opérateurs ou
les exploitants du réseau.
Le dimensionnement comprend le calcul du bilan de liaison, qui permet d’obtenir une estimation
de la perte en trajet maximale autorisée. Il permet par la suite, grâce au modèle de propagation
approprié à l’environnement de la région à couvrir, de déterminer la surface couverte par une
cellule qui nous mènera à une approximation du nombre d’équipement nécessaire pour les
installations.
Après ces étapes de planification, afin d’améliorer la qualité du réseau déployé, des opérations
d’optimisations peuvent être effectuées. Atoll propose pour cela l’outil d’optimisation ACP ou
Automatic Cell Planning. Ces optimisations engendreraient par exemple la modification des
orientations des antennes, le changement de la puissance d’émission, etc. Celles-ci peuvent
conduire jusqu’à la décision d’installation de nouveaux sites, donc à l’adoption d’une nouvelle
planification.
57
ANNEXES
A.1.1 Définition
Le « Handover » est le mécanisme qui assure la continuité de service lors d’une transition entre les
cellules constituant le réseau mobile [15].
Les appareils mobiles permettent de communiquer en mouvement. Cela implique qu’il arrive que
ceux-ci se retrouvent dans une zone de chevauchement de deux cellules. Il ne faut en aucun cas
couper une communication. Il existe plusieurs sortes de handovers :
Softer handover : lorsqu’un appareil mobile se trouve dans une zone commune de deux
secteurs couverts par la même station de base.
Soft handover : lorsqu’un appareil mobile se trouve dans une zone de couverture commune à
deux stations de base. Les communications du mobile empruntent simultanément deux
canaux différents pour atteindre les deux stations de base.
58
ANNEXE 2 : CANAUX UMTS DANS L’UTRAN
Cette annexe présente les canaux logique, canaux de transport et canaux physique de l’UTRAN.
Les canaux logiques sont les points d'accès aux services de la couche MAC.
Canal radio Fonctions
BCCH Canal qui diffuse les informations nécessaires
(Broadcast Control Channel) aux UEs concernant la cellule
comme son identité, les canaux radios de ses
cellules voisins
PCCH Canal de la liaison descendante associé au
(Paging Control Channel) PICH et est utilisé pour transporter des
messages de paging et des informations de
notifications
DCCH Canal bidirectionnel utilisé pour transmettre
(Dedicated Control Channel) des informations de contrôle, dédiés
entre l’UE et le réseau
CCCH Canal utilisé pour le transport des informations
(Common Control Channel) de contrôle
DTCCH Canal bidirectionnel utilisé pour transporter les
(Dedicated Traffic Control Channel) données d’un utilisateur.
CTCCH Canal de la liaison descendante, utilisé pour
(Common Traffic Control Channel) transférer des informations dédiées à
un groupe d’UEs
Tableau A2.01 : Les canaux logiques de contrôle et de trafics [7]
Les canaux physiques sont les ressources utilisées sur l'interface radio pour la transmission des
informations.
Canal radio Fonctions
PRACH Permet au UE de transmettre les burst d'accès
(Physical Random Access aléatoire pour l'accès au réseau
Channel)
PCPCH Canal spécifique pour le transport des parquets
(Physical Common de données
Packet
Channel)
DPDCH Utilisé pour le transfert des données utilisateur
(Dedicated Physical
Data
Channel)
59
Canal radio Fonctions
PCCPCH Diffuse d'une façon continue les
(Primary Common Control Physical Channel) identifications du système et les informations
de contrôle d'accès
SCCPCH Transporte le FACH et le PACH
(Secondary Common Control
Physical Channel)
PDSCH Transporte les informations de contrôle vers et
(Physical Downlink Shared de
Channel) l'UE
PICH Fournit les informations pour le UE pour
(Paging Indication Channel) opérer son
mode sleep afin de conserver la batterie
pendant
l'écoute du canal PCH
AICH Utilisé pour informer le UE sur le DCH et peut
(Acquisition Indicator Channel) être
utilisé pour communiquer avec le NodeB
SCH Utilisé pour permettre la synchronisation des
(Synchronisation Channel) UEs
avec le réseau
CPICH Transmet par chaque NodeB et par la suite le
(Common Pilot Channel) UE
pourra estimer le temps de la démodulation du
signal
CSICH Transporte l'état du CPCH et fonctionne dans
(CPCH Status Indication Channel) un
mode similaire du canal PICH
CD/CA-CH Indique si le canal d'assignation est actif ou
(Collision Detection/Channel non pour
Assignment Indication Channel) le UE
Tableau A2.02 : Les canaux physiques sur la voie montante et descendante [7]
Les canaux de transport sont les points d'accès aux services de la couche physique.
Canal radio Fonctions
DCH Utilisé pour le transfert des données à un UE
(Dedicated Transport particulier et chaque UE à son propre DCH
Channel) dans chaque direction
BCH Diffuse l'information aux UEs dans la cellule
(Broadcast pour qu'ils puissent identifier le réseau et la
Channel) cellule
60
Canal radio Fonctions
FACH Transporte les données ou les informations
(Forward Access Channel) aux UEs
qui sont registrés dans le système. Il est
possible
d'avoir plus qu'un FACH par cellule
PCH Transporte les messages qui alertent le UE des
(Paging Channel) appels
entrants, SMS et les sessions de données
RACH Transporte les demandes de services des UEs
(Random Access Channel) voulant
accéder au système
CPCH Fournit une capacité additionnel au-delà de
(Uplink Common Packet Channel) celle de
RACH et utiliser aussi pour le contrôle de
puissance
Rapide
DSCH Partagé par les utilisateurs
(Downlink shared Channel)
61
ANNEXE 3 : PROPRIETES DES ANTENNES
62
BIBLIOGRAPHIES
[12] T. Ulrich, « Efficient Methods for WCDMA Radio Network Planning and
Optimization. », 2007.
[13] M.Coulon « Canal de propagation », 3èmeAnnée Télécom-Réseau 2007-2008
[14] M. Manninen, J. Lempiäinen, « Radio Interface System Planning for GSM GPRS
and UMTS », 2002.
[15] F.D. Ramamonjisoa, « Planification et optimisation des paramètres radio du réseau
UMTS r2000 v5», Mémoire de fin d’études, Dép. Tél. ESPA., A.U. : 2007-2008.
63
FICHE DE RENSEIGNEMENTS
Nom : RAHANTARISEHENO
Prénom : Ambinintsoa
Email : rhs.tsoa@gmail.com
Titre du mémoire :
Nombre de pages : 64
Nombre de tableaux : 9
Nombre de figures : 51
Directeur de mémoire :
Nom : RANDRIAMIHAJARISON
Email : jimam2511@gmail.com
64
RESUME
L’étude effectuée dans cet ouvrage se focalise sur le réseau d’accès UMTS plus précisément sur sa
planification. La planification du réseau d’accès est un ensemble d’étude fait afin de déterminer
l’emplacement et les paramètres des équipements à mettre en place pour couvrir une région. Le
processus de planification et les critères affectant le réseau diffèrent de région en région en
fonction des informations géographiques de la région à couvrir, et du facteur dominant qui peut
être la densité de la région. Une simulation, avec un outil performant, est recommandée pour
minimiser tout investissement de temps et d’argent. Nous avons choisi Atoll car c’est un outil
informatique de planification et d’optimisation de réseau incluant bien évidement le réseau 3G.
ABSTRACT
The study in this book focuses on the UMTS access network specifically on planning it. Planning
the access network is a set of study to determine the location and parameters of equipment to be in
place to cover an area. The planning process and criteria affecting the network differ from region
to region depending on geographic information area to cover, and dominant factor may be the
density of the region. A simulation with a powerful tool is recommended to minimize the
investment of time and money. We chose Atoll because this is a software tool for planning and
network optimization including of course the 3G network.