DES ÉTANCHEURS
COLLECTION
ÉTUDES
CONDITIONS DE TRAVAIL
DES ÉTANCHEURS
Étude menée en collaboration par :
Les auteurs :
Jean-François BERGAMINI
Responsable national des études « conditions de travail » à l’OPPBTP
Dominique LEUXE
Médecin du travail à l’APST BTP RP
SOMMAIRE
CONTEXTE DE L’ÉTUDE....................................................................... 5
ORIGINE DE LA DEMANDE............................................................................ 5
PRINCIPAUX RÉSULTATS............................................................................... 10
PRINCIPAUX ENSEIGNEMENTS.................................................................... 13
DE LA RÉFLEXION À L’ACTION........................................................... 18
PISTES D’AMÉLIORATION............................................................................. 18
MOBILISATION DE LA PROFESSION............................................................ 18
CONCLUSION........................................................................................ 19
des conditions de travail du fait de la diversité des tâches effectuées par les opérateurs,
de la variabilité et de l’évolution de l’activité lors du déroulement
dans le BTP
d’un chantier.
Problématiques de prévention D’autres constatations ont été faites sur les conditions de travail
liées à la taille des entreprises
dans le BTP : l’emploi de techniques variées et complexes, le
La plupart des entreprises du BTP appartiennent à la catégorie travail en petites équipes, la multiplicité et la juxtaposition des
des très petites entreprises (moins de 20 salariés), ce qui néces- corps de métiers des intervenants (coactivité), les délais tendus,
site une démarche de prévention adaptée. L’OPPBTP conçoit la variabilité des conditions d’intervention sur les chantiers.
des outils et aide les entreprises à leur mise en œuvre, tant pour Ainsi, des travaux ont été réalisés conjointement par l’OPPBTP
évaluer les risques que pour élaborer des politiques de préven- et le GERN (Groupement d’ergonomie de la région Nord), afin
tion. Une idée que soutient et développe également l’INRS2. d’étudier les conditions concrètes de travail sur un chantier
L’OPPBTP préconise, en particulier, des outils relevant d’une et d’en identifier les différentes composantes, ainsi que leurs
approche « métier », faciles à exploiter, et permettant d’améliorer liens avec le travail et la santé des travailleurs. Ces travaux
de façon concrète les conditions de travail. ont consisté en l’étude ergonomique de situations de travail
classiques dans les différents domaines du BTP (gros œuvre,
Les objectifs d’une telle démarche de prévention doivent être
différents corps d’état et travaux publics) et l’analyse de ques-
clairement énoncés et partagés avec tous les acteurs concernés tionnaires sur les conditions de travail, remplis par les opérateurs
au sein des entreprises. et la maîtrise.
Il est également recommandé de privilégier les approches Les informations réunies ont permis d’appréhender les facteurs
partenariales impliquant, aux côtés de l’entreprise, des acteurs déterminants influant sur la santé des travailleurs. La MAECT
de terrain tels que les « organisations ou associations profes- (méthode pour l’analyse et l’étude des conditions de travail)
sionnelles (…). Leur connaissance du métier est un gage de est issue de cette démarche (voir page 18). Elle se fonde sur
réussite dans la prise en compte du besoin et l’adaptation de la l’évaluation de facteurs spécifiques au BTP, « variables géné-
démarche aux spécificités de chaque métier ». rales, définies par un ou plusieurs indicateurs représentant
Cette méthode standardise l’approche de l’analyse des condi- ■■ Information de tous les acteurs sur la démarche et ses
tions de travail dans le BTP. Elle a évolué au fil des années pour objectifs, choix des situations de travail à observer et des
prendre en compte : techniques utilisées.
■■ l’évolution des connaissances et de la réglementation ; ■■ Recueil des données au cours d’observations effectuées en
situation de travail, complétées par l’analyse de documents
■■ l’apport de l’information pour le traitement des données
(PPSPS, fiches de tâches, DUER…) et des entretiens avec
(mise au point d’outils spécifiques) ;
les représentants de l’entreprise, les équipes chantier et les
■■ l’utilisation plus facile de la métrologie ; médecins.
■■ une approche pluridisciplinaire impliquant les branches ■■ Analyse des données recueillies et évaluation des situa-
professionnelles et les services de santé. tions observées, fondées sur les facteurs de la MAECT, les
mesures et les informations complémentaires recueillies.
conseil régional du service de santé au travail du BTP en Ile-de- ■■ Recherche de pistes d’amélioration des conditions de travail.
France, l’APST BTP RP.
■■ Accompagnement dans la mise en œuvre du dispositif
Sur la base de l’observation d’un nombre limité de chantiers, permettant d’apporter des solutions pour concrétiser ces
une méthode structurée a dû être imaginée et mise en œuvre pistes.
afin de permettre la généralisation des enseignements à l’échelle
du métier d’étancheur dans sa diversité et sa variabilité. Inspirée
La prise en compte du métier
de la MAECT, la méthode d’étude des conditions de travail du
métier d’étancheur met l’accent sur la participation de toutes Le premier enjeu d’une telle étude est de définir des situations
les parties prenantes dès la phase de l’étude. de travail caractéristiques d’un domaine du BTP, ici les travaux
d’étanchéité, afin de dresser un état des lieux représentatif des
conditions de travail du métier.
Les étapes de l’étude
Après examen des différents types de chantiers du domaine,
Le découpage en phases de l’étude métier reprend les étapes de leur organisation et de leur déroulement, le choix de l’équipe
nécessaires à la mise en œuvre de la MAECT. Les entreprises et projet se porte sur des chantiers de réfection, avec des feuilles
leurs salariés, qui sont des acteurs indispensables de l’étude, bitumineuses, les plus susceptibles de présenter des situations
sont impliqués. Voici ces différentes phases : révélatrices de l’activité d’étancheur. Un point intermédiaire a
■■ Demande d’un syndicat professionnel (ici, le syndicat été effectué par le groupe Projet pour valider l’hypothèse et
des étancheurs), recherche bibliographique sur le métier, vérifier que le nombre d’observations était suffisant.
Le second enjeu consiste à choisir parmi ces phases des jours aux produits dangereux et risques physiques, salubrité de la
caractéristiques durant lesquels il sera possible d’observer la zone d’activité, risques d’accidents, encombrement ;
réalisation des tâches habituelles du métier d’étancheur. Pour ■■ les facteurs d’activité physique : port manuel des charges,
cette étude, trois journées ont été précisées : phase d’installation efforts physiques, postures, déplacements ;
et début d’arrachage, suite de l’arrachage de l’existant et pose
■■ les facteurs d’activités mentales et relations de travail :
du nouveau complexe, finition et repli.
activités de contrôle et incidents, communications, coacti-
Comme le prévoit la MAECT, le recueil des données s’effectue vité, autonomie (marges de manœuvre).
sur une période d’une journée représentative de l’activité et sur
une zone principale de travail, en intégrant les déplacements
L’évaluation des facteurs
depuis ou vers cette zone. L’observation porte sur une équipe
opérationnelle chargée d’exécuter une tâche déterminée, ce qui Chaque facteur fait l’objet d’une évaluation qui situe le para-
permet de prendre en compte la dimension collective et indivi- mètre observé dans l’une des trois zones notées comme suit :
On fait l’hypothèse que le recueil des données dans ces condi- 2 : à améliorer si possible,
tions fournit une image précise de cette activité (réfection sur
3 : à améliorer en priorité.
élément porteur béton) parmi celles de l’étancheur.
De l’évaluation des 20 facteurs de la MAECT résulte un profil des
situations de travail observées. La démarche d’évaluation néces-
Les modalités de l’étude site d’apprécier l’impact des différents indicateurs et facteurs en
termes de santé et de respect de la réglementation séparément.
L’observation et l’écoute
Cela permet d’établir le profil « Conditions de travail » qui est
Pour chaque entreprise, les situations de travail retenues sont un prédiagnostic.
observées sur le même type de chantier par des observateurs
Si l’analyse de l’activité selon une grille de 20 facteurs est une
formés. Cette stabilité, ainsi que l’adoption d’une posture étape indispensable pour l’étude des conditions de travail, le
de neutralité et d’écoute, sont la garantie d’une relation de partage des données et leur validation, seule l’analyse des
confiance mais également de la qualité des résultats obtenus. influences croisées des facteurs entre eux permet de rendre
compte de la complexité de la réalité observée.
De l’observation au prédiagnostic
Chaque journée de travail observée fait l’objet d’un profil MAECT
établi à partir des observations recueillies, enrichies par les infor-
mations complémentaires (résultats de mesures et interviews). Terrasse rénovée.
COTATION
FACTEURS OBSERVATIONS
1 2 3
1 Conditions du marché
2 Organisation du chantier
4 Installations d’hygiène
6 Ambiance sonore
7 Éclairage
11 Risques d’accidents
12 Encombrement
14 Efforts physiques
ACTIVITÉS
PHYSIQUES
15 Positions de travail
Préparation et lancement Ces données concernent l’ensemble des actions effectuées par
La première phase de l’étude métier a consisté à prendre en d’étude et améliorés par rapport à la méthode d’origine.
compte la demande émanant du syndicat professionnel des Parmi ces outils :
étancheurs. Des échanges ont permis de préciser les objectifs
■■ des grilles d’observation des actions de travail aboutissant
de cette demande, de sélectionner les entreprises représen-
tatives de la structure de la profession (en l’occurrence, une à des indicateurs d’observation ;
entreprise de moins de 10 salariés, une de moins de 20 sala- ■■ une grille de cotation des activités physiques liées à des
riés, une agence d’un groupe), de sélectionner les chantiers actions non décrites dans les outils de traitement des
correspondant à la situation-type et, enfin, de déterminer les données de la MAECT (posture d’arrachage, notamment) ;
dates d’observation. Dans chacune des entreprises, l’équipe
■■ des tableaux de traitement permettant d’agréger les données
des salariés étancheurs et l’encadrement du chantier ont été
issues de l’observation de plusieurs opérateurs pendant une
informés de l’étude et de leur rôle au cours d’une réunion de
préparation en présence du médecin du travail. journée.
Recherche bibliographique
La recherche bibliographique a permis de recenser les facteurs Principaux résultats
d’accidents du travail et les maladies professionnelles spéci-
L’évaluation des facteurs associés aux conditions de travail a
fiques à la branche de l’étanchéité ; elle a également été l’occa-
permis de dresser des profils, établis pour les phases d’instal-
sion de faire le point sur les techniques employées dans cette
lation de chantier puis de réfection de l’étanchéité (voir Profil 1,
profession et leurs évolutions. Cette recherche a notamment
page 11 et Profil 2, page 12).
révélé l’absence d’études de ce type durant les trente dernières
années3. Il ressort de ces résultats que les facteurs à améliorer en priorité
sont :
Les recherches bibliographiques sur le volet TMS ont eu pour
but de définir un outil adapté aux salariés travaillant sur un chan- ■■ l’organisation de la sécurité et de l’hygiène ;
tier4. Un questionnaire comportant une quinzaine de points,
■■ l’ambiance sonore ;
élaboré par l’APST et la CRAMIF lors d’études précédentes,
a été sélectionné et retenu après un test réalisé sur le premier ■■ l’exposition à des produits dangereux et risques physiques ;
chantier étudié5.
■■ la salubrité de la zone d’activité ;
Chantier 2 :
Chantier 1 :
MONTE-
PROFIL 1 FACTEURS TREUIL
MATÉRIAUX
1 2 3 1 2 3
1 Conditions du marché
2 Organisation du chantier
4 Installations d’hygiène
6 Ambiance sonore
7 Éclairage
11 Risques d’accidents
12 Encombrement
14 Efforts physiques
ACTIVITÉS
PHYSIQUES
15 Positions de travail
1 2 3 1 2 3 1 2 3
1 Conditions du marché
ORGANISATION
2 Organisation du chantier
3 Organisation de la sécurité
4 Installations d’hygiène
6 Ambiance sonore
7 Éclairage
ENVIRONNEMENT
et risques physiques
11 Risques d’accidents
12 Encombrement
14 Efforts physiques
15 Positions de travail
18 Communications
et
19 Coactivité
81,9 dB(A) 83,5 dB(A) 83,9 dB(A) 89,3 dB(A) 89,4 dB(A)
Chantier 1 - matin Chantier 2 Chantier 3 Chantier 3 Chantier 1
Arrachage : Installation : Installation : Arrachage : après-midi
coups de pioche, chocs métalliques, coups de pioche, coups de pioche, Arrachage :
massette/burin, massette/burin, massette/burin, massette/burin, treuil,
chocs de pelles treuil chocs de pelles, chocs de pelles, chalumeau,
tronçonneuse disqueuse, chalumeau chocs de pelles
80 81 82 83 84 85 86 87 88 89 90 dBA
Exemple de cumul des charges transportées selon les Exemple de cumul des efforts produits selon les heures
heures de la journée sur trois chantiers différents (extraits) de la journée sur trois chantiers différents (extraits)
8
à1
à1
à1
à1
à1
à1
à1
à1
à1
à1
8
9
10
11
13
14
15
13
14
15
17
Démarrage moteur I O
Courbé
Poussée de brouette remplie
M C 60 %
de GC
Montée à l’échelle TI C 40 %
20 %
Bras levés 20 % Rotation
TI 0% M
0%
Déséquilibre Accroupi
À genoux
I
l’équipe.
Accès Sur cet exemple, la surface
d’encombrement de la zone
d’activité de l’équipe calculée est
d’environ 27 %, l’encombrement
des zones de circulation (évoluant
au cours de la journée) a atteint
environ 82 % avant évacuation des
23 déchets produits. Le volume de
l’encombrement a également été pris
6,5 4 8
2,5 en compte, notamment à cause de
1 Stockage Big-bag déchets
Big-bag déchets rouleaux la gêne due à la présence des gaines
de ventilation qui entravent les
Ouvrages existants Lanterneau Zones de déplacement sur la terrasse déplacements dans la zone d’activité.
Stockages Stockages Treuil
Gaines
Analyse croisée des facteurs Cette rencontre a été également l’occasion d’une information
sur les TMS (issue de la démarche ADAPT de l’OPPBTP).
Le travail de synthèse et d’analyse de l’influence des diffé-
Les échanges avec les équipes de chantier ont permis de vérifier
rents facteurs entre eux peut être illustré par le facteur
l’absence d’erreurs et de pondérer les différents facteurs en
« encombrement ».
tenant compte de l’expérience des professionnels.
En effet, les résultats obtenus sur les facteurs « manutention », Les discussions ont surtout mis en évidence les liens à établir
« positions de travail » et « autonomie » (marges de manœuvre de entre différents facteurs, qui n’apparaissaient pas de façon
l’équipe) se révèlent fortement dépendants du facteur « encom- évidente lors de l’observation des profils, par exemple, les liens
brement » de la zone d’activité. entre les facteurs « activités de contrôle » et « incidents », « orga-
nisation du chantier », « encombrement » et « efforts physiques ».
Ce facteur est conditionné par la géométrie des terrasses et des
Les poids manutentionnés, notamment celui des rouleaux d’étan-
équipements présents, mais aussi par la nécessité de déplacer
chéité, ont été évoqués car cette manutention concerne plusieurs
en permanence des matériaux neufs et anciens, des cailloux phases (les rouleaux sont bougés de nombreuses fois avant d’être
de protection, etc. L’espace étant circonscrit par la géomé- soudés en position définitive).
trie de l’ouvrage existant, les opérateurs sont contraints à de À l’issue de cette validation, les résultats (prédiagnostics) ont
nombreuses manutentions pour libérer les zones à rénover. été présentés au groupe projet lors d’une réunion de travail.
L’analyse met ainsi en évidence l’importance de l’organisation La description analytique des conditions de travail et son
du chantier. examen collectif permettent :
■■ de partager un constat fondé sur une approche rigoureuse ;
■■ d’assurer la représentativité de l’étude ;
Validation et restitution ■■ d’obtenir la validation des étancheurs sur les éléments à
des résultats transmettre aux employeurs.
Les différentes équipes chantier se sont réunies durant une Ce constat partagé a servi de base à une recherche en commun
journée interentreprises pour valider les résultats de l’étude. de pistes d’amélioration des conditions de travail.
■■ concevoir un outil standardisé et réglable selon la morpho- ■■ revoir la qualité des équipements de protection individuelle
logie de chacun des compagnons pour guider les rouleaux ; (EPI) et des vêtements proposés ;
■■ modifier les chalumeaux de manière à ce que leur longueur ■■ améliorer la formation de l’encadrement ;
soit facilement modulable, afin de diminuer les postures ■■ intégrer certains des résultats de cette étude dans la
contraignantes ; formation professionnelle des étancheurs (compagnons,
■■ proposer un outil facilitant la découpe et l’arrachage du encadrants...).
complexe existant, et facilement manipulable.
■■ mécaniser la manutention des gravillons chaque fois que Diverses propositions ont été ainsi mises à l’étude, parmi
lesquelles :
c’est possible ;
■■ une évolution des équipements de levage : mise au point
■■ mécaniser totalement ou partiellement l’arrachage des
d’un treuil électrique moins bruyant et aussi rapide que les
complexes existants ;
treuils thermiques ; mise au point d’un moteur électrique de
■■ approvisionner et replier les différents éléments néces-
montage ; amélioration de la structure du treuil et modulation
saires à la réalisation des travaux à l’aide d’une grue ou de
en éléments de 25 kg max. ;
monte-matériaux.
■■ une réflexion sur le conditionnement des rouleaux, afin de
Agir sur le milieu : ramener leur poids en dessous de 25 kg ;
■■ prendre en compte l’encombrement en amont du chantier dès ■■ un travail sur des chalumeaux moins lourds et moins
l’étude par exemple, demander des espaces de stockage ; bruyants, facilement modulables en longueur ;
CONCLUSION
Cette étude a atteint ses objectifs :
■■ faire un état des lieux ;
■■ avoir un constat partagé ;
■■ dégager des vraies pistes d’amélioration impliquant l’ensemble des intervenants du métier ;
■■ prioriser les facteurs de conditions de travail et leurs interactions.
Elle a institué une dynamique entre les acteurs de la branche, les entreprises, les fabricants, les préventeurs,
les médecins du travail, etc.
Les résultats obtenus ont surtout mis en évidence l’efficacité d’une telle collaboration : bilans, réflexions en
commun, développement d’actions concrètes sur le terrain.
La visibilité des actions va apparaître progressivement dans les cinq ans à venir.
Enfin, la méthodologie développée ouvre la voie aux professionnels pour étendre l’étude des conditions de
travail à d’autres métiers.
La MAECT est une méthode pour l’analyse et l’étude des conditions de travail
développée par l’OPPBTP. Elle constitue un outil de travail de l’Organisme pour mener
à bien ses études métier sur les conditions de travail.
L’Association paritaire de santé au travail du bâtiment et des travaux publics, service de santé
interentreprises BTP en Ile-de-France, se compose d’une équipe de 185 salariés, dont 50 méde-
cins du travail, repartis dans 21 centres fixes et 24 centres médicaux mobiles. Elle assure les
prestations suivantes :
– surveillance de la santé et de l’aptitude de 163 000 salariés appartenant à 15 800 entreprises
ou organismes du BTP de la région Ile-de-France (visites médicales d’embauche, visites pério-
diques, visites de reprise du travail, surveillance médicale renforcée des salariés exposés à des
risques spéciaux) ;
– action en milieu de travail en vue d’une meilleure adaptation des tâches et de l’environnement
de travail aux capacités des salariés.
ISBN : 978-2-7354-0465-0
Edition : juillet 2016