Option Administration
DIAGNOSTIC FINANCIER
Etude de cas : Entreprise de vente et de transformation de
pierre précieuse : « ILO »
Que donc tous trouvent ici l’expression de ma profonde gratitude et de mon infinie
reconnaissance.
~ I ~
AVANT - PROPOS
Lors de mes études effectuées durant la dernière année du deuxième cycle en économie avec
une spécialisation en administration, je me suis beaucoup intéressé à la situation financière des
entreprises du fait de sa spécificité et en tant que discipline pour résoudre les problèmes
financiers des entreprises. Le choix du thème n’est pas le fruit du hasard. Il s’oriente vers la
mise en évidence d’une situation financière d’une entreprise dont sa mise en œuvre se reflète
sur la situation de l’exploitation, de financements et des activités de l’entreprise en vue d’une
meilleure décision économique à l’avenir de l’entreprise. C’est ainsi que le thème s’intitule
«Diagnostic financier : cas de l’entreprise ILO».
J’espère que cette étude sera d’une utilité d‘analyse pour la prochaine étude des promotions
postérieures.
~ II ~
Liste des abréviations
AF : l’AutoFinancement
AT : Actif de Trésorerie
DE : Dettes d’Exploitation
ES : Emplois Stables
PT : Passifs de Trésorerie
RS : Ressources Stables
TN : Trésorerie Nette
~ III ~
Liste des figures
~ IV ~
Sommaire
REMERCIEMENTS ................................................................................................................................ I
AVANT - PROPOS .................................................................................................................................. II
INTRODUCTION.................................................................................................................................... 1
Section 1 - L’entreprise .................................................................................................................... 21
Conclusion .............................................................................................................................................. 41
Bibliographie ............................................................................................................................................ C
Résumé ...................................................................................................................................................... D
~ V ~
INTRODUCTION
Il est vrai que la tenue de comptabilité par l’initiative de l’entreprise est déjà une importante
décision de l’entrepreneur et peut ainsi voir la situation de l’entreprise en général de ce faite.
Cependant, les variations des agrégats économiques peuvent par contre changer, voire même,
bouleverser ces résultats. Dans le sens que cette variation par exemple, la montée de prix des
carburants entraine la hausse des prix des matières premières jusqu’à la vente des produits finaux
et d’autres conséquences qui peuvent même rendre le chiffre d’affaires en baisse. De ce fait ces
variations peuvent fausser toutes suppositions tirées du bilan ou compte de résultat car on ne sait
pas la situation réelle de l’entreprise. Ainsi, un problème se pose : à quoi se fier dans la prise de
décision pour assurer le bon fonctionnement d’une entreprise? On saura les avantages de savoir la
santé financière de l’entreprise : ses forces et faiblesses en donnant des réponses à cette question
car on peut donner, tracer la situation réelle de l’entreprise donc une vision de l’ensemble de
l’entreprise. La réponse reste à savoir si l’application des décisions prises permet de prévenir tous
les risques possibles que peut encourir l’entreprise.
Le diagnostic peut se faire à partir des données du bilan de l’exercice, du compte de résultat et des
données annexes s’il y en a. L’étude peut se créer à partir d’une analyse financière du bilan et
analyse par les différents ratios. Pour faire un diagnostic financier, voyons en premier lieu les
démarches à suivre, puis les outils d’une analyse financière et enfin une étude de cas pour montrer
l’importance d’un diagnostic financier. Ainsi, pour entamer ce qui est dit, le plan va se diviser en
deux grandes parties, en premier lieu, un parcours théorique de la démarche à suivre et en second
lieu, étude de cas réel à partir des données comptables d’une entreprise. Cependant, l’étude de cas
qui va se faire un peu plus loin concerne une entreprise commerciale dont les informations
recueillies sont obtenues à partir des données réelles mais seulement selon la volonté des
dirigeants de l’entreprise, l’identité doit rester secrète. Une autre raison sociale est alors donnée à
l’entreprise dans cette étude tout en gardant son statut juridique société anonyme et son domaine
d’activité dans la vente et transformation de pierres précieuses.
[1]
Première partie : Objectifs et démarches d’un diagnostic
financier
Dans cette première partie, on va voir les bases théoriques nécessaires en vue d’un diagnostic
financier dont l’analyse financière du bilan qui évoquera le bilan financier, puis l’analyse
fonctionnelle pour déterminer la situation de chaque élément de l’actif, capitaux propres et passif
enfin l’analyse par les ratios afin d’estimer chaque poste comptable.
~ 2 ~
Chapitre I : Objectifs du diagnostic financier
L'objet du diagnostic financier est d’évoquer la situation réelle, en mettant en évidence ses forces
et ses faiblesses, en vue de l'exploitation des premières et de la correction des secondes.
Généralement, le diagnostic financier a pour objectif de répondre à quatre interrogations
essentielles du chef d'entreprise : croissance, rentabilité, équilibre et solvabilité, risques.1
Dans cette analyse, le rythme de croissance de l’entreprise peut être dégagé à travers les outils
d’analyse financière dans la première étape de la démarche qui va être traité plus loin. On peut
examiner la croissance sur une période donnée et la comparée à d’autres périodes ou du même
secteur d’activité à partir de l’étude de fonctionnement de l’entreprise.
Cette analyse peut se faire grâce à l’étude de fonctionnement de l’entreprise, c'est-à-dire à partir de
l’étude des ESG ou Etats des Soldes de Gestion. Ainsi, avec ses résultats la rentabilité de
l’entreprise peut être vérifiée grâce au calcul de l’AutoFinancement ou AF qui constitue un
paramètre pour savoir si l’activité est rentable ou non.
Cette analyse peut se faire à partir du bilan qui évoquera la situation de solvabilité et les risques
encourus.
3-1 la solvabilité
Avec l’analyse financière du bilan, on peut dégager le fonds de roulement fonctionnel (FRF),
besoin de financement ou besoin de fonds de roulement (BFR), la trésorerie nette (TN) afin de
déterminer si l’entreprise peut faire face à ses engagements (dettes). Ainsi, on peut trouver l’actif
net qui doit être positif et le rapport Actif net/Actif total > 20 %.
Actif net = Actif total – Dettes totales2
1
Le diagnostic financier des entreprises ‐ Jean‐Guy DEGOS et Amal ABOU FAYAD p 10, 2003, Découverte
2
Cours de Diagnostic financier – guides de travaux pratiques, Université de Maroc -filière T.S.G.E. 2ème année
~ 3 ~
3-2 Risque de non liquidité
Il consiste, dans une perspective de continuité d'exploitation à évaluer l'aptitude d'une entreprise à
honorer ses engagements à court terme par la réalisation de ses actifs liquidables à moins d'un an3,
donc à partir de l’étude de solvabilité.
Ainsi, le diagnostic financier permet de savoir la santé financière de le l’entreprise à travers ces
analyses. Dans la suite, le chapitre suivant montrera les démarches à suivre pour le diagnostic
financier.
Pour bien comprendre le diagnostic financier, le travail va se faire selon les demandes de chaque
méthode de travail, comme ce qui suit c’est chaque section qui détermine chaque méthode donc
chacune à ses propres démarches.
~ 4 ~
La figure précédente explique la démarche pour trouver l’AutoFinancement après avoir déterminé
la capacité d’autofinancement et tout ceux-là à partir du compte de résultat par nature.
Le tableau de compte de résultat qui suit est obtenu à partir du PCG 2005.
I = PRODUCTION DE L'EXERCICE
II = CONSOMMATION DE L'EXERCICE
9 - Charges de personnel 64
~ 5 ~
valeurs
V = RESULTATS OPERATIONNEL
VI = RESULTAT FINANCIER
IX = RESULTAT EXTRAORDINAIRE
Comme montre le tableau, il y a 10 soldes qui sont les soldes intermédiaires de gestion dont on
obtient le résultat net de l’exercice à la fin. Ces indicateurs ou soldes sont utilisés pour
comprendre la situation réelle de l’entreprise à partir des comptes charges et produits. Avec ce
tableau on peut dégager les valeurs des indicateurs de gestion et par la suite pour trouver la
capacité d’autofinancement afin de déterminer à la fin l’autofinancement. En suivant cette
démarche on arrivera a terminé l’analyse de la rentabilité de l’entreprise.
~ 6 ~
1-2 Significations des différents soldes de gestion
~ 7 ~
Résultat net de l'exercice Résultat dont la répartition va être décidé par les
actionnaires.
Tableau 2 : Signification des soldes de gestion
Sources : cours de gestion financière 3ème année en Economie, 2010
Ainsi, on peut déjà comprendre ce qu’on en tirer avec ces indicateurs, pour l’analyse de la
situation de l’entreprise.
Section 2- Elaboration du tableau de calcul de l'autofinancement
Pour le calcul de l’autofinancement, il existe deux manières : la méthode additive ou calcul
ascendant à partir du résultat net de l’exercice et la méthode soustractive ou calcul descendant à
partir de l’EBE.
Les produits non monétaire4 sont les comptes qui ne correspondent à aucun flux monétaire de
fonds passé donc ne présentent aucune somme reçue ni à recevoir mais uniquement à calculer tels
que les produits comme reprises des provisions ou des pertes de valeur, financières, les quote-parts
de subvention d’investissement, les produits sur cession d’actifs immobilisés
Tandis que pour les charges non monétaires5, ce sont les comptes qui ne correspondent à aucun
flux monétaire de fonds passé donc ne présentent aucune somme versée ni à verser qui ne donne
lieu à un décaissement mais juste calculé telles que: les dotations aux amortissements, aux
provisions et en pertes de valeur, les valeurs comptables des éléments d’actifs cédés.
Signe Mode de calcul
+ Résultat net de l'exercice
+ Dotations aux amortissements, aux prévisions et aux pertes
+ Valeurs comptables d’élément d’actif cédées
- Reprises sur provisions et pertes de valeurs
- Produits des cessions d’éléments d’actifs
= Capacité d'autofinancement (C.A.F)
- Distribution de bénéfices (dividendes)
= Autofinancement (A.F)
Tableau 2 : Tableau de calcul de l’autofinancement-méthode additive
Source : cours de gestion financière 3ème année en Economie, 2010
4 ème
, * Et 5 Cours de gestion financière 3 année en Economie, 2010
~ 8 ~
2 – 2- Méthode soustractive : à partir de l'excédent brut d'exploitation
CAF= Produits monétaire ou encaissable
-
Charges encaissables ou monétaires
Les produits monétaire 6sont les comptes qui se sont traduits ou se traduiront par des entrés de
fonds, c’est à dire il y a encaissement, comme les ventes, les produits stockés, les revenus
financiers…
Et pour les charges monétaires7, ce sont les comptes qui se sont traduits ou se traduiront par des
sorties de fonds ou de décaissements comme les achats, les services extérieurs….
Avec l’EBE (Excédent Brut d'Exploitation) ou l’IBE (Insuffisance brut d’exploitation) déduit des
charges décaissables ajouté des produits encaissables on obtient la CAF. Pour déteminer
l’AutoFinancement il faut déduire du montant de la CAF les dividendes partagés.
6 ème
Et 7 Cours de gestion financière 3 année en Economie, 2010
~ 9 ~
2 – 3 - L’intérêt de la CAF
Il s'agit d'analyser la capacité d'une entreprise à faire face à ces engagements. Ce diagnostic peut
être mené soit à partir d'un bilan comptable fonctionnel ou à partir d'un bilan financier9.
Cependant, on fera l’analyse financière du bilan car l’étude de cas ultérieur concerne une
entreprise de vente et de transformation sans un processus de production complexe ni trop
important pour faire une analyse fonctionnelle.
8
Et 9Cours de Diagnostic financier – guides de travaux pratiques, Université de Maroc -filière T.S.G.E. 2ème année
10
Cours de gestion financière 3ème année en Economie, 2010
~ 10 ~
Masse de l'actif Masse des capitaux propres et passifs
Ressources propres Capitaux
Valeurs immobilisées, actif
Actifs longs Permanents
immobilisé net, charges
Dette à moyen et long
constatées d’avance plus (plus d’un an)
terme
d’un an…
Valeurs d'exploitation
de placement.)
Dans l’actifs à plus d’un an : on déduit les éléments d’actif fictif, les immobilisations financières
ayant une échéance moins d’un an, et retenir les éléments d’actifs circulant ainsi que les comptes
de régularisation ou autre dont les échéances sont supérieur à un an11.
Et pour l’actif à moins d’un an : on déduit de l’actif courant les actifs ainsi que les comptes de
régularisation ou autre dont les échéances sont supérieur à un an. Et on ajoute les immobilisations
financières et les créances moins d’un an12.
11
et 12 Cours de gestion financière 3ème année en Economie, 2010
~ 11 ~
3-1-2-2 Capitaux propres et Passif du bilan
Les retraitements du capitaux propres et passif sont fondés : sur l’exclusion des éléments d’actif
fictif, des bénéfices réservés à une répartition de dividendes éventuelles, sur le reclassement des
provisions et des dettes financières suivant leur degré d’exigibilité selon le critère d’un an. Puis, la
déduction des capitaux permanents : la valeur des éléments d’actif fictif (extrait des emplois
immobilisés), les bénéfices réservés à une répartition éventuelle, les provisions pour charges
constituées dont le règlement sont prévisibles à moins d’un an, les dettes financiers moins d’un an.
- On ajoute aux capitaux permanents : les dettes non financières avec les comptes de régulations
ou autres dont l’échéance est supérieure à un an13.
- Passif à moins d’un an ou dettes non financières à court terme : on déduit des dettes non
financières et comptes de régularisation ou autres à échéance supérieur à un14. Et on ajoute aux
dettes non financières : la partie du bénéfice de l’exercice réservé aux dividendes, les provisions
pour charges à moins d’un an, les dettes financières à échéance moins d’un an.
13
, 14 et 15 Cours de gestion financière 3ème année en Economie, 2010
~ 12 ~
Emplois net Capitaux permanents
immobilisé ou Actif
ou capitaux propres
réel net long terme
(ARN (+1an) (après affectation et
passif (+1an))
Actif réel net à moins FRF
d’un an
(ARN (‐1an)
f é à ’
Figure 2 : représentation schématique du FRF
Source : cours de gestion financière 3ème année en Economie, 2010
Comme la figure montre que le FRF peut être déterminé de deux façons, selon la durée de chaque
compartiment entre plus d’un an ou bien moins d’un an.
- Par le haut du bilan :
* FRF = PRN (+1an) – ARN (+ 1an)
Cette méthode permet d’apprécier le mode de financement des actifs à plus d’un an.
Cette méthode permet de calculer la capacité de l’entreprise à couvrir ses dettes à court terme.
Donc, il n’y a que deux situations possibles pour le FRF différent de celui du FRNG.
* Source : Cours de gestion financière 3ème année en Economie, 2010
~ 13 ~
3-3 L'analyse financière par les ratios
Après avoir défini ce qu’on entend par analyse par les ratios, on verra un peu plus loin les
différents ratios et leurs méthodes de calculs avec leurs significations.
3-3-1 Définition
Un ratio est un rapport entre deux grandeurs caractéristiques extraites des documents comptables
permettant une approche du risque que représente l'entreprise pour ses partenaires (associés,
banquiers, Fournisseurs)16.
Ils ont pour objet de mesurer la part relative de chaque poste du bilan pour connaître la
composition des emplois et des ressources de l'entreprise17.
16
GRIFFITHS Stéphane et DEGOS Jean‐Guy, Gestion financière, de l'analyse à la stratégie, 2e tirage, Editions
d'organisation, 2001.
17
Evraert Serge, Analyse et diagnostic financiers, Eyrolles, Paris, 1993
~ 14 ~
3-3-2.2 Ratios d'endettement et de structure financière
Total des dettes
18
à 24 Cours de gestion financière 3ème année en Economie, 2010
~ 15 ~
3-3-2.3 Ratios de liquidité
Ces ratios ont pour but d'évaluer l'équilibre financier à court terme de l'entreprise, donc de faire
face dans le court terme à ses engagements. Il existe trois ratios de liquidité25:
- Actif courant
Ratio de liquidité générale =
D.C.T.
Ces ratios précisent donc la capacité immédiate que l’entreprise peut faire face en termes de
fonds.
Les ratios de vitesse de rotation des stocks comparent chaque type de stock au flux annuel
correspondant33. Ils mesurent ainsi la durée moyenne théorique de stationnement d'un bien dans
les stocks correspondant aux différentes étapes de processus de transformation et de
commercialisation propre à l'entreprise étudiée.
25
Mikol Alain, Gestion comptable et financière, 5e édition, Presses universitaires de France, "Que sais‐je ?", Paris,
2002.
~ 16 ~
*Rotation du stock de matières premières :
Durée de stationnement des matières premières dans l'entreprise entre leur achat et leur
transformation.
°
La vitesse de rotation du stock de matières premières = Stock final de matières 1ères * 360
Achat de matières premières (HT)
*Rotation du stock d'en cours de production :
Durée de cycle de transformation (de la première transformation des matières premières aux
produits finis prêts pour la commercialisation).
°
La vitesse de rotation du stock de produits intermédiaires
Donc, toute diminution de ces durées de stationnement dans l'entreprise constitue un allégement
du besoin en financement et à l'inverse, toute augmentation constitue un alourdissement du
besoin en financement d'exploitation qui pèse sur la trésorerie.
°
Crédits clients : Créances clients et comptes rattachés * 360
Chiffre d'affaires (TTC)
°
Crédits fournisseurs : Dettes fournisseurs * 360
Consommation externes (TTC)
Les seuls fournisseurs pris en compte dans le calcul de ce ratio sont les fournisseurs de
consommables (biens stockés : marchandises, matières premières, autres approvisionnements et
°
Cours de gestion financière 3 ème année en Economie, 2010
~ 17 ~
biens non stockés tels que l'énergie et les services) mais les fournisseurs d'immobilisation sont
exclus.
Remarque:
°
Le taux de marge commerciale = marge commerciale
CA négoce (HT)
°
Taux de valeur ajoutée = valeur ajoutée
Production
Ce dernier ratio concerne exclusivement les entreprises ayant une activité de transformation ;
il mesure la capacité de l’entreprise à générer de la richesse à partir des biens ou services achetés
à des tiers.
* Les ratios de répartitions de la valeur ajoutée :
~ 18 ~
Ainsi, on peut savoir comment est répartie la valeur ajouté, dans le but de savoir
l’intérêt de qu’elle représente.
3-3-2.6 Ratios de rentabilité
EBE
Ce ratio exprime la rentabilité économique d'une entreprise. En
effet, l'excédent brut d'exploitation correspond au résultat normal de
Capitaux investis
l'entreprise, de ce fait, il doit être rapporté aux capitaux investis
(constitués des immobilisations majorées du besoin de financement
structurel (BFR), pour donner la rentabilité économique28.
Avec ces ratios on peut évoquer comment l’entreprise fonctionne, finance, dépense et rembourse
ses dettes. Ces ratios permettent une vision totale de la situation financière de l’entreprise pour
aider à la prise de décision des dirigeants de l’entreprise.
C’est avec ces ratios que la première partie s’achève, ainsi on passe à l’étude de cas pratique pour
comprendre et appliquer ces théories avec des données réelles.
26
à 29 Cours de gestion financière 3 ème année en Economie, 2010
~ 19 ~
Deuxième partie : Etude de cas « Entreprise ILO »
Après avoir parcouru toutes les bases théoriques, dans tout ce qui suit, c’est l’application des
théories sur des données réelles d’une entreprise que l’on va consacrer cette dernière partie afin
de trouver et d’expliquer l’importance d’un diagnostic financier.
~ 20 ~
Chapitre 1 : L’entrepprise et ses information
i ns
Tout d’abbord, parlonns en premiier temps cee qui concerrne l’entrepprise ILO S..A. (société anonyme),,
puis ses données
d com
mptables enn vue d’une étude et l’aanalyse aprèès.
Lee secteur de
d mines déépend du nombre
n dess débouchéss dont les visiteurs éttrangers ouu
touristes qui passennt leurs vaccances danns la Grand
de île qui sont
s les cibbles potenttielles pourr
l’ouvertuure du marchhé, et c’est pourquoi c’est
c dans la période de
d vacancess des europ
péens, selonn
l’avis de responsablees de distribbution, quee le commeerce marchee le plus et bbien sûre en
n décembree
où les genns préparennt les fêtes.
Poour les hauttes saisons qui commeencent générralement à partir
p du m
mois de juin
n, quand less
ventes auugmentent la
l productioon parfois peut
p ne pas suivre
s les besoins
b car lle temps de fabricationn
en est la raison. Puiisque les traavaux sontt faits à la main accom
mpagnée dee machines manuelles,,
donc il faaut augmentter le nombrre de personnnel si l’on veut accroîître la produuction.
Directeur
D
général
D
Directeur
adm
ministratif et
financier
Re
esponsable Resp
ponsable de Responsablle des
service de
s v
vente et ressourcces
production
p distribution humaines
~ 21 ~
D’après l’organigramme, on a deux lignes hiérarchiques, celui du directeur général à son directeur
administratif et financier (DAF), puis du DAF aux différents responsables de services. Il est à
remarquer que le comptable est en tant qu’assistant financier travaillant avec le DAF.
Selon les données obtenues, l’étude ne peut se faire qu’avec l’analyse financière du bilan et
l’analyse par les ratios puisque pour faire l’analyse fonctionnelle des données comptables,
certaines informations sont manquantes comme les détails des comptes charges et produits, les
amortissements et pertes de valeurs, les détails des dettes (…).
2-1 Méthodologie de l’étude
L’étude va se faire à partir de deux années successives des données comptables de la société dont
le bilan et le compte de résultat de 2009 et 2010. Le diagnostic se fera par l’analyse du bilan car on
ne peut faire que l’analyse du bilan financier, l’analyse à partir du compte de résultat, c'est-à-dire
par les indicateurs de gestion et enfin l’analyse de certains ratios.
~ 22 ~
ACTIFS COURANTS
STOCKS ET EN COURS 7 950 000,0 27 985 300,00
TOTAL STOCKS ET EN COURS 7 950 000,00 27 985 300,00
CREANCES ET EMPLOIS ASSIMILES
Clients et autres débiteurs 27 829 958,92 387 127,81
Impôts 100 458,32
Autres créances et actifs assimilés 3 689 811,55
TOTAL DES CREANCES ET EMPLOIS ASSIMILES 27 930 417,24 4 076 939,36
CAPITAUX PROPRES
- Capital émis 28 141 408,00 28 141 408,00
- Résultat net - part du groupe 1 098 161,76 - 5 447 605,17
- Autres capitaux propres - report à nouveau - 18 171 791,38 - 12 110 790,00
TOTAL CAPITAUX PROPRES 11 067 778,38 10 583 012,83
~ 23 ~
PASSIFS COURANTS
Dettes courts terme - partie court terme de dettes
long terme
Fournisseurs et comptes rattachés 1 401 515,00 2 550 023,40
Provisions et produits constatés d'avance - passifs
courants
Autres dettes 49 000 748,92 37 004 228,73
Comptes de trésorerie (découverts bancaires)
La société n’a encore recourt aux crédits bancaires à long terme depuis 2010 (selon le comptable).
Mais les crédits fournisseurs existent bien encore, avec les crédits à court terme.
VIII RESULTAT NET DES ACTIVITES ORDINAIRES 39 685 365,78 -5 447 605,17
Eléments extraordinaires : Produits 0,00 -
(-) Eléménts extraordinaires : Charges -
IX RESULTAT EXTRAORDINAIRE 0,00 -
Il n’y eu lieu aucun cas qui semble extraordinaire et pas de production stockée ni immobilisée
n’ont été enregistrées et le plus marquant c’est le résultat de l’exercice passant de négatif à positif.
Avec ces données comptables bien qu’elles sont déjà des valeurs nettes car les montants des
amortissements ne sont pas donnés, on peut toujours effectuer l’étude. Ce qu’on remarque c’est
qu’il y a baisse au bilan de 2009 à 2010, tandis que le résultat connaît une augmentation très
remarquable ce qu’on va chercher à expliquer dans le deuxième chapitre.
~ 25 ~
Chapitre 2 : Diagnostic financier de l’entreprise
Maintenant, on va appliquer les démarches à suivre selon les théories dites dans la première partie
et tenter de trouver des explications aux chiffres trouvés dans les données comptables de
l’entreprise afin de mieux appréhender la situation de l’entreprise.
Puisque qu’on ne dispose que le bilan avec des valeurs nettes, donc le diagnostic financier se fera
par l’analyse du bilan financier (car les détails des amortissements ne sont pas donnés), l’analyse
du compte de résultat, c'est-à-dire par les soldes de gestion et l’analyse de certains ratios.
Ce tableau est obtenu après calculs suivant les données comptables recueillies en
appliquant les démarches prédites en première partie. On peut dire qu’il y a un changement positif
brusque vu l’évolution de la valeur d’autofinancement entre les deux années c’est le résultat de
l’exercice en 2010 qui explique beaucoup le changement, avec un montant de 40 millions d’écart
entre les deux années.
~ 26 ~
1-1-2 Méthode soustractive : à partir de l'excédent brut d'exploitation
Cette méthode par contre permet de savoir ce que l’entreprise peut financer en enlevant les
charges.
~ 27 ~
1-2-1-1Les actifs à plus d’un an
Comme c’est à plus d’un an, donc les comptes retenus sont des comptes à duré long terme ou non
courant.
2010 2009
ACTIFS PLUS D'UN AN
2010 2009
ACTIFS MONIS D'UN AN
STOCKS ET EN COURS 7 950 000,00 27 985 300,00
Impôts 100 458,32
Clients et autres débiteurs 27 829 958,92 387 127,81
Autres créances et actifs assimilés 3 689 811,55
Placements et autres équivalents de trésorerie 21 975 730,42 47 128 291,10
TOTAL DES ACTIFS MOINS D'UN AN 57 856 147,66 79 190 530,46
Comme en Actif à plus d’un an on remarque qu’il y a une baisse aussi pour l’Actif à plus d’un an
de 22 millions environ. Ce qui est marquant c’est le compte créances clients qui a augmenté
énormément plus que l’écart entre le total des deux années de 27 millions environ. Après avoir
~ 28 ~
terminé l’Actif, passons aux capitaux propres et Passif à plus d’un an d’abord et à moins d’un an
après.
2010 2009
CAPITAUX PERMANENTS
Capitaux propres après affectation 11 067 778,38 10 583 012,83
TOTAL CAPITAUX PROPRES 11 067 778,38 10 583 012,83
2010 2009
PASSIF PLUS D'UN AN
Emprunts et dettes financières 35 000 000,00
TOTAL PASSIF PLUS D'UN AN - 35 000 000,00
Tableau 14: Les capitaux permanents de la société « ILO »
Source : Tableau formé à partir du bilan après retraitement, 2012
Il y a une montée de plus de 1% en capitaux permanents entre les deux années dont le report à
nouveau qui n’a permis qu’une montée de 1% car la part du groupe n’a présenté que presque 5%
du report à nouveau.
Vue les chiffres on distingue clairement qu’il y a pas d’emprunt permanent en 2010 par rapport en
2009 et c’est ce règlement de dettes permanentes à solde nul qui en est la raison. Par quel
moyen ? Par une analyse personnelle la diminution de stock par la vente en est une raison, en plus
de la baisse de placements.
2010 2009
PASSIFS MOINS D'UN AN
Fournisseurs et comptes rattachés 1 401 515,00 2 550 023,40
Autres dettes 49 000 748,92 37 004 228,73
TOTAL PASSIFS COURANTS 50 402 263,92 39 554 252,13
Tableau 15: Les actifs à plus d’un an de la société « ILO »
Source : Tableau formé à partir du bilan après retraitement, 2012
Ce tableau est obtenu après déduction des valeurs de chaque compte concerné et calculs suivant
les données comptables recueillies en appliquant les démarches prédites en première partie.
~ 29 ~
On constate une augmentation de 10 millions environ entre les deux années. Ce qui est sûr c’est
que ce sont les dettes qui sont la raison de cette hausse. Il est à préciser que les autres dettes dites
dans le tableau des passifs courants sont des dettes engagées auprès des particuliers, des
connaissances du dirigeant et certains clients selon le comptable de l’entreprise.
On peut maintenant établir l’ensemble en un seul tableau le bilan financier après retraitement de
bilan comptable.
Ce tableau est donc obtenu à partir du fusionnement de l’Actif financier et des capitaux propres et
Passif financier obtenus précédemment. Le tableau montre qu’il y a écart de plus de 20 millions
~ 30 ~
entre les deux années, qui est expliqué plus en évolution des chiffres par la diminution des
ressources permanentes de 34 millions pour le compte des ressources, puis diminution des actifs
courants de 22 millions environ pour le compte d’Actif.
Application:
*FRF1 (2010) =11 067 778, 38 – 3 613 894.64
FRF1 (2010) = 7 453 883,44 Ariary
Cette méthode permettant d’apprécier le mode de financement des actifs à plus d’un an de la
société. On a un FRF positif pour les deux exercices même si on aperçoit une grande baisse en
2010.Mais on a toujours une marge de sécurité à long terme pour la société.
La raison de la baisse, c’est que l’actif est inférieur aux capitaux permanents car la crise de 2009 a
freiné l’initiative des dirigeants à investir à long terme mais concrètement c’est le règlement total
des dettes financières qui explique cette baisse d’un montant de 30 millions environ.
FRF2 (2009) = 39 636 278, 33 Ariary
~ 31 ~
*FRF2 (2010) = 57 856 147, 66 - 50 402 263, 92
FRF2 (2010) = 7 453 883, 44 Ariary
Le calcul de la capacité de l’entreprise à couvrir ses dettes à court terme nous montre qu’on a un
Fonds de roulement financier positif pour les deux exercices même si on aperçoit une grande
baisse en 2010 de 30 millions environ. Mais toujours une marge de sécurité à court terme pour la
société.Même si la dette a augmentée, la société reste quand même dans une situation de sécurité
financière.
Ces ratios ont pour but d'évaluer l'équilibre financier à court terme de l'entreprise, donc de faire
face dans le court terme à ses engagements. Il existe trois ratios de liquidité :
2010 2009 Variations
AC/DCT 1,14789 2,00207 ‐0,85419
~ 33 ~
2-4-1 Les durées de crédits clients et fournisseurs :
*Crédits clients :
Créances clients et comptes rattachés * 360 = 110,9464401718
Chiffre d'affaires (TTC)
Ce qui signifie que les créances clients représentent 111 jours de chiffre d’affaires environ pour
être atteint.
Les crédits fournisseurs sont atteints en 820 jours de chiffre d’affaires, qui est largement suffisant
pour un délai de crédits et qui peut être régler par les créances.
2010 2009
VA/Production 0,771322569 0,176342983
Ce ratio mesure donc la capacité de l’entreprise à générer de la richesse à partir des biens ou
services achetés à des tiers d’où on aperçoit qu’il y a forte augmentation de production de
richesse en 2010. Cette hausse provient de la montée du chiffre d’affaires et qui a permis de
dégager aussi un résultat positif mais largement beaucoup plus qu’en 2009.
2010 2009
‐ Personnel: charge du personnel/ VA 0,0019 1,3888
D’après le ratio la charge du personnel, elle représente peu par rapport à la valeur ajoutée
dont la raison c’est le licenciement de certains employés surtout dans l’extraction minière selon
les informations reçues du comptable de l’entreprise car la crise en 2009 ne permettait à
~ 34 ~
l’entreprise de garantir le paiement des salariés au niveau de l’extraction, mais seulement au
niveau de la transformation pour que les pierres aient plus de valeurs au prix du marché.
2010 2009
‐ Prêteurs : Charge fi/VA 0,0229 0,000049
Vis-à-vis des prêteurs ça ne représente que 2% environ en 2010 presque nul en 2009,
puisque l’entreprise n’a aucune intention de s’endetter à long terme mais ce qui n’empêche pas
d’emprunter à court terme.
2010 2009
Entreprise et propriétaires: CAF/VA 0,7648 ‐0,4379
Pour ce qui est interne la Capacité d’autofinancement représente plus de 50% de la valeur ajoutée
en 2010 ce qui est contrairement le cas en 2009 car vue le résultat obtenu par l’entreprise en
2010, les charges internes n’étaient pas vraiment importantes et les immobilisations ne sembles
être des soucis.
2010 2009
Etat: impôts et Taxes/ VA 0,0684 0,0499
Et pour le devoir envers l’Etat, c’est autour de 5 et 6% de la valeur ajoutée. Ce ratio montre qu’il
n’y a vraiment pas beaucoup de changement au niveau de l’impôt que l’entreprise doit à l’Etat.
L’impôt différé en 2009 serait la raison de la montée en 2010 car la crise ne permettait le
paiement à cause de la fermeture des bureaux de perceptions trop fréquent mais principalement
de l’entreprise à part l’accomplissement de certaines tâches qui peuvent encore se faire.
2010 2009
Résultat net de l'exercice 0,439469453 -0,093550781
CAHT
~ 35 ~
Excédent brut
d'exploitation (EBE) 0,725603284 -0,077361494
CAHT
Source : Tableau formé à partir du bilan financier et compte de résultat après calculs, 2012
La rentabilité commerciale nette d’après le premier ratio montre malgré le chiffre d’affaires
réalisé en 2009 que la rentabilité n’est pas positive à cause du résultat de l’exercice négatif et
pour 2010 on a un taux de 43.95% de rentabilité grâce à un résultat positif.
Avec le troisième ratio puisque l'excédent brut d'exploitation correspond au résultat normal de
l'entreprise, de ce fait, pour donner la rentabilité économique dont une rentabilité de plus de
200% en 2010 et négative pour 2009 donc une amélioration importante entre les deux années car
la raison principale c’est qu’il n’y eu d’important investissement en terme de capitaux en 2010.
Le dernier ratio montre de ce fait que la rentabilité financière de l’entreprise est nettement
vérifiée en 2010 car le résultat de l’exercice en 2010 en est la preuve, tandis que c’est loin d’être
le cas en 2009.
Avec ces ratios, on peut évoquer comment l’entreprise fonctionne, finance, dépense et rembourse
ses dettes, mais aussi permet une vision totale de la situation financière de l’entreprise pour aider
à la prise de décision des dirigeants de l’entreprise.
~ 36 ~
Section 3- Interprétations des résultats
Après avoir appliqué les théories avec l’obtention des résultats chiffrés, les traits marquants la
situation de l’entreprise peuvent être évoqués et expliqués pour mieux comprendre l’entreprise.
Pour commencer, voyons en premier les points forts de l’entreprise qu’elle dispose pour
permettre le fonctionnement à court terme et à long terme.
~ 37 ~
des banques, confirme le comptable, pour assurer la production, pour créer de la valeur ajouté
importante mais avec moins de dépense possible en consommation (une réduction de 25 millions
presque en services extérieurs et autres consommations).
3-1-2 Faiblesses de l’entreprise
Le point faible marquant pour l’entreprise c’est la créance client trop élevé, à un montant de 27
millions de créances. La raison c’est que l’on a accordé plus de temps aux clients donc on attend
plus de temps pour avoir des ressources en contrepartie des créances. Ce qui implique que les
ressources à court terme ne peuvent assurer le financement de l’Actif à court terme pour
longtemps car l’entreprise s’est appuyée beaucoup sur les placements et les stocks ce qui n’est
pas le cas idéal pour qu’une entreprise soit vraiment rentable. En chiffre, les dettes représentent
plus de 80 % des ressources, ce qui doit être réduit à 50% pour éviter le surendettement même
s’il y une baisse de 5% entre les deux années d’après les ratios d’endettement donc l’entreprise
doit envisager tous les cas possibles pour freiner et diminuer ces dettes pour l’année suivante.
~ 38 ~
vente local, l’entreprise doit chercher à utiliser ces stocks à d’autres fins comme l’ajout d’une
nouvelle activité. Par exemple une bijouterie pour élargir le marché et augmenter le niveau de
chiffre d’affaires puisque l’entreprise ne fait que de la vente ou transformation de pierres
précieuses seulement, pourquoi pas se lancer dans la bijouterie, ou encore ouverture des points de
ventes en produits déjà transformés pour plus de perspectives financières.
La faisabilité de d’une nouvelle activité annexe peut être envisagé à partir du tableau qui
suit avec des études et considérations générales de la situation actuelles.
(Montant en ariary)
Tableau d’évaluation prévisionnel de projet d’investisssement
Compte des charges prévisionnelles Montant
Coût d'investissement à long terme estimé
Immobilisations incorporelles 5 000 000,00
Immobilisations corporelles 7 000 000,00
Matériels de transport 15 000 000,00
Coût du personnel estimé (4 employés pour 2mois) 2 800 000,00
Fonds de démarrage 400 000,00
Total d'investissement initial 30 200 000,00
Source : Estimation suivant la capacité d’autofinancement de l’entreprise ILO et des données
d’enquêtes sur terrains, Avril 2012
Ce tableau étant établi sur la base des enquêtes auprès des petites bijouteries au nombre
de 5 (en termes de taille de l’entreprise avec 1 employé ou aucun, et chiffre d’affaires annuel
moins de Ariary 5 000 000) et des bijouteries qui sont déjà très connues (au nombre de 3, avec 3
à 5 employés et plus de Ariary 5 000 000). Les chiffres déduits sont estimés de façon à ce que
l’entreprise utilise sa capacité d’autofinancement (montant trouvé à hauteur de plus de Ariary 50
millions).
Le but de cette étude étant comment utiliser la CAF pour augmenter le chiffre d’affaires.
Si ces chiffres montrent l’étude d’investissement de projet d’ouverture d’une bijouterie, voyons
maintenant les bénéfices possibles. Le tableau qui suit est établi à partir des données d’enquêtes
faites.
~ 39 ~
(Montant en ariary)
Tableau de calcul prévisionnel de résultat mensuel
Chiffre d'affaires mensuelles prévisionnelles 700 000 ‐ 1 500 000
Charges commerciales et fiscales estimées 300 000 ‐ 400 000
Résultat brut estimé 300 000 – 1 150 000
Source : Estimation suivant la capacité de vente de la bijouterie de l’entreprise ILO selon les cas
les données d’enquêtes sur terrains, Avril 2012
Selon les chiffres obtenus on peut dire que l’activité est rentable et a comme chiffre
d’affaires annuel estimé à Ariary 1 200 000 (si on prend un chiffre d’affaires en moyenne c'est-à-
dire à Ariary 600 000 par mois). Ceci étant encore une estimation selon les ventes locales
puisque les données d’études se basent sur des enquêtes des ventes faites localement. Il y a donc
possibilité de voir plus de chiffre d’affaires car l’entreprise a déjà réussi à vendre ses produits à
l’extérieur. Vue le chiffre d’affaires annuel dégagé par les ventes locales l’entreprise récupère
son investissement après 5 ans, ce qui est long. Alors, avec les ventes extérieures on peut
envisager doubler ou tripler ce chiffre d’affaires donc récupéré dans 2 à 3 ans. A l’exception d’un
chiffre d’affaire mensuel de Ariary 1 000 000 de ventes locales, ou Ariary 3 000 000 combinées
des ventes extérieures d’où capital investi récupéré en 10 mois, mais ceci dépend du marché.
Cependant, la réalisation de ce résultat nécessite l’étude préalable de site d’emplacement
de la bijouterie, et des clients potentiels. Donc une étude de marché bien défini pour évaluer la
faisabilité du projet et l’intérêt même de l’activité, car les 2 premiers mois de l’activité reste
encore une phase de démarrage donc dépend beaucoup de la publicité et des produits à vendre.
Par exemple chercher plus de clients étrangers car le marché n’est plus sûr vue la période de crise
actuelle. Encourager les recherches facilement trouvées grâce à l’écoute des goûts des clients et
leurs souhaits que se soit en forme ou qualité de finition ou autres qui donneraient une nouvelle
image de la production, dans la transformation des pierres brutes pour avoir plus de gammes de
produits à vendre. Tout ceci pour dire que l’investissement dans cette nouvelle activité est
conseillé afin que les produits soient liquidés et les créances utilisées sans les garder inutilement.
~ 40 ~
Conclusion
Dans ce mémoire, le diagnostic financier s’avère être un outil, une méthode, un moyen non
négligeable pour permettre aux décideurs d’une société ou entreprise pour comprendre comment
on a prit les bonnes décisions dans la vie d’une entreprise. Le diagnostic financier en est la
manière de le savoir. Puisque, le cas de l’entreprise « ILO » a montré que les décisions prises en
2009 pour le plan d’action 2010 en est une réussite en terme profit pour l’entreprise afin de
sauver l’activité productive et l’indépendance financière à long terme. Vendre une grande partie
du stock, régler les dettes financières, dépensé moins en consommation, s’engager dans des
crédits à court terme, ceux sont les décisions importantes engagées dans l’accomplissement de ce
résultat remarquable de 2010.
L’analyse a permis de voir en détails tous les variations encourues par l’entreprise que se soit en
terme de financement, fonctionnement, production, vente et d’autres même les détails non
trouvés quotidiennement. Faire un diagnostic financier c‘est aussi vérifié les conséquences des
décisions prises. L’anticipation est une meilleure décision pour l’entreprise si les résultats sont
meilleurs mais avec un diagnostic financier on peut encore améliorer l’anticipation même si ce
n’est pas vraiment la parfaite totale de la réussite.
Grâce à cette analyse on peut intervenir dans quel domaine il faut changer de méthode ou de
fonctionnement afin d’améliorer chaque activité ou système permettant à l’entreprise d’assurer sa
production. Les ratios permettent vraiment de voir comment sont répartis les postes comptables,
les dettes, les emplois, les ressources dans la comptabilité de l’entreprise pour pouvoir équilibrer
les emplois et ressources.
Malgré la crise de 2009, les dirigeants de l’entreprise ont quand même pris la bonne décision
pour l’exercice de 2010. Cependant une limite qu’on peut parler c’est jusqu’à quand ce procédé
sera encore valable pour l’entreprise ? Comment va-t-elle faire pour que les dettes à court terme
soient réduites de moitié au moins ? Donner une réponse à cette question nécessite une nouvelle
étude d’anticipation et d’estimation à partir des variables pertinentes étudiées minutieusement
avec leurs biais. Une enquête exhaustive de chaque cas possible doit être menée afin d’éviter tous
risque non pris en compte. Faire de l’économétrie financière en terme de prise de décision par
exemple pour les dettes et capacité de financement pour permettre une anticipation et estimation
des emprunts possibles en gardant un niveau de seuil déterminé par l’étude. Ou une autre étude
différente de l’économétrie comme une étude d’un marché d’un domaine similaire pour éviter le
coût dune étude vraiment à part. L’activité sera source de nouvel marché et un chiffre d’affaires.
~ 41 ~
Table des matières
REMERCIEMENTS ........................................................................................................................................... I
AVANT - PROPOS ............................................................................................................................................. II
INTRODUCTION............................................................................................................................................... 1
3-1 la solvabilité ........................................................................................................................................ 3
Capacité d'autofinancement ..................................................................................................................... 9
2 – 3 - L’intérêt de la CAF ................................................................................................................. 10
3-1-2 Retraitements .......................................................................................................................... 11
[A]
Section 1 - L’entreprise ILO S.A. ............................................................................................................... 21
Conclusion ......................................................................................................................................................... 41
Bibliographie .......................................................................................................................................................C
Résumé ................................................................................................................................................................ D
~ B ~
.
Bibliographie
-Degos Jean-Guy et Abou Fayad Amal, L’évaluation des sociétés, E-thèque book, 2003,176pages
-Ellis John, Williams David, Corporate Strategy and Financial Analysis, Pittman Publishing, London,
1993, 192pages.
-E-thèque book, 2003.
-Evraert Serge et Prat dit Hauret Christian, Les documents de synthèse, bilan compte de résultat et
annexe, E-thèque book, 2002, 176pages.
-Evraert Serge, Analyse et diagnostic financiers, Eyrolles, Paris, 1993,148pages
- TODY Flavien, Les états financiers du PCG 2005,105 pages, BCAM éditions, 2ème éditions, 2004,
123 pages
-PCG 2005
~ C ~
DIAGNOSTIC FINANCIER : étude de cas de l’entreprise de vente et de transformation de
pierres précieuses « ILO »
Nom: RANDRIAMBOLOLONA Andry Hasimbola
Adresse: Lot II N 18 S CT AMBATOBE
Nombre de pages : 51
Nombres de tableaux : 18
Nombres de figures : 2
Nombre d’annexes : 0
Résumé analytique
Pour qu’une entreprise soit maîtrisée dans toutes ses activités, une étude s’avère primordiale pour
éviter tous risques dans chaque prise de décision pour l’avenir économique d’une entreprise. Ainsi, le
diagnostic financier est un moyen de prévention pour les risques que l’entreprise peut encourir. A
travers cette analyse, on peut dégager la situation économique de l’entreprise : croissance, rentabilité,
équilibre, atouts et risques de l’entité. C’est pourquoi cette étude est vraiment utile à savoir comment
l’entreprise fonctionne, finance ses investissements et dépense …
Mots clés : Diagnostic financier, croissance, rentabilité, équilibre, risques et atouts, situation
financière.
~ D ~