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3.1.2- Constitution
La machine asynchrone se compose essentiellement de deux pièces principales (figure3.1).
Stator
Rotor
s R
2 2
R
+ (Lf s ) 2 + (Lf s ) 2
g g
Ainsi, l'expression du couple électromagnétique en fonction du couple maximal et du glissement go est
Cmax
: Cem = 2 2 2
g0 g
+
g g0
C m ax
Pour les faibles glissements, on a : Cem = 2 g
g0
Ou encore en fonction de la vitesse de glissement :
2
3p 2 Vs2 3p 2 2
Cem = ( − ) = s (s − )
R s
s
R
g 0Cmax
Pour les forts glissements (go2 << g2) : Cem = 2
g
La courbe représentative du couple en fonction du glissement possède une symétrie par rapport à
l'origine (figure 3-5).
R V2
d’où Pem = 3
g ( L f s ) 2 + ( R / g ) 2
V2 L f s
La puissance réactive totale est : Q = 3 + g.Pem
Lss R
2) la vitesse de glissement est Nr = 1500 - 1475 = 25 tr/min ;
d’où g= 25/1500=1/60=0.017.
2) Les puissances actives et réactives fournies par le réseau sont :
Pem=11773 W; Q=6612.5 VAR et Cos = 0.87.
3) Lorsque le rotor est entraîné à une vitesse N= Ns+Nr ; N=1525tr/min ( g = -1/6) , la machine est
utilisée en génératrice. Elle fournira au réseau la même puissance active /P/ et absorbera une puissance
réactive Q .
4) La puissance active fournie au réseau est P= -11773W ;
La puissance réactive absorbée est Q=6612.5 VAR .
Vue la symétrie par rapport à l'origine de la caractéristique du couple en fonction du glissement le
couple électromagnétique en mode générateur est égal à celui en mode moteur.
3.1.8 - Les procédés de freinage de la machine asynchrone
Certaines applications industrielles imposent au moteur asynchrone des modes d’arrêts spécifiques.
En effet, on distingue plusieurs types de freinages :
- Arrêt libre
- Arrêt contrôlé
- Arrêt par injection de courant continu
- Arrêt à contre courant
3.1.8.1 - Arrêt libre
L’arrêt libre est obtenu par la mise hors tension du stator.
3.1.8.2 - Arrêt contrôlé
L’arrêt contrôlé se fait par la diminution progressive de la tension statorique jusqu'à la valeur zéro.
3.1.8.3 - Arrêt par injection de courant continu
Le principe consiste à brancher une source de courant continu à deux bornes du stator. Le courant
continu produit dans le stator un champ stationnaire.
Lorsque le rotor tourne dans le champ stationnaire, une tension alternative est induite dans les barres.
II en résulte des courants alternatifs et des pertes joules dans le rotor qui réduisent ainsi 1'énergie
cinétique des parties tournantes. Lorsque toute 1'énergie cinétique est dissipée en chaleur dans le rotor,
le moteur s’arrête rapidement.
Remarque
Le freinage par courant continu est la méthode la plus efficace pour freiner la machine, mais les
contraintes en courant sont également très sévères.
Le contrôle de l'intensité du courant continu permet de contrôler le freinage. En effet, si l’on désire un
freinage rapide, on doit faire circuler dans le stator, un courant de 1'ordre de 2 à 6 fois le courant nominal
statorique.
3.1.8.4 - Arrêt à contre courant
Lorsqu’on désire provoquer un arrêt rapide, on utilise le freinage par inversion du sens du champ
tournant. Le principe consiste à intervertir deux fils de ligne de sorte que le champ tourne en sens inverse
du rotor pendant un court instant. Le moteur agit alors comme frein.
Remarque
Il faut éviter de freiner trop souvent le moteur asynchrone par contre courant. En effet, pendant la
phase de freinage, les pertes joules rotoriques seront importantes (1’énergie cinétique des parties
tournantes, absorbée lors de freinage, est entièrement dissipée en chaleur dans le rotor). Ainsi, on doit
prévoir des résistances supplémentaires afin de diminuer l'intensité en ligne, si non la température élevée
risque de détériorer les isolants et même de faire fondre les barres du rotor.
3.1.8.5 - Freinage hypersynchrone
Lorsque la vitesse du rotor est supérieure à la vitesse du champ tournant statorique, la machine
asynchrone fonctionne comme générateur débitant ainsi , dans la source de tension statorique, un courant
donnant naissance à un couple résistant supplémentaire.
A noter que cette méthode n'est pas très efficace pour freiner rapidement une machine asynchrone.
3.1.8.6 - Freinage mécanique
Il est souvent utile de prévoir un dispositif mécanique d'arrêt d'urgence du moteur en absence de
courant.
Exemple 3.3
Soit un moteur asynchrone triphasé de 38 KW, 400 V, 1460 tr/min, 50Hz, entraînant une charge dont
le moment d'inertie est de 5 kg.m2. La résistance entre deux bornes du stato r=0,32 , et le courant
nominal est de 62 A. On désire freiner le moteur en branchant une batterie de 24 V aux bornes du stator.
Calculer:
a) la valeur du courant continu dans le stator,
b) 1'énergie cinétique dissipée dans le rotor,
c) le couple moyen de freinage si le moteur s'arrête en 6 s.
Solution 3.3
a) Le courant dans le stator est : I=V/r= 24/0.32=75A
Ce courant est de 21 % supérieur au courant nominal, mais comme le freinage est de courte durée, le
stator ne surchauffera pas.
b) L'énergie cinétique du rotor et de sa charge est: W =0.5 x J. 2 = 85kJ ; Le rotor absorbe 85kJ durant
la période de freinage.
c) Le couple moyen de freinage est calculé avec la relation suivante :
2
(1760 − 0)
60 = 153.6 N.m
C = J = 5
f t 6
3.2-COMMANDE A DYNAMIQUE LENTE DE LA MACHINE ASYNCHRONE TRIPHASEE
3.2.1 - Variation de la vitesse par variation de la tension statorique
3. 2.1.1- Principe
Le schéma équivalent simplifié d’une phase d’un moteur asynchrone triphasé est donné par la figure
3-8.
Figure 3-8 : Schéma équivalent simplifié d’une phase d’un moteur asynchrone triphasé
L’expression du couple électromagnétique déduite est :
P R 2 R Vs2
Cem = em = 3 I r = 3p
s gs gs R
2
+ (L f s ) 2
g
Le couple est donc proportionnel au carré de la tension statorique Vs.
Pour une alimentation à fréquence fixe et à tension variable, les caractéristiques du moteur sont
tributaires de la tension statorique . Leurs allures sont illustrées par la figure 3-9.
Cem
Vs=220 v
Vs=150 v
Vs=110 v
Vs=70 v
Figure 3-9 : Caractéristiques couple /vitesse d’un moteur asynchrone triphasé alimenté par des
tensions statoriques de valeurs efficaces variables et de fréquence fixe
Ainsi l’alimentation du moteur asynchrone triphasé par des tensions statoriques de valeurs efficace
variables et de fréquence fixe permet de faire varier le glissement et par conséquent la vitesse du moteur.
En effet, si Vs décroit sous l’action du gradateur, la caractéristique C(g) se déforme et le glissement
augmente, en conséquence la vitesse diminue.
3.2.1.2- Réalisation
La réalisation technologique consiste à utiliser un gradateur triphasé (figure 3-10).
2
n
résistant est donné par (en Nm) : C r (n ) = 78 où n est la vitesse du rotor et nS la vitesse
nS
de synchronisme.
4-1) Déterminer le point de fonctionnement trouvé pour Vs = 220V et Vs = 70 V .
4-2) Le gradateur est-il utilisable dans ce cas ?
Solution :
1) A partir du schéma équivalent le couple électromagnétique a pour expression :
P R 2 R Vs2 R Vs2
C em = em = 3 I r = 3p = 3p 2
s g s gs R s R
2
+ (L f s ) 2 + g(L f s ) 2
g g
En faisant l’application numérique, on retrouve l’expression demandée.
2) Expression du couple de démarrage et du couple maximal :
Au démarrage g=1 , l’expression du couple est:
2.75 10−2 Vs
2
7,69
Le couple est maximal pour g= g0 ;
2.75 10−2 Vs
2
1.2
g0 = = 0.48 ; C m ax = C(g 0 ) = = 4.58.0 −3 Vs
2
2 .5 1.44
; 6,25 0.48 +
0.48
Pour Vs=220V , Cd=173 Nm. , Cmax= 221.67Nm.
Pour Vs=70V ;Cd=17.52 Nm ; Cmax= 22.44Nm.
3) Le moteur ne peut pas démarrer car au démarrage, le couple moteur ne peut pas vaincre le couple
résistant (Cr = 70 Nm > 17.52 Nm).
L'utilisation d'un gradateur n’est pas adaptée dans ce cas pour réaliser le démarrage.
3) La caractéristique de la charge est :
2
n
C r (n ) = 60 = 60(1 − g ) 2
nS
4-1) Le point de fonctionnement M1 est déterminé par C(g)= Cr(n)
19 10 −3 Vs g = 60(1 − g ) 2 : Équation du second degré en g, sa résolution permet de déterminer le
2
+ (L f s )
g
La caractéristique du couple en fonction du glissement est illustrée par la figure 3-12.
- Pour = 90° , g = 0 et = s :
3 3 mT
- Pour = 150° , g = g m ax = et = m in
2 ma
Lorsque l’angle d'amorçage augmente de 90° à 150°, l’énergie récupérée et le glissement augmentent,
et le moteur ralentit.
Remarque :
Le rapport de transformation mT est choisi tel que la valeur efficace de Up soit environ de 80% de Ua
.Il en résulte que l’angle de retard est assez proche de la limite admissible (150°), ce qui diminue
l’appel de la puissance réactive de l’onduleur.
3.2.3.4 - Expression du couple moteur
Le bilan de puissance du montage est représenté sur le schéma de la figure 3-15 .
Vs Is
Vs : la tension simple statorique.
Il
: angle entre le courant de ligne Il et Vs.
La fréquence maximale que peut délivrer le cycloconvertisseur est de l’ordre du tiers de la fréquence
d’entrée.
En pratique, les cycloconvertisseurs sont employés pour entraîner des moteurs tournant au plus à 600
tr/min (broyeurs de cimenterie par exemple), mais avec des puissances qui peuvent atteindre 10 MW.
+ (L f s ) 2 +
g g g0
2
3 p Vs R
Avec Cm ax = Cem (g 0 ) = et g0 =
2 Lf s Lf s
Par ailleurs, la conservation du rapport Vs/f constant a pour conséquence :
- De conserver le couple maximum à une valeur constant.
- De conserver la même courbe de couple en fonction du glissement pour n'importe quelle fréquence
d’alimentation. Ainsi, on obtient un réseau de caractéristiques de couple qui se déplacent en fonction de
Vs et de f tout en restant parallèles entre elles (dans la zone de fonctionnement stable) (figure 3-22).
p Vs
Avec K = 3 , s = et r : pulsation rotorique.
R s
Ceci montre que pour un fonctionnement voisin du régime nominal, on peut maitriser le couple
électromagnétique par l'intermédiaire de la pulsation rotorique ou du flux d'entrefer.
3.3.4 - Choix de la stratégie de commande
D’après l’expression du couple électromagnétique, il apparaît que deux stratégies de commande sont
possibles :
3.3.4.1 - Stratégie 1 : Fonctionnement à puissance constante.
On garde la pulsation rotorique constante par l'intermédiaire d'une régulation, le couple varie en
fonction du carré du flux. Cem = K 2 r
L'intérêt de ce procédé est que, pour un couple donné, les pertes joules au rotor restent constantes sur
toute la gamme de vitesse, ainsi que le facteur de puissance. La puissance est alors constante.
L'inconvénient de cette stratégie est que pour conserver la même pulsation rotorique pour un couple
moteur important, il faut faire varier le flux dans une large plage, ce qui entraîne une saturation du circuit
magnétique et par conséquent une augmentation du courant absorbé.
3.3.4.2 - Stratégie 2 : Fonctionnement à couple constant.
On garde le flux d'entrefer constant (Vs/f = Cte), le couple varie donc linéairement avec la pulsation
rotorique.
Les avantages de cette stratégie sont :
-Le couple maximal est constant sur toute la gamme de fréquence:
2
3 p Vs
C m ax = C em (g 0 ) = te .
2L = C
f s
- Le couple maximal est indépendant de la fréquence statorique et la pulsation rotorique
correspondante est constante.
-L'état magnétique de la machine est déterminé puisque la tension statorique est adoptée de façon à
ce que le flux garde la même valeur.
3.3.5 - Loi de Commande Vs/f = Cte:
Les deux modes de fonctionnement avec la loi de commande Vs/f=Cte sont représentées par la figure
3-23.
Vs=Vsn
f
(a) (b)
Figure 3-24 : Loi Vs/f modifiée linéaire(a) et quadratique (b)
où Vstart est la tension nécessaire pour fournir un couple de démarrage capable de vaincre le couple
résistant.
3.3.7 - Mise en œuvre de la loi de Commande Vs/f = Cte
Pour réaliser la loi de commande Vs/f = Cte, on envisage deux structures de commande :
- Une commande directe avec réglage de la fréquence statorique fs et de la tension statorique Vs ou
du courant statorique Is.
- Une commande avec autopilotage qui asservit la fréquence statorique fs et Vs ou Is; à la vitesse de
rotation m.
3.3.7.1 - La commande Vs/f = Cte en boucle ouverte
- Structure
La structure la commande scalaire à Vs/f = Cte en boucle ouverte est donnée par la figure 3-25.
+ ( L f s ) 2 g s + g s ( L f s ) 2
g g
Vs2
3p s 2 1 3 p Vs2
d' où C = =A avec A= 2
Lf R gL f s R gL f s L f s
+ +
gL f s R gL f s R
3 2
A= 0.7 2 = 294 N.m
0.01
2) Le moment du couple est maximal pour g= gmax =R/(Lfs) soit gmax=0.16.
2
3 p Vs R
avec C max = Cem ( g 0 ) = et g0 =
2 L f s L f s
2
V
3) C max = Cem ( g 0 ) = 3 p s = A / 2 = 147 Nm
2 L f s
La valeur maximale du moment du couple ne dépend pas de la fréquence d’alimentation. La vitesse N=
(1-g) Ns = 1260tr/mn.
4-1) En régime permanent stable,
Lf Lf Lf
C=A g s = A (gωs ) = A (ωr )
R R R
Pour un moment C du couple fixé, la quantité g.= r reste constante quand la fréquence f varie.
ωs − ω Ns − N
4- 2) g = =
ωs Ns
L f (N s − N ) L 2p
d' où C = A ωs = A f (N s − N )
R Ns R 60
C = B(N s − N ) = B N = 1.53 N ; N en tr/mn.
4-3) A couple fixé, quand f varie, ΔN est constant : N = 0.65 C
Pour Cn : Nn = 60 tr/mn ; pour Cmax : Nmax = 240 tr/mn.
4-5) La vitesse en fonction de la fréquence :
Ns=60f/p ; N=Ns-N avec ΔN = 0.65 C
Cn= 92Nm ;
Fréquence 10 Hz 30 Hz 50 Hz
Fonctionnement à Ns=300 tr/mn Ns=900 tr/mn Ns=1500 tr/mn
C = Cn=92Nm N=60tr/mn N=60tr/mn N=60tr/mn
N=240tr/mn N=840tr/mn N=1440tr/mn
Fonctionnement à Ns=300 tr/mn Ns=900 tr/mn Ns=1500 tr/mn
C = Cn/2 N=30tr/mn N=30tr/mn N=30tr/mn
N=270tr/mn N=870tr/mn N=1470tr/mn
Fonctionnemen à Ns=300 tr/mn Ns=900 tr/mn Ns=1500 tr/mn
C = Cn/3 N=20tr/mn N=20tr/mn N=20tr/mn
N=280tr/mn N=880tr/mn N=1480tr/mn
2 2
Lo Io
Cem = 3p r = k.r
R
Ceci montre qu’à un fonctionnement à flux constant, le couple électromagnétique est contrôlé par
l'intermédiaire de la pulsation rotorique.
3.4.1.2-Structure de la commande en boucle fermée : autopilotage
La mise en schéma bloc des équations déterminées dans le paragraphe précédent ainsi que la relation
d’autopilotage reliant les différentes pulsations ( gs = s- = r ) est représentée par la figure 3-29.
R
Cem = Ccte Cem
'
Réponses
1- Fonctionnement nominal
1.1) Expression complexe de Vs en fonction de Is et des éléments du modèle :
R
jL's ωs 2
g
V s = I s R1 + jN s ωs + ; ωr = gωs
R2
'
jLs ωs +
g
La valeur efficace Vsn est :
( R R − N L' ω ) 2 + L' 2 ( R + R ) 2
s 2 s s s r s 2 s 1 r = 2.96 I
Vs = I s s
R22 + ( L's ωs ) 2
D’où Isn = 74.3A
1.2) Expressions de I d , Iq en fonction de Is et des éléments du modèle :
R2 R2
Id = I s Id = Is
R2 + jL'sr R22 + ( L's r )2
jL's r L's r
Iq = I s Iq = Is
R2 + jL's r R22 + ( L's r )2
I dn = 13.75A , I qn =72A.
1.3)- La puissance transmise PT du stator au rotor a pour expression :
R R ( L' )2
PT = 3 2 I q2 = 3 2 s 2 s 'r I2
g
r R2 + ( L
s r ) 2 s
r
1.5) - le couple est maximal (à Is constant) est tel que :
Cem R
= 0 r 0 = 2 = 1.5 rad/s et
r L's
3
C M = p L's I s2 = 0.03 I s2 = 165.61Nm
2
1.6)- La vitesse de rotation au maximum de couple est :
R2
= ( 1 − g o ) s ; avec g 0 = rM = = 0.03
s L
'
s s
60 f
nM = ( ) ( 1 − g o ) = 1500 ( 1 − 0.03 ) = 1455 tr / min
p
1.7)- La caractéristique du couple électromagnétique Ce en fonction de la vitesse angulaire de rotation
a l'allure suivante :
3.5 - CE QU’IL FAUT SAVOIR SUR LES TECHNIQUES DE COMMANDE DES CONVERTISSEURS
STATIQUES POUR MOTEURS ASYNCHRONE TRIPHASES
3.5.1 - Présentation des principaux convertisseurs statique pour moteurs asynchrones
triphasés
Les entraînements à vitesse variable par moteurs asynchrones triphasés sont assurés par des
convertisseurs statiques dont le schéma bloc est donné par la figure 3-33.
Figure 3-33 : Schéma bloc des convertisseurs statiques pour moteur asynchrone
Le convertisseur statique pour moteurs asynchrones est constitué principalement par :
- un bloc de commande ,
- un bloc de puissance ,
Les différentes topologies du bloc de puissance du convertisseur
sont illustrées par les figures 3-34, 3-35, 3-36 , 3-37 et 3-38.
Figure 3-36 : Redresseur non contrôlé suivi d’un hacheur associé à un onduleur autonome
Figure 3-40 : Séquences de conduction des interrupteurs pour une commande à pleine onde 120°
Pour une commande à pleine onde 180°, chaque interrupteur conduit pendant une demi-période. Les
intervalles de fermeture des interrupteurs sont indiqués pour une période T de fonctionnement à la figure
3-41.
K1H K1L
V
E
c T/2
t
T
-E
Figure 3-42 : Signal de tension modulé en MLI
Il existe de trés nombreuses possibilités de réalisations de cette technique, dont les principales sont
la MLI sinusoïdale naturelle et la MLI calculée.
- La MLI sinusoïdale naturelle (MLI intersective)
C’est une technique analogique utilisée dans les réalisations industrielles les plus anciennes. Elle
consiste à générer :
- une onde sinusoïdale de référence par phase dont l’amplitude et la fréquence représentent la
tension de sortie, 04
- une onde de modulation de fréquence élevée de forme triangulaire.
Les angles de commutations résultent directement ou indirectement de la comparaison entre l’onde
modulante et l’onde porteuse. Son principe est illustré par la figure 3-43.
Signaux de commande